Depuis quelques temps, il y a un peu des jours avec et des jours sans. Des jours où je n'arrive pas à faire abstraction de toutes ces préoccupations qui me torturent l'esprit. Où certaines images que vous êtes probablement incapables de vous représenter avec autant de précision m'empêchent de penser à quoi que ce soit d'autre. Ces jours là, c'est compliqué, parce que je dois quand même aller à l'hosto pour bosser. Supporter tous ces patients qui geignent à la moindre petite douleur. Qui pour une connerie se retrouvent alité et se plaignent du temps de récupération. Pas tous, ok, mais ceux là ont tendance à me foutre les nerfs en pelote.

Bref, aujourd'hui c'est le mauvais combo. J'ai pas envie de me faire virer, mais dans ces cas là ce genre de préoccupation passe en second plan. Parce que si je ne prenais rien, c'est sûr que je finirais par en étriper un. Et ce serait quand même pire que de passer la journée à bosser sous l'emprise de psychotropes non ? Ce serait plus visible en tout cas. J'ai réussi à finir relativement tôt ce soir. Mais comme je ne pousse quand même pas le vice à ramener de la beuh à l’hôpital, il fallait bien que je repasse chez moi. Un whisky descendu au passage pour me mettre en condition, avec tour ce qui circule dans mon sang, le cocktail est déjà sympa alors que j'arrive seulement dans le hall, prêt à retourner en ville pour terminer de me mettre ko. En espérant que ça ira mieux demain matin.

Je continue à avancer machinalement, ressassant toutes mes idées de vengeance pour essayer de me calmer un minimum, clope au bec, quand je croise Elfie qui arrive en sens inverse. Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée d'engager la conversation avec qui que ce soit dans mon état. Parce que si tout ce que je prends me permet de garder une apparence à peu près convenable, à l'intérieur c'est semblable à un volcan prêt à entrer en irruption. Bah ouais, ces cachets sont bien utiles, mais ils m'ôtent en même temps le peu de self-control dont je dispose.

Je m'apprête donc seulement à la saluer tout en prétextant un rencard pour lequel je suis déjà à la bourre en guise de parfaite excuse pour ne pas m'attarder, mais quand je vois son regard de chiot abattu, je me retrouve seulement à ralentir le pas pour m'arrêter à sa hauteur, le temps que mon cerveau réussisse à faire le tri entre les différentes options qui s'offrent encore à moi.

- "Eh, ça a pas l'air d'aller fort. Ça c'est mal passé aujourd'hui ?"

Non pas qu'on soit de supers amis tous les deux, mais depuis qu'on s'est rencontrés lors de cette étrange soirée, on s'est quand même revus à plusieurs reprises. Et même si elle ne sera jamais le genre de meuf pour qui j'éprouverai une grande affection, bah je me vois mal ignorer cette sensation de malêtre qui se dégage de tout son corps.

- "Tu veux en parler ? Ou venir boire un truc ?"

J'crois pas que ce soit la meilleure idée du siècle, mais dans mon état faut pas s'attendre à des miracles. Au moins ça me donne une allure de mec responsable et attentionné. Profitez-en, c'est pas souvent !

Ouah, si je ne la connaissais pas un minimum, je pourrais croire qu'elle vient juste d'arriver à Terrae après avoir vécu un big traumatisme il y a peu. Pourtant, ça commence à faire quelques temps qu'elle est ici, elle ne devrait plus avoir à tirer une telle tronche. Alors oui, elle n'était déjà pas en super forme quand on s'est rencontrés, mais au pire, il y a toute une armée de psy qui nous sont entièrement dévoués dans l'coin ! Enfin maintenant que je l'ai vue dans cet état je ne peux pas faire comme si de rien n'était et aller tranquillement me saouler en ville.

Je l'écoute me sortir la même excuse que la première fois. Elle est fatiguée. Elle veut aller dormir. Sauf que cette fois, on se connait un peu plus. Alors je ne vais pas la laisser si bien s'en sortir. Un léger soupire face à cette réaction qui ne m'étonne pas vraiment, je prends un ton qui ne laisse pas place à l'opposition.

- "Bon, tu sais quoi, vu ton état c'est d'un bon verre dont t'as besoin ! J'ai largement de quoi faire chez moi alors on va aller s'en prendre un ensemble, rien qu'toi et moi. Et comme ça tu vas m'raconter c'que c'est qu'cette histoire qui te fout dans un état minable pareil. C'est pas négociable."

Mes deux mains posées sur ses épaules pour rester bien face à elle le temps qu'elle comprenne que je ne compte pas la lâcher aussi facilement ce soir, je me décale finalement pour me retrouver à côté d'elle, passant un bras autour de ses épaules. Un geste qui a autant pour objectif de l'empêcher de s'enfuir (même si en vrai, je ne le retiendrais sûrement pas si elle partait en courant) que d'essayer de lui apporter un semblant de soutien. J'aurais l'air malin si elle s'écroulait en pleurs au beau milieu de la cour.

- "Tu fumes toujours pas ? Parce que, j'suis sérieux, un p'tit joint ça t'ferait vraiment pas de mal vu ton état. C'est carrément plus efficace que de déprimer seule sous tes couettes."

Ouais je sais, généralement quand je propose à une fille de passer chez moi boire un coup et fumer au passage, c'est rarement sans arrière pensées. Mais avec une nana qui bad autant, aucun risque ! Surtout que là ça m'gonfle un peu de foutre mon programme improvisé en l'air. J'aurais pu l'ignorer je sais, mais ça m'aurait quand même foutu un coup de blues, alors si j'dois me retourner la tête chez moi seulement avec Elfie, bah finalement, pourquoi pas.

Putain, j'en ai connu des meufs têtues, mais j'crois qu'Elfie bat tous les records... Le problème, c'est que dans le genre tête de mule, je me défend pas mal non plus. Sauf que j'arrive rarement à garder mon calme dans ces moments là. Ouais, j'arrive rarement à garder mon calme tout court, ok.

Bon, je ne suis pas non plus un forceur, alors si elle me dit qu'elle ne veut vraiment pas picoler, bah ok, tant pis pour l'alcool, idem pour la weed. Mais je ne vais pas pour autant la laisser se complaire dans ce genre de démarche totalement déprimante sans rien faire pour s'en sortir. Je m'arrête donc de marcher alors qu'on arrive près de l'entrée de l'institut. Il n'y a plus personne autour de nous.

- "Meuf, sérieux, tu crois que j'en ai quelque chose à battre que tu sois de bonne compagnie ? J'ai bien vu qu't'as une sale gueule, si je voulais juste m'amuser j'aurais fais genre j't'ai pas vu !"

Un ton à peu près aussi chaleureux que mon vocabulaire, prendre des pincettes avec les gens qui ont l'air d'aller mal, ce n'est clairement pas dans mes compétences. En général c'est plutôt l'inverse. Plus t'as l'air déprimé, plus ça m'gonfle et moins j'arrive à avoir l'air sympa. C'est pas pour l'enfoncer encore plus que j'dis ça, mais j'y peux rien si elle tire effectivement une tête d'enterrement !

- "Tu crois vraiment que c'est en continuant à te morfondre en passant tes soirées à pleurnicher chez toi que tu vas t'en sortir ?! Au cas où tu l'aurais pas remarqué, t'es pas la seule dans c'cas là, alors profites en merde ! Sauf si t'as l'intention de te complaire dans ton malheur, à continuer à passer des journées déprimantes avec clients relous pour rentrer seule et t'enfermer dans ta chambre !"

Non, je n'vais pas trop loin. Mais l'entendre décliner encore une fois ma proposition pour se changer de ses idées noires, ça commence à me chauffer. Je pourrais n'en avoir rien à foutre, l'ignorer superbement et poursuivre ma route. Globalement c'est comme ça que j'aurais réagit. Sauf que je crois que je l'aime bien Elfie. Alors ouais, ça me fait chier de la voir s'enfoncer dans son malheur de la sorte en refusant toute aide.

Bien sûr que je les vois ces larmes. Pas besoin de tourner la tête de la sorte. Et ce n'est clairement pas ça qui risque de me faire avoir pitié d'elle. D'ailleurs, heureusement que c'est une fille, parce que ça me donne plus envie de lui filer une claque pour lui remettre les idées au clair que de me montrer soudainement plus calme et compatissant. T'façon, ça, je sais pas faire.

Toujours à l'arrêt, près des portes de l'Institut, j'écoute la réponse de la demoiselle sans me départir de mon regard agressif. Bah elle n'avait qu'à accepter de venir boire un coup, on aurait sûrement pu discuter de façon plus posée. Alors que là je dois supporter d'entendre ces inepties. Bien sûr que je n'comprends pas le raisonnement qui peut l'amener à une telle conclusion. Non, on ne vient pas du monde et on n'a clairement pas reçu la même éducation, mais fuir ses problèmes, je ne pense pas que ce soit encouragé où que ce soit. Mais évidemment, je suis incapable de lui faire remarquer de façon courtoise.

- "Oublier ? Pour te rendre compte en te réveillant qu'il faut tout recommencer, revivre la même merde tous les jours ? Ouah, super projet de vie. Et tu comptes vivre comme ça combien de temps encore ? Parce que c'est pas humain ça, jouer les jeunes filles parfaites ça va bien cinq minutes quand il faut décrocher un job. Mais à un moment il serait temps de laisser tomber le masque et de t'affirmer un peu ! C'est pas en agissant de la sorte que tu t'en sortiras !"

En vrai, j'aimerais peut-être avoir l'air un peu moins à cran, être un peu moins blessant, faire preuve d'un peu plus de bienveillance. Mais moi non plus je n'suis pas dans un super jour ok ? Pour moi non plus c'est pas évident en ce moment. Alors je crois que je supporte encore moins voir les autres se laisser aller en jérémiades et autres plaintes qui me font grincer des dents. Désolé miss mais je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin. Au contraire, je viens appuyer mon indexe à la jonction de ses clavicules avant, comme si cela pouvait donner plus de poids à la suite de mon discours.

- "T'es plus une gamine meuf. Et t'es pas non plus un putain de perso de jeu vidéo ! T'as qu'une vie et elle a peut-être commencé de façon merdique si tu t'retrouves ici, mais il serait peut-être temps d'en profiter ! En arrêtant de te plaindre non stop pour commencer ! T'es fatiguée non stop ? Va voir l'infirmière ! Tu broies du noir ? Y a des psys ! Alors arrêtes de m'sortir tes fausses excuses pour pas avancer !"

Je ne contrôle plus très bien le volume sonore et même si je ne cri pas encore. Je dois avoir l'air suffisamment remonté pour que les quelques rares personnes qui passent dans le coin s'arrangent pour s'éloigner au maximum de la scène.

- "Eh bah essaie encore. Bats toi jusqu'à y arriver. Parce que dans ce monde, c'est comme ça que ça marche !"

Pas la peine de me regarder de travers. Je sais bien qu'un autre que moi se serait adouci en voyant la jeune fille dans cet état de détresse manifeste. N'importe qui doué d'un minimum d'empathie lui aurait murmuré de mots de réconfort tout en la prenant dans ses bras. Mais j'suis pas comme ça. Parce que j'ai envie qu'elle s'en sorte. Et que pour affronter correctement ce monde, il faut s'endurcir. Du moins, c'est ce qu'on m'a appris. A coup de baffes plus que de câlins. Ce qui a assez bien marché. Et, peut-être que je ne suis pas d'humeur pour les grands élans de sentimentalisme non plus.

Pourtant, je l'écoute de nouveau râler. S'énerver même. Je me fiche complètement de ces larmes qui inondent ses joues. Tout juste si j'en ressens un léger pincement dans la poitrine, que je balaye bien vite. S'il faut en passer par là pour qu'elle réalise que son comportement ne l'aidera jamais dans la vie, je me contrefout de passer une fois de plus pour le connard de service. De toute façon, ainsi positionnés, Elfie ne peut pas fuir.

- "Est-ce que tu sais c'que tu veux au moins ? Ce qui te rendrait vraiment heureuse ? Je n't'ai jamais entendue parler de tes rêves. T'as le droit d'être en colère contre le monde entier. J'comprends très bien. Mais est-ce que t'as vraiment essayé d'arranger les choses ? Est-ce qu'il n'y a pas autre chose à essayer ?!"

Ce n'est pas vraiment essayer de la pousser à bout malgré ce que mon attitude toujours aussi peu engageante pourrait laisser imaginer. Tout le monde a de bonnes raisons de se retrouver bloquer ici, mais j'ai toujours autant de mal à accepter qu'on puisse seulement se laisser aller en espérant qu'il suffit de pleurnicher pour que les choses s'améliorent d'elles-mêmes. On a tous le droit à des moments d'abandon, mais c'est bien dans ces cas là qu'il faut avoir quelqu'un capable de vous sortir la tête du fond du seau.

Si je voulais la faire réagir, la sortir de cet état de morosité constant dans lequel j'ai l'impression qu'elle est quasi toujours plongée, je crois que ça marche un peu trop bien. Il n'y a pas vraiment eu de transition. Parce que la voilà qui commence à complètement lâcher prise.

- "C'est pas si grave, tu..."

Ok, j'ai l'impression qu'elle ne m'écoute plus du tout. Que je l'ai perdue dans un espace temps alternatif. Comme si mes questions précédentes l'avaient subitement laissée dans un état second, loin du monde actuel. Est-ce que je dois m'en réjouir ? Est-ce que ça veut dire qu'elle va peut-être enfin se reprendre... ? J'avoue que là, j'ai de gros doutes. Je ne sais pas trop quoi faire d'autre que d'observer, légèrement sur la défensive (eh, j'suis au courant qu'elle a des pouvoirs elle aussi, on n'est jamais trop prudent à Terrae !). Jusqu'à ce qu'elle ne pète vraiment les plombs.

Oh merde, je n'avais pas prévu de la remuer à ce point... Mais il n'y a eu aucun juste milieu ! Les yeux grands ouverts, j'essaie de comprendre le sens de ces mots qu'elle balance comme une révélation. Comme si ce n'était plus vraiment elle. Comme si elle ne s'adressait plus à personne en particulier. Non, là on n'est clairement plus dans une conversation banale. Et je n'ai pas la moindre foutue idée de ce qu'il convient de faire.

- "Elfie, calme toi, t'inquiète, il y a toujours des moyens d'y remédier, avec un peu de volonté j'suis que tu peux..."

Ouah putain, alors que j'essayais de m'approcher de la demoiselle pour l'aider à reprendre ses esprits, j'ai failli me prendre l'un de ces éclairs qui fusent désormais dans toutes les directions. Avec le nombre de Tonnerres que je côtoie ce ne serait pas le premier, mais là je n'suis vraiment pas d'humeur à griller sur place. Je me recule donc précipitamment tout en réfléchissant à un meilleur plan. Fais chier. Ça ressemble beaucoup trop à quelque chose que j'ai déjà vu. Mais la dernière fois, je n'étais pas seul. Et ça c'est carrément hyper mal fini...

Réfléchis, respire et calme toi mec. Je ne peux pas la laisser dans cet état. Je dois faire quelque chose. Mais comment je suis censé m'y prendre maintenant qu'elle n'a plus l'air d'écouter quoi que ce soit. Et qu'une carapace faite d'étincelles empêche de se rapprocher à moins de deux mètres d'elle sans risquer de finir avec les cheveux dressés sur la tête. Voir même carrément tasé... Combien de fois va-t-il falloir que je me dise que je ne devrais pas sortir sans isolant à portée pour vraiment le faire ?

- "Elfie ?! Elfie ! Allez, écoute moi, reprends toi !!"

Je me mets pile dans son angle de vu en espérant que mon image finisse par lui rendre son état normal. Je me retrouve même à agiter les bras avant de taper dans mes mains, dans le vain espoir d'attirer davantage son attention. En dernier recours je teste même l'utilisation de mon pouvoir de marionnettiste pour la forcer à s'assoir sagement sur place en espérant que ça puisse l'aider à se calmer. Mais j'ai comme l'impression que je suis encore loin d'avoir le niveau requis pour ce genre de manœuvre dans de telles conditions.

Note : Après son monologue, les yeux d'Elfie deviennent jaunes, indiquant que le sceau s'est brisé.

Ok... Ok je ne sais pas ce que j'ai fait avec toutes mes questions, mais je crois que ça sort complètement de mes compétences là. Je suis incapable de contrôler quoi que ce soit sur la situation. Je flippe peut-être un chouia là, d'accord. Mais faut l'entendre aussi ! Et la voir... Putain, je ne m'attendais pas du tout à ça. Non, en fait je ne la pensais pas du tout capable de ça.

- "Ça suffit ! Arrête ça et écoute !! T'as pas à flipper, tu peux largement..."

J'essaie de parler d'une voix forte, m'imposant autant que possible dans cette conversation qui a pris des allures de monologue. Pourtant, quand je veux être entendu je sais y faire pour attirer l'attention, mais là, rien ne se passe. Elfie reste focalisée sur toutes ces idées qui doivent lui traverser l'esprit.

Pour avoir déjà vu une nana, Tonnerre en plus, briser son sceau, je n'ai aucun doute que c'est exactement ce qui se passe en cet instant. La couleur étrange que prennent ses yeux entre deux larmes qui s'écoulent en flot ininterrompu ne laisse aucun doute. Mais j'suis pas master moi. Ça n'empêche que je ne peux pas rester ici, tranquille, à observer tout ça. Encore moins partir en courant. Tant pis, je prends une grande inspiration et m'approche. Peut-être qu'un contact physique réussira à la ramener à la réalité ?

Mais je n'ai pas le temps  de poser une main sur elle que je suis transpercé violemment par ces éclairs qui continuent de jaillir de toutes parts autour de la petite elfe. Et si j'en ai déjà encaissé un certain nombre depuis que je suis à Terrae à travers de nombreux entrainements, souvent avec des Tonnerres, l'intensité n'avait rien à voir avec ceux-là. Est-ce qu'ils y mettaient moins de puissance ou est-ce seulement à cause de la perte de contrôle totale d'Elfie ? J'en sais rien, mais le résultat est atrocement douloureux.

Après quelques secondes à subir ces décharges qui m'empêchent tout mouvement, secouant mon corps de différents spasmes incontrôlables, je finis par m'écrouler, mes muscles ne répondant plus à aucun ordre. Je suis de toute façon dans un état totalement second. Je n'ai plus aucun repère, tout est flou autour de moi et la douleur m'empêche d'essayer quoi que ce soit. Tout juste si les bruits de pas de la Tonnerre en colère me parviennent. Merde, j'ai encore fait n'importe quoi non ? Et cette fois, on dirait bien que je ne vais pas m'en sortir si facilement. Il faut que je me relève, que je m'assure qu'elle va bien, que je prévienne un master. Mais je ne peux absolument rien faire. Si ce n'est rester allongé au sol dans un état lamentable.