## Mar 9 Jan 2024 - 14:23 | ||
Ys Ochikawa Messages : 3528 Date d'inscription : 13/10/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : En rédemption Humeur : J'ai pas, pioches! | Le besoin de savoir dévore le jeune homme. Il ne peut rester dans l'ignorance plus longtemps, il a besoin de savoir. Il a besoin d'y mettre un mot sur ces trois ans. Et il n'en sera pas déçu. Dans la difficulté et la douleur que cela lu coûte, Aria tente en vain. L'attention du jeune homme est porté sur le mains de son amie qu'elle torture autant que l'anxiété la torture. S'il pouvait se douter de la douleur qu'elle ou les autres ont du engendrer, il réalise surtout la grandeur des dégâts tant bien physique que psychologique. Et alors, sa voix transperce la barrière du silence. Il apprend alors qu'elle et Ashton avaient tenté de les retrouver en se rendant dans cet ancien manoir où il avait grandis, la plupart du temps, plus aux côtés d'Alfred son majordome que de son propre père. Un endroit que même lui, ne remettra plus jamais les pieds. Trop de souvenirs et de blessures y sont encore enfouies. Evidemment ils n'ont jamais réussi à les localiser à partir de ce point, ce à quoi, Ys baisse automatiquement les yeux. Lui et Akira n'avaient cessé de se téléporter pour éviter d'être retrouver, il faut croire que leur méthode avait fonctionné. Subtilement Aria annonce ne plus travailler au restaurant mais au café BD. En premier lieu, ce nom ne lui parle pas. Mais il souligne son invitation. Oui, il passerait la voir. Il le doit, il le veut. Relevant son regard sur elle, il peut ressentir, au fur et à mesure qu'elle tente de reprendre son récit, toute sa peine. Fixant la fenêtre, d'un air perdu, elle tente en vain d'assembler ses souvenirs sans que cela ne soit trop dur à porter. Et les révélations suivantes font l'effet d'une bombe. Au fur et à mesure qu'elle tente d'expliquer, se ressaisissant, angoissée, Ys se ressent comme propulsé contre un mur. Ce garçon du Centre... jusqu'ici, aucune référence et aucun nom qui puisse aider le Master déchus. Puis une bombe: sa fille. Les lèvres du garçon s'entrouvent légèrement sans qu'aucun son ne sort. Aria a une fille. Cette nouvelle est violente, surprenante. Ils se pensaient proches, mais finalement tout le monde a son petit jardin secret. Et aujourd'hui, malgré les années perdues, malgré les rancœurs, elle se livre à lui. Un aveu que le garçon n'est pas prêt d'oublier. Peu à peu le puzzle se construit, et alors qu'elle tente d'éviter d'en révéler trop, des suppositions naissent dans un coin de la tête d'Ys. Aylan... Perdu un instant dans ses pensées, la reprise d'Aria attire de nouveau son attention l'obligeant encore à relever son regard sur elle. Une guerre où il aurait du être présent. Il aurait du être là, pour les aider. Certes, cela n'aurait pas changé grand chose, beaucoup de mal se serait produit. Mais... il aurait été là au moins. Quelque part, évidemment il s'en veut d'être partis, de les avoir abandonner ainsi. Mais d'un autre côté, lui et son acolyte ont pu éliminer des forces ennemis, les empêchant de grandir et leur voler surtout des informations précieuses pour leur avenir. Et puis, il ne pouvait pas faire autrement. Si Aria a retrouvé son enfant, lui, il a perdu le sien pour toujours. "Cet Aylan... c'est le fils d'Ipiu, n'est ce pas?" Il n 'est pas idiot. Par le passé, il avait eu une conversation avec son amie en fauteuil roulant sur le Centre, ce que ce dernier avait volé à notre blonde. Il connaissait certains récits, pas en sa totalité, mais suffisamment pour comprendre de qui il s'agissait. Naturellement sa main vient se poser sur celles de son amie torturées par tant de douleur enfouie. Aria a du faire face toute seule à ses démons, à ses craintes, sans que personne ne vienne l'aider. Quel genre d'amis peut-il être au jour d'aujourd'hui? "Comment s'appelle ta fille?" Ne s'étant que très rarement rendu chez elle, Ys ne se souvient pas d'une telle photo traînée dans le salon d'Aria. Il se demande bien à quoi peut elle ressembler cette enfant? Des airs d'Aria? Son âge? Tant de questions tout autant qu'au sujet du fils d'Ipiu. Mais peut-il seulement les poser?! Et surtout ce qui l'intéresse, c'est de savoir ce que ressent désormais son amie, maintenant que sa fille est entre ces murs. "Et est ce que maintenant, tu te sens mieux? Est ce que tu penses être proche de ce monde que tu cherchais tant à me définir autrefois?" Le temps passe, mais les souvenirs restent. Et l'amertume et les regrets s'installent. HRP> Entre nous, on se comprend ;D |
## Dim 14 Jan 2024 - 13:51 | ||
Ariana Vicente Messages : 2508 Date d'inscription : 29/05/2015 Emploi/loisirs : Couturière, café maid, préfète des Morphes ! Humeur : YOLO !!!!! | Lorsqu’elle a commencé son récit, Aria ne s’est pas imaginé qu’Ys serait en capacité de l’écouter jusqu’au bout. Peut-être qu’elle imaginait qu’il l’interromprait, poserait des questions, ou au moins lâcherait des exclamations surprises ; mais lui aussi a changé, et elle ne reconnaît plus en lui l’étincelle qu’elle aimait tant jadis. À mesure qu’elle lui raconte ses deuils successifs, la terreur et le doute qui ont rongé son coeur, la petite Morphe reconnaît enfin le parcours qu’elle a effectué ; c’est comme si, soudainement, sa narration avait du sens, comme si tout avait enfin un lien, là où elle se demandait parfois ce qui clochait chez elle à ne jamais aller bien. Toutes ses blessures ont été ouvertes, mises à nues, puis exposées aux yeux de la majorité ; il lui a fallu se montrer, totalement, entièrement, sans masque, sans rire, sans sourire, sans éclat. Parfois avec sa rage, et sa haine, et sa souffrance, et sa peine, et son amour, et son affection. Il lui a fallu ressentir tout ça pour laisser mourir cette partie d’elle. La laisser mourir, pour qu’enfin elle puisse exister. Sa première question la surprend. Elle oublie presque qu’Ys était l’ami de beaucoup de monde, à Terrae ; les Masters Tonnerres en particulier. Alors elle hoche lentement la tête, hésitante, sans oser répondre à voix haute. Car elle a l’impression de trahir un secret très précieux, et elle aurait détesté que l’on fasse la même chose avec elle-même. Elle aurait détesté que qui que ce soit en parle, même sous forme d’allusion. Aujourd’hui, elle n’a plus trop le choix, car quelques rumeurs courent parfois. C’est qu’elles ne sont pas très discrètes pour le cacher. Mais pour Ipiu et Aylan… c’est davantage un secret de polichinelle, bien que le nom mis sur la porte de sa chambre soit aussi celui d’Ipiu. Les homonymes, ça existe. Les homonymes avec la même tête, une taille de minimoy et les yeux violets. Hm. —Leur relation est un peu complexe, alors évite de lui en parler frontalement, elle souffle en se passant une main sur le visage. Ils ont beaucoup souffert tous les deux. Evidemment, Ariana n’assume pas beaucoup. Elle veut être honnête avec lui, mais pas au point de blesser une amie qui a été là pour elle dans ses plus tristes jours. Pas la première à qui elle a réussi à le raconter. Pas alors qu’Ipiu a vécu la même chose qu’elle… Et puis la main d’Ys se pose sur la sienne. La rouquine lève les yeux vers lui, d’abord interdite, ou plutôt, ne sachant pas quelle expression arborer. Ca pulse dans sa tête, elle se rend compte que son coeur bat trop vite à cause du stress. Elle s’humecte les lèvres, regarde leurs mains et sourit faiblement. Ce monde qu’elle cherchait tant à lui définir autrefois… ses yeux la brûlent un peu alors qu’elle les ferme : —Elle s’appelle Lola. C’était pas mon choix, c’est ma mère qui a décidé. C’est un hommage à la Vierge Marie, Notre-Dame des Sept Douleurs. C’était pas vraiment le nom que j’avais envisagé pour elle, mais bon, j’avais pas trop le choix. (Elle inspire et patiente un instant avant de reprendre, la voix un peu tremblante.) Lola est très chouette, c’est une petite Terre. Elle a eu treize ans fin août. C’était le premier anniversaire que je lui fêtais… Depuis treize ans… Tous les autres, c’était juste entre moi et moi-même. Dans mon salon, toute seule. Puis elle rouvre les yeux et sourit à Ys. Ses yeux gouttent, mais elle continue à sourire. C’est encore tellement douloureux, et en même temps, elle a le droit à une relation avec elle. Et c’est merveilleux. Il y a quelques mois, elle pensait que Lola la détestait. Et il y a un an, elle ne pouvait pas imaginer un après l’opération. Rien n’existait. Seulement la mort d’une partie d’elle, inévitable, dans ce bunker secret. —Et… oui, je vais mieux, depuis quelques mois. On a eu du mal à s’entendre au début, parce qu’elle m’en voulait, et c’était normal… mais on arrive à communiquer, des fois. Je… je l’aime vraiment beaucoup, tu sais. Et tout le monde est tellement chouette et compréhensif. Ils me laissent aller à mon rythme, m’encouragent, ils me jugent pas, alors qu’ils pourraient… et… je suis heureuse comme ça, oui. J’ai l’impression qu’un truc s’est réparé en moi. Cette fois, elle retire une de ses mains d’au-dessous de la sienne, et la pose par dessus, comme pour l’envelopper. Le rassurer un peu. Cette douleur passée n’est plus une ombre sur son présent, même si parfois elle remonte encore. Elle ne l’empêche plus d’aimer, de vivre. Plus autant qu’avant, en tout cas. —Tu sais… Ce monde je le construis pas toute seule. Mes amis sont super. Ils m’ont fait confiance quand on était en mission, alors qu’ils auraient pu penser que j’y arriverais pas… Lola aurait pu ne jamais me parler… Je… Je suis tellement contente si tu savais. Aujourd’hui, je sais que tout est possible, parce qu’on a fait ensemble plein de choses qui nous paraissaient impossibles. Et si j’avais abandonné… on aurait peut-être jamais pu sauver Lola. Alors je… je crois qu’il existera si on s’autorise à y croire. Il a jamais été parfait, ça c’est pas possible. C’est juste… quand on est tous ensemble, je me sens forte et heureuse. C’est comme ça que je me sens, la majorité du temps. Forte et heureuse. |
## Lun 15 Jan 2024 - 14:10 | ||
Ys Ochikawa Messages : 3528 Date d'inscription : 13/10/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : En rédemption Humeur : J'ai pas, pioches! | Indirectement Aria confirme ses soupçons. Elle lui demande le silence ce à quoi le jeune homme acquiesce d'un signe de tête. Ce n'est pas son genre de faire du bruit pour rien. Et cette histoire n'est pas la sienne. Même si Ipiu et lui ne se sont pas recroisés depuis sa quête, ne sachant sur quel pied il devra danser avec elle, il lui doit au moins le respect de garder ses secrets. Car tout comme pour Aria, retrouver une part de soit si longtemps éloignée est quelque chose de fragile et à la fois indestructible. La jeune femme fait énormément d'effort pour garder la face. Ys le remarque bien, les yeux d'Aria brillent de milliers d'étoiles, partagés entre la douleur, le soulagement, la crainte. Mais elle ose se livrer à lui, après toutes ces années et ces trahisons, elle lui pardonne à son manière probablement. Et Ys ne lui tourne pas le dos. Il l'écoute avec attention car elle est sa précieuse amie. Elle l'a toujours été même en ces périodes sombres. Lola donc. C'est un bien joli nom. Elle la définit comme une petite fille adorable. Une facette que le Master déchu n'ait aucun mal à imaginer quand il connait la provenance de sa mère. Il s'imagine juste une petite Aria. Ne l'interrompant pas, Ys continue d'observer son amie. la jeune femme avoue toute la difficulté à reconstruire un lien avec sa propre fille. Chose que même si on ne l'a pas vécu reste compréhensible. "Tant qu'elle te répond, c'est que ça finira par aller mieux. Le contraire de l'amour, ce n'est pas la colère. C'est le mépris."Lui souffle-t'il se voulant d'être rassurant. Après tout, lui et son père, si autrefois c'était de la colère, aujourd'hui ce n'est plus que de l'indifférence, ce qui est d'autant plus douloureux quand on y songe. Au moins, quelqu'un qui veut bien vous répondre laisse une chance de sauver la relation. Puis la main d'Aria vient se poser sur la sienne. Elle désire attirer son attention sur ce monde qu'elle a tant chercher à acquérir. Parfait certes, rien n'est jamais parfait. Mais au moins, elle essaye toujours de s'en rapprocher. Et ses paroles sont difficiles pour le jeune homme. Tous ensemble est devenu un leurre à ses yeux. Bien que la jeune femme avoue se sentir forte et heureuse désormais, lui, il se sent plus jamais que seul et Vide. "J'aurai aimé pouvoir m'imaginer ce monde que tu aimes tant à croire. Mais je n'en ai plus la force..." Ni l'envie. Malgré qu'ils les ait combattu avec acharnement sans aucune pitié, le Centre avait gagné. Il avait gagné avant même que le combat commence, en lui arrachant tout ce qui avait été cher à ses yeux. Maintenant Ys n'est plus que l'ombre de lui même, observant ce petit monde grandir autour de lui, tandis qu'il reste spectateur. Spectateur du monde d'Aria. "Je m'excuse Aria, pour ce que je t'ai dit ce jour là. Je ne pouvais pas te donner raison. Je ne voulais pas faire marche arrière. Mais c'est toi, qui avais raison, tu sais." |
## Lun 26 Fév 2024 - 12:34 | ||
Ariana Vicente Messages : 2508 Date d'inscription : 29/05/2015 Emploi/loisirs : Couturière, café maid, préfète des Morphes ! Humeur : YOLO !!!!! | C’est si soulageant de pouvoir parler de Lola comme ça, avec une demi légèreté, à quelqu’un qui n’était pas encore au courant. Elle sent le changement qui s’est produit en elle durant tous ces mois, comme si chaque jour la façonnait encore, lui donnait de quoi se reconnaître elle-même derrière toutes les couches de douleur qu’elle a enfilées. Pourtant elle a encore ses yeux qui la piquent lorsque Ys répond, et elle lâche un rire clair et fort, parce qu’elle se souvient de la colère et le mépris, l’arrogance dans les petits yeux marécageux de l’enfant. L’adolescente, se corrige-t-elle mentalement. (Mais elle aimerait la regarder comme une enfant encore un peu, pour ne pas regretter trop fort toutes ces années perdues.) —C’est vrai. Mais c’est un peu plus compliqué que ça avec elle. C’est difficile de savoir quand elle est juste en colère ou méprise quelqu’un. Aria se rend compte qu’elle n’a vu Lola en colère qu’avec elle, et étonnamment, cela l’apaise. Elle se demande soudain si c’est cette colère qui lui a laissé une chance, finalement. Son sourire fane cependant à l’aveu d’Ys, qui semble si éteint, si triste. Elle sait que ce n’est que justice, qu’il ne récolte que ce qu’il a semé — mais elle aimerait pouvoir lui montrer autre chose, autre part. Autrement. Ses yeux s’embrument un peu, inondés de nouvelles larmes. —Je sais, elle chuchote en serrant sa main entre les deux siennes. Qu’il est désolé, et qu’elle avait raison. Les deux tout à la fois. La rouquine inspire, essaie d’imaginer à quel point il devait souffrir pour vouloir aller si loin. Elle est soulagée qu’il arrive à dire qu’il ne voulait pas faire marche arrière, pas qu’il ne le pouvait pas. Il a changé, il a compris. Même s’il refuse encore un peu, il a compris. Cela lui fait dire qu’il comprendra que sa place est toujours ici, avec eux ; c’est certain. Elle ne peut pas ne plus y croire. —Ce n’est pas un monde qu’on imagine, c’est un monde qu’on construit, petit à petit. D’abord on fait semblant, et ensuite, il est vraiment là. Parce qu’on s’est battus pour. Son regard retourne dans celui d’Ys, qu’elle observe longtemps, comme pour se souvenir. —Tu t’es suffisamment battu, alors repose-toi un peu. Mais je te laisserai pas tout seul. Tu es pas obligé d’y croire pour le moment, reste juste en vie, et essaie. S’il te plaît. Essayer quoi ? Seule Aria le sait, et elle ne veut pas me le dire. Il faut qu’il comprenne seul. HRP : Désolée pour le retard, je bloque un peu en ce moment |
## Mar 27 Fév 2024 - 14:17 | ||
Ys Ochikawa Messages : 3528 Date d'inscription : 13/10/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : En rédemption Humeur : J'ai pas, pioches! | Posant son regard sur la jeune femme, Ys l'écoute attentivement. Entendre déjà qu'une petite terraen avec son visage se promène dans l'institut est perturbant, en apprendre davantage l'est tout autant. Mais pas de manière désagréable. Il peut seulement l'imaginer. Il se demande si son amie a une photo. Surement. On a tous une photo particulière. Pour Aria, c'est Lola. Pour Ys, c'est Mitsu. Mais il n'est pas encore en droit de le lui demander. Il doit juste écouter et s'en satisfaire. Pour l'heure, c'est la douleur d'une mère qui parle. Et il est encore tôt pour les deux jeunes femmes de se comprendre, de deviner les réactions. Elles sont encore étrangères l'une à l'autre. Mais ce n'est que temporaire. Un jour, la petite Lola ne sera plus jamais en colère, il en est persuadé. Et cette fois, il aimerait être là pour le voir. "Je vois..."Se contente-t'il de souffler. C'est toujours plus simple quand il s'agit d'un proche. C'est toujours plus simple de tout leur reprocher car il n'a qu'eux qui peuvent tout entendre, tout supporter par amour. Ses yeux abaissées roulent pourtant sur les mains de la jeune femme. Il se livre à elle, lui implore le pardon. Aria est douce, compréhensible. Elle est l'une des rares personnes à se donner autant et offrir une nouvelle chance. Et pourtant, Ys avait besoin de cela. Il avait, tout comme Lola, déversé sa colère. Aujourd'hui c'est lui qui la supplie. La rouquine tente au mieux, à travers ses larmes frappées par un sourire parfois plus léger, de lui donner les clés d'un monde meilleur. Relevant ses pupilles sur elle, son air fatigué, Ys analyse chaque parole, tente même de se l'imaginer. Oui, il fut un temps où il faisait des efforts, faire semblant pour que ça démarre enfin. Il l'avait touché du bout des doigts ce bonheur avant que tout ne parte en éclats. "Il faut souvent recommencer, n'est ce pas?" A faire semblant. A reconstruire. Car tout est éphémère et rien ne dure, surtout quand on prend pour acquis. Ce à quoi Aria souhaite qu'il le réalise. Sans jamais la quitter du regard, il l'observe se lever pour le quitter. "Est ce que... j'ai le droit de te demander de passer, quand tu pourras?" Parce qu'il a besoin d'elle et de sa bienveillance. C'est probablement demander beaucoup pour quelqu'un, il y a trois ans de cela, avait rejeté toute forme d'aide. Mais aujourd'hui, il en a besoin. Il a besoin de son amie. "Et merci Aria. Merci d'être venue..."Souffle-t'il. Aria est son amie la plus fidèle. Elle aura toujours été là, quant à lu, il a énormément à apprendre. Alors comme une promesse, il va tâcher de rester en vie et surtout d'essayer. HRP> Mais t'en fais pas poulet :D C'était bon de rp de nouveau avec toi! Si tu veux qu'on le clore, t'as qu'à me le dire :D |
## Mer 20 Mar 2024 - 21:05 | ||
Ariana Vicente Messages : 2508 Date d'inscription : 29/05/2015 Emploi/loisirs : Couturière, café maid, préfète des Morphes ! Humeur : YOLO !!!!! | Après tout ce qu’ils se sont dit, après avoir enlevé tout ça de son coeur et de ses épaules, Ariana ne sait plus bien quoi dire. Le silence s’étend un moment, avant qu’Ys ne se décide à répondre. Tous deux sont fatigués par la vie, mais Aria, elle, est encore emplie d’espoir. C’est bien ce qui les distingue, aujourd’hui ; même pas leurs actes, même pas leur manière de percevoir le monde, Terrae, ou les autres. Parfois, elle aimerait pouvoir arracher cet espoir qu’elle a créé douloureusement au fond de son coeur pour pouvoir le distribuer à ceux qu’elle aime et qui en manquent ; mais aujourd’hui, elle sait qu’il se cultive, et que la nuit n’est jamais qu’un passage temporaire. Elle souhaiterait juste tellement être un petit lampion dans cette nuit trop noire pour lui, comme lui a su être le sien à une époque révolue. Alors Aria sourit faiblement et acquiesce. Recommencer, effacer, tomber, recommencer encore. Les deuils en entraînent d’autres, mais aussi des opportunités de découvrir autre chose. De le construire, petit à petit. Ce serait si simple et reposant s’ils ne devaient pas lutter contre eux-mêmes dans le processus. Mais serait-ce aussi beau, aussi doux, s’ils ne luttaient pas au moins un peu pour retrouver la lumière ? C’est parfois du combat que naît la beauté, du combat que naît le courage. —Recommencer, ou réessayer. Si on n’essaie pas, ça n’existera jamais. On ne peut que faire de notre mieux. Et parfois, faire de notre mieux, c’est laisser tomber un temps pour reprendre plus tard. Profiter des moments calmes au milieu du chaos. Sinon, on n’existe plus. On ne vit plus. C’est ce qu’elle a vécu pendant si longtemps, cette impression de ne plus exister. D’être réduite à sa souffrance, à ses souvenirs ; à ce qu’elle voulait cacher en elle-même, mais qui ne faisait que vouloir sortir plus fort encore. Elle aurait juste aimé le comprendre plus tôt. Comprendre qu’elle avait besoin d’accepter de vivre pour commencer à réellement exister. La question suivante de Ys lui fait cligner des yeux. —Bien sûr, je passerai ! Je passerai souvent, avant ou après le travail. Je te ramènerai des gâteaux, sourit-elle. Promis je les empoisonnerai pas ! Elle sourit comme elle peut, se lève. C’est un peu froid, dans sa main, maintenant qu’elle a lâché la sienne. Avant de partir, elle lui dépose un bisou sur le front, et lui fait un au revoir de la main. Hésite sur le seuil. —Je reviendrai vite. Et c’est vrai. Elle lui déposera quelques trucs à manger au courant des prochains mois……. et elle rangera p'tetre son appart de temps en temps...... et aèrera avant de lui dire qu'il est vraiment crado............. j'crois qu'elle va juste devenir gentiment sa daronne. Mais en attendant, elle était contente de le voir. Ce n'est pas comme si rien ne s'était passé, mais elle sait qu'ils peuvent recommencer. Elle sait qu'il en est capable. HRP : hiiiiiiii tu m'as trop manqué <3 Faudra en relancer un quand j'aurai repris un rythme + stable !! (avec Aria ou LOLA comme tu veux hihi ) Tu m'avais trop manqué ok |
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