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"L'amour, c'est faire passer les besoins de l'autre avant les siens."
##   Mar 28 Avr 2015 - 20:15
Athéna

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Athéna
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"L'amour, c'est faire passer les besoins de l'autre avant les siens."
Olaf, La Reine des Neiges



J'étais restée longtemps à l'hôpital. Pas pour mes soins personnels non, car les infirmières avaient pris l'habitude de s'occuper de moi, elles connaissait mon corps, ses dangers et ses traitements. Si je restais c'était pour Astel. Par chance il était au même étage que moi, pas trop loin, et j'allais souvent le voir. Qu'il soit endormi ou éveillé, nous n'avons presque pas parlé. Il faut dire que le tuyau dans sa bouche n'aidait pas. Mais il en était sorti. La seule chose que j'espérai est qu'il n'ait pas eu le temps de voir ces horreurs. Que, même si son corps s'en souviendrait toujours, lui serait sauf. Je suis sûrement naïve, oui. Mais aller là bas me forçait à y croire. Car plus je le voyais plus je me disais que c'était impossible qu'il n'en sorte pas.
Et puis il y avait toute cette équipe de personnes autour de lui, prêtes à le soigner mais aussi à l'écouter. Et il y en avait une que je voulais tout particulièrement remercier. Parce que je l'avais vu faire, il n'y avait pas de personne plus douce, plus gentille, plus attentionnée et surtout plus forte pour soigner les blessures quelles qu'elles soient. Je l'enviais un peu je l'avoue, son pouvoir lui permettais d'aider les autres, ce que le mien ne pourrait jamais faire, même au plus fort de son utilisation. Et c'est parce que je ne supportais plus d'être impuissante que j'ai fini par quitter l'hôpital.
Je suis retournée dans ma chambre, ais récupéré les matériaux rares nécessaires et suis allée à l'atelier. Il était grand, spacieux, et il y avait presque de tout. Pour les composants plus rares mes parents se faisaient un plaisir de m'en envoyer de leurs voyages. Je leur avait dit pour Dunkan, pour Astel, pour mes jambes, j'avais eu la force de leur écrire, je ne voulais rien leur cacher. Ma mère avait répondu, elle me disait qu'elle voulait être là, qu'elle avait l'impression de me perdre. Qu'elle voulait voir Dunkan puisque je l'avais retrouvé. Elle me disait des choses si belles et d'autres si affreuses que j'en pleurai souvent. Mais ces lettres me faisaient du bien, me ramenaient à la réalité. J'en avais besoin. Et à chaque fois je me disais qu'un jour j'aurai la force de faire un pas dans le bureau de la directrice, pour lui demander de faire venir mes parents. Rien qu'une fois. Qu'ils me voient.
Je secouais la tête. Tout ça je devais en faire quelque chose. Un cadeau. Toute cette force de sentiments que j'avais du mal à gérer avant, maintenant je devais l'exploiter. Alors j'ai laissé mon esprit vagabonder, suivre les formes courbes de mon prochain objet, ma prochaine création. Belle, simple, un vrai objet de fantaisie. Je souris lorsque le design final fut adopté à la majorité par moi et plus de 70% de mes neurones.
La conception me pris par contre plus de temps. Il était moins aisé de se déplacer entre les tables qui la plupart étaient trop hautes, et je complétais en même temps la liste des défauts de mon fauteuil et de mon exosquelette pour le recommencer plus tard. Le fait de chercher de beaux poils et crins ni trop durs ni trop souples m'avait retardé pas mal aussi. Mais enfin, j'arrivais au bout en 3 jours. Ce qui mine de rien était assez court. Mais bon, pour ce que j'avais fait.
Avec un sourire, je passais un dernier doigt minutieux sur l'objet. Le long du bois poli, de l'assise de cuir, doucement et malgré ma main abîmée par le travail, je sentais que c'était bien fait. Les coutures de jonctions, le crin doux, les crochets en métal parfaitement équilibrés... J'inspire de satisfaction.
Puis c'est l'emballage. Maintenant c'est le moment de l'offrir. Je sors des ateliers, pas très pratique vu la taille de l'objet dans son emballage et la maniabilité de mon fauteuil mais on a fait pire. Je demande à plusieurs passants si ils savent où se trouve le logement d'Aoi. Ben ouais, elle est master maintenant ! Sa petite maisonnette lui ressemble d'ailleurs. Petite mais accueillante, douce. Sincèrement, je pourrais pas vivre seule dans une maison à mon âge... J'installerai un atelier ouvert à tous dans le salon et des lits pour Astel et Dunkan... Des chambres séparées hein, ils se taperaient dessus sinon.
Arrivée devant la porte, j'hésite. C'est bizarre d'offrir un cadeau. Et même si j'aimerai vraiment être là quand elle va l'ouvrir, je pense que j'aurai plus de plaisir à la voir s'en servir. Je souris. Allez, je fais la gentlewoman pas cambrioleuse ! Je dépose le paquet devant la porte. Elle doit pas encore être là de toutes façons.
Je fais demi tour un peu pressée. Je crois qu'imaginer c'est bien aussi. Même si ça a un côté frustrant. Enfin, elle comprendra, j'ai laissé un petit mot sympa, pour la remerciée de tout ce qu'elle a fait pour moi, directement ou pas.
Au moins, quand je la verrais voler, terrifier les élèves, je pourrais dire que le balais, lui, il vient de moi. Mine de rien ça flatte l'égo, quand même.


"L'amour, c'est faire passer les besoins de l'autre avant les siens." ATHENA%20signa

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##   Lun 4 Mai 2015 - 16:14
Aoi Amazaki

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Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ?

Ces derniers temps, j'ai un peu de mal à concilier tout ce que je veux faire. Entre la rentrée à l'université au début du mois d'avril, la montagne de travail à effectuer chaque jour pour comprendre les cours suivants, mes passages à l'hôpital et le peu de temps que j'arrive à accorder à la musique... Je me retrouve rapidement ensevelie par tout ce que je veux et dois faire. Pour autant, ça ne m'empêche pas d'être heureuse ; même si voir du monde si peu souvent a tendance à me filer le cafard de temps en temps. Je me motive en profitant de mon temps dehors. En revanche, inutile de vous dire que mon temps de sommeil a été sacrément réduit. Quatre-cinq heures par nuit. Bientôt, il va falloir que je sorte les perfusions de café pour tenir le coup, je crois !

Enfin bref. Aujourd'hui, j'ai passé pas mal de temps à la bibliothèque du campus avec une des filles de ma promo. C'est tranquille là-bas, et au moins je peux relire mes cours - histoire de les comprendre, vous voyez - sans risquer d'être déconcentrée par un ballon de foot enflammé dégommant l'une des vitres. Oui, c'est arrivé la semaine dernière. Ne m'en parlez surtout pas, j'ai failli piquer une crise en voyant une partie de mes cours prendre feu. Allez donc expliquer ça calmement et sans vendre Terrae auprès de votre amie pour qu'elle vous donne ses cours. Je peux vous jurer que ce n'est pas une partie de plaisir, et que réitérer ne me tente que très peu. C'est très mauvais pour mes nerfs.

Avant de rentrer chez moi, je me suis d'abord décidée - après une balade rapide dans les airs, couverte par le manteau de la nuit - à passer à l'hôpital. Voir s'il n'y avait rien à faire, puis rentrer en utilisant mes petits pieds. Et là... Là j'ai vu un paquet. Il est long, effilé, un peu lourd quand on le soulève. Perplexe, je rentre, pose mon sac et dépose l'objet sur la table de la cuisine pour le déballer. Un joli sourire se glisse sur mon visage fatigué, alors que je découvre sous mes yeux un balais muni d'une assise. Vous voyez, là, je me sens un peu comme Harry Potter qui découvre son Eclair de feu. Parce que soyons honnête, il est beau. Il est beau, et il m'invite à l'essayer.

Je repense à la fois où nous avons discuté, et ne peux m'empêcher de rire, et rire encore. Forcée de m'asseoir sur une chaise pour ne pas me plier en deux, j'essuie une larme joyeuse et émue au coin de mon œil. À vrai dire, je ne comprends pas trop la raison d'une telle attention de sa part, malgré son mot adorable. Les dernières fois où je l'ai croisée, c'était à l'hôpital. Elle veillait son ami, qui est revenu salement amoché de sa dernière mission... Tous les jours, elle restait. Je ne pouvais pas toujours venir la voir, bien sûr. Il n'empêche que ça me serrait toujours le cœur. Je me demandais ce que je ferais dans une pareille situation. Probablement n'arriverais-je pas à rester calme. Dans tous les cas, qu'importe ? Je n'ai rien fait. Je n'ai rien fait, si ce n'est ce que je devais faire.

Néanmoins, mon sourire ne me quitte pas. Ma joie non plus. Aujourd'hui, je suis fatiguée. Mais j'ai envie de profiter de ces moments. De la remercier pour son joli cadeau. Mais comment je pourrais faire pour la remercier, hein ? Avec un air de musique ? Avec une démonstration de vol ?

J'ai à la fois envie de prendre le balais pour m'élancer dans les airs ce soir et attendre de sauter sur Isis pour lui offrir le plus gros câlin de sa vie (bon j'extrapole mais chut) avant de le tester, devant elle. Je lui dois bien ça, non ?

C'est avec bonne humeur que je vais me coucher ce soir, bercée par mes rêves de chapeau pointu, de balais magique et de sorcellerie.

J'aimerais que nous ne grandissions jamais...



HRP : Ton post est trop mimi swjfndjg TwT



Je vole en #F54759
 

"L'amour, c'est faire passer les besoins de l'autre avant les siens."

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