[Eclipse 7] Seul avec mes pensées...ou presque ? [Leona]

La vie à Terrae est pas fichtrement calme ces derniers mois. Entre l'attentat, les changements de pouvoirs, les paniques des élèves et...Et c'est tout en fait, mais c'est déjà pas mal, y a beaucoup de remues ménages. J'aime bien hein quand y a du bruit et de l'agitation et que c'est un peu le bazar mais. Mais là c'est ptêtre un peu trop, même pour moi ?
Tu te sens dépassé par tout ce qu'il se passe, fatigué et trop fragile. Chaque fois que tu commences à accepter un nouveau changement, un autre survient. C'est comme si la situation t'échappait chaque fois au dernier moment.

Depuis peu, j'suis Terre. Terre Solaire. C't'à dire, Télépathe. J'ose à peine sortir d'ma chambre, aller voir des gens, tellement j'ai peur d'comment ça va être, d'si ils vont entendre tout c'que j'me dis, tout c'qui m'fait peur. Pire encore, j'ai peur de c'que j'vais entendre d'eux.

Aujourd'hui, j'suis venue m'poser dans l'parc, dans un coin un peu désert, sous un grand arbre. J'me suis éloigné des gens et j'suis posé en tailleurs. Alice m'a donné quelques conseils que j'essaie d'appliquer au mieux. J'tente de me rapprocher d'mon nouveau élément, qui d'ailleurs me plaît bien. C'est pas comme le Feu que j'apprécie que très moyennement. C'est doux, calme, inoffensif de nature. Faut v'nir l'embêter, la terre, pour qu'elle frappe, là où le feu dévore tout naturellement.

Après avoir fini ma clope, j'pose mes deux mains au sol et j'ferme mes yeux. J'essaie d'visualiser l'élément sous mes paumes rêches et abimées à force de dessiner, d'écrire, d'les utiliser. J'me connecte à lui. J'me dis qu'j'aimerais bien faire pousser un truc. Une pâquerette ?

J'essaie d'm'apaiser, d'me canaliser. En fond, j'entends toujours les pensées des gens, mais moins. J'me concentre sur ma respiration. J'calcule plus si y a quelque chose autour ou pas. J'profite du vent dans mes cheveux, de la sensation de vie que dégage le tronc contre mon dos, de toute l'énergie qui passe sous mes mains. C'est fou.

	## Lun 4 Mai 2020 - 17:18
Personnage ~ ► Âge : 22 ans ► Doubles-comptes ? : Adélaïde Hamilton ► Rencontres ♫♪ : Asbjorn Andreassen Messages : 340 Date d'inscription : 25/09/2016 Age : 25 Emploi/loisirs : Faire des trous dans tes tshirts ♥ Humeur : Mon sourire ne disparait jamais.	La vie à Terrae est pas fichtrement calme ces derniers mois. Entre l'attentat, les changements de pouvoirs, les paniques des élèves et...Et c'est tout en fait, mais c'est déjà pas mal, y a beaucoup de remues ménages. J'aime bien hein quand y a du bruit et de l'agitation et que c'est un peu le bazar mais. Mais là c'est ptêtre un peu trop, même pour moi ? Tu te sens dépassé par tout ce qu'il se passe, fatigué et trop fragile. Chaque fois que tu commences à accepter un nouveau changement, un autre survient. C'est comme si la situation t'échappait chaque fois au dernier moment. Depuis peu, j'suis Terre. Terre Solaire. C't'à dire, Télépathe. J'ose à peine sortir d'ma chambre, aller voir des gens, tellement j'ai peur d'comment ça va être, d'si ils vont entendre tout c'que j'me dis, tout c'qui m'fait peur. Pire encore, j'ai peur de c'que j'vais entendre d'eux. Aujourd'hui, j'suis venue m'poser dans l'parc, dans un coin un peu désert, sous un grand arbre. J'me suis éloigné des gens et j'suis posé en tailleurs. Alice m'a donné quelques conseils que j'essaie d'appliquer au mieux. J'tente de me rapprocher d'mon nouveau élément, qui d'ailleurs me plaît bien. C'est pas comme le Feu que j'apprécie que très moyennement. C'est doux, calme, inoffensif de nature. Faut v'nir l'embêter, la terre, pour qu'elle frappe, là où le feu dévore tout naturellement. Après avoir fini ma clope, j'pose mes deux mains au sol et j'ferme mes yeux. J'essaie d'visualiser l'élément sous mes paumes rêches et abimées à force de dessiner, d'écrire, d'les utiliser. J'me connecte à lui. J'me dis qu'j'aimerais bien faire pousser un truc. Une pâquerette ? J'essaie d'm'apaiser, d'me canaliser. En fond, j'entends toujours les pensées des gens, mais moins. J'me concentre sur ma respiration. J'calcule plus si y a quelque chose autour ou pas. J'profite du vent dans mes cheveux, de la sensation de vie que dégage le tronc contre mon dos, de toute l'énergie qui passe sous mes mains. C'est fou. Et même s’il lui manque des dents, il a le sourire vrai Il a le verbe juste quand il ne se tait L’homme qui pisse le nez au ciel, quand d’autres regardent leurs pieds Et comme la vie peut être belle quand elle s’y met Si sa langue s’endort doucement, sa tête s’éveille au passé Ses pas rétrécissent tant et tant que l’homme se tait

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