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Même sans autorisation, je jure d'un jour détruire tous ces scientifiques de malheur. (Pv : Mugen)
##   Sam 19 Nov 2011 - 17:47
Hideko Honda

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    Dans un élan de colère, je poussai de ma main tous les documents qui se trouvaient sur mon bureau. Plusieurs feuilles voletèrent dans tous les sens avant de s'éparpiller sur le sol. J'abattis mes coudes sur le bois du bureau, bloquant ma tête entre mes bras, calant mes mains derrière mon crâne. Je tentai vainement de reprendre mon contrôle, inspirant et expirant de looongues bouffées d'air. Sauf qu'il n'y avait rien à faire, je bouillonnai.

    Comment est-ce que ces scientifiques avaient pu oser faire ça ?! Comment ?!

    C'était quoi, des monstres ? Ils n'avaient pas de coeur ou quoi ?!

    Dès que nous avons appris ce qu'ils faisaient, nous sommes directement intervenu. J'ai envoyé Ryu, ainsi que d'autres Masters, chercher ce pauvre adolescent qui était traité comme un rat de laboratoire depuis tant de temps maintenant. Trop de temps, même... Tout paraît durer une éternité quand on souffre.

    Si j'avais forcé Ryu a y aller, c'était parce que j'estimais que dans ce cas de figure-là, il était indispensable. Cet adolescent avait vécu tant de choses qu'il pouvait très bien ne pas savoir qui réellement croire. Alors la greffe de Ryu, celle de contrôler l'énergie psychique, était indispensable. Il fallait qu'il soit près à bloquer Mugen, des fois que par peur, par manque de confiance, il cherche instinctivement à se défendre.

    Nous ne connaissions pas l'étendue de ces pouvoirs, il était, pour moi, la première "expérience humaine" des scientifiques. Peut-être y en avait-il eu d'autres dont je n'avais pas eu connaissance... J'avais appris par le biais des anciens de Terrae que d'autres jeunes, autrefois, avaient reçu des pouvoirs par le biais des scientifiques. Mais même si c'était déjà arrivé... Je refusais catégoriquement que ça se reproduise à nouveau. Et que ce soit arrivé à Mugen...

    Quelqu'un frappa à ma porte et je relevai subitement la tête, perdant le fil de mes pensées. Je dus laisser quelques secondes s'écouler, encore un peu sonnée, avant de laisser entrer la personne.

    -Il arrive. Les Masters l'accompagnent en tentant de lui expliquer ce qui va lui arriver maintenant qu'il est ici.


    Je regardai Ryu, et je me mordis la lèvre inférieure.

    -Ryu... Tu crois qu'à cause de ces jours passés en laboratoire, il est possible qu'il ait des séquelles...?


    Il planta son regard dans le mien, calme et serein. Il m'adressa un sourire chaleureux. Il savait que je m'inquiétais... Ca m'énervait qu'il puisse me cerner si facilement.

    -Même si c'était le cas, je suis certain qu'il réussirait à redevenir cette personne qu'il était autrefois, ici, grâce à Terrae.

    Je l'observai un instant. Vraiment...? En était-il sûr au moins ?
    Je soupirai intérieurement. Tout. Ces scientifiques faisaient tout pour me pousser à bout. Est-ce qu'ils allaient un jour abandonner ? Ou bien tentaient-il de voir jusqu'à quand j'allais tenir avant d'exploser ?
    On frappa une nouvelle fois à la porte. Entre-temps, Ryu s'était rapproché et avait commencé à ramasser les feuilles des dossiers que j'avais fait tomber par terre.
    Me redressant, je plantai mon regard sur la porte.

    -Entrez.


Même sans autorisation, je jure d'un jour détruire tous ces scientifiques de malheur. (Pv : Mugen) Bxqs
##   Sam 19 Nov 2011 - 18:09
Mugen Ushio

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Il était difficile de ressentir vraiment de la joie, du moins de montrer à quel point j'étais heureux en ce moment, car mon corps ne me le permettait pas vraiment. J'étais dehors, depuis combien de temps n'étais-je pas sortit? Des jours, des années? Pour moi, c'était des siècles. Des siècles de souffrances. Mais malgré cela, en ce moment précis, là, devant cette porte que j'allais bientôt franchir, j'étais heureux. J'allais la voir, elle, cette femme, ce mystère que je voulais approcher depuis tellement longtemps. J'allais lui parler, la comprendre, suivre ses instructions. Maintenant, j'étais elle et surtout comme elle, nous étions liés sans qu'elle ne le veuille, sans que je ne l'ai réellement voulu. Cette idée de la rencontrer suffisait à me faire oublier la douleur que me lançait mon corps. Est-ce que quelqu'un d'autre que moi pourrait comprendre cela? Je ne pense pas... Même ceux ici ne devaient pas la voir de la même manière que moi.

-Entrez.

Ce simple mot suffit à faire trembler tout mon corps. C'était bien elle, elle était là, elle venait de parler, je l'avais entendue de mes propres oreilles. On m'ouvrit la porte, et j'entrais, je m'arrêtais rapidement, assez loin d'elle, loin de ce bureau ou elle travaillait sans doute presque tout les jours. Mon corps en tremblait. Que faire? Que dire? La voir là... C'était comme un rêve, un rêve que j'avais cru jusqu'ici hors de portée. Allez, dit quelque chose, tu attendais ça depuis tellement longtemps... Ce moment... Je sentis une larme couler le long de ma joue, alors qu'un sourire, faible, se dessina sur mon visage. Oui, j'y étais enfin, devant elle, je la voyais enfin, je pouvais lui parler, la toucher, l'entendre...

- Bonjour... Hideko.

Que dire d'autre? Bien sur j'avais plein de questions à lui poser, pleins de choses à lui dire, mais par ou commencer? Comment faire pour ne pas paraître impoli, voire ne pas lui faire peur. Si elle me prenait pour un détraqué? Non, elle pourrait me comprendre. Je sentais au fond de moi qu'elle avait cette capacité de pouvoir me comprendre, de faire un effort pour aller vers moi. Mon corps devenait dingue en sa présence, un peu comme si le fait de rencontrer une partie de son ADN le rendait heureux. Après tour, pourquoi le corps ne ressentirais pas ce genre de chose? Non en connaissons si peu, là dessus...


Spoiler:
##   Dim 20 Nov 2011 - 17:30
Hideko Honda

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    HRP : C'est tout de même fou le contraste d'opinion qu'il y a entre Matthew et Mugen... Mais encore une fois, je suis gênée hein T//T

    Lorsqu'il entra, trois chocs s'imposèrent à moi, successifs. Tout d'abord, son visage, si pâle, son corps maigre par manque de bonne nutrition, ces cernes... Tous ces détails qui montraient qu'il manquait de tous ces éléments vitaux, ces attributs en fer, calcium, magnésium, vitamines... J'en voulais tellement aux scientifiques de l'avoir rendu si faible, de l'avoir très certainement détruit, torturé pourquoi pas... Pour l'avoir utiliser comme une de ces vulgaires objets... Je leur en voulais tant ! De quel droit faisaient-ils ça ? Ils se sentaient supérieurs ? Et puis quoi, c'était pas indispensable de le nourrir correctement, de le traiter correctement ? Non, le laisser dans une cage, l'emmener dans les laboratoires tous les jours, lui donner à peine à manger... C'était la meilleure solution ? Bien sûr...
    Le deuxième choc, ce fut lorsque je sentis son énergie, si proche de la mienne. Elle avait bien sûr évolué dans son sens... Mais je sentais ce petit quelque chose, cette "étincelle", qui caractérisait la source de mes pouvoirs. Et il lui avait "greffé", cette partie d'ADN, sans se dire qu'il aurait très bien pu ne pas s'y adapter, souffrir terriblement, en mourir... J'étais tellement soulagée qu'il soit envie ! Je ne le connaissais pourtant pas... Non, je ne le connaissais pas, mais savoir ce que les scientifiques lui avaient fait suffisait à me sentir assez proche de lui pour refuser un seul instant désormais que quelqu'un tente de lui faire du mal. Il avait assez souffert. Bien assez... J'avais même peur de m'imaginer les cicatrices qu'il avait probablement sous ses vêtements, les plaies, les bleus... Je me mordis la lèvre inférieure. Mais bordel, comment pouvait-on oser faire ça ?!
    Le troisième et dernier choc que j'eus... Ce fut cet instant où une larme coula sur sa joue. Je le dévisageai d'un regard partagé entre l'incompréhension et la curiosité, gardant un visage serein. Je ne voulais certainement pas extérioriser cette rage envers les scientifiques que j'éprouvais en cet instant. Pas devant lui, pas maintenant, pas après ce qu'il avait, venait, allait traversé. Parce qu'il allait devoir se réadapter à la vie, s'adapter à son nouvel environnement, il allait certainement encore vivre dans la peur...
    Silencieuse, je l'observai, remarquai avec surprise qu'il connaissait mon prénom. Je détaillai ce regard empli d'une admiration que je n'arrivais pas à comprendre, ce sourire (pourtant faible) si sincère qui se dessinait peu à peu sur ses lèvres...
    Un sourire finit alors par percer sur mes lèvres. Après ce qu'il avait vécu, c'était à moi "d'assurer". Je devais lui offrir une jolie vie, une vie même merveilleuse ! Je devais lui faire oublier ce qu'il avait vécu... Je devais le rendre heureux, en somme.

    -Bonjour Mugen.

    Chaleureusement, je plantai mon regard dans le sien. Comment engager véritablement la conversation ? Je n'avais jamais eu affaire à un cas de ce genre... Pourtant, les mots vinrent tout seuls, sans même que je n'y pense.

    -J'espère... Que tu vas au moins un peu mieux.


    Baissant douloureusement les yeux vers mon bureau, j'ajoutai.

    -Je suis désolée de ne pas avoir pu intervenir plus tôt... Ce que tu as dû endurer...


    Je me tus, n'osant terminer ma phrase. Me relevant enfin de la chaise de mon bureau, je repris, reportant à nouveau mon regard sur Mugen.

    -Je sais que ce ne sera certainement pas ta tasse de thé après ce que tu as enduré, mais après notre, entre guillemets, 'entretien', nous t'accompagnerons à l'infirmerie afin de s'assurer de ta santé. Si jamais les scientifiques t'ont...


    Je me stoppai une nouvelle fois dans ma phrase, secouant la tête pour me remettre les idées en place.

    -Mugen, j'aimerais que tu me dises si quelque chose ne va pas, ou si tu as besoin de quelque chose. Maintenant que tu es ici, tu dois te dire que plus jamais rien ne t'arrivera ! Je te le promets, et j'insiste sur cette promesse. Plus jamais tu ne retomberas entre les mains de ces enc-... scientifiques.


    Lui adressant un sourire sincère, je posai mes yeux bleus sur ses prunelles émeraudes.

    -Et j'y pense... Si tu as des questions, si tu as envie de savoir quoi que ce soit, n'hésite pas. Une chambre t'as été attribuée dès que tu as passé le portail de Terrae. Tu as désormais ta place ici, comme toutes les personnes qui sont ici. Tu es une personne à part entière... Tu ne seras plus jamais traité comme tu l'as été dans ce laboratoire.


    Je sentais mon regard s'assombrir à chaque fois que je prononçais ce mot "laboratoire" ou même "scientifiques". Je le sentais... Mais je ne pouvais pour l'instant rien faire. Et je ne pouvais certainement pas exploser face à lui. Tout brûler, ça changerait quoi ?
    Bref, je restai donc là, en face de lui, dos à mon bureau, appuyée contre. Je le regardai avec un sourire que j'espérais doux et chaleureux. J'attendais qu'il parle, qu'il me pose les questions qu'il se posait, qu'il me demande ce qui allait se passer... J'attendais qu'il me fasse par de ses envies, de ses besoins, de tout. Vérifier sa maîtrise, vérifier le contrôle de ses pouvoirs, ce n'était pas le principale. Ce que je voulais pour l'instant, c'est qu'il se sente bien, que les infirmières me confirme qu'après un certain régime mis en place pour lui rapporter tous ces nutriments dont il devait manquer, il serait à nouveau en pleine forme. Ce que je voulais avant tout, c'était m'assurer de son bien-être, et c'est tout.


Même sans autorisation, je jure d'un jour détruire tous ces scientifiques de malheur. (Pv : Mugen) Bxqs
##   Dim 20 Nov 2011 - 17:55
Mugen Ushio

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HRP : j'avoue que entre celui qui déteste Hideko et celui qui l'admire, j'ai pas intérêt à m'emmêler les pinceaux xD

Ce que je lisais dans ce regard, cette inquiétude, cette rage, toutes ces choses qui lui passaient par l'esprit... J'aurais pu rester des heures à observer cela, les fluctuations de son esprits, ces vacillements entre la rage et la peur, c'était beau. Elle était parfaite, comme je l'avais imaginée, elle était digne et faisait son possible pour aider les autres... Et cette manière de se contenir, de ne pas vouloir me montrer toute cette colère. J'étais comme perdu, complètement noyé dans ses yeux, dans ses paroles, ses gestes. J'étais hypnotisé, comme si il n'y avait plus rien sauf elle et moi. Je souris intérieurement à chaque fois qu'elle coupait ses phrases, s'arrêtant en plein élan. Oui, elle ne voulait pas me montrer à quel point elle les détestait, mais moi je le voyais, dans son regard. Tout passait par ses yeux, elle ne pouvait pas empêcher ça.

Quelque heures avant j'étais privé de la lumière du jour, j'étais seul et complètement déboussolé. Je n'avais qu'une envie, mourir lors d'une de leur manipulation. Après tout, pourquoi encore vivre dans ces conditions? Mais là... J'avais une telle envie de vivre qui venait de se réveiller en moi, en voyant son visage, en entendant sa voix. Je comprenais pourquoi j'avais subit tout cela, pourquoi j'avais eus raison de vivre. J'aurais aimé ne pas souffrir ainsi, ne pas subir ces choses, mais j'avais au moins cette compensation, car j'étais devant elle maintenant, entier et en vie. Comment expliquer toutes ces émotions qui submergeaient mon corps et mon esprit? Cela faisait tellement longtemps que je n'avais plus ressenti tout cela, toutes ces choses, le bonheur ou même la volonté de vivre.

Je plantais mes yeux dans les siens et lui souris. Elle me semblait tellement inquiète pour moi... Et ça m'emplissait de joie. Elle, elle s’intéressait à moi, maintenant notre relation n'était plus en sens unique. Elle savait elle aussi que j'existais et encore plus, j'étais devenu quelqu'un de particulier à ses yeux.


- Je sais que cet endroit est une forteresse que les scientifiques ne pourront détruire...

Je savais beaucoup de choses de cet endroit. Les rumeurs, les faits, tout ce que j'avais pu voir ou entendre, je les avais stocké dans ma mémoire et triés afin d'établir une vérité. Je connaissais surement mieux cet endroit que les personnes avec des pouvoirs à eux qui venaient de débarquer.

- Je sais que je peux vous faire confiance...

Comment pourrais-je ne pas lui faire confiance à elle? Ce serait tellement hypocrite de ma part, après avoir crié sur tout les toits qu'elle était quelqu'un de merveilleux.

- Je suis touché par votre compassion et impressionné par la manière avec laquelle vous maîtrisez votre colère. Ne vous inquiétez pas pour moi... Si je suis ici, alors je pourrais bouger des montages. Si je suis à vos cotés, si vous ne me laissez pas tomber, alors je serais capable de tout.

Allait-elle prendre peur? Se dire que j'étais un Stalker? Ou bien allait-elle être touchée? Je n'arrivais pas à le savoir, mais je savais que je pouvais croire en elle. Elle n'allait pas m'accuser de quoi que ce soit, elle allait faire un effort, elle n'allait pas faire de préjugés. Oui, je le sentais.

- J'aurais une question à vous poser. Comment avez-vous fait pour tenir jusqu'ici debout? Comment avez-vous fait pour vous en sortir... Qui vous a aidée, vous? Qui vous à suivie et encouragée face à ces personnes qui vous voyaient comme un monstre?


Spoiler:
##   Dim 20 Nov 2011 - 21:37
Hideko Honda

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Hideko Honda
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    Ma première réaction fut de constater qu'il était... Bien plus mature que beaucoup des personnes que j'avais rencontré jusque là. Et surtout, il m'avait percé à jour bien trop rapidement à mon goût. Je ne me vantais pas d'être douée pour cacher mes sentiments, mais pour le coup, j'avais espéré lui épargner ça... Visiblement, il n'avait pas été du même avis.
    Posant mon regard sur lui, je l'observai avec curiosité et intérêt. Après tout ce temps passé dans ce laboratoire, comment pouvait-il être si... normal...? Je me souvenais encore de l'état dans lequel je m'étais retrouvé, des bêtises que j'avais faite... Je me souvenais d'Aaron, de ces élèves qui avaient été enlevés dernièrement... Après quoi nous avions renforcé plus que jamais la sécurité de l'établissement. Mais chaque personne qui avait eu la malchance de subir les expériences des scientifiques en étaient ressortis différent. Or, lui... Malgré mon énergie que je sentais en lui, qu'il avait pourtant dompter pour en faire sienne... J'avais l'impression qu'il avait déjà réussi à tirer un trait sur ce passé pourtant encore si récent.

    -Si je suis à vos cotés, si vous ne me laissez pas tomber, alors je serais capable de tout.


    Je plantai mon regard dans ses billes vertes scintillantes. Si je ne le laissais pas tomber ? Et puis ce qu'il avait dit avant... Il semblait être vraiment informé sur Terrae, c'était... Etrange. Oui, je n'avais décidément jamais eu un cas comme ça à Terrae.
    Cependant, alors que j'allais répondre d'un sourire qu'il n'avait de toute façon jamais été prévu que je le laisse tomber (car laisser tomber quelqu'un comme lui, qui avait peut-être plus besoin d'aide que certains autres élèves qui étaient ici, c'était complètement stupide), il me posa une question à laquelle je ne me serais jamais attendue.

    -Comment avez-vous fait pour tenir jusqu'ici debout? Comment avez-vous fait pour vous en sortir... Qui vous a aidée, vous? Qui vous à suivie et encouragée face à ces personnes qui vous voyaient comme un monstre?

    Bouche bée, je le défigurai un instant, avant de me pincer intérieurement pour me permettre de revenir à la réalité.
    Comment est-ce que j'avais... fait ? Derrière ses paroles, j'avais compris qu'il insinuait déjà qu'on l'avait aidé. Mais... Ce qui me bloquait, c'était sa question. Qui m'avait aidée, alors qu'on me considérait comme un... monstre ?
    Je sentis mon regard se vider doucement, tandis que je replongeais dans ses souvenirs enfouis profondément en moi. Ce laboratoire, affreux, horrible... Mais j'avais été le premier sujet d'expériences depuis l'ancienne Terrae, il ne restait plus aucun des anciens scientifiques. Tous étaient jeunes, et inexpérimentés jusqu'alors... J'avais eu moins de difficultés à m'échapper seule, étant donné qu'à mon réveil de ce coma artificiel, je n'étais pas emprisonnée comme il avait pu l'être... Mais comment avais-je fait pour m'en sortir ? Qui m'avait aidée ? Qui m'avait encouragée face à ces personnes qui...
    Je revis ce feu, dû à la perte de contrôle de mon pouvoir, de mon esprit, de ma conscience, à la sortie du laboratoire. J'entendis ces cris, ces appels à l'aide, ces flammes gigantesques qui réduisaient à néant ce village. Je revis mon regard fou qui regardait tout ce désordre, je sentis dans mes mains ces flammes que je ne cessai de créer.
    Et puis, je le revis, lui, qui était arrivé le lendemain, quand tout s'était finalement éteint. Quand j'étais restée là, assise, à regarder les dernières flammes s'éteindre, sans bouger, immobile, le regard fixe... Je le revis, parlant à cette coquille vide, à cette femme à l'âme brisée.
    Je le revis... Cet homme qui m'avait sauvé, parce que même s'il était aussi désespéré que moi, il avait tout bêtement décidé de ne pas me laisser tomber plus bas, de m'empêcher de m'enfoncer trop loin dans le gouffre pour ne plus jamais pouvoir en ressortir.
    Finalement, je revins à la réalité, secouant la tête. Posant mon regard sur Mugen, je lui adressai un sourire mélancolique.

    -C'est une personne qui est encore là pour moi qui m'a aidé. Un simple mortel à l'époque, qui ne m'a pas vu comme un monstre, mais comme une pauvre fille, perdue et déboussolée, ne sachant plus où elle en était.


    Je tournai la tête vers Ryu, qui me regardait depuis tout à l'heure, avant de reporter mes prunelles azur sur Mugen. Je lui souris plus sincèrement, enfermant à nouveau ces mauvais souvenirs à double tour dans la boîte de l'oubli, décidant de ne garder que le meilleur. J'observai calmement Mugen, et laissai un léger rire m'échapper, tentant peut-être vainement de détendre l'atmosphère que j'avais peur d'avoir tendue. [la phrase pas française... Désolée ><]

    -Je ne m'attendais pas vraiment à une telle question, à vrai dire. Tu m'as prise de court, j'ai été surprise... Mais j'aimerais savoir pourquoi, au lieu de t'occuper de toi, tu penses aux autres ? Tu as dû vivre des choses que l'immense majorité de la Terre entière ne peut même pas imaginer... Et pourtant tu restes si confiant... Comment fais-tu, Mugen ?

    J'esquissai un sourire amusé, posant mes mains de chaque côté de mon corps, poussant sur mes bras pour me relever du bureau sur lequel je m'étais assise.

    -A mon tour de te poser des questions, apparemment.


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##   Dim 20 Nov 2011 - 21:56
Mugen Ushio

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Je me sentais un peu coupable, l'observant ainsi, tellement ailleurs. Je me sentais mal, au fond de moi, au plus profond de mon être. Cette question, peut-être que je n'aurais pas du la poser, mais je voulais tellement savoir. Est-ce qu'elle avait pu s'en sortir seule? J'en doutais, j'avais directement supposé qu'il y avait eut ce quelqu'un d'autre. Après ce que je venais de vivre, je m'étais bien rendu compte qu'il était impossible de supporter ces regards, ces souvenirs, sans l'aide de quelqu'un. Moi, je l'avais elle, sans qu'elle ne le sache vraiment... Alors elle, qui avait-elle? Je serrais le poing et baissait la tête, inquiet à mon tour. Avais-je été trop loin dans mes questions? J'aurais du me dire qu'elle irait mal à cause de ça, j'aurais du le prévoir... n'étais-je que si peu différent de ces scientifiques? Non... Je n'étais pas comme eux... Eux, ils ne s'en voudraient pas. Oui, moi je ne lui voulais pas de mal!
Elle redressa la tête et j'en fut terriblement soulagé. Elle semblait revenue parmi nous après un long, terriblement long voyage.


-C'est une personne qui est encore là pour moi qui m'a aidé. Un simple mortel à l'époque, qui ne m'a pas vu comme un monstre, mais comme une pauvre fille, perdue et déboussolée, ne sachant plus où elle en était.

Comme je l'avais deviné, elle ne s'en était pas sortie seule. En savoir plus sur elle, de sa propre bouche, c'était merveilleux... Tout ce que j'avais appris sur elle avant me venait de rumeurs, du journal, d'internet, mais là j'étais sur que c'était vrai, parce que c'était elle qui me l'apprenais. C'est un peu comme lire toute votre vie un philosophe, essayer de le comprendre, et finir par le rencontrer et l'entendre vous dire ce qu'il pensait exactement. Ce que vous apprenez alors vous semble tellement plus vrais et authentique que vous hésitez à oublier tout ce que vous aviez su avant.

-Je ne m'attendais pas vraiment à une telle question, à vrai dire. Tu m'as prise de court, j'ai été surprise... Mais j'aimerais savoir pourquoi, au lieu de t'occuper de toi, tu penses aux autres ? Tu as dû vivre des choses que l'immense majorité de la Terre entière ne peut même pas imaginer... Et pourtant tu restes si confiant... Comment fais-tu, Mugen ?

Retour de flamme, c'était à elle d'en savoir plus maintenant. Chacun son tour? Un peu comme un échange équitable, une information contre une autre. Je ne pu m'empêcher de sourire. Pourquoi? Elle ne se doutait donc pas que tout cela c'était grâce à elle? Si elle n'était pas la, je serais dans un coin en train de ruminer mes souvenirs, en train de me demander pourquoi c'était tombé sur moi. Mais j'aurais peut-être été déçu qu'elle se propose comme cause de cette nouvelle force qui venait de naître en moi. Cela l'aurait rendue tellement prétentieuse que j'aurais pu ne plus lui apporter autant de valeur.

-A mon tour de te poser des questions, apparemment.

Je lui souris doucement, du moins autant que mes muscles me le permettaient.

- Un donné pour un rendu. Mais il y a une erreur dans votre question... Je ne pense pas aux autres, mais à vous.

Il fallait que je trouve un moyen de lui faire comprendre sans l'effrayer... mais tout cela me semblait tellement difficile... Je me sentais un peu comme un fou, comme un détraqué. Je n'étais pourtant pas ce genre de personne.

- Depuis votre première apparition j'ai suivi avec attention tout ce qu'il s'est passé. Vous êtes devenue comme une preuve que la réalité ne se limitait pas à ça, à cette vie où tout est déjà connu et démontré. Cette force que j'ai en ce moment, c'est vous qui me la donnez. Parce que depuis le départ je ne rêve que d'une chose, de vous rencontrer. D'entendre ce que vous avez à dire sur ce monde, de comprendre qui vous-êtes en dehors de celle qui a été le premier 'monstre', comme ils disent.

Je détournais le regard et fixais le sol, pas vraiment satisfait de ce que je venais de dire. Mais tout cela, je le pensais, je le ressentais tellement fort...

-Ne me prenez pas pour un détraqué, s'il vous plait...


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##   Lun 21 Nov 2011 - 11:55
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    Il ne pensait pas aux autres mais... à moi ? Un peu déboussolée, je le fixai et écoutai ses explications, cherchant tant bien que mal à comprendre.

    - Depuis votre première apparition j'ai suivi avec attention tout ce qu'il s'est passé. Vous êtes devenue comme une preuve que la réalité ne se limitait pas à ça, à cette vie où tout est déjà connu et démontré. Cette force que j'ai en ce moment, c'est vous qui me la donnez. Parce que depuis le départ je ne rêve que d'une chose, de vous rencontrer. D'entendre ce que vous avez à dire sur ce monde, de comprendre qui vous-êtes en dehors de celle qui a été le premier 'monstre', comme ils disent.


    Et c'est là que je réalisai. La presse, internet, la télévision... Ils ne s'étaient pas arrêté à simplement raconter ce qu'il avait pu se passer lorsque j'avais reçu mes pouvoirs suite à cette éclipse, ou à expliquer ce que les scientifiques avaient fait, ou encore à la manière dont je m'étais échappée pour ensuite me perdre dans la nature à l'abri des regards haineux et des yeux perçants où on trouvait, caché dans un coin, une once grandissante de peur. Non, les médias n'avaient pas fait que ça... J'aurais dû m'en douter, certes, j'aurais dû imaginer que l'on entendait parfois parler de Terrae. Après tout, l'établissement était réellement connu de tous, perdu au milieu de Tokyo... Il accueillait chaque jour de nouveaux élèves, et les médias ne pouvaient, j'imagine, pas manqué ça, même si j'avais toujours refusé qu'une seule de ses personnes entre dans l'établissement.
    Je ne connaissais pas l'étendue et les ravages que mon "histoire particulière" avait pu créé, mais j'en avais une légère idée. C'est comme si un jour on apprenait qu'un OVNI s'est écrasé sur la terre, que les scientifiques ont enlevé les extra-terrestres pour les étudier et que ces derniers ont finalement réussi à s'échapper. On en parlerait pendant des semaines à la télé, chaque évènement étrange qui pourrait justifier une action de la part de ces étrangers passerait à la télé, il se créerait des camps pour et contre les martiens (ou tout autre forme de vie extra-terrestre de toute façon). Alors moi qui avait été traitée comme un Monstre, j'imagine que c'était un peu comme ça que ça s'était passé, non ? Tout ce qui échappe à l'homme, tout ce qui, comme l'a dit Mugen, prouve que "la réalité ne se limite pas à ça", ça effraie l'humanité. Alors ils en parlent, encore et encore... Est-ce que ça m'était arrivée ? Bien sûr, maintenant je n'étais plus seule, Terrae accueillait une jolie petite population de personnes aux capacités hors du commun, comme c'était joliment dit sous l'enseigne de Terrae. Alors j'imaginais que oui, à l'extérieur, ils en parlaient... Et ils avaient peur, sans doute. Alors Mugen, pourquoi est-ce que lui semblait-il si passionné par nous ? Par... Moi ?
    Cette révélation m'avait surprise, vraiment. Encore, une fois qu'il se retrouvait à Terrae, je veux bien qu'il ne me traite plus comme un monstre (à moins qu'il ne se considère lui-même comme un monstre étant donné que nous partageons une certaine partie de notre ADN). Mais qu'avant même de venir à Terrae, il estime que j'étais quelqu'un à part ? Qu'il s'y soit intéressé, qu'il se soit penché sur mon histoire...? Qu'il aille même jusqu'à me dire que son rêve jusque là était de me rencontrer...? Je ne savais pas quoi répondre. Je n'avais absolument jamais eu affaire à ce genre de discours. L'observant d'un oeil un peu perdu, je l'écoutai me demander de ne pas le prendre pour un détraqué. C'est cette dernière phrase qui me fit souvenir et revenir sur Terre. Après ça, la réponse m'apparut évidente, et mes lèvres fendues d'un sourire, je déclarai :

    -Je ne te prends certainement pas pour un détraqué ! Je suis juste... Terriblement surprise. C'est la première fois que qui que ce soit me dit tout cela, et je t'avouerais que je ne sais comment réagir. Et puis, j'ai aussi beaucoup de mal à te comprendre... Comparé à tous les regards que j'ai déjà pu croiser, j'ai du mal à me dire que tu aies réellement pu t'intéresser à moi ou à mon histoire sans me reprocher quelque chose...


    Et puis, je penchai doucement la tête sur le côté, habitude que j'avais pourtant perdu depuis bien longtemps.

    -Mais je suis aussi extrêmement touchée. Donc cesse de regarder ailleurs lorsque tu me parles, je ne te prendrais jamais pour un détraqué. Ce n'est pas parce que j'ai un peu de mal à te comprendre que je vais m'imaginer que tu es complètement fou, ce serait une réaction stupide.

    Sauf que je venais de réaliser que c'était peut-être à cause de ça, à cause de moi, qu'il s'était fait enlevé par les scientifiques. Ce qu'il s'était réellement passé, je l'ignorai, et je refusais d'embêter Mugen avec ça maintenant, j'aurais tout le temps de venir le lui demander plus tard. Mais cette hypothèse me semblait fort probable. Et dans ce cas, je m'en voulais terriblement, comme j'en voulais aux cieux de m'avoir donné ces pouvoirs, ou aux médias d'avoir parlé de ça, et de certainement continuer à le faire. S'il n'avait pas appris mon existence, il n'aurait jamais aussi souffert.


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##   Lun 21 Nov 2011 - 21:29
Mugen Ushio

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Je tournais la tête vers elle, le visage sans doute illuminé d'une joie que je n'avais plus ressentie depuis longtemps. J'avais eut raison, elle m'avait compris... Elle ne s'était pas arrêté à cette première sensation d'incompréhension, comme l'aurait fait d'autres. Non, elle, elle avait fait cet effort d'aller vers moi. Toutes ces idées que je m'étais fait sur elle, toutes ces manières dont je l'avais imaginée, je me rendais compte que j'avais eut raison sur beaucoup de points. Tout ce que j'avais enduré n'était plus rien maintenant, ces épreuves difficiles, ces journées enfermé... Cela n'avait plus d'importance, parce qu'elle était là et qu'elle m'avait compris. Bien sur il me faudrait du temps pour m'en remettre, mais je m'en fichais.
Je n'en étais pas au point d'être heureux d'avoir été emmené par les scientifiques, mais presque. Cette sensation de bonheur que j'éprouvais maintenant avait balayé tout le reste, tout mon passé, cette sensation actuelle était la seule chose qui importait. Mon monde s'était effondré pour se reconstruire dans cet institut, ici et maintenant. Tout ce que j'avais vécu venait d'être effacé pour laisser place à cette nouvelle vie à ses cotés.


- J'avais peur en venant ici que vous ne soyez pas comme celle que j'avais imaginé... Je me rends compte que cette peur n'avait pas lieu d'être. Vous êtes la même sans les défauts que j'avais supposés.

Même si ça faisait un peu déclaration d'amour des vieux films américains, je m'en fichais. Ce qu'en pensais les autres présents ici n'était pas bien grave, car c'était cette relation en train de naître entre elle et moi le plus important.

- Depuis le début je savais que vous n'étiez pas un monstre.

J'étais tellement fier d'avoir eut raison, je voulais tellement aller voir ceux de ma classe et leur dire qu'ils avaient eut tort, que cette femme était bel et bien merveilleuse, qu'elle n'avait rien d'un monstre. Même si elle avait fait dégât, même si elle avait pu causer la mort dans sa fuite, je m'en fichais. Car l'on ne se plaint pas de se faire mordre par un lion si l'on agite sa main devant sa gueule. Ils avaient cherchés les ennuis, elle a juste cherché à vivre libre loin de ces regards monstrueux. J'avais envie de rire en me rendant compte de la réalité : les monstres étaient dehors, à Terrae il n'y avait que des victimes apeurées.

- Et je pense que je peux vous remercier au nom de tout les élèves présents ici. Cette école que vous avez créée, c'est ce qui nous protège des monstres de dehors. Peut-être que les autres ne s'en rendent pas compte, mais moi je sais à quel point les humains sont perfides. J'ai vu leurs regards, je les entendu parler de vous... J'ai compris que les véritables monstres n'étais pas sous votre protection, mais bien ceux de dehors...


Spoiler:
##   Mar 22 Nov 2011 - 21:21
Hideko Honda

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    HRP : Tu sais que c'est triste à dire, mais je suis littéralement en train de tomber amoureuse d'un gay ! XDD *-*

    - J'avais peur en venant ici que vous ne soyez pas comme celle que j'avais imaginé... Je me rends compte que cette peur n'avait pas lieu d'être. Vous êtes la même sans les défauts que j'avais supposés.


    Il fallait être honnête, c'était tout de même étrange d'entendre ce genre de chose. Je veux dire... Toute ma vie on m'a soit traitée comme une moins que rien, avant que je n'aie ces pouvoirs... Soit comme un rat de laboratoire, soit comme un monstre, soit comme l'espèce de connasse qui dirige Terrae... Je savais que j'avais mis en rogne des tonnes et des tonnes d'élèves. C'était actuellement Matthew qui m'agaçait (et que j'agaçais) le plus, mais il y avait eu Akari, Bob aussi... J'allais bientôt devoir faire mon rôle de directrice qui replace correctement les règles quant aux combats autorisés dans l'arène qui ne doivent comporter aucune construction de matériel, je dois interdire à ce Master Eau d'enseigner à nouveau, j'ai dû aussi sermonné Allen, Mitsuki pour son débordement à l'arène, et il y avait déjà eu Shizuru, avant qu'elle ne devienne mon élève... En somme, je n'avais pas toujours été la femme que tout le monde désirait rencontrer, certainement pas, même... Alors même si ce qu'il me disait me faisait énormément plaisir, car c'était réellement flatteur, il ne fallait pas le nier ! Malgré ça, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire que c'était étrange... Sans doute parce que je n'étais pas habituée, ou parce que je ne le comprenais pas. Je reconnaissais mes défauts comme mes qualités, certes, j'avais sans doute là-dedans aussi un peu d'amour propre, mais j'avais beaucoup de mal à me dire que même sans me connaître, des gens comme Mugen pouvaient "m'admirer". Ca me paraissait tellement insensé ! Après tout, je n'étais pas une star...

    - Depuis le début je savais que vous n'étiez pas un monstre.


    A cet instant-là, je ne pus m'empêcher de sourire. Qu'il y ait cru dès le début me rassurait réellement. Car que je le cache ou non, personne ne peut réellement se ficher de ce que les gens pensent... Essayez de vous dire que plus de 6 milliards de personnes sur cette Terre vous déteste... Je vous assure que c'est tout sauf agréable. Alors savoir qu'il y avait eu au moins Mugen sur cette Terrae qui avait fermement cru que je n'étais pas un monstre... Ca me suffisait pour avoir envie de continuer ce que je faisais, pour m'y donner encore plus à fond, pour essayer de vraiment tout faire pour rendre tous ces adolescents que j'accueillais heureux... C'était bête, mais cette toute petite phrase, cette petite intention me boostait réellement, et me relevais vers le haut bien comme il fallait.

    - Et je pense que je peux vous remercier au nom de tout les élèves présents ici. Cette école que vous avez créée, c'est ce qui nous protège des monstres de dehors. Peut-être que les autres ne s'en rendent pas compte, mais moi je sais à quel point les humains sont perfides. J'ai vu leurs regards, je les entendu parler de vous... J'ai compris que les véritables monstres n'étais pas sous votre protection, mais bien ceux de dehors...


    Je sais que c'était bête... Mais encore une fois, ses mots me touchaient en plein coeur. Ca me rappelait cette jolie brune, Aoi, qui m'avait elle aussi remerciée lors de son passage au rang d'étoile. Même si j'avais énormément de mal à extérioriser mon bonheur, ne laissant la plupart du temps qu'un sourire transparaître sur mes lèvres... J'étais heureuse lorsque j'entendais ce genre de chose, vraiment. Parce que même sans forcément comprendre, ça me faisait plaisir. Même si ça me semblait normal, et surtout logique de réagir comme ça ! Après tout, ils avaient tant souffert... Même si ça me paraissait normal, oui, je ne pouvais pas m'empêcher d'être heureuse lorsque j'entendais ça.
    Affichant un sourire, je posai mon regard doux sur Mugen, plongeant mes yeux dans ses prunelles vertes émeraude.

    -C'est à moi de te remercier pour toutes ces si belles paroles que tu m'adresses. Je ne suis vraiment pas habituée à ce genre de discours, tu sais ?


    Laissant un petit air amusé se peindre sur mon visage, j'ajoutai :

    -Et puis, je te trouve un peu trop injuste à mon goût : nous sommes sensés être là pour parler de toi, et tu as visiblement réussi à basculer la situation.


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##   Mar 22 Nov 2011 - 21:43
Mugen Ushio

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-C'est à moi de te remercier pour toutes ces si belles paroles que tu m'adresses. Je ne suis vraiment pas habituée à ce genre de discours, tu sais ?

Cette phrase suffit à détruire le reste de tristesse que j'avais en moi. Ce n'étais pas définitif, je souffrirais à nouveau de mes souvenirs une fois sortit d'ici, mais là j'étais bien. Entendre quelqu'un que vous admirez est déjà une immense joie en soit, que cette personne vous considère particulier, c'est une nouvelle vague de bonheur. Mais qu'elle vous remercie, c'est encore plus puissant. C'est une autre relation, c'est tellement plus beau. Vous n'êtes plus une personne qui est différente des autres, vous êtes une personne qui a su la toucher. Quoi de plus beau que de savoir que vous réussissez à faire passer un peu de bonheur à une personne que vous admirez? Moi, je ne voyais pas mieux, pas pour l'instant. J'aurais pu rester là des heures entières à parler avec elle, l'éternité si nos corps nous l'avait permis. Pourquoi vouloir autre chose quand une situation suffit à vous combler de bonheur?

-Et puis, je te trouve un peu trop injuste à mon goût : nous sommes sensés être là pour parler de toi, et tu as visiblement réussi à basculer la situation.

J'affichais un petit sourire timide avant de me frotter légèrement le crâne. Elle avait pas tort, j'avais complètement renversé la conversation. Ce n'était plus elle qui se renseignait sur moi, mais bien l'inverse. En même temps c'était difficile de résister à l'envie de lui poser des questions, d'en savoir plus alors qu'elle était enfin devant moi. Mais par respect pour elle je pouvais bien faire l'effort d'attendre, elle ne disparaîtrais pas du jour au lendemain de toute manière.

- Je suis désolé, maintenant je répondrais à vos question sans chercher à détourner la conversation, promis.

Ce petit 'promis' me donna l'impression d'être complice avec elle. J'étais en confiance, je n'avais plus peur ni de ses réactions ni du reste du monde. J'aurais pu regarder la mort en face sans la craindre à ce moment précis.


Spoiler:
##   Mar 22 Nov 2011 - 22:20
Hideko Honda

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    Je lui souris, et penchai machinalement la tête sur le côté.

    - Je suis désolé, maintenant je répondrais à vos question sans chercher à détourner la conversation, promis.

    Rien que ce petit "promis"... J'avais l'impression d'entendre un gosse qui promet à sa mère qu'il ne fera plus jamais de bêtises. C'était une comparaison peut-être pas forcément adaptée à la situation, mais c'était à ça que ça me faisait penser... Et ça me faisait sourire.

    -Bon, alors je vais pouvoir te dire tout ce que j'avais à te dire alors !

    Je lui adressai un sourire doux. Car après tout, je ne l'avais pas fait venir uniquement pour attiser ma curiosité et voir à quoi ressemblait cette personne qui partageait maintenant mon ADN... J'en profite pour placer ici une réflexion que j'avais eu quelques instants plus tôt lorsque je m'étais demandée si il pourrait y avoir des conséquences plus tard lorsqu'il serait Master (ou même Etoile, le rang juste au dessus) car je ne doutais pas qu'il le devienne un jour. Y aurait-il une certaine facilité entre nous à combiner nos pouvoirs ou bien...? J'en vins même à me demander s'il pourrait utiliser avec facilité un de mes cristaux, et inversement, et je me dis qu'il faudrait peut-être qu'un jour je vérifie ça, car ça pouvait être très intéressant.
    Mais enfin, revenant à la réalité, je lui sortis tout le baratin que j'étais malheureusement obligé de lui sortir.

    -Allez, maintenant, passons à la partie sérieuse (et embêtante !). Je m'excuse d'avance du peu d'intérêt que cela pourra avoir... Mais enfin. Tout d'abord, sache que nous avons prévenu tes parents de la situation, nous leur avons expliqué ce qu'il s'était passé, et nous leur avons dit que nous t'avions amené ici. Ils ont tout deux été ravi d'avoir de tes nouvelles, mais je crois avoir bien deviné qu'ils aimeraient aussi en avoir de ta part. Alors même si c'est à toi de voir, sache juste que tu as le téléphone à portée de main, tu peux leur envoyer des lettres, etc etc. De puis, si tu en ressens vraiment le besoin, tu pourras aller les voir en compagnie d'un Master. Bref, c'est à toi de voir ! Je te tiens juste informé.


    Passant une main dans mes cheveux, je retins un soupir. J'avais toujours énormément de mal avec ces passages sérieux, trop... Posés. J'aimais le calme, mais il y avait différentes sortes de calme, et le calme actuel... Ce n'était pas mon fort. C'était le calme "sérieux".

    -Ensuite, comme je te l'ai dit, une fois que tu partiras d'ici, on te conduira à l'infirmerie afin que les guérisseuses qui sont là-bas puissent rapidement t'examiner. L'avantage de ce pouvoir, c'est que ça ne te fera absolument pas mal ! Elles en profiteront pour soigner le plus gros de tes blessures, mais bon, elles ne pourront pas te reconstruire entièrement, même si j'imagine que tu es au courant...


    Je lui adressai un sourire. Allez, plus qu'un dernier point... Après, j'allais pouvoir être plus... Simple, et moins formelle !

    -Enfin, avant que tu ne partes pour l'infirmerie, justement... Est-ce que tu voudrais bien, s'il te plaît... Faire apparaître une flamme, une sphère de feu... Ce que tu veux dans ta main, s'il te plaît, Mugen...? J'aimerais m'assurer de l'étendue de tes pouvoirs...


    Parce que je sais à quel point, moi, j'ai pu avoir du mal avec mes pouvoirs autrefois, avant que je n'arrive à les maîtriser. Ici, les jeunes étaient aidés pour ça. Mais était-ce le cas pour Mugen...? Je doute qu'il aie été aidé, guidé, dans ce laboratoire, j'en doute même sérieusement ! Et quitte à l'embêter avec ça, je préférais m'en assurer. Car même s'il semblait beaucoup moins détruit que j'avais pu l'être, ce qui me rassurait énoooormément ! Je voulais m'assurer de ça aussi. Je ne doute pas qu'il soit fort, il l'était visiblement même plus que moi, car je n'aurais jamais pu garder la tête aussi haute en sortant de ce laboratoire. Mais je voulais juste être sûre sur ce point-là.


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##   Mer 23 Nov 2011 - 17:10
Mugen Ushio

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Je souris doucement quand elle évoque mes parents. Ils avaient du se faire un sang d'encre, personne avant aujourd'hui n'avait du leur dire que j'avais été dans un laboratoire, ils m'avaient sans doute cherché partout... J’espérais qu'ils ne s'étaient pas mit en danger, au niveau de la santé, pour pouvoir mettre la main sur moi. Je savais que je n'aurais pas à m'en vouloir si ça avait été le cas, mais je me serais senti un peu coupable quand même. Je leur sonnerais quand je serais plus en forme, plus apte de leur parler sans les inquiéter d'avantage. Après tout, même si je n'avais pas de réel lien avec eux excepté le fait que ce soit mes parents, je ne voulais pas pour autant les laisser dans l'ignorance de ma vie. Je les aimais, comme un enfant aime ses parents, et c'était sans doute pareil pour eux. J'imaginais ma mère courir partout et mon père tenter de la rassurer, je les connaissais bien, c'était sans doute ce qui s'était passé. Même si mon père devait avoir été mort d'inquiétude aussi il avait cette capacité de faire passer les autres avant lui.

Elle était un peu mignonne la directrice a essayer de me rassurer sur ce qu'il se passerait à l'infirmerie, mais je savais que je ne risquais rien. Elle semblait tellement détester les scientifiques et leur fonctionnement qu'il aurait été plus qu'improbable qu'elle reproduise le même schéma, même si ce n'était pas elle qui soignait c'était elle qui imposait ses règles ici.

Je fermais doucement les yeux à sa dernière demande, avant de tendre la main devant moi. Je n'avais jamais vraiment eut à utiliser mes pouvoirs par moi-même, c'était toujours des machines qui créaient des impulsions pour qu'ils se déclenchent, je ne savais pas trop comment faire. Alors j'imaginais doucement une flamme dans le creux de ma main, je la créais dans mon esprit en espérant qu'elle se crée dans la réalité. Je me mis à clignoter, en quelque sorte, devant invisibles quelques secondes puis visible, puis une flamme instable apparu dans ma main ce qui stabilisa mon autre pouvoir visiblement puisque je redevins visible à long terme. J'ouvrais les yeux, n'ayant même pas conscience que j'avais disparu quelques instants de son champs de vision. Pour moi, j'avais juste réussi à créer une flamme, rien de plus, mais je trouvais déjà cela merveilleux, même si elle menaçait de s'éteindre d'une seconde à l'autre, vacillant doucement. Elle était tantôt grande, tantôt petite, sans vraiment que je ne le souhaite. Je mettais cela sur le dos de la fatigue.


- C'est étrange comme sensation... Avant mes pouvoirs ne se déclenchaient pas sous ma volonté, alors que j'y arrive... C'est un peu déstabilisait mais agréable...

La flamme finit par grandir d'un coup et disparaître la seconde d'après. Comme une ampoule qui grille, un grand éclat puis plus rien.


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##   Mer 23 Nov 2011 - 22:33
Hideko Honda

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    Je fermai les yeux, et me concentrai sur son énergie, que j'avais encore du mal parfois à différencier de la mienne. C'était vraiment étrange, j'avais cette sensation... D'être dans son corps, mais de ne pas pouvoir le contrôler... Pendant un moment, je me demandai quels pourraient être les effets de ma greffe sur lui. Après tout, ma greffe consistait à faire tomber quelqu'un dans l'inconscience en le touchant simplement de mes doigts, et d'ensuite, si je le souhaitai, prendre possession entière de son corps... C'est à dire y entrer réellement. Si lui possédait une partie de mon ADN, le transfert de mon corps au sien devait être... Spécial, non ? Bien sûr, je n'irais jamais utiliser ma greffe comme ça. Pour avoir eu l'avis de Ryu sur la question, je savais que c'était terriblement désagréable. Mais enfin, cette question me sembla amusante, alors je me perdis d'y réfléchir un peu.

    - C'est étrange comme sensation... Avant mes pouvoirs ne se déclenchaient pas sous ma volonté, alors que j'y arrive... C'est un peu déstabilisait mais agréable...

    Je rouvris les yeux et souris. J'observai la flamme qui dansait dans sa main, instable mais pourtant belle et bien là. Reportant mon regard dans le sien, je déclarai alors :

    -Tu te débrouilles très bien après ce que tu as vécu. Je n'aurais jamais fait aussi bien !

    Et je n'avais pas fait aussi bien, pas du tout même... Je secouai la tête pour ne pas y penser.

    -Je m'attendais à de grosses explosions et à une salle des Masters à refaire ! Mais là, tu m'épates... Tu es très doué.


    Peut-être pouvait-il tirer profit de cet acte commis par les scientifiques, après tout. Ce ne pouvait pas être qu'une... "malédiction". Il n'était plus une de leur expérience, il était maintenant un être à part entière, et je comptais vraiment le voir évoluer pour devenir quelqu'un d'extrêmement puissant ! Je comptais sur lui, et quelque part, je savais qu'il n'allait pas me décevoir. Une idée, un sentiment... Mais j'avais raison d'y croire, je le savais.

    -Par contre, je constate que tu es invisible ! Ton corps n'a visiblement pas complètement... accepté la "greffe d'ADN".


    Je souris, un peu mal à l'aise face à ces termes-là.

    -Tu l'as domptée, je suis impressionnée.


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##   Jeu 24 Nov 2011 - 14:46
Mugen Ushio

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J'avais du disparaître sans le vouloir, je ne voyais pas d'autre moyen pour qu'elle sache que j'étais invisible. Ses compliments allèrent droit vers mon cœur, le faisant battre un peu mieux. Elle trouvait que j'étais doué, elle me félicitais et encore mieux : je l'avais impressionnée. Si je l'avais pu j'aurais sauté de joie, mais mes jambes n'étaient surement pas motivées à faire ce genre de folie. D'ailleurs mon corps était doucement en train de me rappeler à l'ordre et je sentais que mes yeux ne demandaient qu'à se fermer. Moi, tout ce que je voulais c'était discuter encore et encore avec elle, mais je ne pourrais pas encore me faire violence bien longtemps. J'aurais tellement aimé pouvoir dire à mon corps de ne pas subir ainsi, de puiser dans des réserves, mais après ce que j'avais vécu je ne pouvais pas m'imposer cela.

- Avez-vous encore besoin de savoir quelque chose? Parce que mon corps est en train de me rappeler qu'il a eut une journée un peu éprouvante...

Je lui souris en me frottant le crâne, j'avais un peu peur qu'elle croit que cette conversation me lassait... Mais elle devait se douter que ce n'était pas le cas, du moins je le croyais. Je n'avais pas à avoir peur qu'elle me juge trop vite, j'avais bien compris qu'elle était quelqu'un que l'on peu qualifier en tant que bonne personne, je pouvais avoir confiance en elle et elle pourrait en faire de même avec moi.

- J'aurais bien passé l’éternité à vous parler ainsi, mais pour cela il aurait fallut que je ne sois qu'un esprit qui ne serait pas soumis à la faim, la soif ou encore la fatigue.

Et nous n'étions pas ce genre d'entité. Dommage. Mais j'aurais bien le temps de lui parler à nouveau plus tard, de venir la voir, d'en apprendre plus sur sa vie et de lui en dire plus sur la mienne. Elle m'apprendrait à me servir de ce pouvoir qui est le sien, je l'aiderais comme je le pourrais à avancer aussi. Hors de question qu'elle soit la seule à m'apporter quelque chose, je ferais ce que je peux pour lui apporter toute l'aide que je pouvais. Je l'aiderais à défendre tous ces gens de Terrae contre les scientifiques, je l'aiderais dans tout ce qu'elle me demandera.


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##   Jeu 24 Nov 2011 - 22:16
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    HRP : Je suis désolée, je suis en manque d'inspiration alors... >O<

    - Avez-vous encore besoin de savoir quelque chose? Parce que mon corps est en train de me rappeler qu'il a eut une journée un peu éprouvante...

    Je souris. C'est vrai que sa journée avait dû être longue et harassante. Déjà, pendant des semaines entières, il avait servi de cobayes aux scientifiques. Je ne sais pas pour vous, vis à vis de ce que vous pensez ou quoi, mais je vous assure que les rats de laboratoire n'ont pas le droit de se reposer correctement.
    Sauf qu'en plus, sa journée ne s'arrêtait pas à un emmagasinement d'expériences en tout genre, mais aussi à une sauvetage... Et ça aussi, je sais que ça use ! Je ne l'ai pas vécu, mais j'imagine très bien ce que ça fait, car se sortir de là seul est aussi très épuisant.
    C'est pourquoi, lorsqu'il me parla de son corps qui le ramenait à la dure réalité de la vie, je ne pus que sourire, comprenant parfaitement ses paroles, et hocher la tête.

    - J'aurais bien passé l’éternité à vous parler ainsi, mais pour cela il aurait fallut que je ne sois qu'un esprit qui ne serait pas soumis à la faim, la soif ou encore la fatigue.

    La dernière comparaison me fit arquer un sourcil. Hmm...? Intéressant. Amusant aussi. J'esquissai un sourire.

    -Je comprends parfaitement, ne t'inquiète pas !


    Penchant doucement la tête sur le côté, j'observai ses cernes. De toute façon, la fatigue se lisait sur son visage... Ses joues creusées nous exprimait sans doute sa faim aussi. C'est là que j'y pensais seulement.

    -Tu voudras juste bien passer très rapidement à l'infirmerie avant de rentrer ? Je t'assure que ce ne sera pas long, mais j'aimerais vraiment que ce soit fait le plus tôt possible. Si jamais on trouve quelque chose, il suffira de le soigner tout de suite et comme ça tu seras tranquille !

    Je marquai une petite pause, et appuyai sur mon bureau pour me donner un peu d'élan afin de me relever.

    -Lorsque tu retourneras dans ta chambre, on t'y aura servi un repas. Comme ça tu pourras enfin te reposer vraiment. Tu n'auras pas de mal à la trouver, elle sera dans la partie Feu. Mais bon, si tu te sens faible, en quittant l'infirmerie tu pourras de toute façon demander à un Master de t'accompagner encore.


    Je lui souris.

    -On termine donc notre conversation là ? Bah après tout, maintenant nous aurons tout le temps de parler ! N'est-ce pas ?


Même sans autorisation, je jure d'un jour détruire tous ces scientifiques de malheur. (Pv : Mugen) Bxqs
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Même sans autorisation, je jure d'un jour détruire tous ces scientifiques de malheur. (Pv : Mugen)

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