Temps pis qu'elle soit pas là une autre viendra !

À le fameux bal de noël, on y chante, on y danse, on y mange un gros banquet et en plus de ça on voit plein de personne différente. Bien évidement on se devait d'avoir une jolie tenue donc pour ma part j'avais choisi costard cravate que je m'étais empressé d'aller acheter la veille pour ne pas le froisser. Je me préparais alors dans ma chambre tranquillement me douchant pour ensuite m'habiller, me parfumer un peu et surtout me coiffer. C'était sans compter que j'avais laissé plus de je ne savais combien de message à Sixtine alors j'espérais pouvoir la voir ce soir. Avant de sortir de ma chambre je vérifiais que je n'avais rien oublié, clef, téléphone et carte d'identité on ne sait jamais. Sortant alors je me dirigeais vers la grande salle.

C'était avec impatience que je descendais les escalier deux marches par deux et que je marchais à pas rapide au travers des grands couloirs vitrés. Je me demandais vraiment ce que elle elle faisait car je restais sans réponse depuis un long moment, c'était en tremblant de plus en plus que j'arrivais enfin devant cette grande salle. Les grandes portes laissaient filtrer une lumière jaune assez vive tendis que j'hésitais un instant à rentrer dedans. La timidité me bloquait car il devait sûrement y avoir plein d'élève. En plus j'avais toujours un bandage sur le front ainsi que sur le coté gauche de mon coup sans compter les plusieurs qui recouvraient mes mains bref. En plus l'heure du rendez-vous était passé.

j'hésitais à pousser cette porte. Devoir affronter les regards qui se tourneraient espérant voir un autre couple de danseur se joindre à la fête. Je serrais le cristal qui se trouvait autour de mon coup et posé ma tête un instant pour respirer mais j'y pouvais rien, la peur m'avait paralysé et la solitude aussi. Je repartais presque en courant dans le sens opposé bousculant une personne sans le vouloir au passage une petite larme à l'œil et sans regarder qui c'était je continuais mon chemin.

Bon, puisque je suis là, je ne peux plus renoncer.

Quelques heures plus tôt, j'étais encore à tourner en rond comme un lion dans sa cage. Je m'étais finalement décidée à me préparer. Après une douche rapide, je séchais mes cheveux au sèche-cheveux (ce qui me prit une bonne demi-heure vu la longueur de mes cheveux) puis les coiffais soigneusement en deux tresses que j'enroulais sur ma tête en une couronne. Cela fait, j'étais passé dans ma chambre pour m'habiller, optant pour une robe longue magenta au dos nu lassé de ruban de soie pourpre. Avant de sortir, j'avais prit une de mes petites pochettes pour y glisser mes clés et ma carte d'étudiante. J'étais passée devant un miroir avant de sortir. J'aurais pu passer inaperçue si seulement mes yeux violets ne m'avaient pas trahie sur mes origines. J'étais donc passée rapidement après un coup d'œil et étais sortie en direction de la salle de bal.

Quelqu'un me bouscula, me sortant de mes pensées. Mon sac tomba à terre et je trébuchais légèrement sur mes talons hauts. De dos, je crus reconnaître Léon. Je m'empressais donc de ramasser ma pochette et courus après lui. Je posais une main sur son épaule.

Léon..?

C'était bien lui, malgré ses cheveux plus courts et coiffés, et son costume gris impeccable. Je remarquais alors qu'il avait les larmes aux yeux. Inquiète je me rapprochais.

Ça va pas..?

Pourquoi fallait-il que ça m'arrive ce soir là ? Je devrais être content, c'était une grande fête tout le monde allait s'amuser comme des fous. Sauf que de mon côté ma compagne n'était pas là et seul j'allais faire pâle figure au milieux des autres. C'était pour cela que j'avais fais le choix de repartir, éviter de me retrouver dans mon coin et attendre ce qui ne viendra pas. Derrière moi j'entendais courir, des talons, qui était assez folle pour courir avec des talons ? Surement une demoiselle qui avait hâte de danser avec son partenaire ? Non c'était autre chose, plutôt quelqu'un qui avait retrouvé un ami et ce quelqu'un avait posé sa main sur mon épaule et soufflée mon nom. Cette voix je la reconnaissais malgré ne pas l'avoir entendu depuis un long moment. Et cette même voix me demandé ce qu'il y avait. Me retournant pour lui faire face je lui parlais donc avec un sourire qui cachait la peine :

-C'est rien de bien grave va. Je me suis juste défilé à défaut de ne pas avoir de cavalière vu que ma copine ne répond pas et qu'elle est pas venue au rendez-vous que j'avais fixé. Bref, et toi donc où se cache ton cavalier que je puisse le saluer poliment ?

je me demandais comment cela se faisait-il qu'une fille aussi timide que Kana se soit habillée avec une robe et des talons, en plus sa robe se serrait dans le dos laissant ses épaules à nues ainsi que son cou, la limite était sa poitrine et pour le bas ça allait. Cette couleur bleu lui allait à merveille et la personne qui l'accompagné devait être un chanceux car en plus elle est aussi gentil que douce. De la salle des fêtes nous pouvions commencer à attendre un discours, sûrement celui qui allait marquer le début du bal tendis je détournais les yeux juste un petit moment tentant au passage de cacher les bandages de mes mains dans mes manches.

Léon se retourna vers moi en souriant. Bien que son sourire fut accueillant et chaleureux, ses yeux, eux, ne souriaient pas. Il répondit d'un ton léger :

C'est rien de bien grave va. Je me suis juste défilé à défaut de ne pas avoir de cavalière vu que ma copine ne répond pas et qu'elle est pas venue au rendez-vous que j'avais fixé. Bref, et toi donc où se cache ton cavalier que je puisse le saluer poliment ?

Son ton avait beau être léger, je sentis percer une pointe de tristesse derrière ses paroles. Le pauvre... Si sa copine lui a posé un lapin, je comprenais sa tristesse. Je levais les yeux vers lui et constatais qu'il me détaillait. Rougissant légèrement, je détournais le regard.

Euh... Je suis seule. Je n'ai pas de cavalier, je suis juste venue voir comment se déroulerait le bal, et comme la tenue est exigée, je n'ai pas eu le choix... Enfin, voilà, quoi.

Pourquoi me regardait-il comme ça..? J'avais quelque chose de mal mis ? Je me balançais sur mes talons, les yeux fixés au sol. Ma robe doit être trop moche... pensais-je. Ou trop osée ~ susurra la voix qui avait depuis un temps élu domicile dans ma tête. Je rejetais l'idée, mais le doute s'était infiltré dans mon esprit. Saleté de voix, que je la hais ! Un ronron amusé me répondit. Voilà qu'elle se prenait pour un chat maintenant. Il n'empêche... Je rosit un peu plus en repensant aux propos de Voice, toute gênée à présent.

Oups à trop la détailler je l'avais fais rougir, peut être pensait elle que j'aurais eu envie de faire des choses hors contexte ou que sais-je d'autre,un petit instant de silence régnait, la situation était plutôt comique car nous ne savios que faire l'un face à l'autre alors que pourtant on ne c'était pas vu depuis un long moment. Elle brisa ce silence la première et m'expliqua sur un ton timide la raison de sa venu. Donc elle n'avait pas de cavalier, pourtant elle était super jolie, je ne voyais pas trop comment cela pouvait se faire à moins qu'une bande d'extraterrestre avait remplacé les élèves qui sait ? Ce fut timidement que je lui prit ses mains et que je la regardais dans les yeux avec un doux sourire.

-Bon bah je voix qu'une solution, si nous y allions ensemble ? Après tout on est habillé et tout alors pourquoi ne pas nous amuser aussi hum ? Et si tout à l'heure je te gênais désolé c'est juste que je te trouve ravissante dans ta tenue ! Enfin bref ça te dit alors ?

Tout en lui disant cela, je l'avais pris par la main pour l'emmener avec moi devant la grande porte tendis que le discours devait à peut près être vers le milieu. C'était toujours d'un air aussi doux que je m'inclinais vers elle :

-My lady m'accorderiez-vous cette danse ?

J'étais prise d'une furieuse envie de disparaître sous terre lorsque Léon prit mes mains dans les siennes. Surprise, je relevais les yeux et croisais son regard. Celui-ci était doux et un peu timide, mais franc. Face à cet homme grand et pourtant si doux, je me sentis d'un seul coup plus à l'aise. J'esquissais un sourire.

Bon bah je voix qu'une solution, si nous y allions ensemble ? Après tout on est habillé et tout alors pourquoi ne pas nous amuser aussi hum ? Et si tout à l'heure je te gênais désolé c'est juste que je te trouve ravissante dans ta tenue ! Enfin bref ça te dit alors ?

Je rougis à nouveau. Quelle idiote cette Voice ! À cause d'elle je m'étais complètement trompée sur le compte de Léon. J'étais flattée par son compliment. De plus, sa proposition était tentante, car j'entendais un filet de voix qui transparaissait à travers la porte entrebâillée de la salle de bal. Je hochais finalement la tête, encouragée par les grandes mains de Léon qui tenait les miennes, nettement plus fines et petites. Une des manches de ma robe glissa et je me hâtais de la remonter alors que Léon m’entraînait, ma main dans la sienne, vers la salle. En silence, je priais pour qu'il n'ait pas vu le bandage qui recouvrait mon avant-bras. J'étais heureuses que les marques laissées sur mon cou par l'homme étrange lors de notre entretient à la cafétéria se soient assez estompées pour ne pas être remarquées à moins d'être très près de moi. Nous entrâmes dans la salle alors que le discours se finissait. Les musiciens se mirent à jouer et Léon qui se tenait toujours près de moi, s'inclina vers moi.

My lady m'accorderiez-vous cette danse ?

Je rougis à nouveau légèrement, puis, après un hochement très timide de la tête, je me laissais entraîner. Je chuchotais alors à mon ami :

Je ne sais pas très bien danser... Désolée.

J'étais content car petit à petit je prenais le dessus sur ma timidité, au départ je n'aurais jamais été capable d'inviter une demoiselle à danser au milieu de tout une foule avec des regards rivés sur nous mais je me disais aussi que de toute façon nous étions tous dans le même bateaux puisque que ce soit les autres ou nous tous le monde devait se sentir un peu observé. Et c'était avec joie que je la vis sourire mais toujours aussi rouge qu'elle acceptait ma requête. Je souriais alors moi aussi et je nous éloignais un peu du centre de la pièce histoire que la lumière reste sur les meilleurs danseurs. Je lui pris alors une main dans la mienne et lui passais un bras autour de la taille plongeant mon regard dans le sien :

-C'est pas grave mademoiselle car je suppose que comme dans tout les genres de bal comme celui-ci ils vont commencer avec une valse, enfin probablement puis de tout façon ne sommes-nous pas là pour passer du bon temps ?

Et bien évidement j'avis eu raison car même si l'orchestre avait démarré sur les chapeaux de roues, le son se fit plus doux petit à petit et j’entraînais alors au début ma chère cavalière dans cette danse qui m’apaisait assez facilement d'ailleurs, un pas à gauche, un autre à droite, on recule, on avance et je la faisais tourner sur elle même lentement et nous continuions au rythme de la mélodie et des pas qui résonnaient dans la salle.

-Tu vous ce n'est pas difficile pour le moment. Et dis moi je sais bien qu'il fait un peu chaud dans la salle mais qu'a tu au cou ?

Tandis que Léon m'entraînait dans une valse, un bras à ma taille, il me répondit :

C'est pas grave mademoiselle car je suppose que comme dans tout les genres de bal comme celui-ci ils vont commencer avec une valse, enfin probablement puis de tout façon ne sommes-nous pas là pour passer du bon temps ?

Je rosit et hochais la tête. Presque collée contre lui pour la danse, je me sentait petite et fragile, mais protégée. Rassurée. Il m'apaisait et je finis par oublier mes tracas pour me contenter du plaisir du moment présent. Un sourire doux et timide aux lèvres, je le laissais me guider dans les pas de la valse. Soudain, il me sortit de la douce torpeur qui m'envahissait :

Tu vous ce n'est pas difficile pour le moment. Et dis moi je sais bien qu'il fait un peu chaud dans la salle mais qu'a tu au cou ?

Je sursautais, comme prise en faute et détournais les yeux. Je ne pouvais quand même pas lui dire que je m'étais faite attaquer à la cafétéria par un type un peu louche qui m'avait révélé que j'étais la fille d'un scientifique à qui je ressemblais comme deux gouttes d'eau. Je baissais les yeux. Mais Je ne pouvais pas lui mentir. Je ne voulais pas lui mentir. Je lui racontais alors tout ce qui m'était arrivé. Simplement, j'omis le détail de ma blessure au bras :

J'ai rencontré un homme à la cafétéria qui m'a attaquée... Apparemment il avait des pouvoirs et sûrement à un niveau master. Il a voulu m'étrangler... Parce que je ressemblais à un scientifique qu'il connaissait... qui s'est avéré être mon père... Et ma mère est près d'ici, à Tokyo... J'aimerais la voir... Pour parler, mais je ne peux pas sortir sans l'autorisation d'Hideko et si elle apprend que mon père...

Les larmes que je sentais monter finirent par déborder et je posais ma tête contre son épaule.

Qu'est-ce que je vais faire..?

J'étais désespérée et toutes les émotions liées à ce problème se ressentaient dans ces larmes tandis qu'on continuait de valser.

Nous dansions tout deux dans la bonne humeur oubliant chacun nos petit soucis et profitant pleinement de ce seul et unique moment, rien n'aurait pu le briser elle rougissant tendis que moi je souriais, sauf que je fus peut être trop curieux qui sait, peut être que je n'aurais pas dû voir ces marques ça aurait été mieux mais en même temps je voulais savoir ce qu'il c'était passé pour qu'elle les ai. Ma question l'avait fait un peut sursauter alors que son regard en plus de changer, elle l'avait détournée du mien. En plus de ça après un petit temps de réflexion elle avait baissée les yeux pour me dire ce qu'il c'était passé.

Bien évidement j'eus directement voulu écraser la tête de ce mec quel qu'il soit, s'en prendre à Kanette juste pour ça. Elle avait un père scientifique et après ? C'est pas pour ça qu'elle serait de mèche avec lui ou quoi que ce soit d'autre bordel. Pour le fait de parler à sa mère par contre effectivement elle devra demander à hideko mais bon cette dernière ne refuserait pas cette demande. Kana avait posé sa tête sur moi et elle pleurait alors que nous valsions toujours. Passant mes bras autour de sa taille nous continuions tout de même à danser et d'un sourire doux je la rassurais :

-Alors c'est simple très chère tu vas te reprendre car de toute façon il ne pourra rien t'arriver, quand à ce mec qui t'a attaqué qui qu'il soit vaut mieux pas qu'il croise mon chemin ! En ce qui concerne la directrice elle pourra qu'accepter que tu vois ta maman mais avec un master pour t'accompagner on sait jamais, et pour ton père je me demande qu'elles sont ses motivations mais bon. Tu n'y peut rien, mais sache encore une fois qu'il t'arrivera rien de grave.

Alors que je pleurais dans les bras de mon ami, nos mains se délièrent et il passa ses deux bras à ma taille, frôlant le milieu de mon dos nu. Sa voix retentit comme un ronronnement rassurant.

Alors c'est simple très chère tu vas te reprendre car de toute façon il ne pourra rien t'arriver, quand à ce mec qui t'a attaqué qui qu'il soit vaut mieux pas qu'il croise mon chemin ! En ce qui concerne la directrice elle pourra qu'accepter que tu vois ta maman mais avec un master pour t'accompagner on sait jamais, et pour ton père je me demande qu'elles sont ses motivations mais bon. Tu n'y peut rien, mais sache encore une fois qu'il t'arrivera rien de grave.

Je secouais la tête et séchais rapidement mes larmes sur ma manche puis levais un regard un peu plus calme quoiqu'encore désespéré sur Léon. Il ne comprenait pas ma peur... Cet homme qui m'avais attaqué, il m'avait pris pour mon père, puis sachant que j'étais sûrement sa fille, il m'avait pris pour une espionne. J'avais une peur bleue qu'Hideko aie le même raisonnement. Je soupirais :

Je ne veux pas qu'Hideko me prenne pour une espionne... De plus, je ne veux pas aller hors de Terrae avec un inconnu, même un Master... À part peut-être cet homme qui m'a attaquée... Car je suis sûre qu'il connaît l'adresse de ma mère ! Et il n'est pas si méchant que ça, je l'aime plutôt bien.

La musique changea alors brusquement et je m'écartais de la piste, un peu fatiguée par la valse. Mes talons me faisaient mal aux pieds et je devinais déjà les blessures que j'allais avoir à la fin de la soirée. Enfin, il fallait résoudre cette affaire. Léon était seulement le second à qui je parlais de mon avancement dans la recherche de mes origines. Je lui faisais en plus pleinement confiance. J'eus alors une idée.

Dis-moi, Léon... Tu serais d'accord pour m'accompagner au bureau d'Hideko ? Je te connais et j'ai confiance en toi. Avec toi, je me sentirais mieux... Enfin, c'est comme tu veux.

Après avoir dit ça, je m'assis sur une chaise et baissais les yeux, timide.

Je tentais de la rassurer comme je le pouvais surtout avec une musique douce c'était assez facile d'avoir les bons mots car elle avait pleurée certes mais elle avait aussi séchée ses larmes aussitôt à l'entente de mes mots et c'était ce que j'attendais, ce que je voulais pour elle. Bien évidement quoiqu'elle pensait, j'avais compris sa peur, je savais ce qu'elle craignait, je savais qu'elle voulait pas être suspect de quoi que ce soit et je savais aussi que normalement Hideko serait compréhensif comme elle l'avait été pour mon comportement. Elle voulait aller nul part avec un inconnu normal mais de là à y aller avec son agresseur. Elle avait le syndrome de Stockholm à coup sûr.

J'eus le temps de ne rien dire que d'un coup la musique changea et que kana partie de la piste pour peut être manger boire ou autre, tendant une main en avant pour la rattraper, une autre demoiselle me pris la main pour m'embarquer au milieu de la piste et me faire danser plus rapidement car le rythme de la musique était beaucoup plus enjoué. Elle avait des yeux verts, une robe rouge et noir qui s'arrêtait en dessus de ses genoux et des chaussures à talon ses cheveux attachés en queue de cheval. je ne pouvais pas refuser une danse mais bon je voulais parler à Kana. Ce n'était qu'a la fin de cette danse que je saluais cette fille pour rejoindre Kana qui me demandait si je pouvais aller avec elle voir Hideko et je lui répondis tout en me servant à boire alors qu'elle s'asseyait :

- Bien sûr que je t'y accompagnerais puis ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu donc pourquoi pas. Par contre l'homme qui t'a agressé je vois pas pourquoi tu l'aimes bien puisqu'il a l'air d'être le pire des enflures que j'ai pu voir. D'une il s'en prend à une fille et de deux il lui parle mal et de trois il a des préjugés à la con. Tu sais bien que ça ne me plait pas ces comportements Même si il connait des trucs il vaut mieux le convoquer chez Hideko pour qu'il avoue tout en plus si vous êtes que tout les deux il t'agresserait encore je suppose donc voila.

Léon avait été entraîné par une autre fille dans la danse et j'étais restée seule avec mes pensée. J'avais bien jeté un œil au buffet mais je n'avais pas faim, j'avais l'estomac serré et un nœud dans la gorge. Discrètement, je frottais mes pieds endoloris au travers de mes chaussures. La musique changea à nouveau et Léon se rapprocha de moi. Je me redressais et le regardais venir. Il prit à boire sur le buffet et après avoir bu une gorgée, il reprit notre discussion :

Bien sûr que je t'y accompagnerais puis ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu donc pourquoi pas. Par contre l'homme qui t'a agressé je vois pas pourquoi tu l'aimes bien puisqu'il a l'air d'être le pire des enflures que j'ai pu voir. D'une il s'en prend à une fille et de deux il lui parle mal et de trois il a des préjugés à la con. Tu sais bien que ça ne me plait pas ces comportements Même si il connait des trucs il vaut mieux le convoquer chez Hideko pour qu'il avoue tout en plus si vous êtes que tout les deux il t'agresserait encore je suppose donc voila.

Je le remerciais d'un regard puis répliquais d'un ton un peu hésitant :

Il m'a attaquée en pensant que j'étais mon père, je ne peux lui en vouloir, je lui ressemble énormément. Puis il m'a soupçonnée d'être une espionne, c'est compréhensible. Il ne me connaissait pas ! Mais après coup il m'a emmenée me faire soigner. Il s'est excusé en plus... Je t'assure, il est gentil... Mais si tu insiste, j'en parlerais un peu à Hideko... J'espère seulement que tout se passera bien...

Je baissais les yeux et rajustais nerveusement ma robe, réarrangeant les jupes de soies autour de ma chaise. Mes pieds me faisaient vraiment souffrir, j'étais triste et je n'avais qu'une envie, c'était de disparaître dans ma chambre. Décidément, quel Noël raté...

Elle couvrait tant bien que mal son agresseur alors qu'au contraire elle devrait tout de suite le dénoncer aux supérieurs car c'était pas du tout un comportement acceptable surtout en plein milieu de l'école et aussi elle avait dit qu'il devait être aussi fort qu'un master alors s'en prendre à plus faible que soit c'était horripilent de la part d'un homme. Puis attaquer une inconnue même si elle ressemble à une personne que l'on aimait pas ça se fait pas vue que l'on connait rien de notre victime. Je me calmais en mangeant un bout alors qu'elle arborait un visage tellement triste en cette belle soirée, je pris des glaçons que je mis dans un torchon puis pris un de ses pieds et mit le torchon dessus puis levant les yeux pour les plonger dans les siens vue qu'elle avait baissée la tête je lui dis gentiment :

-Je suppose que tu n'as pas l'habitude de ces chaussures tu aurais dû les essayer un temps pour t'y habituer enfin bon ça ira mieux plus tard mais demain tu devras mettre de la pommade. Quand à ce mec on en parle plus mais juste je te préviens si je le croise je le frapperais presque automatiquement même si on est chez la directrice, même si il est plus fort. Je pense surtout à toi moi tu sais. Enfin bon on en parle plus et tu vas venir avec moi !

Je lui remis ses chaussures et la pris par la main pour l'emmener dehors sur un balcon d'où nous pouvions admirer un ciel illuminé par les étoiles, me rapprochant du rebord pour m'y accouder je levais les yeux au ciel et lui dit :

Au faite, je ne sais plus du tout si je t'ai parlée de Crystal ou pas, ma sœur, je pense qu'elle connait la vérité par rapport à nos parents mais je n'ose pas la lui demander pour le moment, je sais c'est bête mais je crois qu'elle me cache une chose concernant le fait qu'il ne réponde pas aux lettres car oui depuis j'en ai envoyé quelques-unes mais jamais rien n'est venu en retour. Tu vois moi aussi un mystère règne sur ma famille, on est presque tous comme ça, alors ne t'en fais pas d'accord.

Léon revint vers moi et après avoir mis des glaçons dans un torchon, il prit un de mes pieds. Le contact de ses mains sur mon pieds me fit sursauter légèrement. Il posa les glaçons sur mon pied et me dit d'une voix gentille :

Je suppose que tu n'as pas l'habitude de ces chaussures tu aurais dû les essayer un temps pour t'y habituer enfin bon ça ira mieux plus tard mais demain tu devras mettre de la pommade. Quand à ce mec on en parle plus mais juste je te préviens si je le croise je le frapperais presque automatiquement même si on est chez la directrice, même si il est plus fort. Je pense surtout à toi moi tu sais. Enfin bon on en parle plus et tu vas venir avec moi !

Je lui lançais un regard reconnaissant, le froid soulageant rapidement la douleur. il remit mes chaussures et m'emmena sur le balcon. la brise me fit tout de suite frissonner. Léon regardait les étoiles qui brillaient comme de petits diamants sur un fond noir. Il prit la parole :

Au faite, je ne sais plus du tout si je t'ai parlée de Crystal ou pas, ma sœur, je pense qu'elle connaît la vérité par rapport à nos parents mais je n'ose pas la lui demander pour le moment, je sais c'est bête mais je crois qu'elle me cache une chose concernant le fait qu'il ne réponde pas aux lettres car oui depuis j'en ai envoyé quelques-unes mais jamais rien n'est venu en retour. Tu vois moi aussi un mystère règne sur ma famille, on est presque tous comme ça, alors ne t'en fais pas d'accord.

Je lui lançais un regard en biais. Il avait donc une sœur. Et son passé commencerait bientôt à s'éclaircir, tout comme le mien venait de s'éclaircir. Je ne savais que dire. Je me contentais donc de regarder le ciel. Des nuages gris arrivaient vers nous, portés par le vent.

Nos horizons sont bien noirs... soupirais-je.

La musique avait reprit un rythme plus soutenu et elle envahit mon cœur d'un apaisement tout nouveau. Je me tournais vers Léon :

En fait... Si ce Master dont je te parle n'est pas autorisé à venir avec moi, alors j'aimerais que ce soit toi qui m'accompagne. Tu es celui en qui j'ai le plus confiance ici !

Je lui fis un sourire plus calme. Soudain, la musique reprit sur le rythme d'une valse. Les nuages se rapprochaient mais ils étaient encore loin et l'air frais me faisait du bien.

Je restais là à admirer le ciel depuis ce balcon, les étoiles brillaient comme si on avait pointé des projecteurs sur elles pour les inonder de lumière. Mes pensées se bousculaient les unes contre les autres comme si elles ne voulaient point sortir de ma tête et qu'elles y resteraient à jamais. Je sourias à ce moment là puis baissé la tête en entendant la voix de kana qui parlait de notre avenir. Elle avait raison enfin pour ma part je ne savais pas encore quoi penser mais si Crystal me cachait un truc c'est que ce devait être assez important et je n'irais jamais la questionner sur ça, j'attendrais qu'elle me le dise d'elle même même si ça devait prendre plusieurs années. Elle parla à nouveau de ce fameux master tendis que je me tendais un peu, mais en entendant sa demande je me tournais prenant dans ma main une fleur bleu qui se trouvait par là et la sentais tout en me rapprochant de Kana :

-Les ténèbres règnent en nos cœur,
Douleur et suspicion font surface,
Larmes et tristesses sont rancœur,
Les souvenirs restent de glace,

Lumière ou obscurité éclatera,
Soulagement ou peine restera,
Les nuages bientôt se disperseront,
La vérité bientôt nous saurons.

Étant maintenant face à elle je déposais la fleur dans ses cheveux par dessus son oreille droite de façon à ce que celle-ci tienne comme il faut et au rythme de la nouvelle valse que l'on entendant d'ici, je la repris par la taille et l'entrainais dans une nouvelle danse au clair de lune cette fois ci. Le brise fraîche n'était pas dérangeante car ça nous évitait d'avoir trop chaud et le contact de son corps était suffisant pour ne pas avoir froid.

-Si c'est là ce que tu souhaites, je t'y accompagnerais volontiers tant que je ne suis pas une gêne pour toi. Et puis je pourrais voir qu'elle est la belle femme qui c'est occupée de la fille que tu es.

		Terrae, Une nouvelle ère commence... :: La salle de réception ! :: C'est Noël ! (2013)	Partagez
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	## Lun 30 Déc 2013 - 12:22
Invité	À le fameux bal de noël, on y chante, on y danse, on y mange un gros banquet et en plus de ça on voit plein de personne différente. Bien évidement on se devait d'avoir une jolie tenue donc pour ma part j'avais choisi costard cravate que je m'étais empressé d'aller acheter la veille pour ne pas le froisser. Je me préparais alors dans ma chambre tranquillement me douchant pour ensuite m'habiller, me parfumer un peu et surtout me coiffer. C'était sans compter que j'avais laissé plus de je ne savais combien de message à Sixtine alors j'espérais pouvoir la voir ce soir. Avant de sortir de ma chambre je vérifiais que je n'avais rien oublié, clef, téléphone et carte d'identité on ne sait jamais. Sortant alors je me dirigeais vers la grande salle. C'était avec impatience que je descendais les escalier deux marches par deux et que je marchais à pas rapide au travers des grands couloirs vitrés. Je me demandais vraiment ce que elle elle faisait car je restais sans réponse depuis un long moment, c'était en tremblant de plus en plus que j'arrivais enfin devant cette grande salle. Les grandes portes laissaient filtrer une lumière jaune assez vive tendis que j'hésitais un instant à rentrer dedans. La timidité me bloquait car il devait sûrement y avoir plein d'élève. En plus j'avais toujours un bandage sur le front ainsi que sur le coté gauche de mon coup sans compter les plusieurs qui recouvraient mes mains bref. En plus l'heure du rendez-vous était passé. j'hésitais à pousser cette porte. Devoir affronter les regards qui se tourneraient espérant voir un autre couple de danseur se joindre à la fête. Je serrais le cristal qui se trouvait autour de mon coup et posé ma tête un instant pour respirer mais j'y pouvais rien, la peur m'avait paralysé et la solitude aussi. Je repartais presque en courant dans le sens opposé bousculant une personne sans le vouloir au passage une petite larme à l'œil et sans regarder qui c'était je continuais mon chemin.

	## Lun 30 Déc 2013 - 12:42
Invité	Bon, puisque je suis là, je ne peux plus renoncer. Quelques heures plus tôt, j'étais encore à tourner en rond comme un lion dans sa cage. Je m'étais finalement décidée à me préparer. Après une douche rapide, je séchais mes cheveux au sèche-cheveux (ce qui me prit une bonne demi-heure vu la longueur de mes cheveux) puis les coiffais soigneusement en deux tresses que j'enroulais sur ma tête en une couronne. Cela fait, j'étais passé dans ma chambre pour m'habiller, optant pour une robe longue magenta au dos nu lassé de ruban de soie pourpre. Avant de sortir, j'avais prit une de mes petites pochettes pour y glisser mes clés et ma carte d'étudiante. J'étais passée devant un miroir avant de sortir. J'aurais pu passer inaperçue si seulement mes yeux violets ne m'avaient pas trahie sur mes origines. J'étais donc passée rapidement après un coup d'œil et étais sortie en direction de la salle de bal. Quelqu'un me bouscula, me sortant de mes pensées. Mon sac tomba à terre et je trébuchais légèrement sur mes talons hauts. De dos, je crus reconnaître Léon. Je m'empressais donc de ramasser ma pochette et courus après lui. Je posais une main sur son épaule. Léon..? C'était bien lui, malgré ses cheveux plus courts et coiffés, et son costume gris impeccable. Je remarquais alors qu'il avait les larmes aux yeux. Inquiète je me rapprochais. Ça va pas..?

	## Lun 30 Déc 2013 - 13:17
Invité	Pourquoi fallait-il que ça m'arrive ce soir là ? Je devrais être content, c'était une grande fête tout le monde allait s'amuser comme des fous. Sauf que de mon côté ma compagne n'était pas là et seul j'allais faire pâle figure au milieux des autres. C'était pour cela que j'avais fais le choix de repartir, éviter de me retrouver dans mon coin et attendre ce qui ne viendra pas. Derrière moi j'entendais courir, des talons, qui était assez folle pour courir avec des talons ? Surement une demoiselle qui avait hâte de danser avec son partenaire ? Non c'était autre chose, plutôt quelqu'un qui avait retrouvé un ami et ce quelqu'un avait posé sa main sur mon épaule et soufflée mon nom. Cette voix je la reconnaissais malgré ne pas l'avoir entendu depuis un long moment. Et cette même voix me demandé ce qu'il y avait. Me retournant pour lui faire face je lui parlais donc avec un sourire qui cachait la peine : -C'est rien de bien grave va. Je me suis juste défilé à défaut de ne pas avoir de cavalière vu que ma copine ne répond pas et qu'elle est pas venue au rendez-vous que j'avais fixé. Bref, et toi donc où se cache ton cavalier que je puisse le saluer poliment ? je me demandais comment cela se faisait-il qu'une fille aussi timide que Kana se soit habillée avec une robe et des talons, en plus sa robe se serrait dans le dos laissant ses épaules à nues ainsi que son cou, la limite était sa poitrine et pour le bas ça allait. Cette couleur bleu lui allait à merveille et la personne qui l'accompagné devait être un chanceux car en plus elle est aussi gentil que douce. De la salle des fêtes nous pouvions commencer à attendre un discours, sûrement celui qui allait marquer le début du bal tendis je détournais les yeux juste un petit moment tentant au passage de cacher les bandages de mes mains dans mes manches.

	## Lun 30 Déc 2013 - 14:10
Invité	Léon se retourna vers moi en souriant. Bien que son sourire fut accueillant et chaleureux, ses yeux, eux, ne souriaient pas. Il répondit d'un ton léger : C'est rien de bien grave va. Je me suis juste défilé à défaut de ne pas avoir de cavalière vu que ma copine ne répond pas et qu'elle est pas venue au rendez-vous que j'avais fixé. Bref, et toi donc où se cache ton cavalier que je puisse le saluer poliment ? Son ton avait beau être léger, je sentis percer une pointe de tristesse derrière ses paroles. Le pauvre... Si sa copine lui a posé un lapin, je comprenais sa tristesse. Je levais les yeux vers lui et constatais qu'il me détaillait. Rougissant légèrement, je détournais le regard. Euh... Je suis seule. Je n'ai pas de cavalier, je suis juste venue voir comment se déroulerait le bal, et comme la tenue est exigée, je n'ai pas eu le choix... Enfin, voilà, quoi. Pourquoi me regardait-il comme ça..? J'avais quelque chose de mal mis ? Je me balançais sur mes talons, les yeux fixés au sol. Ma robe doit être trop moche... pensais-je. Ou trop osée ~ susurra la voix qui avait depuis un temps élu domicile dans ma tête. Je rejetais l'idée, mais le doute s'était infiltré dans mon esprit. Saleté de voix, que je la hais ! Un ronron amusé me répondit. Voilà qu'elle se prenait pour un chat maintenant. Il n'empêche... Je rosit un peu plus en repensant aux propos de Voice, toute gênée à présent.

	## Lun 30 Déc 2013 - 14:34
Invité	Oups à trop la détailler je l'avais fais rougir, peut être pensait elle que j'aurais eu envie de faire des choses hors contexte ou que sais-je d'autre,un petit instant de silence régnait, la situation était plutôt comique car nous ne savios que faire l'un face à l'autre alors que pourtant on ne c'était pas vu depuis un long moment. Elle brisa ce silence la première et m'expliqua sur un ton timide la raison de sa venu. Donc elle n'avait pas de cavalier, pourtant elle était super jolie, je ne voyais pas trop comment cela pouvait se faire à moins qu'une bande d'extraterrestre avait remplacé les élèves qui sait ? Ce fut timidement que je lui prit ses mains et que je la regardais dans les yeux avec un doux sourire. -Bon bah je voix qu'une solution, si nous y allions ensemble ? Après tout on est habillé et tout alors pourquoi ne pas nous amuser aussi hum ? Et si tout à l'heure je te gênais désolé c'est juste que je te trouve ravissante dans ta tenue ! Enfin bref ça te dit alors ? Tout en lui disant cela, je l'avais pris par la main pour l'emmener avec moi devant la grande porte tendis que le discours devait à peut près être vers le milieu. C'était toujours d'un air aussi doux que je m'inclinais vers elle : -My lady m'accorderiez-vous cette danse ?

	## Lun 30 Déc 2013 - 14:48
Invité	J'étais prise d'une furieuse envie de disparaître sous terre lorsque Léon prit mes mains dans les siennes. Surprise, je relevais les yeux et croisais son regard. Celui-ci était doux et un peu timide, mais franc. Face à cet homme grand et pourtant si doux, je me sentis d'un seul coup plus à l'aise. J'esquissais un sourire. Bon bah je voix qu'une solution, si nous y allions ensemble ? Après tout on est habillé et tout alors pourquoi ne pas nous amuser aussi hum ? Et si tout à l'heure je te gênais désolé c'est juste que je te trouve ravissante dans ta tenue ! Enfin bref ça te dit alors ? Je rougis à nouveau. Quelle idiote cette Voice ! À cause d'elle je m'étais complètement trompée sur le compte de Léon. J'étais flattée par son compliment. De plus, sa proposition était tentante, car j'entendais un filet de voix qui transparaissait à travers la porte entrebâillée de la salle de bal. Je hochais finalement la tête, encouragée par les grandes mains de Léon qui tenait les miennes, nettement plus fines et petites. Une des manches de ma robe glissa et je me hâtais de la remonter alors que Léon m’entraînait, ma main dans la sienne, vers la salle. En silence, je priais pour qu'il n'ait pas vu le bandage qui recouvrait mon avant-bras. J'étais heureuses que les marques laissées sur mon cou par l'homme étrange lors de notre entretient à la cafétéria se soient assez estompées pour ne pas être remarquées à moins d'être très près de moi. Nous entrâmes dans la salle alors que le discours se finissait. Les musiciens se mirent à jouer et Léon qui se tenait toujours près de moi, s'inclina vers moi. My lady m'accorderiez-vous cette danse ? Je rougis à nouveau légèrement, puis, après un hochement très timide de la tête, je me laissais entraîner. Je chuchotais alors à mon ami : Je ne sais pas très bien danser... Désolée.

	## Lun 30 Déc 2013 - 16:59
Invité	J'étais content car petit à petit je prenais le dessus sur ma timidité, au départ je n'aurais jamais été capable d'inviter une demoiselle à danser au milieu de tout une foule avec des regards rivés sur nous mais je me disais aussi que de toute façon nous étions tous dans le même bateaux puisque que ce soit les autres ou nous tous le monde devait se sentir un peu observé. Et c'était avec joie que je la vis sourire mais toujours aussi rouge qu'elle acceptait ma requête. Je souriais alors moi aussi et je nous éloignais un peu du centre de la pièce histoire que la lumière reste sur les meilleurs danseurs. Je lui pris alors une main dans la mienne et lui passais un bras autour de la taille plongeant mon regard dans le sien : -C'est pas grave mademoiselle car je suppose que comme dans tout les genres de bal comme celui-ci ils vont commencer avec une valse, enfin probablement puis de tout façon ne sommes-nous pas là pour passer du bon temps ? Et bien évidement j'avis eu raison car même si l'orchestre avait démarré sur les chapeaux de roues, le son se fit plus doux petit à petit et j’entraînais alors au début ma chère cavalière dans cette danse qui m’apaisait assez facilement d'ailleurs, un pas à gauche, un autre à droite, on recule, on avance et je la faisais tourner sur elle même lentement et nous continuions au rythme de la mélodie et des pas qui résonnaient dans la salle. -Tu vous ce n'est pas difficile pour le moment. Et dis moi je sais bien qu'il fait un peu chaud dans la salle mais qu'a tu au cou ?

	## Lun 30 Déc 2013 - 18:55
Invité	Tandis que Léon m'entraînait dans une valse, un bras à ma taille, il me répondit : C'est pas grave mademoiselle car je suppose que comme dans tout les genres de bal comme celui-ci ils vont commencer avec une valse, enfin probablement puis de tout façon ne sommes-nous pas là pour passer du bon temps ? Je rosit et hochais la tête. Presque collée contre lui pour la danse, je me sentait petite et fragile, mais protégée. Rassurée. Il m'apaisait et je finis par oublier mes tracas pour me contenter du plaisir du moment présent. Un sourire doux et timide aux lèvres, je le laissais me guider dans les pas de la valse. Soudain, il me sortit de la douce torpeur qui m'envahissait : Tu vous ce n'est pas difficile pour le moment. Et dis moi je sais bien qu'il fait un peu chaud dans la salle mais qu'a tu au cou ? Je sursautais, comme prise en faute et détournais les yeux. Je ne pouvais quand même pas lui dire que je m'étais faite attaquer à la cafétéria par un type un peu louche qui m'avait révélé que j'étais la fille d'un scientifique à qui je ressemblais comme deux gouttes d'eau. Je baissais les yeux. Mais Je ne pouvais pas lui mentir. Je ne voulais pas lui mentir. Je lui racontais alors tout ce qui m'était arrivé. Simplement, j'omis le détail de ma blessure au bras : J'ai rencontré un homme à la cafétéria qui m'a attaquée... Apparemment il avait des pouvoirs et sûrement à un niveau master. Il a voulu m'étrangler... Parce que je ressemblais à un scientifique qu'il connaissait... qui s'est avéré être mon père... Et ma mère est près d'ici, à Tokyo... J'aimerais la voir... Pour parler, mais je ne peux pas sortir sans l'autorisation d'Hideko et si elle apprend que mon père... Les larmes que je sentais monter finirent par déborder et je posais ma tête contre son épaule. Qu'est-ce que je vais faire..? J'étais désespérée et toutes les émotions liées à ce problème se ressentaient dans ces larmes tandis qu'on continuait de valser.

	## Lun 30 Déc 2013 - 21:01
Invité	Nous dansions tout deux dans la bonne humeur oubliant chacun nos petit soucis et profitant pleinement de ce seul et unique moment, rien n'aurait pu le briser elle rougissant tendis que moi je souriais, sauf que je fus peut être trop curieux qui sait, peut être que je n'aurais pas dû voir ces marques ça aurait été mieux mais en même temps je voulais savoir ce qu'il c'était passé pour qu'elle les ai. Ma question l'avait fait un peut sursauter alors que son regard en plus de changer, elle l'avait détournée du mien. En plus de ça après un petit temps de réflexion elle avait baissée les yeux pour me dire ce qu'il c'était passé. Bien évidement j'eus directement voulu écraser la tête de ce mec quel qu'il soit, s'en prendre à Kanette juste pour ça. Elle avait un père scientifique et après ? C'est pas pour ça qu'elle serait de mèche avec lui ou quoi que ce soit d'autre bordel. Pour le fait de parler à sa mère par contre effectivement elle devra demander à hideko mais bon cette dernière ne refuserait pas cette demande. Kana avait posé sa tête sur moi et elle pleurait alors que nous valsions toujours. Passant mes bras autour de sa taille nous continuions tout de même à danser et d'un sourire doux je la rassurais : -Alors c'est simple très chère tu vas te reprendre car de toute façon il ne pourra rien t'arriver, quand à ce mec qui t'a attaqué qui qu'il soit vaut mieux pas qu'il croise mon chemin ! En ce qui concerne la directrice elle pourra qu'accepter que tu vois ta maman mais avec un master pour t'accompagner on sait jamais, et pour ton père je me demande qu'elles sont ses motivations mais bon. Tu n'y peut rien, mais sache encore une fois qu'il t'arrivera rien de grave.

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	## Mar 31 Déc 2013 - 12:18
Invité	Alors que je pleurais dans les bras de mon ami, nos mains se délièrent et il passa ses deux bras à ma taille, frôlant le milieu de mon dos nu. Sa voix retentit comme un ronronnement rassurant. Alors c'est simple très chère tu vas te reprendre car de toute façon il ne pourra rien t'arriver, quand à ce mec qui t'a attaqué qui qu'il soit vaut mieux pas qu'il croise mon chemin ! En ce qui concerne la directrice elle pourra qu'accepter que tu vois ta maman mais avec un master pour t'accompagner on sait jamais, et pour ton père je me demande qu'elles sont ses motivations mais bon. Tu n'y peut rien, mais sache encore une fois qu'il t'arrivera rien de grave. Je secouais la tête et séchais rapidement mes larmes sur ma manche puis levais un regard un peu plus calme quoiqu'encore désespéré sur Léon. Il ne comprenait pas ma peur... Cet homme qui m'avais attaqué, il m'avait pris pour mon père, puis sachant que j'étais sûrement sa fille, il m'avait pris pour une espionne. J'avais une peur bleue qu'Hideko aie le même raisonnement. Je soupirais : Je ne veux pas qu'Hideko me prenne pour une espionne... De plus, je ne veux pas aller hors de Terrae avec un inconnu, même un Master... À part peut-être cet homme qui m'a attaquée... Car je suis sûre qu'il connaît l'adresse de ma mère ! Et il n'est pas si méchant que ça, je l'aime plutôt bien. La musique changea alors brusquement et je m'écartais de la piste, un peu fatiguée par la valse. Mes talons me faisaient mal aux pieds et je devinais déjà les blessures que j'allais avoir à la fin de la soirée. Enfin, il fallait résoudre cette affaire. Léon était seulement le second à qui je parlais de mon avancement dans la recherche de mes origines. Je lui faisais en plus pleinement confiance. J'eus alors une idée. Dis-moi, Léon... Tu serais d'accord pour m'accompagner au bureau d'Hideko ? Je te connais et j'ai confiance en toi. Avec toi, je me sentirais mieux... Enfin, c'est comme tu veux. Après avoir dit ça, je m'assis sur une chaise et baissais les yeux, timide.

	## Mer 1 Jan 2014 - 14:25
Invité	Je tentais de la rassurer comme je le pouvais surtout avec une musique douce c'était assez facile d'avoir les bons mots car elle avait pleurée certes mais elle avait aussi séchée ses larmes aussitôt à l'entente de mes mots et c'était ce que j'attendais, ce que je voulais pour elle. Bien évidement quoiqu'elle pensait, j'avais compris sa peur, je savais ce qu'elle craignait, je savais qu'elle voulait pas être suspect de quoi que ce soit et je savais aussi que normalement Hideko serait compréhensif comme elle l'avait été pour mon comportement. Elle voulait aller nul part avec un inconnu normal mais de là à y aller avec son agresseur. Elle avait le syndrome de Stockholm à coup sûr. J'eus le temps de ne rien dire que d'un coup la musique changea et que kana partie de la piste pour peut être manger boire ou autre, tendant une main en avant pour la rattraper, une autre demoiselle me pris la main pour m'embarquer au milieu de la piste et me faire danser plus rapidement car le rythme de la musique était beaucoup plus enjoué. Elle avait des yeux verts, une robe rouge et noir qui s'arrêtait en dessus de ses genoux et des chaussures à talon ses cheveux attachés en queue de cheval. je ne pouvais pas refuser une danse mais bon je voulais parler à Kana. Ce n'était qu'a la fin de cette danse que je saluais cette fille pour rejoindre Kana qui me demandait si je pouvais aller avec elle voir Hideko et je lui répondis tout en me servant à boire alors qu'elle s'asseyait : - Bien sûr que je t'y accompagnerais puis ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu donc pourquoi pas. Par contre l'homme qui t'a agressé je vois pas pourquoi tu l'aimes bien puisqu'il a l'air d'être le pire des enflures que j'ai pu voir. D'une il s'en prend à une fille et de deux il lui parle mal et de trois il a des préjugés à la con. Tu sais bien que ça ne me plait pas ces comportements Même si il connait des trucs il vaut mieux le convoquer chez Hideko pour qu'il avoue tout en plus si vous êtes que tout les deux il t'agresserait encore je suppose donc voila.

	## Mer 1 Jan 2014 - 16:07
Invité	Léon avait été entraîné par une autre fille dans la danse et j'étais restée seule avec mes pensée. J'avais bien jeté un œil au buffet mais je n'avais pas faim, j'avais l'estomac serré et un nœud dans la gorge. Discrètement, je frottais mes pieds endoloris au travers de mes chaussures. La musique changea à nouveau et Léon se rapprocha de moi. Je me redressais et le regardais venir. Il prit à boire sur le buffet et après avoir bu une gorgée, il reprit notre discussion : Bien sûr que je t'y accompagnerais puis ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu donc pourquoi pas. Par contre l'homme qui t'a agressé je vois pas pourquoi tu l'aimes bien puisqu'il a l'air d'être le pire des enflures que j'ai pu voir. D'une il s'en prend à une fille et de deux il lui parle mal et de trois il a des préjugés à la con. Tu sais bien que ça ne me plait pas ces comportements Même si il connait des trucs il vaut mieux le convoquer chez Hideko pour qu'il avoue tout en plus si vous êtes que tout les deux il t'agresserait encore je suppose donc voila. Je le remerciais d'un regard puis répliquais d'un ton un peu hésitant : Il m'a attaquée en pensant que j'étais mon père, je ne peux lui en vouloir, je lui ressemble énormément. Puis il m'a soupçonnée d'être une espionne, c'est compréhensible. Il ne me connaissait pas ! Mais après coup il m'a emmenée me faire soigner. Il s'est excusé en plus... Je t'assure, il est gentil... Mais si tu insiste, j'en parlerais un peu à Hideko... J'espère seulement que tout se passera bien... Je baissais les yeux et rajustais nerveusement ma robe, réarrangeant les jupes de soies autour de ma chaise. Mes pieds me faisaient vraiment souffrir, j'étais triste et je n'avais qu'une envie, c'était de disparaître dans ma chambre. Décidément, quel Noël raté...

	## Mer 1 Jan 2014 - 17:42
Invité	Elle couvrait tant bien que mal son agresseur alors qu'au contraire elle devrait tout de suite le dénoncer aux supérieurs car c'était pas du tout un comportement acceptable surtout en plein milieu de l'école et aussi elle avait dit qu'il devait être aussi fort qu'un master alors s'en prendre à plus faible que soit c'était horripilent de la part d'un homme. Puis attaquer une inconnue même si elle ressemble à une personne que l'on aimait pas ça se fait pas vue que l'on connait rien de notre victime. Je me calmais en mangeant un bout alors qu'elle arborait un visage tellement triste en cette belle soirée, je pris des glaçons que je mis dans un torchon puis pris un de ses pieds et mit le torchon dessus puis levant les yeux pour les plonger dans les siens vue qu'elle avait baissée la tête je lui dis gentiment : -Je suppose que tu n'as pas l'habitude de ces chaussures tu aurais dû les essayer un temps pour t'y habituer enfin bon ça ira mieux plus tard mais demain tu devras mettre de la pommade. Quand à ce mec on en parle plus mais juste je te préviens si je le croise je le frapperais presque automatiquement même si on est chez la directrice, même si il est plus fort. Je pense surtout à toi moi tu sais. Enfin bon on en parle plus et tu vas venir avec moi ! Je lui remis ses chaussures et la pris par la main pour l'emmener dehors sur un balcon d'où nous pouvions admirer un ciel illuminé par les étoiles, me rapprochant du rebord pour m'y accouder je levais les yeux au ciel et lui dit : Au faite, je ne sais plus du tout si je t'ai parlée de Crystal ou pas, ma sœur, je pense qu'elle connait la vérité par rapport à nos parents mais je n'ose pas la lui demander pour le moment, je sais c'est bête mais je crois qu'elle me cache une chose concernant le fait qu'il ne réponde pas aux lettres car oui depuis j'en ai envoyé quelques-unes mais jamais rien n'est venu en retour. Tu vois moi aussi un mystère règne sur ma famille, on est presque tous comme ça, alors ne t'en fais pas d'accord.

	## Jeu 2 Jan 2014 - 13:58
Invité	Léon revint vers moi et après avoir mis des glaçons dans un torchon, il prit un de mes pieds. Le contact de ses mains sur mon pieds me fit sursauter légèrement. Il posa les glaçons sur mon pied et me dit d'une voix gentille : Je suppose que tu n'as pas l'habitude de ces chaussures tu aurais dû les essayer un temps pour t'y habituer enfin bon ça ira mieux plus tard mais demain tu devras mettre de la pommade. Quand à ce mec on en parle plus mais juste je te préviens si je le croise je le frapperais presque automatiquement même si on est chez la directrice, même si il est plus fort. Je pense surtout à toi moi tu sais. Enfin bon on en parle plus et tu vas venir avec moi ! Je lui lançais un regard reconnaissant, le froid soulageant rapidement la douleur. il remit mes chaussures et m'emmena sur le balcon. la brise me fit tout de suite frissonner. Léon regardait les étoiles qui brillaient comme de petits diamants sur un fond noir. Il prit la parole : Au faite, je ne sais plus du tout si je t'ai parlée de Crystal ou pas, ma sœur, je pense qu'elle connaît la vérité par rapport à nos parents mais je n'ose pas la lui demander pour le moment, je sais c'est bête mais je crois qu'elle me cache une chose concernant le fait qu'il ne réponde pas aux lettres car oui depuis j'en ai envoyé quelques-unes mais jamais rien n'est venu en retour. Tu vois moi aussi un mystère règne sur ma famille, on est presque tous comme ça, alors ne t'en fais pas d'accord. Je lui lançais un regard en biais. Il avait donc une sœur. Et son passé commencerait bientôt à s'éclaircir, tout comme le mien venait de s'éclaircir. Je ne savais que dire. Je me contentais donc de regarder le ciel. Des nuages gris arrivaient vers nous, portés par le vent. Nos horizons sont bien noirs... soupirais-je. La musique avait reprit un rythme plus soutenu et elle envahit mon cœur d'un apaisement tout nouveau. Je me tournais vers Léon : En fait... Si ce Master dont je te parle n'est pas autorisé à venir avec moi, alors j'aimerais que ce soit toi qui m'accompagne. Tu es celui en qui j'ai le plus confiance ici ! Je lui fis un sourire plus calme. Soudain, la musique reprit sur le rythme d'une valse. Les nuages se rapprochaient mais ils étaient encore loin et l'air frais me faisait du bien.

	## Jeu 2 Jan 2014 - 16:31
Invité	Je restais là à admirer le ciel depuis ce balcon, les étoiles brillaient comme si on avait pointé des projecteurs sur elles pour les inonder de lumière. Mes pensées se bousculaient les unes contre les autres comme si elles ne voulaient point sortir de ma tête et qu'elles y resteraient à jamais. Je sourias à ce moment là puis baissé la tête en entendant la voix de kana qui parlait de notre avenir. Elle avait raison enfin pour ma part je ne savais pas encore quoi penser mais si Crystal me cachait un truc c'est que ce devait être assez important et je n'irais jamais la questionner sur ça, j'attendrais qu'elle me le dise d'elle même même si ça devait prendre plusieurs années. Elle parla à nouveau de ce fameux master tendis que je me tendais un peu, mais en entendant sa demande je me tournais prenant dans ma main une fleur bleu qui se trouvait par là et la sentais tout en me rapprochant de Kana : -Les ténèbres règnent en nos cœur, Douleur et suspicion font surface, Larmes et tristesses sont rancœur, Les souvenirs restent de glace, Lumière ou obscurité éclatera, Soulagement ou peine restera, Les nuages bientôt se disperseront, La vérité bientôt nous saurons. Étant maintenant face à elle je déposais la fleur dans ses cheveux par dessus son oreille droite de façon à ce que celle-ci tienne comme il faut et au rythme de la nouvelle valse que l'on entendant d'ici, je la repris par la taille et l'entrainais dans une nouvelle danse au clair de lune cette fois ci. Le brise fraîche n'était pas dérangeante car ça nous évitait d'avoir trop chaud et le contact de son corps était suffisant pour ne pas avoir froid. -Si c'est là ce que tu souhaites, je t'y accompagnerais volontiers tant que je ne suis pas une gêne pour toi. Et puis je pourrais voir qu'elle est la belle femme qui c'est occupée de la fille que tu es.

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