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[Event] Mission L : Direction la Russie.
##   Mer 10 Sep 2014 - 22:18
Glen Foxer

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Un souffle glacial me mordit l'échine comme un animal sauvage. Sous sa caresse agressive je me recroqueville un peu plus et rabats la capuche de mon gilet.

Aaron bordel, Aaron. Un des Masters les plus puissants de Terrae. Si ils étaient parvenus à le mettre hors usage.. Alors je n'osais même pas penser à ce qu'ils pourraient, ce qu'ils oseraient faire.
Mais me laisser dominer par la panique n'aurait fait qu'aggraver la chose..

Je déglutis avec peine, dans cette sorte de transe dans laquelle je ne suis plus sorti depuis le kidnapping d'Aaron. 
Je réprime un grognement tandis qu'un nouvel assaut me fait frissonner :
'Parce qu'en plus il fait froid maintenant'.

C'est vrai que l'atmosphère semble refroidie, glaciale même. Tout semble figé par la menace que font planer les scientifiques au dessus de nos têtes. Nous connaissons tous l'enjeu, et chacun fait de son mieux pour conserver cette paix qu'Hideko a mis si longtemps à reconstruire..
Certes, Mitsuki a pu ramener Aaron. Mais, car il y en a un, c'est la seule capabable de cet exploit. Et même en prenant compte de cela, elle a eu de la chance et Aaron aussi. Sa résistance, seule sa résistance et son obstination bien connue l'a empêché de sombrer.

Terrae paraît bien faible à présent. Un kidnapping, un, et c'est notre sécurité qui s'ébranle... Nous n'avons rien vu venir, et nous nous sommes laissés berner.. Combien sont infiltrés ? Combien sont là, dans nos rangs, à attendre, attendre le moment propice pour nous faire sauter de l'intérieur ?
Je réprime un frisson, une nouvelle rafale me glace le sang, à moins que ce ne soit la peur.

J'ai peur, justement. Peur que tout disparaisse et que Terrae soit mis à feu et à sang. Comment allons-nous protéger tous ces enfants, car oui ils le sont encore, comment allons-nous les protéger de la destruction, de la tentation ? C'est mon rôle, et pourtant je suis terrorisé. Je ne peux m'empêcher de penser Alicia, elle que je n'ai pas sur protéger.. Resterai-je incapable une nouvelle fois où serai-je à même de remplir mes devoirs ?Je n'ai pas le temps de répoindre à cette question que j'aperçois Ludmila, à quelques metres de moi. Peut-être m'observe-t'elle depuis longtemps, plongé dans mon dilemne..Je me lève, et me sens aussitôt rasséréné d'une présence, même si jeune, à mes côtés.J'ai tendance à l'oublier, mais chacun se bat, chacun tente de résister, chacun est digne et continue de vivre. Et je ne dois pas en faire fit. Car si nous nous sommes laissés avoir, en revanche nous savons à quoi nous en tenir et nous sommes prets désormais.Les scientifiques n'ont qu'à bien se tenir.
HRP : En vérité ça fait quelques jours que je l'ai écrit.. Mais je n'aime pas vraiment ce que j'ai fait, sans toutefois trouver l'inspiration supplémentaire pour le modifier. Désolée, en plus du retard, j'ai pas fait un truc terrible.. Bref j'attends ta réponse avec impatience et je promets d'y répondre vite ! :D
##   Mer 10 Sep 2014 - 23:04
Ludmila Parker

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La Russie. Juste la Russie quoi! Le froid glaciale, l'aspect fantomatiques des ruelles des villes parfois peu fréquentable. J'adoooore la Russie. Non mais sans rire quoi. J'aurais préféré un pays plus chaud. Même à peine! Mais non il fallait forcément que je me retrouve dans le brouillard et le froid, coincée avec un master que je ne connaissais pas et une étoile, dont j'avais oublié le nom, qui devait avoir 19 ans! J'étais donc coincée avec deux mecs, moi qui hais toutes les personnes de ce sexe! Oui j'étais de bonne humeur ce jour-là.
Il faut dire que je m'interrogeais beaucoup sur mon passé. Et apprendre que ma sœur, ma jeune sœur de deux ans ma cadette, ma petite Blue, était inquiète pour moi et notre mère... Que mon père était prés à la battre. J'avais du mal à avaler. Rin m'avait pourtant bien dit que je pouvais tout aussi bien l'appeler. Mais se serait lui faire prendre trop de risques. A la vérité, je crois que je n'osais tout simplement pas par peur. Je l'avais abandonné. Ne valait-il mieux pas se faire passer pour morte?
Glen avait l'air aussi songeur que moi, et je fixai un point droit devant, le regard dans le vague. Je ne le connaissais pas et ne savais de lui que ses pouvoirs. On m'avait rapidement renseigné avant que je ne quitte une nouvelle fois Terrae.
Par les temps qui courraient, ma crainte la plus grande était toujours de revenir dans des ruines de mon chez moi. Retrouver Terrae à feux et à sangs, les corps à jamais endormis de mes amis, de mes camarades. Conserver à jamais dans ma mémoire leur yeux agrandit de terreur, figés par la mort.
Je secouai la tête, tentant d'oublier ces images d'horreur qui pourtant avaient l'allure tenace. Saletés. Je m'approchai du master feu.

- A ton avis, que trouvera-t-on là-bas? Je veux dire... Serait-ce plus horrible que l'on ne s'y attend?

Le chemin parcourut à pied pour plus de sécurité me semblait infinis. J'avais les jambes engourdies tant le froid me parcourait. On avait été obligé de s'arrêter un instant dans ce froid polaire, d'où notre longue réflexion personnelle. Chacun était plongé dans ses pensées, ne semblant plus faire cas de la présence des autres.
Je tremblais de peur pour ce qu'ils nous arriveraient une fois passé les portes du laboratoire. Et, autant le fait d'être coincée avec deux gars me semblait la pire des fatalité, autant me savoir en équipe et non pas seule me permettait de garder mon sang froid.
Je baissai mon bonnet de laine sur mes oreilles, morte de froid et me frictionnais les bras, tentant en vain de réactiver un semblant de circulation sanguine dans mes membres engourdis.

- Il fera nuit d'ici quatre heures. On ferait peut-être mieux de se tirer de ce sentier avant non?

L'air venait de sortir de ses rêveries et sa remarque me sembla pertinente. Pas bête le gars.
Je sortie mon téléphone de ma poche de jean. Aucun réseau. Nous étions en plein milieu de nul part, par une température polaire et un brouillard dense. Les meilleures conditions quoi.
C'est alors que l'on entendit une voiture. Etant dissimulés derrière quelques buissons - buissons dont on se demande les causes miraculeuses de leur survie à ce froid - on aperçu distinctement le 4x4 blanc des scientifiques traverser le sentier, direction le Nord. Eux ne nous virent pas. L'étoile et moi nous tournions vers Glen. Et maintenant? Semblaient vouloir dire nos regards.


HRP: C'est super bien vraiment t'en fais pas ^^


[Event] Mission L : Direction la Russie. 624485fgh
##   Ven 19 Sep 2014 - 18:59
Glen Foxer

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L'équipe au complet, je leur expliqua les derniers petits détails à ne pas négliger, et leur rappela les règles importantes de la mission. Malgré l'ambiance lugubre et le froid polaire de la Sibérie, je sentais que l'excitation pointait en chacun de nous, la curiosité, aussi.
Autour de nous, à perte de vue, la toundra, cette grande étendue glacée qui fait partie des plus grandes au monde. A peine une maigre végétation sous cette épaisse couche de glace qui recouvre tout. Quelques ruisseaux prennent leur source dans quelque brèche du sol, remplis de roches terreuses et de petits poissons.
La brume enveloppait les lointaines cimes et plateaux, nous laissant entr'apercevoir quelques silhouettes époustouflantes des grands sommets.
 Un paysage magnifique et calme, loin de l'industrie des hommes, voilà qui était époustouflant. Seuls nos pas crissants sur la neige venaient briser le silence presque musical.

-A ton avis, que trouvera-t'on là-bas ? Serait-ce plus horrible que l'on ne s'y attend ?

Je ferma les yeux un instant, inspirant profondémment, le temps trouver une réponse adéquat, expirant de la vapeur d'eau :

-Je n'en sais rien Ludmila.. J'espère juste que l'on ne sera pas débordé et que nous ne trouverons rien d'effrayant.

Je ne leur dis pas cependant que cette question m'obsédait depuis qu'on m'avait attribué cette mission. En effet, qu'allions-nous trouver ?

L'étoile enchaîna aussitôt, ne me laissant pas le temps de formuler mes pires craintes.

-Il fera nuit d'ici quatre heures. On ferait mieux de se tirer de ce sentier avant nan ?

J'approuvais, et nous ne tardâmes pas à nous enfoncer dans les bois noirs, l'air se raffraichissant de plus de plus.

La végétation se faisait de plus en plus épaisse, comme une sorte de duvet opaque, à l'abri du vent.. Mais pas des animaux sauvages. Quelques craquements, hululements retentissaient de temps à autre, ainsi que quelques autres bruits plus sinistres. Au fur à mesure que les heures passaient, les grands arbres nous engloutissaient, nous retenant presque dans cette forêt qui semblait nous garder prisonnière, à la merci de ces moindres caprices.
La beauté étrange de ce lieu me captivait, comme si quelque enchantement y retirait toute notion du temps et d'espace, comme si chaque élément qu'il abritait semblait dénué de logique.
Nous étions comme enfermés, hostiles à cet environnement, dont les animaux semblaient nous guetter comme si le moindre faux pas nous vaudrait la mort.

Nous finîmes par arriver au coeur de la forêt, dans une clairière, gelée. C'est là, caché sous la voute que formaient les grands épicéas, que se dressait un manoir, grande batisse noircie par le temps, gardé par des corbeaux à l'oeil luisant. Ce manoir, c'était l'antre des scientifiques.

HRP: J'ai du maaaaal (ewi je galère déjà..)
##   Dim 21 Sep 2014 - 22:06
Ludmila Parker

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Je gelais sur place. Pourquoi la Russie non mais sans rire?! Mais je pensais à notre mission. Quelque part dans ce désert de froid et de glace se trouvait des enfants n'ayant rien demander à personne.
Je repensais beaucoup à ma dispute avec Rin. Il me manquait terriblement et je ne savais pas comment aller à la fois m'excuser et à la fois lui demander des comptes. Peut-être était-ce pour ça que j'acceptais toutes les missions que l'on me proposait depuis notre dispute. J'étais fatiguée, mes blessures n'avaient que peu de temps pour guérir, et si je continuais, je me savais perdue. Pourtant je ne voulais pas m'arrêter. Je ne voulais plus penser à Rin, ni à mon passé. Rin... Mon Dieu pourquoi nous étions-nous disputé? Et que ressentais-je alors pour lui?
Trop de question tournaient en vrille dans ma tête et le poids de mon téléphone restait dans ma chambre par sécurité me manquait. Peut-être serait-ce plus simple de lui écrire un désolé? Je n'en savais rien et je ne voulais pas y penser.
On arriva lentement devant un grand manoir. Enfant, j'aurais qualifié ce taudis de manoir hanté. Aujourd'hui, je savais qu'il serait l'un de mes pires cauchemars. Et j'avais appris que même en ayant vécu l'enfer, nous ne pouvons jamais nous défaire de l'angoisse de connaître pire encore que le diable en personne.
L'étoile (impossible de retrouver son nom à celui-là!) ouvrit lentement la grille tandis que je court-circuitais les caméras. J'avançais lentement derrière Glen mais devant le jeune air. Tout paraissais calme. Peut-être trop calme. Et la présence de deux garçons à mes côtés ne me rassurait pas DU TOUT.
Je crois que j'arrivais la première face à la porte de derrière. La cave à côté. Par où entrer?

- Glen on passe par où? La cave ou la baraque?

Dieu comme je haïssais devoir m'en remettre à un homme! On devait le sentir dans ma voix et dans mon regard. Je regardai autour de moi et un frisson me parcourut l'échine. Je sentais que la tranquillité serait courte. C'était calme. Trop calme. Le brouillard, les corbeaux, le calme, la neige, le froid, le manoir... Tous semblaient tout droit sortit d'un mauvais rêve. Et j'aurais voulu me réveiller. Mais tout cela ne faisait que commencer.


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##   Sam 4 Oct 2014 - 22:31
Glen Foxer

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L'imposante batisse se dressait, austère, comme un obstacle infranchissable mais qu'il était nécessaire de dépasser..

Ludmila hésitait quand au passage à prendre. Mais je connaissais pour ma part les moindres détails du plan de l'intrusion, que je leur exposai.

-On va passer par derrière. Un hangar fait office d'entrepot. C'est là que sont rangés les centaines de fioles et de solutions qui servent pour les expériences..
Une porte donne sur l'intérieur du bâtiment, mais nous ne devrions pas avoir trop de mal à l'ouvrir.

Je jetai un oeil depuis l'arbre à l'immense manoir. Les volets étaient fermés, tout semblait vide, désespéremment abandonné même.
Ne jamais se fier aux apparences..

Avec précaution, nous longeâmes la lisière du bois, évitant de s'exposer à la plaine dénudée de toute végétation. Rester dans l'ombre nous permettait bien des avantages. Passer inaperçu, observer avec discrétion, ne pas laisser de traces dans la neige,..

Nous étions tous les trois là sans à la fois y etre. Chacun seul dans ses pensées, ses souvenirs, sa curiosité. Malgré les quelques mots échangés, chacun semblait dans son petit monde, sa bulle loin des autres, en solitaire. Nous étions réunis, nous étions une équipe, et pourtant, tout ce qui nous rapprochait c'était qu'on devait etre trois paumés au milieu de la Russie.
Ironique non ?

A la fois curieux et légèrement stressé, je ne peux m'empêcher d'avouer que j'avais remarqué que Ludmila ne semblait pas ravie d'etre à mes côtés. Mais peut-être était-ce juste sa manière de montrer l'angoisse ?

Nous contournâmes le bâtiment en restant dans l'ombre, les plus discrets possible.
Arrivés à l'arrière, à l'abri des regards (la forêt reprenant ses droits contre le vieux hangar), l'Etoile força la porte grâce à une quelconque technique de cambrioleur.

En ouvrant la porte, une vague sensation d'inquiétude me prit, qui s'estompa aussi rapidement qu'elle était apparue.
Ca n'avait duré qu'un instant, mais un gout désagréable me resta dans la gorge, une mauvaise impression de mal être.

HRP : Voilà un post très court mais sinon j'arrive pas à répondre. Faire des réponses brèves mais plus c'est bien, et je répondrai plus rapidement.
##   Dim 5 Oct 2014 - 21:36
Ludmila Parker

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Je voyais bien que quelque chose n'allait pas. C'est vrai quoi! Je ne détectais pas de caméra allumée. A moins que des caméras nouvelle génération marchent sans électricité aucune? J'irais me documenter un de ses quatre. Promis!
Glen avait l'air aussi inquiet que moi, de même que l'étoile (punaise mais comment s'appelait-il déjà?!). J'aurais aimé croire en une simple mission de routine, sans problème ou choque... Quelle perte de temps de croire en cela!

-On va passer par derrière. Un hangar fait office d'entrepôt. C'est là que sont rangés les centaines de fioles et de solutions qui servent pour les expériences..
Une porte donne sur l'intérieur du bâtiment, mais nous ne devrions pas avoir trop de mal à l'ouvrir.


Et blablabla... Pardon, je reprends mon sérieux. Et DONC notre cher Master en chef nous conduisit prés de l'entrepôt en question. Oui je l'avais un peu mauvaise de me retrouver coincée avec ces deux garçons. Surtout que cela me rappelait douloureusement ma récente dispute avec Rin... Que faisait-il en ce moment? Était-il au moins encore vivant? Et Asa? J'aurais donné beaucoup pour le savoir. Je me remémorais néanmoins les causes de notre disputes... Peut-être aurais-je dû aller le voir entre deux missions? Pour l'affoler encore plus et se disputer une nouvelle fois? Je soupirai, plutôt triste puis me reconcentrai sur la mission. Les enfants avant tout.

L'étoile réussis à ouvrir la porte et nous entrâmes alors dans une pièce emplis de bocaux. Trop simple. Beaucoup trop simple. Surtout que dans la pièce se trouvaient sûrement des substances aussi chère qu'un stade de foot!

- C'est trop simple vous ne trouvez pas?

Je murmurai tout bas, en proie à un sentiment étouffant d'inquiétude. Je ne voulais pas foirer. Pas cette fois.
Je repérai alors la faille: Les caméras. Les voilà alors! Puis... Les capteurs. J'indiquais d'un mouvement mes trouvailles aux deux autres.
Sans attendre l'ordre de Glen (et puis quoi encore?) je désactivais les caméras, les mettant sur plan fixe pour la salle de contrôle. Vu mon faible niveau, nous avions cinq minutes pour sortir de ce hangar.

- On a pas beaucoup de temps avant que les caméras ne reprennent leur services. On va où?

HRP: Tu appelles ça court toi?! O_o Mon Dieu mais je fais un travail de lilliputienne alors T.T


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##   Ven 14 Nov 2014 - 18:23
Glen Foxer

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Un souffle, un battement de coeur, un regard. Quelque chose n'allait pas.

-C'est trop simple, vous ne trouvez pas ?

Effectivement. Un peu trop simple pour éveiller mes soupçons.
Les scientifiques sont les hommes les plus prévoyants, malins, et par dessus tout détestables sur Terre. Alors, malgré nos pouvoirs, auraient-ils pu nous laisser entrer comme si de rien n'était ?
Réfléchis.
Ils cherchent à nous piéger, à nous attirer, à nous massacrer. C'est sûrement un piège.

Mes deux compagnons bouillonnaient et réfléchissaient à tout allure afin de trouver une solution, se trouvant dans le même état que moi. C'est Ludmila qui la première qui nous montra les caméras et les capteurs. Qu'elle désactiva aussitôt.

-On a pas beaucoup de temps avant que les caméras ne reprennent leurs services. On va où ?

Je hochais la tête, approuvant cette initiative, tout en essayant de lui rappeler par un regard ferme que je restais maître des décisions potentielles en cas d'urgence.

-On va passer par là.

Je leur indiquai une petite porte, que j'avais déjà remarquée sur le plan d'accès que m'avait fourni Mitsuki, bidouilleuse en chef de tous systèmes d'exploitation et autres accès interdits.

Après s'être frayé un chemin entre les grandes piles et étagères de fiole, nous parvînmes enfin à nous glisser derrière la porte. Nous marchâmes avec discrétion dans de longs dédales de couloirs, passant devant d’innombrables salles ressemblant à un mélange de salles de classe et de laboratoires.. Le tout bien lugubre, évidemment.
Je me pris à regarder à travers un hublot crasseux donnant sur une réserve remplie de boîtes en aluminium fermées par de lourds cadenas.
Mieux vaut ne pas savoir ce qu'elles contenaient.

Le calme, ce calme si angoissant régnait encore une fois, seul le bruit de nos pas se répercutant doucement sur le sol de marbre. Seuls avec ce silence, impossible de ne pas s'imaginer la torture et les atrocités que devaient souffrir les enfants ici retenus...

Je secouai la tête d'un air préoccupé, tâchant d'oublier ces sordides songes en ne sachant démêler le vrai du faux.

Enfin, après quelques minutes de marche et la tension accumulée depuis notre arrivée, une rumeur se fit enfin entendre.
Nous échangeâmes un regard, inquiets, mais déterminés.
Redoublant de prudence, nous avançâmes jusqu'à ce que l'écho se fasse plus clair.
Des pleurs. Les pleurs si doux d'un enfant. Les pleurs si douloureux et si significatifs.

Je déglutis avec peine. Comment ne pas imaginer Alicia, plus jeune, abandonnée, ici ? Elle aurait pu finir ainsi. Elle aurait pu être emportée. A cause de moi, et de mes conneries. Fermant avec peine les yeux, je me mis à courir vers ces sanglots qui résonnaient dans mon crâne. Tant pis pour la discrétion, nous avions assez attendu, il fallait savoir, savoir ce qui se passait ici. Au diable les scientifiques. Nous devions partir. Vite, et le plus loin possible.

Les deux autres me suivirent sans un mot, sûrement dans la même état que moi. Nous arrivâmes devant la porte, légèrement entrouverte d'où parvenait le bruit. Je ne pris pas la peine de me demander pourquoi la porte n'était pas fermée, je n'en eus pas besoin.

Mes yeux se portèrent tout d'abord sur l'enfant qui pleurait à chaudes larmes. Assis, sa tête et ses bras repliés autour de ses jambes. Il semblait tout petit, et si fragile. Un coup de vent aurait pu le briser.
Je pris le temps de regarder le reste de la salle, ayant l'intention de m'occuper ce jeune garçon en premier. Mais je n'eus pas l'énergie nécessaire.Je ne pus que rester stoïque, ébahi. Ebahi devant ces corps, ces têtes tournés vers moi. Maigres et sales, je m'y attendais. Mais le vide dans leur yeux, ce vide si inexpressif me glaça le sang. Chaque parcelle de mon corps criait à l'horreur, au danger.
Pas une étincelle d'humanité dans ces enfants qui semblaient pantins. Vivants et à la fois morts. Pâles, sans expression, sans position traductrice de fatigue, de peur, de tristesse. Ils étaient bien assis, les uns derrière les autres, comme en rangs, classés. Les mains sur les cuisses, le regard vitreux. Bien droits. Bien dressés.

Je n'eus pas besoin de le retourner pour deviner la réaction des autres. J'entendis l'Etoile pousser un petit cri.

Soudain la rage me pris. Quels droits avaient-ils, de se permettre de briser à jamais la vie d'être Humains ? Ce n'était que des enfants, sans enfance et sans vie.
Ils leurs avaient tout pris. Le peu qu'il restait de leurs joies, ils les avaient torturés, leurs avaient lavé le cerveau. Zwip, plus rien. Off.
N'est ce pas drôle de disposer à sa guise de vies en d'en faire ce que bon nous semble ? De se sentir tout puissant ?
Mais bon sang, à quoi bon ? A quoi bon se donner tout ce mal pour rendre des vies meilleures, pour les aider à se reconstruire, si ça ne fait que les mettre plus en danger ?
J'étais perdu, anéanti. Désespéré.
Tout cet idéal de paix, ce boulot que j'avais endossé.. Devais-je en avoir honte, me repentir d'avoir accepté de changer le cours des choses ? Je portais en moi la culpabilité de n'avoir pas su protéger ces enfants, ces vies.
Après tout, la paix n'est-elle pas un rêve utopiste, une chimère créée par les quelques hommes encore bien intentionnés ?

Je me tournai vers le mur et le frappais de toutes mes forces. Si j'avais merdé, il était trop tard. Mais pas trop tard pour pouvoir encore essayer, pour essayer de réparer les erreurs commises. Pour ne pas avoir sacrifié tout ça en vain.

Je regardais les autres, plus déterminé que jamais.

-On y va.

##   Ven 14 Nov 2014 - 20:46
Ludmila Parker

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Glen avait beau être mon supérieur, il était hors de question que je devienne son esclave. Je n'ai même pas relever son regard noir, fière de moi et de mon initiative. Comme une gamine, je me sentais puissante. Ça ne dura pas longtemps. Glen m'a vite remis à ma place avec son regard de petit chef. Il m'énervait! Vivement la fin de la mission. Je voulais revoir mes amis. Je voulais que ce termine le cauchemar. Je voulais que tout s'arrête, que de nouveau se dessine le sourire sur les visages et la joie dans les yeux de tout le monde. Oui je rêvais au monde des bisounours et alors?!
Le master (feu) nous conduisit bon gré malgré à travers les couloirs. Et tout se figea. De nous trois, aucun ne pu bouger. Je croyais avoir tout vu durant mes missions. Quelle naïve je faisais! Le pire, j'allais le vivre maintenant. Vous connaissez les pleurs d'un enfant au désespoir? Au réel désespoir? Celui qui vous prend aux tripes, celui que jamais on oublie. Pourquoi avais-je accepté cette mission? Pourquoi? Je fermai les yeux et en les rouvrant, je vis Glen courant à travers les dédales d'un couloir sombre et pleins d'angoisse. L'étoile me regarda mais je fû plus rapide.

- Glen non!

Mais trop tard, sa discrétion digne d'un pachyderme avait alerté les capteurs que je n'avais pas encore pu désactivés. Mais il n'écoutait pas, sûrement aussi choqué et détruit que moi d'entendre de telles plaintes. Je voulais que cela cesse. Stop. Stop.

- Glen!

J'ai courus. Je voyais derrière moi que je n'étais pas la seule à courir. Mais on trouva le master figé devant une porte ouverte. Je n'ai d'abord pas compris. Et puis mes yeux on eu fait l'erreur de se poser sur un enfant. Un pantin. Un désespéré. Un pauvre gosse privé d'enfance et de joie. Le désespoir m'accabla. Blue pourrait tout aussi bien être l'une d'entre eux. Ils nous regardaient et seuls leurs yeux grands ouvert témoignaient de leurs vies. J'admets. Je ne voulais plus les voir mais j'ai poussé légèrement le master pour encore m'imprégner de cette horreur. Non... Je rêvais. C'était un cauchemar. Je croyais mourir d'un tel spectacle. Mais non. Ce n'était pas finit. Glen se retourna violemment et frappa contre le mur. Aussitôt j'ai détourné le regard en poussant un cri. Papa... Non pas ça! Pas lui! Pas encore! Les souvenirs affluaient. Non pitié non!
Je mis bien quelques secondes à me reprendre.L'étoile posa une main sur mon épaule, me demandant comment je me sentais. Et il demanda à Glen ce qu'on devait faire. " On y va". Comment ça on y va?! Il se fout de moi?! Il compte traumatiser (si tant est que cela soit possible) ces gosses?!

- Glen calme-toi! On est tous dans le même état! Maintenant l'essentiel c'est de sortir ces gosses de là et de les ramener vivants à Terrae! Après, si t'en a toujours envie, je suis sûr qu'Hideko te laissera tabasser quelques murs et quelques scientifiques! Mais pour le moment on a besoin que tu sois en état de nous dire quoi faire! Merde c'est toi le master! Tu ne peux pas craquer sous peine que nous aussi on lâche!

Ouai. La diplomatie c'est pas mon truc. Mais je savais que j'avais raison. Et j'avais pas vraiment réfléchis. Sans attendre de réponse, je filais vers une gamine de sept ans et la regarda avant de commencer à la détacher. Des gamins attachés à des lits pour éviter toutes fuites. Mon Dieu... Mais par quoi étaient-ils passés d'autres? L'étoile se mit aussi au travail et bientôt, les cinq enfants étaient enfin libérés. Enfin... Ils étaient dans un tel état que je doutais qu'ils tiennent vraiment le coups. Un gamin de onze ans paraissait le plus détruit aussi bien psychologiquement que physiquement. Je fis un signe à Glen et sans même lui demander son avis:

- Je m'occupe du petit.


Il était le plus mal en point, il aurait besoin d'aide pour sortir de là. En tout, il y avait trois garçons et deux filles. Dans le coins pourtant, une fille gisait couché sur son lit. L'avait-on oublié? Pourquoi me suis-je approchée? Pourquoi? J'ai posé ma main sur son épaule. Je l'ai tourné face à moi. Son teint blafard, sa peau froide... Elle était morte. Depuis peu certe. Mais morte. On est arrivait trop tard. Une main sur ma bouche, je hochai négativement la tête.

- On peut y aller?

L'étoile avait raison. Fallait qu'on file.
On sortit en cavalant. De toutes manières, repérés pour repérés! On courrait tous, le Master en premier tenant le petit en larme et la gamine de sept ans. Et l'étoile avait en responsabilité un garçon de quatorze ans et une fille de douze. En tout et pour tout, on était huit fugitifs à courir dans des couloirs sombres et austères. Je me promis d'accepter chacune des missions que l'on me proposerait. Jamais je ne laisserais souffrir impunément des enfants. Des innocents.
On arriva enfin dehors et le vent me gifla le visage. Les enfants devaient être morts de froid. Je retira ma veste, ne garant que mon pull et la posa sur les épaule du gamin. Mieux valait ne pas le perdre maintenant.
Aucun d'eux n'avaient ouvert la bouche. Aucuns. Étaient-ils si traumatisés qu'ils n'arrivaient plus à parler?
Mais je ne pus pas plus réfléchir que je vis enfin le piège se refermer sur nous. Les scientifiques. Devant nous. Je plaçai le petit derrière moi et regarda mes coéquipiers. Et maintenant? On ne pourrait pas passer sans se battre. Et il nous fallait une voiture. La notre était en contre bas. On ne réussirait pas à s'enfuir à pied avec les gosses. Il nous fallait un moyen de locomotion pour arrivait à notre bagnole avant de filer incognito. Euh?! On fait quoi? Je me rappelais alors mon stage de mécanique. Mes pouvoirs pourraient peut-être servir. J'allais m'occuper de la bagnole. Mais déjà, les voila qui fondaient sur nous. Ni une ni deux, j'en assommai par foudre (petite j'admets...) et l'autre me poursuivit moi et le petit. Impossible. Je me téléportais et lui foutue un coups de pied bien placé. Douloureux. Enfin, j'atteignis le véhicule. Il me fallut cinq minutes mais enfin, je détruisis le système de localisation GPS et mis le contact.

- GLEN BOUGEZ VOUS!


Dix minutes plus tard, on était enfin en route. Poursuivit bien sûr... Et merde!


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