## Mer 27 Mar 2024 - 22:01 | ||
Ys Ochikawa Messages : 3528 Date d'inscription : 13/10/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : En rédemption Humeur : J'ai pas, pioches! | Depuis quelques jours, un long périple était en place. Ys s'était mis en tête de retrouver ses amis perdus. Même si certains ne souhaiteraient pas garder un lien quelconque avec lui, il devait les confronter. Ce n'est pas sur le conseil de son psy ou d'une tierce personne, mais de lui même. Il devait "réparer" ses erreurs. Il doit aller de l'avant, il l'a promis à une amie. Il se l'est promis. Depuis son retour, il y a certaines personnes qu'il avait cherché à éviter volontairement. Parce qu'il était plus douloureux et insupportable de découvrir que ces derniers pouvaient définitivement le bannir de leur vie, que la fuite était plus simple. Fuir la vérité est toujours plus pratique. Mais ce n'est pas une bonne amie. Alors le Master déchus est déterminé. Il va les affronter, les uns après les autres. Il donnerait tout ce dont ils auront besoin de savoir. Parce que s'il avait été capable de quitter Terrae pour les protéger car il tenait à eux, il est capable aussi de se plier à leur volonté pour garder cette objectif en tête: leur bien être. Depuis quelques jours, c'était lui qu'il suivait: Aaron. Et aujourd'hui est un grand jour. Se tenant à l'écart du parc pour enfants, Ys observe intensément son vieil ami. Il n'est pas seul, il est avec des enfants. Ne comprenant pas ce qui se déroule sous ses yeux, le jeune homme reste discret. Aaron n'a pas réellement changé, et ce grâce aux avantages d'être Master. Il a toujours cette même allure, cette manière de regarder. Ce type représente énormément aux yeux du rouquin. Il a été là dans les pires comme dans les bonnes situations. Aaron n'avait pas hésité à le récupérer dans des dimensions qui dépassent notre réalité. Il a toujours été présent pour lui. Une douleur ravive d'autant plus dans le coeur du garçon quand il se remémore ces souvenirs. Un souffle lui échappe encore. Il faut qu'il y aille. Pourvu que le Master ne lui tourne pas le dos. Le coeur battant, Ys se décide enfin à se diriger vers lui d'un pas calme, mains dans les poches de sa veste. Aaron ne le remarque pas encore puisque l'homme s'approche dans son dos. Il ne quitte pas le Master des yeux, son regard posé sur sa carrure. Puis finalement, quand il arrive à sa hauteur, il ne réagit pas de suite. la voix d'Aaron s'adressant à un enfant lui parvint. Depuis combien de temps ne l'avait-il pas entendu? C'est étrange, mais pas désagréable. En revanche, cela lui met autant la pression. Il n'aurait pas du s'arrêter dans sa course. Par contre, il faut qu'il se reprenne sinon on va penser qu'un inconnu cherche à agresser le Master. "Salut Aaron..." Ses paroles traversent enfin la barrière de ses lèvres. Son coeur bat d'autant plus fort. Et ne désirant pas que le Master le fuit de nouveau, il ne lui laisse pas le temps et reprend aussitôt la parole. "Ça faisait un bail. Mais t'as pas changé..."Malgré sa maladresse à tenter d'être le plus naturel possible, il lui offre même un demi sourire qui se veut aussi gêné que maladroit. |
## Jeu 28 Mar 2024 - 1:22 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Vas-y, j’ai souvent des idées de merde quand même. Evidemment qu’on a toujours envie de refaire des enfants une fois que les autres sont plus grands. Lottie est trop heureuse depuis qu’il y a son frère et sa soeur, mais si j’me souviens que c’était ultra galère avec elle — parce que je venais de récupérer un bébé qui vivait dans une maison un peu cheloue alors qu’elle n’avait que 3 mois, que je venais de me faire larguer par mon mec hyper toxique et que juste, élever un enfant ça t’enlève approximativement 10 ans de vie, de sommeil et DONC de santé mentale — bah là y en a deux. Et franchement y a des jours où c’est dur. Bon, là je fais le caliméro parce que Lou est malade comme un chien et que j’ai du prendre quelques jours off pour m’occuper des bébous en journée, mais je vous jure que quand je les regarde je ne vois qu’eux et c’est les amours de ma vie héhé. J’ai déjà fait en sorte de limiter mes heures, et puis y a aussi la famille agrandie qui peut donner un coup de main, mais je tiens particulièrement à passer le plus de temps possible avec eux. (Ca m’est déjà arrivé d’emmener les jumeaux en cours, mais y en a une qui arrêtait pas de bully son frère et l’autre qui arrêtait pas de pleurer, alors bon. On sait lequel des deux a le plus de gênes de Tonnerre, et spoiler : c’est pas lui. Cela étant, mes classes aiment bien les petits et parfois, je dis bien PARFOIS ils dorment, et ça c’est génial. Sauf que quand ils dorment pendant mes classes, parce que visiblement les maths et le brouhaha ça les fait chier, ils dorment pas à la maison après, j’vous jure qu’ils sont montés à l’envers.) Bref, j’disais quoi ? Ah, ouais, j’suis en déficit de sommeil. Lottie est à l’école primaire (j’en pleure encore, elle est GRANDE bientôt la fac omg) et Lou se remet tranquille de sa grippe. Que j’ai pas envie de choper, du coup elle est confinée et m’a jeté un chausson parce qu’elle peut pas faire de bisous à ses bébés. Oui ben déso, mes bébous n’auront pas non plus la grippe, garde tes microbes ptn, j’te ferai une soupe en rentrant, je sais pas. Du coup, cette aprèm c’est balade au parc avec les petits. Je les ai mis dans le porte-bébé double là, ils sont encore habillés comme des cosmonautes parce qu’il y a un sale vent frais et, évidemment, madame a jeté genre dix fois ses gants par terre et m’a mordu trois fois (elle a des problèmes). Peut-on vraiment appeler “mordre” quand un bébé de quatre mois et demi te pince entre ses deux gencives baveuse ? Ouais, trois fois c’est un attentat délibéré. (Non, elle ne pourra pas avoir sa tétine vu qu’elle l’a crachée et balancée dans la poussière à peine dix secondes après qu’on soit arrivé dans le parc. J’vais attendre de voir si elle se met à hurler avant de rentrer en récupérer une autre.) Et évidemment, le petit chouine parce qu’elle l’empêche de dormir avec ses gesticulations. Je suis. Fatigué. Je la sors du porte bébé pour pouvoir l’éloigner un peu de son frère, tout en la tenant assise contre moi. Bref, du coup j’ai pas capté quand Ys s’est approché, et j’ai bien cru que j’allais lui envoyer un éclair dans la gueule par réflexe, tellement j’ai pas envie de lui parler. J’ai la gorge qui se serre la poitrine qui se gonfle de rage à l’instant où j’entends sa voix. Ca me hérisse si fort. J’me tourne vers lui. Je le détaille. J’regarde son bras. J’arrive même pas à le regarder dans les yeux. Est-ce que je dis un truc de batard ? Allez, oui. —Ouais je sais, désolé j’ai pas perdu de bras en faisant le con tout seul à l’autre bout du monde. Allez, casse toi, je veux pas te parler. Oh mais Lili, arrête de mettre des coups à ton frère, woaaahh calme-toi- aïe, c’est mon nez ça. Non, pas les lunettes… J’vous donne l’image : je me fais bully par un bébé quasi sans cheveux qui refuse de lâcher mes lunettes. Ouais c’est ça, souris, pff, trop mignonne. HRP : ...... j'suis désolée mdrrr (et aussi c'est le premier RP où je parle de manière détaillée des jumeaux, t'es un VIP) |
## Jeu 28 Mar 2024 - 10:14 | ||
Ys Ochikawa Messages : 3528 Date d'inscription : 13/10/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : En rédemption Humeur : J'ai pas, pioches! | Il l'a envoyé BOULER!! Dans un premier temps, Ys est surpris de trouver Aaron entouré de bambins. C'est vraiment des petits âges et... il se fait clairement dégommer par ces petits. Enfin surtout une. Etrangement, il ne comprend pas pourquoi le Master a deux enfants dans les bras. Il les a kidnappé, c'est ça? Ou bien il s'est reconverti dans le babysitting? Dans tous les cas, il s'en sort difficilement. Puis dans un second temps, lorsqu'il remarque enfin sa présence, il lui adresse à peine la parole sur un ton blessant, l'envoyant même valser sur les roses. Certes il se doutait qu'avec son vieil ami il serait très compliqué de renouer des liens mais il est extrêmement blessant. déjà il se sent dévisagé par le Master qui fixe intensément son avant bras manquant. Ils font tous ça comme si c'était un animal de foire. C'est extrêmement dérangeant. Et c'est d'autant plus offensant quand le Master lui fait une remarque à ce sujet avant de l'envoyer bouler. "Ok..."Souffle pour lui même le jeune homme avant de détourner les talons laissant Aaron en difficulté avec la petite. S'éloignant de son vieil ami, le coeur lourd, Ys lève alors les yeux sur un stand qui se tient dans le parc. Un petit stand sur roulettes où un marchant vend toute sorte d'offrandes pour des enfants. Ballons, sucettes, friandises, peluches. Alors certes il n'élève pas d'enfant mais au vue de leur jeune âge, une sucrerie ne serait pas la bienvenue. Une idée lui vint alors. Quelques minutes plus tard, il réapparait devant Aaron, toujours calmement. S'agenouillant devant lui, il tend deux petites peluches aux enfants: un lapin rose et un autre bleu. Afin de calmer ces derniers et de venir en aide au jeune papa débordé. "Et moi je suis désolé. Désolé aussi parce que je compte pas dégager aussi facilement." Bon après on évite les coups d'éclairs en pleine poire, ça compte pas, ils sont pas à armes égales ok?! Fixant un instant les enfants réagirent aux jouets, Ys relève alors les yeux sur son vieil ami et reprend toujours d'un ton neutre: "J'ai toujours un peu de mal à l'imaginer, mais ce sont tes enfants?" |
## Dim 31 Mar 2024 - 23:51 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Quel trou du cul. J’arrive même pas à le regarder en face tellement ça me fout une boule au ventre, puis à la gorge ; tellement j’sens cette envie de gerber monter, fort et puissamment. Il croit quoi, qu’il peut venir m’interpeller et faire son petit numéro de “j’suis désolé j’ai merdé” ? Ca c’est le genre de connerie que Senri peut me servir après une énième connerie, où j’devrais l’engueuler et l’emmener devant Hideko pour lui enlever temporairement ses pouvoirs histoire de lui apprendre la life, pas à Ys qui est parti en foutant la merde et en brisant toute la confiance qu’on avait en lui. C’était un de mes meilleurs potes, ok ? C’était un de mes amis les plus proches, même si j’déteste le dire. Ca m’a fait le même effet que quand Gaetano est parti comme un connard, et pourtant Gaetano c’était mon mec. Alors ouais, j’ai envie qu’il se barre et qu’il revienne pas me parler, si je dois lui dire un truc encore plus vénère pour qu’il revienne pas, je suis capable de le faire. J’ai envie qu’il dégage pour que je voie pas la lueur de tristesse dans ses yeux, pour pas que je sente le déchirement que ça lui fait quand je le regarde, quand je réponds. Va bien te faire foutre Ys, ce que tu ressens là est totalement mérité. Tu mérites de te sentir aussi misérable que tu nous fait sentir quand t’es parti. Surtout pour ce que ça a fait à Mitsu, elle était plus la même pendant des mois, gros putain de con- Heureusement que mes bébés sont là, parce que je peux me concentrer sur autre chose pendant que Ys part. J’me rends pas trop compte que j’ai les larmes aux yeux de colère (non j’suis pas triste lol qui a dit ça, niquez vous) mais Lili me tire les lunettes du nez… je renifle et lui caresse les doigts docilement, pour qu’elle les relâche. Dave est réveillé et pleure un peu maintenant, alors je les berce tous les deux contre moi, l’un toujours emmitouflé dans le porte bébé et Lili sur mes cuisses, dos contre ma poitrine. Jusqu’à ce qu’Ys revienne. Je lui lance mon regard le plus vénère derrière mes lunettes, et me retiens vraiment de l’électrocuter sur place. Comment il ose s’approcher de mes gamins ? Comment il ose leur donner des peluches comme si c’était un moment joyeux qu’on est censé vivre ? (Et en plus il tend le truc rose à Alice, wesh, il croit qu’on respecte les stéréotypes de genre dans cette maison ?????) Evidemment, Lili attrape la peluche des deux mains autour de sa grosse tête. Elle regarde Ys de ses grands yeux mordorés et curieux, avant de babiller un ensemble de syllabes répétitives entre deux bavages. Je l’essuie avec ma manche (écoutez, je sortirai la serviette que si elle me vomit dessus, t’façon ça ira au linge) et l’empêche de mettre la peluche dans la bouche. —Elle est pas lavée, met pas ça dans ta bouche Lili. Elle lève la tête et proteste en criant. Oui ben eh oh. Calmos hein. David, lui, suce son pouce en chouinant puis cache sa tête contre moi. Ouais, moi non plus j’l’aime pas Davidou, j’comprends que tu veuilles pas voir sa sale gueule. Bon, je tiens quand même l’autre peluche à proximité, et Alice décide que celui-là aussi est à elle. Je vois le drame arriver d’ici deux minutes. Puis j'regarde Ys. C’est le moment de dire merci, j’crois. Je plisse le nez d’un air mécontent et lui montre le siège à côté de moi, excédé. Je lui parle, c’est un bon remerciement nan ??????? Ok pour lui parler faudrait accepter de lui dire un mot autre que “dégage” j’imagine. Hm. —Nan, je les ai enlevés, je réponds du tac au tac, clairement saoulé. Je fais dans le kidnapping d’enfants. Il fait comme si Lou venait pas d’emménager à Terrae quand il s’est cassé comme un lâche, et comme si j’avais pas déjà une fille de huit ans qu’il connaissait bien. Bon, dis des mots, Aaron. (Déjà c’est pas mal parce que j’aurais pu ajouter “tout comme toi tu fais dans le terrorisme hihihi”, vous voyez, je fais un effort déjà.) Evidemment, je garde les sourcils froncés et retient les peluches qui manquent de tomber toutes les secondes vu que Lili contrôle pas ses mouvements, et qu’elle peut en tenir qu’une à la fois. —Ils ont quatre mois et demi. On s’est aussi mariés avec Lou. T’es rentré p’tetre un ou deux mois après, j’sais même plus. (Je sais très bien, évidemment.) T’as loupé plein de trucs, mais je suis surtout surpris que t’en aies quelque chose à foutre. Je lui lance un nouveau regard agacé. —C’est quoi ton objectif ? Me dire que tu es désolé, que je dois te pardonner et qu’on se serre virilement dans les bras ? Ca n’arrivera pas. (Dans la réalité de la vraie vie, je dis ça maintenant, mais c’est pas sûr que ce soit vrai lol.) HRP : il a failli pas lui répondre, j'l'ai forcé- |
## Lun 1 Avr 2024 - 17:43 | ||
Ys Ochikawa Messages : 3528 Date d'inscription : 13/10/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : En rédemption Humeur : J'ai pas, pioches! | L'atmosphère est tendue et ce n'est pas une surprise. De touts ses proches, c'est probablement avec Aaron qu'Ys appréhendait le plus. Le Master n'est pas docile et il a toutes ses raisons de ne pas l'être. Evidemment qu'Ys ne le contredirait pas sur ce sujet, il n'est plus d'aussi mauvaise foie qu'autrefois. Malgré tout, il tente une nouvelle chance. En vérité, il ne lâcherait pas. Et même si son vieil ami le repousse encore et encore, il ne pourra pas s'en vouloir de ne pas avoir essayé. Et finalement, lorsque ce dernier se rapproche de nouveau, offrant aux enfants un divertissement, le Master fit un mouvement de la tête, l'autorisant à s'installer à ses côtés sans pour autant s'empêcher d'adresser une pique. Donc, il s'agit bien de ses jumeaux. La vie a un sens de l'humour particulier. Qui aurait pensé qu'un jour Aaron serait père? Evidemment, il y avait déjà la petite Lottie mais après tous ces accidents, il continuait d'y croire. Il continuait de fonder une famille, laissant alors Ys perplexe, lui qui ne croyait plus en un avenir certain. "J'en ai toujours eu quelque chose à faire..."Répond le jeune homme toujours un ton calme. Malgré toute la colère qu'il peut percevoir chez le jeune père, Ys garde son calme. En vérité, il est fatigué de se battre, lassé d'être en colère. Quelque chose est mort avec lui, là-bas. Probablement que ce changement lui donne la force d'affronter la colère justifiée de ses amis. Son regard autrefois de braise glisse sur la petite fille. Donc Aaron s'est aussi marié et ce depuis peu. Dommage qu'il ait manqué cet événement, alors qu'il était revenu. Mais il n'aurait pas eu sa place. Et c'est également sa punition, n'est ce pas? Aaron doit être soulagé de pouvoir lui lancer au visage son absence. Puis ce dernier pose son regard sur lui. Relevant le sien, ils s'observent un instant après les paroles blessantes du Master. Au moins, il lui parle, c'est un progrès. C'est un début. "Tu veux que je la tienne?"Propose-t'il après quelques secondes de silence. Il remarque que son ami a du mal avec cette enfant et même s'il ne lui reste plus qu'un bras, il pourrait toujours l'aider. Cela évitera aussi d'agacer le petit frère. Evidemment il ne répond pas de suite au Master. Il sait que ses paroles ont pour but de le brutaliser et quant à lui, de le soulage, extérioriser. Mais il attend également un retour. Il en a besoin. "Tu peux ne pas me pardonner, je le sais. je te force en rien. Mais j'aimerai pouvoir te parler à nouveau. Comme autrefois." Pardonner est difficile. Certaines personnes y arrivent. D'autres non. Est ce que si les rôles avaient été inversés, aurait il eu la force de le faire? Peut-être que oui, peut-être que non. Mais qu'importe la réponse, le résultat aurait été le même. Ses amis lui manquent. Aaron lui manque. Alors même s'il ne lui pardonne pas, qu'il accepte un peu de sa compagnie serait déjà une chance pour l'ancien Master. Dans sa rédemption. "Comment s'appellent-ils?"Reprit-il en reportant son attention sur les jumeaux. HRP> Je le forcerai aussi B) |
## Mar 2 Avr 2024 - 1:03 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Evidemment que je roule des yeux pendant une éternité à sa réponse, quelle question. Ca m’empêche de lui rétorquer que ça ne s’est PAS VU MDR. —Ca s’est pas vu. Bon ok je m’en suis pas empêché, mais je l’ai pas insulté cette fois, vous voyez que je peux le faire quand je suis concentré. Je n’aime pas non plus cette espèce de détermination lassée que je ressens chez lui, mélangé avec tout ce maëlstrom de douleur, de culpabilité et de regret. Ouais ben du regret tu peux en avoir après avoir tout niqué, tout n’est pas toujours réparable, parfois faut essayer de faire en sorte de s’en empêcher AVANT. J’veux dire, putain Ys, combien de fois t’a été ramassé ? Combien de fois on t’a donné une putain de chance ? T’as tout cassé, je veux plus faire l’erreur de reconstruire quoi que ce soit. Peu importe combien ça me peine, moi aussi. Tout ça, c’est peut-être ce que je devrais lui dire pour qu’on avance, mais j’ai décidé d’être un connard buté et de simplement lui lancer un regard assassin. —Si tu la touches je te casse l’autre bras. J’ai cru que mon coeur allait se barrer de ma poitrine quand il a demandé s’il pouvait la tenir, peu importe combien c’était gentil et juste pour que je galère moins. C’est ma fille, j’aime la tenir dans mes bras, même quand elle vient de me donner un coup de boule et que je me suis mordu la langue ok. Mais je l’ai imaginé la porter et j’ai juste eu un mouvement de recul, la gorge serrée et la bouche sèche. Ca sort malgré moi, finalement, et malgré ma colère j’essaie de me contenir au maximum pour éviter de stresser les gamins. C’est peu efficace. —Ecoute Ys. J’vais être honnête avec toi. Je peux pas te reparler. Je peux pas te refaire confiance. C’est pas juste “t’as un peu merdé”, putain, réfléchis trois secondes. Tu crois que tu nous as pas manqué pendant tes trois ans de cavale, et là tu reviens et tu veux qu’on reparle “comme autrefois” ? Tu crois qu’on a ressenti quoi après que tu sois parti comme un tordu après avoir agressé des gens, et après avoir agressé Athéna et Piu quand elles vous ont enfin retrouvés ? Tu n’as aucun droit d’avoir ces informations sur mes enfants, tu n’as plus aucun droit à avoir une relation avec moi ou ma famille, tu n’as aucun droit de revendiquer notre amitié après l’avoir complètement piétinée. (J’suis pas convainquant parce que je chiale ptn.) Je serre Lili contre moi, une main sur sa tête, comme si ça pouvait l’empêcher d’entendre le ton de ma voix. Ouais j’ai bien capté qu’elle me regardait, et putain j’aime pas ça. Je pince les lèvres très fort et prends une inspiration. —T’étais pas là. T’es parti. Et je veux pas d’une personne aussi instable et dangereuse dans ma vie. J’te déteste, va manger tes grands morts là. J’AI AUCUNE DIGNITE A CAUSE DE TOI PTN. Faut que j'arrête de le regarder ou je vais continuer à chialer mais woaaaaaaah j'en peux plus. Hrp : bah euh bon courage mdr |
## Mar 2 Avr 2024 - 15:02 | ||
Ys Ochikawa Messages : 3528 Date d'inscription : 13/10/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : En rédemption Humeur : J'ai pas, pioches! | Si aider son vieil ami à tenir l'un de ses enfants partait d'un bon sentiment pour l'ancien Master, ce fut une réelle menace pour Aaron. Ce dernier réagit au quart de tour et pas des moindres. On aurait dit une tigresse qui défendait ses petits. Si dans l'idée, sa réaction aurait pu être émouvante, en ce qui concerne Ys, ce fut brutale. L'observant un instant, Ys reste quelque peu choqué par sa réaction avant que son regard ne retombe sur l'enfant. Ce n'est pas comme s'il allait lui faire du mal. Ce n'est... qu'une enfant? Comme Pricie. Une vague d'amertume se déferle en lui à cette simple pensée. Ainsi, même ses proches, le considère à ce point dangereux? Ca fait mal. Ca fait très mal. Et comme ça ne suffisait pas, Aaron en rajoute. Le jeune homme que son ancien ami a besoin d'évacuer toute cette colère et cette rancune mais... il ne s'attendait pas à un tel retour. Quoique dans le fond, il s'en serait douté. Relevant les yeux sur lui, il croise son regard guidé par la tristesse et la colère. Il aimerait pouvoir lui dire qu'il a tord. Que tout ça, c'est faux. Mais non. Non parce qu'il a raison. Il le plante face à ses responsabilités, ses erreurs, bien qu'il en avait déjà conscience de ces dernières. Seulement cette fois, il peut avoir un aperçu brutale de toute la peine qu'il a pu commettre. Le silence s'installe un instant alors qu'il tente de digérer tout ce dont Aaron venait de lui balancer au visage. "Ok..."Souffle-t'il, désemparé. Il se doutait bien qu'avec certaines personnes ça serait plus dur, comme avec lui. Il aurait préféré même un coup de poing plutôt que de telles paroles. La gorge serrée, il tente en vain de se rependre, de clarifier la situation. "J'aimerai pouvoir te dire que je suis désolé, que je regrette d'être parti mais... tu t 'en moque. Ce n'est pas tant ce dont tu as besoin là... " Il peut la comprendre, cette colère, ce déversement. Il peut mais ce n'est pas son rôle. Pour l'instant, il doit savoir encaissé. Parce que malgré la douleur vive qui lui retourne l'estomac, il s'accroche à ses souvenirs, à cette amitié. "Je te laisserai le temps qu'il faudra... qu'il te faudra.. mais... ça me manque..."Les dernières paroles meurent doucement alors qu'il est incapable d'affronter son regard. Aaron aura été un pilier dans sa vie. Ce Master, cet homme, l'aura sorti de situations tout aussi dangereuses les unes que les autres. Il a été l'un de ses plus grands amis. Mais il veut y croire encore. Il le faut sinon comment supporter cette distance entre eux? "Je- je vais te laisser tranquille..."Termine-t'il. Ce n'était pas le bon moment avec les enfants dans les bras. Aaron a toujours été papa poule et clairement, avoir ce genre de conversation, si s'en est une, devant ses enfants ne pourrait que le froisser d'avantage. Alors doucement le Master déchus se lève du banc pour lui rendre son espace. —Ys, je suis là. Je suis là. Je partirai pas. T'es pas tout seul, Ses pas s'arrêtent quelques secondes, un court instant et pourtant un souvenir, des paroles troublent. Dans ce monde où autrefois le Master l'avait emmené quand tout aller mal, quand Ys était incapable de gérer sa Greffe, le Dragon. Il était là, lui. Il a toujours été là. Toujours. Jusqu'à maintenant. Et ce douloureux souvenir blesse d'autant plus que le garçon s'en mord la joue intérieure pour éviter de craquer aussi avant de reprendre sa route. One by one we will call for a ceasefire One by one we will fight for a better end One by one we could rewrite the headlines Standing side by side One by one, love is building an empire One by one, reaching out to our enemies One by one we will make it to the finish line Standing side by side |
## Mar 2 Avr 2024 - 19:28 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Et en plus tu ressors la musique et tout, j'vais chialey Bon. C’est sorti. Pas tout à fait comme je voulais, mais c’est sorti. Je crois que si j’avais vraiment voulu empêcher ces mots de franchir mes lèvres, j’aurais pu le faire. Ca aurait été plus simple de ne rien dire, dire “ouais ouais ok, on verra” et ne pas péter un câble comme un couillon. Evidemment que je regrette instantanément, dès l’instant où les mots quittent mes lèvres. J’regrette pas de les avoir dits, mais plutôt que ça ait été dit comme ça. Je pourrais faire comme si de rien n’était, je pourrais lui dire “je préfère qu’on se parle pas, c’est encore trop pour moi”. Je pourrais faire n’importe quoi plutôt que le piétiner encore, parce que là c’est ce que je fais. J’y prends même pas de plaisir, j’ai juste la haine. Mitsu méritait pas de se faire abandonner, et moi non plus. Mais lui, là, ce couillon, est-ce qu’il mérite que je parle de son bras qu’il a perdu, est-ce qu’il mérite que je lui rappelle pourquoi il n’a plus de pouvoirs aujourd’hui ? Une partie de moi se dit qu’il aura beau faire les yeux de chien battu, je ne pourrai jamais lui pardonner la souffrance par laquelle on est passée, peu importe son objectif. Il s’est allié avec un psychopathe qui a déjà tué des gens à Terrae, qui a déjà essayé de me buter moi, et lui a laissé donner libre cours à ses pulsions. Je ne peux pas, je n’y arrive pas ; c’est comme si deux parties de moi se déchirent dans ma poitrine chaque fois que je le regarde. Et après… après ça brûle juste de colère. Alors évidemment, je n’ai jamais été un ami idéal. Je suis pas Narutaaron qui court après Sasukys et lui pète la gueule pour ensuite l’accueillir les bras grands ouverts après une bataille épique et 750 putain d’épisodes. Là, y a bien 500 épisodes se sont écoulés depuis son départ, et il espère… il espère qu’une fois rentré, tout pourra redevenir comme avant ? C’est drôle comme c’est toujours les gens qui partent qui aimeraient que les choses redeviennent plus simples, ou comme avant. Ceux qui restent, en revanche, ont dû s’adapter à l’absence, à l’abandon, à l’idée-même de ne pas savoir s’ils étaient encore en vie. Je crois que parfois je me réveillais en y pensant, en pleine nuit, à me demander s’il n’était pas mort, ou si tous les Masters pourraient ressentir son extinction, comme on verrait une étoile exploser dans la nuit noire. Une onde qui nous traverse tous et nous secoue jusque dans nos os. Mais voilà, Ys n’est pas mort, et je ne sais toujours pas si j’aurais préféré. Je crois que non, mais au moins, je n’aurais pas eu à faire de choix. J’essuie mes joues alors que Dave commence à pleurer un peu, alors je le berce maladroitement. Bien sûr que j’aurais aimé présenter mes enfants à celui qui était un jour un de mes amis les plus proches. Il faisait partie de la famille, en fait. Ils voulaient que je sois le maître de cérémonie à leur mariage… il aurait pu être le parrain de mon fils, et j’aurais pété un câble de le voir l’entraîner dans des merdiers pas possibles. On aurait fêté Noël ensemble, peut-être les anniversaires. Il est parti, et j’ai encore l’impression qu’il ne reviendra jamais. J’ai l’impression qu’Ys s’est tué lui-même. Je renifle alors qu’il part, alors qu’il me dit que ça lui manque. Qu’il regrette. S’il ne regrettait pas, je crois que ce choix aurait été moins difficile à prendre. Et pourtant, je le comprends. Il y a un temps, plusieurs années en fait, avant Lottie certainement, ça aurait pu être moi, Ys qui monte son duo de truand et qui part. Je sais que je suis hypocrite. C’est comme ça, je le serai toujours un peu. —Ys. Mais c’est même pas tellement ce qu’il a fait qui me débecte, c’est qu’il ait préféré la vengeance à la famille qu’il avait. —C’est facile de regretter ses choix, une fois que tout est fini, alors que tout le monde a mis toute son énergie à te dire de pas aller dans cette direction. Aucun choix n’est sans conséquence. Nous, tu nous as manqué quand tu es parti. Maintenant c'est trop tard. Je me souviens du moment où j’ai emmené Mitsuki dans ma Greffe pour qu’elle n’interfère pas. Je me souviens de sa rage, de son désespoir. Je me souviens surtout que je les reconnaissais plus, tous les deux. Alors quand il part, je pleure juste avec les deux petits, en serrant l’une des peluches entre mes doigts. J’étais censé avoir fait le deuil d’Ys tel qu’il était avant, c’était facile tant qu’il était en cavale. Et là, c’est comme avoir encore une autre personne qui reprend son visage. Et je le vois bien, je le sens bien. Y a un truc qui est mort en lui. Ys s’est tué lui-même, et pourtant il lutte encore pour la vie, celle d’avant. On fait quoi dans ces moments-là ? On l’aide à lutter, ou on coupe tous les fils qui l’y raccrochent encore ? J’ai pas la réponse à cette question. |
## Jeu 4 Avr 2024 - 14:19 | ||
Ys Ochikawa Messages : 3528 Date d'inscription : 13/10/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : En rédemption Humeur : J'ai pas, pioches! | HRP > Ouais le grand jeu tellement c'est émouvant :p Narutaaron / Sasukys Mais je suis tellement fan Le coeur lourd, la gorge serrée, Ys n'a pas d'autres choix que de s'éloigner du Master. Celui qui autrefois était son "sauveur". Celui qui la suivit jusque dans les ténèbres, le sortant de nombreuses situations critiques. Celui qui qui li a permit de passer d'Etoile à Master. Et que reste-t'il aujourd'hui? Le Vide. Il grandit, il prend de l'ampleur. Il étouffe chaque mot, chaque pensée. Plus encore maintenant. Le Master lui manque, tout lui manque. Mais il doit apprendre à devoir avancer sans eux. Avancer pour vivre. Sans eux. Ces paroles résonnent encore sans fin dans son esprit, le torturant lui et ses espoirs. Puis la voix d'Aaron l'interpelle. Se stoppant dans sa marche, il reste un instant, silencieux, de dos. Il l'écoute. Il comprend. Il est désormais assez sain d'esprit pour analyser ses paroles. Pourtant, il a toujours autant mal. Il n'y trouve là aucun remède, aucune consolation. Et même si c'est douloureux et frustrant, Aaron a raison. Et ça, Ys le sait que trop bien. Il ne pourra jamais effacer ce qu'il a fait. Il ne pourra jamais revenir en arrière. Parce qu'il doit y avoir des conséquences. C'est ainsi. A chaque choix fait, il doit avoir des conséquences qui peuvent déplaire. Posant un regard par-dessus son épaule, jetant un dernier regard au Master, une brûlure dans la gorge l'empêche d'ajouter un mot, un son. Il n'a aucun droit. Alors il reprend sa route toujours dans un silence pesant. Essaie C'est trop dur. Et là, tout de suite, la seule véritable conséquence suite à ses décisions de partir qu'il peut encore accepter aurait été de mourir là-bas. Ne jamais revenir. Ne jamais affronter cette colère. Ne plus jamais les déranger. Il a perdu un ami. Il a perdu son "sauveur". FIN |
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