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Une journée... Pas comme les autres ?
##   Sam 2 Avr 2011 - 16:14
Hideko Honda

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Hideko Honda
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    Parfois, être directrice était compliqué. Comment dire ? Tous ces dossiers à lire ? Ce n'était pas le plus embêtant. Nan, le pire, c'était les factures. Et pourquoi donc ? Tooout simplement parce que Ryu avait décidé de prendre des vacances ! Résultat ? J'étais toute seule, et j'avais double travail : le mien ET le sien. Du n'importe quoi, je vous jure ! Pourquoi moi j'ai pas le droit de prendre des vacances ? Hein ? Pfeuh.
    Je frissonnai en sentant un courant d'air mordre ma peau nue. Je n'avais qu'un débardeur, on crevait de chaud dans ce bureau ! Du moins, jusqu'à ce que j'ouvre la fenêtre.
    Soupirant, je me levai et partis fermer la fenêtre. Je m'attardai un instant sur le rebord. Croisant les bras et m'y appuyant, je regardai l'arbre situé à quelques mètres de moi. Quelques oiseaux sautillaient de branches en branches, jouant entre eux, et je souris, attendrie, face à la scène. Le printemps était bel et bien de retour... Ce que ça pouvait faire du bien ! Un nouveau courant me fit cependant comprendre qu'il était temps de fermer la fenêtre. M'exécutant, je sursautai en entendant la porte de mon bureau s'ouvrir à la volée. Je claquai la fenêtre sans trop me contrôler, et sentis mes mains s'enflammer. Je détestaiiii être prise au dépourvu comme ça.
    Lorsque je me retournai, je remarquai que le t-shirt de cette personne était en train de cramer. Mince, j'm'étais pas contrôlée... Bon, soit.
    J'éteignis la flamme qui commençait à s'étendre, et observai le visage de cet inconscient.
    Ah, tiens, justement ! Ryu.

    -Qu'est-ce que tu fous ici encore ?
    -Je voulais te proposer...
    -Non.
    -Ok.


    Il fit demi-tour, et sortit de la pièce. Bah ouais mon gars, moi je suis pas comme toi, j'ai du boulot ! Si tu savais comme c'est cool de faire une estimation du matériel présent dans les salles de classes et dans les salles d'entraînement...
    Tandis que je me réinstallais à mon bureau, la porte s'ouvrit à nouveau. Alors là, trop, c'est trop ! Mes yeux virèrent au rouge, et je me levai d'un coup, abattant mes mains à plat sur mon bureau.

    -Quoi enco-... Ah, euh... Désolée...

    Mes yeux redevinrent bleus, mais je ramenai lentement mes mains vers moi, laissant glisser mes doigts sur la table, nerveuse. Je sens que cette journée va être pourrie !

    -Qu'est-ce qu'il y a ? demandai-je à la jeune Shizuru qui avait fait irruption dans mon bureau.

    Je l'avais initié il y a peu, je me souviens... Mais qu'on vienne me voir dans mon bureau me paraissait étrange. Quel dommage que je ne puisse lire dans les pensées.


Une journée... Pas comme les autres ?  Bxqs
##   Sam 2 Avr 2011 - 16:45
Anonymous
Invité


Cela faisait un petit moment que je n’étais pas sortie de ma chambre ou de celle de Natsuki. Après l’incident qu’il s’était déroulé en dehors de l’institut, je ne trouvais plus la force de me balader à la recherche d’une nouvelle proie. Les souvenirs frais de ce qu’il s’était passé me hantaient jour et nuit, je ne dormais plus, je ne mangeais que très peu et je ne m’entrainais plus sur mes capacités. La peur de perdre contrôle une fois de plus me tuerait sans doute et je ne savais pas comment y remédier. Il fallait que j’arrive à contrôler celui-ci et cela au plus vite.

Me laissant tomber sur mon lit, je regardais par la fenêtre en me demandant qui pourrait bien m’aider. Allen n’avait pas l’air d’être un initié au feu, Mitsuki … Qui était-ce déjà ? Et les autres … N’en parlons même pas. Natsuki … Non, si je lui demandais un quelconque aide, elle me tuerait sur place si ce ne serait pas l’inverse. La galère ! Mais à qui ?! à qui je pouvais demander bon sang !

Les Masters ? Oui ! Il devrait m’être utile … mais ou trouver ceux-ci ? Je savais qu’il y avait une salle de Master quelque part, je m’en souviens, j’y ai été afin de passer mon initiation … Mais pouvais-je les déranger ainsi ? Non je ne pense pas. Une autre personne … La directrice. Oui ! Celle-ci m’aiderait sans doute non ? Je ne savais même pas qu’elle était son pouvoir … avait-elle possession de tous ? Non, ce n’était pas l’Avatar non plus.

Grognant en me relevant, je cherchais dans ma garde robe mon uniforme de Terrae. Cela faisait un bon moment que je ne l’avais pas porté, l’utilité n’était pas au rendez-vous étant donné que je n’allais plus au cours depuis une bonne semaine … Si pas plus. Une fois vêtue de celui-ci, j’enfilai mes ballerines et sortis de ma chambre en fermant la porte derrière moi.

Me dirigeant vers le bâtiment du bureau d’Hideko-Sama, je croisais quelques étudiants sur le chemin qui me saluèrent poliment, faisant de même en affichant un air intrigué, je me demandais depuis quand les gens d’ici était si poli … des japonais sans doute.

Arrivée devant la grande porte en bois massif ou l’on pouvait lire sur la plaque dorée s’y trouvant le nom d’Hideko Honda, je toquai à la porte avant de me saisir de la poignée et pousser la porte de manière à l’ouvrir. Je fus surprise en rentrant dans la pièce, Hideko se trouvait derrière son bureau en fumant de toute part. ses yeux d’un rouge enflammé retrouvèrent leurs éclats normal d’un bleu tiède, sa position agressive se laissa détendre quand celle-ci remarqua qui j’étais sans doute.

-Quoi enco-... Ah, euh... Désolée...

Désolée ? De quoi donc ? D’effrayer ses étudiantes ainsi, oui vous le pouvez ! Entrant en affichant un petit air intriguée vis à vis de son comportement, j’avançais jusqu’à son bureau et me penchait en signe de respect.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

Me redressant, je croisai les bras en la regardant un court instant avant de répondre à sa question. Je ne savais pas vraiment comment formuler ça, mais je devais lui expliquer d’une manière ou d’une autre ce qu’il s’était passé avec Natsuki.

- Désolée de vous déranger ainsi Hideko-Sama, mais j’ai besoin d’aide …

Prenant place à un siège, je croisai les jambes en laissant mon regard s’assombrir en même temps que je me fis submerger mes pensées diverses.

- Je perd trop souvent le contrôle du pouvoir que vous m’aviez confiée, au moindre énervement excessif, je m’enflamme de toute part … Je n’ai pas l’intention de mourir maintenant, j’ai encore des choses à faire et je veux savoir si il y a un moyen pour moi de me contrôler. Je n’arrive même pas à allumer une petite flamme au bout de mes doigts quand je le désire, si j’y arrive, elle se transforme automatiquement en une boule brulant ma peau.

Relevant le regard afin de croiser les yeux d’Hideko, je suppliais presque celle-ci de me donner son aide. J’en avais besoin et plus que tout.

- Aidez-moi … avant qu’il ne soit trop tard …
##   Dim 3 Avr 2011 - 11:09
Hideko Honda

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    Devrais-je dire que je ne m'y attendais pas ? Ce serait sans doute pousser le bouchon un peu trop loin. Or, de ce que j'avais cru comprendre de cette fille, de ce que j'avais cru discerner de son caractère lorsque je l'avais initiée... Elle était loin d'être une fille ordinaire. Et par ordinaire, j'entends... Quelqu'un qui n'a pas honte de demander de l'aide. Ou qui n'a pas peur du ridicule. Quelqu'un... d'ordinaire quoi.

    Et là, je la voyais devant moi, me suppliant presque de l'aider. Etant invisible, sur ce côté-là, je savais ne pas être la mieux placée pour l'aider... Cependant, ce qui lui posait problème semblait être le... Feu. La peur que je crus lire dans ses yeux me fis frissonner.

    Elle avait failli... Tuer quelqu'un, non ? J'en étais presque certaine. Et ses derniers mots me le confirmèrent. "Avant qu'il ne soit trop tard". "Avant qu'il ne soit trop tard"... Cette phrase se répéta dans ma tête, formant un écho douloureux. Oui, avant qu'il ne soit trop tard. Avant que tu ne l'aies sur la conscience et que tu t'en veuilles toute ta vie. Que tu t'en mordes les doigts, que tu prétendes devoir mourir pour ça.

    Je me forçai à ne rien laisser paraître et m'obligeai à la regarder avec calme et sérénité. Inutile de préciser que c'était une des choses les plus dures à faire, à cet instant précis. Moi-même, recevant ce pouvoir sans le savoir, devenant incontrôlable, j'avais...
    Je frissonnai, et secouai la tête pour me remettre les idées en place. Non. Non, non, non. Je devais arrêter de m'en vouloir pour ça. Je devais aller de l'avant, toujours, toujours, encore. Je lui adressai un sourire et passai à côté de mon bureau pour me positionner face à elle. Je me laissai aller en arrière pour m'appuyer contre mon bureau, et je posai mes mains dessus, de chaque côté de mon corps.

    Je finis par hocher la tête.

    -Je suis là pour ça, tu sais.


    Marquant une légère pause, je l'observai quelques instants, en silence, estimant au fond de moi la quantité d'énergie qu'elle transportait à cet instant. Je grimaçai intérieurement. Trop... Trop d'énergie. Et de l'énergie incontrôlable, fougueuse et sauvage. Elle n'était pas seulement instable, elle était... Trop importante. Pourtant, je n'avais pas débloqué son pouvoir à ce stade-là, j'en étais persuadée. Une erreur de ce genre, je l'aurais tout de suite remarquer. Elle avait forcé le sceau d'elle-même, sans forcément s'en rendre compte. Je poussai un petit soupir à peine imperceptible, et me redressai.

    -Tente de faire naître dans tes mains une flammèche. N'aie peur de rien, ne réfléchis pas aux conséquences, tente juste de le faire. Moi, je resterais là, et si ça dérape, je m'occuperais des problèmes générés. Je veux voir de quelle manière l'énergie que tu emmagasines s'échappe.


    Tout en parlant, je la dépassai et me dirigeai vers la porte, fermant le verrou. Ryu, si jamais tu avais prévu de venir me déranger encore un peu, c'était rapé...

    -C'est quand tu veux, déclarai-je en me tournant vers elle après avoir fermer la porte à clef.

    Je posai mes mains sur ma taille, sur le qui-vive, prête à intervenir au moindre souci.


Une journée... Pas comme les autres ?  Bxqs
##   Dim 3 Avr 2011 - 12:54
Anonymous
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Après un long moment de réflexion de sa part, elle finissait par hocher la tête en acceptant de m’aider.

- Je suis là pour ça, tu sais.

Me fixant un court instant tout en se déplaçant vers l’avant de son bureau, elle s’y asseyait toujours en me fixant. J’étais mal à l’aise et cela se voyait ce qui me rendit folle, une fois de plus. Je ne savais pas ce que je devais faire et c’est ainsi que le silence plana jusqu’à ce qu’elle décide de formuler ses dires.

- Tente de faire naître dans tes mains une flammèche. N'aie peur de rien, ne réfléchis pas aux conséquences, tente juste de le faire. Moi, je resterais là, et si ça dérape, je m'occuperais des problèmes générés. Je veux voir de quelle manière l'énergie que tu emmagasines s'échappe.

Faire apparaître une flamme dans mes mains ? était-elle suicidaire à ce point ? Je ne savais pas si j’en étais capable de réaliser ses demandes et il était impossible pour moi d’agir sans réfléchir à ce que je faisais. Je n’étais pas du genre à me lancer tête baissée dans une aventure sans y avoir songé de fus un peu. La regardant un instant de travers, je vis celle-ci partir en direction de la porte et fermer le verrou de celle-ci dans un petit clic.

- C'est quand tu veux.

Je n’avais pas le droit de désobéir à ses ordres n’est ce pas ? Surtout si c’était moi qui était venue de mon plein gré pour lui demander son aide, je n’avais pas le choix, je devais essayer … J’espère juste … Que ca ne tournera pas mal comme les fois précédentes.

Fermant les yeux en tendant une main valide devant moi, je me concentrais sur le flux bouillonnant dans mon corps. Essayant de me vider l’esprit le plus possible pour arriver au stade du non-pensée, je fini par libérer une petite étincelle dans mes mains. Une minime flamme bleutée dansant sur ma paume au gré de l’air ambiant. Ouvrant les yeux pour admirer celle-ci, un doux sourire se dessina sur mes lèvres. J’avais réussi, oui, comme le premier jour, j’avais fait naitre cette flamme innocente me faisant honneur de sa présence. Pourtant un mal continuait à grogner en moi à chaque fois que je fis utilité de ce pouvoir, une chose indescriptible me disant qu’à cause de ce pouvoir, les portes de l’Éden m’étaient fermées à tout jamais afin d’expier mes pêchers.

Mais tout d’un coup, mes pensées noires reviennent, le visage de Natsuki me hantant en me hurlant sa douleur, la responsabilité que je devais prendre de cet amour à sens unique. Son détachement, sa haine envers moi, les regards de méprit qu’elle me lançait tout comme la froideur de son corps, les parcelles mises à nues par mon pouvoir … mon incapacité à contrôler ça … Ma peur est née le jour où je me suis battue avec elle, le jour que j’ai compris qu’elle n’allait pas être une simple inconnue pour moi. Le jour où j’ai fondu pour elle et qu’elle m’a rejeté si violemment, que ses coups heurtant mon corps étaient pareils à ceux d’épées me transperçant le cœur. Je l’aimais tellement … je la haïssais tant.

Fusillant d’étincelle ma flamme bleue se transformait en une flamme rouge prenante de plus en plus d’ampleur, annonciatrice de mauvaises nouvelles. Fermant les yeux pour essayer de l’éteindre sans succès, je commençais à sentir la chaleur générée par celle-ci me bruler la peau. Tombant de ma chaise en me recroquevillant sur moi-même, le feu enveloppa mon corps sans que je n’eus le temps de le remarquer. Cette chose qui m’a été donnée, cette chose que j’essayais de dompter, je ne veux pas être esclave de mon pouvoir, non je veux en être le maitre. Je ne me laisserai pas faire, je ne me laisserai plus avoir … Je ne me laisserai plus mourir quitte à faire souffrir les autres.

Laissant échapper un petit cri de douleur, je plaçai mes mains sur mon torse tandis que le feu se propageait de plus en plus autour de mon corps. Dans un dernier soupir exprimant ma frustration, je contenais en moi le centre de mon pouvoir. Cet endroit spécial ou le flux nait, cet endroit si chaud et invisible ou toute chose naquit. Cet endroit là, celui … qui brulait de puissance.

Petit à petit, tout disparu, comme si de rien n’était. Mon visage baissé, mon corps et mes vêtements fumant de ma dernière attaque. Levant la main où j’avais dessiné la flamme bleue, en fermant les yeux, je la fis apparaître une fois de plus. Mais cette fois ci différente, elle n’exprimait plus l’innocence, mais la colère comme les yeux virant d’un rouge orangé. Ce pouvoir m’était destiné et je n’aurai accepté que l’on me le retire, mais je devais … devais le contrôler.

- Ojou-Sama, pourquoi m’avoir choisie … pourquoi m’avoir donné tant de puissance si moi-même je suis instable … Ce vide me direz-vous, pensez-vous seulement que donner ce genre de pouvoir à des personnes emprises d’une tristesse profonde est la chose à faire ? Sérieusement …

J’avais été sincère sur mes paroles, le feu était l’élément le plus instable et le plus difficile à contrôler, le laisser entre les mains de novices n’était qu’une stupidité profonde. Dans le cycle de la vie, le feu était celui qui ravageait, qui détruisait ce qui l’entourait. Étais-je donc née pour détruire ?
##   Lun 4 Avr 2011 - 20:48
Hideko Honda

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    La seule réponse qu'elle me fournit fut bien indirecte. Elle ferma les yeux, tendit une main devant elle et se concentra. Je la regardai, et, croisant les bras sur ma poitrine, j'appuyai mon dos contre la porte en bois de mon bureau. Je l'observai faire, et me focalisai sur son énergie. Je fronçai les sourcils au moment où la flamme naquit dans sa main. D'abord contrôlée, elle dansait joyeusement dans sa main. Mais ça n'allait pas... Quelque chose n'allait pas.

    Pendant un instant, je me perdais dans l'observation de son énergie. Elle passait de rien à tout, elle était terriblement instable. D'une certaine manière, cette instabilité, de passer de beaucoup à très peu permettait à cette flamme de se maintenir, mais... Ca n'allait pas durer. Je le pressentais. Et beaucoup de mes pressentiments se révèlent exacts.

    Ca se passa en quelques secondes. Son corps entier prit feu. Ca partit de ses mains, et en une seconde, ses bras, son torse, sa tête et ses jambes... Tout s'était enflammé. Elle tomba de sa chaise et se recroquevilla. En l'espace de si peu de temps, sa jolie petite flamme bleue s'était transformée en incendie... Son énergie, instable, bien trop instable même, me donnait mal à la tête, et même si je m'assurais surtout de sécuriser le périmètre pour l'empêcher de tout faire brûler, la voir ainsi, dans cet état, me mettait hors de moi. Pourtant, il fallait que je la laisse faire. Je ne devais que l'assister, qu'être là pour l'empêcher de déborder. C'était comme lorsqu'on apprenait à un enfant à faire l'équilibre... On attendait, debout, et on attrapait ses jambes, encore, encore, jusqu'à ce qu'il arrive à tenir seul. Là, je stoppais l'ampleur de ses flammes, de sa rage qui fuyait hors de son corps. Je stoppai tout, j'accumulais son énergie... Sans pourtant chercher à l'aider réellement. Elle devait trouver son problème seule. Elle devait trouver ce qui n'allait pas d'elle-même. Elle avait fissuré le sceau, et elle devait trouver ses nouvelles limites seule.

    Lorsqu'elle reprit le contrôle de sa flamme, je fronçai les sourcils. Si je n'étais pas intervenue, elle n'aurait sans doute jamais réussi à le faire. Comme moi. Comme moi lorsque j'avais...

    Je pestai intérieurement, détournai instinctivement le regard. Son feu redevenant contrôlable, je lâchai mon emprise sur elle. Je me pinçai la lèvre inférieure, m'affrontant à mon passé. Sa question me fit relever la tête. Je cessai de me mordiller les lèvres, et je l'observai un instant, incrédule, avant d'ouvrir la bouche pour la refermer. Pourquoi ? Pourquoi, c'est ça...?

    J'avais toujours promis d'être là pour mes élèves. J'avais toujours promis d'être un soutien, j'avais toujours promis de les aider, de les soutenir, coûte que coûte. Mais sa question... Sa question...

    Sans que je ne contrôle rien, la réponse s'échappa de ma bouche, sèche, presque méchante. Etait-ce à cause de ce passé qui refaisait surface ces derniers jours ? Etait-ce à cause de son ton presque froid, si sûr, comme si elle pensait avoir raison de tout ? Je ne perdis pas le contrôle de moi-même. Ce serait aller trop loin. Non, je ne déclenchai aucun incendie, je ne détruisis rien. Je me contentai de faire disparaître la flamme dans sa main, et, dure, je lui adressai ces quelques mots.

    -Pourquoi tu dis ? Tu me demandes s'il s'agit de la meilleure chose à faire ? N'as-tu pas eu le choix en venant ici ? Je t'ai laissé le choix. Tu as eu le droit de refuser ce pouvoir. Tu as eu cette opportunité. Encore maintenant, tu peux t'en débarrasser. C'est si simple ! Il suffit que tu me le dises, et je m'en occupe. Une dizaine de Masters pour m'épauler, et t'en voilà débarrasser. La seule chose que tu perdras avec, ce sont tes souvenirs de ta vie à Terrae. Ensuite, tu repars. Tu rentres chez toi, et c'est comme si tu n'étais jamais venue ici.

    Je tentai de me détendre, serrai dans mon dos mes poings, cherchant à décrisper mes doigts qui s'"agitaient" nerveusement.

    -Tu crois que moi, j'ai eu le choix ? Ca m'est tombé dessus comme ça. J'ai pas pu faire autrement. Personne ne m'a guidé, personne ne m'a aidé, je me suis débrouillée seule. Maintenant, je sais que je ne pourrais jamais m'en débarrassé. C'est comme si j'avais été... "choisie". Je n'ai rien décidé, tout est venu, et on a essayé une fois de me retirer ses pouvoirs : la salle des Masters a été à refaire entièrement. Pas pour autant que je cherche à m'en défaire. Même si je n'ai pas le choix, contrairement à toi, je les accepte, et j'ai décidé de m'en servir pour vous aider, vous tous, à vivre mieux. Je me jure à moi-même d'être toujours là pour vous, dans n'importe quelle circonstance... D'être là, pour vous permettre d'être en sécurité et de ne pas être embêtés par les futilités de la vie. Tu oses te plaindre ? Pense aux autres. Ce n'est pas parce que cette puissance t'a effrayée que tu dois m'en vouloir. Tu as choisi toi-même d'accepter cette magie. Tu aurais pu dire non, or tu ne l'as pas fait. Si elle te dépasse, c'est de ta faute, et non de la mienne. Tu as forcé le sceau que nous avons créer lors de ton initiation.


    Venait ensuite cette question "d'aide". Est-ce que ça pouvait aider les gens qui ressentaient un vide ? Et bien oui. Oui je le croyais. Oui, mais pas qu'à cause des pouvoirs. A cause de ce que les gens vivaient ici. Terrae offrait une nouvelle famille. Une nouvelle vie. Totalement différente de l'ancienne... On quittait l'enfer, on entrait au "paradis" ! Ce n'était pas une simple Institut, et j'en étais persuadée, je le savais... Je le sentais.

    -Et pour répondre à ta dernière question... Oui. Oui, je le crois. Ces pouvoirs peuvent aider quelqu'un. Car quelqu'un qui se sentait nul, qui avait perdu confiance en lui... Et à qui on offre cette magie. Il se sentira plus sûr de lui. Et là, il comprendra qu'il n'est pas inutile. Il comprendra qu'on a besoin de lui. Et même si ensuite on lui retire ça... Même si ensuite il devient incapable de soigner, de contrôler l'eau ou de se rendre invisible... Il aura changé. Au fond de lui, il sera différent. Son âme aura grandi, il aura mûri... Et aura repris confiance en lui. C'est parce que les gens ici sont tous dans la même galère qu'ils se rapprochent. Dis à quelqu'un d'heureux, de riche et à qui il ne manque rien qu'il peut avoir des pouvoirs... Il s'en fichera complètement. Il te rira même au nez ! Or, va dire la même chose à quelqu'un qui n'a plus rien, qui a perdu sa famille, ses amis, sa vie... Il te regardera avec des yeux brillants, et n'osera même pas y croire. Il prendra ça pour un rêve... Car pour certaines personnes, les pouvoirs peuvent leur donner l'impression de changer les choses. De ne plus jamais laisser de mauvaises choses arriver. Une personne qui a vu quelqu'un mourir devant elle se dira, après son initiation, que si cela se reproduit, elle sera là. Elle pourra aller de l'avant... Elle pourra le soigner, ou alors se transformer en un animal rapide pour l'emmener le plus vite possible aux urgences... Elle pourra déplacer la voiture qui a provoquer ça d'une pichenette si cette personne est un Titan ! Tant de choses deviennent possible lorsqu'on a des pouvoirs... Et les pouvoirs ne servent absolument pas à tout détruire. Ils peuvent tant aider ! Bien sûr, cela dépend de l'utilisation qu'on en fait, mais enfin... Arrête de te morfondre sur toi-même... Et pense à tout ce que cela peut apporter aux autres.


Une journée... Pas comme les autres ?  Bxqs
##   Lun 4 Avr 2011 - 21:54
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-Pourquoi tu dis ? Tu me demandes s'il s'agit de la meilleure chose à faire ? N'as-tu pas eu le choix en venant ici ? Je t'ai laissé le choix. Tu as eu le droit de refuser ce pouvoir. Tu as eu cette opportunité. Encore maintenant, tu peux t'en débarrasser. C'est si simple ! Il suffit que tu me le dises, et je m'en occupe. Une dizaine de Masters pour m'épauler, et t'en voilà débarrasser. La seule chose que tu perdras avec, ce sont tes souvenirs de ta vie à Terrae. Ensuite, tu repars. Tu rentres chez toi, et c'est comme si tu n'étais jamais venue ici.

Faisant disparaître la flamme de ma main, elle enchaina d’un ton sec un monologue puissant. L’écoutant en fixant le sol pour qu’elle ne voit pas mon regard remplis de colère je voulu lui répondre au tac mais aucun mot ne voulait transpercer mes lèvres. M’avoir laissé le choix, oui j’avais voulu, j’avais été curieuse, j’avais cru pouvoir repartir à zéro mais mes démons ne m’avaient jamais quittés quand je suis passée le portail pour la première fois. M’en débarrasser ? Me retirer ce qu’on m’avait offert ? Non, c’était impensable. Je ne voulais pas le voir disparaître, je ne voulais pas être le jouet de mon pouvoir, tel était la différence.

Cela serait comme retirer de force une partie de soi, peut être que sur le moment je me sentirai mieux et que ca n’affectera pas mon futur puisque tout souvenir de ce lieu serait effacé de ma mémoire, mais non, je n’accepterai pas qu’on me le retire. Jamais, et cela personne.

-Tu crois que moi, j'ai eu le choix ? Ca m'est tombé dessus comme ça. Je n’ai pas pu faire autrement. Personne ne m'a guidé, personne ne m'a aidé, je me suis débrouillée seule. Maintenant, je sais que je ne pourrais jamais m'en débarrassé. C'est comme si j'avais été... "Choisie". Je n'ai rien décidé, tout est venu, et on a essayé une fois de me retirer ses pouvoirs : la salle des Masters a été à refaire entièrement. Pas pour autant que je cherche à m'en défaire. Même si je n'ai pas le choix, contrairement à toi, je les accepte, et j'ai décidé de m'en servir pour vous aider, vous tous, à vivre mieux. Je me jure à moi-même d'être toujours là pour vous, dans n'importe quelle circonstance... D'être là, pour vous permettre d'être en sécurité et de ne pas être embêtés par les futilités de la vie. Tu oses te plaindre ? Pense aux autres. Ce n'est pas parce que cette puissance t'a effrayée que tu doives m'en vouloir. Tu as choisi toi-même d'accepter cette magie. Tu aurais pu dire non, or tu ne l'as pas fait. Si elle te dépasse, c'est de ta faute, et non de la mienne. Tu as forcé le sceau que nous avons créé lors de ton initiation.

Essayant de se décrisper en vint, elle enchaina les paroles de plus en plus blessantes pour ma fierté. Me faire la morale en me comparant à elle, je détestais cela par dessus tout. Je sentais en moi cette chose crier, me dire de lui écraser la figure, de la tuer pour l’affront qu’elle me faisait. Mais j’avais l’intelligence de comprendre cette limite qui se dressait entre elle et moi. J’étais faible, elle était puissante … trop puissante pour que je ne puisse lui infliger quoi que ce soit. Une arme à porté de main ? Ma précieuse hallebarde ? Non, elle la réduirait à l’état de cendre. Elle la détruirait en me consumant avec. Mais elle avait cette responsabilité en tant que Directrice, cette responsabilité devant conserver le bien être de ses élèves … Mais si je l’attaquais, elle plaiderait légitime défense automatiquement. Je devais me calmer moi aussi, remettre mon masque d’hypocrisie avant que je ne fasse l’erreur de ma vie.

-Et pour répondre à ta dernière question... Oui. Oui, je le crois. Ces pouvoirs peuvent aider quelqu'un. Car quelqu'un qui se sentait nul, qui avait perdu confiance en lui... Et à qui on offre cette magie. Il se sentira plus sûr de lui. Et là, il comprendra qu'il n'est pas inutile. Il comprendra qu'on a besoin de lui. Et même si ensuite on lui retire ça... Même si ensuite il devient incapable de soigner, de contrôler l'eau ou de se rendre invisible... Il aura changé. Au fond de lui, il sera différent. Son âme aura grandi, il aura mûri... Et aura repris confiance en lui. C'est parce que les gens ici sont tous dans la même galère qu'ils se rapprochent. Dis à quelqu'un d'heureux, de riche et à qui il ne manque rien qu'il peut avoir des pouvoirs... Il s'en fichera complètement. Il te rira même au nez ! Or, va dire la même chose à quelqu'un qui n'a plus rien, qui a perdu sa famille, ses amis, sa vie... Il te regardera avec des yeux brillants, et n'osera même pas y croire. Il prendra ça pour un rêve... Car pour certaines personnes, les pouvoirs peuvent leur donner l'impression de changer les choses. De ne plus jamais laisser de mauvaises choses arriver. Une personne qui a vu quelqu'un mourir devant elle se dira, après son initiation, que si cela se reproduit, elle sera là. Elle pourra aller de l'avant... Elle pourra le soigner, ou alors se transformer en un animal rapide pour l'emmener le plus vite possible aux urgences... Elle pourra déplacer la voiture qui a provoqué ça d'une pichenette si cette personne est un Titan ! Tant de choses deviennent possible lorsqu'on a des pouvoirs... Et les pouvoirs ne servent absolument pas à tout détruire. Ils peuvent tant aider ! Bien sûr, cela dépend de l'utilisation qu'on en fait, mais enfin... Arrête de te morfondre sur toi-même... Et pense à tout ce que cela peut apporter aux autres.

Répondant à ma dernière question, je restais bouche bée à ses dires. Avais-je compris quelque chose ? Non, rien du tout. Le fait est que je ne comprenais pas ses motivations d’aider les autres, pourquoi vouloir apporter son soutien à tout le monde ? Pourquoi ne pas seulement se focaliser sur une seule personne ? Pourquoi tant de vouloir ? D’une part j’étais heureuse d’avoir été choisie, j’avais été heureuse qu’on me confie une chose si important mais d’une autre part, voir ce bonheur vous consumer ne laissait qu’une profonde amertume vis à vis du « donneur ». Me relevant tant bien que mal, je me plaçais juste en face d’elle pour lui répondre. Mon masque mit, plus rien ne se lisait sur mon visage.

- Je ne veux pas qu’on me retire ce pouvoir, je veux le contrôler. J’ai peut être forcé le sceau accidentellement comme vous le dites, mais il doit bien y avoir un moyen de contrôler cela. Si vous y êtes arrivé sans l’aide de personnes, j’en ferai autant. D’une manière ou d'une autre, j’y arriverai sans doute. Devrais-je peut être m’excuser de mon impolitesse, je ne crains qu’il soit possible. Je ne m’excuserai pas d’avoir ouvertement dit ce que je pensais, vous avoir blessé en même temps n’était pas mon intention, mais comprenez seulement le mal que je subis.

M’arrêtant un court instant, je me demandais que dire et même que faire. Prendre mes jambes à mon cou et partir loin de ce bureau, loin du regard se posant sur moi à cet instant même, était une idée envisageable, mais j’étais bien trop fière pour permettre à l’adversaire une ouverture sur mes faiblesses, j’avais déjà supplié son aide, je ne pouvais que l’écouter en acceptant ses dires.

- Je n’attends pas de la pitié de votre part, loin de là. Montrez moi comment vous êtes arrivée à contrôler cette chose. Vous contrôlez le feu aussi n’est ce pas ?

Sans lui laisser le temps de répondre, je continuais à parler cependant en retirant mon masque accidentellement. La tristesse du moment se lisait sur mon visage ? Qui sait. M’avançant vers l’une des grandes fenêtres du bureau, je me replongeais dans mes souvenirs tout en évoquant quelqu’un à Hideko.

- Vous savez, avant de venir ici je vivais seule dans la maison de mes parents entourée de domestiques. La vie a toujours été quelque chose de las pour moi, je n’ai jamais compris le but de mon existence. Mon père était un homme étrange, il mourut il y a un an d’ici. Quant à ma mère, elle s’est faite enfermer dans un hôpital psychiatrique à cause de son trouble émotionnel, les médecins et psychiatres ont déclarés chez elle une schizophrénie causée par la perte de son mari ainsi que l’ignorance de sa propre fille. Je suis enfant unique, et j’ai toujours rêvée tuer mes parents. Devrais-je moi aussi me faire enfermer peut être ? Non, je ne mettrai jamais cette pensée à l’acte. Mes mains sont assez sales ainsi. Je ne devrais pas me plaindre de mon passé puisque j’avais les moyens nécessaires de partir loin de cet habitat et recommencer à zéro, pourtant je n’ai jamais réussi … Jusqu’à la visite d’un Master. Une échappatoire à mon enfer dans un monde ou personne ne savait qui j’étais. J’aurai réussi à rester là bas, en comblant ce vide que je ressens si j’avais eu une personne pour me couvrir d’un amour pour, à vrai dire … une simple étreinte acceptant celle que je suis m’aurai sauvé.

Me retournant vers Hideko après mon monologue, je me demandais ce qu’elle pouvait bien penser de ce que je venais de dire. Je ne voulais pas être jugée et recevoir de la sympathie à cause de mes dires, non je voulais me confier à une inconnue … Il était bien plus facile de parler ouvertement aux inconnus qu’à ses proches, si on en avait du moins. C’était ce que je pensais … c’était ce que je faisais.

- Et vous … avez-vous eu ce vide ? Avez-vous souffert … Hideko-Sama ?

Me rapprochant d’elle pour être à sa hauteur, je venais retirer une mèche frivole s’étant placé sur son front dans un geste doux. La regardant de mes rubis, j’attendais sa réponse tout en l’analysant des yeux. Elle devait être plus âgée que moi vis à vis de son rang, pourtant la jeunesse se reflétait sur son visage. Elle était belle, parfaite à vrai dire … Quand avais-je utilisé ce mot la dernière fois pour décrire quelqu’un ? Je ne m’en souviens plus … Rare sont ceux qui ont la chance d’être complimenté sincèrement par ma personne, moi la jeune déesse ayant échoué sur le monde des humains entourées de ses créatures les plus visqueuses les unes que les autres.
##   Mar 5 Avr 2011 - 3:08
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Invité


Aujourd’hui était un jour spécial pour moi, j’allais enfin rencontrer mes élèves pour la première fois. Je n’avais pas retenu quelque classe était, mais la plus part de mes élèves étaient déjà des initiés à l’Air. Au moins je ne devais pas m’embêter avec des zigotos me demandant toutes les minutes quand ils allaient recevoir leurs pouvoirs.

Il était 9h du matin, les élèves commencèrent à prendre place dans la salle de cours, regardant d’un œil attentif ceux-ci je décidais à me présenter quand la classe fut remplie.

- Bonjour à tous, mon nom est Miya Asama, je suis votre professeur de matérialisation sonore, enchantée de vous rencontrez.

Les élèves me répondirent par des petits cris d’hystéries ainsi que des « Enchantée Sensei ! », je jouissais littéralement sur place. Une fois les présentations finies, je débutai mon cours par les bases de l’apprentissage. Avant la pratique la théorie n’est ce pas ?

- La matérialisation sonore s’adapte aux initiés à l’air, grâce à une maitrise approfondie de votre don, vous pouvez créer des rafales de vents ainsi que des ondes dites sonores. La plus part des gens ne remarquent pas le mouvement de l’air nous entourant, en vous y concentrant vous pouvez sentir la différence dans celui-ci quand sa recharge en puissance se fait. Mon cours joue sur le thème de la sonorité. Aussi bien par les pulsations musicales pouvant créer une tornade qu’une douce brise d’été par des exploitations matérialisées de partions d’atmosphère. L’air est composé d’un mélange de gaz constituant l'atmosphère de la Terre. En comprenant ceci, vous serez capables d’utiliser votre pouvoir.

Il fallut une bonne heure intensive avant que je puisse faire comprendre cette explication à mes élèves et je crois même que ceux-ci n’ont toujours rien compris. Décidant de résumer cela avec une démonstration, je me plaçais devant mon bureau et claquait des mains pour faire naitre dans celle-ci une boule d’air condensé. Leurs réactions fut bien différentes de celle que j’aurai voulu de leurs part. entre les « trop cooooooooool » et les « comment elle fait ça ?! » en formant des « O » avec leurs bouches, je soupirais de lassitude. Regardant l’heure se trouvant sur ma montre, je claquai des mains et annonça la fin du cours.

Malheur ! Avais-je choisis le bon métier ? Oui, je le pense … mais ma maitrise n’est pas adéquate pour les jeunes initiés, ils sont bien trop … stupides. M’affalant sur ma chaise en soupirant je regardais par la fenêtre en me demandant que faire. Je n’avais pas cours cette après midi, irais-je donc m’entrainée un peu ? Bonne idée après tout ! Me redressant, je sortis de ma classe rapide pour aller dans ma chambre.

Une fois dans celle-ci, je sortis mon sabre de sa protection et me dirigeai vers l’extérieur. Il faisait beau après tout, pourquoi ne pas en profiter, ne ? Essayant de trouver un coin calme afin de m’entrainée à mon aise, je trouvais une petite place dépourvue de monde. Jouant de ma lame finie, je commençais ma danse des épées tout en laissant mon corps se bercer à sa guise tel le vent. J’aimais ce moment spécial ou je sentais tout mon être se relaxer, j’aimais plus que tout entendre le bruit du vent se fondre sous ma lame aiguisée, et j’aimais tant le contrôler aussi. Faisant des tornades avec mon corps pour les pourfendre avec ma lame, créant des rafales pouvant déraciner un arbre … quelle joie !

Ca y était j’étais à mon état d’extase pur ! J’étais comblée à ce moment même et quand je suis comblée il me faut boire ! Oui ! J’ai oublié de le dire à tous, mais je suis une fanatique des boissons Alcoolisée depuis que je peux en acheter moi-même, 22 ans, l’âge parfait pour ce genre de chose ! Pressant le pas en retournant dans ma chambre, je sortis une bouteille de saké de mon petit frigo d’appoint quand j’arrivais dans ma chambre. Le bonheur me direz-vous, je peux boire en paix sans locataires ! Mais bon … mon rôle d’enseignante est dérangeant tout de même, du moment que je ne me fais pas attrapé par notre chère directrice et un de mes amis fidèles aux postes de Master, je ne courais pas grand chose comme danger … je crois.

C’est ainsi que je passai la journée à boire jusqu’à en vidé mes stocks d’alcool … à dire une bonne dizaines de bouteilles d’un litre de Saké pur. Honte à moi ? Non, je supportais l’alcool voyons ! Je savais boire ! Parfois … Et ce parfois ne s’appliquais pas à aujourd’hui. C’est ainsi que je me retrouvais devant le bureau de la directrice sabre en main, la tête dans les nuages, un sourire stupide sur le visage à toquer à sa porte sans recevoir de réponse de sa part. était-elle occupée ? Avait-elle un rendez-vous galant avec son cher Ryu ? Je les savais tellement proche ces deux là ! Ils formeraient un couple d’enfer ! Non ? Je le pense aussi.

Décidant d’entrer de force dans le bureau, je pointai mon doigt dans la serrure et fit tourner le mécanisme grâce à ma maitrise de l’air. Oui, j’avoue, j’ai pris au moins deux minutes à réussir à mettre mon doigts pile en face du trou … je devrais peut être arrêter de boire non ? Soit, c’était fait donc je ne devais rien changer à mon comportement ! N’est ce pas ? Allez soyez en persuadé ! Je suis gentille après tout !

Entrant dans le bureau en affichant un grand sourire avant de faire une posture d’héroïne en criant un « Badam qui voilà ! », je fus surprise de ne pas voir Ryu dans la pièce. Non ce n’était pas lui, mais une autre personne plutôt jeune … Que faisait-elle donc ? A deux centimètres du visage d’Hideko en … lui caressant le visage ?! Non, ce n’était pas possible ! Affichant une mine horrifiée, je pointai du doigt Hideko avant de déclarer d’un ton clairement choquée, ce qui me fit dessouler par la même occasion :

- Tu dragues tes disciples ?!

M’arrêtant après ce geste des plus étranges, je tournais sur moi même en affichant un grand sourire avant de crier :

- C’est de l’amour ! Oui ! Hideko-Chan s’est enfin éprise de quelqu’un ! De l’amour !

Affichant une petite tête disant clairement « *O* », je m’arrêtai avant de reprendre mon air naturelle et déclarer le plus solennellement possible :

- Prend soin d’elle jeune inconnue ! Et fait attention aussi, elle brule quand elle s’énerve ! Ciao !

Partant en fermant ma porte derrière moi, je m’enfonçais dans les couloirs de l’institut en chantonnant des chansons d’amour tout en me remémorant la scène que je venais de voir. Aurais-je des problèmes après cette interruption ? Non … On m’aimait trop pour ça et puis, j’étais gentille après tout !



PS : Ne m'en veut pas, j'ai pas pu me retenir xD Il est tard aussi ... Je viens dans le rp et je repars aussi vite xD Histoire de foutre un peu la merde xD Schizophrène ? T'avais pas remarqué ? ( Fini pour Miya ici xD )
##   Mer 6 Avr 2011 - 22:34
Hideko Honda

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Hideko Honda
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    Je la sentais s'énerver. Du moins, à chaque fois que j'ouvrais la bouche pour en rajouter une couche, j'avais l'impression de la sentir de plus en plus agacée. Pourtant, lorsque je terminai ma dernière phrase, je gardai mon regard fixé sur elle un petit instant, et je l'observai. Elle ne me quitta pas une seule fois du regard. J'avais l'impression qu'elle réfléchissait à ce que je venais de dire. Mais était-ce une simple impression ? Ou peut-être était-ce la vérité... Elle se releva, et ouvrit enfin la bouche. J'allais pouvoir avoir la réponse à ma question.

    - Je ne veux pas qu’on me retire ce pouvoir, je veux le contrôler. J’ai peut être forcé le sceau accidentellement comme vous le dites, mais il doit bien y avoir un moyen de contrôler cela. Si vous y êtes arrivé sans l’aide de personnes, j’en ferai autant. D’une manière ou d'une autre, j’y arriverai sans doute. Devrais-je peut être m’excuser de mon impolitesse, je ne crains qu’il soit possible. Je ne m’excuserai pas d’avoir ouvertement dit ce que je pensais, vous avoir blessé en même temps n’était pas mon intention, mais comprenez seulement le mal que je subis.

    Oui je comprends. Je comprends parfaitement. Comment ne pas comprendre ? Blesser des gens à cause d'un pouvoir incontrôlable ? J'ai tellement connu ! Pourquoi croyait-elle qu'on imposait un sceau aux initiés, et qu'on le débloquait petit à petit pour ne pas déferler en eux une puissance dès le début trop importante ? Bah. Je devais arrêter de lui faire des reproches. Parce que dans le fond, elle... Avait peut-être mieux géré que moi ce qu'il lui arrivait. Peut-être... Peut-être que non... J'en savais tellement rien !

    Je soupirai doucement, et, sans fournir de réponse à ses paroles, je la regardai. Son visage n'affichait rien. Je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi... impassible. Qu'était ce masque qu'elle se plaisait tant à enfiler ? Avait-elle réellement besoin de cacher ces sentiments ? Il y avait tant de choses en elle que je ne comprenais pas !

    - Je n’attends pas de la pitié de votre part, loin de là. Montrez moi comment vous êtes arrivée à contrôler cette chose. Vous contrôlez le feu aussi n’est ce pas ?


    En seule réponse, je hochai la tête, n'ayant rien le temps de dire d'autre. Je me retrouvai bientôt face à son dos. Elle marcha tranquillement en regardant la fenêtre, et là, en moi, je sentis qu'il allait falloir que je sois attentive... Ce genre de scène... Les scènes où on découvre toujours le gros scandale, la vérité qui éclate... Les choses qu'on ne devrait pas, qu'on ne devrait jamais savoir et qui nous sont révélées... Ca n'arrivait pas que dans les films.

    - Vous savez, avant de venir ici je vivais seule dans la maison de mes parents entourée de domestiques. La vie a toujours été quelque chose de las pour moi, je n’ai jamais compris le but de mon existence. Mon père était un homme étrange, il mourut il y a un an d’ici. Quant à ma mère, elle s’est faite enfermer dans un hôpital psychiatrique à cause de son trouble émotionnel, les médecins et psychiatres ont déclarés chez elle une schizophrénie causée par la perte de son mari ainsi que l’ignorance de sa propre fille. Je suis enfant unique, et j’ai toujours rêvée tuer mes parents. Devrais-je moi aussi me faire enfermer peut être ? Non, je ne mettrai jamais cette pensée à l’acte. Mes mains sont assez sales ainsi. Je ne devrais pas me plaindre de mon passé puisque j’avais les moyens nécessaires de partir loin de cet habitat et recommencer à zéro, pourtant je n’ai jamais réussi … Jusqu’à la visite d’un Master. Une échappatoire à mon enfer dans un monde ou personne ne savait qui j’étais. J’aurai réussi à rester là bas, en comblant ce vide que je ressens si j’avais eu une personne pour me couvrir d’un amour pour, à vrai dire … une simple étreinte acceptant celle que je suis m’aurai sauvé.


    Bien que je ne puisse voir dans son visage, j'avais l'impression de sentir quelque chose dans sa voix, à chaque fois que de nouveaux mots franchissaient la barrière de ses lèvres. Je l'observai, toujours en silence. La seule réponse que j'avais daigné lui répondre depuis tout à l'heure se limitait à un hochement de tête. Car je n'avais jamais le temps de trouver une réponse, elle enchaînait toujours, toujours, toujours... J'avais l'impression qu'elle ne voulait même pas qu'elle me réponde.
    Cela dit, j'étais attentive. J'enregistrais la voix, mais pas uniquement. Les mimiques, chaque gestes... Tout était sauvegardé ! Je ne laissai rien au hasard.

    Je cessai cependant d'être sur le qui-vive lorsqu'elle arrêta de parler et qu'elle se tourna vers moi. Tout ce qu'elle venait de me raconter, vis à vis de sa famille, de son père... Je le savais. Peut-être pas en détail, certes... Mais c'était le rôle de chaque Master envoyé en mission de connaître la raison qui avait provoqué le vide chez leur "cible". Et après ça, me filant leur rapport... Je rangeais tout, mettais tout en ordre, et si la personne avait accepté de venir, je créai le dossier, en me servant de l'histoire pour découvrir l'élève. Je me sentais... Pas "obligée" de faire ça... Je trouvais jamais que c'était, comment dire ? Normal. J'avais l'impression de devoir connaître mes élèves. C'était pas uniquement une marque de respect... C'était aussi leur porter une quelconque attention. Bien sûr, après, ils en faisaient ce qu'ils voulaient ! Une fois que j'avais joué mon rôle, grand bien leur fasse qu'ils me demandent de ne jamais venir leur parler de leur passé, ou, qu'au contraire, ils viennent se confier à moi tous les samedis en me prenant pour leur psy... Certaines personnes avaient besoin de parler de ce genre de choses, d'autres non, c'était comme ça, c'était la vie, tant pis ! Mais de mon côté, je me donnais tous les moyens pour me sentir le plus proche possible de mes élèves.

    Je revins sur Terre lorsque j'aperçus Shizuru se remettre à bouger pour s'approcher de moi.

    - Et vous … avez-vous eu ce vide ? Avez-vous souffert … Hideko-Sama ?


    Elle plaça derrière mon oreille une mèche rebelle qui balayait mon front d'un geste doux, et, décontenancée, je la fixai, silencieuse. Que ce soit une fille, un mec, les deux... Cela m'importait peu. Ce qui m'étonnait, c'est que rare étaient les élèves qui se fichaient de ma position de "Directrice". Pour certains, cela représentaient tellement que j'avais parfois l'impression d'être semblable à l'Empereur du Japon. Ce "certains" représentait la plus grosse majorité des gens ! L'autre partie... Se comptaient sur les doigts d'une main. Et pour ces gens-là, j'étais... Simplement leur égale. Rien n'avait changé, ou presque... J'étais juste une humaine comme les autres.

    Ce qui, bien entendu, était vrai ! Cela dit, j'avais tellement pris l'habitude, malgré mes 25 ans, d'être traitée comme une vieille de 70 ans, que la voir faire ça, ce geste de me retirer cette mèche du front... Ca m'avait étonné. Presque perturbée !

    C'est à ce moment-là que... Miya, à ce que je crus comprendre, décida de venir forcer la serrure de ma porte. Alors qu'elle entrait dans la pièce, Shizuru me regardant toujours de ces yeux semblables à deux grenats implantés sur son visage, je sentis directement l'alcool qu'elle empestait. Le Feu à l'intérieur de moi rêvait d'aller la voir et la chérir, de la faire pétiller et brûler vive... Oui, mon Feu était sauvage et incontrôlable. Après tout, il s'agissait de l'élément le plus incroyable de la Terre ! Mais enfin... Peu importe. Ce qui me déstabilisa le plus, après l'attitude de Shizuru, fut la phrase prononcée par Miya dès son arrivée :

    - Tu dragues tes disciples ?!


    Je tournai vivement la tête vers elle, déboussolée. De... De quoi ?! De quoi parlait-elle encore ?! Etait-ce à cause de l'alcool ? Ce...

    - C’est de l’amour ! Oui ! Hideko-Chan s’est enfin éprise de quelqu’un ! De l’amour !


    De... De l'a-quoi ? Mais... Qu'est-ce qu'elle racontait ?! Mais nan, mais... Le geste de Shizuru, ce n'était pas du tout... Je reportai vivement mon regard sur la concernée, consternée. (HRP : Quelle enchaînement de mots difficiles à faire ! C'est juste pour ça que je le mets 8D)

    - Prend soin d’elle jeune inconnue ! Et fait attention aussi, elle brule quand elle s’énerve ! Ciao !


    Je quoi ?! Mais ça suffit les âneries oui ?! Avant même que je ne puisse répondre (le temps de me sortir de cet état de choc), Miya était déjà sortie de mon bureau, et la porte claquait derrière elle. Je fixai la porte encore un petit instant, avant de reporter mon regard sur Shizuru qui était toujours aussi près de moi. Un ange passa, et, continuant à l'observer, je finis, au bout d'un long moment qui me sembla durer une éternité, par poser ma main sur son ventre. Je fermai les yeux quelques instants, et un cercle lumineux se dessina en un éclair autour de nous. Nous fûmes comme enfermées dans un cercle d'air chaud, pratiquement rendu visible par sa puissance élevée. Au bout de quelques secondes cependant, tout s'estompa et je rouvris les yeux, les plantant dans ceux de Shizuru.

    -J'ai vaguement remis en plus le sceau. Ce sera ainsi plus facile pour toi. Malheureusement, seule, je ne peux rien faire de mieux. De toute façon, j'ai bien vu que tu voulais y arriver seule, alors... Bon courage Shizuru.


    J'avais évité sa dernière question. Une raison précise ? Peut-être que oui, peut-être que non. Il était toujours plus simple de parler à quelqu'un que l'on ne côtoyait pas tous les jours. Pourtant, je... ne voulais pas en parler. Peut-être à cause de cette distance que je voulais malgré tout instaurer entre les élèves et moi ? Cette distance... Directrice/élève ?

    Etais-je contradictoire ? Oui, bien trop.

    -J'ai souffert. Mais je doute que tu aies besoin d'en connaître les détails,
    soufflai-je en tournant la tête pour observer le pot à crayon posé sur mon bureau.

    HRP : Pour ne pas avoir répondu immédiatement, je me rattrape avec un post plutôt long ! C'est rare en plus que je dise ça, mais je suis plutôt fière de moi >O<


Une journée... Pas comme les autres ?  Bxqs
##   Jeu 7 Avr 2011 - 20:14
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Invité


Se regardant mutuellement d’une intensité effroyable, je voulu continuer à lui dire des choses mais subitement la porte s’ouvrit dans un bruit abominable. Tournant les yeux pour voir celle qui venait de nous déranger, je fus surprise de découvrir une jeune femme à l’allure … ivre ? La regardant en détail de mes yeux flamboyants, je remarquai chez celle-ci les étoiles montrant son rang de Master, me demandant moi-même comment un tel spécimen pouvait arriver si haut hiérarchiquement, je voulu lui demander la raison de son arrivée quand celle-ci interrompit mes pensées en pointant Hideko du doigt avant de hurler, si je puis dire, avec effrois :

- Tu dragues tes disciples ?!

Pardon ? Disciples ? Draguer ? Regardant chacune à leurs tours Hideko et l’inconnue, je restais bouche bée à ce que je venais d’entendre. Déposant mes yeux écarquillés sur le pot de peinture mauve, je devenais blanche à l’entente de ses prochains dires.

- C’est de l’amour ! Oui ! Hideko-Chan s’est enfin éprise de quelqu’un ! De l’amour !

De l’amour ?! Non ! Non, non, non, non, et non ! Si ? Dévisageant Hideko qui fusillait littéralement du regard la jeune femme qui venait de faire interruption, elle voulu lui dire quelque chose, mais celle-ci se sauva aussi vite qu’elle fut rentrée en feignant un au revoir des plus étranges.

- Prend soin d’elle jeune inconnue ! Et fait attention aussi, elle brule quand elle s’énerve ! Ciao !

Voulant éclater de rire à sa dernière réplique, je la vis s’en aller en calquant la porte derrière elle. Je n’avais pas bougé de ma place initiale, ce qui me fit tourner les yeux vers Hideko … brule-t-elle vraiment en s’énervant ? Non pas l’envie de vouloir y gouter … mais tout de même … Après tout … J’étais un peu pareille, sauf que moi je ne contrôlais pas ce genre de choses, soit je n’arrive pas à allumer une petite flammèche, soit je deviens une torche vivante. La merde me direz-vous.

Sans que je ne puisse dire ou faire quoi que ce soit, Hideko reposait son attention sur moi. Déposant sa main sur mon ventre, une boule lumineuse nous entoura. Une drôle de chaleur envahissait mon corps, tout autant que je pouvais sentir un calme se poser en moi. Comme si la boule d’énergie instable avait enfin décidé de s’adoucir … mais bon, ne faut-il pas toujours se méfier de l’eau qui dort ?

-J'ai vaguement remis en plus le sceau. Ce sera ainsi plus facile pour toi. Malheureusement, seule, je ne peux rien faire de mieux. De toute façon, j'ai bien vu que tu voulais y arriver seule, alors... Bon courage Shizuru.

Ne m’en veux pas Hideko, mais je ne peux pas me concentrer sur tes dires après ce qu’il venait de se passer. Une inconnue, un cercle lumineux … Je peux rire ?

-J'ai souffert. Mais je doute que tu aies besoin d'en connaître les détails.

Tournant la tête en fixant un point invisible sur son bureau, je restais perplexe à ce qu’elle venait de dire. Oui, j’étais devenue curieuse à son propos, ne me demandez même pas pourquoi … c’est ainsi. De plus, les paroles de la perturbatrice partie tournaient dans ma tête sans arrêt. Je ne ressentais rien à part … à part quoi, en fait, pour Hideko ? De la sympathie ? Non, elle n’était pas une amie … De l’admiration ? Je ne suis pas le genre de personne à idolâtrer quelqu’un. Disons que je ressentais quelque chose, mais que je ne savais pas quoi. L’envie de la taquiner me prit d’un coup, elle ressemblait étrangement à Natsuki, en gentille à vrai dire … Ce ne serait certainement pas elle qui me sauterait au cou pour m’étrangler … n’est ce pas ?

- Ara, ara, Hideko-Sama à de bien drôles fréquentations, moi qui vous prenais pour une personne saine … Avoir ce genre de détritus comme connaissance n’est-il pas nuisible à votre travail ?

Non pas que je n’aimais pas les alcooliques … Disons surtout que je les détestais plus qu’autre chose. Réduis à l’état de saleté pour moi, ces choses n’avaient plus rien d’humain à mes yeux. Seulement … des erreurs de la nature. Continuant sur mon ton enjoué tout en continuant mon sarcasme ironique, je poursuivis de parler en m’avançant vers elle.

- Est-il vrai aussi que vous brulez en vous énervant ?

Pressant mes indexes sur un point sensible de chaque humain entre les côtes et la hanche, la réaction d’Hideko me surprit plus qu’autre chose, ce qui me fit éclater de rire par la même occasion.

- Sensible par dessus tout …
##   Sam 9 Avr 2011 - 11:51
Hideko Honda

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    Shizuru ne réagit même pas lorsque je lui reformai vaguement le sceau, et sembla rester perplexe après ma dernière phrase. Lorsqu'elle reprit la parole, j'arquai cependant un sourcil, quittant mon pot à crayon du regard pour plonger mes yeux dans ceux de l'initiée Feu.

    - Ara, ara, Hideko-Sama à de bien drôles fréquentations, moi qui vous prenais pour une personne saine … Avoir ce genre de détritus comme connaissance n’est-il pas nuisible à votre travail ?

    "De bien drôles fréquentations"...? Ce "genre de détritus"...? J'ouvris la bouche pour mieux la refermer, cherchant vainement mes mots. Comment pouvait-elle... Comment pouvait-elle dire ce genre de chose ? Son ton, sa voix à cet instant... Est-ce qu'elle avait vécu quelque chose qui avait pu influencer son jugement ainsi ?

    Bien sûr, le fait que Miya soit ivre était gênant... Mais malgré ça, je savais que je pouvais lui faire confiance dans les situations sérieuses, et j'étais persuadée de pouvoir toujours compter sur elle pour assurer ses cours en restant sobre. Ce n'était pas non plus comme si elle était inconsciente. Et je n'avais pas à la juger de toute manière. Et puis... Même si je ne pouvais m'en empêcher, ce que j'en déduisais c'est que... Tout le monde avait besoin de s'amuser. Tout le monde avait ses défauts et ses qualités... Alors parler d'une de mes "collègues" ou même une des mes amies (n'est-ce pas ? u_u) ainsi... C'était désobligeant. Elle remettait en cause mon choix, mes sélections ? Elle me remettait en cause ? Mais qui était-elle pour faire cela ?

    Shizuru, comme tous les autres, avait ses qualités et ses défauts. Malgré tout, c'était comme... Si elle niait ses défauts. Elle ne s'en rendait pas compte ? Etait-elle seulement capable de s'en vouloir pour quelque chose ? Ou pensait-elle perpétuellement qu'elle avait raison, encore et toujours ? Ma question demeura quelques instants sans réponse, avant que je ne me rappelle de son arrivée dans mon bureau.

    J'eus comme un flash-back. Je revis ses yeux, j'entendis sa voix, les quelques mots qu'elle avait prononcé avec une voix qui menaçait de lâcher sous l'impuissance. Je revis ses lèvres bouger en même temps qu'elle me suppliait presque... Et je soupirai. Je secouai doucement la tête, et regardai le sol quelques instants. Je n'eus même plus besoin de réfléchir à la réponse que j'allais lui fournir, celle-ci vint toute seule.

    -Chacun est comme il est et la nature est telle qu'il est impossible de la changer. Chassez le naturel, et il revient aussitôt au galop...


    Je relevai les yeux vers elle, un mince sourire étirant mes lèvres.

    -"Détritus" tu dis ? N'as-tu jamais bu de ta vie ? Est-ce un crime, après tout ? N'a-t-on plus le droit de s'amuser ? Je respecte tes choix, ta liberté de pensée et, malgré tout, ta liberté d'expression... Mais je te prierais malgré tout de ne plus me faire part de ce genre de remarques désobligeante. Tu la juges sans la connaître, et je trouve ça malheureusement bien dommage. Cela dit, je ne t'oblige à rien, tu es libre de faire ce que tu veux, tant que cette liberté ne nuit pas à celle d'autrui.


    Je marquai une pause, observai un petit instant sa réaction, et écoutai alors les mots qu'elle m'adressa ensuite.

    - Est-il vrai aussi que vous brulez en vous énervant ?


    J'éclatai, bien contre mon gré, d'un rire sarcastique, malgré tout à deux gouttes d'eau d'être harmonieux à cause de ce fichu rang de "Master".

    -Vrai ou non, qu'est-ce que cela change ?


    Une chance que j'ai appris à me contrôler. Même si j'apprenais encore... Avant, je pouvais vite, voire très vite, partir... Dorénavant, il fallait vraiment m'énerver énormément pour que je m'enflamme, comme dirait Ryu. Mais là n'était pas le principal... J'avais... Changé. Et assez changé pour être capable de me calmer.

    C'est cependant à cet instant précis que Shizuru décida de presser ses doigts sur le côté de ma taille. (si j'ai bien compris...?) Surprise, je sursautai, et me mordis la lèvre pour me retenir de lâcher un petit "Ah". Alors qu'elle rigolait, laissant échapper un petit "Sensible par dessus tout …" je la dévisageai, sans comprendre. Que cherchait-elle réellement à faire ? Et puis, avait-elle vraiment quelque chose en tête ? Ou se laissait-elle tout simplement aller ?

    Un nouveau soupir m'échappa, et sans lui fournir une réponse, je m'éloignai d'elle pour aller m'asseoir à mon bureau. Je me penchai un instant sur mes dossiers, et relevai la tête vers Shizuru.

    -Revenons à la raison de ta venue ici, si tu veux bien, Shizuru. Est-ce que tu peux me refaire une démonstration de tes pouvoirs, maintenant ?


Une journée... Pas comme les autres ?  Bxqs
##   Sam 9 Avr 2011 - 13:09
Anonymous
Invité

Froide, oui, c’était l’impression que j’avais d’Hideko à ce moment. Elle n’avait pas l’air d’avoir pris ma remarque à la légère, moi qui essayait d’être humoristique, c’est raté. J’avoue avoir le sens de l’humeur au dixième degré … Même si étant enfant je voulais être comique, mes parents m’ont remise sur le droit chemin en me disant que ce métier était fait pour les crétins du dimanche. C’est ainsi que mon rêve d’enfant fut détruit et engagea mon sens de l’humour dit pourri. De quoi d’autre avais-je rêvé après cette échec déplorable ? Rien, je n’avais plus aucune espérance. Seulement devenir la nouvelle tête de la famille Fujino.

Se rasseyant à son bureau, elle me toisa du regard avant de me demander de réessayer d’activer mon pouvoir. Je ne savais pas si ca allait marcher, mais au moins j’étais de bonne humeur maintenant. Oui, se faire changer les idées est une caractéristique particulière des lunatiques si je puisse dire. En fait non, rien ne nous fait changer d’humeur étant donné qu’il changeait seul. Soit, revenons aux dires de notre très grande et vénérée Directrice.

-Revenons à la raison de ta venue ici, si tu veux bien, Shizuru. Est-ce que tu peux me refaire une démonstration de tes pouvoirs, maintenant ?

Me plaçant devant le bureau, je fermais les yeux afin de faire apparaître une petite flamme. Une minute passa … ainsi qu’une autre et ainsi de suite. Finalement après cinq minutes, une petite étincelle apparue sur ma paume. Grandissant légèrement pour former une petite flamme d’environs deux centimètres … Quoi c’est petit ? Et alors ? Regardant la petit flamme dansée, je restais perplexe en la voyant ne pas amplifier de puissance comme les autres fois … C’était … étrange …

- Ara, maintenant je n’arrive plus à faire plus grand …

Quoi que … Me concentrant dessus, elle passa de deux centimètres à trois ou quatre, à vous de voir. Affichant un petit sourire content, je me concentrais pour en activer d’autres autours de moi. Une réussite. Me voilà à présent avec une petite dizaines de flammes flottant autour de moi, soit petite, mais au moins existante ! Je me disais tout de même, qu’au moindre coup de vent, celles-ci disparaitraient en un clin d’œil.

- Votre sceau à l’air de fonctionner … Même si bizarrement je regrette le passé, je veux dire par là se faire enflammer par son propre pouvoir est excitant tout en était effrayant …

Claquant des mains pour les faire disparaître, je me penchais respectueusement devant Hideko pour la remercier.

- Arigato Hideko-Sama.

Affichant un sourire rayonnant, en affichant une petite mine d’enfant le jour de noël, je giflais intérieurement de changer d’humeur toutes les trois secondes. Ara … Un jour cela me tuera.

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