premier pas:

J'y suis. Devant la chambre d'Afya, de cette femme qui réchauffe mon cœur autant qu'elle l'agite de manière anarchique à chacune de ses apparitions. Rien de plus qu'un long couloir, des portes toutes identiques mais derrière celle ci il y a un être qui compte pour moi plus que la totalité des richesses de ce monde.

Je vais toquer, je lève la main mais me ravise... Suis je présentable? J'ai cette sempiternel tenue et cette dégaine à la fois triste mais souriant. Une grande inspiration, je lisse les plis invisible de ma veste par stresse.

Je relève la main, cette fois, c'est le moment, je toque, trois coups tranquille. J'espère ne pas venir trop tard? Et si elle n'était pas là? Et si Senri était là? Il est 17heures mais après tout la vie à Terrae réserve pas mal de surprise quotidiennes.

Je chasse d'une main mentale les idées noir qui bourdonnent dans ma tête. Je dois faire ce pas en avant. Comprendre, avouer mes sentiments. Avoir une réponse même un simple "Je ne peut pas te le dire." Mais n'importe quoi plutôt que de laisser cela devenir un tabou idiot..

La porte s'ouvre. Afya apparait... Elle semble éreinté, et un sursaut de remord des raisons de ma présence m'assaille. Devrais je vraiment ajouté cela à sa fatigue vraisemblable? Ou ne serait ce qu'une excuse bien commode pour repousser quelque chose qui m'effraie bien plus qu'un combat. Non je dois ... Savoir. Juste le temps d'inspirer, prendre du courage et laisser les mots filer, pour être sûr de ne pas les rattraper. Une fois dans l'air, les mots seront dit et les choses iront dans un sens oud ans un autre.

mélodie:

"Bonjour, Afya. Je suis désolé, de te déranger." Je retire ma casquette et ramène mes mains dans mon dos, plus tendu que jamais je ne l'ai été, effrayé par des suppositions. Et je lutte pour la regarder dans les yeux, en esayant de ne pas paraitre menaçant ou je ne sais quoi. "Je dois te parler. Et je... J'ai peur que mon courage ne s'envole alors je vais tout dire maintenant sinon je risque de fuir et enfin bref.... J'éprouve de l'amour pour toi. beaucoup de tendresse et d'affection. Et chaque fois que l'ont se voit c'est un moment agréable pour moi et... Et... J'ai appris que tu était marier, alors enfin je veux pas mettre ton couple à mal mais je voulais libérer cette émotion et ne plus la cacher, je t'assure que je ferais rien pour t'embarrasser plus que cela. Je voulais juste le dire et, enfin, je ne sais pas pourquoi tu a choisis Senri et j'avoue que j'ai été jaloux et triste et que j'ai été très idiots... Sous prétexte d'un entrainement ont s'est battu, mais il n'a jamais su vraiment pourquoi j'avais voulu ce combat... Bon sang, par mes ancêtres... je suis vraiment un idiot. Je suis désolé tu a l'air épuisé... je vais... euh... te laisser te reposer." Je balbutie presque sur la fin, ma réserve de courage avait fondu comme la neige au printemps.

Je commence à faire un pas en arrière, espérant dans un coin du coeur qu'elle me retiendrait et dans un coin de ma tête qu'elle me laisserait me recacher dans les ombres de ma chambre un étage..

Les quelques instants de marche jusqu'aux jardins sonne comme une douloureuse marche dans un obscur couloir silencieux. Ma tête fonctionne bien trop vite, nombre de question et d'interprétation file dans mon esprit sans qu'aucune ne parviennent à rester cohérente. Quand nous voilà dans le jardin, le soleil et sa chaleur ainsi que le contact avec de la terre et des végétaux m'aide à garder plus de sérénité.

C'était donc aussi simple? Les mots d'Afya imposèrent un petit instant de réflexion, de digestion de ces informations nouvelles. J'étais à la fois heureux, elle éprouvait des sentiments à mon égard et ce mariage dont j'avais entendu parlé n'était rien qu'une erreur que beaucoup font. Mais pourquoi alors cette tension n'était pas dissipé? Non, il fallait encore nous dire nombre de chose à n'en pas douter.

Je n'avais pas fait attention, je ne le voyais toujours pas, mais alors que nous marchions dans l'herbe, les fleurs, petites pâquerettes blanches grandissaient d'a peine quelques centimètres autours de nous et ondulait paisiblement sans tenir compte des brises printanières.

Je me demandais... Elle avait l'air si calme. Mais moi aussi je pouvais le paraitre sans pourtant l'être au fond de moi. Je réfléchissais, comme j'avais appris à le faire, pour prendre les bonnes décision. Au final, c'est la voix de Tiago qui m'apporta la réponse dans un souvenir de nos sempiternel discussion autours d'un verre. "Fonce, agis. parfois réfléchir c'est ça qui te paralyse."

Alors que nous marchions, je tend ma main vers Afya. Un geste d'ouverture, un premier aps, enfin main. Juste une main tendu pour marcher l'une dans l'autre. Intimement convaincu que ce simple contacte, si enfantin, était capable d'apaiser nos tourment, du moins, de nous permettre de canalisé le flux de nos pensées.

"Oui, je me suis battu avec Senri. Une décision idiote poussé par de mauvaises émotions. C'est une action qui me couvre de honte en y repensant. Je vais aller m'excuser auprès de lui, car il n'a pas compris ma colère dans notre combat. Puis... A coups sur il voudra une revanche." J'avouais en passant une main dans mes cheveux pour canalisé ma gêne, souriant en pensant que Senri était d'après ce que j'avais entendu, genre d'homme à juste vouloir une revanche dans les règles. .

Ce contact, la peau d'Afya qui glisse contre la mienne. Mon cœur qui était si erratique... S'apaise. C'est comme ci, il trouvait enfin son rythme, celui paisible pour qui il bat. Un sourire doux illumine mon visage, innocent et heureux.

Nos pas nous guident dans l'herbe fraîche des jardins. Le printemps à rendu verdure et vie à la terre, les papillons sont déjà là, les abeilles filent de fleurs en fleurs. Les arbres débutent leurs bourgeons. Nous nous arrêtons à l'ombre d'un cerisier dont les fleurs rosés parfument les environs.

Je me tiens devant Afya, je love délicatement ses deux mains dans les miennes. Elles ont l'air si fragile ainsi blottit aux miennes. J'ignore tant de choses, qu'ont elles accomplis, quelles univers littéraires ont elles dévoiler aux yeux hypnotisant de cette femme qui par sa simple présence, sa nature même, m'apaise et m'attire quoi que je fasse.

Je prend une inspiration longue, et j'expire aussi calmement que je le réussis. Je suis certains qu'ils luisent d'un vert éclatant alors que je sens mon énergie qui semble pousser lentement, délicatement, mais surement en moi, comme une graine qui voudrait voir le soleil.

musique:

Je guide avec délicatesse Afya, tenant toujours ses mains. Ont m'en a parlé, je comprend ce qu'il se passe dans mon être. Je dois... Je... Mais déjà mes pensées filent et germent comme autant de racines aux embranchements incontrôlable.

Je sens mon énergie qui dans le sol s'ancre et se plante. Elle s'enracine dans cette portion du jardin. je ne suis qu'un véhicule à une énergie qui grandit, qui ne me laisse nulle libre arbitre, qui se sustente de mes émotions et de mes connaissances. Elle veut recrée quelque choses avec mes propres mains, alors, comprenant au fond de mon être la futilité de vouloir résister, je laisse faire, je me laisse portée par le courant.

Le sol ronronne lentement, naquit alors quatre tronc  autours de nous, les branches de ses derniers s'enroulent et se nattent en un cercle parfait, fleurissant et venant se lié aux branches du cerisier... ET le cerisier lui, laisse ses branches et ses fleurs former une coupoles au dessus de nous. Le sol se pave de pierre aux éclats scintillant.

inspiration du bosquet:

Quand mes yeux cessent de luire, que je sens la marée qu'est cette énergie refluer dans le néant... je me sens, vidé presque de toute force.
Je me laisse glisser lentement contre le tronc du cerisier et regarde Afya. j'ai comme une sensation d'un souvenir lointain, alors que son visage se dessine en contraste des fleurs rosé de l'être qui soutien mon corps.  .

Je me sens à la fois épuisé, mais serein. C'est une énergie qui germait depuis déjà longtemps juste derrière les limites de ma perception spirituelle. Là, tout est calme, je sens le parfum des fleurs se mêler à celui d'Afya près de moi, la douceur de l'herbe sous ma main et le bourdonnements d'abeilles ravis en symphonies venir habiter calmement la coupole fleurit.
Je lève les yeux vers le visage de mon amie...Non, elle est plus que cela 'est-ce pas?
Je me perd dans ses yeux d'opale. Un sourire se dessine sur mon visage pourtant si neutre d'habitude.

"Je ne pense pas avoir façonner cela... Je n'étais que le véhicule d'un autre architecte. C'est ce que j'ai ressentis du moins. Je te remercie, c'est grâce à toi que cette énergie à germer. Les émotions était une clé, j'en suis persuadé. Je préfère rester ici, encore quelques instants. C'est un endroit qui m'apaise... Il est a ton image." Je lui révèle en souriant gentiment.

Je ne suis guère doué pour les déclaration romantique, mais malgré la douceur de cet événement, ma psyché à donné son tribut pour cela et j'ne ressent le contrecoups. Je propose ma main à Afya. Je lui propose de s'asseoir à mes côtés, un moment de sérénité et de sentiments chaleureux au creux de ce bosquet nouveau. C'est un début, je ne suis pas pressé de nature, passé des moments avec Afya me remplit déjà de joie. .

C'était un endroit vraiment agréable pour se reposer. Et sentir la main d'Afya dans la mienne était une source de sérénité. j'ignore quand est-ce que j'ai commencé à perdre le fil de mes pensées, surement du à l'arrivé d'un sommeil pressant. mais avant que celui ci ne m'emporte il y avait une chose que je devais dire.

"Merci Afya. Je suis content que mon étoilisation se soit passer dans la sérénité... Et à tes côtés." Je murmurais avec douceur.

Que c'est il passé ensuite. je ne sais pas. Le sommeil est venu, il m'a emmené loin dans forêts de l'onirisme. Il y avait beaucoup de tri à faire par mon subconscient dans les événements. Je rêvais, d'une forêt, d'une plaine, d'un grand cerisier au milieu de cette plaine, il était en fleur et je voyais sous ses branches deux silhouette, un homme et une femme à première vu, enlacé.

Mais le rêve s'éloigne, les stimuli du monde de l'éveil reviennent. Mes oreilles entendent le bruit d'oiseaux, ma peau sent al douceur d'un plaid entre mes doigts et l'odeur de la soirée qui approche arrive à mes narines. Mes pensées se réarrangent convenablement et mes souvenirs me rappel ce qu'il s'est passé. J'espère que je n'ai pas ennuyé Afya avec cette surprise même si cela fut un moment très agréable..

Je me redresse péniblement. j'aurais pensé, naïvement, qu'après un somme j'irais mieux, mais je suis encore si fatigué. Afya est là. Un instant je me pose des dizaines de questions simultanée. Je rougis puis me passe une main derrière la tête, frottant mes cheveux avec gêne.

"Je suis désolé... Ce n'était apas du tout ce que j'avais pu envisager pour aujourd hui. J'espère que je ne t'ai pas trop ennuyé." Je lui dis avec un air désolé.

Il y a beaucoup encore à se dire. Nous savons l'un l'autre que nous nous vouons des sentiments tendres, mais que faire maintenant? Je n'ai même pas ne serait ce qu'une seule réponse potentiel à cette question.

"Est- ce que... Tu accepterait de m'aide rà revenir jusqu'à la porte de ma chambre s'i lte plait?... Si Tiago apprend que j'ai dormi dehors ou dans un couloir il va m'en parler durant des semaines." Je plaisante alors en demandant el soutien de la jeune femme.

Il faudra que je revienne me présenter à elle, avec les idées claires, savoir comment les racines de nos sentiments devront s'étendre, à quelle vitesse ou si ils ne doivent pas même si cela me brise le coeur.

Mais pour l'heure, je dois me relever, et avec un soupir, j'y parviens, faible sur mes jambes. j'offre mon bras à Afya, sachant pertinemment qu'elle m'aidera plus que je ne l'aiderais..

Les couloirs sont désert, la nuit éclair de ses rayons d'argent notre chemin. Bien sûr, même si Afya me tient, je me force à porter le maximum de mon poids par moi même. C'est un moment étrange... La tension a disparu, évaporé, laissant place à deux sourires jumeaux.

J'imprègne dans le terreau de ma mémoire le parfum des cheveux d'ébène de la jeune femme qui viennent chatouiller ma joue. Je dessine son regard dans mon esprit, alors que la porte de mon chambre apparait au détour éclairé d'argent d'un couloir.

Nous sommes là, devant cette porte. J'étais venu toquer à celle de la femme des eaux, en quête de réponse, j'ignore si j'en ai obtenu réellement. Mais il est sûr, que les choses ont évolué. Je pousse la porte et me tourne vers Afya.

"Merci. Afya." Sont les mots tendre qui font voyage jusqu'au oreilles de la jeune femme.

Je réussis avec contre coeur à lâcher l'étreinte de la jeune femme et me laisser happer par les ombres de ma chambre. Mais alors qu'avant elle étaient étouffante, elles ne me font maintenant plus peur.

Demain, j'aurais beaucoup à dire à Tiago. Il s'y connait bien mieux que moi. Enfin, j'espère vraiment.