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##   Mar 28 Juin 2022 - 22:04
Aylan Raspberry

Personnage ~
► Âge : Treize ans
► Doubles-comptes ? : Luna Vasconcelos & Karen Chandler
► Rencontres ♫♪ :
Aylan Raspberry
Air au pouvoir lunaire
Messages : 515
Date d'inscription : 17/04/2021
Emploi/loisirs : écolier

__–Il est doux, quand les vents troublent les ondes,
__–De contempler du bord sur les vagues profondes
__–Un naufrage imminent. Non que le cœur jaloux
__–Jouisse du malheur d’autrui ; mais il est doux
__–De voir que le sort nous épargne des peines.
__–Il est doux, en lieu sûr, de suivre dans les plaines
__–Les bataillons livrés aux hasards des combats
__–Et les périls lointains qu’on ne partage pas.
__–Si Aylan connaissait quoi que ce soit à la philosophie latine, voilà ce qui aurait probablement traversé son esprit, alors que depuis le bois de son skate – et celui-ci, l’acier d’une rampe – contemplait les élèves s’en aller, du royaume de miel des rayons du Soleil vers celui humide et poussiéreux de la salle de cours.
__–En clair, c’était la fin de la récré.
__–Aylan ayant déjà assisté au cours de japonais, le seul qui l’intéressait – et de moins en moins à mesure qu’il maîtrisait de mieux en mieux cette langue –, il avait pris la quotidienne décision de ne pas assister aux cours suivants.
__–En lieu et place, il profitait de la douceur des feux d’Hélios pour parfaire sa maîtrise du skate, qu’il jugeait autrement plus importance que celle des mathématiques. En parallèle, il se servait de sa planche comme d’un vecteur pour approfondir ses compétences dans l’élément subtil. Il n’était pas encore, comme le lui avait conseillé Pandora, à pouvoir faire flotter son véhicule au-dessus du sol comme dans Retour vers le Futur II – qu’il avait regardé une énième fois pour l’inspiration – mais s’exerçait en ce domaine. Le goudron autour de l’Institut devenait tarmac pour ses décollages. Déjà réussissait-il à ne pas le toucher sur une bonne vingtaine de mètres avant de perdre de la puissance dans les flux d’air sous le skate, le contrôle de celui-ci, ou les deux.
__–Quoi qu’il en était, le rififi de ses roulettes, incessant sauf quand il prenait une grande accélération et défiait les lois de la gravité, faisait qu’il était difficile pour qui que ce soit de ne pas le remarquer… y compris, ou plutôt surtout, les élèves dans les salles de classe dont les fenêtres surplombaient la cour.
__–C’était tout de même un peu morose sans un compagnon de jeu. Après avoir bien répété mouvements et figures, Aylan se posa sur un banc – et s’assit tout naturellement sur le dossier du siège –, sortit un petit carnet et prit des notes sur les derniers développements de ses pouvoirs. Il était important de savoir comment les tendances évoluaient, sur quels aspects il piétinait et quels autres il progressait. Ce n’était encore qu’aux balbutiements, une approche consciente de sa magie étant encore neuve pour Aylan – de même que son carnet, dont moins de cinq pages étaient grisées –, mais disons que c’était un bon début.


Couleur : #990066FicheRelations
##   Mar 28 Juin 2022 - 22:41
Anonymous
Invité

Sous le Pont Mirabeau coule la Seine
Nananananana
Nanananana
La joie vient toujours après la peine.


Madame Bolivar serait fière d'elle, tiens. J'ai appris ce putain de poème y a plus de trois mois et il faut que là, tout de suite, il me tourne en tête comme un moustique fou quand on éteint la lumière. Impossible de l'attraper, impossible de se rendormir aussi. 'certain qu'il en profiterait pour m'écraser la cervelle à coups de parpaing, ce batard.

Et en plus, c'est même pas le poème en entier. C'est encore pire, ce nanananana qui résonne, résonne, résooooonne. Ma tête, c'est pas censée être une batterie. Je préférerais encore que ce soit un trou noir, tiens. Plus rien qui en sort. Pas mal ça. Plus d'ennui. Plus d'envie. Plus de besoin. Plus rien.

Dehors, soleil, chaleur. Un peu trop de chaleur même. J'ai quitté la Bretagne y'a pas longtemps et déjà, je regrette la mer.

Putain, je sens venir un autre poème. Pas question.

Petites baskets, à mon cou, et hop on traverse. Pas grand monde. Comme depuis mon arrivée, un peu. Enfin, y'avait du monde mais c'est pas pareil. Y'a eu quelques phrases qu'on m'a lancées en débarquant mais même si je les ai comprises, c'était pas du français. Pas la sonorité de ma douce langue de barbare. Il parait que pour les Japonais, les étrangers c'est juste des gai-chine qui ne méritent pas de vivre avec eux. D'ailleurs, ils les laissent pas vivre longtemps chez eux.

Enfin, c'est ce que j'ai vu sur Youtube. Si c'était faux, on les laisserait pas mettre ça sur Youtube.

N'empêche que bah... Bah je m'emmerde un peu quoi. On me capte pas. Je crois qu'on a même pas prononcé mon nom depuis que je suis arrivé. C'est pourtant pas dur. Da-vi-de. Même Roman il y arrivait quant il était un bout d'chou.

Ouais. Fait chier. Et me fait chier aussi.

Coup de pied dans un caillou qui traine. Il part vers un banc. Vers un gamin. Enfin, je suis presque certain qu'il est plus jeune que moi. Non, certain. Il me rappelle Jamel, lui aussi il avait eu le droit de se faire décolorer les cheveux.

Ca me fait en même temps du bien et du mal de penser à Jamel. A cette heure là, ce crétin doit être en train de se taper un bol de Curly en se marrant devant le dernier épisode de One Piece.

...
Et mais attends, je vais l'avoir avant lui, l'épisode de One Piece alors ?
...
Ouais, mais il a pas le droit au tel le soir, et je crois que quand il sortira de l'école, il fera déjà tard ici.
...
Merde.
...
Ca sert à quoi si je peux pas frimer, de voir ce foutu épisode.

Retour à l'humeur de "fait chier". Et je connais qu'une chose qui puisse me faire un peu de bien là tout de suite.

Je me glisse sur le banc à côté du morveux. Coudes sur les cuisses, mains serrées, regard discret vers lui quelques secondes avant de regarder fixement devant moi. Je me lance sur quoi ?

Allez, go.

- Vienne la nuit sonne l’heure , les jours s’en vont je demeure
que je murmure,

Silence. Regard braqué, refusant de le regarder. Bras raidis, jambes raidies, j'espère que j'ai vraiment l'air de quelqu'un aux aguets.

- Je répéte. Vienne la nuit sonne l’heure, les jours s’en vont je demeure. Le mot-code. Vite. On nous observe peut-être.

Je me sens un peu ridicule mais c'est toujours mieux que "Coucou, tu veux bien devenir mon ami ?". Je suis pas un cassos, moi.
##   Sam 2 Juil 2022 - 23:38
Aylan Raspberry

Personnage ~
► Âge : Treize ans
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Aylan Raspberry
Air au pouvoir lunaire
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Date d'inscription : 17/04/2021
Emploi/loisirs : écolier

__–… Quoi ?
__–Aylan adressa à son nouveau compagnon de banc le regard le plus incrédule qu’il pouvait sortir. Il en connaissait, des gens originaux, se comptait lui-même parmi ceux-ci, en avait fait des présentations fracassantes et hors-contexte à des totaux étrangers, mais celle-là, on ne lui avait jamais sortie et lui non plus n’aurait eu l’idée de quelque chose du genre.
__–C’était tellement saugrenu qu’il lui fallut un temps pour comprendre. Mot-code. Un espion ? Non, Aylan avait une expérience de première main de ce qu’était l’espionnage et il savait bien une chose : cela ne ressemblait pas à cela. Un jeu d’enfant, alors ? Mais ils ne se connaissaient pas ? Ceci dit, ce dernier point pouvait être aisément expliqué par le fait qu’il n’avait jamais vu cet étrange adolescent à Terrae auparavant. Un novice, devait-il en déduire.
__–Oh, après tout, chacun ses techniques pour s’intégrer.
__–« Bleu. »
__–Il avait dit au pif.
__–« Mais je ne marche pas. J’ai raccroché. Je profite de ma retraite, maintenant, colonel. »
__–Avait-il dit avec la meilleure imitation de voix grave et burinée qu’il pouvait sortir, ce qui donnait plus l’impression qu’il avait quelque chose coincé dans la gorge. Il avait entendu cette réplique dans quelque film ou série et en fait, elle était plutôt appropriée. Pour lui, ce qui était un jeu pour David avait été très, bien trop réel. Même en jeu, il n’accepterait probablement pas d’en refaire. Après, en soi, s’infiltrer quelque part, échapper à la surveillance de gardiens, s’emparer d’un objet ou d’uni information et s’enfuir, soit exactement ce en quoi consistait une mission d’infiltration, il le faisait bien assez souvent comme cela. La vraie question était celle du contexte. Il fallait juste qu’elle ne lui provoque pas trop de choc post-traumatique.


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