- Oui, mais bon, je pensais que c'était plus poli.

Au diable la politesse, c’était Halloween, le bon jour pour faire peur aux innocents non ? Attend, elle a gloussé la ? Je détestais les filles qui gloussait. C’était généralement le rire des autruches –pétasses- dans les collèges américain.

- Mais c'est vrai que c'est pas mon genre d'être polie. Ni sympa.

Ha et bien voilà, je préfèrais ça... Enfin, j’espèrais qu’elle ne dise pas ça pour me faire plaisir. Car je pouvais constater qu’elle parlait beaucoup, voilà au moins une différence, je ne parle pas beaucoup, je suis plus du genre cerner la personne dans une conversation, trouver son point sensible et ensuite l’attaquer de front. Vicieux oui, mais tellement plaisant.

- Oh, et toi, évite de me traiter de pisseuse, parce que je pense que tu dépasses mon stade de conneries, en ce moment.

Clair, net et précis, emballé et envoyé. Rien d’autre à dire, je retins un léger rire de sortir de mes lèvres.

- Bon, c'est quand vous voulez, moi je commence sérieusement à m’emmerder dehors, là.

Lunatique, je t’aime saloperie de traits de caractère. Il me ressemblait tellement, sauf que j’arrivais à le voir venir...

- Amusez vous bien!

Il retourna vers son arbre, roh il n’étais pas marrant lui hein ! Il voulait bouder tout seul et bien qu’il le fasse !

- Je ne suis pas assez cruel pour vous souhaiter une mauvaise soirée une si belle nuit.

Ouais, bah il valait mieuc que je me barre d’ici, sinon ma nuit allait être gâchée pour un mec qui a un gros complexe de lui même, un problème d’estime de soi et celui qui semblait être l’ennemi numéro un. Je tournais les talons en me dirigeant vers la porte d’entrée.

- Bien amuse toi bien, les étoiles sont tes amies. Bonne soirée Matthew. Zero, suis moi si tu veux.

Et j’avançais sans me retourner vers cette porte d’entrée en attendant que zero me rejoigne.

- Amusez vous bien !

Oui. C'est ça, envoies-nous donc chier. Je haussais les épaules avant de me rendre compte que je devenais bien bavarde depuis que j'étais entrée à Terrae... Décidément, les monst... ahem, les élèves que je rencontraient bousillaient un à un ma réputation. Je me mis mentalement à renommer les deux fous en faces de moi, respectivement Matthew et Meiling, Matty-kyun et Baka-chi. Oui. J'aime les surnoms mignons, et alors ?!
Bref, Matty-kyun pour Matthew parce qu'il méritait bien quelque chose d'idiot pour l'agacer, et Baka-chi pour Meiling parce que... Mieux vaut ne pas expliquer ces raison avant un certain temps... Quoi qu'il en soit, avant que j'ai le temps de m'esquiver rapidement, Meiling fit demi-tour et commença et me lança :

- Bien amuse toi bien, les étoiles sont tes amies. Bonne soirée Matthew. Zero, suis moi si tu veux.

Non mais et puis quoi encore ?! Je suis pas son chien à se que je sache, je vais pas me contenter de la suivre comme une idiote... Vague haussement d'épaules. Je me contentais de parler froidement.

- Han han. Baka-kyun tu n'es pas amusant.

Je lui lançais un regard détaché qui exprimait bien le "arrête de jouer les poètes aux yeux coulants parce que c'est nul" que j'essayais de lui faire passer. Je secouais la tête d'un air désapprobateur avant d'enchaîner, déjà plus distante :

- Arrête de te prendre pour plus malheureux que tu ne l'es, d'accord ?

Espérant ne pas avoir touché un point sensible non plus (bah oui, je serais en mauvaise posture s'il utilisait ses foutus éclairs sur moi, pauvre petite novice sans défense...) et je fis donc demi-tour en haussant encore une fois les épaules, geste que je savais faire mieux que qui que se soit, les mains croisées derrière mon dos, et, tout en fronçant le nez, ajoutais à l'intention de Meiling :

- Hey, toi. J'y vais. Mais on n'abandonne pas quelqu'un qu'on a abordé au milieu de ce... cette... truc. Même si cette personne se révèle atrocement idiote.

J'avais cherché un mot pour décrire la sorte de terrain vague où nous nous trouvions. Je ris intérieurement, le visage redevenu depuis un long moment impassible, puis fini par grimacer. Franchement, autant remettre les choses à plat pour le coup, même si je devais passer pour une gentille après. Et puis, ce Matthew me paraissait plutôt cool. Dans le genre inutile. Mais cool quand même. Je veux dire, y'a pire, quoi. Comment dire ça... Je l'aime pas mais... je le déteste pas ? Oh, et puis vos gueules avec vos raisonnement tirés par les cheveux ! Bref, une fois mes révélations pourries dites, je m'avançais silencieusement et lançais d'un ton glaciale qui du faire réagir plus d'un.

- Sur ce, je me barre, désolée de l'attente.

Sans un regard pour eux, je dépassais mon double satanique et commençait donc à me glisser entre les ados en ébullition.Et oui. Je m'appelle Zero IceBlade, et je suis celle qui casse l'ambiance ! Merci du spectacle !

[HRP : Pour moi, l'aventure s'arrête là, ou du moins, je répondrais encore un coup, et se sera tout. Au pire refaire un RP avec toi, Meiling, pour approfondir la relation Zero/Double Maléfique, mais je dois respecter la chrono de mes différents RP's dans ToT u_u Sorry.]

- C'est quoi ces leçons de morale qui servent à rien?!

Les mecs n’étaient jamais content, c’était énervant ! Je m’étais arrêtée pour entendre ce qu’il avait à me dire, après tout, je l’avais pris en pitié autant aller jusqu’au bout ! Il ne me dérangeait pas en soi, il avait un sale caractère et un problème évident avec ma couleur de cheveux, mais il n’était réellement pas dérangeant.

- J'ai envie de tout sauf que tu reste, j'espère que ça tu l'as compris.

Il n’était pas blond pour rien, j’allais partir moi sans demander mon reste, c’est ma pâle copie qui avait protesté. Non mais attend fallait pas exagérer non plus ! Plantant mon regard dans le sien je lui fis passer toute ma frustration par celui-ci ! Je n’avais pas envie que ça se passe mal avec lui en soi je le voulais comme ami, mais il m’avait manqué de respect donc tant pis.

- Et boucle d’or, j’allais partir grand dadet ! Fait attention quand tu accuses quelqu’un a tort – je lançais un poignard juste au dessus de ces cheveux et en fis tombé quelque uns- il y a souvent des répercutions !

Maintenant, si tu veux bien m’excuser, j’aimerais aller m’amuser ou trouver quelqu’un d’intéréssant.
Sans ajouter quoi que ce soit, je continuais ma route tranquillement vers l’entrée de cette “partie de l’année”. Qu’il aille au diable !