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À peine arrivée, déjà perdue [ Charlie-Ange ]
##   Jeu 12 Juil 2018 - 7:59
Charlie-Ange Petit

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Charlie-Ange Petit
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« Ouai donc deux ans et des brouettes. Le temps passe vite ! »

Surtout quand on l’passe à l’hôpital, tout semble durer une éternité et un instant à la fois. Les plateaux repas se ressemblent tous, les journées se confondent, la vie perd son court. T’as perdu le fil du temps, mais maintenant tout va mieux. Vous êtes donc en juillet et tu te souviens avoir fêté le début de l’année deux miles dix-huit plâtré à l’hôpital, te voilà de nouveau dans le temps.

T’as quand même fini par capter sa gène. Les yeux qu’elle baisse ne regardent pas tes chaussures pour trouver leur simplicité basketée magnifique. Sa main passée dans sa nuque ne gratte pas une piqure de moustique… T’as compris que ton conseil l’avait mis mal à l’aise en observant l’association des deux singes. C’est bien mon grand, tu fais des progrès.
Sa réponse te semble un peu tristoune… Mais en même temps Angie, peux-tu dire qu’il en allait autrement pour toi ? Sérieusement et sans te mentir à toi-même ? Tu étais l’ami de tout le monde, le pote sympa qui t’écoutait quand tu l’appelais à moitié ivre parce que ta meuf t’as plaqué sur son portable à trois heures du mat et qui pouvait même te proposer de venir te chercher pour ne pas prendre le risque qu’il t’arrive quelque-chose. Le type qui se rendait compte quand il se passait quelque-chose et que tu voulais le cacher. Le type qui faisait attention aux autres quand les autres ne faisaient pas attention à lui. T’as eu des amis Angie, mais quand tu allais mal ils n’étaient pas là. Tu penses à Mitsuki, et tu te dis que tu as eu de la chance de la rencontrer, elle a essayé d’être là.

T’allais lui dire un truc du genre « On n’a qu’à devenir amis, ça te fera une expérience ! » Asik t’es un type gentil monsieur Petit mais elle va plus vite que toi. Là encore t’allas acquiescé, mais elle te grille au poteau ! C’est qui cette meuf ? C’est le Flash Macqueen de la parole ?

« Bah, non t’as raison on n’a qu’à devenir amis ? Pourquoi on ferait pas ça ? »


C’est un peu évident, si elle n’a jamais eu d’amis, pourquoi pas toi ? Tu souris, amusé, et tu poursuis avec un air goguenard, t’as décidé de parler avec elle comme avec une amie et de ne pas prendre de pincettes.

« A moins que tes critères de sélections ne soient trop élevés ? J’ai pas un gros CV j’t’avoue. »


HRP : désolée du temps de réponse, je suis un peu prise à l'hosto en ce moment... Des bisous <3


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##   Sam 14 Juil 2018 - 17:47
Sabah Alfieri

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Un poids semble soudain s'envoler de la poitrine de la brunette. Angie n'a pas l'air de se formaliser de sa familiarité et, encore plus surprenant pour Sabah, il acceptait de devenir son ami, juste comme ça. C'était donc aussi simple de se faire des amis ?  La jeune femme sent malgré elle un sourire se peindre sur son visage. Elle acquiesce aux deux premières questions rhétoriques du jeune homme.

Puis, son visage se pare d'un air goguenard et sa réplique ne manque pas de faire rire Sabah. Elle n'a pas le rire délicat et cristallin de certaines filles, mais elle a une joli rire tout de même, communicatif disait sa mère.

«  Puisque t'es le premier j'ai pas encore vraiment défini de critères, t'es chanceux. »

La jeune femme fait mine d'esquisser une moue contrite, plus par jeu que parce qu'elle y portait une réelle importance.

«  Et niveau CV, j'suis sure que l'tient est déjà bien plus plein que le mien. Est ce que mon ancien employeur peut compter comme un ami ? »

Les yeux de la brunette riaient. Le directeur de son ancienne salle de sport était certes un petit vieux très sympathique et attentionné, mais il tenait plus tour à tour le rôle de grand père attentionné ou de mentor exigeant que celui d'ami.

Elle fit mine d'hausser les épaules. Il y avait bien un domaine ou elle était presque certaine de battre tout le monde ….


«  Par contre, niveau exs, j'mettrais ma main à couper que mon cv est biiiiien plus long que le tient. »

Oui. Parce que si elle n'avait pas eu d'amis, Sabah avait comblé un certain manque affectif par de nombreuses conquêtes amoureuses. Surtout depuis le décès de sa mère ou elle avait tenté despérément de combler le vide en elle par tous les moyens. Et celui ci n'était qu'un de plus parmi tant d'autres. Il y avait eu des hommes. Il y avait eu des femmes.

Le jeune femme fit mine de grimacer, passant une main dans ses cheveux.

«  Même si en y réfléchissant bien y'a pas à s'vanter d'ça non plus. »


Oui parce qu'elle n'en avait jamais gardé aucun. Soit ils partaient, soit elle finissait par se lasser. Il y avait bien eu cette fille... LA fille. Sabah l'avait aimé de loin, elle avait l'air si pure qu'elle avait peur de l'entrainer dans sa noirceur, dans son vide. La jeune femme secoua la tête pour chasser ces idées peu joyeuses. Après tout, aujourd'hui était un jour heureux, elle était arrivée dans un endroit ou des gens étaient prêts à l'accepter, ou elle avait même rencontré quelqu'un qui pouvait être son premier vrai ami.

«  J'ai bien envie de tester cette cafet'. Est ce qu'ils ont du sucré par hasard ? » interrogea-t-elle.

Surement qu'il y avait du sucré. Qu'elle cafet' n'avait pas de sucré hein ? C'était pas vraiment son habitude de grignoter dans la journée. Surtout du sucré. Régime d'athlète oblige. Mais aujourd'hui elle avait juste envie de se laisser porter par l'ambiance si douce qui régnait.
Spoiler:
##   Lun 16 Juil 2018 - 11:38
Charlie-Ange Petit

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Charlie-Ange Petit
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« Heureusement que c’est toi qui embauche alors ! Mais ça dépend, tu étais proche de lui ? Ca peut compter comme un ami si vous vous voyez en dehors du taf et que quand vous le faisiez vous pouviez parler d’autre-chose. »

C’est pas dur d’être ami, suffit de le décider en fait. Après, c’est plus compliqué de rester un ami, et ça t’en sais quelque-chose. Tu ris avec elle, parce qu’elle a un rire joyeux, un rire qui donne envie de rire. Pas un rire d’otarie hein ? Pas un rire qui fait rire parce qu’il est drôle ou incongru, mais parce qu’il est communicatif. Dans ta tête, rien que ce rire te donne raison d’avoir accepté d’être son ami. On ne peut pas être une mauvaise personne quand on a un rire comme ça.

Elle te prend de court et tu manques de t’étouffer dans ton rire qui s’est coupé. Tu sais juste pas où te mettre là, de suite. Tu dois vraiment répondre ? T’es pas certain, elle veut une réponse ? T’as pas eu assez de gars dans ta vie pour compter sur les deux mains, p’t’être qu’en comptant tes crushs ? Même là t’es pas verni, t’étais plus adepte des longues relations compliquées que des amourettes. T’es un peu rouge quand tu t’apprêtes à lui répondre que c’est pas difficile d’avoir plus d’ex que toi… Mais elle rajoute une petite phrase toute tristoune et tu peux pas t’empêcher de répondre :

« Bah, ça montre juste qu’ils présentaient mieux sur le CV qu’au taf, t’as le droit d’être exigeante ! »

Et elle a le droit de pas vouloir se fixer, t’es pas comme ça mais tu juges pas vraiment. Tu envies même ceux qui sont capables d’avoir des relations courtes et pas prise de tête. Ta nuit avec Haley t’a laissé un chouette souvenir, si t’étais plus aventureux peut-être que tu renouvellerais ce genre d’expérience. Tu ne l’es pas. Le manque de confiance en soi est un défaut. Tant pis pour toi.

« Yep, ils ont des melons pan plutôt bon ! ça ressemble un peu à des beignets à la pomme en plus bizarre ? Allez viens je te montre ! »

Et vous voilà dans la cafétéria, il n’y a pas de queue à cette heure mais pas mal de personnes attablées en train de gouter. Quand on n’a pas d’argent, la cafet est ouverte à tous et tu trouves ça chouette. T’as même proposé il y a pas longtemps d’aller aider dans les champs de Terrae à faire pousser de jolis légumes avec ton pouvoir, histoire d’aider tout l’monde. Tu te blinderais pas ton emploi du temps Angie ?

« Après tu as aussi des pains à la pate d’haricot rouge, c’est super typique mais j’trouve ça bizarre… Mais bizarre plus dans le style pas bon, tu vois ce que j'veux dire ? »


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##   Sam 28 Juil 2018 - 19:20
Sabah Alfieri

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Sabah se contenta d' hausser énergiquement la tête pour marquer son approbation. C'est sûr que la plupart des mecs qu'elle choisissait présentaient mieux sur le CV. Elle en était venue à penser qu'elle avait la poisse, qu'elle avait peut être cassé un miroir ou quelque chose comme ça il y a longtemps.

Une fois dans la cafétéria, la jeune femme hésita longuement. Melons pans ou Machins à la pâte de haricots rouges ? Les deux lui étaient de toute façon, étrangers, elle ne s'était jamais vraiment intéressée à la culture japonaise avant de venir ici alors bon... Elle fini par opter pour l'espèce de brioche ronde, suivant les conseils d'Angie. Elle mordit dans la douceur à pleines dents, laissant le sucre se diffuser dans son organisme avec délice.

«  T'as raison c'est plutôt bon ! Surtout qu'avec le sport habituellement ce genre de truc m'est interdit par le coach. Mais j'suis libre maintenant. »

Elle reprit une nouvelle bouchée avant d'entrainer son compagnon vers une des tables. Elle serait bien retournée manger sur le toit mais elle ne connaissais pas encore les us et coutumes de l'institut. Elle préférait observer son entourage en amont pour voir comment l'endroit fonctionnait. Une fois qu'elle aurait pris ses marques, elle serait plus à l'aise.

La brunette posa ses deux coudes sur la table pour continuer à manger. Pas très élégant, mais à qui cela importait là, tout de suite ? Surement pas à elle.  

« Faudra que j'trouve un job aussi. Y en a à l'intérieur de l'institut ? Sûrement puisqu'on à pas le droit d'en sortir. »


Elle se faisait les questions et les réponses. Elle était bavarde lorsqu'elle se sentait à l'aise. Elle lécha les miettes collantes de la brioche sur le bout de ses doigts sans prêter attention aux regards désapprobateurs que cela pourrait potentiellement susciter.

« Sinon à force j'vais être fauchée. Mais bon vu qu' j'ai pas de qualifications particulières. »

Faux. Elle savait très bien crocheter des serrures. Des coffres blindés aussi. Elle savait escalader des buildings de plusieurs étages et se fondre dans les ombres. Elle savait aussi très bien jouer les potiches écervelées. Mais bon. Elle doutait fortement que ce genre de talents lui soient d'une quelconque utilité ici. Elle savait pas trop ce que pouvaient rechercher les gens ici niveau personnel. Mais bon c'était pas très grave. Elle s' adapterai. Pas l'choix façon. Son regard coula vers Angie, plein d'une curiosité mal contenue.

«  Et toi tu travailles ? J'veux dire en plus de ton job d'artiste ? »


Sabah avait à présent posé son visage sur l'une de ses mains, sa joue se déformant légèrement sous la pression.  Elle aurait bien voulut poser des questions sur sa vie avant. Est-ce qu'il avait toujours été artiste ? Ou alors il avait put se consacrer pleinement à cette activité uniquement depuis son arrivée ici ? Elle était curieuse comme une pie. Mais impossible de poser de telles questions sans avoir à y répondre en retour. Et ça, elle voulait l'éviter. Alors, elle se contenta de sourire, n'ajoutant rien de plus.
Spoiler:
##   Dim 29 Juil 2018 - 18:32
Charlie-Ange Petit

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Tu te dis que c’est plutôt bizarre qu’une personne puisse t’interdire de manger ce que tu as envie à part tes parents, qui eux à postériori passent plus de temps à te forcer à manger ce dont tu n’as pas envie qu’à t’interdire de manger ce dont tu as envie… Tu n’aimais pas les courgettes, tu n’aimais pas les courgettes, c’était spongieux et ça avait zéro goût, ta mère ne l’avait jamais compris. Par contre elle avait eu la décence de ne jamais s’offusquer quand tu bouffais des chips et autres conneries bien grasses car elle t’avait appris une évidence : ce n’était pas parce que tu les mangeais vite qu’elle en rachèterait plus vite. C’était à toi de voir.

« Tu faisais quoi comme sport ? T’en faisais à haut niveau ? »
demandes-tu, car un ami doit savoir ce genre de gros détails historique.

Tu croques à ton tour dans ton melon pan. T’aimes bien, c’est sucré, ça a un arrière-goût chimique qui n’est pas pour te déplaire. T’es pas un adepte du cent pour cent naturel, t’es trop faignant pour ça… Bon par contre tu es terre, et en tant que terre t’as un feeling plutôt intéressant avec le vivant… Mais une fois que c’est préparé et dans ton assiette, peux-tu vraiment en vouloir à ce pauvre melon pan d’être agrémenté d’arômes ? Non. Bien entendu que non. Il ne demande qu’à être mangé.

« Il y a pas mal de jobs à pourvoir, si tu veux après je t’emmènerais au panneau d’affichage, tu as toujours plusieurs annonces, et si aucune ne te convient tu peux faire un mini CV et dire où tu saurais te rendre utile, en général ils se disent « ah c’est vrai qu’on a besoin de quelqu’un là, on n’y avait pas pensé… » »

La dure vie de Terrae où les admins sont humains et laissent la liberté aux joueurs de trouver un taf qui convient à leur perso… Mais ça t’es pas au courant, malheureusement.

« Moi j’travaille plus, j’avais monté mon entreprise de taxis à Terrae mais j’ai été malade un petit moment, et j’me suis rendue compte qu’avoir un travail dans le sens où l’entendent généralement les gens ne m’intéressait pas outre mesure. Après j’me rends bien compte qu’il me faut bien un financement pour pouvoir continuer à acheter du matériel… Mais pour l’instant je ne suis pas totalement à sec, j’ai le temps de réfléchir encore un peu à ce que je veux faire de ma vie et à comment le réaliser. »

Ah ça du temps tu vas en avoir mon grand, tu le sais pas encore mais tu vas finir à l’hôpital bientôt et y rester un moment. On dira jamais assez merci à l’autre boulet qui t’a tabassé. Enfin, bref j’m’énerve toute seule je crois.


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##   Dim 29 Juil 2018 - 22:05
Sabah Alfieri

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«  J'faisais de la boxe. Française. »

Sabah s'étira sur sa chaise, faisant craquer les jointures de ses doigts. Le coach lui répétait souvent de pas faire ça, qu'elle aurait de l'arthrose plus tard. Mais elle avait fait des recherches et apparemment c'était une bonne grosse légende urbaine. Alors elle continuait. Elle reporta son attention sur le jeune homme, sentant le besoin de préciser.

«  C'est celle qui se pratique avec les mains et les pieds. J'en faisais en amateur officiellement, l'coach aurait voulut que j'passe pro,  mais j'avais pas cette ambition.  J'préférais donner des cours. La boxe c'est juste un moyen de canaliser mon énergie. »

La brunette réfléchis longuement ou elle pourrait se rendre utile à Terrae. Franchement, elle voyait pas trop pour l'instant. Mais ça viendrait. Enfin, elle l'espérait. Sinon elle pourrait toujours faire un truc qui demandait pas des masses de compétences. Genre vendeuse. Ou serveuse. Un truc du genre. Elle se foutait un peu de ce qu'elle faisait et des horaires du moment qu'elle était payée.

Sabah l' écouta parler avec attention de son entreprise de taxi, évoquer sa maladie. Elle aurait voulut lui demander ce qu'il avait. Mais elle savait pas si ça se faisait.  

«  J'comprends. C'est cool de se laisser du temps pour réfléchir. Moi j'le fais pas parce que sinon ça cogite un peu trop là haut. » Elle tapota doucement sa tempe du bout des doigts, fronçant son nez dans une grimace amusée. «  J'évite de rester trop longtemps toute seule là dedans. J'sais que c'est pas bon pour moi. J'préfere rester en mouvement »

Une petite voix, la sienne résonne dans sa tête en écho à ses paroles « parce que si je m'arrête, je pense à ma mère, je pense à ce monde pourri et je me fout en l'air. » Et elle ferait ce plaisir à personne. Rester en mouvement, toujours, c'était la clé de sa survie.

Les pieds de la chaise de Sabah se décollent du sol de la cafétéria alors qu'elle commence à se balancer.

«  En tout cas si t'as besoin de thunes un jour, hésite pas. D'façon j'dois vendre certaines de mes affaires. Les robes tout ça. J'm'en débarrasse. »

Elle était habituée à faire avec peu. Et puis, de là ou elle venait la solidarité c'était sacré. Elle n'hésiterait pas à donner son propre t-shirt à quelqu'un qu'elle jugeait plus dans le besoin qu'elle. C'est comme ça qu'elle avait été élevé, c'est dans cette ambiance qu'elle avait baigné toute son enfance. Sabah réfléchissait à tout ça silencieusement, mais la question, la question qu'elle avait hésité à poser tout à l'heure lui brulait les lèvres. Elle s'échappa.

«  T'avais quoi comme maladie ? » Elle marqua une pause, consciente qu'elle outrepassait sûrement les limites «  Enfin, si c'est pas indiscret hein. Tu peux n'pas me répondre. J'veux pas me montrer envahissante » Surtout qu'elle aussi cachait des trucs. Il avait bien le droit de pas lui répondre, elle voulait qu'il le sache. Son regard bleuté balaya la cafétéria, évitant de croiser le regard d'Angie «  En tout cas, si ça impliquait un hôpital, je compatis. J'déteste ces endroits. Ça sent la mort là bas »

Elle n'y avait plus jamais remis les pieds depuis le décès. Et si elle devait y retourner un jour, pour une quelconque raison, ça la rendrait surement malade.
##   Lun 30 Juil 2018 - 12:54
Charlie-Ange Petit

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De la boxe française ? T’as jamais réellement compris pourquoi les boxes portaient des noms de nationalités, le judo ça reste le judo que ce soit un japonais ou David Douillet qui le pratique… La boxe c’est vraiment trop compliqué, heureusement elle voit tout ton désarroi dans ton regard et elle t’explique… On peut donner des coups de pieds avec la boxe ? T’étais pas au courant, c’est pas le karaté où on donne des coups de pieds ? Peut-être le Tae Kwon Do ? Bah visiblement pas, tu dois avoir mal compris.

« Mais tu risquais pas de te faire mal en te défoulant ? »

Logique, basique. Pour toi Angie, se battre c’est inutile car non seulement tu fais mal aux autres mais tu te fais mal. Tu avais du mal à comprendre ce qu’il y avait de sportif dans un combat, mais on t’avait expliqué qu’opposer deux forces c’était beau. T’avais pas compris, mais t’avais accepté, si ça pouvait rendre les gens heureux tu critiquais pas…Mais quand même ils étaient bizarres ces gens qui aiment se faire taper dessus…

J’crois que tu comprends le besoin de mouvement, l’inertie ça pousse vers l’avant, et quand on s’arrête on tombe. Tu connais, t’as tenté souvent, t’as échoué violemment, tu la regardes avec douceur.

« Si un jour t’as besoin de t’arrêter un peu, viens m’voir, j’t’écouterais, okay ? »

C’est une proposition pas pour maintenant, peut-être pour jamais mais t’as dit que tu serais son ami et tu sais que quand on s’arrête un instant pour reprendre son souffle on en a besoin pour trouver la force de continuer. Faut dire que toi, t’as jamais eu d’amis pour t’écouter, alors il t’a fallu un psy, qu’importe. Maintenant t’es redevenu toi, et ça fait du bien, certaines choses ont trouvé leur place en parlant, et tu t’es dit que si tu avais réussi à t’ouvrir plus tôt les choses n’auraient pas si mal tourné.
Tu souris de la façon désinvolte dont elle te propose de l’aide, tu n’accepteras jamais, mais tu le feras avec classe. Un sourire, et de l’humour surtout.

« Excusez moi mademoiselle prince Charmant mais je tiens à mon indépendance et je refuse de me faire entretenir… Surtout à Terrae où je ne risque ni de mourir de froid ni de mourir de faim. »

Puis on t’a tellement rabattu qu’être artiste ce n’est pas un métier que tu l’as cru, tu sais plus ou moins confusément que tu recommenceras à en chercher un bientôt. Tu sais que tu te soumettras aux contraintes de la société, tu n’es pas assez courageux pour t’y soustraire ad-vitam et subir le jugement de tes pairs.
Elle te pose une question évidente, mais dont la réponse est plutôt compliquée à donner… Pourtant t’essaies de ne plus avoir honte de ce que tu as été, plus honte de ce que tu as pu faire. Tu sais que tu étais malade et que tu n’es pas plus responsable que quelqu’un qui attrape un rhume l’hivers, mais c’est pas tout à fait pareil. T’as beau savoir que la société t’impose de fausses d’images, tu te sens toujours un peu coupable d’avoir été faible. Tu inspire une grande goulée d’air, et tu te remets à sourire avec ta douceur coutumière.

« J’ai fait une dépression, rien de bien méchant. »

Ce besoin de minimiser, c’est commun, rien de bien méchant mais ça t’a bouffé pendant longtemps, rien de bien méchant mais t’as failli y passer. Ce n’est qu’une dépression, mais Angie, est-ce que t’as conscience de combien cela t’a changé ?
Tu finis promptement ton melon pan et tu bois d’une traite ton verre d’eau te rendant compte qu’il ne reste plus de l’eau ni dans ton verre ni dans la carafe alors que tu es en train de t’étouffer en semi apnée tu te rends à la fontaine et tu remplis ladite carafe d’eau fraiche avant de revenir et de remplir ton verre avant de le finir d’une traite et d’inspirer une grande goulée d’aire et de re remplir le dit verre.


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##   Lun 30 Juil 2018 - 22:58
Sabah Alfieri

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Si elle risquait pas de se faire mal en se défoulant hein ? Sabah haussa les épaules. Parfois elle prenait des sales coups dont elle se serait bien passée, ça c'était sur. Mais bon. Au moins elle sentait qu'elle était encore là, encore vivante. Que ce foutu vide l'avait pas absorbé. Si elle ressentait la douleur c'était qu'elle était encore bien là.

« Ouais, parfois tu tombes sur un adversaire un peu plus coriace qu'un autre. Mais ça, ça fait parti du jeu. »

Et puis, y avait pas que sur un ring qu'elle risquait de se faire mal. Y avait pas que le type en face qui risquait de la mettre k.o. La vie elle même pouvait te mettre hs et on se posait même pas la question du pourquoi du comment.

La première réaction de Sabah face à la proposition d'Angie fût d'abord la perplexité. Elle cligna des yeux quelques instants, avant de laisser un petit sourire éclairer ses lèvres. Personne ne lui avait jamais proposé de l'écouter avant. Elle ne savait pas si elle arriverait à laisser les mots se déverser un jour, - mettre des mots sur ce qu'on a au fond du cœur est toujours plus difficile que d'y mettre des actes- mais elle était touchée par la sollicitude de jeune homme. Son sourire s'élargit alors qu'il refusait poliment son offre.

«  Merci pour ton offre » Un éclat de rire s'échappe à nouveau. « Si tu n'acceptes pas la mienne, en revanche, moi, j'acceptes la tienne avec plaisir. »

Et puis, la partie sur la dépression tombe. La brunette observe Angie s’étouffer avec son melon pan, se servir de l'eau. La réponse a eu l'air de lui couter. Ses yeux cherchent les siens avec douceur. Elle n'y connait pas grand chose à la dépression. Elle n'y a jamais été confrontée directement, donc elle ne peut pas lui dire qu'elle comprend, ce serait mentir. Mais elle a vu, autour d'elle, ce que ce genre de maladie pouvait faire. Que la dépression pouvait tuer. Elle a vu des gens ne pas prendre leur entourage au sérieux et s'en être mordu les doigts pas la suite. La santé mentale n'était pas un jeu. En temps que maniaque du contrôle qui voulait tout contrôler, et surtout, son propre esprit, elle était bien placée pour le savoir.

«  J'y connais pas grand chose j't'avoue, mais j'sais bien que c'est pas « pas grand chose ». J'ai vu jusqu'ou ça pouvait aller. » Elle se passe une main sur la nuque, l'air pensive. «  En tout cas s'tu veux parler j'serai là aussi. J'suis pas sure de trop savoir quoi dire, j'suis un peu brute de décoffrage parfois, mais j'peux écouter si t'en a envie »

Elle attrape la carafe d'eau du bout des doigts et se sert un verre. Elle fait tourner le liquide dans le récipient translucide sans y toucher et laisse le silence se coucher entre eux.

«  J'jugerai jamais. J'serais mal placée. J'pense que n'importe qui ici serait mal placé pour émettre un quelconque jugement façon. »

Après tout ils étaient tous ici parce qu'ils avaient ressenti ce foutu  « vide ». Et Sabah mettait sa main à couper que quand on le ressentait, on était pas au top niveau santé mentale.

Elle s'étire à nouveau, ferme les yeux un instant. Elle se dit que peut être qu'Angie aimerait être tranquille pour continuer ce qu'il faisait avant qu'elle déboule. Il a sûrement pas que ça à faire de sa journée que de jouer le guide pour les brebis égarées et distraites qui avaient perdu leurs plans.Peut être qu'elle pourrait sortir après, s'allonger au soleil et lézarder.

«  J'devrais p'tête arrêter de monopoliser ton temps. Tu devais avoir autre chose à faire de ta journée avant que je débarque. »
##   Mer 1 Aoû 2018 - 0:24
Charlie-Ange Petit

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Le jeu ? Taper sur les autres est un jeu Angie, tu l’apprendras à tes risques et périls. Enfin, tu te gardes bien de partager ton jugement, car tu sais que tu es étroit d’esprit sur le sujet. La bagarre, tu t’es toujours dit que ça ne servait à rien qu’à blesser inutilement les gens, alors tous les sports guerriers tu les évites, tu t’es souvent dit que seules les brutes les pratiquaient, mais t’as aussi régulièrement rencontré des gens comme Sabah qui en faisaient. Les gens comme Sabah n’ont pas l’air dangereux… Mais Angie, se fier aux apparences c’est pas toujours une bonne idée.

Elle semble perplexe quand tu refuses son offre et finit par sourire et accepter la tienne. On t’a toujours dit que les bons comptes faisaient les bons amis, aussi ne te sens-tu pas le droit d’emprunter de l’argent… Même quand ce n’est pas un emprunt mais un don que l’on te propose. C’est de la fierté et sans doute que si tu mourrais de faim tu ne pourrais pas te le permettre mais ici pourquoi pas. Tu te rends même pas compte à quel point la fierté peut être lourde à porter, t’as même pas l’impression d’être fier et pourtant… Pourtant tu refuses l’aide qu’on te propose quand on te la propose. Tu refuses de dire que t’as touché le fond et continué à creuser, tu dis juste que c’est pas grand-chose.
T’es fier Angie, et ça te met mal à l’aise qu’elle te dise que non ce n’était pas « pas grand-chose » et que ça pouvait être grave. Ça l’avait été, alors tu peux pas dire qu’elle se trompe. Tu te tais Angie, parce que c’est gentil ce qu’elle te propose et que ça te touche, et que pour la première fois depuis longtemps t’es gêné et tu sais pas trop quoi dire, pas de petite blague, pas de diversion, tu tentes rien de tout ça et tu dis juste.

« Merci. »

T’as pas d’autre mot face à la gentillesse, et c’est pas un grand mot, mais il veut beaucoup dire. Merci de propose de m’écouter, merci de ne pas me rejeter en pensant que je suis bizarre ou dérangé, merci de beaucoup de choses et merci de ne pas te laisser faire comme si c’était pas grave. Elle a d’ailleurs raison, personne ici ne peut te juger car tous ont ressenti le vide… Pourtant tu sais qu’on te juge, t’es l’type qui a essayé de se suicider, mais qui s’est foiré. Certains te regardent avec pitié, quelques-uns ont essayé de se rapprocher de toi à cause de ce sentiment, d’autres t’évitent avec dégoût mais à beaucoup tu es juste indifférent.

« T’inquiètes pas, j’avais rien de prévu de particulier aujourd’hui à part ma lessive. J’vais t’amener au panneau d’affichage déjà. »

Chose proposée, chose faite d’ailleurs vos plateaux sont rangés et tu la guides vers le hall où sont affichées les petites annonces.

« [url=https://terrae.forumpro.fr/f122-un-petit-boulot] Pour poster un CV et une lettre de motivation c’est ici ![/url} »


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##   Mer 1 Aoû 2018 - 22:11
Sabah Alfieri

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Sabah sourit à nouveau face à son remerciement. Elle se dit qu'elle a eu de la chance de rencontrer quelqu'un aussi gentil qu'Angie dès son premier jour. Elle a jamais cru au destin et à toutes ces conneries mais c'est quand même une coïncidence rudement chouette. Elle trouverait presque l'interdiction de franchir l'enceinte de l'institut supportable.

La brunette se laisse guider à nouveau dans les couloirs du bâtiment jusqu'à arriver au panneau des petites annonces. Elle le fixe un instant détaillant les petits papiers qui y fleurissent avec perplexité. Tout ces gens qui savaient se rendre utiles pour la communauté...

Sans qu'elle y prenne garde, son visage devint sérieux et le bout de sa botte commença à frapper le sol de manière régulière. Elle réfléchissait. En quoi était elle compétente ? Elle avait bien eu son bac scientifique mention très bien, mais c'était ses seules qualifications. Elle doutait qu'un prof de boxe soit utile ici, si il y avait déjà un club avec des arts martiaux. Elle pouvait toujours se proposer comme serveuse. A moins que... Elle frappa ses mains l'une contre l'autre.

«  J'peux pt’être postuler comme serrurière »

Un sourire vint illuminer son visage. Mais oui c'était bien sur ! Aucunes serrures ne lui résistaient. Alors peut être qu'elle n'avait pas fait les études pour, mais elle connaissait les mécanismes de quasi tout ce qui pouvait exister, même les coffres forts.

La brunette regarda Angie. Elle se dit que si ils étaient amis, elle se devait peut être d'être sincère avec lui. Après tout, lui, il lui avait bien parlé de sa dépression alors que ce ne devait pas être facile. Elle pouvait bien lui parler en retour de ses talents de cambrioleuse.

La brunette prit garde à ne pas trop élever la voix tout de même lorsqu'elle prit la parole.

«  Aucune serrure me résiste. Et pour cause. J'ai euh... de l'entrainement. » Sabah marque une pause, se dandine un peu sur ses boots.  «  J'étais hum... cambrioleuse slash robin des bois des temps modernes à mi temps de mon emploi d'prof de boxe. Genre, j'volais aux riches pour filer aux pauvres t'vois l'genre ? Style Cat's Eye ?  »

La brunette sent la pression s’alléger sur ses épaules. C'est fou comme ça fait du bien de pouvoir le dire à voix haute. De pouvoir le dire à quelqu'un. Elle fait craquer ses doigts, l'air légère. Le sourire est revenu mais elle ne regarde pas Angie, elle a trop peur de sa réaction. Et si il trouvait ça immoral  et qu'il ne voulait plus lui parler ?  Elle était quand même une criminelle selon la justice. Et on aime pas les criminels généralement. P'tête bien qu'elle venait de perdre son premier ami, juste après l'avoir trouvé.

«  Tu vois, on a tous les deux des métiers – enfin moi c'est mon ancien métier du coup, j'ai raccroché en venant ici- pas vraiment reconnu dans notre société. »  Elle ajoute d'un ton qu'elle voulait enjoué pour masquer la pointe d'angoisse qui montait en elle. « On était fait pour s'entendre. »

Sabah tourne la tête, observe enfin le visage du jeune homme, ses réactions. Elle ajoute, comme pour se justifier.

«  T'as pas hésité à m'parler ta dépression. Alors j'sais pas. J'me suis dit que j'devais être honnête avec toi. C'mon plus gros secret. J'sais pas, j'me dis que pour être amis, fallait partir sur d'bonnes bases, et cacher des trucs c'est jamais très sain ».

Sabah se tait, attend la réponse les mains dans les poches.
##   Sam 4 Aoû 2018 - 13:50
Charlie-Ange Petit

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[time alerte (on a un membre qui est chronophobe, du coup quand j’mets des horaires dans un texte j’le dis avant des fois qu’il traine par là.)]

« Cats’ Eyes elles volaient les œuvres de la collection de leur père pour le retrouver… »
tu réponds.

Hashtag on te la fait pas, hashtag elle a pas vu Cats’ Eyes. Oui c’est le truc qui te dérange le plus dans ce qu’elle dit. Quoi elle vole et c’est pas bien ? Bah, en soit t’as toujours été du côté de Robin des Bois, pas du côté du gros Shérif. En fait t’avais fréquenté pas mal de petits délinquants dans ta jeunesse et ça te choquait pas vraiment que les gens se servent dans la poche de ceux qui avaient des sous, pour eux s’ils en avaient moins. T’avais bien pris conscience que le système de redistribution des richesses en France et un peu partout dans le monde en réalité, ne fonctionnait pas bien. Alors si toi tu ne te sentais pas l’âme chevaleresque, faut dire qu’t’as jamais été le type le plus habile de la Terre, alors la seule chose que t’aurais réussi c’est à finir en prison.

Ouai bon, après elle a raison entre amis on peut tout se dire, mais p’t’être pas comme ça après trente minutes ? Bon une heure trente en réalité ou un truc comme ça mais dans l’idée vous êtes pas amis intimes et elle n’a pas à tout te raconter si elle n’en a pas envie. Cela montre bien son manque d’expérience dans la matière, ou peut-être qu’on te fait souvent -à raison- trop vite confiance. T’as la bonne bouille du bon pote, alors on te raconte des choses persos sans que t’ais forcément rien demandé. Tu poses ta grande patoune de Petit homme sur sa tête.

« Tu n’es pas obligée de tout me raconter, la personne que tu as été m’intéresse bien moins que celle que tu es maintenant. »

T’es ce genre de type qui excuse tout ou presque, pour toi ça n’a pas d’importance que les gens aient été d’immondes connards tant qu’ils se sont repentis. T’es pas catholique, mais le pardon t’en as fait une religion. Tant qu’on s’en prend pas à ceux que tu aimes tu peux tout pardonner. T’es sans doute trop gentil, et ton monde trop rempli de bisounours pour ton propre bien.

« Je suis certain que tu seras très utile en tant que serrurière, perso j’ai jamais fermé ma porte à clef parce que je savais que j’allais les perdre… »

Tu es la logique absolue man. Bon, et il n’y a rien en quoi tu tiennes assez pour en regretter la perte -le vol- de quoi que ce soit alors qu’importe. T’as rien de plus précieux que tes souvenirs et ça on ne pourra te les voler que si tu pars de Terrae, tu l’as appris après les incidents de novembre.

« Attends je dois avoir un papier et un crayon si tu peux déjà laisser un mot. »

Tu fouilles dans tes poches et comme promis tu y trouves un bout de crayon mesurant tout au plus cinq centimètres et un carnet dans lequel tu croques tes idées sitôt qu’elles te viennent, il est pas bien grand mais si tu prends les pages du milieu du carnet tu as un demi A4.

« Sésame ouvre toi ? Ce serait bien pour décrire ton activité t’en pense quoi ? »


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