__–« Hmm, oui, je vois… Bon, ils seront forcément en contact avec des plantes. Après, ce devrait pas être un jus très fort si c’est pour juste des terminaisons nerveuses et les câbles devront être isolés pour les protéger de l’usure, ça ira. »
__–Et puis, il me détruit le Nico. « Oh là là désolé de te filer des cristaux Tonnerre en libre-accès comme ça au calme qui sont un peu trop gros » sérieux quoi. Je lui souris.
__–« T’inquiètes, ils sont très bien. Merci beaucoup. »
__–Après…
__–« Par cooooooontre, c’est vrai que si tu peux les faire les plus fins et longs possible, sans dépasser, vingt centimètres, et, disons… trois de large max, genre des barres, ça me permettrait d’en glisser beaucoup plus et le système pour les changer serait beaucoup plus simple. Je n’aurais qu’à ouvrir une petite trappe ici, là, à la base et les sortir. Alors que remplacer une boule, ça implique presque de tout démonter. Ou sinon, plusieurs mais beaucoup plus petits, je sais pas très bien si c’est faisable. »
__–Est-ce que je me suis inspiré des systèmes de chargement de balles dans un fusil ? Oui. Disons-le clairement.
__–On passe à l’enfilage. Sans commentaire.
__–« Comme une capote en fait. »
__–Ah ben si.
__–« Et du coup c’est pas tellement que j’en ai besoin, plutôt envie. »
__–Non mais s’il te plaît là, c’est bon.
__–Je le place donc, toute seule comme une grande. Il me montre où placer les connexions nerveuses. J’enregistre tout… Et notre des pistes d’amélioration de certaines trucs. Déjà il faudra rallonger un poil les câbles et leur donner du mou, mais aussi les isoler complètement. Il suffit d’une feuille qui se coince dedans pour tout débrancher quand le la fais croître et décroître. Aussi, ils sont branchés juste là où il y a les sachets de terre d’où partent les racines, qui donnent un peu de tenue à mes plantes. Ça peut être embêtant, mais je peux aussi voir à changer le mode de distribution de mes plantes, en prendre des plus petites que je rapprocherai du poignet, à voir.
__–Je le regarde une fois installé. Bouge un peu de poignet. Ça se plie bien. Pareil pour les doigts, même si là, sans utiliser mon cristal, c’est plus sommaire comme test, mais vu l’élasticité de la matière, je me fais pas trop de soucis.
__–« Nan ben écoute, ça fait un bail que je suis convaincue mon pote. Envoie le jus. »

Nicolas hoche la tête en prenant mentalement note, marmonnant les dents serrées. :

-Plus fin, plus long,...

Ok il y a peut-être éventuellement un sous-entendu à faire ici. Dommage pour nous, il ne s'appelle aps Luna Vasconcelos donc il ne la fera pas.

Luna qui compare le gant à une capote. Nicolas envisage en fixant le gant des yeux, sourcils froncés. C'est quand même plus simple et moins dangereux de mettre une capote à deux mains... après peut-être qu'elle y arrive justement parce qu'elle n'a qu'une main ? Hm. Il s'apprêtait à poser une question déplacée quand elle a enchaînée pour lui dire qu'elle avait envie de son "grand corps mouillé", pas forcément besoin. Nico lâche un rire bref éclatant, comme s'il l'avait pris comme une blague... C'est pas faute d'avoir des potes et une famille qui lui dit qu'il est BG ptdr.

Il la laisse installer le matériel sans ajouter de commentaire -pour de vrai, lui- et quand c'est fait, Luna bouge sa main, teste l'élasticité du gant. Nicolas se penche un peu, la surplombant ; c'était déjà évident à cause des câbles, mais même pour le gant ça mériterait une petite taille au-dessus. Luna lui dit qu'elle était déjà convaincue et qu'elle est prête, à sa manière. Il prend une inspiration, le dernier câble d'une main, le cristal de l'autre et les connecte simplement. :

-Oook, au début tu vas peut-être devoir un peu chercher la sensation. Ça reste un cristal sensitif donc y'a moyen que tu captes des émotions de façon lointaine, même si j'ai fait attention lors de sa conception.

Il s'assoit et pose sa main paume ouverte vers le ciel pour lui permettre si elle souhaite de le toucher, sentir autre chose que le bois de la table. Techniquement, elle ne devrait pas expérimenter le retour de la chaleur humaine avec ce prototype, mais puisqu'ils utilisent un cristal master, il n'est sûr de rien. Mentalement, il fait en sorte de lui offrir un environnement neutre pour qu'elle puisse apprendre à utiliser le cristal sans stress. Le salon Williams devient une petite bulle apaisante où la seule émotion qui plane est un calme absolu. La paix animale de Nicolas reste minime toutefois ; il ne faudrait pas l'encourager à s'enfoncer dedans. :

-Si tu peux, parle en même temps. Je veux t'entendre et savoir que ce que tu penses, si ça se passe bien, et si besoin répondre directement à tes questions.

Y'a potentiellement une autre allusion sexuelle à faire avec la façon dont il se comporte mais il est à mille kilomètres de faire le lien.

__–« Plus fin et plus long oui, c’est un peu toi et ton frère. »
__–Oh bordel heureusement qu’il est con comme une pelle le Nicolas parce que celle-là est sortie toute seule.
__–Bref. Ses instructions. Y’en a pas beaucoup – normal, un Tonnerre qui explique – alors j’écoute avec attention. J’ai énormément de questions. Ça veut dire quoi, chercher la sensation ? Comment ça, capter des émotions ? Ça ressemble à quoi ? De façon lointaine, ça change quoi par rapport à de façon proche ? Est-ce que ce seront les émotions de gens éloignés, ou des émotions à peine perçues ? Comme pour un initié ? Ça ressemble à quoi quand on est initié sensitif ? (Une question que je devrais poser pour d’autres raisons, mais je brise déjà bien assez le quatrième mur comme ça.)
__–Enfin, je me retiens. Parce que je me doute que si je lui en pose une, sa réponse en appellera dix autres, ce sera le bordel.
__–Et il me… donne sa main à toucher. C’est exagérément sensuel ça mon bon Nico, et si tu croyais que je pouvais rester professionnelle et ne pas mêler cul et science ou boulot, tu sauras que je baise mes deux employées.
__–Non, après. Tout de même. Il a déjà envoyé tellement de râteaux intergalactiques me fracasser le crâne que j’ai la tranchée de la Suisse à la Manche façon 1916 sur le front. Du coup on va éviter.
__–Et accessoirement C’EST QUOI ÇA.
__–OUI JE SUIS EXCITÉE ALORS QU’IL A UTILISÉ SES POUVOIRS POUR ME RENDRE SUPER CALME.
__–OUI JE SUIS EXCITÉE DE POUVOIR ÊTRE AUSSI CALME.
__–C’EST MEILLEUR QUE LA BEUH PUTAIN.
__–Ouah.
__–« Ça déchire mec. Je plane complet. »
__–Techniquement, ça compte comme parler. Qu’est-ce que je fous là, moi, déjà ? De quoi il me parle ? C’est quoi ce truc au bout de mon bras ?
__–Attendez.
__–Ah mais c’est sa main.
__–Attendez.
__–Ouuuuuuaaaah c’est énorme.
__–Je l’ai sentie.
__–Non mais, vous vous rendez compte ? J’arrive à savoir combien il a de doigts, à faire glisser ses phalanges entre les miennes, l’élasticité de sa peau et la dureté de ses os, les petites montagnes et vallées de ses cicatrices et cals, la chaleur de sa paume… C’est…
__–C’est exactement pareil en moins bien que ma main gauche en fait.
__–C’EST EXACTEMENT PAREIL EN MOINS BIEN QUE MA MAIN GAUCHE C’EST TROP GÉNIAL J’ADORE AAAAAAAAH.
__–Et alors oui je sais c’est une expérience scientifique, il faut des retours sur expérience, des rapports, un suivi en temps réel, des questions, tout ça, mais d’abord, mon petit Nico – enfin ça va il fait vite fait ma taille – je te… Bon, j’ai eu envie de lui sauter au cou, et alors il a peut-être Ariana comme amie mais je sais pas s’il va accepter. Par contre il est bien assez sensitif pour savoir que j’étais à ça de le faire.
__–À un doigt.
__–« C’est incroyable. Je, ouah. Tu peux relâcher ta bulle, merci. Je tends mes bras. J’peux ? »
__–Tant de tranquillité c’est bien, mais déjà ça doit le fatiguer et c’est pas optimal pour faire carburer son cerveau à fond.
__–Je regarde ma nouvelle main. Il y a encore des trucs à revoir, les articulations restent un sujet sur lequel je dois travailler, mais là j’ai une piste juste exceptionnelle. Le problème quand on essaie de reconstruire tous les mouvements d’une main, ce sont les retours immédiats, sensoriels. Pour jauger la force, c’est indispensable. Là ça va être tellement plus simple. À un détail près. Il faudra que je lui demande si on peut recréer la proprioception, là ce serait vraiment le feu.
__–Il va me falloir un moment pour remettre mes pensées dans l’ordre et tout traiter, là je suis juste envahie par le bonheur en fait.

EST-CE QUE CETTE FOIS IL A COMPRIS ? :

-Jérémy est plus long, je suis plus large.

...oui.

Mais il ne s'y attarde pas pour se concentrer sur sa tâche... Luna a l'air d'être perdue quand il lui explique un peu vaguement éventuellement comment faire. Il comprend que ses explications sont pas vraiment claires mais c'est toujours compliqué d'expliquer des pouvoirs aussi... "mentaux" à défaut d'autre mot. Chacun a sa propre vision du côté Sensitif de la Force en plus... c'est ultra relou. La preuve que c'est tout à chacun, en lui donnant un environnement calme, Luna s'éveille soudain, précisant qu'elle "plane". Maintenant vous savez pourquoi on peut se droguer avec des cristaux Sensitifs. Il a un sourire, réduit doucement l'aura qu'il a voulu insuffler et la laisser tripoter sa main.

Non mais tripoter c'est le mot... C'est comme si, petit à petit, l'idée qu'elle pouvait le sentir faisait son chemin jusqu'au cerveau et, au fur et à mesure, elle faisait des gestes différents pour s'assurer que c'était bien vrai. Elle a passé du premier coup ses doigts entre les siens, saisit sa peau entre son index et son pouce sans le pincer du tout, a posé le dos de sa main sur sa paume pour lentement saisir toute sa chaleur... Luna ne dit rien mais il sent le bonheur qui déborde... et ça le rend heureux lui aussi. :

-Ok, c'est fait. dit-il en parlant de la bulle de calme, déjà réduite et qu'il a maintenant complétement éteint, avant d'ouvrir ses bras. Oui tu peux, merci.

OUI il est touché qu'elle lui demande l'autorisation. ÇA FAIT DU BIEN OK ? Calme-toi. JE SUIIIIIS CALME ! Il faut qu'on pose d'autres quest- Non mais... Pas maintenant en fait ? Laisse-la kiffer, faire un câlin sur nos genoux et on en parle après MAYBE ? ... Ok. Ok maybe ahah.

Si les gens ont encore des doutes sur les choses qui nous rendent heureux... Franchement wtf ?

__–Hé ben câlin alors. C’est incroyable, je peux sentir les muscles de son dos sous son débardeur hihihi.
__–Il est fort le mec quand-même, on se rencontre dans une parodie de film porno, on se voit de temps en temps en passant comme ça et un beau jour il se pointe et change juste toute ma vie comme ça au calme. Qu’est-ce que sera dans quelques années, hein.
__–Bon enfin. On est là pour faire de la science aussi, il paraît. Enfin attendez, je profite de son corps chaud encore un peu. Et non y’a rien de sexuel, roh. C’est pas parce que je fais des blagues virtuellement tout le temps que j’ai des pensées derrière. Enfin. Si, bien sûr que j’ai des pensées derrière, mais il a déjà dit non, c’est comme ça hein.
__–Voilà, deux paragraphes et demi, c’est pas mal. On peut passer à la suite.
__–« Ouais, du coup, tu veux un retour sur expérience plus complet ou…? Genre je sais pas, tu veux savoir quoi ? »
__–J’imagine des trucs sur les sensations, mais c’est pas vraiment le genre de trucs que j’arrive à bien décrire…
__–« C’était un peu bizarre, ça ressemblait pas à ce que je sens dans ma main gauche, mais en même temps, tous les vieux réflexes sont arrivés direct. Comme quand tu mates un remake d’un film de ton enfance, tout est très différent mais tu reconnais tout. Et un bon remake genre, parce que c’était pas déplaisant du tout. Genre… on est sur un niveau La Guerre des Mondes. »
__–Est-ce qu’il les a vu ? J’espère que non, ça me fera une excuse toute trouvée pour l’inviter à une soirée film.

Après le bref câlin, Luna demande s'il veut plus de retour et Nicolas hoche la tête. En vrai il a déjà pas mal à penser pour améliorer le prototype pour Luna mais chaque information compte. Elle reste sur ses genoux le temps qu'elle lui explique ce qu'elle ressent... Il a du mal à saisir la comparaison avec les films d'enfance, parce qu'il ne pouvait pas toucher à la télévision, mais il a lu la Guerre des Mondes... et vu la version de Spielberg. Donc ouais, il voit le délire. Tout doucement, il prend sa main gantée et passe son pouce sur sa paume, appuyant légèrement dans des intervalles irréguliers. :

-Ok je vois. On a eu les mêmes retours avec les prototypes sans cristal donc je pense que ça fonctionne bien. J'vais voir ce que je peux faire pour te faire un gant plus pratique pour toi... D'ici un mois je pense... Tu peux garder celui-là si tu veux.

Il toussote et se penche en arrière, le dos posé contre le dossier de la chaise, à l'aise, avant d'enchaîner. :

-Maintenant un scientifique éthique et responsable te ferait passer des teeests... tout çaaa...

Puis il retient pas son sourire. :

-Mais Jérém' est encore en train d'arroser le potager et c'est plus drôle d'aller lui casser les couilles.

__–Alors oui, d’accord, il est possible que quand Nico a pris ma paume pour la caresser avec son pouce, j’ai fermé les yeux et ai un peu mordu ma langue. C’est effectivement possible. Par contre, promis, c’est juste parce que j’ai kiffé la sensation de contact sur ma peau.
__–« Oh ouais autant que tu veux. J’vais bidouiller un peu celui-là, réviser mes bouts métalliques… Si je les vire pas tout court en fait. »
__–Ça fait un moment que je pense à utiliser des parties de support en bois. C’est que, c’était pas un matériau si évident : plus léger et plusen phase avec mon côté Terre d’accord, mais aussi plus chiant d’en faire ce qu’on veut, alors que les bouts de métal là, je les ai obtenus de Mitsuki déjà tout prêts et je sais le travailler. Mais du coup pourquoi le bois ? Parce qu’avec tous ces cristaux en plus ce sera quand-même vachement moins lourd. Et parce que le bois c’est pas froid. Si vous voulez, quand je touche quelqu’un avec mon bras métallique (je vous promets il y a rien de sexuel là (c’est faux)), ça ce voit que c’est une grosse prothèse et que le contact va être super bizarre. Là, comme au contraire le plan c’est que ça ressemble le plus possible à un vrai membre, il faut pas que ça fasse trop étrange contact, trop dur ou trop froid quoi.
__–Puis ça fait longtemps que j’ai pas travaillé avec des grosses plantes. Et ça manque d’un acajou amer, à Terrae.
__–Après que Nico se soit penché et ait toussé, il me propose la suite du programme. J’ai très très envie de lui dire « Oh après si les tests incluent des sondes anales, pourquoi pas. » mais je ne le, ahh, hé bien tant pis, bref passons sur Jérémy.
__–Non.
__–Passons à Jérémy.
__–Voilà, mieux.
__–Sourire coupable de Nico. Sourire complice de moi. J’ai plein d’idées de ce que je pourrais faire avec cette main et Jérémy, en effet. Et je suis plutôt fière de pas avoir dit ça à voix haute.
__–« Roh, il faudra que j’enlève mon haut, ce serait dommage de le mouiller. »
__–Vous savez quoi, oubliez ma remarque précédente.
__–Par contre, ça fait tilt dans ma tête.
__–« Le potager, hm ? Il se passerait quoi… si les plantes dont ils s’occupent devaient étrangement s’enrouler autour de ses pieds et que deux personnes avec des bombes à eau étaient en train de courir dans sa direction juste à ce moment là ? Ce serait un hasard vraiment incroyable, non ? »

Luna a déjà planifié des modifications ; elle peut c'est son gant maintenant. Et puis si Nico lui en ramène un autre, ça lui en fait un de secours. Et puis soudain, sonde anale. :

-Hein ? Non pourq- AH ! PFFT.

Oui, en l'espace de quelques secondes, Nicolas n'a pas compris, puis il a compris, puis ça l'a fait rire. Parce qu'il est con mais sur certains sujets quand même... quand même. Mais vraiment que certains sujets car dans le même souffle, quand Luna parle du fait que ce serait dommage de mouiller son haut, il balance tout naturellement. :

-Oh si tu veux je te prête un t-shirt ? J'en ai des trop petits pour moi que je garde pour Elwynn quand elle vient à la maison et que-... bon bref tu vois.

Il la porte brièvement pour la décaler quand il se lève, à bout de bras, délicatement, façon princesse le temps qu'elle stabilise et se retrouve debout. :

-De toute façon, je crois que je vais mettre un autre débardeur... Viens suis-moi.

Il lui fait signe avant de sortir du salon. Dans le couloir, en prenant une porte à droite, il y a donc la chambre de Nicolas. Premier point ; c'est bordélique. Il y a des livres ouverts par terre, des feuilles volantes avec des gribouillis que seul l'auteur arrive à déchiffrer. Là, il y a un sac scolaire et un télescope, ailleurs, une guitare couverte de stickers et un drapeau pansexuel souvenir de la Pride. Les deux bureaux sont si couverts d'objets, de feuilles, de livres, de notes qu'il est impossible d'apercevoir la couleur du bois. Par contre, on peut distinguer la différence entre les deux zones de travail ; l'une possède des accessoires plus scientifiques, tubes à essais et microscope tandis que l'autre accueille l'ordinateur allumé affichant une fiche excel étrange. Les murs s'unissent dans cet ensemble chaotique : les étagères ne sont pas alignées, il y a toujours plus de livres, des posters de rock volontairement accrochés de travers côtoyant le tableau périodique et une carte des constellations version été et version hiver. Il y a des photos de ses amis, de sa famille, des cadeaux qu'on lui a fait, des fleurs séchées pendues à l'envers, des guirlandes avec des étoiles de papier,... Bref. Un chaos ordonné.

Nicolas se dirigea droit vers l'armoire, seul endroit correctement rangé de la chambre, pour y attraper des vêtements. :

-Pour ton plan, tant que ça n'abîme pas le potager, on peut carrément le faire... et il doit me rester des ballons du dernier anniversaire de Lottie donc, bombe à eau, c'est grave possible.

Il est très sérieux quand il dit ça mais l’œil aguerri verra qu'il trépigne sur place alors qu'il retire à nouveau son haut mouillé pour l'étendre sur le dossier de sa chaise de bureau.

__–C’est terrible ce qui ce passe ici chers amis.
__–« Tu viens de me proposer de me glisser sous tes vêtements ou de me prêter ce qu’Elwynn met après avoir baisé ton frère ? Dans les deux cas, j’accepte. »
__–Enfin bref, Nicolas me soulève (non je ne ferai pas la blague, c’en est déjà une en soi) et m’emmène dans sa chambre. Ça va je suis pas trop dépaysée. C’est une chambre d’étudiant quoi. Pas que j’ai jamais été étudiante, ou fréquenté beaucoup d’étudiants, mais j’en ai, hum, baisé deux-trois, surtout depuis mon arrivée à Terrae et, ouais, je commence à me faire une solide idée  d’à quoi ça ressemble.
__–« Joli drapeau. Tu veux que je me désape ici ou, non ça va je déconne détends-toi,  je vais pas changer de haut, celui-là me va très bien. Je t’ai juste accompagné pour te voir torse poil. Encore. »
__–Je veux dire, j’ai déjà un débardeur. Et sombre en plus, le genre sans tétons apparents quand on te mouille. Et oui je l’ai testé. Et non vous ne voulez pas savoir comment. Enfin si vous savez, mais oui ça requerrait de placer une petite balise spoiler 18+ et qui a envie de ça, vraiment.
__–Bref, on passe aux questions techniques. Les questions techniques de jouer à t-shirt mouillé avec les frères Williams, j’adore Terrae putain.
__–« Nan t’inquiètes, je repasserai tout remettre bien s’il le faut. Niquel pour les ballons. Je remplis et tu fais le… non attends, ça fait deux ans et demi que j’ai envie de refaire ça. Tu remplis – ça tu sais faire – et je fais les nœuds ? »
__–Je vais pas vous mentir j’ai galéré. Il a fallu quelques essais. M’enfin avec assez de patience, Nico pour me guider et en faisant ça au-dessus de l’évier pour que, si un ballon m’échappe il aille pas loin, j’ai réussi à, tenez-vous bien, faire quatre nœuds simples.
__–Quatre.
__–Nœuds.
__–Simples.
__–Pas deux. Pas trois. Quatre. J’ai dû recommencer le premier cinq fois, mais HÉ. DES NŒUDS LES GENS. C’EST GÉNIAL OU C’EST PAS GÉNIAL. EST-CE QUE  J’AI DEMANDÉ À NICOLAS SI JE POUVAIS LUI FAIRE UN AUTRE GROS CÂLIN DANS SON DÉBARDEUR SEC ? BAH OUI.
__–Sans déconner, j’ai peut-être fait une ellipse un peu vite sur la scène (c’est jamais que moi qui rigole comme une teuteu devant des ballons plein d’eau avec Nico qui m’aide à mettre mes doigts où il faut (faites la blague à ma place, je vous ai assez entraîné pour que vous y arriviez tout seul (et oui je lui ai faite à voix haute)) mais vraiment. Luna, vingt-cinq ans, rigole comme une gamine sur des nœuds. Et on a pas commencé à arroser Jérémy.

HRP :

A la question de Luna, Nicolas réfléchit sincèrement. Paupières plissées, regard fixant le plafond, il se fait un inventaire de ce qu'il a possédé et prêté à Elwynn. :

-Beh techniquement les deux.

Et avant qu'on me pose la question, non, il ne voit pas le problème là-dedans. Il ne voit pas non plus pourquoi elle pourrait pas se changer devant lui... Elle fait ce qu'elle veut ? Et puis dans le même souffle elle a noté son drapeau pan ET avoué qu'elle n'était là que pour le mater torse poil... Nicolas doit reboot son cerveau, ce qui l'empêche quelque seconde de trouver un autre haut dans son placard pendant plusieurs secondes.

Non mais Nicolas et la nudité, c'est tout un délire. Si Jérémy n'est pudique qu'à moitié avec son putain de peignoir DSK, Nicolas ne le comprend pas et peut se balader exclusivement en slip dans la maison en été. Voir des corps nus ne lui fait rien, sauf cas précis évidement, il vénère celui de Mat-... Tu-te-le-te-stop ! Tu peux t'arrêter là. Hinhin.

Tout ça pour dire, en bref, que Nicolas hausse un sourcil, jette un coup d'œil par dessus son épaule vers son drapeau et lâche, presque hésitant. ...Au bout d'un long moment de silence où, du coup, Luna a dû apprécier de le voir à demi-nu, cicatrices, tatouages et muscles secs à l'air libre. :

-Merrrci ?

Et il replonge dans son placard, trouve un autre débardeur blanc. A sa taille celui-là, notons. Parce que je sens que ça sera utile à quelqu'un. Hein ? Chut, laisse faire les grands.

Et bien sûr qu'il la laisse faire des nœuds. C'est adorable de ressentir ses vagues de joie intense pour quelque chose qui pourrait être banal aux yeux de ceux qui ont leurs deux mains. Nicolas se souvient de son propre sentiment de victoire quand il réussissait à écrire correctement de sa main gauche, quand sa main droite était blessée, le forçant au fil des années à devenir ambidextre. Ce n'est même pas entaché par les blagues graveleuses, Nicolas riant même. Il aime les choses simples hein... et faire chier Jérémy.

Jérémy qui ne se doute de rien même s'il entend la porte-fenêtre du salon qui s'ouvre. Il ne se retourne pas, concentré sur ses rangs d'oignons.

__–Franchement les gens, j’en suis à un point où je me dis que la seule chose qui explique notre amitié, c’est qu’on est aussi demeurés l’un que l’autre. (Enfin, j’espère pas, c’est pas flatteur du tout pour Nico ce que je raconte.)
__–La vérité vraie les gens, je ne savais tellement pas comment réagir après son « merci » qui m’a, disons le, assassiné, que j’vais laisser la parole au narrateur d’Aylan le temps d’un paragraphe.

Citation :

__–Je suis plus un concept qu’un personnage et n’ai conséquemment rien à foutre là, surtout que les scènes de tension sexuelle ne sont pas vraiment dans mon répertoire usuel, mais passons. Luna, donc, réussit, en dépit de son exposition à la musculature saillante de Nicolas ; splendide et couturée d’une histoire qui avait été écrite dans le sang et les larmes d’amis comme d’ennemis, à ne pas trop baver. On pourrait presque l’en féliciter s’il n’y avait eu les événements précédents. On pourrait aller jusqu’à dire qu’elle se comporta presque décemment, n’esquissant qu’un sourire qui était, au final, plus amusé par la situation et son propre ridicule que lubrique. C’est qu’aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Luna n’éprouvait, en vérité, aucune envie de luxure particulière pour l’ultime Apollon qui honorait son regard de sa présence.
__–La raison ? Elle n’avait de l’attirance que pour les personnes célibataires. Preuve s’il en fallait une – et il en fallait une – qu’il y avait donc en elle un cœur solide de décence, même s’il était enseveli sous des tombereaux d’une plus surhumaine encore que ses pouvoirs capacité à être malaisante.

__–Voilà ça ira merci. On va pas trop abuser des bonnes choses non plus hein hé ho.
__–Maintenant qu’on a un équipement du… bah du Tonnerre en fait. On arrive par derrière. (Ah ah ah.) Je fais un petit chut avec ma bouche à Nico, un signe d’attendre, je pose ma toute nouvelle main au sol… Ouais alors non mauvaise idée j’vais passer mon temps à kiffer comme pas possible le contact avec l’herbe ça va faire désordre, ma main gauche donc, je concentre ma magie et là, un de ses oignons a une tige qui s’enroule autour de sa main. Il a juste le temps de se demander c’est quoi ce bordel qui est le connard de Terre qui fout en l’air ses cultures, que… (Vu comme je suis penchée ça va être à Nico de balancer le premier ballon et je suivrai, je le laisse raconter ça.)

Jérémy aime son potager. Il dit "son", bon, parce qu'il organise tout ça pour que ça ressemble à quelque chose -on ne met pas les pommes-de-terres à côté des fraises voyons- mais c'est le potager des Williams. C'est le potager où il passe du temps en compagnie de son père, été comme hiver, plus l'été quand même ils ne s'en cachent pas, et ils discutent de tout et de rien en arrosant les plantes, arrachent les mauvaises herbes, distribuent le compost,... Il y a pleins de jolis souvenirs dans ce potager. Les premiers pas de Lottie non loin des premières citrouilles, les limonades de Louisa alors que ses mains sentaient encore la menthe qu'il cueillait ou la légère odeur du chlore de la piscine alors que la fratrie vient, le temps d'une pause hors de l'eau, dévorer les dernières fraises et framboises de la saison.

Donc oui quand il arrose ses oignons parce que le temps a été plus sec que prévu récemment, bien il les arrose avec amour. Avec un sourire aux lèvres. C'est pas débile non ! Il prend soin de ce qu'il va faire à manger plus tard pour les siens. Ça le rend utile à la famille. Alors oui il aime ses oignons et ils le lui rendent bien... Peut-être... un peu trop ?... Jérémy les oignons te tiennent les chevilles. Quoi ? Je suis désolé de te retirer de ta paix intérieure, mais... Les oignons tiennent tes chevilles et maintenant tes mains. What the- Il ne peut pas reculer... Enfin si il peut mais il veut pas abîmer la plante clairement manipulée par les pouvoirs d'un Terre. Alice ? Non c'est pas son genre. Elle sait à quel point il tient à ce potager, elle aurait demandé si elle pouvait le faire, même pour une blague... Minute une blague ? Putain, c'est forcément Nico et Luna qu'est arrivée plus tôt.

Et c'est là qu'il reçoit sa première bombe à eau dans le dos. Si vous n'avez jamais entendu Jérémy feuler, c'était le jour où il fallait être présent. Avec le choc de l'eau froide sur son corps chauffé au soleil, il a brutalement expiré entre ses dents serrés, imitant malgré lui un chat en colère. Il se retourne et effectivement, il y a Luna et Nicolas... et d'autres munitions. :

-MAIS QU'EST-CE QUE VOUS-

Il est interrompu par un autre ballon, lui faisant tourner le visage, puis une autre, puis une autre... Vu la cadence, il se dit qu'il sont deux à les lancer. Luna n'a plus la main sur les plantes. Bien. Les laissant quelques secondes se défouler sur son dos, Jérémy en profite pour se libérer sans abîmer ses bébés oignons et il se lève d'un coup, leur fait face, droit comme une montagne -reçoit un projectile en plein sur son cœur, mouillant l'avant de son maillot qu'il avait réussi à garder propre-, sourire carnassier aux lèvres. Mais ce n'est pas la colère qui parle quand il s'avance droit vers eux, il est dans le jeu. :

-AFFRONTEZ LA COLEEERE DU GARDIEEEN DU POTAGEEER !

Parce qu'il a compris que son petit frère n'allait pas lui lâcher les basques tant qu'il n'aura pas eu son comptant de rire pour la journée, maintenant avec Luna en alliée, autant les rejoindre et s'amuser un peu.

Nicolas est un gamin. Il a tout fait à l'envers en fait ; il a grandi trop vite pour être comme un de ces adultes qui détestent leur boulot et traînent les pieds pour y aller, puis il a fait sa crise d'ado et toutes les conneries imaginables et maintenant le voilà en train de planifier une bataille d'eau comme un p'tit garçon. Eh, ça n'empêche pas qu'il prend ça très au sérieux. Il sait que c'est dur de surprendre Jérémy alors il ne fait pas un bruit et ne s'approche pas trop. Le frangin a l'ouïe fine. Luna se prête au jeu d'ailleurs, lui indique qu'il doit attendre et il hoche la tête avec un sourire de prédateur. Ça lui rappelle des souvenirs tout ça, mais là, pas de glock, juste des ballons plein d'eau. Et dès qu'il voit que Jérémy est prisonnier de sa rangée d'oignons, il lance les hostilités et la première bombe à eau.

S'acharner sur son dos est hilarant, mais réussir à l'atteindre alors qu'il leur faisait face maintenant le fait rire aux éclats en le pointant du doigt. ...Mais il s'arrête net quand il le voit débouler vers eux. :

-Merde ! Luna on se sépare ! Faut l'encercler !

Il prend quelques bombes dans ses bras, part dans la direction opposée de Luna et s'attend à ce que ça perturbe momentanément leur cible mais non. Jérémy pivote et va droit sur lui, tire sur son débardeur et arrive à lui chourrer des bombes qu'il lance en direction de Luna. Nicolas laisse échapper une onomatopée horrifiée quand elle est touchée au bout de quelques tentatives. :

-Noooon ! Camarade je te vengerai !

Sur ce Nicolas abandonne la défense de ses précieuses munitions restantes pour attraper l'avant-bras de Jérémy, pivoter son corps pour lui tordre le bras. Le débardeur se déchire un peu dans la bataille, une bombe éclate entre lui et son frère les trempant un peu plus tous les deux mais, plus souple que lui, il arrive à grimper dans son dos pour immobiliser ses deux bras. :

-Vas-y achève-le ! Achève-le !

-Nico putain arrête de gigoter ! On va se casser la gueule ! Et j'veux pas avoir de la terre sur mon t-shirt !


HRP : J'espère que Luna profite du spectacle mdr.

__–Ouh con j’oubliais comme il est grand et large le Jérémy. J’ai sans doute poussé un petit cri aigu quand il s’est mis à crier parce que ça m’a surpris. Mais nan mais écoute s’il veut jouer moi j’dis oui ! Et puis, bon. C’est ça de jouer avec des Terres, on prévoit toujours au moins un ou deux coups à l’avance. Je commence déjà à réfléchir à la suite du plan…
__–… Par contre, ouais, j’avoue, j’ai été un peu distraite par la scène tout à fait incroyable des deux frères qui s’attrapent par les vêtements. De là à dire que je me suis un peu mordu la lèvre inférieure, il n’y a qu’un pas. Du coup oui, je me suis pris la bombe à eau direct sur la tronche, forcément, j’avais la tête ailleurs. Enfin, ça m’a réveillé, le contact avec l’eau fraîche, vu que j’ai poussé un autre petit cri, lancé un regard plein de passion – pas ce genre de passion, on se calme – vers Nico pris en un corps-à-corps épique avec son frère – bon ok, ce genre de passion, j’admets – et ma plus belle imitation de Gandalf :
__–« Cet adversaire est trop fort pour nous, fuyons ! »
__–Et petit retour en arrière qui s’impose. Alors, oui, moi aussi je me replie, mais justement c’est lié.
__–Donc là on remplissait nos ballons et puis je me suis dit, mais il fait quoi s’il riposte ? Hein ? Non parce que. Il jardine et, j’ai pas eu le temps de trop regarder leur potager mais s’il jardine, le Jérémy a au moins un arrosoir, sinon carrément un tuyau d’arrosage à portée pour nous en mettre plein la gueule en retour. Donc, il faut l’attirer, l’éloigner de ses moyens d’attaque pour lui envoyer une seconde salve.
__–Du coup, super sérieuse, j’ai expliqué à Nico que le plan, c’était si la situation dégénère, de simuler une retraite après nos premières bombes, de passer le coin de la maison… Puis là, paf. Seau d’eau qui t’attend au tournant. Le coup classique.
__–Ça c’est pas trop du tout passé comme prévu mais c’est pas grave. Je me taille, récupère le seau, fait le tour de la maison… Attends un peu planquée à un coin, me rince allègrement, longuement, passionnément l’œil on va pas se mentir. Ils finissent par perdre l’équilibre et se rouler dans la terre… Pfiou, il faut chaud hein ? C’est dur de résister à la tentation de pas le verser sur ma tête, le seau.
__–Mais non. J’ai une mission. Mon compagnon d’arme qui compte sur moi. Ils se relèvent, un peu exténués et Jérémy qui gueule que ses sapes sont dégueulasses.
__–« Hé Jérémy ! »
__–Il se retourne, paf dans la tronche, le gag classique.
__–« Ben voilà t’es tout propre. »
__–Et là je rigole vraiment comme une andouille c’est terrible.

Jérémy savait déjà que c'était pas une mince affaire de mettre Nicolas à terre. Tout petit et tout maigre, il le battait déjà en combat, alors maintenant, il ne peut qu'imaginer la difficulté, puisqu'ils ne s'entraînent jamais ensemble... Ce genre de jeu aide un peu quand même, à se faire une idée de ce que ça donnerait. S'il n'était que rapide, ce serait gérable, mais il est souple et solide à la fois, le bougre. Il n'était clairement pas en position de force, aussi il a été étonné par le soudain repli de Luna... et le coup de genou dans le dos de la part de son frère qui le fait tomber en avant, se rattrapant de justesse avec les mains pour ne pas finir face contre terre -et surtout t-shirt blanc dans la boue. :

-Que- ?!... REVENEZ SALOPERIES !

Il grogne en se relevant, part à la poursuite des fuyards avec ce qui pourrait ressembler au loin à de la fureur, avec son pas allongé, lourd... Mais tout va bien, il est encore dans le jeu... et là il est dans son domaine ; la chasse. Soudain, il est plus qu'éveillé et ça n'a rien à voir avec la fraîcheur de l'eau. Il rattrape son frère avant qu'il ne s'éloigne de trop, le plaque façon rugbyman au sol. Ils roulent, longtemps, dans un amas de membres chaotiques qui essaient de se dégager l'un de l'autre, faisant des prises cherchant à immobiliser sans succès, avant d'essayer de se relever ; Jérémy vient de se rendre compte qu'il s'est sali. :

-P'tain d'con d'toi d'sang d'tes morts ! Nico j'avais dit quoi ?!

-EH ! C'est toi qui t'ai j'té sur moi !

-Gnuh-nuh-nuh nuh-nuh-nuh-gnuh ! immite-t-il.

-Mais ta gueule !

-Hé Jérémy !

Et il se passe plusieurs choses en même temps. Jérémy, en tant que grand frère magnanime, avait choppé l'épaule de Nicolas pour lui secouer la tignasse de manière affectueuse... parce qu'il est pas capable de lui en vouloir trop longtemps. Au même moment, il tourne la tête pour voir Luna donc, seau en main, et l'instant qui suit, il reçoit une vague et se retrouve trempé de la tête au pied. Et Nicolas avec lui. Deux contre un en même temps, il n'y a plus pensé.

Il lâche son frère pour écarter les bras, serrer les dents. Un peu mouillé, ça va, mais là c'est plus qu'un peu... Il sent son t-shirt collé au torse, sensation désagréable au possible pour lui, son jogging alourdi glissant de ses hanches lentement. Ses cheveux imbibés d'eau s'échappent du rapide chignon qu'il avait fait avant de jardiner, il a probablement perdus son élastique. Il sent des mèches collées sur son visage, d'autres pendouillent devant ses yeux... Tout ça combiné fait qu'il est immobile et a lâché un pathétique gémissement de chaton trempé.