## Mer 3 Mai - 15:44 | ||
Afya Soubagamousso Messages : 852 Date d'inscription : 29/05/2014 Age : 26 Humeur : Rêveuse | Les choses prennent peu à peu sens. Elle s'est mêlée de ce qui ne la regardait pas, elle sait qu'elle devra en subir les conséquences. Fuir serait une option viable à court terme, à long terme elle finirait par recroiser la bibliothécaire. Elle ne compte pas lui laisser le temps de cogiter, de préparer son coup pour enfoncer l'ivoirienne. Le temps n'apaise pas la colère d'un tonnerre, elle la fait croitre. L'ivoirienne ne compte pas être le déversoir de la frustration de la kabyle. Elle ne se sent ni désolée de ce qu'elle a fait, ni coupable. Elle a fait ce qui était juste. Elle a manipulé une master, puisque c'était dans ses cordes, pourquoi s'en serait-elle privée. La fin justifiait les moyens. Aussi, elle avait pris sa décision en toute connaissance de cause. Elle savait ce qu'il lui en couterait... Pourtant, ce n'était pas de gaité de coeur qu'elle attendait l'occupante des lieux devant la porte de son bureau. Elle avait déjà la tête un peu enfoncée dans les épaules, se préparant à recevoir des remontrances qu'elle savait ne pas mériter... Ou du moins qu'elle n'acceptait pas venant de quelqu'un comme Ipiu. Quelqu'un de médiocre. Alors elle l'attendait, sur la défensive, pour ne pas subir. Attaquer la première était la stratégie la plus viable. Elle s'arme de son sourire le plus chaleureux quand elle voit la blonde approcher. "Vous vouliez me parler." C'est pas une question. Elle sait ce qu'il en est, et plutôt que de se voir convoquée par la bibliothécaire, elle préfère la confronter. La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons. Ellana, l'Envol,Pierre Bottero Dernière édition par Afya Soubagamousso le Jeu 4 Mai - 12:16, édité 1 fois |
## Mer 3 Mai - 16:13 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Hier j'ai planté ma matinée à me tartiner un gamin gratiné. Non, pas gratiné dans le genre Senri, gratiné dans le genre dépressif. C'est méga relou et ça m'a pompé grave d'énergie. Quand j'suis retournée à la bibliothèque après j'ai pas fait le tier du quart de ce que je voulais. J'attribue la responsabilité de cette journée de merde à Afya. Faut que j'lui cause ! Elle a grave abusé, elle aurait pu me dire pourquoi elle avait besoin de moi, au lieu d'insister pour que je la rejoigne dans la cours le lendemain. Elle m'avait mitonné en me disant qu'elle avait reçu l'autorisation d'aller dans Tokyo et avait besoin d'une accompagnatrice. J'ai un peu sauté sur l'occasion en m'disant qu'une promenade printanière valait bien une journée de travail ! Sauf que non, il y avait ce gamin au bout de sa vie en plein milieu de la cours... Et moi j'me suis sentie pas chouette d'abandonner Afya alors que je m'étais engagée, mais c'était une urgence... Et j'ai rapidement compris que cette connasse avait tout planifié. C'est le genre de comportement qui me rend folle. Je déteste être manipulée. Genre, vraiment. Elle a de la chance de pas être venue à la bibliothèque hier après-midi. Sinon j'l'aurais défoncée. Après en avoir parlé avec Nath je suis un peu plus calme, il m'a rappelé que c'était pas malveillant ce qu'elle avait pas, pas pour me nuire... Et je suis un peu redescendue en tension... "TOOOOOOOOOOOOOI !" J'ai dit un peu. Je serre les dents. "Dans mon bureau." je risque de crier encore, et ça ne se fait pas dans une bibliothèque. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Jeu 4 Mai - 14:25 | ||
Afya Soubagamousso Messages : 852 Date d'inscription : 29/05/2014 Age : 26 Humeur : Rêveuse | L’ivoirienne rentre un peu plus la tête dans les épaules quand la blonde crie. Elle n’aime pas qu’on hausse le ton, c’est le genre de choses qui la fait se recroqueviller, et ce même si elle ne se sent coupable de rien. C’est toujours impressionnant quelqu’un qui occupe l’espace sonore, et ce même quand c’est une handicapée de moins d’un mètre cinquante au garrot qui le fait. Elle force un sourire et s’engouffre à la suite de la kabyle dans le bureau. Rien d’extravagant dans ce bureau, rien n’a bougé depuis l’avant-veille, ou presque. Il est fonctionnel, dira-t-on pour ne pas dire vide. Il n’y a pas grand-chose à part des étagères dont aucun classeur ne dépasse, une pile de livres à rafistoler, de petits meubles à tiroirs dont le contenu est indiqué sur des étiquettes d’une écriture propre et lisible. Il n’y a pas vraiment d’objet personnel, pas de photographie, pas de figurines pops, pas de… Pas de en fait. Il est impersonnel, comme la blonde fulminante qui fait un demi-tour dramatique avec son fauteuil à peine entrée dans l’espace vide. L’ivoirienne, reste debout et ferme doucement la porte sans la faire claquer. Elles sont dans une bibliothèques, bien que la bibliothécaire semble l’avoir oubliée quelques instants plutôt. « Donc vous vouliez me parler. » Elle répète. Elle ne dit rien de plus, car encore une fois ce n’est pas son besoin à elle. Si elles avaient pu simplement passer à autre chose sans heurt, elle ne serait pas venue la trouver. La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons. Ellana, l'Envol,Pierre Bottero |
## Jeu 4 Mai - 14:56 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | « OUI JE VEUX TE PARLER. » Non. PAS PARLER, LUI CRIER DESSUS C’EST BIEN MIEUX ! PARCE QUE SON COMPORTEMENT ME SAOULE AU PLUS HAUT POINT. LE CALME DONT ELLE FAIT PREUVE M’AGACE ENCORE PLUS. Elle me regarde littéralement de haut, elle ne scille pas, elle ne bronche pas, elle sourit. « TU PEUX PAS FAIRE CA ! A QUEL MOMENT TU AS CRUS QUE TU POUVAIS MANIPULER LES GENS A TA GUISE ? TU T’ES PAS DIT QUE J’AVAIS AUTRE-CHOSE A FOUTRE QUE M’OCCUPER DE TES MAGOUILLES ? IL ME SEMBLAIT POURTANT QU’ON ESSAYAIT DE VOUS APPRENDRE SUPER TÔT QUE VOS POUVOIRS VOUS DONNEZ PAS TOUS LES DROITS ! C’EST PAS PARCE QUE TU PEUX LE FAIRE QUE TU AS LE DROIT DE LE FAIRE ? PAR CONTRE TU DOIS RESPECTER LES AUTRES ! UTILISER TON POUVOIR POUR LES MANIPULER EN PLUS D’ÊTRE MORALEMENT TRES DISCUTABLE, C’EST DEGUEULASSE ! » Et j’dis pas ça parce que c’est moi qu’elle a manipulé, n’importe qui d’autre ça serait dégueulasse de la même manière. C’est comme si moi j’utilisais mes pouvoirs pour que les gens soient sympas avec moi et ne me ragent pas dessus quand je suis de mauvaise humeur. Non, pour ça j’ai un fauteuil roulant. C’est beaucoup moins usant ! C’est pas ça le problème. « T’AS PAS TOUS LES DROITS. T’AS CLAIREMENT DE LA CHANCE QUE JE SOIS COOL, C’EST LE GENRE DE TRUCS QU’ON LAISSE PAS PASSER D’HABITUDE ! TU AURAIS PU ETRE SACTIONNEE OU RENVOYEE ! » “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Sam 6 Mai - 6:32 | ||
Afya Soubagamousso Messages : 852 Date d'inscription : 29/05/2014 Age : 26 Humeur : Rêveuse | Elle respire lentement, rentre encore plus la tête dans les épaules. Elle déteste les gens qui crient. Elle serre les dents à s’en faire mal aux mâchoire pour se retenir de crier aussi. Pour ne pas interrompre le flot de rages non plus, elle sait d’expérience qu’une fois que le barrage a cédé, essayer de le reconstruire alors que le torrent en pousse les débris, c’est se retrouver prise dans une tourmente encore pire. Alors l’ivoirienne tient, elle ne lâche pas la petite bibliothécaire du regard. Elle ne mache pas ses mots, manipuler ? Oui. Elle l’avait fait, si elle lui avait énoncé clairement les faits, elle aurait haussé les épaules et dit que c’était aux professeurs de s’en charger. Afya le sait, l’avenir où elle demandait à la kabyle de venir en lui expliquant la situation clairement a cessé d’exister quand elle ne l’a pas fait dans le passé. Seule elle s’en souvenait, et il n’en existait nulle autre preuve que ses souvenirs. Elle savait qu’Ipiu n’en tiendrait pas compte, pire elle ferait sans doute montre de sa mauvaise foi légendaire et nierait. Ainsi, Afya se tient immobile et laisse couler les flots jusqu’à ce qu’ils se tarissent. Elle encaisse, inébranlable, mais à l’intérieur elle boue. Elle ressent de plein fouet l’injustice de la situation. La blonde se tait, le silence s’installe et s’étire sur de longues secondes. Elle sait qu’elle ne devrait pas faire ce qu’elle va faire, qu’elle devrait se contenter d’un « oui madame » et filer, cela serait sans doute suffisant pour apaiser le caniche qui lui fait face, qui aboie certes fort, mais ne saurait mordre. Afya le sait, dans aucun de ses avenirs elle quitte Terrae. « Alors, ça fait quoi de se comporter en master une fois de temps en temps ? » La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons. Ellana, l'Envol,Pierre Bottero |
## Sam 6 Mai - 10:00 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Je. Quoi ? Elle a dit quoi ? ELLE A DIT QUOI ? Mes yeux s’écarquillent. Elle est sérieuse ? Elle me surplombe et me toise de son regard gris. Blanc ? Nacre ? C’est quoi ces putains d’yeux de merde ? Genre, c’est quoi leur putain de couleurs ? Ca y est. Je sais quelle est cette putain de couleur : le jugement. J’inspire lentement. « Tu dépasses les limites. » Contrairement à la colère passée, celle-ci n’est pas explosive. Elle est froide. Glaciale. Elle a essayé de me blesser personnellement, en plus de me manipuler. Elle se prend pour qui ? J’ai envie de la faire dégager parce que je suis saoulée, et en même temps je sais que je ne peux simplement pas abandonner la situation comme ça. Le manque de respect est tel que je ne peux simplement pas passer l’éponge dessus en l’engueulant simplement. Elle est allée trop loin, pourtant elle sait depuis le temps qu’à Terrae on est tenu de respecter les autres. Avec ses pouvoirs également. Avec ses pouvoirs avant tout. Si les télépathes commençaient à regarder les pensées de toute le monde, les marionnettistes à manipuler tout l’monde, les sensitifs à jouer avec les sentiments de toute le monde (un peu comme les feux avec les meufs… Bref) ce serait l’hécatombe. A aucun moment j’avais pensé que ce serait les eaux qui pourraient aller si loin. Je ne peux juste pas laisser passer, et ça me saoule, ça me donne du travail en plus. J’déteste-ça. « Tu viendras tous les jours pendant une semaine, le soir, pour faire des travaux d’intérêt général à la bibliothèque. » “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Mar 16 Mai - 18:10 | ||
Afya Soubagamousso Messages : 852 Date d'inscription : 29/05/2014 Age : 26 Humeur : Rêveuse | L’ivoirienne est bien consciente de dépasser les limites, mais Ipiu n’est point celle qui les respecte les mieux. Ni celle qui se respecte le plus. Cela n’est plus que risible quand elle reproche à Afya de ne pas le faire. Elle ne rit pourtant pas, reste calme et impassible. Elle sait ce qu’elle fait, et ce qu’elle a fait. Elle sait que ses mots sont violents. Elle sait qu’ils sont vrais. Elle connait la réaction qu’aura la blonde en retour, elle y est préparée. Cette réaction est désirée. La kabyle aurait pu la laisser partir tranquillement après avoir passé ses nerfs sur elle. Seulement cette sortie ne lui convenait guère, outre que cela était criant d’injustice, elle avait besoin de plus. Elle avait besoin qu’Ipiu lui permette de travailler en même temps que Minoru quelques soirs. Elle avait encore quelques cartes à abattre, quelques mouvements à donner pour que l’avenir suive la voie qu’elle voulait. Elle avait aussi besoin que la blonde regagne un peu de sa dignité perdue. Sans cela, elle n’aiderait pas assez bien le jeune eau. L’ivoirienne n’aimait pas cette femme qui avait depuis bien trop longtemps jeté l’éponge. Elle avait abandonné, elle s’était abandonné. Elle pensait ne plus rien avoir à perdre, et allait jusqu’à négliger sa propre santé. Elle ne perdrait pas son énergie dans une cause perdue, mais elle avait besoin d’Ipiu pour l’instant. « D’accord. Je peux y aller ? » Que dire de plus ? Elle a accompli ce qu’elle avait à accomplir. Elle peut maintenant se retirer. La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons. Ellana, l'Envol,Pierre Bottero |
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