## Lun 18 Jan 2021 - 21:00 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Un peu d’intimidation et tout va de suite bien mieux. Je souris alors qu’elle quitte mon domaine. Je crois qu’elle ramènera ses livres rapidement. Une intuition. Evidemment la journée continue tout aussi tranquillement, et je suis follement tentée de m’amuser à tour de rôle avec les sentiments de tous ces bosseurs… Mais je ne le fais pas, parce que je me souviens de quand Nathanaël était parmi eux. A ce moment-là j’étais ravie de voir les partiels de fin d’année pointer le bout de leur nez, je pouvais tout à fait passer des heures à le regarder bosser à la dérobée. C’était il y a trois siècles me semble-t-il. Quand vient l’heure de fermer, je ne prends pas de pincettes. « La fêtes est fini, on va fermer vous avez quinze minutes ! » Mais j’ai déjà brisé le charme, tous dehors et moi avec. J’hésite à rentrer chez moi, j’avoue que l’idée ne me plait pas. Erik taffe, Nathou n’est pas dispo… J’vais me faire chier, et cette journée n’a clairement pas été la meilleure de ma vie. Elle a été d’un insipide… Alors pour bien la conclure et ne pas la regretter plus tard je vais m’arrêter au bar. Beaucoup de soluté, pu de solvant, voilà la recette d’une soirée réussie. Une soirée sympa du moins, je fais un grand sourire pour répondre au regard pleins de reproches de mon coloc et barman préféré. Oui tu vas me ramener. Je t’aime. Tiens mais elle fout quoi là Luna ? « J’espère que tu as mis les livres à l’abris avant de venir ! » je lui souffle en me posant à côte d’elle. Oui c’est presque un : BOUH ! “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Sam 30 Jan 2021 - 1:00 | ||
Luna Vasconcelos Messages : 728 Date d'inscription : 14/06/2020 Emploi/loisirs : Gérante du bar | Alors, un truc qu’il est bon à savoir sur moi, c’est que je n’aime pas laisser traîner mes affaires au bas de ma chaise ou ailleurs qu’à portée de main. Ce qui restreint considérablement l’espace disponible pour les poser. Je me suis faite piquer mon sac une fois, pas deux. Devoir refaire tous vos papiers et mendier à tes potes comme une grosse merde pour manger parce que y’avait ton dernier salaire dedans, ça vous vaccine complètement contre les imprudences, je peux vous l’assurer. Mais le problème, c’est que du coup, mon verre et mon sac sont toujours très proches l’un de l’autre, vu que ledit sac est en général posé sur la table. Et autre truc à savoir, ce n’est pas super dur de me faire sursauter. Surtout qu’en plus, là, je suis assez tendue. Le verre est encore plein, je n’ai clairement pas assez de grammes dans le sang pour ne pas avoir des réactions de panique exagérées. Je sens que vous voyez le truc venir. Du coup quand on m’a appelé dans mon dos, alors que je m’étais enfin posée et commençais à tremper mes lèvres dans le doux liquide ambré, l’ai poussé un grand cri et sursauté. Et le contenu de mon verre a fait un magnifique vol plané sur mon sac. Ma chance légendaire qui frappe encore, ça. Déjà que je ne suis pas en état pour traiter une information dans le calme, mais alors deux et dans la panique. Du coup j’ai essayé d’attraper mon sac, mais comme j’avais la main gauche prise par mon verre, j’ai essayé par réflexe avec la main droite, et comme je n’ai à la place d’un tel membre que des plantes, j’ai juste réussi à le cogner, à agripper avec une liane, à ne pas contrôler ma prise ou mes mouvements et à le faire tomber par terre. Et du coup tout son contenu s’est répandu au sol. Trempé, évidemment. J’ai haleté avec le choc, manqué de me décomposer sur place, puis comme la combustion spontanée n’arrivait pas, me suis tournée et suis tombée sur la bibliothécaire. La bibliothécaire bordel. Catastrophée, je me suis empressée de récupérer mes manuels dégoulinant de bière, mais comme je tremblais comme une feuille, un m’est tombé des mains pour arriver sur le sol, encore, avec un grand bruit, comme si j’avais besoin de ça. Et on en est là, alors que je la regarde, ne sachant plus trop quoi faire, paralysée comme un tatou devant un quatre-quatre. Le bras de Luna : Couleur : #008b8b Merci à Eelis et Néo pour les avatars ! |
## Dim 31 Jan 2021 - 18:22 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Si j’l’engueule pas j’vais foutre en l’air ma réputation… Mais là elle est à deux doigts de nous taper une crise cardiaque. Ma réputation vaut-elle un énième passage dans le bureau d’Hideko pour qu’elle me rappelle de ne pas traumatiser les nouveaux ? Bon j’avoue que ce n’est plus arrivé depuis que j’ai arrêté de leur faire croire que Blobby donnait ses pouvoirs aux terraens et qu’ils seraient soumis à l’approbation du plus laids des poissons durant tout leur séjour ici… « Viens on sort régler ça dehors. » j’essaie de sauver mon honneur en faisant croire à ceux qui pourraient nous regarder que je vais la défoncer en privé. Et je ne lui laisse pas le choix, elle doit ressentir soudainement le besoin de me suivre. Plutôt que de m’énerver je fais rapidement s’évaporer la bière de son sac et de mes précieux livres. Une histoire de courants de résistance, de chaleur, tout en évitant que ça ne prenne feu. C’est plus complexe que ça n’en a l’air, mais franchement, ça vaut le coup si j’ai pas à racheter ces deux manuels mais que j’peux juste mettre qu’ils sont en mauvais état quand on les emprunte. Seulement manque de chance ça me déconcentre du jeu des sentiments de Luna, et ça manque clairement de finesse. Du ‘’calme avec une sensation de réconfort quand elle pose les yeux vers moi’’ qui devrait suffire à l’attirer à ma suite tranquillement en évitant son cœur de nous lâcher c’est devenu un peu plus violent… Et j’ai comme l’impression qu’elle est défoncée. Merde merde merde ! “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Lun 1 Fév 2021 - 16:34 | ||
Luna Vasconcelos Messages : 728 Date d'inscription : 14/06/2020 Emploi/loisirs : Gérante du bar | Alors, de toutes les phrases qu’elle pouvait sortir, me proposer un règlement de compte à O.K. Corral n’était pas celle que j’avais envisagé en premier, je vous avoue. J’ai voulu lui répondre, probablement un bafouillement paniqué, mais toute parole est morte dans ma bouche. Mes pieds ont avancé tout seul. J’ai essayé très fort de faire autrement, mais plus j’ai lutté, plus j’ai eu envie de lui obéir. Alors, vous vous en doutez, mais là c’est la panique complète. Je suis calme, mais c’est uniquement parce que je ne peux même pas penser à autre chose qu’à la suivre et qu’elle est en train de faire son possible pour me calmer. C’est terrifiant, et je suis incapable d’exprimer cette terreur. I have no mouth, and I must scream mais pour de vrai. Ah, son contrôle s’affaiblit. Je ne suis pas trop en état de comprendre pourquoi. Par contre, vous connaissez le principe de la cocote minute ? Et là le problème c’est que, je vous fais la narration, tranquille, mais c’est juste pour que ce soit plus simple à suivre. En vérité, Ma raison a complètement perdu le contrôle. Les seules réactions que j’ai là sont plus proches de celles d’un animal apeuré qui fait n’importe quoi. Et en l’occurrence, qu’est-ce qu’on fait quand on ne peut pas fuir parce que quelqu’un contrôle notre esprit, qu’on ne peut pas hurler, qu’on ne peut pas raisonner ? On fait le mort. Mes jambes me lâchent et je m’effondre comme un sac. Au moins comme ça je ne bougerai plus. Ah et au passage, j’arrive à me prendre un coin de table sur la tête. Non mais je dis pas, c’est une technique valide pour échapper à un contrôle mental que de s’assommer soi-même. Complètement idiote, mais valide. Le bras de Luna : Couleur : #008b8b Merci à Eelis et Néo pour les avatars ! |
## Sam 6 Fév 2021 - 23:10 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Ok c'est un peu la merde, mais pas beaucoup vous voyez juste un peu. Elle s'est ramassée et ça à fait bang avec sa tête. Elle est par terre. Aaah. Les jeunes et leur premier shoot aux sensitifs, ce serait presque beau si elle n'était pas étendue par terre. Je soupire, parce que j'peux pas vraiment faire autre-chose en fait. J'dois calmer les sentiments de tout l'monde, les gens qui paniquent sont tellement relous à gérer, si je pouvais éviter ça. Je me penche pour ramasser son sac et les précieux livres qu'il contient tout en balançant très peu chaleureusement au barman : "Bien alors t'attends quoi ? Tu me prépares un sac de glaçons ou t'attends qu'il gèle en enfer ?" Visiblement la deuxième, il est figé. S'il s'attend à ce que j'me lève et qu'j'aille le chercher moi-même il va attendre longtemps putain. Je soupire. Encore. Foutue soirée. Foutue gamine. "Bougez vous les gars, il y a un téléporteur dans la salle ?" Je sens une petite hésitation, mais un jeune garçon (qui n'a rien à foutre là si on me demande mon avis il a pas 15 ans) lève la main... "Le prend pas mal l'initié, mais c'est pas une bonne idée de te la confier si t'atterris pas au bon endroit... Un soigneur ?" Pas de réponses mais j'en sens un qui flippe sa mère qu'on le dénonce. Putain mais mec j'te boufferais pas. Je soupire. Encore. Attrape le sac de glaçons qu'on vient de me filer et le colle sur la tempe de Luna en faisant attention à ne pas me ramasser de mon fauteuil. Je soupire. "Elle est pas morte, elle sonnée, tu peux rien empirer avec ton pouvoir donc vient juste vérifier qu'tu sens rien de grave qu'on puisse la poser sur mes genoux que j'l'amène à l'hosto un petit coup." “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Dim 7 Fév 2021 - 16:18 | ||
Luna Vasconcelos Messages : 728 Date d'inscription : 14/06/2020 Emploi/loisirs : Gérante du bar | Ah ma tête… C’est… froid. Et je ne sais pas si je parle de la couleur du plafond ou de la sensation sur mon crâne. Je le tapote. Avec l’autre main, sinon ça ne m’aide pas trop. Ah oui, je me suis pas mal amochée, ça fait une belle bosse. Et je devine être à l’hôpital. Ça doit être la bibliothécaire qui m’y a amené. Y’a mon sac à côté. Okay. Il encore nuit. Bon ben au moins j’ai pas dormi une nuit complète. Euh, et maintenant ? Mon instinct me hurle de fuir et je ne peux pas m’empêcher de remarquer la fenêtre. Puis le fait que je ne suis pas au rez-de-chaussée. Je n’avais vraiment pas envie de passer devant des toubibs, ou pire, celle qui m’a amené ici. Je n’ai rien contre le personnel hospitalier hein, juste pas du tout envie de croiser des gens là maintenant. Mais d’un autre côté, la branche de ce sapin est pas mal proche de la fenêtre. On va essayer, juste pour voir, quand-même. Non parce que, ce serait dommage, vous comprenez, pas dit que je le fasse vraiment mais j’ai pas envie d’avoir des regrets. Ouais non. Je peux effectivement la toucher et je pourrais la faire croître jusqu’à ce qu’elle arrive tout à fait à ma fenêtre pour que je puisse m’y agripper et descendre, mais l’escalade ça marche quand on a deux mains. Et quand on a pas les jambes qui tremblotent, aussi. Enfin, je ne sais pas si c’est mon manque d’énergie qui suit le fait que j’ai été assommée, ai dormi et pas pris de petit-déjeuner. Ou parce que j’ai ouvert la fenêtre et que l’air froid du dehors s’engouffre à l’intérieur. Ouais on va refermer ça tout de s— « Ah, vous êtes réveillée. Ça va ? » Ça m’a surpris, j’ai sursauté, la fenêtre coulissante m’a échappée et m’est tombée sur les doigts. « Ou— oui… Ça va. » Quand c’est pas mon jour, ça ne l’est pas à moitié. « Celle qui m’a amenée… – Ipiu Rapsberry ? – Oui… Elle est toujours là ? – Elle vous attend, en fait. » Et merde. Ah non mais vraiment, quand je sort s’acharne il n’y va pas de main morte. (Moi si, mais plus littéralement, par contre.) Hé ben du coup, quand on a pas le choix. Non parce que j’ai bien compris que je ne pourrais pas esquiver la master. Je voudrais prendre un air de Tiradentes – notre héros national si vous voulez – ; noble et fier face à l’adversité, mais ça n’a jamais été trop mon genre. Ça n’a jamais été trop mon genre de répondre un bredouillement et de suivre quelqu’un docilement non plus, notez, mais il y en a un des deux vers lequel j’ai plus tendance à verser que l’autre. La voilà. Ça va être ma fête. Le bras de Luna : Couleur : #008b8b Merci à Eelis et Néo pour les avatars ! Dernière édition par Luna Vasconcelos le Mer 10 Fév 2021 - 15:38, édité 4 fois |
## Dim 7 Fév 2021 - 19:38 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | En réalité vu le bar où on était, on était plus au moins équidistants entre l’infirmerie et l’hôpital, et franchement son état ne nécessitait pas d’aller à l’hôpital. Seulement, pour aller à l’infirmerie il y a une pente à monter, pour aller à l’hôpital, il y en a une à descendre. Mon poids sur les genoux, j’ai vite fait mon choix, être sympa je veux bien mais sérieusement, faut pas pousser mémé dans les orties. Je l’avais donc accompagnée aux urgences, j’avais fermé ma gueule quand un des toubibs m’avait demandé « encore ? » C’est clair que c’est pas la première fois que je rapporte des gens bourrés ici, et d’habitude j’suis plus alcoolisée que ça. Je soupire. « Tu veux attendre avec elle ? - Non faudrait pas qu’elle fasse une crise cardiaque en ouvrant les yeux. - C’est à ce point ? demande le toubib. - Pire encore. » Il soupire et retourne auprès de la patiente, on a entendu le bruit de la fenêtre s’entrouvrir… Et on l’a entendu trop longtemps si vous voulez mon avis, un titan a encore du casser la sécurité et pas s’en vanter. Ça arrive tout le temps, sérieux les gars, le jour où un type sautera par la fenêtre et ça sera vot’ putain de faute bordel. « Tu peux y aller. » Ouai non, on va d’abord mettre un petit calme sur ses émotions, je sais que cette fenêtre s’ouvre bien trop grand pour notre sécurité à tous. J’entre dans la pièce et referme doucement la porte derrière moi. Je me plante en face de la brésilienne. « Qu’est-ce qui ne va pas Luna ? » Ce n’est pas une attaque, mon ton est aussi doux qu’il le puisse, et j’y ai veillé. Là, je ne suis plus la bibliothécaire furie. Je suis une master qui voit une gamine en grosses difficultés. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Mer 10 Fév 2021 - 15:44 | ||
Luna Vasconcelos Messages : 728 Date d'inscription : 14/06/2020 Emploi/loisirs : Gérante du bar | Clairement j’aurais préféré qu’elle m’engueule. Petit coup d’œil rapide derrière moi. Eh, si je saute, avec ma super-force je peux péter la fenêtre facilement. L’atterrissage va être rude, par contre. Mouais. Je suis obligée de répondre ? J’ai presque envie de me mettre en colère. C’est quand-même parce qu’elle a fait mumuse avec ses pouvoirs que je suis ici avec une bosse, alors que je voulais juste qu’on me laisse tranquille quelques minutes le temps de boire un coup. Une bonne manière d’ouvrir la discussion aurait été, en entrant dans la pièce, je sais pas, de s’excuser par exemple. Mais non seulement elle ne fait pas ça, mais en plus elle se permet de jouer la psychologue doublée d’une assistante sociale. Non mais t’as complètement grillé ton crédit dans la matière et ça fait longtemps que c’est le cas – probablement à avant que tu ne viennes foutre le bordel dans ma journée d’ailleurs. Et je suis franchement choquée que tu sembles croire qu’il puisse en être autrement. Donc ouais voilà, j’ai presque envie de me mettre en colère. Presque, parce que quand bien-même j’en aurais envie je ne pense pas qu’elle m’autoriserait à l’être. Et parce que, au final. Est-ce que ça en vaudrait la peine. Je me gratte la tête. J’ai juste envie de rentrer chez moi. Enfin, si tant est que j’aie une telle chose. Disons, d’être seule et qu’on me foute la paix. Pas de réplique acérée, pas de blagounette pour tourner sa question en dérision, pas de tentative de répondre à sa question, pas de monologue pour expliquer le fond de ma pensée, rien du tout. Je hausse les épaules et y mets mon sac. « Je peux y aller ? » Ce n’est pas vraiment une question. Le bras de Luna : Couleur : #008b8b Merci à Eelis et Néo pour les avatars ! |
## Jeu 11 Fév 2021 - 19:43 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | "Oui, mais si tu as envie de te mettre en colère tu peux le faire aussi." Je l'ai senti son énervement, et franchement je peux le comprendre. S'énerver c'est facile. S'énerver ça vient facilement. Et ça permettrait de crever l'abcès, au delà de la réaction de peur incontrôlable et du besoin de fuite que j'ai ressenti chez elle à plusieurs reprises aujourd'hui, il y a un truc que je ne saisis pas. Elle me semble fragile, et je sens bien que si elle pouvait lire dans mes pensées elle me dégommerait pour celle-ci. Je sais que tout le monde est fragile à Terrae, tout le monde a du lourd dans son passé. Chacun vit avec comme il peut, se reconstruit avec comme il peut, mais elle... J'la sens pas se reconstruire, je la sens branlante, prête à s'effondrer au premier coup de vent. Alors je pourrais, je ne sais pas, simplement m'en foutre. Ce serait simple, et finalement c'est sans doute ce que ferait n'importe qui de censé. En quoi ses problèmes me regardent ? En rien, et si elle ne veut pas en parler, et bien c'est que je ne serais pas la bonne personne pour en parler rien de plus simple. Est-ce que ça veut dire pour autant que je la laisserais tomber ? Certainement pas, si c'est pas maintenant ça sera demain, on se recroisera étrangement régulièrement dans les jours à venir, je suis ce genre de relou qui ne laissent pas tomber. Déso meuf. J'suis master ça fait partie de mon job. J'suppose. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
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