Je suis désolé mais non...Je ne suis pas un air pour te faire sécher... Me dit-il.

Il était vrai qu'un air aurait pu être bien plus pratique dans cette situation. Eux qui savaient manipuler le vent à leur aise, auraient facilement pu servir de sèche cheveux humain... En y pensant, je trouvais les pouvoirs d'un Air assez ridicule, en même temps je n'avais jamais vu l'un d'eux en pleine action. Je ne connaissais donc rien sur l'étendue de leurs pouvoirs...

Bref, j'avais insisté pour qu'Elio essaye au moins de retirer cette flotte qui était bien imprégnée dans mon t-shirt trempé. Il commença alors à utiliser ses pouvoirs...
Comparé à moi, il n'hésitait pas à s'en servir. J'aimerais tant être aussi sûr que lui quand j'utilises les miens, seulement l'eau avait l'air bien moins dangereuse à manipuler que la foudre.

Malgré que le travail ne soit pas complètement terminé, Elio avait l'air fier de son résultat et en même temps complètement perdu. Pour ma part, je n'avais pas à me plaindre car c'était toujours mieux qu'avant, cependant je me mis à le regarder curieusement avec un sourcil levé en voyant la tête qu'il tirait. Je voulu le féliciter mais il n'avait pas l'air conscient, pourtant il avait les yeux grand ouvert.

Bah alors, c'est quoi cette tête que tu nous tire? On dirait que tu as vu ange. Fis-je avec mon morceau chorizo toujours à la bouche.

En effet, notre "petit" Italien tirait une drôle de tête. Je fis quand même attention à regarder autour de nous pour voir s'il n'y avait rien d'anormal... Rien! Rien de plus que de l'herbe, ce lac et quelques arbres.
Etant un peu inquiet pour son cas, je me demandais cette façon de s'absenter mentalement lui arrivait souvent. Je fini par m'approcher de lui et commençai et bouger ma main devant son regard.

Y'a quelqu'un là dedans?

Ne prenant pas le temps d'attendre une réponse de sa part je collai mon doigt sur ses côtes et lui envoyai une minuscule décharge... Juste de quoi le faire redescendre sur terre.
L'un de mes plus gros défaut était mon impatience.

Elio était vraiment heureux. Jusque là il n'avait jamais réussit à faire grands choses avec ses pouvoirs, et ce qu'il venait de faire était sans doute la chose la plus dure depuis qu'il avait ses pouvoirs !
Il s'était mit à regarder devant lui, les yeux dans le vague, comme si il était un peu perdu, mais il gardait un petit sourire heureux aux lèvres.

Mais visiblement Bito n'était pas un garçon très patient, car il demanda à l'italien ce que c'était que cette tête qu'il tirait, ajoutant qu'on aurait pu croire qu'il avait vu un ange. L'italien entendant ces paroles commençait à revenir à la réalité. Mais alors que le japonais demandait si il y avait quelqu'un. Il posa son doigt sur les côtes de l'italien. Il venait de revenir à la réalité, mais alors il sentit une petite décharge. Un frisson très désagréable le parcourut. Il posa aussitôt sa main sur l'endroit que son camarade venant de toucher. Il se recula un peu les sourcils froncés en fixant. Mais ça faisait mal ! Il dit alors:

Eh ! Mais ça fait mal ton truc !

Non, mais c'est vrai ce n'était pas agréable comme sensation ! Et puis il regarda Bito qui avait toujours son bout de chorizo entre les dents:

Dis pourquoi tu gardes toujours du chorizo dans ta bouche ? Ce n'est pourtant ni une spécialité japonaise, ni russe.

Bah quoi ? C'était vrai ce qu'il venait de dire après tout. Et puis même est-ce que lui se trimbalait avec de la mozzarella entre les dents ? Bien sûr que non.

[Désolée pas trop d'inspi' pour ce post ^^']

[Il vaut mieux le terminer au lieu de le laisser trainer si nous n'avons plus trop d'idées =P]

Oups pardon... Lâchais-je quand je l'entendis se plaindre.

Apparemment j'avais fait mal à Elio, ce qui n'était pas mon but à la base. Je voulais juste le faire sursauté en laissant parcourir un peu de courant au niveau de ses côtes, mais j'avais surement mal dosé l'intensité dans mon doigt... Foutu pouvoirs que je contrôle mal!
Je levai les mains pour lui montrer que j'étais innocent, ou du moins à moitié car j'avais bien envoyé la décharge de mon propre gré. Heureusement il n'avait pas l'air de m'en vouloir plus que ça. Je laissai donc échapper un soupir rassuré qu'il ne soit pas trop énervé contre moi.

Passant à autre chose, Elio vint à me demander pourquoi j'aimais spécialement le chorizo. Il était vrai que cette charcuterie n'avait rien à voir avec mes origines, je n'étais pas espagnol non. Je n'avais pas d'explication explicite à lui donner, juste que j'en avais toujours car c'était bon.

C'est pas faux. Mais chez moi on est pas à fond sur les traditions, on mange un peu de tout. J'ai goûté et j'ai aimé tout simplement, et puis mon père aussi était fan de charcuterie, donc on peut dire que c'est de famille...

Elio me refit penser à mon père, une image du passé où l'on débattait à table sur qui entre le saucisson et le chorizo, est le meilleur.
Sans m'en rendre compte un petit sourire triste s'afficha sur mon visage. Je laissai alors un temps de silence pendant quelques secondes avant de me reprendre quand tout à coup on entendit mon ventre qui se mit à grogner.
Écarquillant les yeux, je fus moi même surpris par le bruit de mon propre estomac. Ça ressemblait à un grognement d'ours un peu étouffé.

Oulaa... Fis-je en posant mes mains sur mon abdomen. On dirait que c'est l'heure du goûter mon ami!

Je lâchai un petit rire avant d'ajouter.

Oui, j'ai une horloge à la place de l'estomac.

Regardant Elio dans les yeux j'adoptais un air un peu plus sérieux, il fallait que j'y ail car l'appel de la faim n'attendait pas. Je lui tendis alors la main pour qu'il la serre, une façon de lui montrer que j'avais un certain respect pour lui.

Je vais te laisser Elio, par contre la prochaine fois je n'oublierais pas une balle. Un rictus montrant que je lui lançai un défi prit forme sur mes lèvres. Histoire que je te mette la pâtée au foot!

Ce fût après nos aux revoir que mon ventre se mit à nouveau à grogner faisant entendre un grand: "GRoOOOoo".

Le chorizo c'est peut-être bon, mais ça n'arrivera pas à me remplir Haha! Aller, comme on dit en Italie: Arrivederci amigo!

Bon ok, amigo n'était pas Italien mais Espagnol, j'espèrais juste qu'il n'y verrais que du feu avec mon accent italien complètement naze.