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À peine arrivée, déjà perdue [ Charlie-Ange ]
##   Mer 20 Juin 2018 - 13:58
Sabah Alfieri

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Sabah laissa tomber son dernier carton au milieu du hall. Bon. Une bonne chose de faite. Depuis que l'homme à la capuche était venue la chercher elle avait un peu l'impression d'halluciner. Et maintenant la voilà dans un institut en mode Professeur Xavier et les X-mens en plein coeur de Tokyo. C'était complètement dingue. Et puis cette puce qui permettait de comprendre toutes les langues. Wow. C'était trop beau pour être vrai.

La jeune femme passa la main dans la poche arrière de son jean pour trouver le plan de l'institut qu'on lui avait fourni à son arrivée. Mais la poche était vide. Tout comme celles de son bomber noir. Super. On lui avait parlé de dortoirs pour les nouveaux arrivants. Ça l'enchantait pas de dormir entourée d'autres individus mais pas trop le choix pour l'instant. Bon sang ! Comment elle allait se repérer sans plan ? Elle était vraiment trop quiche. Elle se serait mis des claques. C'était pas son style d'être désorganisée. Elle s'était montrée beaucoup trop enthousiaste, elle avait laissé ses sentiments parler et voilà. Il fallait qu'elle se contrôle. Elle marmonna pour elle même, fouillant une dernière fois ses poches dans un ultime espoir :

«  C'est pas possible... Bon ok... Laisse tes cartons là, personne risque de te les voler de toute façon. »

Elle regarda la pile de cartons. Un était étiqueté « Vêtements », un autre «  Boxe », un troisième «  Autres ». Le dernier était juste marquée d'une croix. Il contenait ses robes de marques et ses bijoux de luxes qu'elle utilisait pour ses cambriolages. Et sa tenue noire. Très inspiré du costume de Selina Kyle, elle devait bien l'admettre. Elle n'avait pas pu s'empêcher d'embarquer le tout. Savait-on jamais. Peut être qu'elle devrait prendre ce carton avec elle pour sa petite visite du bâtiment.

Indécise, elle regarda ses cartons dans un pseudo duel de regards, les bras croisés sous sa poitrine. Ok ils allaient tous rester ici le temps qu'elle explore. Pas l'choix façon. Et surtout pas bouger les cartons. Monter dans les étages ça lui semblait bien. Ça lui ferait faire de l'exercice en plus. Elle visse un écouteur dans son oreille droite et lance Thunderstruck d'AC/DC. Histoire de se sentir badass.

Elle se balade un peu dans le bâtiment au hasard. Mais au bout d'un moment, elle commence à se lasser. Elle comptait croiser un peu de population, mais visiblement il n' y a pas grand monde dans les couloirs à cette heure ci. Tout le monde doit être au boulot ou en cours. Super.

La brunette finit par se racler la gorge un peu bruyamment et tente, juste pour voir  :

«  Excusez moi ? Y a quelqu'un par ici ? »

Sait-on jamais qu'il y ai quelqu'un prêt à lui filer un coup de main au détour de ce couloir. La jeune femme laissa échapper un soupir. Elle ne pouvait pas faire pire entrée en matière.  Elle allait passer pour la dernière des débiles à se perdre dès le premier jour.  Si elle voulait se faire une réputation de dure à cuire dès le début c'était un peu fichu.

Faisant la moue, elle se penche sur la rambarde de l'escalier et se met à fredonner distraitement la musique diffusée dans son écouteur :

« Rebel rebel, you've torn your dress, Rebel rebel, your face is a mess,  Rebel rebel, how could they know ? Hot tramp, I love you so !  »

Bon. Elle devrait peut être retourner voir si ses cartons allaient bien. Et trouver ces foutus dortoirs accessoirement.
##   Mer 20 Juin 2018 - 20:08
Charlie-Ange Petit

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Charlie-Ange Petit
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Dis Jo ? Quand est-ce qu’on mange ?

Tu ne t’appelles pas Averell et ton estomac ne porte pas de nom, mais cela revient au même. Il gronde depuis un moment et tu l’ignores, faut dire que t’as les mains dans la peinture depuis hier soir et que t’as pas envie de t’en défaire. T’aimes vraiment le contact gélatineux de la gouache bleuesur tes mains et celui de la toile sous la pulpe de tes doigts. Tu travailles encore et encore la toile, la rendant vivante, quasi organique sous les épaisseurs cumulées de peinture et de tissus. Pourtant ton Averell est en train d’interroger ton Jo grondant de mécontentement il ne demande qu’à être rempli.
Tu finis par rendre les armes essuyant tes menottes sur un chiffon qui deviendra peut-être une œuvre un jour -qui sait ?- avant de les passer sous un filet d’eau claire. Vient maintenant le moment de t’habiller, la recherche d’un caleçon s’avère infructueuse et tu finis par te dire que personne n’ira vérifier sous ton pantalon en toile de lin l’intégrité de tes sous-vêtements. T’enfile un t-shirt qui semble propre, du moins il est encore plié et ce n’est pas dans ton habitude que de replier tes habits une fois portés. Les plier une fois propre te demande déjà un sacré effort il faut l’avouer et rien que de les laver t’as souvent la flemme, mais comme t’es bien éduqué tu finis toujours par passer à la lingerie.

Allez t’as presque l’air propre et t’as empilé toutes tes trouvailles dans un sac et tu prends même le temps de passer le jeter dans une machine avant de te retrouver à la cafet en plein milieu de l’après-midi. Tout est normal, bien entendu. Tu offres un sourire doux à la cantinière et tu l’accompagnes d’un merci retentissant qui fait fondre son cœur. Tu manges rapidement, sans doute trop, car ton Averell vide un peu plus tôt semble sur le point d’éclater. Tu te lèves tout penaud, retour à la laverie. Les vêtements sont propres, alors tu décides d’aller les étendre sur le toit vu qu’il fait beau aujourd’hui.

C’est en montant que tu entends quelqu’un demander s’il y a quelqu’un. Cette phrase est pas belle, mais elle résume bien ton incompréhension. Il y a toujours quelqu’un ici, bon de toute manière faut avouer que tu saurais pas localiser la voix et que tu te sens pas de crier pour y répondre. Crier c’est surfait. Tu entends la jeune femme chanter avant de croiser son regard et l’idée te vient avec autant de naturel que d’habitude. Tu l’interpelles sans penser un moment que tu puisses être relou.

« Salut, euh, moi c’est Angie, si tu fais rien tu veux bien v’nir chanter à côté d’moi pendant que j’étends mon linge ? Tu chantes bien c’est chouette ! »

Angie. T’es juste con j’crois. Promis c’est pas une technique de drague… C’est juste que ce crétin d’Angie est persuadé que quitte à chanter autant chanter avec quelqu’un qui écoute et quitte à être là, ce serait plutôt cool si c’est toi qui écoute… Le pire ? C’est que tout semble très logique dans ta tête.


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Dernière édition par Charlie-Ange Petit le Jeu 28 Fév 2019 - 11:09, édité 1 fois
##   Jeu 21 Juin 2018 - 12:27
Sabah Alfieri

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Le regard de Sabah croise celui d'un jeune homme alors qu'elle est accoudée à la rambarde de l'escalier. D'abord, elle se sent honteuse d'avoir été surprise en train de fredonner ainsi. Mais le jeune homme se présente dans la minute suivante comme étant Angie. Et il la complimente sur son chant dans la foulée, lui proposant de venir chanter pour lui pendant qu'il étend son linge. Pendant une fraction de seconde, la jeune femme croit qu'il plaisante. Mais celui qui s'était présenté sous le nom d'Angie a l'air tout à fait sérieux.

La brunette se redresse, arrêtant sa musique. Elle le trouve étrange. Mais drôle.  Sa proposition est certes bizarre et inattendue, mais il à l'air gentil, et de toute manière, elle a besoin d'aide. Et il semblerait qu'il soit d'ici vu son panier à linge sous son bras. Et puis... c'est la première fois qu'elle s'entend dire qu'elle chante bien.  Façon c'tait pas comme si ça lui prenait souvent de donner un récital devant des gens. Et bien qu'elle aurait préféré mourir que de l'admettre elle trouvait ça flatteur qu'on le lui fasse remarquer. Elle lui sourit.

«  J'viendrais avec plaisir chanter pour toi et même t'aider à étendre ton linge s'tu veux. Mais en retour j'aurais besoin d'un petit coup d'main.  »


Elle se penche à nouveau au dessus de l'escalier et fait un signe de la main vers les étages en dessous.

«  Je m'appelle Sabah, j'viens d'arriver. Et pour être honnête j'suis perdue, j'étais à la recherche des dortoirs, et j'ai tout un tas de cartons qui m'attendent dans le hall. »

Elle lui fit un nouveau sourire. Peut être que ce drôle de garçon pourrait l'aider. Ça ira nettement plus vite pour bouger ces cartons à deux. Et puis ça non plus elle ne l'admettrais jamais mais elle avait eu très peur que la première personne sur laquelle elle tomberai dans cet institut soit un Wolverine. Elle avait rien contre Wolverine à la base, il pouvait être sexy, mais il avait pas franchement l'air du genre à donner un p'tit coup de main spontanément. Heureusement pour la jeune femme, Angie ne lui semblait pas être un Wolverine. Elle lui tendit la main. Elle ne savait pas vraiment de quelle nationalité il était avec cette puce traductrice et elle ne voulait pas commettre d'impair vis à vis de la politesse.

«  Disons qu'on fait un échange de bons procédés hein. Dis moi quel style de musique tu aimes, comme ça j'te prépare un petit concert privé »

Sabah continue de sourire. Trop de sourires d'un coup. Elle va finir par rester bloquer si ça continue.
##   Jeu 21 Juin 2018 - 20:13
Charlie-Ange Petit

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T’as de la chance mon vieux, à sa place j’l’aurais mal pris et j’t’aurais envoyé dire bien des choses aux grecs… Enfin, t’as toujours trop de chance, du coup ton innocence n’est jamais entachée. Faudrait qu’un jour quelqu’un te dise que c’est relou d’aborder une inconnue pour lui demander de chanter pour toi… C’est non seulement chelou mais en prime ça pourrait être mal interprété… T’as vraiment trop de chance que ça passe à chaque fois, j’te jure. Les gens doivent voir dans ton regard que tu tiens plus de labrador que du rottweiler. Ils ne doivent pas voir en toi une menace, car sans ça tu te serais pris bien plus de vents et de remarques désobligeantes. Chatteux va.

Cette fois encore ça passe et tu donnes même l’impression de faire marrer la jolie brunette. T’es pas du genre à refuser un coup de main alors avant même qu’elle n’ait précisé ce qu'elle attendait en retour tu t’entends répondre :

« Ouaip pas de soucis, ce serait chouette à deux on ira plus vite ! »


Trop d’enthousiasme en toi Angie, mais tu viens de trouver une potentielle amie… Une potentielle amie perdue, et ça tu peux pas t’empêcher d’avoir un sourire amusé.

« Tes cartons sont plus proches du dortoir que nous, on se dépêche d’étendre le linge et j’te montre ? »


Et tu lui sers de mule aussi… Mais ça t’as bien compris que c’était inclus dans la demande. Pourtant tu t’estimes quand même gagnant dans cet échange… T’as pas encore vu le nombre de cartons qui t’attendent Angie, comment tu peux t’estimer gagnant ? Si faut c’est une princesse et tu en auras pour deux jours à tout déplacer. Oui mais. Oui mais elle va chanter pour toi, et même si elle chantait pas elle va t’accompagner et avoir de la compagnie quand on fait une tâche ménagère du style c’est toujours agréable. En plus elle sourit, et si elle sourit c’est quelqu’un de gentil. C’est tellement évident que tu vas passer un bon moment ! Toi et ton innocence…

« Hm ? J’aime la musique qui se chante ? J’sais pas j’suis pas difficile ! »
tu dis en montant les escalier pour atteindre la jeune fille.

Vous voilà maintenant sur le même palier, vous faites approximativement la même taille et c’est presque perturbant, avec les nippons tu as pris l’habitude d’être plus grand que tes interlocuteurs. Tu ne montre rien de ta gène.

« J’vais étendre le linge sur le toit comme il fait beau. C’est risqué, parfois des habits disparaissent portés par le vent, mais j’aime bien ! »

Portés par le vent ou volés par des étudiants… Enfin, les tiens sont en sécurité, qui voudrait porter des vêtements tâchés de peinture à part toi ? Personne j’imagine, ou peut-être des hipsters ? Il y a des hipsters à Terrae ? Il faudrait que tu cherches ! Est-ce que Drixx est un hip… Ok c’est pas la question du pourquoi-donc. Tu l’entraines à ta suite jusqu’au sommet du bâtiment. Le soleil y tape fort, c’est plutôt agréable. Un petit vent soulève tes cheveux.

« Bienvenue à la plus belle vue de Terrae… ‘fin je crois ? »


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##   Ven 22 Juin 2018 - 12:43
Sabah Alfieri

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Sabah acquiesce simplement et suit le garçon sur le toit du bâtiment d'un pas léger.  Là haut le soleil l'éblouit, elle est obligée de mettre sa main en visière le temps que ses yeux s'accoutument à la luminosité. Lorsqu'elle retrouve enfin la vision, la jeune femme ne peut retenir un «wow» devant la vue qui s'étend sous eux. Décidément aujourd'hui, le sourire à l'air d'être rivé à son visage. Et c'est un fait si rare que cela mérite d'être souligné.

La brune s'avance au bord du toit et se penche pour évaluer la hauteur. Ça pourrait être sympa de grimper jusqu'ici par la façade un de ces quatre. Lorsqu'elle se sent repue du paysage, elle se tourne vers Angie et lui lance :

«  Ok.  Étendons ton linge. J'vais voir c'que je trouve comme musique qui s'chante !  »

Au fond elle a très envie de rire mais elle se retient. De la musique qui se chante … N'était ce pas le principe de toute musique ? La brune s'avance vers le panier et se saisit d'un T-shirt pour l'étendre. Ça ne la dérange pas de faire ce genre de corvées. Au contraire, ça lui rappelle sa mère. Quand elle et ses amies allaient étendre les affaires qui sentaient bon la lessive sur le toit de leur immeuble les jours d'étés. Elle se souvient d'elle chantant en italien, elle se souvient des rires, du soleil qui tapait fort tout la haut. Il y a une chanson que sa mère chantait, pas en italien, en français. Une chanson qui réveillait une mélancolie en elle pour quelque chose qu'elle n'avait pourtant jamais connu. Elle se met à fredonner, sans vraiment réfléchir, attrapant un autre T-Shirt :

«  J'ai dans le cœur, quelque part, de la mélancolie, mélange de sang barbare et de vin d’Italie. Un mariage à la campagne tiré par deux chevaux, un sentier dans la montagne pour aller puiser l'eau. J'ai au fond de ma mémoire des lumières d'autrefois qu'une très vieille femme en noir illuminait pour moi. Une maison toute en pierres que la mer a rongée au-dessous d'un cimetière où les croix sont penchées. »


La brunette continue d'étendre le linge en chantonnant. Elle termine la chanson en même temps qu'elle accroche une chaussette. Elle se tourne vers le jeune homme, remettant un mèche de cheveux en place.

«  Par contre, ne racontes à personne que je chantonne en étendant du linge. Jamais. La réputation d'une princesse Disney est pas vraiment celle que j'ai envie d'avoir. »



Elle préférait celle d'une Lara Croft. Ou d'une Black Widow. Peut importe tant que les gens lui cherchaient pas d'embrouilles. D'ailleurs elle savait pas trop pourquoi elle avait montré ce côté « soft » de sa personnalité à un type qu'elle venait de rencontrer. Peut être parce qu'il dégageait un truc innocent. Il lui rappelait un peu les enfants qu'elle entrainait à la boxe lorsqu'elle était en France. Ou ceux qu'elle gardait à la cité pour rendre service aux voisines. Et il fallait avouer qu'elle aimait bien les enfants. Avec eux, pas besoin de porter sa carapace de force et de froideur qu'elle avait endossé pour survivre. Elle pouvait relâcher la pression . Un enfant ça te juge pas.

Sabah attrape un pantalon dans le panier cette fois ci. Elle avise des tâches de peinture dont la machine à laver n'était visiblement pas venue à bout. Elle brandit le vêtement en direction d'Angie, un peu comme on présente une preuve pour appuyer ses propos.

«  T'es un artiste ? Ou t'as juste eu une envie subite de repeindre une maison ?  »

Le pire c'est qu'elle serait même pas étonnée qu'il en soit un. Ça pourrait expliquer le côté un peu perché du garçon.
##   Sam 23 Juin 2018 - 1:17
Charlie-Ange Petit

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Charlie-Ange Petit
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« Tombes pas s’il te plait ? »

Est-ce que tu as le vertige toi Angie ? Un peu il faut l’avouer mais tu l’as d’autant plus que ce n’est pas toi qui te penche dans le vide... T’as deux fois plus le vertige parce que tu sais jamais si la personne va tomber ou pas. Après t’as la retenue pour pas te jeter sur elle pour l’éloigner du bord, c’est déjà ça. Tu lui souris en retour quand elle t’aide à étendre le linge.

Tu pourrais presque entendre les rouages de son esprit quand elle cherche une chanson… Et t’es vachement surpris qu’elle se mette à chanter une chanson que tu connais… T’étais jeunot quand Chimène Badi s’était fait connaitre dans Popstar… Comment ? La chanson ne venait pas d’là ? Bah, toi t’as pas la culture pour la connaitre d’ailleurs.

Tu fredonnes donc l’air avec elle sans pour autant chanter. T’aimes pas ta voix, t’as jamais su la poser comme il faut, et ça fait des années qu’on ne t’a plus entendu chanter à pleine voix. On t’l’avais tellement répété quand t’étais plus jeune que t'as fini par l'intérioriser : tu ne chantes pas bien. Alors t’as arrêté et on a arrêté de voir ton sourire heureux quand tu chantonnes faux en travaillant. Pourtant il y a encore de la musique dans ton cœur et dans ton esprit quand tu peins.

« Tu es française aussi ? »
tu finis par lui demander quand la chanson prend fin.

Tu comprends plus ou moins l’idée avec les princesses Disney, mais toi tu les as souvent trouvées badass. Bon par contre t’es d’accord avec tout l’monde les premières princesses Disney elles craignent, ‘fin Arielle, Blanche-Neige, Cendrillon, Belle et Aurores elles n’existent que dans l’attente de leur prince… Et c’est pas glop, mais depuis il y en a des coolettes, toi t’aimes bien Raiponse, tu la trouves fun, et même Elsa tu lui trouve un petit quelque-chose de sympa.

« Tu pourrais être Rebelle ? Elle est cool Rebelle. Et puis, vu que Ghibli a été racheté, on peut dire que Mononoké est une princesse Disney maintenant ? »

TU ME DESESPERES ANGIE. PUTAIN. D’OU ? COMMENT ? JAMAIS. Non Mononoké ne sera JAMAIS une putain de princesse Disney ? JE SAIS MEME PAS d'OU TE VIENT CETTE PUTAIN D’IDEE ? Tu me déçois tellement et de tellement de façons différentes, mais jamais tu ne l’avais fait à ce point. Je. J’hésite à m’barrer et à te laisser tellement j’suis déçue, mais à ce qu’il parait j’ai pas l’droit de ragequit un RP comme ça.

Elle te demande si t’es un artiste, et aujourd’hui t’as plus envie de faire ton modeste, t’as plus envie de te rabaisser et de dire que ce n’est pas à toi de te définir de la sorte mais à ceux qui regardent tes œuvres. T’as repris un peu confiance en toi au fil de l’année passée.

« Ouaip, Charlie-Ange Petit, dit Angie, Artiste à Terrae pour te servir ! »

Tu mimes une révérence en te servant du dernier tee-shirt du sac comme ersatz de robe à volants. Voici ta lessive étendue.

« Au tour de tes cartons ! »


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##   Sam 23 Juin 2018 - 16:56
Sabah Alfieri

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«  Ouaip, j'suis de Paris. C'est fou que la première personne que j'croise ici soit un français »

Pour un peu, elle aurait parlé de destin. Mais elle y croyait pas vraiment, alors elle se contenta de penser leur rencontre comme une heureuse coïncidence. Même si elle adorait découvrir de nouveaux horizons, y avait un côté rassurant de se dire qu'il y avait au moins quelqu'un ici qui avait les même références culturelles. Bon après, il avait pas l'air trop de comprendre c'qu'elle reprochait aux princesses. C'est vrai qu'en soit c'est de gentilles filles. Mais bon. Franchement entre leur statut social qui résout toujours tout à la fin et leur sale manie de se faire sauver par des hommes ça soule un peu.

«  J'crois pas que Rebelle et Mononoké soient des princesses Disney mais c'est vrai qu'elles sont cools. A la limite j'pourrais être Vaianna »


Ouais. Vaianna c'était bien. Enfin une princesse sportive chez Disney avec des proportions réalistes.

Angie l'éclaire sur son statut professionnel en même temps qu'il termine d'étendre le dernier t-shirt.  Bingo. C'était un artiste, elle avait vu juste. Bon, en même temps il fallait pas être Sherlock pour le deviner.  Elle répond à la révérence par un petit rire avant de s'incliner à son tour.

«  C'est super, j'ai jamais rencontré d'artistes avant. Montre moi tes œuvres à l'occasion, tu veux bien ? »

Bon. Elle savait pas trop si ça se faisait d'avoir ce genre de requêtes. En plus il fallait bien dire que la jeune femme n'y connaissait pas grand chose à l'art, la peinture tout ça. Et ses compétences artistiques étaient aussi très limitées. Est ce qu'un bonhomme bâton comptait comme de l'art ?

Sabah s'engouffra à nouveau dans l'escalier pour redescendre vers ses cartons. En espérant qu'ils n'aient pas bougés. Mais y avait pas trop de raisons. Ils allaient pas partir sur leurs petites pattes. Elle se tourna vers Angie :

«  T'inquiète, j'vais pas t'exploiter, j'ai juste quatre cartons et, à part celui avec mes affaires de sport, ils sont pas bien lourds. »

Pas très lourds pour elle en tout cas. C'était assez relatif comme notion. Elle se demanda si il y avait des boxeurs par ici d'ailleurs. Sinon, elle allait vite finir par se sentir seule durant les entrainements. Mais au fait...

«  D'ailleurs, y a d'quoi pratiquer des sports de combat par ici ? Genre des sacs de frappe ? »

Si elle pouvait pas boxer tranquillement, ça allait être compliqué. Quand ils furent enfin devant ses affaires qui -oh surprise- n'avaient pas bougées d'un millimètre elle s'enquit :

«  Du coup, par où sont ces fameux dortoirs que j'ai dû manquer de peu ? »
##   Dim 24 Juin 2018 - 18:45
Charlie-Ange Petit

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C’est vrai, ça doit être le destin, deux français qui se croisent. Vous êtes obligés de devenir amis. C’est quoi ce putain de raisonnement simpliste ? T’abuses Angie. Pourtant tu lui dévoiles pas directement tes pensées. Etonnamment t’as fini par comprendre que tu faisais peur aux gens quand tu leur disais après cinq minutes de conversation « on va trop devenir les meilleurs amis du monde ! » C’était souvent faux par ailleurs, tu te trompais… Tu devenais leur ami mais toi tu ne pouvais que rarement te reposer sur eux. Enfin, c’est du passé.

« J’ai pas encore vu Vaianna… C’est cool ? »


Oui, on juge si on veut, mais ça fait  plus d’un an que t’as pas regardé de film, peut-être même depuis qu’Oksa est partie. Tu te contentes de mettre des séries -le plus souvent nulles- en fond sonore quand tu dessines ou peint. Les séries c’est la vie mon petit, on est bien d’accord. Puis ça empêche de penser trop fort et ça c’est tout bénef.

« J’suis en train de remettre mon blog à jour, une amie m’a convaincu de le faire et normalement d’ici une ou deux semaine je pourrais proposer à tous les nouveaux initiés de choisir une œuvre pour décorer leur nouvelle chambre. Souvent les gens arrivent ici avec pour seule possessions leurs habits, du coup j’trouve que son idée est géniale ! »

Et puis, d’une certaine manière ça justifiait le temps que tu perdais à peindre… Temps qui n’était plus perdu mais investi à rendre les gens heureux. Donc c’était du temps utile ! CQFD. Vous prenez le chemin inverse, pas trop vite dans les escaliers Angie, tu sais que tu t’y es déjà ramassé. Bientôt vous rejoignez le hall et les quatre cartons dont elle t’avait parlé vous attende sagement.

« Je crois qu’il y a un club de self-défense-arts-martiaux-je-sais-pas-exactement-quoi qui a ce genre d’équipement, me semble en avoir croisé au gymnase une fois… Mais j’t’avoue que j’y ai pas prêté grande attention. »

Toi t’y allais pour voir des potes jouer au volley okay ? Un des membres de ton club t’avait demandé si tu pouvais faire des croquis de lui et de ses amis en train de jouer pour faire un cadeau à l’un d’entre eux qui fêtait ses vingt ans. T’avais accepté, évidemment.

« Par là, c’est juste à côté suis moi… Par contre j’t’aide à les porter jusqu’à l’entrée du dortoir mais j’y rentre pas hein ? C’est pas mixte ces pièces-là. »

Logique. Ce serait étrange des dortoirs mixtes, surtout dans une école. Surtout quand les nouveaux arrivants ont entre cinq et vingt-six ans. Surtout que c’est chelou rien que dans l’idée de base. En parlant d’idée voilà que tes deux neurones se connectent alors que tu t’abaisses pour attraper l’un des cartons au hasard.

« Attends ? Du coup j’suis la première personne depuis le master ? »

C’est un poil logique si elle est perdue et qu’elle a des cartons. Réfléchis un peu Angie d’accord ? Bon, là t’as réfléchi à voix haute et c’est elle qui t’apporte la réponse toute logique.

« Oh mais du coup t’as encore vu personne utiliser ses pouvoirs ? Je peux être ton premier s’il te plait ? »


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##   Mer 27 Juin 2018 - 15:51
Sabah Alfieri

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La jeune femme se pencha vers le carton qui contenait ses affaires de sport, et le posa par dessus celui qui contenait ses «  affaires inavouables »  - robes de soirées, bijoux, tenue de « Cat Woman », masque toussa toussa- Elle se sentait plus rassurée si c'était elle qui le portait. Maintenant qu'elle était la, à Terrae, pour commencer un nouveau chapitre de sa vie, elle se sentait un peu bête d'y avoir amené ces reliques du passé. A quoi ça allait lui servir ici ? Elle pouvait pas franchir la grille d'entrée façon, donc c'tait pas comme si elle allait se la re-jouer Cat's Eye.

«  Franchement je te le conseille. C'est peut être un des Disney les plus sympa que j'ai pu voir ces dernières années. »

Les petites qu'elle gardait avaient trouvé ça sympa aussi. Elles avaient braillé à tue tête «  Le Bleu Lumière » pendant des semaines.

« J'irais voir ton blog alors, histoire de patienter avant d'avoir ma chambre. »

Elle retint une grimace. Sa chambre. Vivement qu'elle en ai une. Pas qu'elle aimait pas vivre en communauté, mais quand on était autonome depuis longtemps, et qu'on vivait seule depuis presque trois ans, c'était étrange de se retrouver infantilisée de la sorte, dans des dortoirs non-mixtes. De perdre sa liberté. Au fond d'elle, elle savait que c'était logique, c'était une école après tout. Mais ça la faisait tout de même un peu grincer des dents.

Sabah attrapa les deux cartons et les souleva du sol sans effort apparent. Elle nota mentalement d'aller se renseigner sur ce «  club de self-défense-arts-martiaux-je-sais-pas-exactement-quoi » quand elle aurait fini de s'installer. Histoire de voir par elle même l'équipement dont ils disposaient. Peut être qu'elle pourrait même s'y inscrire. Il fallait aussi qu'elle se renseigne pour trouver du boulot. La thune qu'elle avait de côté était pas illimitée, et il allait falloir qu'elle se bouge un peu les fesses.

Elle pencha la tête sur le côté pour observer par ou partait Angie puisque ses cartons lui barraient la vue. Elle esquissa un sourire amusé devant ses questions/réponses rhétoriques.

« Nope personne. J'sais même pas en quoi consiste vraiment ces fameux pouvoirs. Enfin j'imagine des trucs mais j'dois être bien en deçà de la réalité.Mais vas y, sent toi libre de me faire une démo.»

La brunette regretta aussitôt ses paroles. Son imagination n'était pas vraiment florissante, mais l'idée  saugrenue que ces pouvoirs pouvaient potentiellement être dangereux si mal maitrisés venait de germer dans son esprit. Et à présent, elle ne voulait pas se montrer désobligeante envers Angie en faisant machine arrière. Restait plus qu'a espérer qu'il ai des pouvoirs pas trop instables. Peut être qu'il pouvait faire léviter des objets. Comme dans ces films fantastiques.  

C'est le moment que choisi son carton inavouable pour céder. Le bas s'ouvrit, déversant ses affaires sur ses pieds. La jeune femme soupira profondément, fermant les yeux. C'était un mauvais rêve. Une blague. Le karma l'avait punie pour avoir emporté ces trucs, elle voyait pas d'autre explication. Elle se promit de donner ses bijoux et ses robes à celles ou ceux qui les voudraient. Elle rouvrit les yeux, et laissa échapper dans un nouveau soupir :

«  S'il te plait dis moi que ton pouvoir c'est de remonter le temps... »

Elle pria intérieurement. Faites. Qu'il. Ne. Pose. Pas. De. Questions. Sur. Le Contenu. De. Ce. Carton. Avec un peu de chance, ils ramasseraient tout et elle refilerai ces robes à la première venue. Et si personne les voulait, elle les brulerait. Voilà.  
##   Mer 27 Juin 2018 - 22:40
Charlie-Ange Petit

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Note à toi-même : regarde Vaianna. Si elle te dit que c’est un bon Disney tu n’as nulle raison de la mettre en doute. Tu peux donc l’ajouter sur la grande liste des choses à voir / faire / tenter. Trop de choses sur cette liste et si peu de temps pour les vivre…

« J’vais l’updater pour qu’on voit en premier un article avec des liens vers les œuvres encore disponibles, mais pour l’instant c’est encore un gros fourbi hein ? J’ai des trucs qui datent du collège. »


Même si les trucs en question avaient de la gueule, à postériori tu les trouves bien peu aboutis… Mais tu t’étais toujours dit que c’était chouette de pouvoir suivre ton évolution, de pouvoir remonter à la source… De voir comment t’avais trop pas géré ton premier nu, ta passion pour les fruits et légumes au lycée et celle pour le body-painting à la fac. Si Picasso avait eu un blog son œuvre aurait été bien mieux comprise et bien moins interprétée…
La jeune femme porte les cartons d’habits sans montrer de difficulté, tu fais plus ou moins de même. T’as jamais su comment on porte un carton, où on met les doigts, non parce que faut avouer que c’est putain de chiant de plus avoir de sang dans les doigts alors que tes muscles ils tiennent le coup hein ? ça t’arrive tout le temps, mais tu supportes et plus c’est pas comme si les dortoirs étaient loin. Tu l’entraines à ta suite sur une petite cinquantaine de mètres, quelle idée d’aller se perdre dans les escaliers au lieu d’ouvrir la porte d’à côté.

« C’est ici ! » tu lui indiques en déposant les cartons par terre en essayant de ne pas te montrer trop moqueur, mais c’est dur.

Tu secoues vivement tes mains pour y faire recirculer le sang, t’as les doigts bien rouge mon Petit. Elle te confirme enfin que tu es le premier qu’elle croise depuis son arrivée… Dommage t’es peut-être pas le plus impressionnant, mais quand même. T’es juste joyeux de pouvoir montrer tes progrès à quelqu’un… Bon niveau télépathie tu douilles encore, t’as bien du mal à t’empêcher de développer des migraines immenses sitôt que tu tentes de t’en servir et la première chose que tu ais appris à faire avec c’est de l’éteindre pour arrêter de douiller. Tu t’apprêtais à sortir ta petite boule de glaise, celle que tu utilisais pour t’entrainer à tout moment, de ta poche pour lui faire une démo quand son carton rencontra un joli problème, exposant au sol et à la vue de tous ses déguisements farfelus.

« Non, désolée j’maitrise juste un peu la terre et j’suis censé être télépathe, par contre j’suis plutôt doué en pliage d’habits… »

Même si ça te fait iech de mettre en pratique ta mère t’as appris -et forcé à aider- très jeune. Tu t’en plaindras pas.

« T’sais quoi, j'te ferais une démo après, amènes les autres cartons, choisis toi un lit et j’plie tout ça en attendant… Même si une robe comme ça ne devrait jamais être pliée, s’tu veux j’peux te donner un cintre pour que tu la suspendes ? ‘fin j’aime beaucoup tes déguisements… Même si j’peux m’permettre ? Ils manquent de couleur, c’est chouette la couleur. »


Comment la juger Angie, quand il y a quelques années tu t’es déguisé en fée Clochette pour le carnaval de Terrae.


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##   Jeu 28 Juin 2018 - 12:53
Sabah Alfieri

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Tu m'étonnes qu'une robe comme ça ne devrait jamais être pliée. C'était une Dior de la collection de l'été dernier qui coutait au moins trois SMIC. Et celle juste à côté, roulée en boule comme un chiffon c'était une Chanel. Cadeau de son dernier pigeon. Elle n'osait même pas prononcer le prix à voix haute tellement il lui semblait exorbitant.

Ses doigts se crispèrent imperceptiblement sur les rebords du carton éventré. Il prenait ça pour des déguisements. Tout allait bien. Il fallait qu'elle se reprenne, qu'elle respire un grand coup. Une grande inspiration. Ça allait mieux. Son visage se recomposa et elle déposa délicatement son chargement sur le sol.

« C'est vraiment pas mon jour, j'suis désolée de t'imposer ce bazar. J'loupes ces dortoirs de manière ridicule et maintenant ce carton décide de se rebeller. T'inquiète pas pour mes déguisements, ils ont l'habitude d'être maltraités, met les en vrac dans l'autre carton, ça ira très bien. Perds pas ton temps à les plier.  »

Elle lui lança un petit sourire, laissant échapper un rire pour la forme. Elle savait pas trop pourquoi elle tenait tant à cacher le véritable usage de ces vêtements. Peut être parce qu'au fond elle avait un peu honte de s'être montrée si naïve. D'avoir cru que jouer aux petites voleuses pouvait changer quelque chose. Ou peut être parce qu'au plus profond d'elle même Sabah aimait ces choses luxueuses et que cette simple idée était pour elle aussi inavouable que méprisable.

«   Et j'comptais refaire ma garde robe, donc j'prends note de tes suggestions. J'verrais si mes yeux supportent un peu de couleur »

Pour le coup, elle en était pas sure. Sa couleur de prédilection c'était le noir. C'était basique, on avait pas besoin de réfléchir pour accorder sa tenue. Pratique. On gagnait un temps fou. Elle se redressa d'un geste souple.

«  J'vais chercher le dernier carton, j'en ai pour deux minutes. »

La brunette retourna sur ses pas chercher le dernier carton -celui des babioles- en croisant les doigts pour qu'il ne la lâche pas lui aussi. Mais le rapide trajet se passa bien, et elle se retrouva bientôt devant la porte du dortoir des filles. Elle allait expédier la partie « choisir un lit » vite fait. Le premier qu'elle trouvait de libre serait le sien. Elle dormait pas beaucoup façon, donc peut importait, et dans le pire des cas – celui ou pour une quelconque raison l'emplacement de son lit ne serait pas propice au sommeil- elle trouverait bien un endroit ou faire la sieste. Le toit pas exemple.  Elle passa devant Angie

«  J'pose ça et j'viens récupérer le reste »

La semelle de sa Doc Marteens rencontra la surface de la porte pour l'ouvrir. La délicatesse incarnée. Elle pénétra dans le dortoir, trouva un lit libre pas loin de la porte et y laissa choir son carton. Elle ressortit, récupéra celui des affaires de sport qui subit le même sort.

Sabah se retrouva enfin à nouveau près du jeune homme et fini d'enfourner les vêtements pèle-  mêles dans le dernier carton sans prendre garde au fait qu'il ai plié ou non les vêtements – après tout elle lui avait bien dit de ne pas s'embêter-. Elle posa sur le dessus la paire de louboutins qui avait glissé plus loin.

« Ok le dernier avant la démo. »

Et elle disparu à nouveau derrière la porte du dortoir. Ce dernier carton elle prit bien soin de le fermer et de le glisser sous le lit. Quand elle réapparut sur le seuil elle lança à l'artiste.

«  J'suis prête ! Montre moi un peu de magie. »


Attention Sabah, ce trop plein d'enthousiasme allait finir par sonner faux.
##   Sam 30 Juin 2018 - 10:26
Charlie-Ange Petit

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Charlie-Ange Petit
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T’as pas vu sa mine choquée parce que sitôt tes cartons posés t’es parti ramasser ses affaires. C’était la meilleure chose à faire. Ses robes sont de bonne facture, mais toi tu t’en rends pas compte parce que tu regardes ni les étiquettes ni les finissions. T’es pas assez bon en couture pour ça. Par contre tu trouves qu’ils en jettent. Tu imagines trente secondes l’allure qu’elle doit avoir dedans. Okay, ça doit lui aller de malade.

« J’suis pas d’accord, faut pas négliger des bijoux comme ça ! »

Elles sont trop classes pour être pliées, mais être jetées en boule dans un carton… Infamie. Venant du type dont toutes les fringues sont couvertes de peinture, c’est tellement ironique. Angie, rends toi compte que t’es la dernière personne à avoir le droit de dire à autrui de prendre soin de ses vêtements… Mais j’imagine que pour toi la différence est notable. Tes fringues sont pas là pour te rendre beau mais t’être utiles, t’es loin de te douter que celles que tu ramasses et plie avec soin avaient la même utilité. T’as récupéré le carton ouvert et t’as fermé le haut avant de le retourner, puis tu t’es dit que ce serait une bonne idée de répartir le poids. Alors tu l’as fait. Tu plies les vêtements qu’elle voudrait froissés car tu vois en eux des trésors quand elle voudrait qu’ils ne soient que chiffons.
Elle ne t’envoie pas bouler malgré que tu te sois permis de donner un commentaire tout à fait subjectif pour ses tenues. Toi t’aimes le rose, le vert pomme, le jaune, le bleu, le cyan, la couleur en bref. Elle fait un aller-retour et tu as presque le temps d’être efficace et de plier -malgré ses consignes- précautionneusement ses vêtements. Elle défonce amicalement la porte des dortoirs (qui en a vu d’autres il faut l’avouer, t’as entendu parler d’un incendie dans les dortoirs il y a quelques mois… Enfin..) et se choisit rapidement un lit pendant sue tu finis de plier comme il se doit les précieux vêtements. Elle revint et ajouta une paire d’escarpins à faire pâlir n’importe quelle pin-up…

« T’arrives à marcher avec ça ? »
tu demandes impressionné.

Le dernier carton est rangé, ou du moins abandonné dans un lieu plus adéquat que le hall d’entrée. Elle te demande un spectacle que tu te sens apte à lui donner. Presque un mois que tu as retrouvé tes pouvoirs et si tu galères toujours autant à faire pousser des plantes, tu maitrises bien mieux la terre… Par contre la télépathie c’est juste la merde… LA MERDE. T’arrives pas tout le temps à l’éteindre et quand elle te rappelle qu’elle existe tu finis rapidement en PLS dans ton lit avec une belle migraine.
Tu sors la petite boule d’argile de ta poche et tu défais le plastique qui t’empêche habituellement de souiller le fond de tes poches. Tu poses donc la petite bille de terre dans ta paume et tu te concentres. La terre s’étend, se détend, s’assouplie et se dresse dirigée par ta pensée. Elle s’élève bientôt quelques centimètres au-dessus de ta main sans arrêter de changer de forme. Le spectacle dure une poignée de minutes avant que tu ne fasses retomber la terre inerte dans ta main et la remballe.

« Désolé, j’suis qu’un initié… Faudrait chopper une étoile ou un master pour avoir des trucs plus pyrotechnique…. S’tu veux j’te montre les trucs d’ont t’auras besoin genre euh, les douches des filles c’est cette porte là et euh… La cantine c’est par vers là-bas ? »

Le pars vers là-bas c’est tellement précis Angie…


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##   Lun 2 Juil 2018 - 19:19
Sabah Alfieri

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Sabah observe la petite boule d'argile que le jeune homme avait sortit de sa poche avec une curiosité non dissimulée. Sans qu'il la touche elle se forme et se déforme dans sa paume, s'élève même, au grand étonnement de la jeune femme dont les yeux s'agrandissent sans même qu'elle en ai conscience. Elle émet un petit sifflement admiratif lorsque la démonstration touche à sa fin. Elle ne sait pas trop comment exprimer son enthousiasme, comment faire comprendre au jeune homme à quel point elle trouve ça cool même si visiblement les étoiles  et masters ou peut-importe-leur-nom peuvent faire mieux.

«  Wow !  Ca j'peux te dire que c'est bien plus impressionnant que de marcher sur une paire de talons hauts.Ça c'était … génial ? »


La brunette se demande quels seront ses pouvoirs. Lui c'est visiblement la terre. C'est sympa la terre, ça doit laisser tout un champ de possibles. D'un côté elle est impatiente de le  découvrir , mais de l'autre ça l'inquiète un peu. Et si elle se révèle incapable de maitriser l'élément ou le pouvoir qui lui serai attribué ? Pire si elle blesse quelqu'un. Sabah ne voulait pas faire du mal à un innocent.

Le voix de son accompagnateur chassa ces pensées intempestives. La jeune femme tourna d'abord la tête vers les douches et puis.... «  La cantine c’est par vers là-bas ? ». Comment ça «  par vers là-bas » ? C'était pas une direction connue ça. Sabah ne pût retenir un nouvel éclat de rire. Pas pour se moquer, mais juste parce que c'était tellement imprécis, tellement à l'opposé de son rigorisme à elle, qu'elle trouvait ça très rafraichissant d'être tombée sur un type pareil.

« Tu crois que tu pourrais m'y conduire histoire que j'vois ou elle se trouve de mes propres yeux ? J'aimerai pas me retrouver perdue lors d'une fringale subite  »

Elle avait lancé ça d'un ton léger. Depuis quand elle parlait d'un ton léger comme ça avec un inconnu ? Depuis jamais. Avec les inconnus elle était sérieuse, charmeuse, agressive, enjouée ou désinvolte. Mais la légèreté c'était un truc qu'elle avait perdu depuis le décès de sa mère. Ça faisait un bon moment qu'elle n'avait pas parlé avec quelqu'un juste comme ça, de manière désintéressée. Qu'elle ne faisait pas la conversation dans le but d'obtenir quelque chose de la personne, que ce soit de l'argent, de l'amour ou de l'amitié. Parler à quelqu'un juste parce que c'était agréable de discuter avec un autre être humain.

Ils avaient avancé vers la direction du «vers là-bas» tandis que Sabah se délestait de son blouson – il commençait à faire beaucoup trop chaud pour elle-

«  Dis moi du coup, ça fait un moment que tu es ici ? »

Si ça faisait un moment qu'il vivait là, il avait peut être des conseils à lui donner. Ptête bien qu'il y avait des gens à éviter ici. Ou des endroits. Des trucs interdits -à part sortir, mais ça, ça la soulait déjà pas mal- Ou des trucs sympas à faire. Oui parce qu'elle avait toujours tendance à voir le côté négatif des choses, alors qu'il y avait toujours un côté positif.

«  Parce que si t'as des astuces, conseils, ce genre de trucs pour que... euh... comment j'peux dire ça... ? Pour que mon séjour ici se passe bien, je suis preneuse »

Pas qu'elle était spécialement inquiète mais bon. C'était toujours mieux de partir sur de bonnes bases.
##   Mer 4 Juil 2018 - 22:57
Charlie-Ange Petit

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Peut-être pour elle, mais pour toi et ton sens -ou absence de sens- de l’équilibre marcher sur une paire d’escarpins comme ça relève du miracle en barre. Dans ta tête de désillusionné de terraen d’expérience, tu en as déjà vu tellement plus, comment pourrais-tu te trouver impressionné par tes propres performances ? Si ce n’est bien sûr par excès de confiance en toi, ce dont tu manques malheureusement. D’ailleurs ce n’est pas de la modestie quand tu dis :

« Attends d’avoir vu des étoiles ou des masters ! ils sont vraiment impressionnant, ils défient toutes les lois de la physique ! »

Pour ce que tu en connais des lois de la physique Angie… Enfin, tu aurait été plus rigoureux en disant qu’ils défient la réalité telle que tu l’as toujours connue. Les humains ne volent pas, ils ne crachent pas du feu, ne se transforment pas en lapin, ne lisent pas dans les pensées des gens, ne changent pas de couleur, ne… enfin, tout ça c’était avant, à Terrae tu as revu ta notion d’impossible autant que celle de réalité.

Elle rit quand tu lui indiques une direction derrière toi pour la cantine, en même temps tes indications manquaient un peu de précisions, tu t’attendais à quoi ? A rien j’imagine, tu lui montrais pour qu’elle sache où chercher, qu’elle ne se perde pas… Pour toi qui avait toujours eu la concentration d’un gastéropode quand il s’agissait de retenir un itinéraire, donner plus d’indications ne servirait qu’à l’embrouiller.

« Bien sûr, j’peux te montrer suis-moi c’est pas loin ! »

Tu ranges la boule d’argile dans ta poche, tu es de moins en moins fatigué après avoir joué avec. C’est bien tu progresses. Tu guides donc la brunette dans l’autre aile de rez de chaussée, la cantine c’est pas gigantesque mais elle est ouverte longuement ce qui permet à tous de s’y restaurer.

« Bien deux ans et demi j’dirais ? On est en quel mois ? »

T’as jamais eu une notion du temps très rigoureuse, elle non plus. Sa question pourrait te faire sourire, mais elle ne le fait pas. Tu y réfléchis sérieusement. Très sérieusement.

« Il faut te trouver des amis, si tu es seul à Terrae ça se passe jamais bien. Faut rencontrer pleins de gens. »

Toit c’était le conseil que t’avais pas suivi et ça t’avait amené sur de biens sombres chemins, le Charlie-Ange Petit est un animal sociable. Seul t’avais dépéri.

« Si tu veux j’me suis inscrit à un nouveau club, c’est pour rencontrer des gens de Terrae, tu pourras venir avec moi si ça te va ? »


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##   Jeu 5 Juil 2018 - 22:59
Sabah Alfieri

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Sabah Alfieri
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Sabah suit Angie jusqu’à la cantine de son pas énergique

« Wow ça fait un bail que t’es la ! J’pense pas me tromper en disant qu'on est en juillet vu la chaleur »

Elle s’abstint de tout commentaire sur la durée du séjour du jeune homme à l’institut. Elle n’était pas certaine de pouvoir tenir si longtemps ici si on ne lui rendait pas sa liberté. Mais elle avait cru comprendre qu’en devenant master tout devenait plus simple. Ça lui faisait une motivation pour progresser le plus rapidement possible ici.

La brunette pencha la tête sur le côté face au sérieux avec lequel lui répondît son guide. Se faire des amis ... ? C’était un conseil qui lui semblait étrange. Sabah se mura quelques instants dans un silence perplexe. Elle avait eu des camarades de classe, des rivales - quand les filles au collège s’étaient rendues compte que la moitié des garçons de leur classe voulaient sortir avec elle -, des rivaux - quand les garçons au lycée s’étaient aperçus qu’elle était meilleure qu’eux en sport ET dans la séduction des filles-, des amant.e.s, des potes de beuverie, des compagnons de cambriolage... Mais jamais d’amis. La jeune femme se rendait compte que si elle était douée pour attirer du monde autour d’elle, elle n’était en revanche pas très performante pour les garder. Personne n’était jamais venue chez elle pour la réconforter avec un pot de glace. Personne ne lui avait jamais proposé de traîner quelque part un dimanche juste pour le plaisir d’être en la compagnie de l’autre. Personne ne lui avait même jamais donné des conseils aussi sérieusement. Elle s’était servie des gens et les gens s’étaient servis d’elle. Ça n’allait pas plus loin.

Sabah passa une main sur sa nuque, évitant soigneusement de croiser le regard de Charlie-Ange tandis qu’elle reprenait d’une voix où perçait l’hésitation.

«  Je ne sais pas si ... si se faire des amis c’est trop mon truc. J’veux dire j’crois qu’en y réfléchissant bien j’sais pas trop ce que c’est qu’un ami alors ... »

Alors quoi ? Après tout elle était ici pour prendre un nouveau départ non ? C’était ce que le master qui était venue la chercher lui avait vendu non ? Ici elle pouvait être différente.

«  Mais ... après tout, j’crois que je vais essayer ce club. »

Essayer de se faire des amis. Pas juste attirer du monde pour tromper sa solitude. Elle fit mine de taper dans un caillou imaginaire du bout du pied. Et avant qu’elle n’ai eu le temps de se rendre compte des paroles qu’ elle prononçait, des sons, des mots, une phrase passa la barrière de ses lèvres :

« Tu sera p'tête mon premier ami. »  


Oulah. Son cerveau mis un moment à réaliser ce qu’il venait de dire. Rester avec ce type lui faisait pas que du bien visiblement. Non mais à quoi elle jouait ? Est ce qu'elle était en train de lui imposer son amitié là ?  Elle se croyait dans un Disney ?? Elle avait vraiment trop honte mais elle ne voulait surtout pas le montrer.

« Enfin. J’voulais pas dire ça. Fin si. Mais pas vraiment comme ça. Bref je m’enfonce et j’ai l’air stupide de surcroît la. »

Super. De mieux en mieux. Si elle continuait de s’enfoncer elle allait finir par atteindre le centre de la terre. Elle savait pas ce qui lui prenait aujourd’hui mais il lui tardait que la journée se termine pour pouvoir reprendre le contrôle de sa vie qui avait visiblement décidé de se faire un freestyle.
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À peine arrivée, déjà perdue [ Charlie-Ange ]

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