Hitomi était belle, Hitomi aimait les jeux de séduction et de pouvoir. Elle aimait ses enfants. Mais ça c’était avant. Grièvement brûlée au visage et aux bras, Hitomi a tout perdu dans un incendie criminel. Elle en déteste le feu (bon courage pour l’apprivoiser).

Parents immigrants, elle élève rebelle, s’est lancée dans le métier d’escorte (puis plus si affinité) par “jeux”, parce qu’elle aimait jouer la séduction. Et parce que si on tire bien ses cartes, ça peut rapporter pas mal, et que la pauvreté, elle en veut pas. Grimpe les échelons, a un enfant, un garçon, ce qui lui plombe sa progression, mais elle refuse de l’abandonner ou d’avorter et s’associe à Katara pour l’élever. C’est difficile, et elles ne vivent pas riches, mais elles arrivent à économiser (notamment en évitant plein de dépenses inutiles et en trouvant quelques combines). Recommence à grimper les échelons, jusqu’à réussir à devenir l’amante exclusive d’un yakusa, qui la prend sous son aile, et lui demande de porter ses enfants. Elle laisse donc Katara, convaincue que “tout ira bien pour elle”, et devient maman d’une petite fille.

Il y a 1 an, elle est défigurée et ses enfants tués dans un incendie criminel. Rejettée par son amant, elle ne supporte ni la perte de ses enfants, ni, encore moins, la perte de son apparence. Elle tente bien de se venger y sacrifie d’ailleurs tout ce qu’il lui reste, mais qu’elle y parvienne ou non, une fois la vengeance accomplie ou les tentatives échouées, il ne lui reste décidément plus rien.