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Katara Katsumi
##   Dim 7 Mai 2023 - 17:41
Katara Katsumi
Katara Katsumi
Terre au pouvoir solaire
Messages : 61
Date d'inscription : 04/05/2023

Carte d'identité.

Prénom : Katara
Nom : Katsumi
Âge : 27 ans
Affinité et pouvoir : Terre, télépathe






Apparence.

Katara est une très jolie femme, à qui l'on donnerai sans peine plusieurs années de moins. Un corps souple, mince, une poitrine conséquente, des cheveux longs et fins, et un sourire aux dents parfaites. Bref, une fille a qui tout sourit, non?

Avec son mètre soixante cinq, elle fait partie de la moyenne haute de sa population. Ses cheveux, d'une couleur chocolat, lorsqu'ils sont lachés, tombent jusqu'à ses fesses. Elle les attache généralement partiellement, de manière à "garder un atout" (conseil de son manager) mais à quand même de pas les avoir dans les yeux. Ses yeux sont d'un marron-vert, selon la luminosité ambiante et (soi disant) son humeur. Déjà ils ne sourient que rarement, faussement, quand elle doit prétendre être ravie de s'entendre cantonnée dans un rôle qui ne lui plait pas, quand elle passe devant la caméra. Ses ongles sont usés sous leur vernis perle, les cuticules autour malmenés, et elle possède une petite cicatrice au niveau du majeur gauche, séquelle de plusieurs années à devoir obéir à deux ordres contradictoires: mange bien et sois mince. Heureusement, depuis quelques mois, elle a trouvé la natation, qui lui a permis de perdre le poids en trop, sans non plus sembler trop maigre.



Caractère.

Katara est souriante, Katara est connue dans le milieu, Katara est pétillante et toujours à l'écoute de l'équipe. Pourquoi souffrirait-elle d'un quelconque Vide?

Katara ne dit jamais "non" quand le scénariste impropose des changements de scénarios, toujours plus difficile. Katara baisse juste la tête quand le producteur rit en évoquant son âge et la beauté qui se fâne des femmes. Katara lit beaucoup, sur des sujets variés, jardinage, herboristerie, chimie, massages, cuisine, psychologie, ... Elle passe souvent ses pauses à lire sagement dans un coin. Katara ne pleure jamais, même quand le réalisateur, saoùl ce jour là, lui a craché dessus que des actrices porno, il en trouvait en traversant la route, et qu'elle n'était qu'une grosse vache. Katara aide volontiers les vieilles dames à traverser la route. Pas tellement par gentillesse que parce que de toutes façon elle traverse au même passage alors c'est pas comme si ça la ralentira de beaucoup... Au pire, elles discuteront de la pluie et du beau temps, ces conversations légères et sans lendemain qui naissent entre inconnus, bien agréables à ses yeux. Idem à la natation, Katara est de cette sociabilité discrète, qui écoute plus qu'elle ne parle, et biaise lorsqu'on lui demande son métier. "Le service à la personne" est une réponse qui convaint souvent, et qu'importe si les gens croient qu'elle fait des ménages. Katara ne répête jamais les confidences, que ce soit celles de ses clients sur l'oreiller ou les potins et discussions entre filles, au travail ou à la piscine.

Katara pleure sous sa couette tous les soirs. Katara se sent prisonnière de son corps qui, elle le sait, vieillit malgré ses efforts. Katara se sent prisonnière de son rôle, de son métier, révoltée des remarques qu'elle entend au quotidien, et qu'elle doit supporter. Parce qu'elle est une femme. Parce qu'elle est dans l'industrie du X. Katara signe les pétitions féministes qu'elle voit passer, et connait les associations d'aides au femmes. Elle ne leur en demande pas. Elle-même a fait ses choix et doit les assumer. Mais parfois, discrètement, elle glisse l'adresse dans le casier d'une femme. Katara laisse chacun faire ses choix ensuite. Katara a envie de hurler et de jeter le téléphone par la fenêtre chaque fois que sa mère appelle. Katara veut juste s'enfouir sous sa couette et ne pas se réveiller. Plus jamais. Sauf que vu que c'est pas possible (enfin, si, mais ce serait profondément contre ses valeurs), elle serre les dents. Elle met la musique à fond dans son casque. Et elle danse. Elle nage. Elle fait le ménage ou de la cuisine en proportion dantesques, qu'elle offrira à ses collègues demain, ou aux autres filles du groupe de natation. Tout pourvu qu'elle s'occupe. Qu'elle tienne le coup.



Gouts.

Katara aime lire, apprendre. Sur un peu tout. Musique, bricolage, psycho-socio... Elle aimerait bien, un peu plus souvent, pouvoir faire part de ses lectures. Katara aime l'edamame et les soba. Katara aime nager, tirer sur ses muscles pour s'épuiser, et sentir l'eau autour d'elle laver les calomnies, les injures, les commentaires graveleux et les railleries. Katara aimerait bien être aimée, et si elle prétend que "c'est normal", elle aime les remerciements lorsqu'elle amène le petit déjeuner pour l'équipe. Si seulement elle n'avait pas ensuite entendu la maquilleuse, la bouche pleine d'un croissant, cracher ensuite sur son hypocrisie... Katara ne déteste pas le sexe, mais elle préfère de loin des professionnels comme ses collègues acteurs, plutôt que des clients qui se prennent pour des dieux, et lui imposent des fantasmes qu'ils ne maitrisent pas...

Katara déteste son frère. Et se déteste de détester un mort. Katara aimerait aimer sa mère, mais chaque conversation avec elle la fait se sentir égoïste. Monstrueuse. Katara a peur de l'avenir, du moment où ses films ne se vendront plus, ou son corps, lui aussi, la trahira. Parce qu'elle n'est pas sure de trouver un autre métier, parce qu'elle a bien compris qu'elle était "sale" aux yeux des employeurs normaux. Elle a détesté voir ce regard chez le conseiller d'aide à l'emploi, lorsqu'il l'a reconnue.



Histoire.

L'histoire de Katara commence comme toutes les autres. Deux parents, salariés japonais, un mariage, elle en était la suite logique. Bien sur, elle n'était pas un garçon, comme l'auraient souhaité ses parents, mais qu'importe? Elle ne se souvient pas de ses premières années de vie, et le regrette parfois. Un an, elle appris à marcher, à parler. Deux ans, elle crapahutait dans toute la maison. Trois ans... Trois ans, elle eu un petit frère. Il naquit le jour même de son anniversaire, petite surprise pour des parents qui ne l'attendaient que deux bons mois plus tard. Katara, elle, ne fait pas trop le lien, sa grand mère (qui décède d'ailleurs l'été suivant) se chargeant de distraire l'enfant. La fillette ne comprend que plus tard ce que c'est d'avoir un petit frère. C'est de voir sa peluche favorite mordue et déchirée et d'être réprimandée de ne pas prêter ses jouets. C'est de voir Papa et Maman ne plus avoir le temps de lui lire une histoire. C'est de ne plus pouvoir faire de fête d'anniversaire, parce que celle de son frère est prioritaire. C'est d'entendre, jour après jour "tu es grande, maintenant, essaie de comprendre!" sur un ton de plus en plus acerbe. Papa essaie, hein? De prendre du temps pour elle, mais il travaille tellememnt qu'elle ne le voit parfois pas pendant une semaine entière.

Alors qu'elle est en dernière année de lycée, dans un établissement public assez peu côté, la mère de Katara décide de pousser son fils (collégien) à entrer dans un établissement privé. Si les notes de Katara sont plus que correctes, celles de son frère sont plus moyennes, et le cours du soir auquel est inscrit le garçon coûte un bras. Katara se voit alors demandé de trouver un travail étudiant pour aider sa famille. A l'époque elle se rebelle, bien consciente par ses amies d'école qu'il y a quelque chose d'anormal dans cette situation, mais la gifle, et surtout l'engueulade la mettant plus bas que terre brisent toute résistance. Katara commence donc à travailler dans un maid café, puis juste après le lycée (dont elle sort avec les honneurs), dans un club d'hotesse, recommandé par un collègue. Au début, ça va, le travail est même amusant, plaisant, même, de voir ce corps si souvent décrié apprécié, et d'apprendre avec ses collègues à se sentir un peu plus à l'aise avec. Ayant passé son lycée à se sentir "grosse", "pataude", et à tenter de respecter les canons "imposés" (par ses camarades de classe), tout en se voyant servir des portions monstrueuse de nourriture, plus adaptée à son frère qu'à elle, et engueuler si elle "gaspillait", s'entendre dire qu'il vaut mieux avoir plus que la peau sur les os, ça fait du bien.

C'est à peu près à ce moment qu'un des responsables du club lui propose un contrat, à l'autre bout du pays. Pour mettre un pied dans l'industrie vidéo. Formatée à ne pas refuser, sans compter qu'elle espère que quitter la ville lui permettrait d'être tranquille, enfin, elle accepte. Et honnêtement, elle aime ce métier. Pas au point d'y faire sa carrière, mais assez pour y être bonne. Le fait de ne plus vivre chez elle, avec un père absent et une mère qui encense son frère et l'ignore totalement lui fait un bien fou. Elle n'a rien contre le sexe, c'est amusant, les clients sont généralement réglos (et quand ils ne le sont pas, son manager est là pour gérer, c'est appréciable) et elle apprécie la caméra, qui ne l'invisibilise pas.

Le jour, elle se rend chez certains clients de son agence de "services à la personne", tourne de petits rôles dans des films, pratique la pole danse et la natation, et suit en pointillé des cours de psychologie, domaine qui l'intéressait déjà au lycée pour essayer de comprendre pourquoi ses parents sont comme ça et comment faire pour qu'ils la traitent comme son frère. La nuit, elle rentre à l'appart qu'elle partage avec sa colloc, prostituée de 5 ans son aînée et garde son petit garçon pendant que la mère arpente le trottoir. Façon de parler parce qu'en fait elle a un site Internet, et plusieurs réservation par nuit. Et que "garder le gamin" signifie simplement "être trouvable dans sa chambre en cas de cauchemar/pipioli", c'est pas compliqué. Bref. Bien sur, il y a des bas. Les appels hebdomadaires de sa mère qu'elle n'a jamais le courage de refuser, et qui lui réclame sans cesse plus d'argent (cette fois ci, pour aider son frère à faire ses études à la fac de tokyo). La convocation dans le bureau du doyen pour lui annoncer qu'il est "préférable qu'elle ne vienne plus en cours du fait de son autre métier", quelques semaines avant les examens de validation. Sa colloc avait trouvé ça très drôle et l'avait charriée en suggérant de demander à l'homme ce qu'il avait pu ne pas aimer dans les films...

Et puis, depuis un an, c'est la chute. Ca a commencé avec le rachat de son agence par une autre, plus grosse. D'une petite agence légale (c'est à dire n'acceptant pas de pratiques allant plus loin que la fellation) prenant soin de ses employés, elle passe à une grosse agence qui ne parle que rentabilité. Son nouveau manager lui impose des pratiques de plus en plus dangereuses, des horaires à rallonge (sans compter les temps de trajets) et par deux fois, quand elle est agressée par des clients, il en remet une couche. Parrallèlement, il l'empêche de postuler pour des auditions avec le studio qui a déjà produit cinq films pour elle, pour recommander une nouvelle actrice "plus fraiche", tout en opérant un certain dénigrement quand à son corps, et en lui imposant un nouveau producteur "avec lequel il a plus l'habitude de bosser". Producteur qui passe son temps à changer le script alors ok, c'est du porno, mais ça n'empêche pas qu'à un moment faut garder une cohérence, un scénario! A celà s'ajoute la claque magistrale qu'est l'annonce de la mort de son frère puis, à l'enterrement, auquel elle se rend, une claque physique de sa mère qui lui assène que c'est de sa faute si son frère a décroché à l'université, commencé à faire la fête au quotidien et sombré dans la drogue. Entre autres joyeusetés qu'il ne me semble pas utile de détailler, je suis sure que vous avez compris le genre. Ah et ce qui n'empêche pas, le mois suivant d'exiger de sa fille un nouveau virement exhorbitant pour soigner son père, qui s'est blessé au dos... Sa colloc aurait pu l'aider, hein, mais elle est partie deux mois plus tôt à la campagne, prenant sa seconde grossesse comme signe qu'il est temps de prendre sa retraite et elle passe des concours de secrétaire, Katara n'ose pas l'appeler à l'aide. Alors elle sourit, elle ne dit rien elle serre les dents et elle sourit. Elle envoie des CVs pour changer de métier, essaie de faire reconnaitre sa première année de psycho... Elle tiendra le coup, jusqu'à se créer une porte de sortie. Bon, évidement quand vous êtes une jeune étoile montante du porno (ceci dit sans vanité) et que les recruteurs ont vu vos films, c'est plus dur...

Jusqu'au jour où elle craque. Lance son téléphone à travers le studio où elle vit désormais... Et manque de peu un homme qui se présente comme un master de Terrae. La suite, vous la connaissez ou presque. Longue discussion de proposition, une semaine pour quitter son appartement et son travail, une deuxième pour s'installer (et dormir. Beaucoup) et nous voilà à l'entretien chez le psy...


Entretien chez le psy.

"Burn out, possible début de dépression, a réévaluer d'ici quelques jours." Le fait d'avoir quitté son travail joue beaucoup, mais l'entretien à démontré un projet personnel cohérent en dehors du travail, et Katara elle même reconnait que son stress a diminué et qu'elle dort mieux (avec une aide à base de plantes: verveine, camomille...) depuis son arrivée à Terraë. Elle voudrait reprendre ses cours de psychologie et ouvrir un centre dédié au bien être. Du coup il est bien possible que Katara soit au final parfaitement saine d'esprit... Enfin autant que possible en ce monde.




Codes du règlement.


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À propos de vous...

Vous êtes...? ^o^ : Arathéa, 25 ans passés, roliste forum depuis... longtemps. Le plus "vieux" de mes persos, en terme de date de création est majeur.
Comment avez-vous découvert le forum ? : Stilgar m'a kidnappé
Votre avis dessus ? : Honnêtement, j'ai peur que ce ne soit trop "réel" pour moi: Je joue généralement des trucs avec des dragons, des vampires, des trucs chelous, alors à côté, des gens dans notre monde qui ont un pouvoir et vont quand même au travail hein... Ca vend moins du rêve. Mais Stilgar a dit que c'est les gens qui font le forum et que vous êtes tous barrés donc que ça me dépaysera aussi. J'lui fais confiance.
##   Dim 7 Mai 2023 - 19:06
Aaron Williams

Personnage ~
► Âge : 34. (apparence 29 ans)
► Doubles-comptes ? : Aoi, Ariana, Misao, Lola
► Rencontres ♫♪ :
Aaron Williams
Master Tonnerre Solaire
Messages : 3927
Date d'inscription : 28/02/2011
Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥
Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

HEEEEEELLOoooooo !!! Et bienvenue officiellement hihi :D

Tout d'abord : j'aime beaucoup ta manière d'écrire, c'est hyper fluide et agréable à la lecture ! On ressent toute la souffrance du perso et aussi la colère refoulée. Et toute la violence qu'elle a subie... et j'ai lu que le caractère là 😱 J'ai trop envie d'lui faire un câlin.
Merci pour les modifs au niveau du caractère, ça permet de bieeeen cerner comment elle fonctionne je trouve !!! ET OUI ELLE EST FULL TERRE, J'ACQUIESCE ET J'ACCEPTE :muscle:

L'histoire est vraiment super bien écrite aussi, on voit ce qu'elle traverse petit à petit, année après année ; et le ressentiment qu'elle peut avoir contre ce frère, justement... On comprend mieux ce que tu voulais dire par "processus de conditionnement" quand tu décrivais cette jeune fille silencieuse, qui ne se plaint jamais même quand on la violente.
Elle me fait trop de peine et j'te jure j'ai envie de touuuuuut casser pour elle ahhh

:') T'imagines pas comme ça me remue, cette histoire !

BON
POUR MOI TOUT EST OK DONC FELICITATIONS JE TE VALIIIIDE j'ai trop hâte de voir.
Il y a des psychologues à Terrae auprès de qui elle peut entamer un suivi et, quand elle aura suffisamment d'études au compteur, faire un stage puis bosser là-bas hihi. En attendant, peut-être pas cash à son arrivée mais quand elle ira mieux quoi, elle pourra aussi éventuellement se proposer pour être écoutante à l'hosto / en salle commune, si t'as envie. (C'est pas une psy, mais si elle est formée à l'écoute, tout ça, elle peut se rendre utile et être payée pour ça, avec un nombre d'heures réduit etc.)
+ Si tu veux qu'elle continue ses cours, elle peut les suivre par correspondance ou demander une dérogation pour faire le trajet tous les matins pour y aller à Tokyo. (Mais ce sera plus simple une fois qu'elle sera initiée pour pouvoir sortir.)

Voilà quelques pistes pour la suite, j'reste dispo pour qu'on en reparle au besoin 😌

En attendant : ton perso arrive à Terrae avec le kit du nouvel arrivant, une carte, une petite puce traductrice pour comprendre les autres, et une place dans les dortoirs des novices !

Bon RP 😌



Aaron vit en #E5882A.
Louisa danse en #78AB3F.


Un peu d'amour ♥:
 

Katara Katsumi

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