Je passais la plupart de mes soirées à lire, et parfois même toute la nuit. Mais n'ayant pris que peu d'affaires, le nombre de livres que j'avait se trouvait réduit. Heureusement qu'à Terrae, il y avait une bibliothèque. Et c'est précisément le lieu où je me trouvait. Une pièce somptueuse, avec de nombreuses étagères remplies de livres en tout genres: BDs, mangas, heroic-fantasy, classique... Sans oublier les policier. Que serait une bibliothèque sans son lot de polars? Rien à mon avis. Chacun le sien, et je vous ai donné le mien.

Je me trouvais donc dans cette pièce, une quiétude agréable dans l'air. Un sourire aux lèvres je passais devant les étagères, mes doigts frôlants la cote des livres. Mes yeux glissaient sur les titres, les noms d'auteurs. Je frissonai, rempli d'une joie secrète, entouré par les plus beaux des rèves, les plus précieux des secrets. Je passais quelques minutes comme ça, jusqu'à ce que mon regard se fige, regardant avec "désir" un livre. Oui mais quel livre? "Das parfum", le Parfum, de Patrik Süskind. Un livre racontant l'histoire d'un meurtrier (au 18eme siècle, en France), tuant 13 femmes pour acquérir leur parfum naturel, et obtenir "l'effluve parfaite, qui fera de lui un grand parfumeur". Au collège, nous étions allés voir le film au cinéma, avec ma classe.

Je saisis ce trésor du bout des doigts, ayant peur de l'abîmer. Cela faisait si longtemps que je voulais le lire, et l'occasion se présentait à moi. Encore mieux, le livre était en version originale. Je parlais bien l'allemand, je n'aurais aucun problème pour le lire.

Je m'assis sur un fauteuil près du feu, et ouvris délicatement l'ouvrage. Je commençais à le lire passionément, intrigué bien que connaissant déjà l'histoire. J'en étais à son premier meurtre, celui d'une jeune fille rousse, dégageant un parfum délicat. A propos de parfum, une effluve douce flottait dans l'air. Je me retournais, apercevant une fille, sans doute un peu plus jeune que moi, ses cheveux d'un rose pâle tirant jusqu'à un rose flashi, la peau claire, et les lèvres rouges sang, tout comme ses yeux.

Celia, a moitié endormie, écoutait son professeur d'allemand. Car oui, a Terrae, il y avait comme LV3 la magnifique langue germanique! Elle s'ennuyait tellement qu'elle essayait de choisir entre plusieurs echantillons de parfum: gucci de gucci, rose the one de D&G et Parisienne de Yves Saint Laurent. Elle finit par se parfumer avec le "rose the one" car elle appreciait cette odeur de rose. Le regard du professeur l'incita a ranger ses parfums. Beaucoup disent que cette langue se parle comme elle se vomit. Mais pourtant, Celia la trouvait agréable à l'écoute. Une langue qui était pour elle vraiment mystérieuse. Bref. Leur professeur leur dit qu'il fallait qu'ils lisent au moins un livre d'un auteur allemand pour dans un mois. Première question de Celia: le "Mein Kampf" de Hitler était il valide? A cela, elle eut le droit a un rire général de la classe et a un: "Vous vous fichez de moi?" de la part du professeur. Gé-nial! Apparemment non, elle devait donc aller en trouver un.
Mais ou trouver ce genre de livre? Dans un magasin! Sauf que, Terrae avait le luxe d'avoir une énorme bibliothèque qui regorgeait de livres tout a fait passionnants! En effet, Celia était une passionnée de lecture, quelque soit le genre et du moment que ça ne tourne pas a de l'érotisme. Lorsque la sonnerie annonça la fin de son calvaire, elle fut la première a sortir de la classe. Ce prof la faisait chier!
C'est avec cette pensée qu'elle se dirigea vers la grande bibliothèque de Terrae. Elle n'y allait pas si souvent que ça, mais y avait déjà posé les pieds. C'était une bâtisse imposante et plutôt jolie. On voyait des élèves sérieux (ou pas) rentrer et en sortir. Elle pénétra a l'intérieur : c'était dans un silence total qu'on entendait résonner ses talons de seulement cinq centimètres. Elle eut le droit a un regard méprisant de la bibliothécaire. Elle lui retourna un sourire gêné avant de s'engouffrer dans un des rayons. Apparemment, elle était tombée sur le mauvais: le rayon cuisine. Peut-être qu'il y avait un livre de recettes écrit par un allemand? Elle évita de chercher, sûrement parce-qu'elle se ferait très sévèrement réprimandé par son adorable professeur. Elle continua sa mini-promenade dans les rayons. Après une bonne dizaine de minutes de recherches elle réussit a tomber sur le rayon roman! Elle afficha un énorme sourire satisfait! Elle commença donc a chercher un roman allemand. Elle tomba le plus souvent sur des auteurs japonais (naan sans blague!?) dont elle ne connaissait même pas l'existence. Bref. Alors qu'elle allait passer a un autre rayon, elle sentit un regard se posé sur elle. L'Etoile se retourna donc pour affronter... un nom de livre allemand a son plus grand bonheur! C'est ensuite qu'elle releva la tête vers le détenteur et remarqua qu'il l'observait. Elle lui adressa un sourire radieux avant de s'approcher de lui et de lui demander a voix basse:

- Coucou! En fait... Le livre que tu as, ça a été écrit par un allemand, non?

La jeune fille m'aborda:
-Coucou! En fait... Le livre que tu as, ça a été écrit par un Allemand?

Je lui répondis, méfiant vis à vis de ses intentions:
-Effectivement... C'est "Das parfum" de Patrik Süskind. Et si tu voulais le lire, désolé, mais ça fait vraiment longtemps que je le cherchais. J'ai cru comprendre que tu voulais un livre en Allemand...

Je fis une légère pause, le temps de fouiller dans mon sac de sport et d'en ressortir un roman Allemand du 20eme siècle:
-Mais si tu veux, je peux te prêter celui-ci. Il est vraiment génial. Ça se passe pendant la 2eme Guerre Mondiale, c'est un espion qui doit jouer double jeu, pour subtiliser les cartes des camps Nazis ou des trucs du genre. Il paraît peut être pas, mais il est très réaliste.

Je lui souris, espérant la convaincre. En vérité, ce livre, c'était mon père qui l'avait écrit. Il avait mis de longues années à trouver les informations qu'il lui fallait pour que ce soit réel. Il y avait mis tout son coeur, et il avait réussi à en faire une oeuvre passionante.
J'ajoutais:
-Au fait! Jsuis Gil.

Je lui souris de nouveau, cette fille avait l'air vraiment sympa, et j'espérais pouvoir devenir son ami, ou tout au moins une quelconque connaissance.

Son interlocuteur répliqua, avec une méfiance que Celia parvint aisément à deviner :

-Effectivement... C'est "Das parfum" de Patrik Süskind. Et si tu voulais le lire, désolé, mais ça fait vraiment longtemps que je le cherchais. J'ai cru comprendre que tu voulais un livre en Allemand...

Ah. Dommage. Celia fit une mine dépitée. Franchement, pourquoi ce prof ne voulait pas du « Mein Kampf ». Ca pouvait être intéressant ? Certes, pas la joie, mais plutôt cool. Et puis, réussir à comprendre Hitler pouvait être un exercice captivant, bien que Celia savait d’avance que jamais elle réussirait à piger son délire alors qu’il était lui-même juif. Bref. Elle observa le garçon pendant qu’il cherchait un livre dans son sac. Il avait de beaux cheveux noirs qui paraissaient lisses et soyeux, ainsi que des yeux clairs : gris. Une personne normale, comparée à elle qui avait d’imposants yeux rouges, et des cheveux blanc allant jusqu’au rose virant vers le rouge. Tout est normal. Il lui présenta un autre livre :

-Mais si tu veux, je peux te prêter celui-ci. Il est vraiment génial. Ça se passe pendant la 2eme Guerre Mondiale, c'est un espion qui doit jouer double jeu, pour subtiliser les cartes des camps Nazis ou des trucs du genre. Il paraît peut être pas, mais il est très réaliste.

Elle avait donc affaire à un connaisseur ! Tant mieux ! Elle connaissait plus les auteurs anglais et français que les auteurs allemands et japonais ! Elle prit le livre, et s’assit à côté de lui, en évitant au maximum de faire du bruit.

-Au fait! Jsuis Gil.

Celia lui rendit son sourire :

- Merci beaucoup, Gil ! C’est vraiment sympa ! J’adore lire tout ce qui est en rapport avec l’histoire !

Puis, elle rajouta :

- Et moi, je suis Celia ! « Gil » c’est ton nom complet ou c’est une abréviation ?

Et elle finit avec cette dernière question :

- Tu es nouveau, c’est ça ?

Célia sembla interéssée par mon livre car elle s'en saisit tout s'en s'asseyant à côté de moi:
-Merci beaucoup Gil! C'est vraiment sympa! J'adore lire tout ce qui est en rapport avec l'histoire!

Je lui rendis le sourire qu'elle venait de me faire:
-Oh, derien. J'aime bien aussi les romans historiques, bien que je préfère les romans policiers.

Elle reprit:
-Et moi je suis Celia!"Gil" c'est ton nom complet ou c'est une abréviation?

Bon j'avais déjà fait un pas en avant, et je m'étais présenté. Moi qui suis presque associable, c'était rare. Je lui répondis, heureux qu'elle s'interesse à autre chose que mon livre:
-C'est mon vrai nom. Gil Portgas.

Décidément, Celia aimait les questions, car elle m'en reposa une:
-Tu es nouveau c'est ça?

Elle avait l'oeil:
-Oui, ça fait exactement deux semaines que je suis ici. Je ne connais pas très bien les lieux, mais suffisemment pour me repérer. Et toi, ça fait combien de temps que t'es ici?

Bon, je crois que pour lire mon livre c'était fichu. Mais j'avais rencontré quelqu'un, qui plus est, quelqu'une de sympa. Cependant, je ne pouvais pas dire que c'était une amie. Mais j'espérais pouvoir bientôt l'affirmer. Depuis que j'étais à Terrae, j'étais devenu plus sociable et je faisais des efforts pour paraître gentil et peut être même attentionné. J'avais décidé de changer. Pas d'oublier le passé, mais d'aller vers l'avant, de ne pas me refermer sur moi même. Je lui souris à nouveau, et cette fois ci, ce sourire signifiait la détermination que je nourrissais à présent...

Il lui dit que Gil était bien son prénom complet. Dommage pour la jeune Etoile qui aimait donner des surnoms à ceux qu’elles appréciaient. Avec « gil », on pouvait dire « guigui », n’empêche. Elle n’en dit rien. Il lui dit qu’il aimait également les romans historiques mais préférait les romans policiers. C’est vrai qu’elle aimait ça aussi, le suspens et le mystère était après tout super agréable dans un scénario bien ficelé. Celia n’en avait peut-être pas l’air, mais elle était friande de lectures : elle lisait souvent le soir, avant de s’endormir. Elle affectionait particulièrement l’heroic-fantasy et… les romans à l’eau de rose ! Bon, elle évitait twilight et préférait de loin Vampire Diaries qui est, selon elle, bien plus intéressant et drôle. On s’en fout. Bref.

-Oui, ça fait exactement deux semaines que je suis ici. Je ne connais pas très bien les lieux, mais suffisamment pour me repérer. Et toi, ça fait combien de temps que t'es ici?

Donc elle avait eu raison. Depuis qu’elle avait été promue Etoile, elle pouvait… ressentir les énergies, et leur puissance. Pour Gil, elle n’avait rien ressenti rien. Elle en avait donc conclu qu’il était novice. A sa question, elle réfléchit. C’est vrai, depuis combien de temps était-elle là ? Un an ? Ouais, surement autour de ces eaux-là... A vrai dire, il était dur de se repérer ici : il n’y avait pas de « rentrée scolaire ». Elle répliqua, toujours le sourire aux lèvres :

- Un an, au moins ! Sinon, Gil, tu es de quelle origine ? Tu as des surnoms ? Et tu t’y plaît à Terrae ?

Célia me répondit, tout en enchaînant avec d'autres questions:
-Un an, au moins! Sinon Gil, tu es de quelle origine? Tu as des surnoms? Et tu t'y plaît à Terrae?

Pfiou, elle m'attaquait carrément, là! Mais ça n'était pas plus mal comme ça, on faisait connaissance. Je respirais profondément avant de me lancer:
-Donc t'es plutôt une vétéran... Alors alors: je suis né et j'ai vécu toute ma vie en France, mais ma famille du côté de mon père est Allemande, ce qui fais que je pratique couramment cette langue, je connaît les coutumes du pays, et je m'y rendais souvent. Je n'ai pas de surnom attribué, mais tu peut m'en trouver un si tu veux. Et oui, je me plaît à Terrae, je commence une nouvelle vie, qui j'espère sera synonime de "bonheur". Et toi, saurais tu répondre à toutes ces questions?

Je lui souriais, sincère. Décidément, Célia semblait vouloir me connaître un peu mieux, et j'avoue que cela n'était pas pour me déplaîre: je ne m'étais encore fait aucun ami, et j'étais bien décidé à en avoir. Je repris:
-Et sinon, t'as quel âge?

J'avais bien une idée dessus, mais je n'étais pas sûr: elle devait être légèrement plus jeune que moi.

Celia se rendit compte que sa curiosité prenait le dessus. Il fallait qu’elle se calme. Elle était connue pour être une surexcitée de la vie un peu trop curieuse sur les bords. Si elle continuait, elle allait finir par étouffer son pauvre interlocuteur qui ne lui avait rien demander, d’abord… Il lui répondit néanmoins, en soupirant avant.

-Donc t'es plutôt une vétéran... Alors alors: je suis né et j'ai vécu toute ma vie en France, mais ma famille du côté de mon père est Allemande, ce qui fais que je pratique couramment cette langue, je connaît les coutumes du pays, et je m'y rendais souvent. Je n'ai pas de surnom attribué, mais tu peut m'en trouver un si tu veux. Et oui, je me plaît à Terrae, je commence une nouvelle vie, qui j'espère sera synonime de "bonheur". Et toi, saurais tu répondre à toutes ces questions?

Elle fit un léger rire au mot de « veteran ». En effet, on pouvait la qualifier ainsi. Il était donc franco-allemand ! Elle adorait ces deux pays ! La France pour ses baguettes qui sont, pour elle, absolument exquises, sans oublier leurs pâtisseries ! Elle pensait notamment aux éclairs aux chocolats, bien craquants, bien fondants… Terrae, synonyme de bonheur ? Celia n’irait pas jusque là. Pour elle, Terrae était un foyer, un premier pas vers le bonheur, le changement, un nouvel horizon, en fait. Elle hocha la tête, et c’est avec son sourire radieux qu’elle répliqua :

- Et bien, je suis anglaise cent pour cent pur produit…,-elle fit un clin d’œil avant de continuer-, pour la question des surnoms… tu peux m’en trouver un aussi ! J’en serais ravie ! Haha ! Et, oui, je m’y plais à Terrae. Je ne dirais pas que c’est le bonheur total, on n’est pas dans le monde des bisounours ici, malheureusement ! Mais c’est une étape vers le bonheur, on va dira ça comme ça ! Et… pour mon âge, je te laisse deviner !

Elle lui tira la langue sur cette dernière phrase.

- Et toi, il me semble que tu sois âgé de 16-17 ans, je me trompe ?

J'avais tout déclaré en bloc, tout était sorti, et ce fut le tour de Célia de me répondre:

-Et bien je suis Anglaise cent pour cent pur produit...pour la question des surnoms, tu peux m'en trouver un aussi!J'en serai ravie! Haha!Et oui je m'y plais à Terrae. Je ne dirais pas que c'est le bonheure total, on n'est pas dans le bisounours ici malheureusement! Mis c'est une étape vers le bonheur, on va dire ça comme ça!Et... pour mon âge, essaie de deviner!

Elle me tira la langue, puis reprit:

-Et toi il me semble que tu sois âgé de 16-17 ans, je me trompe?

J'aquiesçais:

-J'ai bien 17 ans.

Dès sa première phrase, Celia m'avait fait un clin d'oeil, auquel j'avait répondu par un sourire réjoui. Elle était donc anglaise. Je m'étais rendu une fois en Angleterre, en vacances avec ma mère. Ce furent les meilleures vacances de ma vie. Nous étions vraiment gentils l'un envers l'autre, ce qui n'était pas toujours facile, et nous passions nos journées à sourire, tout en visitant Londres, Manchester, ou encore Brighton.

Mais bref, Celia m'avait déclaré qu'elle serait heureuse que je lui donne un surnom: «Celichou?» pensais-je directement, ce qui fit remonter légèrement mes comissures en un sourire amusé. Je lui fis part de ma trouvaille, toit en laissant échapper un petit rire:

-Que dis-tu de Celichou?

Je marquais une pause, scrutant son visage, réfléchissant à l'âge qu'elle pourrait avoir:

-Hum...Je dirais que tu as.. Un peu moins de 17 ans?


HRP: Désolé du retard je croulais sous les devoirs T.T

L’interlocuteur de l’Etoile acquiesça.

-J'ai bien 17 ans.

C’était bien ce qu’elle pensait. Il avait un an de plus qu’elle. Décidemment, tous les garçons qu’elle rencontrait étaient tous plus âgés qu’elle, sans exception. Elle se sentait réellement très… petite. Non mais c’est vrai, elle n’avait rencontré personne de moins de seize ans à Terrae. Elle avait vu trainer quelques petits jeunes qui semblaient encore être en primaire mais… peut-être qu’ils étaient juste petits de taille ! Les filles de moins de seize ans ne semblait pas exister à Terrae. Décidément… Elle fut surprise lorsque Gil lui proposa un surnom :

-Que dis-tu de Celichou?

Il la scruta un instant, avant de continuer :

-Hum...Je dirais que tu as... Un peu moins de 17 ans?

Celia hocha la tête, le sourire aux lèvres. Le surnom qu’il lui avait proposé, pour on ne sait quelle raison, la fit légèrement rire. Jamais elle n’avait eu le droit à « Celichou », mais elle trouvait ça incroyablement mignon !

- Ouep, j’ai 16 ans ! Et pour « Celichou »… c’est parfait ! Haha !

Puis elle se mit à réfléchir sur un surnom à donner à son Interlocuteur qui avait déjà un prénom assez raccourci… « Gil ». Généralement, on donnait des surnoms pour raccourcir un prénom… Elle réfléchit beaucoup, et soudain, comme une enfant qui venait d’avoir une idée incroyable, elle s’exclama :

- « Gichou » ! C’est pas trop mignon ?

HRP : Pas grave, je te comprends ! Y__Y

Celia aquiesca, confirmant ma pensée:

-Ouep, j'ai 16 ans! Et pour "Celichou"... C'est parfait! Haha!

Heureux qu'elle apprécie mon surnom, je souriais, tel un bambin naïf trouvant les cadeaux attendus au bas du sapin de Noel. Elle avait 16 ans, donc elle était plus jeune que moi. Akira aussi avait 16 me semble-t-il. Celia s'écria d'un coup, me tirant de mes pensées:

-"Gichou"! C'est pas trop mignon?

Je riais légèrement, cette fille avait le don de me faire rire. Elle était pleine de candeur, tout en étant énergique, joyeuse, tout en étant lucide.

-C'est parfait! Eh bien Celichou, je t'annonce que tu viens de recevoir le titre de "Première Amie de Terrae".

Je regardais le cadran de ma montre: 21h 30, avant de poursuivre:

-Non sincèrement je te remercie de passer cette soirée avec moi. Je ne suis pas spécialement le profil qui attire les gens comme les abeilles autour d'une ruche. Je suis pas un mec ultra sociable, alors de la comoagnie de temps en temps ne peux pas me faire de mal. Enfin bref, tu aimes la musique?

J'espèrais qu'elle partagerais cette passion avec moi, tout comme la lecture.

[HRP: encore désolé. Mais maintenant que je suis en vacances je répondrais plus vite! :) ]

-C'est parfait! Eh bien Celichou, je t'annonce que tu viens de recevoir le titre de "Première Amie de Terrae".

Celia sourit de toutes ses dents. Elle était contente de s'être fait un nouvel ami mais surtout elle avait de la chance d'être tombé sur une bonne personne! En fait, a Terrae, elle était toujours tombée sur des personnes très gentilles, ou peu ouvertes qui finissaient par être plus spontanée a force de trainer avec la jeune Celia. Et qu'est-ce-qu'elle était contente de ce surnom! C'est vrai, Celichou, c'était un surnom qui sortait de l'ordinaire! Peut-être qu'en fait Gilchou avait, comme elle, le don de donner des surnoms originaux! Oui parce qu'elle était la Reine des Surnoms, et personne ne pouvait le contester!

-Non sincèrement je te remercie de passer cette soirée avec moi. Je ne suis pas spécialement le profil qui attire les gens comme les abeilles autour d'une ruche. Je suis pas un mec ultra sociable, alors de la comoagnie de temps en temps ne peux pas me faire de mal. Enfin bref, tu aimes la musique?

Elle continua de sourire:

- Franchement, je te trouve très sociable Gilchou! Et je suis très contente de passer cette soirée avec toi également!

Puis elle répliqua a sa question, les yeux brillants par l'excitation:

- J'aime le RnB, le Rap, la Pop et le Rock! Et toi?

HRP: Pardon pour le retard!

Celichou parut contente d'être mon amie, ce qui ne m'arrivait pas souvent. Em effet, je ne suis pas extremement sociable, alors quand je me fais des amis, j'essaie de passer du temps avec eux et de les "sauvegarder". En attendant, Celia souriait. Un magnifique sourire qui la rendait craquante. Elle s'exclama:

-Franchement je te trouve très sociable Gilchou! Et je suis très contente de passer cette soirée avec toi!

Ce fut à mon tour de faire un énorme sourire. On ne m'avait jamais dit qu'on était de passer la soirée avec moi. A part peut être mon meilleur ami Alex, et ça il n'avait pas besoin de le dire. Quand à ma "sociabilité", c'était seulement depuis que j'étais à Terrae que je l'avais acquis. Enfin, je n'étais pas non plus ultra sociable, mais au moins, j'arrivais mieux à m'adresser aux gens, et à rire avec eux. Terrae m'avait vraiment aidé à me délier. "Il" m'avait aidé recommencer ma vie et à sourire. J'aimais vraiment cet endroit, du fond du coeur; c'était comme une deuxième maison. Celichou reprit vivement, l'oeil brillant:

-J'aime le RnB, le Rap, la Pop et le Rock.Et toi?

Ce fut à mon tour de ressentir de l'excitation:

-J'aime les mêmes styles que toi! Enfin, il y a aussi le Punk-Rock, mais sinon c'est exactement pareil!

Reprenant mon souffle, je réfléchissais à ma prochaine question:

-Je fais de la batterie. Et toi, tu joues de quelque chose?

Celia avait l'air d'apprécier la musique, et ça ne m'aurait pas étonné qu'elle la pratique, avec un sintrument ou tout simplement en chantant. Je souriais une nouvelle fois, heureux de partager mes passions avec Celichou.

[HRP: Désolé également pour le retard! >.<]

- J'aime les mêmes styles que toi! Enfin, il y a aussi le Punk-Rock, mais sinon c'est exactement pareil!

Le Punk-Rock... Celia en avait entendu parler. Mais bon, elle n'avait jamais essayé! Et elle ne pouvait pas critiquer positivement ou négativement quelque chose qu'elle n'avait jamais écouté! Le Punk-Rock devait surement ressembler au Rock selon elle... Après tout, il y avait tellement de styles de musiques... Et les artistes n'en utilisaient pas forcément un seul dans leurs morceaux...

-Je fais de la batterie. Et toi, tu joues de quelque chose?

Celia trouva ça génial! Elle aurait adoré faire de la batterie, vraiment! Elle aimait toutes les musiques, tous les sons qui donnaient envie de danser! Car selon elle, la vraie musique c'est celle qui réveille en vous l’émotion que l'artiste veut vous faire ressentir. La jeune Etoile réfléchit à tous les instruments qu'elle avait eu l'occasion de... connaître. Ce n'était pas forcément les plus cools. Que voulez-vous? Faire partie dans une famille assez aristocratique ne va pas forcément vous ouvrir la porte de l'apprentissage de la batterie, hein...

- Et bien, ce que j'ai fait n'est pas aussi cool que ce que t'a appris! Je sais jouer du violoncelle, du piano, et de la flute traversière!

Elle se demandait si Gilchou avait aussi les mêmes "opinions" que lui sur la musique:

- Dis-moi, Gilchou, pour toi, une bonne musique, un bon morceau, correspond à quoi?

Les yeux de Celia pétillèrent, et quelques instants plus tard elle me répondit:

-Et bien, ce que j'ai fait n'est pas aussi cool que ce que t'as appris! Je sais jouer du violoncelle, du piano et de la flûte traversière!


Je m'empressais de lui donner mon opinion, ne pensant pas la même chose qu'elle:

-Mais non Celia! C'est super! Et puis tu joues de trois instruments, c'est génial!

J'étais légèrement survolté! Oui, car en une soirée j'avais partagé deux de mes passions avec une fille que je venais de connaître, et qui elle aussi adorait la musique et la lecture. Elle pratiquait même trois instruments! J'étais aux anges! Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de partager quelque chose d'aussi agréable. Vraiment longtemps. Depuis que Alex était parti. Fin bref, j'étais radieux. Celichou reprit la parole, la voix interrogative:

-Dis moi, Gilchou, pour toi, une bonne musique, un bon morceau, correspond à quoi?

Toujours aussi joyeux, je répondis avec gaieté:

-Et bien, cela dépend des gens. Chacun a ses préférences. Mais pour trouver un morceau bon, il faut sentir le rythme en toi, ton envie de prendre part à la musique, ta joie et ton envie de bouger lorsque tu entends le morceau, ainsi qu'une envie régulière de l'écouter. Pour moi, une bonne musique se trouve selon ses critères.

Plus posé, je lui souris calmement, mon opinion donnée. Lorsque j'avais répondu, des mots s'étaient bousculés dans ma gorge, et j'avais malgré tout réussi à répondre quelque chose de français et de cohérent. Je demandais à Celia:

-Et toi? Qu'est ce que ta définition pour un bon morceau?

Attendant patiemment, un fin sourire sur le visage, je respirais la gaieté et la joie de vivre.