Dimanche matin. Je ne savais pas comment était le temps normal en pleine hiver au Japon mais il faisait presque trop chaud. Je me demandais comment la neige pouvait tenir avec des températures aussi hautes et même avec un petit vent, le termomètre n'arrivais pas à descendre en dessus de -10. Dommage. Mishka me suivait de près au petit trot, toute contente de revoir de la neige. Elle avait des étincelles dans les yeux, avec tout ces nouveaux endroits à découvrir. Dès que je vis la grande forêt qui se trouvais derrière les batiments de l'institut, je commença à me faire du soucis pour les écureuils qui l'habitait. Même si Mishka commençais à bien m'obéïr je doutais beaucoup qu'elle soit aussi sage quand on irait se promener dans la forêt. Je pensais lui acheter une laisse. Même si ça me faisait énormément de peine de l'empêcher de bouger librement, je n'aurais pas le choix malgrès le rêglement qui acceptait les animaux non tenus en laisse.

Je me dirigea vers le gymnase. Au rez de chaussé, il y avait un groupe qui s'entrainait au rugby et au 1er étage, quelques élèves s'acharnaient sur un punching ball.

Je rentra dans le bâtiment, enlevai la poudreuse de mes bottes et les laissai dans les casiers. Je n'avais pas envie de courir en ce moment, aujourd'hui ce sera plutôtde la gym sportive. Je filla vers les vestiaires pour vite me mettre en tenue. Je trouva très vite la salle où il y avais tout ce dont j'avais besoin : une poutre, des barres parallèles, d'autres barres dont j'ai oublié le nom et un saut de cheval.

Pour commencer, je me dirigea vers les barres asymétriques. Même si je n'étais pas très forte, j'espérais bien m'améliorer. Pour l'instant, je regardais passer les autres. Elle avais un très haut niveau et je me demandais bien comment je pourrais leur arriver à la cheville.

Je m'accrochais à l'une des barres assymétrique pour faire une pirouette dessus puis me propulsais sur la barre du dessus. Je fis de mon mieux le poirier avant de redescendre en arrière. mon T-shirt argenté volait dans mon dos et mon short, légèrement trop grand, m'encombrais plus qu'autre chose. En voulant me rattrapper à une barre, je glissais et fini sur le tapis, après un roulé-boulé de quelque mètres. ma nuque me faisait mal et ma main étais rouge vif, mais je m'en fichais. Me relevant, je remarquais une fille d'à peu près mon âge qui se tenais un peu en retrait. J'allais me placer à côté d'elle et ouvri la discution :

Excuse-moi? Tu pourrais me montrer si il y a un endroit près d'ici pour se soigner? Je me suis écorché toute la paume!

Je lui montrais ma main qui commençait à saigner. Je me détachais les cheveux pour défaire un énorme noeud qui s'y était former. Hum... pas facile avec les doigts... Une fois le noeud démellé, je rattachais mes cheveux en une longue torsade. Je remis de l'ordre dans mes vêtements. Enfin, je lâchais :

Moi, c'est Kana Whitewolf! Enchantée.

Je lui tendis la main droite en souriant. Droite car, de là d'où je venais, se serrer la main gauche revenait à provoquer son interlocuteur.

Je m'échauffa les mains, j'étais prête. Mais si je savais que j'allais à coup sur me casser le nez, j'étais prête ! Allez on y va. Il fallait que je m'avança de quelques pas mais je n'arrivai pas à me lever. La peur ? 1 ... non c'est trop fou, la dernière fois je n'y étais arrivée qu'une fois. 2 ... Non non, je vais y arriver ! Je vais y arriver ! ET ... gnnnnn

Excuse-moi? Tu pourrais me montrer si il y a un endroit près d'ici pour se soigner? Je me suis écorché toute la paume!

Je pense que je n'ai jamais autant apprécié la présence de quelqu'un qu'a ce moment là. De toute façon, c'était de la folie et j'aurais surement fini à l’hôpital en l'espace de quelques secondes. Cette fille devait avoir à peu près le même âge que moi. Je n’eu pas le temps de la détailler plus que ça, mon regard porta directement sur ça main qui commençais à bien saigner. Elle s'arrêta un peu pour refaire sa queue de cheval et remettre ses vêtement en ordre.

- Je pense qu'il y a une infirmerie pas très loin mais en attendant, il faut que tu arrête le saignement, il ne faudrait pas que ça s’irrite.

Sur ces paroles, je lui tendit un mouchoir en papier. Depuis que je suis toute petite, on me dit de toujours avoir un ou même 2 paquet de mouchoir sur moi. Elle le déploya et compressa sa main avec le mouchoir. Pour l'instant, le sang n'avait pas été but par le papier mais je doutais que ça dure longtemps.

Moi, c'est Kana Whitewolf! Enchantée.

- Enchanté. Je m'appelle Olivia Rosenberg.

Je jeta un œil à sa main blessé, le sang avait bien dépassé le pansement de fortune. J'ouvrit un autre paquet et lui tendit un mouchoir neuf.

- Tien. Il va falloir empêcher le sang de couler au moins jusqu’à ce qu'on arrive à l'infirmerie.

Tout en pressant le second mouchoir que Olivia m'avait passé, je susautais : l'infirmerie? ah ça non! Hors de question! Je lui souri, un peu gênée. En me balançant d'un pied sur l'autre, je pressais plus fort la compresse improvisée.

Merci, mais... Je pense que ça va aller, pas besoin d'aller à l'infirmerie. dis-je, mal à l'aise.

Eh oui! Pour moi, l'infirmerie était l'endroit qui me faisait le plus peur... encore plus que le bureau de la directrice, c'est dire! Mais comment lui expliquer? Je me décidais à ne pas lui en parler, de peur de passer pour une froussarde. J'enlevais le mouchoir à présent imprègné de sang et découvri que ça avait prèsque arrêté de saigner. Je forçais mes genoux à se débloquer et marchais vers les vestières d'un pas raide.

Vais jeter les mouchoirs et chercher un pansement! Souris-je à la jeune fille.

Une fois devant la poubelle, je jetais les mouchoirs et me mis à farfouiller dans mon sac, duquel je sortis une petite trousse bleu nuit. Je l'ouvri et en sortit un rouleau de pansements. j'en pris un et le mis sur ma paume blessée. Je sortis des vestières et revins vers Olivia.

Allez, je réessaye! Dis-je en mettant du talc sur mes mains.

Cela fait, je m'approchais de la barre en invitant d'un geste ma camarade à en faire autemps! Puis, j'attendis patiemment mon tour.

Quand je lui demanda si elle voulais aller à l’infirmerie, elle fit une très drôle de tête. C'était comme si je lui avais proposé d'aller dans le bureau de la directrice. Elle avait même l'air mal à l'aise.

Merci, mais... Je pense que ça va aller, pas besoin d'aller à l'infirmerie. dis-je, mal à l'aise.

Ho. Alors si elle le voulais, je n'allais pas l'obliger quand même. Comme si elle s'attendait à ce que l'infirmière l’envoie à l'hôpital pour lui faire subir une grosse opération. A un moment, j'ai crus voir un peu de peur dans ses yeux. Aller à l'infirmerie pourtant, ce n'était pas un supplice; En Alaska, j'adorais aller me réchauffer à l'infirmerie avec mes amies. J'y allais rarement pour une maladie ou une blessure. Quand elle n'avais rien à faire, on parlait avec elle de tout et de rien. Bref, si c'était elle qui le demandait. Mais elle allait surement s'arrêter.

Vais jeter les mouchoirs et chercher un pansement!

Ah ! Au moins elle était raisonnable, même si elle n'avait pas l'air d'une pleureuse il ne faudrait quand même pas qu'elle prenne des risques en réessayant de refaire son enchaînement sur les barres asymétriques, ce pourrait être dangereux. Même si je ne l'avait pas vu faire, je me doutait qu'elle devait être très douée et que je ne pourrais jamais la dépasser même après des mois d'entraînement.

Allez, je réessaye!

QUOI ?! Elle est folle ou quoi ? Ce pouvait être dangereux, et puis elle s'était refroidie. Si elle se cassait quelques chose, elle ne pouvait pas faire ça.Tout d'un coup, je fut envahie par un sentiment de crainte, j'espère qu'il ne lui arriverai rien.

Attend ! Tu est sure de ne pas vouloir te reposer ? Ou au moins refaire tes échauffements, non ?

"Attend ! Tu est sure de ne pas vouloir te reposer ? Ou au moins refaire tes échauffements, non ?". À cette phrase, je pilais. Pas idiot. Éviter l'infirmerie à tout prix. Je me tournais vers Olivia et lui décochais un sourire chaleureux.

C'est pas une mauvaise idée. J'ai du me refroidir. Allez! Vas-y, ne m'attends pas, je pense en avoir pour un moment... Vas t'exercer!

Sur ce, je me mis assise par terre et commençais à métirer le long de mes jambes. J'étais souple pour une fille de 16 ans. J'enchainais en me levant et en tournant mes chevilles dans un sens et dans l'autre. Finalement, je me décidais à aller m'échauffer dehors. Courire me réchaufferais surement plus que rester à m'étirer.

Je file chercher ma veste et je vais aller courir un peu pour m'échauffer! Je te rejoins toute à l'heure.

Je m'élançais vers les vestiaires et chopais ma veste de survêtement puis sortis en coup de vent. Une fois dehors, je regardais le ciel : Bleu... Tout va bien. Le froid formais de volutes avec ma respiration. Je m'élançais dans l'air froid en parcourais en peu de temps le pourtour du bâtiment. Je fis un second tour et piquais un sprint au troisième. Essouflée, je m'arrêtais un moment pour reprendre mon souffle qui s'élevait comme la fumée d'une locomotive à la fin de son parcourt puis pénétrais dans le petit gymnase chauffé pour rejoindre Olivia.

(HRP-> J'adore ton vava, Olivia! *O* )

(HRP : Merci)

Tout de suite après ma réflexion, elle se calma. C'était quand même pas très intelligent d'éviter l'infirmerie pour repartir deux minutes après pour l'hôpital le plus proche, surtout pour quelqu'un qui était apparemment allergique à tout ce qui était de médical.

C'est pas une mauvaise idée. J'ai du me refroidir. Allez! Vas-y, ne m'attends pas, je pense en avoir pour un moment... Vas t'exercer!

Ha ! Ben voilà enfin un peu de bon sens ! Mais je devais m'exercer ? Heu ... Tout à coup, mon corps fut pris de pleins de tremblements : les barres asymétriques m'avaient toujours fait très peur. Être tout la haut, comme en train de voler entre ces deux barres de bois ... Mais j'en était capable, je le savais. De nombreuses personne avaient déjà réussi à me le prouver mais d'ici à le faire toute seule. Mais je n'y étais arrivée qu'une seule fois ... Bon allez ! Il fallait que je me reprenne. J'en suis capable ! J'en suis capable !

Je file chercher ma veste et je vais aller courir un peu pour m'échauffer! Je te rejoins toute à l'heure.

D'accord, on se retrouve devant les barres asymé' alors.

Maintenant je ne pouvais plus reculer. Il fallait que je le fasse ! Je m'approcha d'un pas déterminé vers les deux barres. Il n'y avait pratiquement pas de queue. Je laissa Kana sortir du gymnase pour aller faire quelques tours de stade pour se réchauffer et finalement détourna mon regard pour me concentrer sur mon objectif : ces fameuses barres.
J'étais prête. 1 ... 2 ... et 3 ! Je m'élança sur la première barre. Un tour complet ... Réussi ! Puis j’attaquai la deuxième barre, la plus haute. Je m'élançai et ... fit un autre demi-pirouette ... bien ! Pour finir, j’attrapai la barre avec les deux mains et me lâcha pour retomber finalement sur mes jambes. Essoufflée, je secoua mes mains et alla me mettre au bout de la queue.

Fantastique ! J'ai réussi !

Je rentrais juste au bon moment pour voir Olivia passer aux barres assymétriques. Elle se débrouillais bien! Je m'approchais pour la voir de plus près. Elle exécutais des exercices simples mais était excellente sur ceux-là. Lorsque ses pieds atteignirent de nouveau le sol, je l'applaudis en souriant. Elle rayonnais et avait l'air fière d'elle. Je lui tapottais amicalement l'épaule avant de me placer devant les barres.

À moi de jouer! Me chuchottais-je pour moi-même.

Je m'élançais et commencais par une pirouette avant puis passais de la petite barre à la grande. J'étais déja essouflée. Je fis une pirouette arrière pour prendre de l'élan. Je me dressais en poirier, la tête en bas puis redescendis en pirouette avant pour finir sur mes pieds, debout et fière. Je tapais dans mes mains, heureuse d'avoir réussi, cette fois, l'enchainement que j'avais voulu faire avant de rencontrer Olivia.

Youpi! J'ai réussi, cette fois, je suis contente!

Je pris ma place derrière la file avant de changer d'avis : j'avais remarqué un cheval d'arçon plus loin et je voilais essayer. Je décidais d'en faire part à Olivia :

Je vais essayer le cheval d'arçon! Tu viens ou tu reste aux barres assym'? Lui lançais-je gentiement.

Maintenant qu'elle était échauffait, on voyait qu'elle n'avait qu'une seule envie : recommencer. Elle repartie avec un peu trop de lourdeur dans sa pirouette mais grâce à la force de ses bras et de ses poignets, elle fit un super poirier avant de retomber sur ses pieds. Elle affichai un grand sourire plein de fièreté et me rejoint au bout du tapis pour laissa la place au suivant :

Youpi! J'ai réussi, cette fois, je suis contente!

Elle était vraiment douée.

- Bravo. C'était super, et sans aucune faute en plus.

Et elle avait de quoi être contente. Faire un enchainement aussi parfait devait demander des années d'entrainement. Mais bon à quoi bon se poser des question ? Mes chances de la battre un jour n'existait pratiquement pas et ma plus grande passion ne serait jamais un sport. Moi, il me fallait du rythme, de la douceur et en même temps de la force, des notes et des tempo bref de la musique.
Kana se dirigea vers la file déjà bien longue des barres asymétriques. Finalement elle fit demi-tour et me demanda :

Je vais essayer le cheval d'arçon! Tu viens ou tu reste aux barres assym'?

Pourquoi pas ? Et puis, je pense que je que me débrouille un peu mieux sur le cheval d'arçon même si j'étais plus forte au sol, ce serait l'occasion de m'améliorer un peu.

- Je te suis. Et après je m'entrainerai au sol.

Je me dirigea vers le cheval d'arçon. Il n'y avait presque pas de queue, quelle chance. Je m'avança vers la ligne de départ, laissant Kana se mettre un peu en arrière du temps que je saute. Je me mis en position de départ et je chuchota :

3 ... 2 ... 1 ...

Et je m'élance. Je cours le plus vite possible mais pas trop quand même, ce serai dommage de piquer une tête dans le tremplin. Même si l'hopital de la ville avait l'air magnifique, je n'étais pas trop préssée de le visiter en tant que patiente. Je sauta de toutes mes forces sur le tremplin en bois et arriva sur le cheval d'argon en poirier, et courba le dos pour retomber sur mes pieds.

Elle me suivit jusqu'au cheval d'arçon puis, voyant qu'elle voulait commencer, je la laissais passer. Elle fit un magnifique poirier et retomba sur ses pieds. Je la regardais quelques minutes avec des yeux ronds de poisson rouge puis secouais la tête et me mis en position. Je jaillis comme une flèche et fonçais vers le cheval. Prenant appuis sur le tremplin, j'atterris sur le cheval en équilibre sur un main. Je posais les deux et poussais fort d'un coup. Je fis un salto et retombais... sur mes pieds! Heureuse d'avoir réussi ce tours de force, je me mettais sur le côté et repris mon souffle lentement. Je me redressais lentement.

Alors? tu en pense quoi? Demandais-je à Olivia.

Je me tournais vers l'espace sol, en me demandant ce que je pouvais bien faire comme enchainement. J'étais particuliairement nulle pour le sol, sachant que mon équilibre était plutôt... comment dire? Bizarre? non. Aléatoire? oui, c'est ça. Mon équilibre était aléatoire. Je me mis en retrait, incitant Olivia à passer la première.

Je n'ai pas un très bon équilibre, je te laisse commencer! Expliquais-je.

Et je m'assis pour regarder mon amie faire son parcours.

(Désolée pour le retard, désolée, désolée)

Après une magnifique arrivée sur une main, elle fit un salto arrière d'un force bien mesuré et retomba sur ses deux pied en même temps. Il y avait un mouvement au sol, un enchaînement de mon invention que je n'avais retrouvé dans aucun des livres de gym de mon ancien collège. C'était un mélange de sol et un peu d'acrogym vraiment original. Le problème c'est que j'avais beau l'avoir écrit avec un maximum détail et sous tous les angles possibles et innimaginables, je n'avais jamais eu le courage de le faire.

Je n'ai pas un très bon équilibre, je te laisse commencer!

- D'accord.

Je me prépara à sauter. J'avais des frissons pas possibles malgrès moi. Non je ne pouvait pas le cacher, j'étais un peu stréssée. Mais il n'y avait pas de quoi, je le savais pourtant. C'était juste un peu plus dur que ce que je faisait d'habitude ... un peu ? Hé ! Ho ! Qu'est que je suis en train de faire là ? Il ne fallait pas que je stresse. Allez zen Olivier, ZZEENN. Allez, c'est parti ! Je me lança sur le gigantesque tapis. D'abord je fit une roue et retomba en roulade avant, quand je fut sur le dos j'en profita pour faire un pont que je méthamorphosa en poirier et retomba acroupie. Je fit une roulade arrière et en poussant le plus fort possible sur mes bras pour arriver finalement sur mes pieds. Pourquoi vous partez ? C'est pas encore fini ! Je me mis dans un coin du tapis, là ça se complique. Je m'alança; fit une roue parfaite, un poirier parfait et me projeta en l'air, je voulais faire une roulade en apesanteur. J'étais à la moitié de ma figure, pour être plus précise ma tête allait être au plus près du sol. Je n'avais pas mis assez de puissance dans mon saut et par conséquant mon cou fit un désagréble "crac" sonore et je me retrouva à rouler par terre. Ma chute dût durer une bon bout de temps parce que je sentit pleins de regards me braquer et une horrible douleur en haut de la colone vertébrale qui n'en finissait plus.

Je vis commencer mon amie avec brio. Elle enchainait les figures de sol rapidement, efficacement. Elle avait l'air déterminé comme si elle testait qualque chose de nouveau.Je la vis faire des roues, des roulades parfaites, enchainer les poiriers... Jusqu'à sa chute. Ca se passa très rapidement. Olivia s'était positionnée au bout du gigantesque tapis et elle s'était élancée. Ses figures étaient bien faite jusqu'au salto. Elle n'avait pas assez pris d'élan, elle retomba ansi prématurément, sur la nuque. J'entendis le craquement sinistre de son cou. Paniquée, je vis qu'elle ne se relevait pas. J'accourus.

Olivia! Tu m'entends? Tout va bien? Réponds-moi! OLIVIA!!!

Je criais, comme dans un rêve. Je pleurais aussi. Je vis un garçon sortir un portable et appeler l'hôpital. Je restais au chevet de mon amie, en larmes, ne sachant que faire. Ellle avait l'air mal en point. Finalement, j'enlevais ma veste et en fit un coussi improvisé que je glissais sous la tête de la blessée après l'avoir mise en position de sécurité. Je réessayais de lui parler.

Olivia? Tu m'entends? Comment te sens tu? On a appelé l'hôpital, ils vont sûrement envoyer une ambulance. Tiens bon, hein?! Fis-je, une boule dans la gorge.

Je retais au chevet d'Olivia et attendis. Que pouvais-je faire d'autre? Attendre, encore et toujours.

Kana ne mis pas beaucoup de temps à se rendre compte que je n'étais pas tombée du mieux qu'il soit. Même si le tapis avait bien amorti la chute, je me doutait que ce "crac" au cou soit normal. J'espèrais seulement que ça n'aurai rien de grave. Elle arriva vite à mon chevet et réussi à faire un oreiller improvisé avec sa veste. Et cette affreuse douleur au cou qui n'en finissait pas. De temps en temps, je poussai de petits gémissements de douleur.

Olivia? Tu m'entends? Comment te sens tu? On a appelé l'hôpital, ils vont sûrement envoyer une ambulance. Tiens bon, hein?!

La douleur était de plus en plus violent, elle frappait comme des coups de poingts toutes les 5 secondes, c'était épouvantable. J'essaya d'articuller quelque chose, surement inconpréansible mais l'essentiel c'était de lui contrer que je n'étais pas morte.

- Ca ... ça va aller... je crois ... aïe !

Maintenant, l'ambulance ne devrait pas tarder. Il n'y avait plus qu'a attendre qu'elle arrive.

Olivia allait tout sauf bien. Elle gémissait par moment.

- Ca ... ça va aller... je crois ... aïe ! grommela-t-elle.

Lorsque l'ambulance arriva, je me sentis un peu soulagée. Je me levais du chevet de mon amie, traversais la foule de curieux amassés dans le gymnase et m'vançais vers l'un des infirmiers, un grand gaillard blond.

J'ai fait ce que j'ai pu en vous attendant, mais je crois qu'Olivia est mal en point... Aidez-la, s'il vous plait! Plaidais-je en le regardant avec des yeux de chien battu.
L'infirmier cilla.
Je vais voir ce que je peux faire. Dit-il, mal à l'aise face à mes grand yeux violets pleins de larmes refoulées.

Il s'approcha d'Olivia et s'agenouilla à ses côtés. Après un rapide examen, il revint vers moi.

Elle doit avoir quelque chose au niveau des cervicales. Je vais lui replacer une vertebre puis nous devront l'emmener à l'hopital.

Il avait l'air assuré désormais. Dès qu'il fut reparti, je ne pu retenir mes larmes qui roulèrent sur mes joues, salées. Je dus m'asoire car mes jambes ne me portaient plus. J'entendis un faible craquement et les grand blond revint. Il me releva et me proposa de venir dans l'ambulance. Je montais donc à la suite d'Olivia dans l'ambulance. Elle sur un brancard, moi sur mes propres jambes. Les yeux rougis d'avoir trop pleuré.

L'ambulance arrivait enfin. Même si mon attention était totalement monopolisé par la douleur, j'arrivai à perçevoir des brides de sons et quelques images floues, les infirmiers, tout ceux qui étaient dans le gymnase rassemblés autour de moi, kana qui pleurait et tout le chahu. Cette affreuse douleur au dos attaquait à coup plus forts dès que je faisais le moindre mouvement à la manière de coups de couteau. De véritables coups suivis par des millions et des millions de picottements. Ho ! Que ça fait mal ! En tout cas, la douleur ne pouvais venir que du haut de ma collone vertébrale, j'en étais sûre. Toujours soutenue par l'oreillier improvisé de mon amie, j'en entendait les infirmiers qui commençaient à débaler le rancard à vitesse grand V. Et tout ces gens qui me regardaient avec des regards inquiets, tout ces "qu'est ce qui s'est passé ?!", "Et elle tombée vraiment mal ?!" et puis les plus petits qui demandait "elle est morte ?!". C'était un peu déstabillisant quand même.
Enfin, le rancard arrivé avec deux infirmiers qui passaient devant pour demander à tout le monde de s'écarter pour les laisser passer. J'essaya de tourner un peu la tête, OUCH ! Cette douleur ! Il arrivèrent à mon chevet et me firent monter en douceur dans le rancard pratiquement sans douleur. Mais une fois en marche, c'était repartit. Chaque les secondes étaient une véritable torture, et les coups de douleur s'enchainaient et ne s'arrêtait. Olivia, qu'est ce qui t'a pris ? Tu le savais que tu ne le réussirait pas cet enchainement ! On fini par me faire rentrer dans l'ambulance pour commençer à procéder aux premiers soins. Pour l'instant, on ne me demandait rien. Un infirmier m'injecta juste un calmant pour faire passer la douleur et c'est tout. Contre toute attente, la porte s'ouvrit. Au début je ne fit pas trop attention mais je la reconnue rapidement : Kana, elle avait pu venir. Elle aurai pu laisser partir l'ambulance et reprendre son entrainement, c'était vraiment une amie.