[Reprise du format de mission initial.]


• 10 soldats : 4 soldats sont maîtrisés par Nikkou qui les téléporte à la suite dans le hall pour les électrifier et les tenir éloignés de la zone de combat ; 4 soldats sont maîtrisés par Aoi, bloqués contre les murs par la pression (2 perdent connaissance et laissent tomber leurs armes, 1 est mis hors d'état de nuire par Erik suite à l'assistance d'Aoi et le bouclier est récupéré, 1 restant fait semblant d'être sonné et continue à supporter la pression ; il laisse tomber ses armes et protections [Soldat 1]). 2 restent pour l'instant à couvert [Soldat 2] et [Soldat 3].

• Nikkou récupère une arme et un bouclier lors de son dernier A/R avant de rejoindre Aoi et Erik. Il place le bouclier en mode défense et l'électrise par réflexe avant de se placer à côté d'Erik face à la porte après qu'il ait terminé l'installation. Il hoche la tête et valide les branchements d'un coup d'oeil rapide mais il lui fait confiance.

• [Soldat 1] parvient à glisser sa main jusqu'à sa poche en comprenant ce que les Terraens vont faire. Il actionne un bouton qui enclenche une explosion (venant de ses affaires qui sont tombées devant lui) dans le couloir pour tenter de les empêcher d'agir.
Etrangement, l'explosion n'entraîne pas sa mort.

• [Soldat 2] profite de l'explosion pour ouvrir le feu à balles réelles.
Jet de dé demandé : 1 à 20.
1 : Erik est touché.
2 : Aoi est touché.
3 : Nikkou est touché.
4-10 : Personne n'est touché, protection des Terraens efficace + explosion qui rend la trajectoire du tir branlante.
11 : Erik et Aoi sont touchés.
12 : Erik et Nikkou sont touchés.
13 : Aoi et Nikkou sont touchés.
14 : Les trois personnages sont touchés.
15-20 : Personne n'est touché, protection des Terraens efficace + explosion qui rend la trajectoire du tir branlante.

Jet de dé demandé si votre personnage est touché (jet individuel) : 1 à 6.
1 - Au tibia.
2 - A la cuisse.
3 - Au ventre.
4 - Dans le bras.
5 - Dans l'épaule.
6 - Un organe vital de votre choix est touché (mais pas le coeur ni la tête dw).

• [Soldat 3] profite de l'explosion pour tirer des seringues contenant du liquide anti-pouvoirs.
Jet de dé demandé : 1 à 10.
1 : Erik est touché.
2 : Aoi est touché.
3 : Nikkou est touché.
4-10 : Personne n'est touché, protection des Terraens efficace + explosion qui rend la trajectoire du tir branlante.

Jet de dé demandé si votre personnage est touché : 1 à 5.
1 - Tous les pouvoirs bloqués jusqu'au prochain post PNJ.
2 - Tous les pouvoirs bloqués pendant deux posts PNJ.  
3 - La seringue est rapidement retirée avant d'être complètement vidée : pouvoir élémentaire bloqué jusqu'au prochain post PNJ.
4 - La seringue est rapidement retirée avant d'être complètement vidée : pouvoir solaire/lunaire bloqué jusqu'au prochain post PNJ.
5 - Pouvoirs non bloqués mais ne répondant plus correctement au contrôle habituel (jet de dé demandé à chaque utilisation des pouvoirs : 1 - Réussite, 2 - Echec, 3 - Réussite mais coupure sur la fin de l'action, 4 - Réussite mais d'une puissance supérieure à celle qui était demandée initialement, 5 - Réussite mais d'une puissance inférieure à celle qui était demandée initialement).


• 6 soldats : 1 soldat est maîtrisé et mis hors d'état de nuire par Elwynn ; 1 soldat est maîtrisé et mis hors d'état de nuire par Jérémy ; 1 soldat est encore en combat rapproché avec Jérémy [Soldat A] ; 1 soldat tire sur Elwynn mais la balle est déviée par le bouclier récupéré par Jérémy [Soldat B] ; 2 soldats sont encore à couvert [Soldat C] et [Soldat D].

• [Soldat A] retourne au corps à corps contre Jérémy et tente de le paralyser.
Jet de dé demandé : 1 à 5.
1 - Entaille sur l'autre cuisse.
2 - Entaille sur le bras droit.
3 - Entaille sur le bras gauche.
4 - Entaille à l'abdomen.
5 - Paralysie physique réussie pour quelques secondes avant d'être rejeté.

Si résultat [Entaille], jet de dé demandé : 1 à 3.
1 - Contre-attaque de Jérémy réussie avec succès, [Soldat A] mis hors d'état de nuire.
2 - Contre-attaque réussie mais le combat reste difficile. [Soldat A] est affaibli.
3 - Contre-attaque échouée, le combat se poursuit (avec le renfort de [Soldat B]).

• [Soldat B] court vers Jérémy pour rentrer au corps à corps également.
Si résultat [Paralysie physique réussie] par le soldat A, jet de dé demandé : 1 à 3.
1 - Il parvient à lui planter une seringue dans le cou et lui prélève du sang.
2 - Il parvient à lui planter une seringue imbibée d'un liquide inconnu - aucune répercussion pour le moment.
3 - Il parvient à lui planter une seringue imbibée d'un anesthésiant.

• [Soldat C] tire sans interruption dans la direction d'Elwynn.

• [Soldat D] tire une fléchette sur Elwynn.
Jet de dé demandé : 1 à 4.
1 - Touchée.
2 - Pas touchée.
3 - Evitée de justesse.
4 - Touchée mais retirée rapidement.

Si résultat [Touchée], jet de dé demandé : 1 à 3.
1 - Seringue imbibée d'un liquide aux répercussions inconnues pour le moment (1). Sans action instantanée.
2 - Seringue imbibée d'un liquide aux répercussions inconnues pour le moment (2). Sans action instantanée.
3 - Seringue imbibée d'un anesthésiant.

Si résultat [Touchée mais retirée rapidement], jet de dé demandé : 1 à 3.
1 - Seringue sans effet.
2 - Seringue à l'effet inconnu pour le moment. Sans action instantanée.
3 - Seringue imbibée d'un anesthésiant : l'anesthésiant n'a pas le temps de se diffuser et cela entraîne simplement l'immobilisation du membre (Jet de dé : 1 - Bras droit, 2 - Bras gauche, 3 - Jambe droite, 4 - Jambe gauche).

HRP : Les jets de dés de la première partie sont oufissimes : on a eu 5 et 5, personne n'est touché.


Nous essayons d’être rapides et efficaces. Erik, derrière moi, met en place de quoi faire sauter la porte — parfait. Je lui fais confiance pour les réglages, ce n’est de toute manière pas ma spécialité ; Nikkou revient cependant bien vite et checke le tout à distance. On est bons, on va pouvoir aller récupérer Elwynn et Jérémy… Elwynn qui m’assure qu’ils sont vivants. Ils sont vivants Aoi, calme toi. C’est comme au bloc ; il faut être méthodique et efficace, pas paniqué. J’arrive à souffler un peu.

—Accordée, je réponds sombrement à Erik.

Pas bien le choix ici, je devrai sans doute tirer aussi. Je n’en ai pas envie, mais mes amis sont en danger ; hors de question que je n’intervienne pas. On échange un regard avec Nikkou, je reste face au couloir pour assurer nos arrières ; avant qu’il ne donne le feu vert, je vois un des gars par terre bouger et tendre la main vers sa poche. Prête à réagir s’il sort un flingue, je suis à deux doigts de le bazarder contre le mur d’en face quand ça explose.

Je pousse un cri et utilise la barrière de mon air et ma Greffe mêlés pour contenir difficilement l’explosion dans une zone sphérique, les pieds bien ancrés au sol et les bras levées, comme si je retenais un mur de s’effondrer sur nous. J’essaie de la compacter au maximum, non sans mal, accompagnant l’action de mes mains ; les soldats qui nous ont échappé plus tôt en profitent pour sortir de leur cachette et nous tirer dessus. Erik s’est heureusement positionné devant moi pendant la manœuvre avec son bouclier, nous empêchant d’être touchés par les balles et… des seringues ? Mon sang ne fait qu’un tour, et c’est pire encore quand je sens l’énergie bouillonnante par terre, dans le couloir. Tu croyais qu’on allait pas te remarquer, petit malin ?

—Celui par terre est Feu ! je gronde tout en maintenant la sphère contenant l’explosion figée dans les airs. Ouvrez-moi cette porte et allez aider les autres, je m’occupe de ceux-là. Je vais avoir besoin de place. Erik, tu rejoins Elwynn et Jérémy, ne reste pas seul.

Nikkou, lui, est trop mobile pour qu’il puisse le suivre à la trace.

La pulsation de ma Greffe, qui est passée de ma poitrine à mon bras, m’envahit toute entière ; mes yeux sont luisants d’argent. Le temps de cette explosion s’est arrêtée, mais elle ne demande que ça : être relâchée. Le sablier s’écoule sur ma peau ; j’inspire et, d’un mouvement sec du bras, je provoque une bourrasque pour projeter l’explosion vers l’avant, relâchant son énergie qui se déverse dans l’étroit corridor en sens inverse et vient gifler le fond du couloir. Les soldats se jettent au sol pour échapper à l’explosion. [1] La structure tremble…

Je ne réfléchis pas plus et décolle en profitant de la confusion, me projetant en avant avec mes boucliers d’air levés. J’atterris pieds sur la poitrine d’un des deux gars qui se redressait pour le refoutre au sol (couché, toi), puis cherche surtout à désarmer le second au corps à corps avec des mouvements souples. On évite. Un coup appuyé avec la pression de l’air. Une bourrasque.

Autour de moi, je retire petit à petit l’oxygène de l’air pour les asphyxier, gardant une poche d’air contre mes lèvres et mon nez. Ouais, allez faire dodo, là, en fait, j’ai pas le temps.


------------
[1] Trop de mal à décrire l’action woah— Je te laisse déterminer s’ils se sont surtout fait balayer par la bourrasque, s’ils sont blessés, etc. Je considère qu’elle a visé un peu en hauteur pour aveugler et déstabiliser !

Résumé :
- Rassurée qu’El lui ait répondu, pouce en l’air métaphorique pour le branchement d’Erik
- Elle utilise son air et sa Greffe pour contenir et compacter l’explosion, avant de la renvoyer à l’envoyeur c balo
- Elle reconnaît l’énergie du Feu et demande à Erik d’ouvrir la porte + rejoindre les autres PARCE QU’IL EST INITIE SEULEMENT OK ELLE S'INQUIETE
- Elle fonce sur Soldat 3 en volant à toute blinde, qu’elle rebalance par terre en atterrissant dessus (oui), puis se jette au corps à corps face à Soldat 2
- Zone autour d’elle où elle retire l’oxygène ...........


Je vous laisse déterminer si Nikkou reste avec Erik le temps d’ouvrir la porte ou s’il préfère aller aider Aoi qui fonce vers les soldats 1 - 2 - 3 comme un boulet de canon vénère, ou même si quelqu'un reste dans le coin au cas où ça se passe mal

J'suis presque un peu excité, malgré l'angoisse et la pression qui montent. J'crois bien que j'ai un problème avec les explosions. Parce que ouais, ça va péter. Ça va péter. Ça va péter. Nikkou a validé l'installation et Aoi m'a autorisé à ouvrir le feu. Ça va péter. Ça va péter. Ça va péter. Un dernier branchement et- Le cri d'Aoi couvre presque le bruit de l'explosion. Presque, parce qu'elle est pas Sonore. Je me retourne, instinctivement, le bouclier levé devant moi, et me jette devant la Master quand je me rends compte qu'elle utilise sa Greffe. Les balles fusent. J'ai peur de m'en prendre une. Que quelqu'un s'en prenne une. Que les explosifs s'en prennent une. Mais non. Bon bah ça va péter du coup.

J'enregistre les ordres d'Aoi. L'information qu'un des soldats est doté de pouvoirs, aussi. Ah et je note les mots d'Aaron, qui dit qu'un Morphe Feu, c'est possible. J'pense qu'avec ce qu'Aoi va lui mettre à celui par terre on saura jamais. Enfin, j'ai des ordres. C'est plus mon problème, ce qu'il se passe derrière. Surtout que j'suis bien plus inquiet pour les copains de l'autre côté que pour deux Masters en quasi supériorité numérique.

"ÇA VA PETER LES REUFS, SI ÇA TIRE DERRIERE VOUS C'EST MOI QUI TIRE AU DESSUS DE VOS TETES !! 3-2-1-"

L'explosion, ou plutôt les explosions, résonnent dans le couloir. La fumée n'a même pas commencé à se dissiper que mon pied vient à la rencontre du battant de la porte, qui tombe dans un bruit sourd de l'autre côté de son montant. Et comme je suis absolument pas certain que mes pouvoirs fonctionnent une fois le cadre franchit, je presse la détente de mon arme, bouclier en avant. Je ne tire pas pour tuer, ni même pour toucher. Je tire en l'air, simplement pour offrir une bouffée d'air aux copains, que j'ai prévenu que ça allait arriver. Leur offrir une poignée de secondes. Et me permettre de vérifier si les pouvoirs fonctionnent à nouveau. Le doigt toujours crispé sur la détente, avec mon bras qui subit de plein fouet le contrecoup du recul que je contrebalance aussi bien qu'une seule main disponible le permet, je balance mon Eau devant moi et-

"ÇA MARCHE, LES POUVOIRS MARCHENT ! EL', À TOI !! "

Je lui laisse le contrôle de l'eau que j'ai créé, comme à l'entraînement, rechargeant mon arme derrière un couvert tout relatif en chassant mes craintes en me passant une main moite à cause du stress de l'effort sur le visage. Jérémy et Elwynn sont toujours debout. On est arrivé à temps. Je vois Nikkou se jeter sur l'un des soldats qui tenait Elwynn en joue, mais n'osait pas tirer tant le corps à corps est brouillon. Je vérifie que mon arme est bien opérationnelle avant de me redresser.

"Est ce que quelqu'un est blessé ? "

On se sépare pour mieux se retrouver, plus que 4. J'ai vu le sang sur la cuisse de Jérémy, et j'aime autant vous dire que :

J'en

Ai

Plus

Rien à foutre.

Les balles fusent, je me recroqueville derrière Jérémy. Je sors un couteau, accroche mon pistolet à ma cuisse plus proche de ma main, attends l'accalmie. Elle vient, un instant, le temps pour un assaillant de s'approcher de nous. Son intention c'est Jérémy. Ils sont deux sur lui. Je le laisse foncer sur Jérémy, je reste derrière lui, petite, discrète, souple.

J't'ai vu le second qui court, le connard qui arrive en renfort. Je me mets dans un angle où il ne peut pas bien me voir. Inspire profondément. Tout est calme, tout est plat. Je sais ce que je fais. J'attends qu'il approche. Encore. Encore. Je pose une main sur la hanche de Jérémy, à peine, pour qu'il se décale, à peine, entre en contact avec le premier. Je sors de son ombre sans hésiter, je bondis sur le second qui n'a pas le temps de freiner. Il est bien équipé, mais dans sa course, il a les bras levés, juste assez.

Je ne ralentis pas, me baisse pour que le haut de mon corps percute son ventre, et lance mon bras vers lui, enfonce vivement mon arme dans son aisselle, juste le temps de me rendre compte qu'il avait l'intention de planter une seringue, qui tombe au sol dans le choc, dans Jérémy. Je sers les dents, visibles, et enfonce plus fort en grognant. Je recule de quelques pas, avec lui, attrape sa gorge. Son pote ouvre le feu, en même temps qu'Erik me vrille les tympans en disant que ça va péter. Je pivote, me protège des balles avec le corps du soldat, le laisse se faire achever par son comparse. Ca explose, comme prévu, je lâche le corps inerte du soldat pour courir vers le fou de la gachette, Jérémy sur mes talons, en gardant un oeil sur l'autre qui reste loin. (La vie de moi, j'aimerais pas être le type en face.) J'entends même pas le bruit, c'est comme une vieille habitude, une madeleine de Proust. Dans ma tête y a qu'un seul décompte, celui des ennemis encore vivants. Pas seulement debout.

En courant au milieu des bruits de tirs, quelque chose touche ma jambe. Je me laisse glisser au sol pour poser mes yeux sur ma cuisse : une. Seringue. Je l'arrache rageusement et me redresse. Ma jambe est bizarre. Elle va sûrement s'endormir. A ce moment, Erik de nouveau, hurle dans la vraie vie, et me casse les oreilles. Il a oublié qu'on avait des oreillettes actives ou quoi j'vais le défoncer lui aussi.

MAIS TA GUEULE !

Je veux faire un pas et je me sens faible. Le bras de Jérémy passe sous le mien, entoure mon dos. Je n'ai pas besoin de croiser ses yeux. Je sens mes pouvoirs revenir. La tension redescends étrangement, en même temps que je souffle un léger nuage gelé. Mes yeux virent au bleu, l'eau d'Erik se mêle à la mienne. Elle se jette sur les armes, les gèle toutes entières, entoure les bras de celui qui m'a tiré la seringue dessus, entre dans sa bouche et son nez, l'empêche de respirer en un seul mouvement. Je le regarde tomber au sol, les mains sur sa bouche pour enlever un élément qu'on ne peut pas attraper. Pendant un instant, je ne fais que le regarder s'éttoufer, tranquille, sereine.

Je tourne la tête, Nikkou entre dans la pièce et mets en joue le dernier. On est pas censés tuer. Je ravale ma rage. Laisse pour inconscient le soldat. Les tirs dans le couloir se sont éteint. Je pose mes yeux verts, neutres, sur Erik.

Pardon. Jérémy est blessé, il faut s'occuper des plaies. Ma jambe est paralysée, on verra ça ensuite.

Jérémy serre les dents. Il doit se débarrasser du soldat qui lui fait face alors qu'il y en a un autre qui, dès que son collègue lui laisse assez d'espace, leur tire dessus. A peine fait-il un geste hors du bouclier qu'une salve l'accueille comme il se doit, fragilisant son bouclier de plus en plus. Il n'allait pas tenir longtemps. L'occasion parfaite se présente dès qu'il recule assez le bouclier... Jérémy doit le payer en se faisant entailler de nouveau la jambe, cette fois la droite, et plus profondément, mais ça lui laisse largement le temps de contre-attaquer. Il lâche son couteau. Elle flotte un instant dans l'air et, c'est presque surnaturel comme ses anciens réflexes, ses habitudes les plus profondément enfouies reviennent dans ce petit quart de seconde d'existence. D'un mouvement, il a retourné la lame, mit toute sa force dans son coup et fait percuter le manche en plein dans l'os zygomatique mal protégé par le casque du soldat. S'il n'avait pas perdu son œil, il était certain que le soldat était hors d'état de nuire, sonné.

Et dans le souffle suivant, il sent la main d'Elwynn, il voit le renfort. Il ne discute pas et pivote son corps, bouclier de nouveau dressé vers celui qui leur tirait dessus pour couvrir sa femme. Et c'est là qu'Erik dit que ça va pété, son hurlement créant un étrange effet larsen dans son oreillette. Quoi ? Ça va quoi ?!

Le souffle est dans son dos, elle embrase ses nerfs. Tout va bien. Le souffle est dans ton dos. Maman est restée dans la voiture. Le souffle est dans son dos, mais il a l'impression que c'est son âme qui s'enflamme. Tout va bien. Le souffle est dans ton dos. Elwynn est en face de moi. Il doit la suivre. Tout va bien. Tu dois la suivre. Je dois la suivre.

Sorti de lui-même de son choc traumatique le plus douloureux, Jérémy fait un pas, le souffle court, suivant Elwynn pour la protéger du soldat qui continue. Il a changé d'arme, le feu est moins nourri, bientôt il n'aura plus de munitions. Du coin de l'œil, puisqu'il doit suivre Elwynn, il a le temps de la voir s'arrêter net. Il a le temps de voir la fléchette dans sa cuisse. Il a le temps de comprendre que les pouvoirs fonctionnent de son nouveau. Il a le temps de voir le soldat tenter de recharger. Et Elwynn hurle qu'Erik doit fermer sa gueule. Son corps réagit avant tout le reste.

Jérémy lâche le bouclier.

Une main vient cueillir délicatement sa femme pour qu'elle reste debout, qu'elle n'ait qu'à s'occuper de ses pouvoirs et non pas de lutter pour faire obéir sa jambe, peu importe ce qu'ils lui ont injecté. Son autre main vise le dernier soldat avec une boule de feu dans la main... Mais le soldat se rend. Son arme a été gelée par Elwynn. Elwynn qui de son côté torture allègrement celui qui a osé la planter avec une fléchette. Jérémy la tient, la regarde faire... Raaah putain il est amoureux, c'est bizarre de se dire ça dans ce genre de situation nan ? J'en sais rien et je m'en fous TELLEMENT. J'comprends.

C'est seulement quand Nikkou débarque, visant le dernier soldat qui se rendait, qu'elle relâche sa proie. Jérémy ne dit rien, éteint ses flammes et serre Elwynn, cette fois avec ses deux bras, embrasse rapidement ses cheveux roux avant d'ajouter dans son oreillette. :

-Ce ne sont que des entailles, blessures minimes. Est-ce que tu as besoin de renfort Aoi ?

Il en doutait mais bon... Esprit d'équipe, il faut communiquer il paraît. Oh tiens d'ailleurs c'est la première fois qu'il parle depuis le début ! Champomy les gars !


Reysumey pour les deux tareys :

-Jérémy se prend une deuxième entaille dans la jambe droite cette fois ce qui lui permet de contre-attaquer
-Jérémy se débarrasse de Soldat A en le frappant avec le manche de son couteau (pas mort, mais sûrement défiguré à vie et peut-être qu'il a perdu son œil... peut-être)
-Elwynn défonce Soldat C en lui plantant l'artère sous l'aisselle... et s'il a survécu à ça, elle s'est servie de son corps comme bouclier après (donc ultra mort celui-là)
-Erik explose leurs tympans en toute amitié
-Jérémy surpasse son trauma des explosions (jet bonus de 16)
-Elwynn prend une fléchette anesthésiante dans la cuisse mais la retire vite
-Jérémy la soutien et ils récupèrent leurs pouvoirs
-Soldat C se rend parce qu'il tient à la vie ptdr
-Elwynn étouffe gentiment le Soldat D jusqu'à ce qu'il s'évanouisse

• Répercussions de l'explosion et des cris pour l'équipe.
Jet de dé demandé (jet individuel pour chaque joueur) : 1 à 3.
1 : Acouphènes énervés
2 : Acouphènes légers
3 : Pas d'acouphènes  
Si résultat [Acouphènes énervés], vous devrez faire un jet en fin de mission pour savoir si l'ampleur s'étend au-delà de la mission. Je reviendrai vers vous.

• Répercussions sur Erik : Eclats de l’explosion de la porte, non ressentis sur le coup à cause de l'adrénaline.
Jet de dé demandé : 1 à 2.
1 : Oui
2 : Non
Si résultat [Oui], jet de dé demandé : 1 à 9.
1 : Jambe droite
2 : Jambe gauche
3 : Bras droit
4 : Bras gauche
5 : Epaule droite
6 : Epaule gauche
7 : Abdomen
8 : Un organe vital touché
9 : Oreille presque arrachée (droite ou gauche selon l’envie)

• Répercussions sur Jérémy : Infection et blessure profonde. (Info à prendre en compte : la lame était empoisonnée.)
Jet de dé demandé : 1 à 3.
1 : Jambe droite.
2 : Jambe gauche.
3 : Les deux jambes.
Si résultat [Jambe droite], jet de dé demandé : 1 à 2.
1 : Muscle droit fémoral touché - blessure grave, soins instantanés recommandés (douleur ++ et hémorragie).
2 : Infection due au poison - soins à prodiguer rapidement pour éviter l'aggravation (douleur +).
Si résultat [Jambe gauche] : Infection due au poison - soins à prodiguer rapidement pour éviter l'aggravation (douleur +).
Si résultat [Les deux jambes], jet de dé demandé : 1 à 2.
1 : Muscle droit fémoral touché - blessure grave, soins instantanés recommandés (douleur ++ et hémorragie) pour la [Jambe droite] et infection due au poison - soins à prodiguer rapidement pour éviter l'aggravation (douleur +) pour la [Jambe gauche].
2 : Infections dues au poison des deux jambes - soins à prodiguer rapidement pour éviter l'aggravation (douleur +).

• Répercussions sur Elwynn : Durée de l'anesthésie de la jambe.
Jet de dé demandé : 1 à 3.
1 : Deux tours.
2 : Trois tours.
3 : Jusqu'à la fin de la mission.


• Répercussions sur Aoi : [Soldat 2] est au corps à corps avec Aoi. La confrontation est à armes égales jusqu'à ce qu'Aoi commence à priver la zone d'air. Il poursuit le combat avec un taser pour tenter de l'immobiliser.

Si Aoi est touchée par [Acouphènes énervés], suivre cette option :
Jet de dé demandé : 1 à 3.
1 - 2 : Etant Air, elle est davantage touchée par les acouphènes : sa maîtrise de l'air flanche et elle ne parvient pas à garder sa zone anti-air longtemps. [Soldat 2] reprend l'avantage et parvient à la toucher avec le taser ce qui la pénalise grandement.
3 : Etant Air, elle est davantage touchée par les acouphènes : sa maîtrise est bancale et elle ne parvient pas à garder sa zone anti-air hermétique, ce qui permet à [Soldat 2] de poursuivre le combat à armes égales.

Si Aoi est touchée par [Acouphènes légers], suivre cette option :
Jet de dé demandé : 1 à 2.
1  : Etant Air, elle est davantage touchée par les acouphènes : sa maîtrise de l'air flanche et elle ne parvient pas à garder sa zone anti-air longtemps. [Soldat 2] reprend l'avantage et parvient à la toucher avec le taser ce qui la pénalise grandement.
2 : Etant Air, elle est davantage touchée par les acouphènes : sa maîtrise est bancale et elle ne parvient pas à garder sa zone anti-air hermétique, ce qui permet à [Soldat 2] de poursuivre le combat à armes égales.

Si Aoi n'est pas touchée par les acouphènes, suivre cette option :
Jet de dé demandé : 1 à 3.
1 : Il a suffisamment d'apnée et il est coriace. (désavantage pour Aoi)
2 : Il n'a pas suffisamment de souffle et ses mouvements sont de plus en plus lents. (perte de temps pour Aoi)
3 : Il est en désavantage total et perd rapidement. (avantage pour Aoi)
Si résultat [Suffisamment d'apnée et coriace], jet de dé demandé : 1 à 2.
1 : Il parvient à toucher Aoi (elle perd le contrôle de l'air, ce qui aide [Soldat 2] à reprendre l'avantage sur elle). (désavantage pour Aoi)
2 : Il ne parvient pas à toucher Aoi mais le combat se poursuit. (perte de temps pour Aoi)

• Répercussions du côté de Nikkou : Il électrifie une attaque pour mettre hors d'état de nuire [Soldat C] qui de toute façon ne peut plus attaquer car son arme est gelée.

• [Soldat 1] parvient à se redresser difficilement. Il voit que [Soldat 2] est en combat avec Aoi et que [Soldat C] est mis hors d'état de nuire.
Jet de dé demandé : 1 à 3.
1 : Il augmente violemment la chaleur dans la pièce où se trouve les 4 Terraens pour amplifier les éventuelles hémorragies + les pertes de sang de manière générale puis se rue sur Aoi pour seconder son allié.
2 : Il lance des boules de feu en direction de la salle puis se rue sur Aoi pour seconder son allié.
3 : Il se rue sur Aoi et envoyant dans sa direction des boules de feu pour seconder son allié.

Jets de dés nuls cette fois :
- Aoi a des acouphènes vénères et est stun
- Soldat 2 la tase
- Soldat 1 augmente la chaleur dans la salle (++ hémorragies) et se jette sur Aoi pour aider Soldat 2


Le combat se poursuit rapidement, j’ai du mal à suivre ce qu’il se passe dans l’autre pièce. J’essaie d’être méthodique, efficace et rapide, mais mes oreilles sifflent désagréablement suite à l’explosion dans mon dos. Les cris dans les oreillettes me font grincer des dents, et je sens que je perds ma concentration ; difficile de gérer à la fois les coups que je dois asséner, suivre tout ce qu’il se passe et continuer à éclater les deux connards au sol. J’aurai dû prendre des protections pour mon ouïe, elle est plus fine depuis ma Masterisation et c’est VRAIMENT pas idéal là.

Le corps à corps est rude, j’essaie d’éviter ses coups mais l’espace est trop étroit pour qu’on puisse se battre correctement. On s’échange des coups, il essaie de me coller une balle mais j’arrive à le désarmer. Je suis rassurée d’entendre que les pouvoirs marchent mais OUI PUTAIN VOS GUEULES EN FAIT. Y a trop de coups de feu, ça me déconcentre, j’ai pas mes repères avec mon ouïe qui joue aux sirènes incendie. Il retrouve son souffle bien trop vite, c’est trop difficile de tenir la zone sans oxygène autour de moi ; d’un coup je le vois pas venir, je me prends un coup de taser et me tends, finis à genoux, douloureusement paralysée quelques secondes. Ma magie de Guérisseuse se met en route pour me faire retrouver ma mobilité le plus tôt possible, et je veux le recoller contre le mur ce petit con, quand il passe dans mon dos et m’étrangle avec son avant-bras. Il appuie comme une putain de brute, il va me péter la trachée... non, pire, la carotide. Par réflexe, je m’accroche à son bras et nous projette contre le mur derrière nous plusieurs fois pour qu’IL. ME. LÂCHE.

J’arrive plus à respirer. J’arrive plus à respirer.

J’commence à avoir des tâches noires devant les yeux, j’entends plus que mes acouphènes qui redoublent d’intensité. Dans le coin de mon champ de vision, je vois l’autre Feu qui se redresse, ne le sens pas utiliser ses pouvoirs ; mais il se rapproche de moi à toute vitesse. Je pousse un cri étranglé, alors que je continue à me débattre. Quelle impuissance.

Quelle impuissance, bon sang. Je suis à deux doigts de faire un malaise. Bientôt j'aurai plus de sang pour irriguer mon cerveau, et là c'est cata. Chaque seconde compte.

Le temps ralentit à nouveau tout autour, me laissant le temps de rassembler mes forces de Guérisseuse pour les projeter dans ce bras puissant qui essaie de me soumettre. Les os explosent sous sa peau, se brisent. Ils vont avoir du mal à te le réparer celui-là, désolée. J’ai besoin de rentrer chez moi, après tout ça.

Son hurlement de douleur me vrille les tympans plus fort encore alors que le temps reprend son cours, et je tombe à quatre pattes au sol, cherchant désespérément de l’air pour respirer, et juste à retrouver mes fonctions cérébrales. Nikkou est déjà derrière moi, il est en train de mettre sa race à l’enfoiré dont je viens de péter le bras pour l’éloigner. Je crois, je fais pas attention et je m’en fous, je vois rien. J’envoie plutôt une bourrasque vers l’avant, en direction de la salle, là d’où je sentais l’énergie du Feu se rapprocher, juste histoire de le déstabiliser, de gagner du temps ; je ne peux pas faire grand-chose de plus à part peiner à me redresser, au moins un peu. Je crois d’ailleurs que l’autre essaie de faire de même tant bien que mal, mais je vois rien entre deux voiles noirs. Et je tousse, et tousse, tousse. Ca fait mal.

Mais ma magie agit, tout va bien. Je lui fais confiance. Elle s’insinue dans ma gorge, dans mon corps encore endolori par la décharge électrique. Derrière, Elwynn, Jérémy et Erik sont debout — silhouettes floues mouvantes en arrière-plan.

Une main m'attrape sans douceur le bras, et Nikkou nous téléporte tous les deux dans la salle, vif. Il me prend par les épaules et me secoue un peu quand il voit que je réagis pas tout de suite. Calme. Toi. Je peux toujours pas parler. Mais merci.

—Aoi ça va ?

Il fait……. atrocement chaud, j’ai encore plus l’impression d’étouffer, mais j’acquiesce quand même et fais le signe "ok" de la main. Je continue à tousser, essayant d’analyser où je suis et qui il y a à côté de moi. C'est encore flou. J'ai mal au crâne. Il me faut encore un peu de temps, promis je me remets debout pour leur défoncer la gueule.
... Hm, ouais, non, pas tout de suite tout compte fait.


-------
Résumé pas court & précisions :

- Pendant que les autres règlent leur compte aux mecs dans la salle, Aoi se fait taser et maîtriser avec une prise d’étranglement.
- Je pense qu’ils remarquent sa situation à peu près quand le Feu utilise ses pouvoirs et commence à se diriger à nouveau vers elle, vu que ça se passe après qu’ils aient maîtrisé les soldats.
- Aoi active sa Greffe par réflexe pour gagner un peu de temps et pète le bras du [Soldat 2] avec son pouvoir Guérisseur (ça va rappeler des souvenirs à Hideko ça). Elle bazarde une bourrasque à l'aveugle dans la direction du Feu pour lui donner de la résistance, parce qu’elle est éclatée par-terre (littéralement hein).
- Nikkou se téléporte obviously pour dégager le [Soldat 2] et il le met HS en l’électrocutant [hors narration, Aoi le voit pas faire cf : éclatée par terre]. Il téléporte cash Aoi dans la salle. Ca prend pas beaucoup de temps comme action en vrai.
- Elle se remet de son presque-malaise.

Il reste les deux autres soldats, dont le Feu, dans le couloir, bon amusement !

Résultats des jets de dés:

Ah nan donc ok. Bah c'est super ça. Le grésillement dans mon oreille, le bruit en fond là, c'est pas l'oreillette qui déconne. C'est pour ça que je gueulais moi, à la base. J'pensais que c'était pété. Putain. Désolé les reufs. Et j'te remercie pas, El'. Putaaaiiiiiin. J'ai mal sa mère j'ai mal. Genre imagine t'as 45 moustiques DANS ton oreille alors que tu veux dormir. C'est ce genre de douleur là, à laquelle tu peux rien faire. En pire. Au moins les ennemis sont neutralisés. Par contre euh. J'viens d'essuyer mes mains sur mon futal, pourquoi c'est encore moite ? Ah. Et rouge. Bah super. J'ai mal sa mère en fait. Oh et puis ça pisse bien le sang. J'me suis vraiment coupé avec l'encadrement de la porte parce que j'ai trop poussé à la salle là ?

Inspire

Expire

Inspire

Je regarde mon bras gauche

Ah bah ouais. Nique sa mère. En vrai ok ça saigne pas tant que ça. J'vais me faire un ptit bandage viteuf en attendant Aoi et puis ça ira. Il fait chaud par contre non ? Genre. VACHEMENT chaud ? Mes neurones mettent un bref moment avant de capter. Jérémy n'a aucun intérêt à faire ça. Et l'explosion dehors tout à l'heure. Le Feu. Aoi avait dit qu'il y avait un Feu. Aoi- Heureusement que Nikkou n'a pas mis autant de temps que moi à capter. Il est plus avec les deux tourtereaux. Bordel. Ça m'arrange pas ces histoires, j'pisse le sang moi. Bon ok j'suis un peu une dramaqueen. En même temps, impossible de vraiment penser totalement à autre chose que la douleur cinglante qui me lacère le tympan. J'arrache mon oreillette pour la foutre dans mon oreille gauche et me précipite dehors, avant qu'il ne fasse trop chaud.

J'ai laissé mon arme à l'intérieur, par peur d'aggraver ma blessure au bras avec le recul. Et par peur de suicider ce qu'il me reste d'audition avec les détonations. Alors je fais la première chose sensée qui me passe par la tête. Autre que ces foutus acouphènes bien sûr.
Je balance le bouclier en direction du gars qui me tourne le dos au moment où il vacille. Surement une bourrasque d'Aoi. J'estime la situation d'un regard, essayant de me concentrer sur l'un des derniers sens indolore qu'il me reste. J'aperçois Nikkou en train de redresser une Master affaiblie, des corps inconscients et surtout, le Feu, qui me fait maintenant face. Sauf que je suis déjà sur lui. L'attaque d'Aoi et le bouclier l'ont déséquilibré juste assez pour que je puisse le jeter au sol, mon bras valide se logeant dans ses côtes flottantes. J'ai l'avantage, au sol, malgré mon bras blessé. Enfin. J'ai l'avantage contre un sans pouvoir. Invisible ? Je ne pense pas. Marionnettiste ? Sûrement. Il faut que j'en finisse vite. Son corps devient brûlant, et j'ai tout juste le temps de remonter mon genoux dans ses parties, mon avant bras sur sa gorge. Et heureusement. Parce que mon cerveau, entre le marteau et l'enclume, n'aurait sans doute pas supporté les décibels.

"Si j'avais- Voulu- Avoir- Chaud- J'aurais- Maté le- Cul de- Jérémy- ou-d'Elwynn-"

No homo, nonobstant. J'invoque mon Eau pour la faire rentrer par son nez, maintenent sa bouche fermée en poussant mon bras vers le haut. Ne pas tuer. C'est trop tard pour ça putain. J'ai mal. Il a des pouvoirs. sûrement plus puissant que les miens. Et j'ai déjà tué. J- Non. Qu'il se noie. Qu'il perde conscience. Pas qu'il meurt. Il a des pouvoirs. Et personne ne mérite de mourir. Ça prend trop de temps putain. Ma tête va exploser, alors que j'ai le dessus. Il a vu le sang sur mon bras, et martèle ce point sensible avec son poing droit. Je serre les dents pour ne pas hurler, pour ne pas avoir encore plus mal, mais la douleur se propage, enfle, enfle au point de rejoindre celle dans mon crâne, et je vois ces yeux prendre une teinte rouge. Rouge sang, cette fois. Je veux m'assurer qu'il ne simule pas à nouveau. Plus d'Eau. Tout ce qu'il me reste. C'est assez, j'espère. Il tombe. Enfin. Dans les pommes. Un peu plus et c'était moi putain. J'perds trop de sang et- Et le coup de feu me fait vriller les oreilles et je me jette à terre. Ou plutôt  je roule sur le côté et me maudit pour ce réflexe quand mon bras blessé rencontre le sol, m'arrachant un râle de douleur pendant que j'ai encore la lucidité pour dégainer mon arme de poing. J'ai plus de jus là.


Résumé :

- Erik s'est blessé en se cognant contre un morceau tranchant de la porte qu'il a fait sauter et perd du sang sans que ça soit trop grave pour l'instant.
- Suite aux explosions répétées, Erik souffre d'acouphènes douloureux.
- Il se précipite au côté d'Aoi quand il se rend compte que quelqu'un utilise des pouvoirs sur l'escouade.
- Il se jette sur le Feu déséquilibré par Aoi puis le lancé de bouclier juste avant que Nikkou ne se téléporte dans la salle avec Aoi.
- Le combat au sol est remporté par Erik qui rempli d'eau les poumons du Feu
- Cependant, le combat a aggravé le saignement et eu raison des dernières quantités de pouvoir d'Erik.
- Au moment où Erik allait se redresser, un coup de feu retenti (Interprétation libre, dernier soldat enfin relevé/membre de l'équipe, la balle peut être tirée sur n'importe qui par n'importe qui Mais elle n'atteint pas Erik) et Erik sort son arme de point de son holster sans savoir d'où vient le danger, face contre le sol.

Jets de dés :
- Pas d'acouphènes
- Jambe anesthésiée pour trois tours.


La présence de Jérémy m'apaise quasiment instantanément. Dès qu'il me serre dans ses bras, tout le reste s'en va, tout va bien. On est vivants. Sa jambe par contre, ne s'arrête pas de saigner. Ca m'inquiète. Et puis je pose enfin mes yeux sur Erik pour de vrai, et lui aussi est blessé.

Mais on a pas le temps pour ça, Aoi est encore en train de se battre alors que je la pensais hors de danger. Ca tire, Nikkou se téléporte et Erik part en courant. Je glisse mes yeux dans ceux du Feu. Il va pas forcément pouvoir suivre avec sa blessure. Je lui souris, doucement. Je reviens. Je sais qu'il aidera Aoi et Nikkou s'ils reviennent en urgence, Erik a besoin de back up. Je sais qu'il va faire le nécessaire pour limiter sa plaie. Et on a besoin d'Aoi si on veut limiter les dégats pour nous tous.

Je me transforme en petit faucon pélerin, et bat des ailes très rapidement pour arriver dans le couloir. Les Masters disparaissent, Erik est seul face à un gars au sol et il se débat. Il reste un soldat. Il est armé. Je n'hésite pas une seconde, et fonce au dessus de lui, puis je me transforme de nouveau. Mon corps grossi, ma peau devient épaisse et dense, j'arrête de voler, et je m'écrase de toutes mes tonnes sur le soldat. Un hippopotame face à un corps d'humain : c'est pas très beau. Les os craquent, je les sens et les entend. Il est encore vivant, hurle à la mort. Son seul bras fonctionnel tient encore son arme, il tire dans le vide, à ma grande frayeur. J'ai trop peur qu'il touche Erik, dont je ne suis pas le combat.

J'avais dit quoi un peu avant ? Ah oui.

J'en ai plus rien à foutre.

Ils ont failli tuer Aoi. Ils ont failli tuer Jérémy.
Ils sont peut-être en train de tuer Erik. J'ai pas le temps.

Ma machoire vient se poser autour de sa tête. Et paf, comme une pastèque. Je me transforme de nouveau, redevenant moi-même, fatiguée par l'enchainement et le combat précédent, mais encore capable d'en découdre si besoin. Il n'y aura pas besoin. Erik vient de noyer le dernier type. J'sais pas s'il respire encore, et j'en ai rien à battre. Je cherche le regard de l'Eau, la bouche et les joues pleines de sang.

Ca va mec ?

Je checke son corps, me trainant vers lui. Son bras putain, ça pisse le sang. Je soulève un peu mon t-shirt, déchire avec une lame un bout, et vient lui faire un garot un peu éclaté, mais un garot quand même, avant de me redresser en m'aidant du mur, et de lui tendre la main.



Résumé :
- El' vérifie comment va Mymy
- El' se transforme en faucon pour rejoindre les gens dans le couloir
- Elle arrive après le départ des Masters
- Elle se transforme en hippo et écrase le deuxième soldat.
- Il tire au hasard parce qu'il panique parce qu'il est pas mort et qu'il a mal
- El' lui éclate le crâne avec sa machoire slt
- Elle va faire un garot à Erik et se prépare à retourner dans la salle principale avec lui

Jets de dés :
-Mymy n'a pas d'acouphènes, yeh !
-Jambe gauche blessée mais la blessure n'est pas si grave.
-Par contre jambe droite, c'est infecté (poison). ...Mais il ne le sait pas encooore...


Aoi a l'air d'être en difficulté et Jérémy est tenté d'aller la rejoindre si ce n'était cette sensation qui battait à sa jambe. Une douleur qui pulse. Bon, sa blessure est un peu plus qu'une égratignure, d'accord. Alors quand le reste de l'équipe va la rejoindre, ça le rassure. Il offre un sourire à Elwynn avant qu'elle ne s'envole et de son côté, va pour se mettre dans un coin de la pièce, invisible pour couvrir les arrières de son équipe. Sauf qu'à peine il fait un pas que son corps s'effondre ; sa jambe droite a été trop faible pour le maintenir debout. Il se réceptionne dans un borborygme plus outré que douloureux et se redresse rapidement, assis dans la poussière -quelle horreur !- pour examiner sa blessure. C'est assez profond pour saigner, mais en touchant ses muscles, il constate que rien n'est sectionné de trop. Il devrait pouvoir tenir debout... Par contre, la douleur ne fait qu'augmenter et, comme il se considère comme quelqu'un de solide... ça l'inquiète.

Pas longtemps par contre, parce qu'il entend Erik gueuler de là où il est -il gueule parce qu'il est à moitié sourd et Jérémy a encore toute son audition lui donc, facile- qu'il aurait maté le cul de sa femme ou le sien s'il avait voulu avoir chaud. Sérieux ? Jérémy fronce les sourcils et pivote. Le voit en train de s'efforcer à faire perdre connaissance un Feu à terre. Elpotame en train de faire de la purée de soldat -oui, il est toujours amoureux. De là où il se tient, il peut surveiller le couloir et apprécier le spectacle. Même s'il n'avait pas sa patte folle, il n'aurait rien eu d'autre à faire que regarder et il est fier de son équipe. Une équipe de bourrins mais son équipe ok oh.

Quand Nikkou revient dans la salle, Jérémy sait qu'il n'a pas besoin de le faire -les Masters peuvent sentir sa présence- mais il se rend visible à nouveau, arme dans sa main, jambe droite pas totalement tendue à cause de la douleur qui commence d'ailleurs à doucement le faire trembler. C'est nouveau ça. Le temps qu'Erik et Elwynn les rejoigne, il fait signe au Tonnerre. :

-Nikkou, on est majoritairement en piteux état. Faut nous couvrir le temps qu'Aoi récupère son souffle ou que tu nous téléportes dans une zone sans risque.

Oui c'est pas lui le chef ahah, du coup il offre les options dispos et après il ferme sa gueule. Déjà il l'ouvre, et poliment, c'est pas mal.


Résumé :
-Jérémy sert à rien

• Tous les soldats étant morts (ou évanouis), choisissez votre troisième action :

Choix 1 : [Se barricader dans la pièce.]
Choix 2 : [Se téléporter dans une autre zone.]
Choix 3 : [Se téléporter dans la première zone où ils se sont rendus.]
Choix 4 : [Repli.]


Information chronologie : Les missions des équipes 2 et 3 (Destruction de la machine bloquant les pouvoirs et Récupération d'infos sensibles) ont été achevées en 7 tours (sans compter la récupération à la fin de la mission de l'équipe 2). La mission principale est actuellement sur la même chronologie que celle-ci. Ce post PNJ marque l'ouverture du 6ème tour.

Information supplémentaire : Vous entendez une énorme explosion qui vient d'ailleurs dans la base et qui la fait trembler : c'est la grenade chargée de deux cristaux de Nicolas que Luna a fait exploser dans sa mission.

CHOIX COMMUN : [1] Se barricader
Je l'ai fait passer en narration, mais sentez-vous libre de faire réagir vos persos comme vous voulez, de les faire agir pour aider à barricader, etc.


Mon corps tremble. J’ai mal. Mal aux poumons, du mal à respirer. Ma trachée est encore comprimée ; ça fait mal. Ca. Fait. Mal. Tout me corps me renvoie la même vérité absurde et terrifiante : j’aurais pu mourir. La présence de Nikkou près de moi me rassure, il reste à proximité, et il regarde comme moi ce qu’il se passe dans le couloir, prêt à intervenir. La vision d’Elwynn éclatant le crâne de ce pauvre homme me fait suffoquer un peu plus, et, cette fois, c’est de l’angoisse. J’entends mal la discussion entre Nikkou et Jérémy, mais j’en comprends suffisamment pour acquiescer.

—Ca va aller, je coasse.

Mais ça explose plus loin dans le bunker, et mon corps se glace. C’est l’énergie de Nicolas ; et c’était surtout cataclysmique. Je jette un regard à Jérémy… croise celui de Nikkou, mais décide ne pas évoquer mes craintes à voix haute.

On se met globalement d’accord pour dire que se barricader c’est pas l’idée la plus débile en attendant d'avoir des news du QG, ça nous permet de savoir où en sont les autres missions. Nikkou de son côté, rejoint Erik et Elwynn pour qu’ils ne soient pas seuls, proposant à Elwynn d’utiliser sa glace pour bloquer les portes tandis que lui se posterait de l’autre côté de la salle pour faire le guet. En attendant, je me tourne vers Jérémy, à nouveau visible… et avec ses deux jambes blessées. Cette fois, je lui fais signe de s’approcher pour m’atteler au soin de sa jambe, même si je n’ai pas totalement repris mon souffle. Mes sourcils se froncent.

—Poison, je lâche sobrement. Tu te sens comment ?

C’est ultra chiant de s’en débarrasser en règle générale, mais je peux freiner sa progression et pousser le poison à suinter de la plaie pour en éliminer un maximum… mais je ne suis pas Eau, ça n’a jamais été ma spécialité.

Je respire amplement pour réussir à me concentrer, malgré mon ouïe qui fait n’importe quoi. Ma concentration est difficile, mais j’arrive à endiguer la progression du poison et réduire l’inflammation. Il lui faudra des soins urgents en rentrant par contre, je ne sais pas de quel produit leurs lames étaient enduites. Bref, je réduis aussi les plaies jusqu’à les refermer, histoire qu’il ne se vide pas de son sang à côté de moi.

Puis je fais signe à Erik de s’approcher lui aussi et je referme les plaies au niveau de son bras… L’interrogeant du regard sur son état, clairement inquiète. J’essaie de lui transmettre un peu d’énergie pendant que je le soigne, et je pense que ce sera suffisant pour qu’il tienne encore un peu le coup, mais clairement on n’ira pas bien loin. J’examine aussi Elwynn pour voir si je peux agir pour sa jambe, mais visiblement ça ne sert à rien. Je laisse tomber et m’excuse d’une mine piteuse, me massant encore la gorge. J’ai un peu du mal à la regarder dans les yeux avec tout ce sang sur son visage.

—QG, où en est la situation des autres équipes ? demande Nikkou pendant que je termine les soins.

C’est bon ça m’agace, je comprends rien à ce qu’on me dit dans l’oreillette. Je souffle fort et tends l’oreille, on nous donne (en gros) les infos suivantes dans les oreillettes : l’équipe de Mitsuki ne peut pas se téléporter et est récupérée par l’équipe d’Aaron, elles sont en train d’être évacuées ; ça chauffe pour l’équipe principale, ils ont demandé des renforts Masters dans le hall ; et l'équipe de surveillance est aux prise avec un combat difficile à la surface.

—Est-ce que vous vous sentez encore de vous battre ? je leur lâche d’un air sombre. C’est encore possible de rentrer.

J’ai encore un peu de mal à parler, mais au moins mes poumons se remettent tranquillement. Par contre il va encore me falloir quelques minutes pour me remettre.

------
Résumé : [les résultats des soins ont été tirés aux dés]
- choix : 1) se barricader
- Aoi décide de ne pas préciser qu'elle a reconnu l'énergie de Nicolas dans l'explosion
- Nikkou surveille le couloir (pas celui duquel ils sont venus, comme la porte est plus facile à refermer avec de la glace)
- les soins d'urgence ont été administrés à Jérémy puis Erik avec relativement de succès : refermer les plaies, freiner l'avancée et les effets du poison (mais pas l'enlever) si notre cher MJ est ok
- Aoi a par ailleurs essayé de redonner un peu d'énergie à Erik, ça n'a pas fonctionné aussi bien que prévu : il va juste sentir les effets du soin et un peu moins de fatigue musculaire notamment. Il arrivera encore à utiliser un peu à utiliser ses pouvoirs s'il force je pense, et s'il prend le temps de se poser.
- leur demande s'ils veulent continuer ou rentrer après qu'ils aient (tous) entendu les infos sommaires du QG.

Mon oreille siffle. Siffle tellement. Putain. J'ai mal. Vous voyez dans les cartoons quand ils voient des étoiles après un choc ? Bah là le coup de feu de ce fils de pute. Pardon. Feu ce fils de pute. Moins feu que celui ci tu m'diras. Mais feu quand même parce qu'il a pu de tête le bougue. Mais son coup de feu bah il me fait entendre des putains d'étoiles.

"Ça irait mieux si tu me soufflait pas ton haleine fétide à la gueule wsh t'as bouffé combien de gousses d'ail ? "

Ouais ça va hein. Jsuis pâle de ouf. Elwynn aussi, sans son make-up tout neuf. Et putain ce que j'ai mal au bras. Et partout. Putain. J'attrape la main de la Morphe de mon bras valide, et la sent tressaillir sous mon poids quand elle m'aide à me relever.

"Hoche juste la tête stp mon crâne va exploser. Ils t'ont touché à la jambe ? Viens là -"

Bon gré mal gré, je passe ma main par la taille d'Elwynn et on se dirige vers les autres, à l'intérieur. On est rejoint par Nikkou qui s'enquiert de notre état, que je donne machinalement, avant de répéter la même chose à la Master. Elle a l'air sonnée, elle aussi. Bordel de merde. Ça explose, au loin. Sûrement rien de bien grave, ça gueule pas dans l'oreillette. En tout cas j'entends rien. Pendant que la Guérisseuse inspecte Jérémy, j'ai le temps de palper doucement mon bras. Ça lance. De. Ouf. Je chasse les larmes causées par la douleur aiguë d'un revers de ma main libre. Puis renifle quand Aoi se penche au dessus de moi. Je lâche un soupire entre mes dents quand elle ressoude rapidement les chairs de mon bras, puis pose ses mains sur mes tempes. Cependant, quand je sens qu'elle essaie de me donner un peu d'énergie, je repousse doucement sa main. Pas plus.

"Merci beaucoup. Garde le reste pour toi. Ça va le faire."

Puis vient la question que j'attendais. Et putain. Ce que j'ai pas envie d'y répondre. Je croque à pleines dents dans une barre énergétique faite par Jérémy avec amour, et, les dents serrées, je réponds.

"J'serais pas celui qui dira qu'on est plus vraiment en état de faire grand chose. Alors si vous voulez rester, je reste."

Je l'ai pas dit. Mais je le pense. Sauf que je ressors pas d'ici sans ces quatre là. J'vous ai raconté à quel point j'ai mal ? Putain.

La première remarque d'Erik concerne mon haleine. J'ai un sourire amusé. Ok, ça va alors. Mais son bras me rassure pas, vraiment. On se relève tant bien que mal. Il me demande s'ils ont touché ma jambe. Je hoche la tête, et puis passe mon bras naturellement autour de ses épaules, tranquillement pour pas le brusquer, et puis on se dirige comme on peut jusqu'à la salle. Je le remercierai mieux quand il entendra quelque chose d'autre que la douleur.

La tête que tire Aoi en voyant mon visage me rappelle que, même si j'le sens pas, il est plein de sang. J'ai un sourire un peu contrit. Ouais, c'est pas l'top, et j'aimerai qu'on me voit pas comme ça. J'suis désolée pour les autres, pour l'instant, j'en ai trop rien à foutre d'avoir fumé un type comme ça. J'veux dire... J'ai fait pire ? C'est pas excuse. Mais là, j'm'en fous : Erik pisse le sang et mon mec a les jambes qui tremblent. Je fronce les sourcils. J'aime pas ça. Ca explose loin. Je tourne brutalement la tête, essaie d'y voir à travers le couloir. J'ai peur, y a d'autres gens que j'aime dans d'autres couloirs. Personne d'autre dit rien. Ok. On part du prince qu'il vaut mieux pas savoir de suite alors.

Lorsqu'Aoi m'examine, je lui indique ce qui m'est arrivé. Par rapport aux autres, j'ai vraiment presque rien, pas bouger une jambe c'est chiant mais j'suis Morphe, ça se compense. Et puis j'ai pas particulièrement mal, et j'ai pas encore tant tiré sur mon pouvoir au final. Alors quand Aoi nous donne les deux choix, la sortie, ou rester, je prendsl le temps de regarder mon équipe. Malgré les soins, ça risque de pas être une partie de plaisir. Je regarde Erik lorsqu'il parle. Je hausse les épaules, alors ce s'ra moi.

Ok. On est plus vraiment en état de faire grand chose.

Je lui souris.

Ca veut pas dire que ça compte pas. On peut toujours aider au repli d'autres équipes si nécessaire. Mais effectivement, quoiqu'on fasse, ça serait bien de garder une formation pour évacuer directement. Dans la mesure du possible.

Et puis je plante mon regard dans celui d'Aoi, sûre de moi.

Mais pour répondre à la question : je me sens de me battre.

Dit-elle avec le visage encore plein de sang, évidemment quoi merde.

Quelque chose explose, loin, lui donne la chair de poule et assez forte pour faire trembler le bâtiment. ...Mais il se dit qu'il doit avoir quelque chose qui est dans son système et que les explosions, c'est normal vu le contexte. Il ne va pas chercher plus loin que ça... Aoi le regarde, brièvement, avant de se tourner vers Nikkou... Quoi qu'est-ce qu'il a dit ?! C'est sa remarque à propos du souffle de la Master ?? C'est insultant de dire ça à une Air ??!!! MERDE. Du coup il pince ses lèvres, se traine -très difficilement- vers elle, un peu penaud. Le verdict tombe. Poison. Jérémy hausse les épaules. :

-Meh. Ça explique des choses. il souffle avant de répondre. Ça s'engourdit vite au niveau de ma plaie, elle chauffe... et j'ai un peu de mal à respirer.

Vipère serait là, elles se foutrait probablement de sa gueule... Non, c'était sûr même.

Aoi semble réussir à le soigner, il doit toujours prendre d'amples inspirations mais la douleur dans sa jambe s'estompe et il ne tremble plus... Il teste s'il peut rester debout cette  fois, doucement, et il peut s'y appuyer sans s'effondrer. ...Mais il a du sang et de la poussière sur le pantalon donc il grimace quand même. Bien sûr. C'est le moment de s'en inquiété, gros maniaque.

La Master s'occupe ensuite d'Erik. Il semble encore souffrir mais il repousse la main d'Aoi pour manger une autre barre énergétique. Jérémy plisse les paupières. Il aurait dû en faire plus pour l'Initié, qu'il se dit. Sans un mot, il pose sa grosse main dans la nuque d'Erik, son pouce et son index appuyant doucement la zone derrière ses oreilles pour soulager un peu son acouphène.

Pour Elwynn, ça semble plus compliqué. Mais elle sourit, et dit ce qu'Erik ne veut pas dire. Évidemment. Évidemment qu'elle le dit. :

-Comme dit El'. Deux pattes folles, deux sourds et... et Nikkou. J'ai encore assez d'énergie pour utiliser mes pouvoirs. Je peux encore aider. ...C'est peut-être pas grand chose, mais ça peut compter.

Surtout si c'est pour soutenir un replis d'urgence, c'est encore largement possible. Jérémy lâche Erik pour tapoter sa cuisse engourdie. Mais oui, ça devrait le faire, il a connu pire -pire truc à dire OUI ON SAIT. :

-Prêt quand vous le serez.

...puis il regarde Elwynn, fait la moue quelques instants... avant de ne pas pouvoir résister, claquer sa langue en sortant un mouchoir de sa poche pour essuyer un peu son visage plein de sang. Ma tigresse tu es badass, je t'aime, mais je veux pas que tu choppes des saloperies à cause du sang d'un salopard.


Résumé :
-Jérémy tient debout ! Merci Aoi.
-Jérémy masse la nuque d'Erik, no homo bro.
-Jérémy est maniaque. Pardon Elwynn.
-Jérémy est prêt à casser des culs pour sauver les copains des autres équipes.