J’avais beau me dire que je n’aimais pas l’hiver, mais dieu seul sait combien j’adorais patiner. Je ne tombais que très rarement, j’aimais tellement ce sport qu’il m’était déjà arrivé d’espérer être une master eau pour pouvoir créer de la glace et patiner dessus, non, je ne suis pas folle.

Arrivant à la patinoire, un sourire émerveillé sur le visage, j’enfilais mes patins et me lançais sur la piste. Tournant sur moi-même telle une ballerine, je faisais quelque pirouettes par-ci par là pendant une bonne demi-heure. La fatigue me prenant un peu d’assauts, je m’adossais contre les parois de la patinoire en soupirant. Regardant les débutants jouer sur la glace, un sourire moqueur étira mes lèvres quand mon attention se porta sur une petite chose, montant sur la glace pour s’écraser sur le sol toutes les deux minutes.

D’un air extérieur, je continuais à regarder ses exploits. Contre toute attente, la jeune fille sortie de mon champ de vision, haussant les sourcils, je n’eu pas le temps de comprendre quoi que ce soit, que la jeune fille se retrouvait sur moi qui était à l’autre bout de la patinoire.

Soupirant lourdement, je l’entendis grogner sans que celle-ci ne s’excuse :

- Grrr... Saleté de glace, ça avait l'air beaucoup plus simple quand je regardais les autres...

Les enfants de nos jours, pas le moindre respect envers leurs ainés. M’extirpant du corps de l’enfant, je me redressais avec difficulté avant de tendre une main toute de même à la jeune fille qui m’était tombé dessus :

- On dit pardon, quand on tombe sur les gens, jeune téléporteur.

Bah oui, je voyais mal un autre pouvoir faire cela et en plus, je pouvais sentir son pouvoir de l’endroit où j’étais … l’odeur des tonnerres, celle de l’électricité. Rien qu’à y penser, je frissonne … parce que oui, je connais une autre tonnerre, et je vous le dis, elle n’est pas tendre.

Regardant de plus près la jeune fille, je souris en reconnaissant celle-ci, j’avais eu la chance de ranger son dossier il y a peu. De plus, j’avais eu vent de cette jeune fille grâce à Shizuru, son nouvel assassin, disait-elle … Hum.

- Road Arakan, n’est-ce pas ? Pour ton manque de politesse, je te colle pour un mois de travaux forcés dans mon bureau à partir de lundi prochain.

- Euh excusez-moi mais est-ce que vous pourriez laisser passer juste pour cette fois. Elle n’a pas fais exprès.

Regardant la personne qui venait de nous aborder, je la détaillais de haut en bas avant d’afficher une expression disant bien « T’es qui toi ? », je soupirais intérieurement en remarquant qu’il ne s’agissait de personnes d’autres que Naoto. La fille qui faisait partie du groupe d’énergumène entre Tomoyo et Marina. Et bah tien, pour pas faire chier son monde, le poux sautant reprit la parole.

- Raah ! Désolé Sensei ! Je ne contrôle pas encore très bien ma téléportation ! Et c'est la première fois que je vais à la patinoire ! Vous ne pouvez pas me coller des travaux forcés juste pour une petite chute !

Soupirant cette fois-ci bruyamment, je déposais ma main sur la tête de Road avant d’ébouriffer ses cheveux avant de finalement retirer ma main et de lui dire d’un ton froid :

- Ca passe cette fois-ci mais si je te reprends à tomber sur les gens, la prochaine fois j’éclaterai mon point sur ta tête à la place d’ébouriffer tes cheveux.

Me penchant légèrement pour les saluer, je me dirigeais vers la sortie tout en sortant des insultes incompréhensibles. Journée pourrie quand tu nous tiens !