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Le choc de l'eau et du feu [pv Erichou]
##   Sam 26 Mai 2018 - 15:29
Sibylle Dinkel

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Sibylle Dinkel
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Sibylle le regarde avec une certaine crainte. Elle sait qu’il va la faire souffrir. Elle ne peut y échapper, mais elle ne peut pas non plus reculer, pas maintenant, pas comme ça. Elle doute un instant, observe autour d’elle à la recherche d’aide ou au moins d’un regard compatissant, d’un soutien, mais elle ne peut que constater qu’elle est seule, terriblement seule et ça forme une boule au creux de son estomac. Elle n’aurait pas dû venir ici non accompagnée. Elle aurait dû demander à quelqu’un de venir avec elle, ça parait si évident maintenant. Elle ne se retrouverait pas dans cette situation, à sa merci. Elle relève les yeux vers lui. Il la toise de toute sa hauteur, imperturbable, l’air menaçant. Il l’attend, patiemment, fier et froid. Elle retient son souffle un instant et tente de rassembler son courage, parce que oui, la rouquine est une femme courageuse. Elle n’abandonne pas facilement, même si l’épreuve à passer est difficile et qu’elle n’est pas sûre d’y arriver. Elle doute, mais ne flanche pas. Elle, dans sa belle robe vert émeraude, miroir de ses yeux, une de ses robes préférées, celle avec des motifs floraux blancs, elle le fixe, sert les dents et retient son souffle, anticipant la douleur. Elle relève alors la tête pour lui faire face, fièrement, l'affrontant du regard.

L’important est de ne pas faire d’erreurs.

L’important est de ne pas perdre l’équilibre.

L’important est de ne pas tomber.

L’Allemande lève le pied, enveloppé d’une basket blanche d’étonnant un peu avec son ensemble, mais choisi pour son confort et son côté pratique, et monte sur la première marche, après y avoir posé ses béquilles. Son deuxième pied rejoint lentement le premier. Elle respire et s’attaque à la deuxième marche selon le même procédé, puis la troisième, la quatrième... Elle avance à la vitesse d’un escargot, mais elle avance et c’est le principal. À la huitième marche, elle fait une pause, se tourne légèrement pour apprécier la distance déjà parcouru, puis regarde à nouveau devant elle.

Vu d’ici, l’escalier semble déjà moins menaçant, son but moins hors d’atteinte, mais elle n’est pas encore à la moitié du chemin. Elle n’a pas si mal que ça, finalement et s’en réjouit. Elle s’attendait à pire. Depuis le début de sa rééducation, cette épreuve a toujours été sa bête noire. Ça demande de lever les jambes et d’avoir un bon équilibre. Pour le premier, elle a besoin de souplesse et de forces, cette force qui lui manquait et qu’elle a dû récupérer en faisait plein d’exercices, en étant disciplinée et patiente et le deuxième… elle bloque, sans vraiment savoir pourquoi. Elle a peur, peur de tomber et de devoir tout recommencer, alors qu’elle est si proche du but. Les médecins lui ont dit qu’elle devrait commencer à s’entraîner sans les béquilles, mais elle n’ose pas, pas encore, mais ça viendra, parce qu’elle est courageuse et que ce courage qui lui fait encore défaut pour le moment, elle va finir par le trouver.

La pause est terminée. L’ex-danseuse recommence à gravir les marches, l’une après l’autre, sans précipitation et avec concentration. Heureusement qu’Olivia a arrangé qu’on lui amène sa valise directement dans sa nouvelle chambre, sinon ça aurait été une autre histoire. Là, elle a juste un petit sac à dos léger, pour ne pas déplacer son centre d’équilibre et la gêner. Elle s’arrête à nouveau pour souffler.

Sibylle est heureuse de pouvoir enfin quitter l’hôpital, même si s’éloigner des infirmières et des autres patients qu’elle a appris à connaître l’attriste un peu. Elle sait qu’elle va rapidement rencontrer ses voisins de pallier et qu’elle va se faire de nouveaux amis, encore et encore. Et puis, l’hôpital n’est pas si loin. Elle pourra toujours leur rendre visite. Elle n’a pas peur de ça, de la solitude. En plus, elle sera bien plus proche de l’animation, maintenant qu’elle emménage à l’institut. On lui a dit que le couloir des Feux se trouvait au deuxième étage, au même niveau que celui des Eaux. Elle se réjouit.

Encore un petit effort. La rouquine observe les dernières marches avant d’atteindre le premier étage. Et dire qu’elle va devoir en monter encore un ! C’est bien sa veine que l’ascenseur soit en panne aujourd’hui. Elle mettra un mot sur Facebook pour remercier les Tonnerres. Elle voit souvent des gens s’y plaindre à cause d’eux et de leur manie de faire sauter les plombs. L’Allemande souffle, déplace ses béquilles, puis soulève son pied. Elle sait qu’elle doit s’entraîner, encore et encore, alors elle ne se plaint pas. Bientôt, elle lâchera ses deux aides pour marcher seule, mais il lui faut encore un peu de temps, un peu de courage et de patience.

Sibylle atteint le pallier et sourit, heureuse d’avoir passé la première épreuve avec succès. Elle observe avec détermination les quelques mètres à parcourir pour atteindre les marches menant vers le deuxième, sa destination. Elle s’avance, refait une pause, puis reprend son ascension. Elle se fatigue plus vite, prend plus de temps, mais l’ex-danseuse n’abandonne pas et atteint finalement l’étage souhaité. Sur sa gauche, elle aperçoit les premières marches menant au troisième, mais cela ne l’intéresse pas et sur sa droite un couloir, mais elle ne sait pas si c’est celui des Feux. Elle devra aller vérifier, mais préfère attendre encore un peu pour reprendre son souffle. Soudain, elle se fige, retenant sa respiration quand elle entend des bruits de pas précipités. Un chien apparaît soudainement à côté d’elle, déboulant de l’escalier menant au pallier supérieur, la contourne et continue sa route, dévalant les escaliers vers le premier étage avec rapidité, sans s’arrêter.

Son maître, lui, est moins vif, ses réflexes sont plus lents, mais sa course presque aussi rapide.

Il ne voit Sibylle qu’au dernier moment.

C’est le choc.


Le choc de l'eau et du feu [pv Erichou] Signa210
##   Sam 26 Mai 2018 - 23:13
Erik Akimaru

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Erik Akimaru
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On avait une réunion ce matin avec Lys et Abe, pour le club? Enfin la création du club. On a pas mal travaillé, malgré les réactions partagées quand à ma nouvelle coupe de cheveux, mitigées entre moqueries et compliments. En soit, j'ai juste coupé la partie avec la teinture noire, ce qui me laisse avec 2 à 3 cms de cheveux blonds sur le sommet du crâne. Ça ne m'a pas épargné du titre de "Mascotte" de la guilde, malgré mes protestations belliqueuses et deux transformations en chien qui, à posteriori, m'ont plus desservies qu'autre chose. Tant et si bien que maintenant, enfermée toute la matinée avec nous, Tifa veux se dégourdir les pattes. Et moi, je travaille ce soir, alors je prends congé des filles. J'ai à peine terminé de les saluer que Tifa part en courant en direction des escaliers. Elle connait le chemin, mais je ne peux pas m'empêcher de prendre ça pour de la provocation et une mise au défi de la rattraper.

Je m'élance à sa poursuite. On est au 4e, il y a un paquet de marches à dévaler. Qu'à cela ne tienne, c'est partit. Au palier du 3e étage, j’aperçois la queue noire de Tifa qui disparaît dans le tournant entre le 3e et le 2nd, alors j'accélère. J'espère sincèrement ne croiser person- Une tête rousse apparaît dans mon champs de vision alors que je prends le virage. Pas le temps de m'arrêter. Pas le temps de l'éviter en la contournant. Elle se tient au milieu de l'escalier. Non, même pas. Parce que pour conserver un maximum de vitesse en tournant, mon bras droit se tient au fin mur entre les deux escaliers, enroulée pour corriger ma trajectoire. Du coup, la rousse n'est pas au milieu. Mais sur ma trajectoire.

Mon seul réflexe est de resserrer ma prise sur le mur, et de foncer dedans de face. Mon bras gauche levé au dernier moment passe à un cheveu de ceux de la demoiselle. Si je n'avais pas remarqué les béquilles, je crois que l'hésitation à savoir si je devais l'éviter ou non nous aurait coûté quelques fractures chacun, mais à la place c'est juste mon épaule droite qui a pris. Un peu à la manière d'un oiseau s'écrasant contre une fenêtre, si vous avez besoin d'une comparaison. De face, dans un grand bruit à faire sursauter une mamie dure de la feuille en fauteuil roulant (Cc Piu <3). Sous la violence du choc, je crois qu'elle s'est déboîtée. Ma chance, c'est que mes lunettes rafistolées n'ont rien. Ma seconde chance, c'est que la fille va bien, et que je ne l'ai pas blessée à faire le con. En tout cas, le bruit de l'impact et mes jurons ont fait revenir Tifa, l'air un peu penaude. Elle se rend compte que je me suis blessé par sa faute, mais je n'ai pas l'énergie nécessaire pour lui faire la morale.

Mon épaule est douloureuse, et je n'ose pas la regarder. À la place, j'observe la cause de ma blessure. Non, pas Tifa. La rousse. Et sans l'effet de flou et de ralentissement du temps causé par l'adrénaline, en plus du fait que je me concentre sur elle, je la reconnaît. On est ami sur Facebook, et je lui ai demandé un service, une fois. Je me force à sourire entre deux grimaces.

"Hey salut Sib'! Désolé je t'avais pas vu, tu n'as rien? Tu peux me dire dans quel état est mon épaule stp? J'ose vraiment pas regarder, et ça fait mal."

La douleur est atroce, hein. Je me suis sûrement luxé l'épaule. En plus comme un con j'ai essayé de toucher avec l'autre main, j'ai eu l'impression de prendre une décharge. Heureusement que j'avais terminé mon déménagement, moi... Elle s'approche pendant que j'essaye de soulever la manche de mon t-shirt.

"C'est cool d'enfin te croiser, et en plus de te voir debout. Évite de t- AÏEUUH"

Elle a touché. En vrai, ça fait moins mal que ce que je pensais. Surtout quand elle m'assure que tout est normal. Ah... J'ose enfin poser les yeux sur mon épaule, et effectivement, elle est entière. Et bien en place. Euuh. J'ai encore un peu mal, hein. Mais ;w;

"Bon okay, jsuis un fragile, dans le fond. Plus de peur que de mal, j'imagine. Ça m'apprendra à faire le con dans les escaliers..."

J'ai fini de faire le con et de me placer en victime, alors je peux reporter mon attention sur l'Allemande? Ouais, je crois. Ou Autrichienne, avec un nom pareil. Donc ouais, elle est en béquilles, en sueur, à bout de souffle, et un sac sur le dos.

"L'ascenseur est encore en panne? Tu veux un coup de main? Comme apparemment j'ai encore les deux de fonctionnelles. Tu sors de l’hosto nan? T'as des trucs à porter? Ouais, avant que tu poses la question, jsuis fan. Erik, au fait."

HRP:
##   Mer 30 Mai 2018 - 21:34
Sibylle Dinkel

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Sibylle ferme les yeux instinctivement. Elle se crispe. Elle sait qu’elle ne devrait pas, que c’est quand on fait ça qu’on se blesse, mais c’est plus fort qu’elle. L’Allemande attend le choc. Ce n’est pas juste, quand même ! Sa rééducation se passe bien, elle quitte enfin l’hôpital et non, il faut qu’elle croise quelqu’un qui court dans les escaliers, quelqu’un qui va la percuter, quelqu’un qui va la casser à nouveau. Ce n’est vraiment pas juste ! Elle sursaute quand elle entend un bruit sourd et pousse un petit cri de surprise, mais la rouquine ouvre rapidement les yeux. Pourquoi est-ce qu’elle n’a pas eu mal ? Pourquoi est-ce qu’elle est encore debout ? La bouche entrouverte, elle regarde l’homme qui se retrouve par terre. Elle a juste senti un coup de vent dans ses cheveux, c’est tout.

« Bah, y s’est passé quoi ? Pourquoi t’es parterre ? Pis pourquoi chui toujours d’bout ? », demande-t-elle sans comprendre, tandis qu’il la dévisage. « Tu vas bien ? T’as mal que’qu’part ? Tu tombes pas dans les pommes, hein ! », continue-t-elle, mais l’inconnu prend la parole, mettant un terme aux inquiétudes de l’ex-danseuse. « Euuuuh salut ! On s’connait ? Mais oui, j’vais bien. », dit-elle en s’approchant doucement. Sibylle a tellement d’amis sur Facebook, qu’elle ne reconnait pas Erik. Il soulève avec précaution la manche de son T-shirt et recommence à parler. L’Allemande a posé une de ses béquilles contre le mur et avance sa main vers l’épaule potentiellement blessée. Elle sursaute quand l’homme crie et recule sa main vivement, surprise de sa réaction, alors qu’elle ne l’a même pas touché, mais ce n’est que de courte durée. La rouquine porte sa main libre à son visage et se met à pouffer, tâchant de retenir un rire. Il lui fait trop penser à Andreas qui se plaignait au moindre petit bobo, alors qu’il faisait le dur le reste du temps. Ah ces hommes.

« Nan, mais ça a l’air d’aller, hein ! ‘fin, elle est pas toute tordue et y a pas d’os qui dépassent. C’est d’jà bon signe ça, non ? », finit-elle par lui répondre avec un grand sourire, mais comme l’ex-danseuse n’y connait rien, ce qu’elle dit n’a pas beaucoup de valeurs. Erik semble pourtant satisfait et même rassurée que son épaule soit toujours à la même place. « Ouai, c’est dang’reux d’courir comme ça ! T’aurais pu tomber et t’casser des trucs, pis t’imagine si tu m’avais faite tomber ? J’aurais p’t-être dû tout r’commencer ! Ça aurait pas été cool. J’t’en aurais un peu voulu quand même, hein… », finit-elle avec une petite moue, mais ça passe vite, parce qu’elle n’est pas du genre rancunière. L’Allemande s’apprête à répondre quand son cerveau bug un instant. « T’es fan ? T’ES FAN ? Erik… Erik… attends, oh, mais ! T’es l’gars qui m’a envoyé une photo d’Ipiu avec son copain l’autre jour ? Hein, c’toi ? Oooooooooooh, chui trop contente d’te rencontrer enfin ! C’est trop cool d’te voir en vrai et t’parler, tout ça ! J’pensais just’ment à toi l’autre jour ! C’est fou ! J’voulais m’mettre à ta r’cherche une fois posée et tout. Ooooooh, chui vraiment trop contente ! Pis t’es vraiment un fan d’moi ? Hein ? C’est vrai ? C’est trop fort ! C'est la première fois qu'ça m'arrive ça ! Ouuuh, chui toute émue et tout ! », répond-elle avec beaucoup (trop) d’entrain. D’habitude, elle aurait tapé dans ses mains, heureuse, mais là elle est un peu empruntée. Elle en profite d’ailleurs pour récupérer sa béquille pour ne pas se fatiguer inutilement un côté plus que l’autre. « Faut qu’j’te dise quand même… Ipiu, c’était pas son copain, mais juste un autre Master. Mais elle était pas fâchée, j’crois, alors ça va. », continue-t-elle. « Mais ça va aller ? Tu veux aller à l’infirm’rie ? Chai pas où c’est, mais on va trouver ! Ouai, ça s’rait p’t-être mieux qu’t’ailles voir si tout est ok… ça s’rait bête qu’tu sois cassé quelqu’part et qu’on l’sache pas ! », reprend la rouquine en regardant autour d’elle, comme cherchant un indice sur la direction à prendre ou peut-être quelqu’un pour les aider. « Par contre, j’ose pas trop t’aider à t’rel’ver, désolée. », dit-elle en reculant de deux pas pour laisser de l’espace à Erik. « Tu sais où c’est chez les Feux, toi ? T’es quoi toi, d’ailleurs ? T’es Feu aussi ? Oh, ça s’rait trop cool ! On pourrait trop s’entraîner ensemble ! », continue-t-elle, changeant d’un sujet à l’autre sans laisser le temps à son fan de répondre.

Sibylle fait quand même enfin une pause pour sortir le plan de l’institut de son sac. Dans l’opération, elle laisse tomber une de ses béquilles et lâche un petit cri, avant de faire la moue. Tant pis, ça lui fera un très bon exercice d’équilibre d’aller la récupérer. « Haaaaaan... non, c’est trop pas juste ! C’est au rez-d’-chaussée… pfff… les Tonnerres sont vraiment pas cools… oh merci ! T'es super ! », dit-elle en refaisant la moue, avant qu'Erik ne ramasse la béquille pour elle. « Dis-moi qu’t’es pas Tonnerre, pac’qu’sinon… ATTENDS ! C’est au moins pas ta faute si l’ascenseur est en panne, hein ?!? », explose-t-elle soudainement. « Nan, nan… t’as trop l’air d’être un chic type pour faire ça… », finit-elle, avant de chasser sa mauvaise humeur en secouant légèrement sa tête et d’afficher un sourire. « ALLEZ ! Ça m’fera d’l’exercice ! Paraît qu’c’est c’qui m’faut d’toute manière ! Viens, dépêche-toi ! », reprend-elle vivement en se retournant pour faire face aux marches menant à l’étage inférieur. Il faut juste qu’elle prenne son courage à deux mains, une inspiration. Oui, elle l’a fait une fois, elle peut le refaire, mais si la descente fait un peu plus peur que la montée...


Le choc de l'eau et du feu [pv Erichou] Signa210
##   Sam 2 Juin 2018 - 19:37
Erik Akimaru

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"Bah, je t'aurais fait tomber je m'en serais sûrement plus voulu que toi tu m'en aurais voulu. J'ai pas pour habitude de courir dans les couloirs, et encore moi dans les escaliers, jsuis désolé."

Merde. Jcrois j'ai touché un truc, et j'ai pas l'impression qu'il y ai de bouton "Off". Son flot de paroles continue sans cesse, passant de la première et dernière fois où je l'ai contacté pour ma vengeance (plutôt inefficace sur Ipiu, au passage), au fait que j'ai utilisé le mot "fan". Okay j'aurais pas dû. M'enfin elle a l'air contente, et même si j'ai déjà du mal à en placer une, elle a l'air super sympa. Et son sourire sincère lui donne un air adorable, ça fait plaisir de voir quelqu'un avec autant de joie de vivre, surtout dans un endroit comme ça. Maintenant elle m'explique qu'Aaron n'est pas son copain. Je m'en doutais déjà au moment où j'ai pris cette photo, mais je l'avais vite confirmé par moi même. Quelques flashbacks de cette soirée m'agressent subitement, mais je les chasse d'un revers de la main imaginaire.

"Nan t'inquiète pas, elle était pas fâchée. Et puis si elle l'avait été j'aurais dit que c'était de ma faute, et tu n'aurais rien eu. Puis bon, elle est tellement pas fâchée que maintenant on est coloc', alors bon. Comme quoi, faire des blagues, même nulles, c'est plutôt cool."

Maintenant, elle me propose d'aller à l'infirmerie, pour vérifier si tout va bien pour mon épaule. La surprise et le choc passé, je suis certain que ça va mieux. Et j'ai un moyen quasiment imparable pour le savoir. J'ai remarqué au cours d'un entrainement où je m'étais blessé comme un con dans la forêt que se transformer quand on est blessé est vraiment douloureux. Et que la blessure subit la transformation elle aussi. Alors me transformer avec les crampes que j'avais, même si ça peut paraître con, bah ça avait été douloureux. J'allais le faire mais elle continue à parler, de plus en plus vite, comme si elle avait peur que je l'interrompe. Elle me demande si je sais où vivent les Feux, si j'en suis un aussi. J'allais lui répondre quand elle fait tomber sa béquille en cherchant un truc dans son sac. Je m'empresse de la ramasser, et même s'il n'y a rien de plus normal, son remerciement m'arrache un petit sourire. Puis elle enchaîne en critiquant les Tonnerres qui sont sûrement la cause de la pane d'ascenseur. C'est vrai que ça arrive régulièrement, et j'imagine le sourire satisfait de Lys si elle arrivait à arrêter et à faire redémarrer un ascenseur. Enfin j'ai l'impression que si c'est elle, elle a échoué pour la seconde partie du plan.

Après m'avoir demandé si j'étais Feu, elle me demande si je suis un de ces boulets de Tonnerre, et j'éclate donc de rire. Je la regarde dans les yeux, en prononçant quelques mots:

"On va vite savoir si jsuis blessé. Par contre si c'est pire que ce que je pense, même si j'ai l'impression que ça va, je peux tomber dans les pommes, mais panique pas, okay?"

Je prends une grande inspiration, et je me transforme en Tifa. Enfin en copie quasi-conforme. Pas de douleur particulière, je suis pas blessé. Cool! Je pousse un petit aboiement, et je grogne sur Tifa pour lui faire comprendre une fois de plus qu'elle a fait une bêtise. Je commence petit à petit à imiter les chiens, à reproduire certains sons. Je ne comprends toujours pas ce que je dis, mais j'imagine qu'elle comprend l'idée parce que sa queue se baisse de dépit. Puis je me retransforme après quelques secondes, et je me tiens de nouveau en face de la rousse. Ses yeux brillent de surprise et d'excitation, alors que je reprends la parole.

"Nope, moi je suis Eau. Morphe, pour être plus précis. Et toi, Feu du coup, si je me souviens bien? Mais du coup, je suis pas blessé, sinon j'aurais eu super mal en me transformant. Comme mon corps change, si un muscle blessé ou juste une plaie se transforme aussi, c'est super désagréable, et douloureux. Enfin jte passe les détails, mais du coup on a pas besoin d'aller au rez de chaussée, et le hasard fait que t'es bien au bon étage. Eaux et Feux se partagent celui-ci. Enfin vous êtes de l'autre côté, par là. Jte montre, suis moi!"

Je pointe du doigt l'autre bout du hall, et Tifa prends ça pour elle, et s'éloigne dans cette direction. Je ne peux m'empêcher de facepalm, exaspéré par son comportement. Je sais pas trop ce qu'elle a aujourd'hui, mais elle est intenable. Je soupire, et je propose à la rousse de prendre son sac.

"Jte file un coup de main avec ça, si tu veux. Tu connais ton numéro de chambre? Et t'as rien à porter du coup, pas d'affaires? Pas de vêtements, de livres, ce genre de trucs?"
##   Jeu 7 Juin 2018 - 22:09
Sibylle Dinkel

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« SERIEUX ! Tu vis avec Piu ? Woooooo, faudra trop qu’j’dise ça aux gens. », dit-elle, avant de rire. Ça, c’est de l’info en or massif ! Mais avant ça, Sibylle veut être sûre qu’Erik va bien, alors elle lui propose d’aller à l’infirmerie. Elle en profite aussi pour lui demander s’il sait où sont les chambres des Feux, histoire qu’elle sache directement où aller après. Elle finit par sortir le plan de l’institut pour essayer de repérer l’infirmerie. Elle constate rapidement qu’elle est au rez-de-chaussée, dommage. Ça l’agace un peu que l’ascenseur soit en panne. Elle a déjà fait plein d’effort pour monter jusqu’ici. Son fan rit sans qu’elle ne comprenne pourquoi. Il n’y a pourtant rien de drôle dans ce qu’elle a dit, non ? Elle lui a même plutôt fait un compliment si on tient compte de la situation, parce que là, la rouquine se plaint beaucoup des Tonnerres, mais en vrai elle les aime bien ! Ipiu et Ys le sont par exemple et elle trouve ça trop cool, mais aujourd’hui, elle leur en veut un peu... aux Tonnerres en général, pas aux Masters, mais c’est plus pour la forme qu’un sentiment réellement profond.

« QUOI ? Eeeeh, mais non, moi j’veux pas qu’tu… Woooooouuuuuuaaaaa !!!», répond l’Allemande en regardant Erik se transformer sous ses yeux grand ouverts. Elle regarde tour à tour les deux chiens. Ils se ressemblent tellement ! L’un d’eux grogne, l’autre baisse la queue, puis Erik reprend forme humaine. « C’est trop cool… », souffle-t-elle vraiment impressionnée. L’ex-danseuse en a vu, des pouvoirs cool, mais ça, ça dépasse tout ! Pendant un instant, elle regrette de ne pas être Morphe, mais c’est de courte durée, parce qu’elle aime trop ses pouvoirs pour être déçue de ne pas en avoir d’autres. « Ah bah non, c’est pas l’hasard ! J’sais quand même lire un plan ! Chavais qu’j’d’vais v’nir ici ! Mais chui contente qu’t’aille bien alors ! », répond-elle avec un sourire, avant de réaliser quelque chose. « Oh ! Mais ! Ça veut dire qu’on est au même étage ? C’EST TROP COOL ! J’pourrai v’nir trop souvent t’voir ! », continue-t-elle avec entrain, mais un détail lui avait échappé. « Ah bah non… t’as dit qu’tu vivais avec Piu… z’êtes là où y a tous les Masters alors ? Pfiuuuu, mais c’est trop loin. C’est pas cool. », finit-elle en faisant un peu la moue. « Bon, c’pas grave, tant pis… », dit-elle plus pour elle-même que pour Erik.

Lorsqu’il montre la direction, son chien prend les devants et Sibylle rit, ne comprenant pas du tout le comportement de l’animal. Elle, elle trouve ça chou. « Mon sac ? Oh non, pas b’soin. Y a rien d’dans… enfin, c’pas vrai, mais y a qu’mon téléphone et le plan du bâtiment. C’est pas lourd, vraiment. Tout l’reste, c’est Olivia qu’a organisé pour amener direct’ment dans ma chambre. Elle est trop cool et super gentille ! J’ai beaucoup d’chance ! Tu l’as connais ? », répond-elle rapidement.

Les deux nouveaux amis arrivent dans le bon couloir et Sibylle s’amuse à lire les noms sur toutes les chambres. Elle repère celle de Cho est se promet de venir toquer à sa porte plus tard. L‘animal qui les a devancés, attend un peu plus loin. « Ton chien, y s’appelle comment ? », demande l’Allemande, avant de poser ses yeux sur la porte de sa chambre. Elle s’arrête toute excitée. « Oooooooooooooh ! C’est ici !! Trop cool, trop cool, trop cool ! », dit-elle, avant d’ouvrir la porte en galérant un peu avec sa béquille en main. La rouquine reste un instant immobile, découvrant le lieu dans lequel elle va vivre de nouvelles aventures, son nouveau chez elle. Elle finit par franchir le seuil. « Viens ! », dit-elle à l’attention d’Erik, mais sans se retourner. Elle observe la globalité de la pièce, jette un coup d’œil à la salle de bain, puis se dirige vers son lit. À son pied se tient la valise amenée plus tôt.

« C’est super ! Allez, tu m’aides à défaire mes affaires, comme ça, ça va m’prendre au moins cent fois moins d’temps ! Pis après, on va à la cafet, pis j’te paie un verre pour t’r’mercier ! Oui, ça va être trop cool ! Pis faudra qu’j’prenne une photo ! », recommence-t-elle avec entrain. Même si ce n’est pas exprimé comme une question, ce qu’elle vient de dire est une proposition. L’ex-danseuse ne sait pas si Erik a des choses de prévues aujourd’hui et elle ne se vexera pas s’il refuse de l’aider. C’est vrai qu’elle gagnerait beaucoup de temps s’il l’aide à défaire sa valise, à ranger ses vêtements dans son armoire, ses chaussures et ses autres affaires, mais elle n’est pas vraiment pressée.


Le choc de l'eau et du feu [pv Erichou] Signa210
##   Mer 13 Juin 2018 - 22:41
Erik Akimaru

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"Mais non c'est pas très loin le village! Puis dis toi que si jamais tu dois te rendre dans le centre et que t'es trop fatiguée pour rentrer, tu pourras venir te reposer à la maison, reprendre des forces!"

Je suis conscient de prendre des risques de proposer ça à une fille quasiment inconnue. Et ça risque de rendre Aby jalouse si elle l'apprend, mais elle a l'air d'être une fille super cool, cette Sibylle. Elle éclate de rire quand Tifa part à l'autre bout du couloir. Et les gens qui rient des animaux sans se moquer, c'est des gens cools. Elle me dit que son sac est super léger, alors je n'insiste pas et je lui montre le chemin.

"Olivia? Je la connais pas. Je l'ai sûrement aperçue sur des photos que tu as prise, mais je ne l'ai jamais croisé. Faut dire que je n'ai pas encore mis les pieds dans l'hôpital. Jdois être plutôt chanceux du coup. Remarque si je m'étais loupé ya deux minutes j'aurais pu y finir, alors on va pas faire le fier hein? Elle s'appelle Tifa."

On arrive devant la porte. Enfin j'arrive devant la porte, parce que la rousse a pris du retard à lire les noms sur les portes. On dirait une enfant avant Noël. Surtout quand elle s'arrête devant le plus gros cadeau. Sa chambre. Elle a du mal à l'ouvrir, mais je ne propose pas de l'aider. C'est son moment à elle, et la regarder faire m'emplit d'une sorte de fierté. Je suis fier de vivre à Terrae, rien qu'en voyant le regard brillant et pétillant de joie de l'Allemande. Ça fait chaud au cœur de voir quelqu'un aussi heureux. Elle observe depuis le pas de la porte, avant de m'inviter à la suivre à l'intérieur. Ce que je fais, fermant la porte derrière moi. Histoire de pas déranger les voisins. Elle me demande ensuite si je peux l'aider avec ses affaires, et comme seule réponse je m'approche et j'ouvre la valise et- Mmmmmh...

"Ahem. Si ya une photo à prendre c'est dans cette tenue okay?"

Je pointe du doigt la tenue en latex jaune et sa voisine verte. En dessous, de multiples jouets sexuels et masques en tout genre.

"C'est vraiment ta valise? Non parce que si oui, j'ai peur pour mes fesses."

J'examine la valise de plus près, cherchant un numéro de téléphone, un truc du genre. C'est chose faite. Parfait. Je me tourne vers Sibylle et remarque l'expression de son visage. Pas parfait. Du tout. Je retire ce que j'ai dit.
##   Mer 20 Juin 2018 - 20:53
Sibylle Dinkel

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« C’est bien vrai ? J’pourrai v’nir chez toi si j’veux ? Oooooooh, t’es trop un chic type, merci ! », dit la rouquine avec entrain, contente d’avoir un fan aussi attentionné.

Une fois dans le couloir des Feux, elle trouve assez rapidement sa chambre et elle donne l’impression d’avoir trouvé le paradis sur terre. Sa chambre… enfin ! Un endroit bien à elle qu’elle pourra décorer comme elle veut, dans lequel elle pourra faire ce qu’elle veut. Oui, elle est contente, heureuse même. Sibylle demande directement l’aide d’Erik pour défaire sa valise, parce que ça sera beaucoup plus rapide que si elle le fait toute seule. Elle s’en fiche pas mal, qu’il puisse voir et toucher ses sous-vêtements. Ça ne sera pas le premier gars à le faire, mais quand le jeune homme ouvre ses bagages, c’est la surprise. Son visage est d’abord marqué par l’étonnement, puis l’incompréhension. C’est bien sa valise pourtant, mais ce ne sont pas ses affaires. Puis, un grand sourire déforme ses lèvres. Elle rit à la réflexion d’Erik une fois qu’elle la comprend, ce qui prend un peu de temps, puis elle s’approche pour pouvoir mieux voir. Elle s’accroupit avec prudence, se trouvant tout près de son fan, inconscient du danger.

« Wooouuuuuaaaa ! Bah, c’est pas mes affaires, mais c’est bien ma valise ! », dit-elle, d’abord, avant de fouiller dedans. « J’ai jamais eu tous ces trucs, moi ! C’est trop cool ! R’garde ! », continue-t-elle en sortant la tenue en latex jaune, puis la verte, pour faire de la place et mieux voir ce qui se cachait dessous. « T’as d’jà utilisé ce genre d’truc ? », lui demande l’Allemande en soulevant un canard en plastique. « Tiens ! Ça sert à quoi ça tu crois ? J’vois pas tro… », commence-t-elle, avant de crier, puis de rire aux éclats. Sans le faire exprès, elle a appuyé sur un petit bouton qu’elle n’avait pas vu sur le côté et le canard s’est mis à vibrer. « Ouai, ça j’sais à quoi ça sert ! Mes potes m’ont offert une libellule une fois ! C’tait drôle, mais ma maman a pas trop aimé elle. Elle est tombée d’ssus en faisant chais pas trop quoi dans ma chambre une fois, pis elle l’a foutue à la poubelle, tu t’rends compte ? Un cadeau presque neuf, c'tait trop bête... Pis elle m’a grondée après, comme quoi c’était dégoûtant ou chais pas trop quoi. Bah, j’ai compris qu’ça lui plaisait pas, pis j’ai dit à mes potes pour pas qu’elles m’en rachètent une… », explique-t-elle, tout en posant le canard qu’elle a pris soin d’éteindre. L’ex-danseuse fouille encore un peu et trouve un autre objet dont elle ne connaît pas l’utilité et le donne à Erik. « Pis ça, c’est quoi ? », demande-t-elle, avant de voir des menottes, de les prendre et de rire. « Ça chais c’qu'sait ! Jonas aimait bien », dit-elle en rigolant. Sibylle, plus rapide que l’éclair, sort alors son téléphone portable et prend un selfie d’elle agitant les menottes avec un beau sourire, et d’Erik tenant toujours l’autre objet dans les mains, les joues un peu rosies et l'air perplexe. En quelques secondes, la photo est postée sur Instagram avec un commentaire qu’elle ne remarque pas être ambigu. Elle en profite aussi pour envoyer un message à Cho pour lui montrer la blague qu’on lui a faite, parce que c’est sûr, ça ne peut pas être une erreur ! Quelqu’un lui a fait une farce et elle est sûre que c’est son amie. Elle ne voit pas trop qui ça pourrait être d’autres.

Une fois son méfait accompli, elle montre l’écran de son téléphone à Erik. « T’as vu comment on est drôle ! », dit-elle en rigolant à nouveau. « Tu veux qu’on essaie des trucs ? L’méd’cin m’a dit qu’j’pouvais d’nouveau coucher avec des hommes si j’voulais. Pis moi, j’ai jamais essayé tous ces trucs, ça peut être drôle ! », demande-t-elle au jeune homme sans le moindre complexe, mais soudain, un détail lui vient à l’esprit. « Attends ! T’as pas une copine au moins ? », lui demande-t-elle, le pointant de l’index. « Ah non, hein ! Pac’qu’si t’es en couple, moi j’touche pas ! Les hommes casés, c’est pas mon truc ! Ça non ! Chais qu’ça peut faire mal s’y a des sentiments et tout et tout, chui pas bête à c’point ! Alors t’as pas intérêt à m’mentir, pac’qu’sinon, j’t’en voudrais beaucoup ! », finit-elle d’un air qui se veut faussement menaçant, même si elle est très sérieuse dans ce qu’elle dit. Si Erik sort avec une fille, qu’il lui ment et que, du coup, elle l’aide à tromper sa copine, elle va vraiment être déçue par son fan. Sibylle n’est pas rancunière, mais ça, pas sûr qu’elle lui pardonnerait.


Le choc de l'eau et du feu [pv Erichou] Signa210
##   Jeu 21 Juin 2018 - 21:03
Erik Akimaru

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"C'est vraiment ta valise? Ah okay. Nope, j'ai jamais utilisé ça. Et ça me tente pas spécialement."

Enfin j'ai vu assez de porno pour savoir qu'une fois là dedans t'as l'air ridicule hein. J'eclate de rire quand elle sort le vibromasseur de la valise et qu'elle s'excasie devant, hilare en me racontant son annecdote.

"Jsuis du même avis que toi. C'est nul de mettre un truc neuf à la poubelle. Et aucun parent ne devrait empêcher ses enfants d'avoir ce genre de chose. Jveux dire, ça fait de mal à personne, au contraire... Oh, et ça jcrois savoir. Tu te fous le bout dans lcul, et ça te fait une jolie petite queue de... Renard?"

Quand elle sort les menottes, je commence vraiment à penser qu'elle a des potes chelou, la fille, et je rougis quand à l'utilisation de cette accessoire, ayant un flash de quelques secondes d'Abe, menottée. Merci, imagination. Je sais pas ce que je ferais sans toi. Cependant, mes joues rosissent, pile au moment où elle prend une photo qu'elle me montre fièrement. J'vais avoir des trucs à expliquer si Lys ou Aby tombent dessus moi...

Puis je perds toute contenance quand la jolie rousse me demande si j'ai envie d'essayer ses nouveaux jouets avec elle. La proposition est alléchante, même pour un type en couple. Tu rends service à une jeune fille sublime, sans rien attendre en retour, et elle te propose cash de coucher avec toi. Cependant, mes pensées se tournent vers Abe. Vers ma copine. Et c'est en pensant à la fois où je l'ai vue en larmes que je réponds  à Sibylle.

"Ya une semaine je t'aurais dit oui, sans hésiter, je crois. Désolé, mais jme suis mis en couple depuis. Mais bon, j'imagine que t'auras aucun problème à trouver un volontaire, vu comment t'es foutue, t'inquiètes pas. Jpeux voir les menottes?"

Je n'arrive pas à savoir si elle est déçue, contente pour moi ou flattée par le compliment, mais elle me tend les menottes. Je joue un instant avec, avant de, par surprise, attraper son poignet pour l'attacher au lit.

"N'y voit rien de tendancieux. Jsuis juste un enfant qu'à trouvé un jouet. Les menottes hein, pas toi. Du coup si tu veux que jte libère, tu vas effacer cte photo que t'as prise tout à l'heure des réseaux sociaux. Non parce que j'vais avoir des problèmes si certaines personnes tombent dessus. Tu peux la garder sur ton téléphone si tu veux par contre. Mais jtiens à me réveiller demain matin. Surtout que c'est pas comme si tout Terrae voyait tes publications."

Puis, en saisissant le canard en plastique et en l'approchant de sa joue, avec un accent allemand digne des meilleurs classiques hollywoodiens:

"NOU AFON LÉ MOYEN DEU VOU FÈR PARLEEER"
##   Sam 23 Juin 2018 - 22:05
Sibylle Dinkel

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Sibylle le laisse réfléchir à sa proposition. Erik semble hésiter, mais, même si la question lui brûle les lèvres de savoir pourquoi il ne répond pas tout de suite, elle lui laisse un répit, pendant lequel elle l’observe, profitant de sa proximité. Elle a déjà été impressionnée par sa taille et sa carrure. Elle apprécie qu’il soit grand et costaud. Elle n’avait pas remarqué que son nez avait une forme un peu bizarre, mais elle trouve que ça lui donne un certain charme, avec ses lunettes rafistolées posées dessus. Elle ne peut pas voir la couleur de ses yeux bridés, mais ils doivent être plutôt sombres. Ça contrastant bien avec le gris plutôt clair de ses cheveux, un blond probablement. Quittant son visage, son regarde glisse le long de son cou, puis de son torse et vient terminer sa course sur ses mains. Elle sourit en voyant leur taille. Oui, ça ne lui déplairait pas de coucher avec cet homme, mais elle veut être sûre qu’il n’est pas en couple avant.

Il finit enfin par répondre. « Tu trouves qu’chui bien foutue ? Bah c’est gentil ça ! Pis chui contente qu’tu m’aies dit la vérité. J’t’en aurais voulu autr’ment, pis c’est pas cool d’en vouloir à son premier fan, quand même ! », dit la rouquine avant de rire et de lui tendre les menottes. Elle le trouve chou, de l’avoir complimentée comme ça et ne montre qu’une déception passagère qu’il soit en couple. Elle se demande un instant s’il est amoureux, mais ne lui pose pas la question. De toute manière, ça ne dure jamais très long ce genre de choses, les sentiments, tout ça tout ça.

Soudain, Erik attrape son poignet et l’attache au lit avec les menottes qu’elle vient de lui donner. « Eeeeeeeh ! T’es trop bête, t’es en couple. J’t’ai dit qu’ça servait à ri… ah. », commence-t-elle, avant de s’interrompre. Sibylle n’a pas compris le début, parce qu’il y avait un mot compliqué, mais elle comprend que le jeune homme voulait juste s’amuser et ensuite, elle comprend un peu près qu’il lui fait du chantage, mais elle ne saisit pas ce qui le gêne tant dans cette photo qu’elle a prise tout à l’heure. L’ex-danseuse le regarde, étonnée, prendre le canard en plastique pour l’amener près de son visage. « T’sais qu’ça s’utilise pas comme ça, hein ? J’te montr’rais bien, mais t’as une copine, alors c’est mort. Pis c’est quoi c’te voix toute bizarre ? », répond-elle, sans comprendre qu’Erik a tenté d’intégrer un accent allemand à couper au couteau dans son japonais. Quel mélange ! La puce traductrice a manifestement pas mal galéré à lui transmettre tout ça.

« J’comprends pas trop… moi j’la trouve cool c’te photo. J’vois pas pourquoi tu veux qu’j’l’enlève et pourquoi t’aurais des problèmes… c’pas comme si on était tout nu d’ssus, là j’aurais compris ? J’l’aurais pas postée d’ailleurs… », commence-t-elle. « Mais t’sais, t’as pas b’soin d’me menacer pour ça. Faut juste m’dire. Pourquoi les gens y comprennent pas ça ? Pourquoi les gens y disent pas c’qui pensent, pis c’qui veulent ? Hein ? C’pourtant pas compliqué… », continue-t-elle. « C’est vrai, quand y a un truc qui va pas, faut toujours qu’j’insiste pour qu’les gens m’disent c’qui z’ont dans la tête… », finit-elle en faisant une petite moue. Avec efficacité et malgré l’un de ses poignets entravés, elle supprime la photo de son Instagram. « Y a personne qu’avait encore mis d’cœur ou d’commentaire. », dit-elle, avant de sélectionner la messagerie privée du Facebook d’Erik pour lui envoyer la photo. « J’t’l’ai envoyée, comme ça tu l’as aussi. », continue-t-elle, avant de lever son bras, prête à prendre une nouvelle photo où on ne peut voir aucun accessoire cette fois, mais elle baisse sa main sans avoir appuyé sur le bouton de son téléphone. Elle se tourne vers son fan. « Moi j’veux une photo avec toi qu’j’puisse mettre sur mon Insta… mais c’est p’t-être mieux qu’j’t’laisse décider d’quand et comment, non ? », demande-t-elle. « Pac’qu’j’ai pas envie d’effacer quinze fois ! », finit-elle. Elle ne pense pas à lui demander de lui enlever les menottes, maintenant que la photo a été effacée. Elle s’en fiche pas mal et n’est pas gênée pour le moment par le manque de mobilité de sa main.

Son regard se pose sur ses chaussures et elle fait la moue. « J’espère qu’c’ui ou celle qu’a fait la blague va quand même m’rendre mes affaires. J’déteste ces chaussures. Ça r’ssemble à rien. J’en avais jamais ach’té avant, mais c’est Olivia qui m’a dit qu’c’était plus stable qu’des ball’rines, mais j’trouve pas ça joli… », commente-t-elle, presque plus pour elle-même que pour son nouvel ami. Sa main libre va se perdre à nouveau dans la valise et en ressort avec un masque. La jeune femme se le pose sur le visage, lui cachant le front, le contour des yeux et une partie du nez et des joues, puis se tourne vers Erik et lui lance un petit « bouh », avant d’éclater de rire. « Y a quand même des trucs bizarres dans c’te valise. », dit-elle avant de reposer le masque. Cho ne lui a toujours pas répondu. Elle ne sait donc toujours pas si c’est son amie qui lui a fait une farce ou pas.


Le choc de l'eau et du feu [pv Erichou] Signa210
##   Jeu 28 Juin 2018 - 22:05
Erik Akimaru

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"Je sais bien que ça s'utilise pas comme ça..."

Pour l'effet théâtral, on repassera. Satanée puce. Tant pis. J'écoute le flot de paroles quasi ininterrompu de la jeune femme, en espérant pouvoir en placer une, mais rien à faire, alors je me montre patient.

"Moi aussi j'aime beaucoup cte photo, elle vaut tous les autographes du monde! Le soucis, c'est que ma copine est plutôt jalouse. L'autre fois, je lui racontais que j'étais allé au love hôtel avec Ipiu et-''

Avant qu'elle ne puisse m'interrompre, je hausse légèrement la voix sur la suite de ma phrase, en lançant un regard entendu et en tendant mon index vers ses lèvres, pour lui économiser un peu de salive.

"-Et il ne s'est rien passé, enfin c'est une longue histoire. Sauf que j'ai eu le malheur d'évoquer ça devant elle, alors qu'on était même pas ensemble, et le seul truc qu'elle a fait c'est de m'y traîner, et de se foutre à poil devant moi en me disant de plus jamais aller avec quelqu'un d'autre qu'elle dans un endroit pareil..."

Je hausee les épaules et pousse un léger soupir, non pas de dépit mais d'exaspération, en rougissant un peu alors que la scène traverse mon esprit, avant de reprendre.

"Donc si jpeux éviter de la croiser en tenue latex avec un gode sur le front la prochaine fois que jla vois, c'est cool. Comme jte disais tout à l'heure, je tiens à mes fesses moi."

C'est tout pour la partie justifications et explications. Sauf qu'entre temps, elle a enchaîné sur autre chose, alors je continue.

"Jsuis désolé si t'as pris ça pour une menace, c'était pas le but, jvoulais juste rigoler. 'fin jveux dire, je sais bien que je pouvais juste te demander, mais je sais pas, jsuis un enfant jcrois. Et tu veux pas savoir cque j'ai en tête, à te voir accrochée de cette façon..."

Je tire la langue avec un clin d'œil volontairement très exagéré, parce que Madame n'a pas l'air de comprendre le 2nd degré.

Je la vois supprimer la photo, et mon premier réflexe n'est pas de la libérer, ce qu'une personne normale ferait. Non. Je me contente de déposer un baiser sur son front, pour la remercier, avant de reculer à une distance raisonnable, en cas de contrecoup.

"Merci beaucoup Sibsib', t'es géniale. Moi aussi jveux une photo avec toi, Instagram ou pas! Et tanr qu'il n'y a pas d'objet à caractère sexuel sur la photo, tu peux même en prendre autant que tu veux! Jpeux te li-"

Avant même que j'ai fini de poser la question, la voilà avec un masque sur le nez. Je feins la peur et la surprise quand elle fait "bouh" avant de rire avec elle, puis je la détache en prenant la parole.

"Et t'inquiètes, on va retrouver tes affaires. Pour commencer, c'est bien ton numéro sur l'étiquette là ? Sinon j'imagine que ça peut nous aider. En attendant, j'vais fouiller le reste de la pièce voir si ya pas tes affaires quelque part. Après tout, j'ai eu la même chambre pendant un moment, jconnais les cachettes possibles."

Je me mets alors en quête d'indices, ce genre de choses, n'ayant pas grand espoir dans le numéro de téléphone qui ne semble pas japonais... Et je trouve ce que je cherche. Une note, posée sur le bord de la fenêtre, que je m'empresse d'amener à Sibylle.

"Alors j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. J'ai trouvé un truc qui peut nous aider. La mauvaise, c'est que je crois que t'as un autre fan que moi. Cest marqué que pour que tu récupères tes affaires, il faut que tu envoies une photo de toi et d'une autre personne en train d'utiliser une partie de ce que contient cette valise... Et oui, jsuis toujours en couple..."

J'espère sincèrement que c'est une blague, parce que sinon ça ressemble vachement a du chantage. Dixit le gars qu'à menotté son amie au lit. Oui bon cpa pareil quand même...
##   Ven 29 Juin 2018 - 20:04
Sibylle Dinkel

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Sibylle est à deux doigts d’interrompre Erik, prête à exploser quand il lui parle d’Ipiu et du love hôtel, mais il anticipe et lui demande de se taire d’un geste de la main. Elle garde donc ses lèvres closes, même si l’envie la démange de parler, cela peut se voir sur elle, toute cette tension qui s’accumule. Cette dernière diminue quand il lui dit finalement qu’il ne sait rien passé, mais il ne s’arrête pas là.

« Bin dis donc, ta copine, c’est un sacré numéro ! Fais pas genre t’es pas content qu’elle t’ait emmené dans là-bas hein ! Pis rougis pas, t’as l’droit d’avoir aimé ça. Pis, c’est une jalouse alors ? Elle doit vraiment beaucoup t’aimer. Bon, j’crois qu’j’comprends un peu. Quand j’étais avec Andreas, j’aimais pas trop non plus quand des filles l’draguaient… mais bon, c’est vieux tout ça… », dit-elle, avant de balayer ses paroles d’un geste délicat de la main.

Son fan s’excuse, mais continue à faire son gamin. Elle ne comprend qu’il rigole que parce qu’il lui tire la langue et lui fait un clin d’œil vraiment exagéré. « T’as d’la chance d’me dire ça à moi, hein, pa’c’qu’certaines filles pens’raient qu’t’es un père vert. », répond-elle, avant de rire. « Pis t’sais, ça c’est des trucs qu’tu dois dire à ta copine, pas à moi. Mais j’t’dirais qu’si t’étais pas en couple, ch’rais vach’ment contente qu’t’aies des trucs dans la tête. », continue-t-elle, avant de rire encore. Pour une fois, elle a compris le sous-entendu.

La rouquine finit par effacer la photo de son compte Instagram, persuadée que personne n’a encore vu l’image. Elle l’envoie à son nouvel ami et veut en reprendre une, mais abandonne son idée, préférant qu’il lui dise comment et quand elle peut en faire une pour éviter de refaire la même erreur. Elle attend la réponse de son fan qui a ce geste qui la surprend. Il vient déposer un bisou sur son front, comme le ferait un parent pour son enfant ou peut-être un frère pour sa petite sœur. Elle le regarde, surprise, puis sourit. Elle aurait aimé le prendre dans ses bras, là, mais il s’est éloigné et elle a toujours son poignet attaché avec les menottes. Tant pis, une autre fois.

Tandis qu’Erik répond à sa réflexion sur ses affaires, Sibylle s’empare d’un masque et joue avec en se le mettant sur le visage. Elle écoute ce qu’il lui dit et trouve qu’il est gentil. Elle fera une photo après, mais avant, elle se tourne vers lui et lui lance un « bouh » et rit. Il a l’air surpris, mais finit par rire avec elle. Il la détache finalement, tout en parlant pour la rassurer. Elle hoche la tête, reconnaissant son numéro allemand qui, de toute manière, ne fonctionne probablement plus maintenant. Elle devra le changer par son numéro japonais. La rouquine laisse son fan fouiller la chambre, pendant qu’elle consulte ses comptes sur les réseaux sociaux. Elle n’a pas reçu de notifications, mais on ne sait jamais. L’ex-danseuse est interrompue quand le Morphe revient avec un papier. Un sourire s’agrandit d’abord, avant de disparaître quand elle comprend ce que son autre « fan » veut qu’elle fasse. Heureusement que son ami a dit la dernière phrase, sinon elle n’aurait pas compris. Il lui a d’ailleurs fallu un moment pour faire le lien entre le fait qu’Erik soit en couple et ce que l’inconnu/e voulait.

« Holalala, mais t’es sérieux ? », demande Sibylle en regardant le mot écrit en anglais. « Attends, mais… c’te personne veut qu’fasse des photos d’moi et d’quelqu’un pendant qu’on s’amuse avec ça ? », renchérit-elle en pointant du doigt la valise. « Faire des photos, ça m’gêne pas, hein, au contraire, ça fait des souv’nirs, c’est plutôt cool, mais j’partage qu’avec la personne concernée. Chui beaucoup sur les réseaux sociaux et tout, mais y a quand même des limites qu’j’ai comprise hein. Chui pas bête à c’point. Chai qui a des trucs qu’faut garder pour soi. », continue-t-elle, un peu inquiète tout à coup, mais elle retrouve rapidement son sourire. « Nan, j’sais ! C’est pas précisé comment on doit les utiliser et j’ai pas mal d’imagination, j’crois. Chui sûre j’vais trouver un truc cool à envoyer à c’te personne, sans qu’ça t’embête avec ta copine ! Mais… euuuh, faut qu’j’envoie à qui en fait ? Y a un numéro ? Rôlalala, j’ai vraiment trop l’impression d’être dans un film avec des policiers, t’sais ? Genre faut mener une enquête et tout… Bon, c’pas tout ça, mais moi j’veux récupérer mes affaires… alors… », dit-elle en se penchant au-dessus de la valise, mais ce n’est pas pratique. Elle se met alors à genou et retourne l’objet, déversant son contenu sur le sol, puis le pose un peu plus loin.

Toujours sans aucune gêne, elle fouille dans le tas, mettant de côté les objets dont l’utilisation ne peuvent clairement pas être détournée. « Viens, on va faire une farce à celui ou celle qui m’a pris mes affaires. Tu verras, ça va être drôle ! », recommence la rouquin, un peu surexcitée par cette histoire de blague. « Alors alors… mmmh, non, non… pas ça, ça va pas du tout… ouai, ça on peut utiliser… ça aussi p’t-être… ça non plus… oh ! Trop drôle ! Mais non… non, ça va pas non plus… », marmonne-t-elle. « Pis si t’as des idées, t’hésite pas, hein ! », dit-elle. « R’garde ! D’jà, on peut mettre ces masques, pa’c’qui sont vach’ment neutre ! Genre ça pourrait être juste pour s’déguiser. Pis si on prend encore ça et ça, ça peut l’faire, non ? Faut juste trouver un endroit et une manière d’prendre la photo qui peuvent pas laisser les gens imaginer des trucs, ‘fin surtout ta copine quoi. Pa’c’qu’si ça r’ssort, moi j’veux pas qu’ça t’pose d’problème, tu comprends ? », annonce-t-elle fièrement, avant de finir par une question.

Sibylle y croit vraiment et si ça ne convient pas à son fan, au pire, elle pourra toujours aller frapper à la porte de Cho. Ensemble, elles trouveront une solution, c’est sûr !


Le choc de l'eau et du feu [pv Erichou] Signa210
##   Mar 3 Juil 2018 - 19:38
Erik Akimaru

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Humeur : T'es de la police ???

Moi voilà en train de jouer le jeu, de faire des conneries et de rire avec la jolie rousse, et de suivre ses idées, en ajoutant quelques trucs de temps en temps.

"Y avait une adresse mail au dos, ouais. Et non, t'as raison, c'est pas écrit comment les utiliser, mais c'est suggéré. Après, il pourrait ptete mal le prendre de voir que c'est pas ce qu'il espérait, non? Au pire si ça arrive on le retrouvera, et puis il passera un sale quart d'heure!"

Non parce que moi, en soit, la photo jm'en fiche. Pas celle où on fait des choses, ça c'est hors de question. Mais l'autre où on joue sur les mots et avec les objets j'm'en fiche. Puis si Abe a un truc à dire, jlui expliquerais tout, et je lui rappellerais que c'est elle que j'aime, que je désire, et que jvoulais juste rendre un service.

"T'as jamais reçu de messages étranges de gens? Qui essayaient de te draguer, ou qui disaient des trucs sexuels?

Ça pourrait donner un début de piste. Après, ya une question qui me démange.

"Yavait quoi, dans ta valise, à l'origine? Et c'est qui qui l'a fait amener ici?"

Tout en parlant, j'enfile le masque qu'elle me tend, et je vérifie la taille des combis en latex. Est ce qu- Oh oui. La verte est à ma taille. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, jme retrouve en caleçon, dos à la jeune femme, en train d'enfiler cte combinaison hideuse et beaucoup trop moulante. Une fois enfilée, je me retourne vers Sibylle, bras écartés.

"Tadaaaaam! Ça me va bien?"

Non. Non ça me va pas bien. Ça va bien à personne. Et c'est trop serré. SURTOUT AU NIVEAU DE- Mmmh. Au niveau de- 'fin tu vois quoi. La bite. Et ça fait du bruit à chaque mouvement.

"Jlui mets la note de 0.5 sur 5. C'est presque agréable au toucher. Mais visuellement, c'est laid et genre, moulant? Pour l'ouïe, le bruit est clairement insupportable. Ça pue le plastique neuf, ou le sac poubelle, comme tu veux. Puis dans quelques minutes ça va sentir la vieille sueur. Et obligé, ça a le goût de l'odeur. Mhn. Ouais, clairement. 0.5 sur 5."

Pour le goût, j'ai vraiment porté ma manche à ma bouche. Et c'est vraiment infect.

"Ooooh. 1 sur 5."

Nan parce que clairement, faire le moonwalk dans cte tenue avec les bruitages c'est trop trop bien. "Moonwalk" hein, j'ai genre marché à reculons en traînant des pieds, c'est pas si ouf...
##   Jeu 5 Juil 2018 - 14:42
Sibylle Dinkel

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Sibylle Dinkel
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« Une adresse mail ? Mmmh, ok. J’aime pas trop ça, moi, mais tant pis… faut croire qu’j’ai pas l’choix ? », dit la rouquine en faisant un peu la moue. « Pis pourquoi tu dis tout l’temps « il ». Tu crois qu’c’est un gars ? Comme t’sais qu’c’est pas une fille ? », demande-t-elle, étonné que son fan arrive à une telle conclusion aussi vite.

Sibylle se met alors à fouiller dans les objets qu’elle a étalés sur le sol. Elle écoute Erik d’une oreille un peu distraite, mais pas suffisamment pour louper ses questions. « Bah d’mes copains, c’est arrivé ouaip. Sinon pas trop. ‘fin si, une fois, un gars qu’j’avais rencontré dans un bar et avec qui j’ai couché. Il arrêtait pas d’m’app’ler et d’m’envoyer des photos, mais ça avait été moyen, pis j’étais pas intéressée, alors j’lui ai dit… moi j’dis les choses, t’sais, et au bout d’un moment, il a compris. Ça date, ça m’étonn’rait qu’ça soit lui qui soit v’nu m’r’chercher jusqu’ici… ou alors c’est un psycho… un psy… un psykokwac ? Nan, ça c’est aut’chose, mais chais plus quoi… », dit-elle sans trouver d’autres cas comme celui-ci et sans se souvenir du mot compliqué qu’elle a déjà entendu plein de fois dans les films. « Pis dans ma valise, bah y avait mes affaires, quoi ! J’ai plein d’jolies robes, pis des chaussures, des sous-tifs, des culottes, ‘fin c’genre d’chose quoi… pis ma trousse d’toilettes, mon… … MON CHARGEUR DE TÉLÉPHONE ! Ooooooooh, nononononononononon ! », finit-elle par exploser. « Ok ok, on panique pas, ça sert à rien. Faut qu’j’r’trouve Willou. Ouai, j’vais faire ça. Ça s’ra trop la bonne occasion d’s’r’voir en plus. », dit-elle encore, un peu calmée.

L’Allemande observe Erik mettre le masque, puis enfiler la tenue. Elle ne prend pas la peine de détourner le regard. De toute manière, il se met de dos pour se changer. « Nan, t’es horrible là-d’dans… », dit-elle simplement, avant de baisser son regard pour bien observer les formes mises en avant par le latex moulant. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres, mais elle s’en désintéresse très vite et vient s’asseoir sur son lit en consultant son téléphone. « Ouai ouai… », marmonne-t-elle en réponse au discours de son fan. Elle fouille ses comptes, à la recherche d’un indice. Sibylle reprend le mot qu’Erik a laissé sur sa table de chevet, suffisamment loin pour qu’elle doive se déplacer à nouveau, avant de revenir poser ses fesses sur le matelas. Elle tourne le mot et sa bouche s’ouvre par surprise. Elle lève les yeux vers son « fan » qui fait le pitre et lui tourne le dos. Plus rapide que l’éclair, elle compose le numéro inscrit au dos de la feuille, oui, le numéro de téléphone, parce qu’il n’y a pas d’adresse mail. Erik lui a menti et elle ne sait pas pourquoi… enfin, elle ne savait pas pourquoi jusqu’à ce qu’une sonnerie se fasse entendre tout près d’elle. La rouquine sursaute. C’est manifestement le téléphone portable de son « ami » qui sonne. Elle ne comprend pas et raccroche, la musique s’arrête, alors elle rappelle, la musique recommence. Erik a arrêté de faire le pitre. Les rares neurones de l’ex-danseuse se connectent péniblement. Pour une fois, elle ne parle pas. Un silence pesant s’est installé dans la pièce.

Sibylle n’aime pas le silence. Elle déteste ça. Le silence, c’est quand on est seul, le silence, c’est triste. Pourtant, là, elle n’a plus rien envie de dire, plus envie de rire non plus. Elle comprend difficilement ce qui se passe et plutôt que de poser des questions, elle tire des conclusions hâtives sans même se demander si elle a raison. Elle se moque de ce que les gens pensent d’elle, ces gens qui ne la connaissent pas, mais elle ne tolère pas l’irrespect, or Erik est clairement en train de se moquer d’elle et d’une façon vraiment minable. Il y a suffisamment de personnes dans le monde pour ne pas s’entourer de ce genre-là, ceux qui mentent, qui te font croire qu’ils sont ton ami et te poignarde dans le dos. L’Allemande est déçue quand même. Son premier fan… son premier fan est un faux ami. Ça la blesse plus qu’elle ne veut bien l’admettre. L’histoire de la valise était drôle et elle en aurait ri avec lui pendant longtemps, mais le mot… le mot c’est trop. Elle se souvient de ces films qu’on leur a montrés à l’école, de ces images qui circulent et qui isolent les gens. Il y a des choses qu’il faut garder privé, elle l’a bien compris. Elle ne veut pas finir seule, ça serait le pire. Maintenant, elle se demande ce qu’Erik aurait fait des photos. Après tout, ce n’est même pas un ami. Elle ne le connaît pas et il a déjà menti… il lui a déjà envoyé une image d’Ipiu avec son soi-disant copain. Peut-être que tout ce qu’il lui a dit est faux, peut-être qu’il n’a même pas de copine. Elle ne sait plus ce qu’elle peut croire ou pas… c’est ça le problème avec les menteurs, c’est pour ça qu’elle les déteste, elle qui dit tout ce qui lui passe par la tête.

« Si t’as rien à m’dire, va-t-en… », dit-elle froidement, en froissant le mot dans son poing. C’est rare, mais Sibylle est fâchée et elle ne sourit plus. Elle sait qu’elle n’est pas très maligne et sacrément naïve, mais elle fait confiance aux gens et généralement ça se passe bien. Il a dû bien se foutre de sa gueule à jouer le jeu comme ça. Et la bousculade dans les escaliers, c’était prévu ou juste un hasard ? Elle ne sait même pas si le fait de dire quelque chose pourrait changer quoi que ce soit. Elle veut juste qu’il parte. Là, elle ne veut même plus récupérer ses affaires. Elle veut juste que le menteur sorte de sa chambre.

C’est fou quand même… au moment où le plus de mots devraient sortir, au moment où elle devrait dire tout ce qui lui passe par la tête, la voilà muette comme une tombe. Elle n’aime pas les conflits, elle n’aime pas quand les gens sont tristes. Elle, elle veut rire et être heureuse avec les autres. Elle hésite à partir, mais c’est sa chambre… sa chambre… elle a l’impression tout à coup que ça ne veut plus rien dire. Elle se souvient de tous ces instants où les autres se sont moqués d’elle. La plupart du temps, elle leur a ri au nez, parfois elle a surenchéri sans même s’en rendre compte, mais elle a quasiment toujours réussi à le prendre avec humour. Oui, l’humour, le rire. Elle adore rire, surtout d’elle-même. C’est encore la meilleure arme, sa meilleure arme, puisqu’elle n’a pas l’intelligence de son côté, mais là, elle n’y arrive pas, là c’est trop grave. Celui qu’elle croyait sincère est en fait un hypocrite et c’est une des choses qu’elle déteste le plus.


Le choc de l'eau et du feu [pv Erichou] Signa210
##   Jeu 5 Juil 2018 - 17:23
Erik Akimaru

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Sibylle ne rigole plus. Sibylle est surprise. Sibylle me regarde, les yeux écarquillés, alors que mon téléphone, dans la poche de mon short, sur le lit, sonne pour la 2nde fois. Puis la surprise se mue rapidement en colère, et je crois même percevoir une pointe de tristesse. Je savais bien que c'était une mauvaise idée, ce plan. Mais putain. Pourquoi y a mon numé- Non. Sérieusement? Putain. Elle me fixe, et je me contente d'enlever cette tenue ridicule. Je suis en caleçon, mais tant pis. Plutôt crever. Bref.

"Si, jte dois des explications, Sib'. Si ya pas d'adresse mail sur ce papier, c'est parce que ya pas de photo à envoyer à qui que ce soit. Si ya mon numéro sur ce papier, c'est parce que Cho a fait de la merde. Si jsuis là, moi? C'est parce que les stripteaseurs étaient trop chers. Et que quand j'ai dis que j'étais d'accord pour ça j'étais encore célibataire."

Pendant que je parlais, Tifa s'est approchée de la porte, et je sais que c'est le moment. Une poignée de secondes après, on frappe à la porte.

"Joyeuse sortie d'hôpital Sibsib'. Ce qu'on ferait pas pour des idoles, hein?
Désolé si tu as eu peur, si tu as cru que je n'étais pas la personne que je t'ai dit être. Je reviens dans un instant."


Je la prends dans mes bras, déposant un second baiser sur son front, puis lui fait un clin d'œil en m'éloignant, sans dévier le regard, toujours fixé dans le sien. Au moment où la porte s'ouvre, je me transforme en chien, attrapant mes fringues dans la gueule, pour courir à la suite de Tifa entre les jambes des deux filles qui viennent d'entrer, les bras chargés d'un gâteau et d'une bouteille de champagne, puis évitant un gros paquet au sol, que je devine être le cadeau de rétablissement, ainsi qu'un second, qui sont sûrement les véritables affaires de la rouquine. Une fois dans le couloir, à l'abri des regards, je reprends ma forme humaine et j'enfile mes vêtements, puis attrapant le cadeau dans une main, et le sac, je frappe tant bien que mal à la porte, pour découvrir une Olivia souriante et fière de son coup, pendant que les rires de Cho et de Sibylle résonnent dans la chambre.

"Et voilà, tes affaires. Ya ton chargeur sur le dessus, si jamais. Et je crois que les filles t'ont acheté un petit cadeau, en plus du gâteau. Tu m'en veux pas, au moins?"

Sur le sol, mon regard s'arrête sur les objets précédemment contenus dans la valise, puis sur Cho qui me fait un clin d'œil, et j'eclate de rire, rire qui se  joint à  ceux des filles.
##   Sam 14 Juil 2018 - 20:26
Sibylle Dinkel

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Erik ne dit rien, mais il se déshabille… enfin, il enlève la tenue en latex et se retrouve en caleçon. Sibylle le regarde, sans vraiment le voir. Elle se fiche pas mal de lui. Elle veut juste qu’il parte, maintenant, mais il ne semble pas décidé. La rouquine va pour se lever quand il prend la parole. Elle n’a pas envie de l’écouter, en vrai. Elle veut juste qu’il disparaisse. Ses explications, elle s’en fout ! Pourtant, elle entend chacun de ses mots, parce qu’elle n’a pas trop le choix. Elle ne peut pas partir en courant et elle ne va pas faire l’enfant et se boucher les oreilles. Elle ne pense pas à se concentrer sur autre chose pour faire abstraction des paroles. Il lui dit qu’il n’y a pas de photo à envoyer. Elle ne comprend pas. Il parle de stripteaseurs et du fait qu’il était encore célibataire. L’Allemande est perdue, mais ce n’est pas grave. Ce n’est pas important. Il ment, il raconte n’importe quoi pour essayer de s’en sortir. Elle a déjà vu ça et elle ne se fera pas avoir. L’ex-danseuse attend qu’il termine, qu’il s’en aille. Elle ne réagit pas à son discours.

Soudain, on frappe à la porte et Sibylle sursaute. Qui est-ce que ça peut bien être ? Erik lui souhaite une joyeuse sortie d’hôpital. Si elle avait un peu plus de vocabulaire, elle pourrait dire que la situation est surréaliste, absurde. Son fan la prend dans ses bras et elle se crispe. Mais qu’est-ce qu’il veut ce malade ?! Pourquoi il… il dépose ses lèvres sur son front et elle va pour le repousser, mais il s’éloigne de lui-même en lui faisant un clin d’œil, sans quitter son regard. La rouquine ne sait plus que penser. Elle ne comprend décidément rien à rien. Qu’est-ce qu’il va faire ensuite ? Il s’est éloigné, il ne va pas la forcer à faire des choses qu’elle n’aimerait pas. Elle y a pensé un bref instant, mais n’a pas laissé la peur prendre le dessus. La porte s’ouvre et il se transforme en chien et part en courant. L’Allemande hoquète de surprise lorsqu’elle reconnait Cho et Olivia, avec un gâteau et une bouteille de champagne. Il y a un blanc, mais les filles ne perdent pas leur sourire. Sibylle parvient péniblement à assembler les pièces du puzzle et soudain, elle comprend les mots qu’Erik a prononcé, enfin, elle croit ? En chœur, ses deux amies lui souhaitent à leur tour une joyeuse sortie d’hôpital.

C’est bon, elle a compris.

Elle a compris qu’elle a les meilleures amies du monde.

Et que tout ça, tout ça s’était une blague.

Sibylle éclate de rire et ne parvient plus à s’arrêter. Elle relâche la pression accumulée, secouée de spasmes. Son amie Feu rit avec elle, tandis qu’Olivia reste plus discrète, mais souriante. La porte s’ouvre à nouveau rapidement et son fan entre dans la pièce avec deux paquets : ses affaires et un cadeau en prime. La rouquine sert Cho très fort dans ses bras, tandis que des larmes se mêlent à ses rires, puis elle vient enlacer l'infirmière et termine par faire un câlin à Erik. Elle s’est déplacée sans ses béquilles sans même s’en rendre compte, prise par l’émotion. Elle vient se rasseoir sur son lit et prend les mains de ses deux amies dans les siennes. « Vous êtes trop bêtes, mais j’vous aime ! », dit-elle, enfin calmée. Elle offre aussi un sourire à son fan. « T’as d’la chance, pa’c’qu’j’étais vraiment déçue et tout ! », continue-t-elle, avant qu’une idée lui passe par la tête. « Attends, mais si t’avais pas eu d’copine, t’aurais fait quoi ? », demande l’Allemande un peu perplexe. S’il avait accepté de coucher avec elle et que les filles avaient débarqué, ça aurait été un peu bizarre quand même. ‘Fin, ça casse le truc quoi.

« Dites, dans tout ça, j’peux garder que’qu’chose ou faut tout rendre ? », demande-t-elle cette fois-ci à Cho et Olivia. La première lui explique qu’elle a pas mal galéré pour tout trouver et qu’il faudra bel et bien rendre tout le matériel, mais que si elle souhaite garder un objet, ça devrait passer inaperçu. L’ex-danseuse ne se le fait pas dire deux fois. Elle se penche pour ramasser les menottes qui traînent par terre, lâche un rire et les lance à Erik. « Tiens, c’est cadeau, pour qu’tu t’amuses avec ta copine. J’ai compris qu’t’aimais bien ça. », dit-elle, avant de lui faire un clin d’œil. Ses amies éclatent de rire

Cho se lève alors pour aller chercher le cadeau et l’amène à Sibylle en lui demandant de l’ouvrir, manifestement impatiente de voir sa réaction. « Ok, ok. J’me d’mande c’que c’est. Bon, c’est tout mou. », commente-t-elle, tout en déchirant le papier d’emballage après en avoir apprécié la beauté. Les Japonais font toujours de super paquets cadeaux ! « Oh ! Mais, c’est quoi, c’est une robe ? », demande la rouquine. Olivia lui explique que c’est un Yukata et que c’est aussi pour fêter son arrivée au Japon. « Wouuuuuaaaaa, mais c’est trop beau ! Pis c’est quoi ça ? Oooooooh, les jolis renards ! Pis y a plein d’p’tites fleurs ! C’est trop chouuuu, merciiiiii ! », dit-elle, émerveillée par l’habit clair sur lequel sont dessinés les motifs floraux et animaliers. Elle aime beaucoup.


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