Roman est tellement décomplexé que ça me permet de me détendre aussi. Même si le sujet reste un peu déstabilisant, vu que je considérais ça comme un tabou, maintenant c'est plus facile de l'aborder. Surtout sous forme de blague. Je souris, amusée.

Tu viens de sous-entendre que je suis naïve ? Dis-je d'un ton faussement sévère. C'est tout à fait faux, la preuve, j'avais vu juste ! Pas la peine d'être plus cash...

Je plisse les yeux d'un air entendu.

... parce que je crois avoir cerné le personnage.

Oh je suis un peu vache là non ? Mais je plaisante. Si ça ne lui plaît pas, promis je m'excuserais. Mais je ne peux pas rester aussi coincée toute ma vie. La vie de championne sérieuse et concentrée, c'est fini de toute façon. Alors maintenant autant profiter de la vie, la vraie. Je décide d'être sincère et d'avouer mon inexpérience dans le domaine. Pas seulement de la blague d'ailleurs, mais dans le domaine tout court ! Et, toujours aussi adorable et ouvert, il fait en sorte de me faire me sentir à l'aise. Je plonge mes yeux dans les siens et acquiesce pour qu'il comprenne que j'ai bien entendu ce qu'il m'a dit.

Je te ferais savoir si ça devient gênant.

Et juste comme ça, le moment solennel s'efface et Roman redevient l'homme taquin aux yeux pétillants. Je laisse échapper un petit souffle amusé.

Difficile d'apprendre ce genre de choses seul ! Je me vois mal me faire des blagues de cul tous les matins devant mon miroir.

Le rire que j'allais laisser échapper se coince dans ma gorge quand je vois Roman lever la main et s'approcher. Le contact de son doigt sur mon front est tellement inattendu que je reste un instant sans réaction, presque bouche bée. Puis je me ressaisis et souris.

Bien sûr. Et puis, le ridicule ne tue pas comme on dit.

Il est quand même proche. Je sens à nouveau le rouge prendre place sur mon visage. J'ai du mal à raccrocher les wagons. Heureusement, la conversation est détournée quand j'apprends qu'il est Air, comme moi ! On plaisante, je me demande comment j'ai pas pu le remarquer et il ramène l'hippo géant sur le tapis, ce qui m'amuse beaucoup. Je lui dis aussi que je suis initiée depuis un mois à peu près.

Eh oui. Mais j'ai pas fait l'entrée la plus calme... Si tu dors pas la nuit, tu as peut-être entendu un gros boucan vers la mi-mai. J'ai ravagé ma chambre avec mes pouvoirs, une véritable cata ! Dis-je avec un sourire.

Mon pauvre bureau en porte encore les marques. Je lui dis que maintenant que je sais qu'il est là, je viendrais le solliciter pour des petits footings matinaux, ou pour le regarder s'exercer. Il a l'air étonné que je ne lui demande pas de m'apprendre et me le propose carrément. Puis il complimente ma forme physique, ce qui je dois l'avouer, a pour effet de me faire bomber le torse de fierté.

En vrai, j'aimerais bien apprendre. Figure-toi que je suis super souple malgré ma carrure !

Je crois que c'est la seule chose sur laquelle j'oserais jamais me venter. J'aime beaucoup mon corps pour tout ce qu'il me permet de faire.

Le ton qu'elle emploie me plait et je fais mine d'arrêter de rire, et prend un air faussement choqué.

Insinuer que tu es naïve ? Ca ne me viendrait pas à l'esprit voyons !

Et lorsqu'elle plisse les yeux, je ne retiens pas mon sourire qui revient au galop, l'air très amusé. Je lève les mains dans en l'air et prends un air innocent.

D'accord d'accord, excusez-moi je plaide coupable !

Et puis elle se confie alors j'essaie de la rassurer et surtout de la mettre à l'aise. C'est pas évident pour tout le monde ces sujets, alors je préfère signaler que de mon côté c'est ok, que je vais pas juger. Parce qu'on les connait, ceux qui jurent qu'ils sont à l'aise et qui au final ne le sont pas, et se moquent. Elle soutient mon regard pour me confirmer que c'est ok, et je me détends. Ok, maintenant c'est dit, ça reste.

J'ai l'air très surpris à sa phrase avant d'éclater de rire à l'idée de s'entrainer à faire des vannes devant son miroir. Effectivement, c'est plutôt cocasse, même si mon sous-entendu, de nouveau, ne concernait pas l'humour mais le sexe, je ne relève pas et me contente de rire à sa blague, avant d'acquiescer.

Oh ça non !

Je crois qu'elle rougit un peu mais je recule un peu et je fais pas plus attention que ça. Elle se remet à sourire à ma plaisanterie sur la peluche que j'ai offert à Ariana. Elle me raconte qu'elle n'a pas fait une entrée très calme aux dortoirs des Airs. Je secoue lentement la tête, j'avais pas particulièrement entendu.

Oh, je savais pas... J'espère que ça va mieux. Puis tu sais je crois que t'es pas la seule... A notre étage ça va, mais les Tonnerres en dessous ils mettent souvent le bazar alors ça m'a peut-être pas plus perturbé que ça.

Ca me fait sourire, elle a l'air de se fustiger un peu. En même temps, les accès d'émotions c'est jamais évident, et elle a l'air du genre à les subir par moment, vu ce qu'elle me raconte. J'ajoute trop rien, elle serait pas la première...

On parle de nouveau de parkour, et mon visage s'illumine quand elle dit qu'elle aimerait apprendre, et je lève mes deux pouces vers le haut.

Génial ! Je ne me fais pas de souci concernant ta souplesse... C'est pas parce que t'as une carrure comme la tienne que t'es pas souple, au contraire. T'as fait de la MMA et j'ai vu tes combats, je doute pas de ta souplesse. Hm.

Je fronce légèrement les sourcils.

Giga phrase de stalker ça. En tout cas, je me fais pas de souci. J'espère surtout que je serai à la hauteur.

Je me penche un peu en arrière, en appui sur une jambe, légèrement en équilibre, et croise mes mains dans mon dos.

T'as l'autorisation de venir me chercher quand t'en as envie... Ouuuuu si tu préfères je te laisse mon numéro et on peut s'appeler.

Je souris de nouveau toute dent dehors, et je fais une mine innocente un instant.

Et ouais c'est comme ça que je fais pour gratter des numéros. Pas mal hein ?

Roman rentre dans mon jeu et prend un air choqué avant de s'excuser. Je garde mon expression sévère.

Ouais j'aime mieux ça, Monsieur Hippo !

Puis mon expression se craquelle et j'éclate d'un rire bref. Ça me ferait presque mal à la gorge, j'ai tellement pas l'habitude de rire. S'ensuit un moment solennel où je me confie un peu et où Roman me rassure. Puis nous repartons dans ce ping-pong de plaisanteries. Ça fait du bien ! Je suis un peu embarrassée quand il s'approche aussi près, et le contact de son doigt sur mon front reste comme gravé sur ma peau. Je m'empêche d'aller toucher l'endroit pour qu'il ne prenne pas mon geste comme un geste de gêne.

L'ambiance s'appesantit quand on en vient à mon arrivée à l'étage des Airs. Roman n'a pas l'air d'avoir entendu (ni vu, ouf !) l'incident. Il est très compatissant quand je lui explique avoir déclenché un mini-ouragan dans ma chambre. Je hausse les épaules.

Ça va pas vraiment mieux, enfin ça n'a pas recommencé c'est déjà ça. Mais c'était à cause des cauchemars que je fais la nuit, et eux sont toujours là. C'est pas grave, j'ai pas besoin de beaucoup de sommeil de toute façon.

J'accompagne mes mots d'un sourire rassurant à l'attention de Roman.

J'ai une très bonne amie chez les Eaux, alors si ça ne va pas je sais que je peux compter sur quelqu'un.

Ça sonne un peu comme une conclusion, et le sujet dérive rapidement sur le parkour. Je me vente un instant de ma souplesse, et Roman part au quart de tour. Dès qu'on aborde le sujet, je vois ses yeux briller comme un enfant à Noël, c'est mignon.

En effet, un peu une phrase de stalker, mais t'inquiète je sais que c'est pas fait exprès... Pas vrai ? Dis-je en haussant un sourcil inquisiteur. Et c'est moi l'apprentie, de quoi tu serais pas à la hauteur !

C'est plutôt à moi de dire ça ! Après tout, il se déplace comme sur un nuage, et même si je suis souple et rapide, je ne suis pas sûre d'être tout de suite aussi fluide. Je fourre mes mains dans mes poches, un sourire amusé sur les lèvres.

Excellente technique, monsieur Don Juan. Le taquiné-je.

Je sors pourtant mon téléphone.

Il faut croire que je suis facile à convaincre... File ton numéro !

Mon quatrième contact, victoire !! Enfin, sans compter le coach.

Je me mets à rire en même temps qu'elle. J'ai ce truc un peu bête de me sentir rassuré parce qu'elle rit, je me dis que peut-être elle n'était pas à l'aise mais maintenant ça va mieux, elle a confiance et se sent à l'aise, c'est le principal. On se taquine mais tout reste gentil, jusqu'à ce qu'on parle un peu de ce qu'il s'est passé à son arrivée chez les Airs. Je me dis que de toute façon ça doit arriver régulièrement au vu du nombre de réparations que j'ai pu voir depuis mon arrivée... Je pense que c'est normal, aussi. On se retrouve avec des pouvoirs tout neuf qui réagissent aussi vite que les hormones à l'adolescence, à la moindre émotion... Forcément ça fait des dégâts.

Je hoche la tête en l'écoutant, faisant mine de comprendre ce qu'elle dit. Parce que c'est le cas. Elle me sourit gentiment, et je le lui rends. J'adoucis ma voix, accompagné en ne le voulant qu'à moitié de mon pouvoir qui la rend moins forte, sans pour autant l'éteindre.

Tu sais, même après un an de thérapie, je fais des cauchemars toutes les semaines. C'est déjà un progrès que ça ne soit pas là toutes les nuits. Alors je comprends. Prensd le temps qu'il te faut.

Je la trouve courageuse, de se dire qu'elle a pas besoin de beaucoup de sommeil, d'avoir trouvé un travail, d'avoir continué pour que tout fasse sens. Moi, j'avais abandonné en arrivant, j'avais déjà besoin de me retrouver. Et j'ai pas tout à fait terminé. Mes yeux s'illuminent un instant quand elle parle de son amie Eau.

Oh, apparemment les Eaux sont de très bons amis. J'ai aussi une amie formidable chez eux ahaha. Ca aide, quand tu sais plus quoi faire à force de pas dormir.

On finit par parler parkour, et forcément, j'aime bien, ça me connait quoi. Elle me chambre la première cette fois, ça me plaît, le coin gauche de mes lèvres s'étirent en un sourire narquois.

Hmhm, je te l'assure. De toute façon j'suis un tellement bon stalker que t'en saurais rien si c'était le cas.

Mon sourire s'agrandit un peu, légèrement provocateur. Et puis je hausse les épaules, l'air de réfléchir.

Hmmm ça fait un moment que j'ai pas appris à quelqu'un, j'ai peut-être perdu la main ! J'espère juste que je vais arriver à te transmettre correctement.

Le ton reste léger et taquin, elle me taille gentiment et ça me fait sourire de nouveau. Ses mains restent dans ses poches, mais je perçois son mouvement et elle accepte de me donner son numéro. Je souris, et tend la main pour qu'elle me donne son téléphone et j'y inscris mon numéro avec en intitutlé "Monsieur Hippo", avant de m'envoyer un message "This is Madame Mignonne" avant de le lui rendre.

A défaut de te trouver un meilleur surnom.

Roman semble comprendre mon expérience. Il acquiesce et son expression change, elle se fait plus douce. Quand il me rend mon sourire, je me sens bien. C'est plus que ça, il y a beaucoup de choses dans ce "bien", mais elles sont diverses et insaisissables, alors faute de mots, je me sens "bien". Il m'encourage d'une voix douce et je sens ma gorge faire un nœud. Faute de pouvoir parler, j'acquiesce à mon tour. Lui aussi fait des cauchemars... Tout le monde a vécu des horreurs après tout. Je conclus en parlant d'Alyona, sans la mentionner. Roman semble être du même avis que moi : les Eaux sont des amis en or. Un grand sourire fait son apparition, comme à chaque fois que je pense à la petite blonde.

Oui. Elle m'a accueillie en plein milieu de la nuit quand j'ai massacré ma chambre. Pas de questions, elle a été là pour moi. On a bu un thé, je lui ai dégouliné dessus, puis on s'est couchées pour le reste de la nuit. Je crois que j'avais plus aussi bien dormi depuis au moins un an ! Dis-je avec enthousiasme.

Ça fait un peu "mon amie c'est la meilleure, je l'aime", mais c'est exactement comme ça que je le ressens !

En attendant, si un jour, enfin une nuit, tu as la flemme de descendre, tu sais que tu peux toujours passer. Entre oiseaux de nuit, on doit se serrer les coudes.

Je lui fais un clin d’œil puis fais mine de réfléchir.

Hé mais... Si ça se trouve, faut juste que je me trouve un humain pour dormir comme il faut. Dis-je avec de la malice dans la voix.

Un peu comme une peluche XXL, en fait !
La conversation repart sur le parkour et Roman est passionné, ça se voit. En même temps, on se lance des piques et je m'amuse comme une petite folle, je ne vois pas le temps passer à vrai dire ! Je ris de nouveau.

Pfff haha, pas si bon que ça si tu veux mon avis, parce que la naïve t'a grillé quand même ! Puis je change de ton. Je suis sûre que tu es un bon prof.

Et sur ces entrefaites, je lui passe mon téléphone et le regarde entrer le numéro. Il note même "Monsieur Hippo" comme nom de contact, adorable. Quand je vois qu'il a gardé "Madame Mignonne" en surnom pour moi, je tente de garder un air détendu, mais je sens mes joues chauffer.

Tu es bien le seul à le penser, je crois... Mais bon, va pour ce surnom, tu en trouveras un nouveau bien assez tôt. Dis-je en haussant les épaules.

Je récupère mon téléphone et constate qu'il est l'heure de filer.

Va falloir que j'y aille... Passe à la boulangerie, un de ces quatre, ton premier sandwich est pour moi ! Enfin, sandwich, viennoiserie... Bref, t'as pigé. On se revoit vite pour une première séance d'entraînement ? Demandé-je.

Le visage de Tori prend une expression que je lui devine rare et que je ne suis pas sûr de revoir si vite quand elle se met à parler de son amie. Je me demande qui ça peut être. Mais je hoche la tête, convaincu qu'en effet, c'est un peu la magie de Terrae, et puis les Eaux sont des gens chouettes pour tous ceux que je connais. Mon sourire grandit pour accompagner le sien.

Ca a l'air d'être quelqu'un de génial ! Pour l'instant, ça correspond à la description de tous les Eaux que je connais ahah !

Est-ce également parce que la majorité que je cotoie sont des femmes ? Peut-être. Elle me propose ensuite de venir toquer à sa porte si j'arrive pas à dormir. Je lui suis reconnaissant et ça se voit, je lui souris en croisant son regard, un petit sourire de merci en baissant légèrement la tête.

Merci, c'est très gentil de ta part. Pareil pour toi si jamais hein !

Et elle vanne. Je lève un sourcil avec un air exagérément tendancieux.

C'est une invitation ?

Je pouffe en suivant avec de retrouver le ton de la conversation.

Je sais que certaines personnes supportent assez peu de dormir avec des gens, ou que ça les fait moins bien dormir, et je conçois ! Mais perso, je suis tout le contraire. Tu fais peut-être partie de la même team que moi, faut tester !

Quitter les dortoirs pour avoir ma chambre chez les Airs, ça a fait bizarre. Plus entendre les sons des autres, leur respiration, sentir qu'on est pas seul, écouter les gens venir se coucher ou se lever avant, c'était la première fois de ma vie que je ne vivais pas ça. Enfin, non pas vraiment, je l'ai vécu une fois, et c'était horrible.

On rit et je rétorque.

Hmhm, bien sûr.

Je la remercie quand elle dit penser que je suis un bon prof. J'espère. On échange nos numéros, et quand je le lui rends, elle a l'air un peu gênée par le surnom. Je vais pour lui dire qu'on va trouver autre chose si ça la gêne, ou rien du tout si elle aime pas les surnoms. Et puis je comprends pourquoi ça la gêne. Je souffle du nez et lève les sourcils.

Alors, je suis prêt à parier que non. Je pense même être trèèès loin d'être le seul à le penser. Je suis désolé que tu ne le partage peut-être pas, par contre.

Et puis j'enchaine.

Par contre si tu n'aimes pas, on change, voire on donne pas de surnom, ça me va tout aussi bien tu sais.

Elle regarde l'heure, je me rappelle qu'il faut qu'elle parte bientôt, je recule un peu comme pour signifier que c'est ok, que j'ai compris. Je lui souris de nouveau.

Oh, c'est très gentil, je passrai avec plaisir ! Ouais, on se voit bientôt, tu me dis dès que tu es motivée et disponible.

Le sourire de Roman reflète le mien pendant que je lui raconte comment Alyona a sauvé ma nuit. Il me dit que pour le moment ça correspond bien à tous les Eaux qu'il connaît. Mon sourire se teinte d'amusement.

Ça doit être un trait commun alors.

J'en profite pour lui dire qu'il est le bienvenu pour parler, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, et que ma porte est ouverte. Je crois que ça compte pour lui, parce qu'il croise mon regard. Mon regard s'adoucit quand je lui rend son sourire. J'ai envie de dire que c'est normal, mais j'oublie un peu vite qu'on vient à peine de se rencontrer. Alors, au lieu de lui dire ça, je le taquine à nouveau. Et bien sûr il rembraye immédiatement. J'éclate à nouveau de rire avant de prendre un air mystérieux.

Qui sait... Je suis sûre que tu ferais une excellente peluche humaine, et XXL en plus.

On continue de plaisanter et on finit même par échanger nos contacts. Je crois que ça me fait plus plaisir que ça ne le devrait, mais je décide d'assumer. Après tout, Roman est sympa et plutôt mignon. Par contre je vais devoir me faire à ce surnom. Alors que je lui dis ce que je pense, il perd un peu de son enthousiasme. Ses mots, après ça, me surprennent. Si bien qu'un instant je reste sans voix, ce qui lui laisse le temps d'enchaîner. Un nouveau sourire apparaît sur mon visage. Il est vraiment attentif à tout c'est dingue !

Nan, on peut garder Madame Mignonne, ça me dérange pas ! C'est mieux que "le zèbre" ou "la vache". Le rassuré-je en riant.

Et sur ces mots, je me rends compte qu'il faut que je file. Je le salue en lui promettant de lui offrir son prochain repas à la boulangerie. Et il confirme alors qu'on se recontactera vite pour une séance de parkour. Je souris en commençant à m'éloigner.

Pour ça je suis toujours motivée ! À bientôt, Roman !