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Enlèvement. (Sora et Elio + bientôt Aaron et Tomoe)
##   Jeu 16 Juin 2011 - 22:14
Mitsuki Hojitake

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Mitsuki Hojitake
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Glacial. Glacial, & froid. Rien, plus aucune perception, juste de la douleur et de la souffrance. Aucun souvenir, que des brèves impressions, des brèves visions, qui me poussent à chaque fois à me demander si c'est réellement ce que j'ai vécu ou s'il s'agit d'une illusion.
J'ai perdu l'usage de mes cinq sens, sans exception. Ma vision est brouillée, s'habituant de plus en plus mal à la mi-obscurité dans laquelle nous nous trouvons sans cesse. Mes oreilles bourdonnent, et je n'ai plus goût à rien, refusant la nourriture qu'ils nous lancent, comme si nous étions des chiens. Ou des rats de laboratoire... Ce que nous sommes, pour eux.
Je ne sens plus rien, mon nez a été détruit par toutes ces substances chimiques. Mes doigts sont remplis de plaies à force d'avoir cherché à me défendre, alors qu'à la moindre rébellion, leurs seringues étaient là pour me calmer, comme les deux autres élèves qui ont été enlevés avec moi, d'ailleurs.
La pièce dans laquelle ils nous retiennent prisonniers est plongée dans l'obscurité, avec une lumière qui s'allume de temps à autre, lorsque quelques unes de ces saloperies de la société viennent nous chercher, ou chercher l'un de nous.
Je sais que nous ne sommes pas là depuis plus d'un jour, et pourtant... Mon corps a subi tellement de choses, mon esprit est marqué par tellement de faits, que je suis incapable de me dire le contraire. J'ai l'impression d'avoir découvert des tas d'aspects cachés de cette société, qui me dégoûtent tous plus les uns que les autres.
Refermée sur moi-même, serrant mes jambes contre moi, recroquevillée, je jetai un coup d'oeil aux deux autres garçons qui avaient été enlevé en même temps que moi. Pratiquement plus aucun vêtements, comme moi. Des bandages, un pantalon... J'étais mal à l'aise, plus à cause de la condition dans laquelle ces scientifiques nous mettaient que par ma tenue. Dans la vie courante, j'avais tellement partagée de chose avec mon meilleur ami, que j'avais perdu presque toute pudeur.
Or, ici, je me sentais mal. Mal, à cause de tout ce que nous avions subi, à cause de la situation que nous vivions. J'avais presque peur de parler, de respirer, de vivre...
Un silence pesant s'était installé depuis qu'un scientifique avait ramené l'un des deux garçons : Elio je crois.
Ils avaient bloqué nos pouvoirs, nous ne pouvions rien faire. Aucune rébellion possible, aucun moyen de s'échapper, rien. Vous me direz : nous ne sommes pas dans un jeu, le but n'est pas de s'enfuir...
Avec dédain, j'observai les codes barres que les scientifiques avaient "gravés" sur les omoplates des deux garçons. Baissant les yeux sur ma propre épaule, j'entraperçus le début du "tatouage" qu'ils m'avaient apposé. Je grimaçai, repensant à la douleur de ce moment, sans pour autant pouvoir m'en rappeler en détail.
J'avais beau persister, c'était impossible pour moi de me souvenir de cet instant où ils nous avaient enlevé. J'avais été me coucher, et puis... Rien. Je m'étais réveillée ici. J'avais pourtant ce sentiment de m'être réveillée, ou d'avoir entendu quelque chose, et malgré tout... Je n'avais rien eu.
Pendant un court instant, je fermai les yeux et blottis ma tête dans mes bras, attirant encore plus mes jambes contre ma poitrine. J'eus envie de pleurer sans que les larmes ne coulent. J'étais mal. Je me sentais impuissante, face à ces gens, et surtout, je m'en voulais de ne pouvoir rien faire pour aider ces deux adolescents qui étaient dans le même cas que moi. J'avais une fois de plus l'impression d'être un boulet, un déchet de l'humanité, une... Bonne à rien.
Mais j'étais incapable de pleurer. Mon coeur s'était durci, en grandissant, sans doute pour me protéger des remarques sur mes cheveux et autres méchancetés qu'on pouvait me jeter bêtement à la figure. Ah, j'en riais tellement de ces brimades, à présent ! C'était tellement rien, comparé à tout ça...
J'inspirai une longue bouffée d'air, et expirai lentement. Si j'avais été plus forte... Si j'avais écouté tous les conseils d'Aaron...
Je me maudissais, me détestais encore plus.
Les scientifiques choisirent cet instant pour entrer dans la pièce. Ils étaient 6. Deux pour chacun d'entre nous... Ils nous soulevèrent, et je n'eus, pour ma part, plus la force de me débattre. Ils attrapèrent mon bras, comme pour les autres j'imagine, et m'injectèrent la substance contenue dans leur seringue. C'était pour nos pouvoirs je crois. Pour nous les bloquer...
C'est là que je remarquai qu'envers Sora, ils ne firent pas la même chose. A l'inverse... Ils lui demandèrent, insistant sur cette impression de réitération de demande, de leur donner d'autres infos sur Terrae, sur l'initiation... Et j'étais si soulagée de le voir à chaque fois refuser ! Sauf que ce qu'ils lui infligeaient après n'était pas beau à voir...
Lorsqu'ils furent satisfait de leur intervention, ils nous relâchèrent, nous laissant comme des bons à rien, et sortirent. Je me recroquevillai à nouveau, et tournai la tête vers les garçons.

-Est-ce que... vous pensez qu'on sortira d'ici ? finis-je par murmurer, avec le peu de voix qu'il me restait.


Enlèvement. (Sora et Elio + bientôt Aaron et Tomoe) 8e1h
##   Ven 17 Juin 2011 - 15:45
Anonymous
Invité

    Depuis que Sora s'était réveillé de son sommeil, il n'avait plus jamais fait de rêve. Comment un amnésique pouvait-il rêver alors qu'il n'avait aucun souvenir de son enfance? C'était tout bonnement impossible pour lui. Mais, cette nuit là, Sora espérait que tout ceci n'était qu'une illusion de son cerveau dans son sommeil. Tout était réelle. Bien qu'il savait que cela s'était passé pendant qu'il dormait, il ne savait pas comment cela c'était produit. Peut-être qu'au fond, il ne voulait pas le savoir car il pourrait souffrir encore plus. Mais il ne pouvait ignorer une chose: il avait été enlevé. Par qui? Il préférait ne pas le savoir...
    Sora était par terre, le dos sur le sol, dans une pièce sombre, avec Mitsuki et un autre garçon dont il ignorait le nom. L'amnésique était couvert de blessure et de saleté. Il était torse nu et avait juste un pantalon noir. Tout ce qu'il lui restait de ses propres affaires, c'était sa chaînes autour de son cou. Sa vue était flou, ses côtes étaient cassées, le fait de penser à la nourriture lui donner envie de vomir. En plus, il refusait de manger ce que lui donnait ceux qui le blessaient. En plus, il ne pouvait pas s'enfuir. Il n'espérait qu'une chose: que quelqu'un venait le sauver. Mais, il ne pouvait pas compter sur ses camarades de prison car ces derniers étaient dans le même état pitoyable que lui. En plus, l'amnésique ne pouvait même pas les sauver lui-même car il n'était qu'un simple novice qui avait perdu la mémoire.
    Sora regardait Mitsuki, recroquevillée sur elle même. La pauvre, cela devait être dur pour une fille de supporter tout ça. Le jeune homme se souvenait de sa rencontre avec elle. C'était au parc de Terrae et elle était en train de rire sur l'accoutrement de Bito. A ce moment là, Sora avait apprivoisé son "chat", qui était en fait un lionceau, Aoi. En parlant du félin, l'amnésique se demandait s'il allait bien. Il devait s'inquiéter pour lui. En même temps, le jeune se demandait si quelqu'un à Terrae avait remarqué leurs absences. On lui avait pourtant dit que les grilles étaient électrisés pour que les gens d'extérieurs ne puissent y entré. Peut-être que les scientifiques avaient pris des équipements en caoutchouc pour pouvoir y passer. Mais, comment Sora savait-il que le caoutchouc ne conduisait pas l'électricité alors qu'il ne savait même pas ce qu'était un soda? Depuis qu'il était ici, il senti quelque bride de sa mémoire lui revenir, comme si l'endroit ne lui était pas étranger.

    Il était considéré, comme Mitsuki et l'autre blondinet, comme une sorte de rat de laboratoire. Le code barre sur le côté gauche de sa nuque en était la preuve. Sora n'en pouvait plus. Il voulait que toute cette douleur physique et mental s'arrêtait. Peut-être qu'en fait, il souhaitait mourir. Les scientifiques ne lui mettaient pas de seringue, comme ils le faisaient aux autres. Mitsuki était une initiée, peut-être que le blondinet en était un aussi. Sora n'était qu'un Novice, ses pouvoirs n'étaient pas encore éveillés. Les jeunes prisonniers avaient deux scientifiques chacun. Par rapport aux autres, les chercheurs qui s'occupaient de l'amnésique ne faisaient que de lui poser des questions sur Terrae. Évidemment, Sora ne répondait pas aux questions. Celui-ci remarqua que l'un des deux scientifiques ne parlait pas. Il se contentait de le regarder souffrir car le jeune homme ne répondait pas aux questions, en le prenant de haut. Bizarrement, cet homme aux cheveux bruns et lisses et aux yeux marrons foncés était familier pour Sora. Il n'était pas un étranger pour lui...Qui était-ce?
    Le jeune amnésique était encore plus abîmé et plus blessé après leurs interventions. Il avait un mauvais pressentiment. Mais, le scientifique muet l'intrigué. Soudain, Sora entendit la faible voix de Mitsuki qui se forcer à parler:

    -Est-ce que... vous pensez qu'on sortira d'ici ?

    Sora avait deviné qu'elle en avait marre, elle aussi, de toute cette violence. Elle espérait de trouver une fine lueur d'espoir de s'en sortir. Malheureusement, le jeune adolescent aux cheveux châtains ne le savait pas lui même. En fait, il voulait lui aussi avoir une lueur d'espoir dans son cœur. Ils étaient trois sur cent à avoir disparus à Terrae, il y avait environ 3% de chance que la directrice remarquait leurs absences. Mais, heureusement pour eux, ils connaissaient des gens là-bas avec qui ils avaient liés une relation amical. Ces gens-là pourraient prévenir de leurs absences, surtout que cela faisait 24h que les prisonniers étaient enlevés. En forçant sa voix de sortir, Sora répondit:

    Au début, je me suis senti en sécurité à Terrae car on y était en sécurité. Je pense que, si les scientifiques ont réussi à y entrer, Hideko-san devrait être au courant. Elle va nous y envoyer de l'aide, il faut juste qu'on tienne et qu'on survive. Attendons les Master ou autres, ils viendront nous sauver. On s'en sortira, je te le promet, Mitsuki-san.

    Sora souriait, comme il avait l'habitude de le faire. En disant cela, il s'apaisait lui-même. Il ne voulait pas mourir avant de retrouver sa mémoire. Mais, pour cela, il se rendit compte qu'il devait être plus fort qu'il ne l'était. Il voulait être un Initié pour pouvoir protéger Mitsuki et le blondinet, ainsi que lui-même. Mais, ces deux-là étaient eux-même des Initiés, c'était arrogant de la part de Sora de se dire que s'il était Initié, ils ne seraient pas là. Le jeune homme attendit en silence l'arrivé de quelqu'un, ou de n'importe qui d'autre. Son corps tremblait de douleur et il gémissait...
##   Lun 20 Juin 2011 - 17:48
Elio Da Valle

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Elio Da Valle
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Elio avait vraiment très mal à la tête...Ce matin il s'était réveillé là...dans cette pièce froide et sombre avec deux autres camarades de Terrae. Il ne souvenait pas vraiment comment il était arrivé ici; il avait juste le vague souvenir d'avoir levé les yeux de ses devoirs qu'il n'avait pas encore terminé et d'une grande peur qui l'avait envahit. Il se souvenait encore de son coeur qui lui faisait si mal à cet instant là. Mais à présent il était ailleurs...Tout d'abord il sentit rendit compte qui ne sentait presque plus rien sous ses doigts et dans sa bouche, ses sens étaient altérés. Son odorat lui aussi ne percevait qu'une infime partie de ce qu'il recevait en tant normal...Seuls ses yeux semblaient être dans leur état normal.

Peu de temps après que notre garçon se soit réveillé, des gens en blouses blanches étaient venus vers les enfants, il avait essayé de se battre, de se recroqueviller tant il était terrorisé, mais rien de marchait. Avec une poigne de fer on l'avait forcé à boire un liquide rosâtre qui l'avait tétanisé. Puis on l'avait emmené sur une chaise. Là il avait vu un objet étrange avec une longue aiguille au bout s'approcher de lui. Il avait peur, mais il ne pouvait rien faire et on avait alors fait pénétrer cette aiguille dans son dos. Il n'avait pas sentit grand chose, mais assez pour s'en souvenir. C'était une sorte de tatouage qui reliait ses deux omoplates ensemble, dessus il y avait écrit un long numéro. Et puis tout au long de son temps passé ici, on avait fait diverses expériences. Il avait reprit en mains ses mouvements et il se souvenait parfaitement de la douleur ressentie à chaque manipulation. Par endroits des bleus étaient apparus sur son corps pâle.

L'italien ne savait pas quel heure il était, l'endroit ne laissait pas passer de lumière. Il aurait aussi bien pu être dix heures du matin que seize heures de l'après-midi. Il s'était calé dans un coin de cet endroit glacial et s'était recroquevillé sur lui-même. Des larmes plein les yeux il ne disait rien et restait dans son coin. Bien sûr il avait encore l'usage de la parole et il aurait pu parler aux autres, mais sa timidité habituelle l'en empêchait...Comme toujours...Lorsque le jeune homme releva la tête il vit de nouveau deux hommes en blouses blanches s'approcher de lui . Il se laissa porter en se mordant tellement fort les lèvres qu'elles se mirent à saigner lui laissant un peu goût dans le fond de sa gorge. il sentit l'aiguille s'enfoncer dans sa peau, un liquide se répandit dans son corps. Il sentait que cela bloquait quelque chose en lui mais il ne savait pas trop quoi. On le ramena dans cette petite aiguë avec brusquerie.

Elio passa sa main sur son front et ses cheveux, mais cela lui faisait mal...Il leva le regard en entendant la fille avec lui parler. Elle semblait aussi perdue que lui...Elle leur demanda si ils pensaient qu'ils allaient sortir d'ici...Elio tenta une nouvelle fois sans succès de faire apparaître un peu d'eau dans sa main...Mais c'était peine perdue...L'autre gars lui répondit avec un léger sourire. Comment pouvait-il sourire ? Cet endroit était trop atroce pour cela...Apparemment la fille s'appelait Mitsuki. Encore une japonaise, à croire qu'il n'y avait que cela ici...Il se sentait bien seul en tant qu'italien...Le footballeur comprit qu'ils attendaient aussi une réponse de sa part, alors de sa voix grave mais douce il dit:


Je ne sais pas...peut-être...notre absence ne passera pas inaperçu...mais...il faut qu'ils réussissent à nous trouver...ça doit pas être facile...

Il se rendit compte que s'il parlait encore sa voix se briserait dans un tremblement. Il leva ses yeux verts et les posa sur chacun de ses camarades, puis baissa le regard gêné. Il avait parfois l'impression que jamais il ne réussirait à battre sa timidité...Si seulement Amalia ou Lino étaient là...ou même Maria...Qu'auraient-t-ils faits ? Qu'auraient-ils dit ? Et puis il y avait Camille si loin...Mais lui il était là...seul et perdu...


Enlèvement. (Sora et Elio + bientôt Aaron et Tomoe) 92999953E1

by me

1er compte de Haley
##   Ven 24 Juin 2011 - 14:07
Mitsuki Hojitake

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Mitsuki Hojitake
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Le premier à me répondre fut Sora. J'avais alors tourné la tête vers lui, et l'avais écouté, priant pour que ce qu'il dise soit vrai. J'aurais tellement voulu que ce soit vrai ! J'aurais tellement souhaité qu'il ne se trompe sur aucun point ! J'avais toujours eu tendance à avoir de l'espoir, à ne jamais baisser les bras... Mais je ne m'étais jamais trouvé face à quelque chose d'aussi dur à vivre. J'avais presque honte de m'être plainte de quelques petits soucis, si infimes, que j'avais pu avoir.
"Hideko-san", comme il l'avait appelé, serait sans doute au courant...? Oui, j'imagine. Je l'espère d'ailleurs encore plus que je ne l'imagine. Et puis, Sora me l'avait promis... Alors je voulais y croire. Je voulais croire en cette promesse.
Détaillant quelques instants son sourire, je dus forcer pour lui en rendre un qui ne fut même pas crédible. Sauf que je devais aller plus loin. Je devais me surpasser, ne pas m'acharner sur mon sort. Alors je forçai encore plus mon sourire, jusqu'à ce qu'il me paraisse sincère, sans forcément l'être. Non, je n'arrivais pas à sourire sincèrement. Mais je devais me surpasser. Ils avaient assez avec leur douleur, leur souffrance, leur malheur. Il n'avait pas besoin du mien. Peut-être s'en fichaient-ils ? Que je sois bien, mal, qu'est-ce que cela pouvait leur apporter dans ce cas de figure ? Mais enfin. Il le fallait. Puisqu'après tout, une lueur d'espoir ne faisait pas de mal.
Elio -si c'était bel et bien son prénom- répondit à son tour, hésitant, bafouillant... Sa voix était à deux doigts de se briser. Pour une raison que j'ignorais, j'eus envie de m'approcher de lui et de le serrer dans mes bras, comme l'aurait fait une grande soeur avec son petit frère, ou une mère avec son fils. Mais enfin...
Un silence s'installa, et pour une fois, il ne me parut pas pesant. J'ignore ce qu'en pensèrent les autres, mais... Pour ma part, je me sentais mieux. L'air s'était vaguement empli d'espoir. Peut-être ne durerait-il pas, et dès l'arrivée future des scientifiques, tout s'effondrerait à nouveau. Je pris alors la peine de savourer cet instant unique, ou un espoir nouveau était né en moi, ou l'envie de me battre s'était relevé. J'avais toujours mis un certain temps avant de me motiver... Mais maintenant, avec ce que ma mère m'avait appris, avec toute l'agilité que j'avais pu avoir la chance d'acquérir de mon père, je devais cesser de me lamenter, et je devais aller de l'avant.
Pendant un court instant, je fermai les yeux, et je crois que j'eus la chance de m'endormir, l'esprit plus apaisé, plus calme.
Sauf que je fus brusquement réveillé par la porte de la pièce où on était enfermés qui s'ouvrait à la volée. Combien de temps s'était écoulé ? Je n'en sais absolument rien.
Plusieurs hommes habillés de blanc entrèrent, et, comme à leur habitude, se saisirent de nous. Sauf qu'au lieu de simplement nous injecter ce liquide à l'utilité que je n'avais pas encore bien cernée (le stoppage des pouvoirs ?), ils nous sortirent tous les trois pour nous emmener dans des pièces différentes. Traînée par deux scientifiques, je tentai au début de me débattre alors qu'ils m'emmenaient, mais ils m'enfoncèrent une aiguille dans le bras, et je fus forcée de me calmer illico presto. Qu'allaient-ils nous faire ? Pourquoi nous emmenaient-ils ? Et dans des endroits différents...? Cela faisait bien longtemps que j'avais perdu du regard les deux adolescents qui étaient retenus prisonniers avec moi.
Ils arrivèrent finalement face à une porte blanche, comme tous les couloirs que nous avions traversé. Ils l'ouvrirent, et m'allongèrent sur un lit. Aucune fenêtre dans la pièce, aucune fenêtre dans les couloirs. L'endroit était clos.
Je dus tenter de me calmer, sentant mon pouls s'accélérer. J'avais peur. Si peur... Qu'allaient-ils faire ?
Ils commencèrent à parler entre eux, mais je n'écoutais rien, me forçant à réguler ma respiration. J'avais l'impression qu'un poids lourd se trouvait sur mon thorax, m'empêchant de respirer correctement, de me relever. Etait-ce dû à la piqûre de tout à l'heure...?
Un homme brun s'approcha de moi, saisis mon bras, et dans le creux du coude, à l'intérieur, planta l'anguille de la seringue qu'il tenait. Mais je ne sentais rien. Mes sens s'effaçaient... Cependant, je ne m'endormis pas. Une anesthésie locale...? Il retira l'aiguille de ma peau, et s'éloigna, tandis que d'autres hommes se placèrent autour de moi. Qu'avais-je dit déjà ? Que je devais avoir plus de volonté ? Être plus forte ?
Je me mordis la lèvre inférieure, avec le peu de force qu'il me restait. Encore des paroles tombées à l'eau ? Des mots prononcés sans sérieux ?
Ils reprirent mon bras et, à l'aide d'un scapel, me l'ouvrirent. Je ne sentis rien, encore une fois... En même temps que cela, un autre s'occupait à me faire une prise de sang. Un blond passait sur mon ventre, après m'avoir retiré les bandes qu'ils m'avaient apposés, un coton trempé d'anesthésiant liquide. Je fermai les yeux, serrant les dents. C'était froid... Je me sentais si mal, souillée ! Ils allaient m'étudier, encore une fois... Encore une fois... Et ils allaient probablement en faire de même pour les deux autres. Quoi que Sora n'était pas initié, me semble-t-il...? C'était pour cela qu'ils ne le piquaient pas en même temps qu'Elio et moi, pour nos pouvoirs.
J'inspirai une longue bouffée d'air. Je sentais la panique monter en moi. Mais merde, j'avais dit que j'allais enfin devenir digne de ma mère et de mon père ! Eux qui avaient été si puissants...
Je me mordis la lèvre inférieure violemment au moment où ils m'ouvrirent cette fois-ci l'abdomen. L'anesthésiant avait à peine fait effet ! Et ils le savaient ! J'avais entendu ce gars le dire... Mais ils... me plantaient quand même.
Je serrais les dents, en proie à la douleur, me cambrant douloureusement. Je tournai la tête, et aperçus le mec à côté de moi tester les réflexes de mon bras endormi, appuyant sur mes nerfs. Mais rien. Croyait-il que nous étions différents des humains ? Une fois anesthésiés, nos nerfs ne réagissaient plus, c'était normal ! Je sentis la lame, dans mon ventre, se tourner, et je lâchai un cri sous la douleur, me cambrant encore plus. Les doigts de mes pieds étaient crispés, mes lèvres étaient mordus à sang. Je sentis alors les larmes commencer à dégouliner sur mes joues. Tiens... J'étais capable de pleurer...?
Une nouvelle douleur, dans la jambe. Mais que cherchaient-ils à faire, enfin ?!

-Hé ! Arrête ça ! Arrêtez ! Le courant électrique... Elle récupère ses pouvoirs, occupez-vous de ça avant de continuer à l'étudier !

Mes pouvoirs ? Ils revenaient ? Y trouvant une lueur d'espoir je tentais un instant de les sentir... Mais je n'eus pas le temps, et bientôt, une nouvelle aiguille transperça la faible barrière de ma peau. Cette barrière si fine, qu'ils avaient franchi avec tant de facilité...
Les larmes ruisselaient sur mes joues. J'étais secouée de sanglots, mêlés à la douleur. Je ne cessai de bouger, mais pas par envie... Par réflexe à la souffrance. Ils me souillaient, faisaient de moi un vulgaire rat de laboratoire. Faisaient-ils la même chose avec les deux autres garçons ?
J'avais mal. J'avais mal pour moi, et pour eux. C'était une souffrance que je ne souhaitais à personne. Elle me hantait présentement, et je savais qu'elle me hanterait toujours.

-Ses muscles semblent plus durs qu'une personne ordinaire. On dirait que petite déjà, elle a suivi un entraînement spécial...

Au bout de ce qui me sembla durer une éternité, ils commencèrent à refermer la plaie qu'ils avaient ouverte dans mon abdomen.

-Son sang est différent aussi, mais ça, nous nous en doutions.

Je ne voyais plus rien, j'avais fermé les yeux. Je refusais de croire en cette réalité. Je voulais me persuader qu'il s'agissait d'un rêve, ou plutôt d'un cauchemar. Je voulais croire qu'une fois que je rouvrirais les yeux, tout redeviendrait comme avant. Je me réveillerais dans mon lit, comme s'il s'agissait d'un jour ordinaire...

-Vous pensez que les autres ont obtenu les mêmes résultats avec ce gamin qui semble contrôler l'eau ?

Je sentis une aiguille me transpercer la peau du ventre, et je pleurais, je pleurais...

-Hmm... On verra bien. Leur ADN a été copié, nous devrions être capable de le reproduire pour... L'injecter dans des "volontaires".

C
'était horrible. Horrible. Ce qu'ils disaient, ce qu'ils avançaient, le ton de leur voix, mes plaies qu'ils refermaient petit à petit, avec ou sans anesthésiant... Mon âme appelait à l'aide, et je savais qu'il en était de même pour les deux autres...

-Pour le troisième gamin, je crois qu'après l'interrogatoire Rigaku-san, ils voulaient aussi voir si, même avant d'avoir des pouvoirs, les jeunes là-bas possèdent un ADN déjà différent. Après tout, il paraît qu'ils sont jamais choisi au hasard... Il faut qu'il ressente un "vide" ou quelque chose...

Ils me remirent mes bandes, un pantalon, après m'avoir disséquer. Ils me rhabillèrent, et me levèrent comme si je n'étais qu'un objet. Ils me traînèrent, franchissant à nouveau la porte de cette pièce horrible pour m'emmener le long des couloirs. J'étais obligée de marcher, ils ne faisaient que me tenir... Mais rien. Rien. Je n'en avais pas la force. Alors mes pieds touchaient le sol, glissaient dessus, sans faire le moindre pas.

-Enfin bon, c'est une chance qu'on ait récupéré ces gosses ! Jamais ces abrutis de Terraens, comme ils aiment s'appeler, ne nous trouverons ici ! Une planque sous-terraine, quelle chance.

Il sembla alors qu'on arriva à la pièce où ils nous retenaient prisonnier. J'entendis une porte s'ouvrir, et on me balança presque à l'intérieur de la salle. Trouvant la force de me recroqueviller sur le sol, en boule comme un foetus, je continuais à pleurer. La porte s'ouvrit alors à deux reprises après mon retour. Sûrement Elio et Sora qui revenaient... Sûrement.
Mais je n'eus pas le courage de vérifier. Je ne voulais toujours pas ouvrir les yeux. Je ne voulais plus entendre quoi que ce soit. Je voulais réguler ma respiration, et me calmer.
Alors je m'enfermai dans mon monde. Je repensai aux jolies histoires que me racontaient ma mère lorsque j'étais petite. Je repensai aux anecdotes de mon père. Je repensai à mon enfance, aux moments joyeux de mon existence. Et j'oubliais je présent. Je l'oubliais aussi fort que je le pouvais !
Alors, pitié, maintenant... Est-ce que vous pouviez venir nous délivrer ? Ou allions-nous mourir ici ? Terrae... Terrae... Viens nous sauver... S'il te plaît...
Ayant finalement calmé mes sanglots, je laissai quelques mots s'échapper de ma bouche, dans un souffle à peu audible.

-Terrae...


Enlèvement. (Sora et Elio + bientôt Aaron et Tomoe) 8e1h
##   Ven 24 Juin 2011 - 17:24
Anonymous
Invité

    Sora avait réussi à réconforter Mitsuki. Il essaya de se remémorer sa rencontre avec la jeune fille, dans le parc. Une rencontre assez marrante d'ailleurs. Rien le fait d'y penser, le jeune garçons aux yeux bleu comme le ciel se mit à rire légèrement. A ce moment là, il avait rencontré Bito dans une tenue de super-héro. En pensant à lui, me jeune amnésique se demandait ce que son ami faisait en remarquant son absence. Il va sûrement s'exclamer en disant qu'il va venir sauver les disparus sans laisser de trace. Mais, en était-il vraiment capable de les retrouver au moins? Non, il fallait compter sur les Master et la Directrice Hideko pour s'en sortir. Par contre, le jeune blondinet semblait penser négativement. C'était alors que Sora se rappela d'une parole que Kisa lui avait dis à sa rencontre: Tu ne dois pas voir que les points négatifs. La voix du blondinet était quasiment détruit, il avait presque du mal à parler. Mitsuki le serra dans ses bras, comme une mère ferait à son enfant pour le réconforter lorsque celui-ci avait peur. Sora envia le blondinet, mais il n'avait pas besoin d'étreinte pour le moment. Il était persuadé que quelqu'un viendra les sauver, tous les trois.
    Après quelques instants de répit, les scientifiques reviennent à la charge. Ils prirent séparément les trois adolescents et allèrent dans des salles différentes. Ils emmenèrent Sora dans une salle sombre, où il y avait une sorte de bocal fait pour un être humain rempli de liquide. C'était probablement une sorte de liquide spécial rempli d'oxygène pour permettre au cobaye de vivre. Les scientifiques tenaient le bras du jeune amnésique violemment et le jeta devant le même homme qui était avec les autres savants dans la pièce sombre, celui qui regardait Sora de haut. Cet étranger était vraiment très familier pour l'adolescent. Mais, peut-être que celui-ci aura des réponses aux questions qu'il s'était toujours posé depuis le premier jour...


    Hisashiburi, Jason. (Cela fait longtemps)

    Sora fut d'abord choqué du "comment il l'avait appelé". Avec un regard surpris, le jeune amnésique osa demander:

    C-Comment vous m'avez appelé?

    Soudain, un des scientifiques lui donna puissant coup de pied sur le dos de Sora qui reste allongé par terre à cause de la souffrance. A cause de tout ce qu'il avait subi, son corps était devenu fragile et plus sensible à la douleur. Le jeune adolescent n'avait même pas la force de se relever. Le scientifique l'agressa avec colère:

    Comment oses-tu nous parler comme si tu es un être égal à nous, les humains! Tu n'es qu'un simple sujet d'expérience qui doit juste se taire! Surtout, comment tu as parlé à Rigaku-san!

    Laisse, dit celui qui avait appelé Sora "Jason". Il semblerait avoir oublier qui je suis. Cela ne me surprend guère venant de la part de cette directrice. Elle a sans doute jeter un sort à Jason pour qu'il oublie tout ce qu'il est et afin qu'il devient comme eux.

    Sora comprit qu'une seule chose: "cette directrice" dont il parlait était Hideko. Mais, il ne comprit pas ce qu'il voulait dire. La génératrice de Terrae aurait trompé le jeune garçon pour qu'il penserait à qu'il soit l'un d'eux? En même temps, l'amnésique avait entendu la voix du dénommé "Rigaku", qui s'approcha de Sora et qui lui dit:

    Tu n'as pas l'air de comprendre, Jason. Enfin, vu ta réaction, on a dû te donner un autre nom pour éviter que tu retrouve la mémoire.

    Qui...Qui êtes vous? demanda Sora.

    Rigaku répondit à la question. Ses lèvres et ses yeux n'avaient pas l'air de dire qu'il mentait. Sora en était surpris. Une goutte de sueur coulait tout au long de son visage, ses yeux étaient écarquillés et sa bouche était ouverte, montrant ses dents blancs. Il ne savait pas s'il devait être heureux ou malheureux d'apprendre cette nouvelle. A Terrae, on lui avait dit qu'on ne pouvait pas sortir de cet endroit pour se protéger des scientifique. Mais, il se pourrait que Rigaku mentait. Par contre, il avait deviné que Sora était amnésique. Le jeune garçon était tellement confus qu'il en était paralysé. Rigaku prit une seringue et injecta l'amnésique une sorte de somnifère à l'état liquide pour que celui-ci s’endormit. A son réveil, Sora était habillé d'une longue tunique noir sans manche, avec une sorte de chauve-souris rouge au torse comme motif, avec un panta-court de même couleur. Il était dans le bocal rempli de liquide. Ce liquide permettait non seulement de respirer, mais aussi de paralysé celui qui était à l'intérieur. Sora vit que Rigaku et les scientifiques faisaient des recherches sur l'ordinateur. Ils analysaient l'ADN du cobaye. L'amnésique pouvait à peine entendre de quoi ils parlaient.

    Hmmm....Intéressant.... Je pense qu'il faut le laisser là encore un peu. Il ne doit pas rester avec les deux autres. Après tout, je l'ai éduqué pour qu'il devient l'un des notre. Et puis, il n'est pas encore initié, il n'a aucun pouvoir.....pour l'instant. Gardons-le pour savoir comment les Terraens évoluent, cela nous permettra de savoir comment obtiennent-ils leurs pouvoirs.

    Ils sortirent tous de la pièce, éteignant la lumière. Le liquide était le seul éclairage de la pièce. Une lumière verte fluo et Sora était à l'intérieur, ne pouvant même pas bouger un doigt. Il avait un regard vide, on ne voyait même plus ses pupilles. Tout ce qu'il en sortait, c'était une larme qui ne tardait pas à disparaitre à cause du liquide. Sora ne pouvait pas parler, mais il pouvait toujours penser:

    Pa..pa.....

    Spoiler:
##   Lun 27 Juin 2011 - 17:35
Elio Da Valle

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Elio Da Valle
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Elio sentit le regard de Mitsuki et Sora sur lui. Il leva les yeux et comprit le regard que lui lançait la jeune fille. D'un côté elle n'avait pas tort c'était ce dont il avait besoin, mais ce qui paraissait anodin en Italie l'était beaucoup moins au Japon. Il ne sentait pas bien, pas à sa place, et puis il n'arrivait à se ressaisir. Pourquoi réagissait-il ainsi ? On dit que l'on ne sait jamais de quoi on est capable tant qu'on ne l'a pas vécut. Lui il savait à présent qu'il était un trouillard, un peureux...il n'était pas digne de confiance...Du moins c'est ce qu'il pensait...Certes il avait des pouvoirs, mais cela faisait trop peu de temps pour qu'il est réellement appris à les utiliser et ils n'étaient pas encore bien présents en lui. Il passa sa langue sur ses lèvres et sentit de nouveau le goût de sang car sa blessure à la lèvre inférieure était toujours là...

Les pensées d'Elio ne cessaient de le torturer, il se détestait, il n'était qu'un lâche ! Pourquoi est-ce qu'il n'agissait pas un peu plus en adulte et en homme ? Sa famille et son pays auraient honte de lui si ils le voyaient là... Il entendit des bruits de pas forts et la porte s'ouvrir. Les hommes en blouses blanches étaient de retour. Ils se mirent à deux pour prendre de nouveau chaque élève. tout d'abord l'italien se laissa faire, puis d'un coup il se déchaina tentant de leur faire lâcher prise, il mordit férocement le poignet d'un homme qui le lâcha sous la surprise; mais ce fut à ce moment que notre garçon comprit pourquoi ils étaient deux. Comme l'homme l'avait lâché il était tombé sur le sol froid et dur, mais il était toujours tenu par le deuxième homme...Il se cogna contre le sol et se râpa l'avant bras. La peau s'était enlevée à plein d'endroits mais le sang ne coulait pas. Le deuxième homme râlait en criant sur le premier tandis que ce dernier reprit le terraen avec violence en lui faisant comprendre que cela ne devait plus arriver.

Les deux hommes emmenèrent Elio loin des autres, il entra dans une pièce entièrement blanche. On l'attacha à une chaise tandis qu'il leur lançait des regards méchants. Sa passivité était partit pour faire place à la férocité en quelques instants. On le laissa là, tout seul sur ce fauteuil bizarre blanc. Il était attaché sur les accoudoirs au niveau des poignets et sur tout son torse avec des morceaux de cuir. On lui avait enroulé quelque chose de forme allongé et en polyester autour de sa tête, dans ses cheveux. Il voyait devant lui des hommes et des femmes dans une autre pièce plus sombre à travers une grande vitre. Là-bas une multitude de petits points brillaient sur des appareils électroniques. Ca ressemblait un peu au salle d'enregistrements des chanteurs, mais il n'était sûrement pas là pour la même chose...Il vit une femme en blouse blanche actionner un levier et alors il poussa un petit gémissement plaintif. Il venait de sentir une décharge électrique parcourir son corps. Il ferma les poings et serra les dents, puis pendant un moment qui lui sembla une éternité de manière irrégulière on lui envoya des décharges électriques de puissances plus ou moins forte. Il n'avait pas retenu sa douleur en criant mais les blouses blanches de bougeaient pas et continuaient de le faire souffrir. Il ne savait pas ce qu'il faisait ni ce qu'ils disaient même si leurs bouches bougeaient...


Dans la pièce des scientifiques:

Il semble moins résistant qu'un humain normal...c'est bizarre on pensait le contraire...
Non...j'ai reçut le résultat de la prise de sang avant que vous arriviez avec lui, il semble être affilié à l'eau...Donc il est plus sensible. C'est comme avec les conducteurs en fait...
Donne-lui une autre décharge qu'il souffre un peu ce salopiot !Il m'a mordu aussi fort qu'un chien !
Ca sert à rien de faire n'importe quoi alors calme-toi un peu Tom !
Mais...
je t'ai dit de te calmer Tom !
Tu sais il a...
Oh ! Les deux là c'est qui le plus haut placé ici ?...Oui c'est moi ! Alors on m'écoute et on se tait vous me déconcentrer là
...
...
Jannie, on en fait une dernière là parce que si il meurt on pourra plus rien faire..
T'inquiètes pas Jack c'est ce que j'avais prévu de toute façon...

Elio vit les appareils se déconnecter pendant que ça semblait s'agiter entre les blouses blanches. On vint vers lui, les mêmes hommes qu'au début, on le détacha et on l'emmena dans une autre pièce. Celle-ci était beige. On le plaça dans une cage en fer fermée à double tour par un cadenas et on lui donna une bouteille d'eau. De nouveau le garçon se retrouva seul dans une cage de verre. Devant lui se trouvait un aquarium vide de vie...Il prit la bouteille d'eau et la mit à sa bouche il en but quelques gorgées et resta là assis sans bouger. Lorsqu'il releva la tête les quatre mêmes personnes le regardait avec de grands yeux. On lui voulait quoi à La fin ? Il n'en savait rien mais sentait peu à peu son coeur et son corps reprendrent leurs forces. Il avait mal à cause de l'expérience précédente, ça le lançait dans tous ses membres et en particulier dans ses bras et une migraine avait commencé à apparaître. Il ouvrit de nouveau la bouteille d'eau, mit un doigt dedans et tenta de se concentrer. Il ne se passa rien...absolument rien...au bout de longues minutes quelques bulles apparurent à la surface et le liquide devint blanchâtre. Il laissa un petit sourire lui échapper, il avait réussit ! Ces pouvoirs étaient revenus ! Enfin une petite partie d'eux ! Il ne vit pas les regards ébahis tandis qu'il remettait avec difficulté l'eau à sa température initiale...


Enlèvement. (Sora et Elio + bientôt Aaron et Tomoe) 92999953E1

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1er compte de Haley
##   Sam 16 Juil 2011 - 21:01
Aaron Williams

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HRP : Shizu, je me permets de poster avant toi, puisque... Enfin... Pour qu'au moins ce topic là avance un peu avant que je parte... >< Si tu veux que je modifie, envoie-moi un MP ou autre :)



Je pris une grande inspiration, serrant un peu plus la main de Miya (qui n'était plus tellement elle-même, à vrai dire. Je ne saurais toujours pas dire quoi, mais quelque chose avait changé en elle. Et ce n'était pas seulement en écoutant ses paroles, sa voix plus sombre qu'avant, son apparence changée que je le pensais. Pas même à cause de son aura plus froide, tellement plus meurtrière. Mais à cause de ses yeux. Si froids, si sombres, si changés. Leur lueur trop étrange pour lui aller ; trop étrange pour que ce ne soit que la même personne.) dans la mienne. Sentant la jeune Master user de ses pouvoirs, je me laissai aller au dessus du vide, flottant, les pieds à vingt mètres au dessus du sol. Je n'ai jamais véritablement eu le vertige ; ou peut-être que si. Mais ce qui m'importait maintenant, ce n'était pas de le déterminer, ou de me laisser vaincre par une peur idiote et infondée. Il fallait que je fasse confiance à Miya, et que nous allions sauver les trois gamins retenus prisonniers. Des frissons incontrôlés me secouèrent alors que je pensais à ce qu'il pourrait advenir de ces enfants. Qu'est-ce qu'il pouvait arriver à Mitsuki ? À Elio, à Sora ? Que leur faisait-on subir en ce moment-même ?
Je fermai les yeux violemment, luttant pour ne pas entendre tout ça. Ces échos. Les échos de tous ces cris. Des cris de douleur, de rage. Ces pleurs, ces plaintes retenues. Ces bruits de déchirement, lorsque ces lames pénétraient dans la peau de leurs cobayes. Des cobayes humains, à peine anesthésiés ; des cobayes humains, traité de la pire manière qu'il soit. Comme des animaux. Même si, au fond, c'est ce que nous étions tous, vu notre statut d'être humain. Mais nous méritions un peu de respect. Le respect de gens tels que les scientifiques, qui semblaient prêts à nous envoyer à l'abattoir sitôt leurs expériences horribles finies. Ces expériences terrifiantes. Tellement traumatisantes...
Je me mordis la lèvre, rouvrant les yeux, une expression de douleur pure sur le visage. Mon dos. Mon dos me brûlait. Cette chose, apposée sur mon dos... Elle me consumait. Encore, toujours ; toujours plus fort, toujours plus... Vif. Cette douleur lancinante qui, en réalité, n'était qu'une chimère. Un reste de mes cauchemars les plus marquants... Que je voulais à tout prix faire disparaître de mes pensées.
Tournant la tête vers Miya, tentant de faire de mon mieux pour cesser les crispations de mon visage, je lui dis, d'une toute petite voix :

- Allons-y, ils nous attendent. Ne perdons pas de temps.


J'espérais. J'espérais qu'il ne soit pas trop tard, que nous n'arriverions pas alors qu'ils auraient tous perdu espoir. Ils ne nous le pardonneraient pas. Je le sais parfaitement. Alors... Se dépêcher, c'était tout ce que nous pouvions faire d'autre pour eux. Parce que, malgré le fait que nous allions là-bas pour les chercher, qu'il sera certain que nous les ramènerons (j'essaie de m'en convaincre de toute la force de ma conviction.), il y a toujours « après ». Après, que se passera-t-il ? Iront-ils jusqu'à nous détester de ne pas être venu plus tôt ? Iront-ils jusqu'à tomber en dépression ? Comment s'en sortiront-ils ? Autant de questions sans réponses ; réponses que je ne souhaitais, par ailleurs, absolument pas connaître. La culpabilité me rongeait, c'était certain. Et je n'arriverais jamais à m'en débarrasser. Surtout pas en me les imaginant là-bas. Surtout pas en me les imaginant... après tout ça.
Jetant un regard derrière moi pour croiser celui de Tomoe, inquiète, je hochai légèrement la tête, lui signifiant par ce geste que je ferais tout pour les ramener.
Reportant mon attention sur Miya, celle-ci nous fit voler au dessus de Terrae, que nous dépassâmes rapidement. Nous quittions bien rapidement la baie de Tokyo, avant de nous aventurer au dessus de l'Océan, en direction de l'Amérique. Nous en aurions sans aucun doute pour quelques heures de vol.
Fermant les yeux au contact brûlant du vent fouettant mon visage, je pris une grand inspiration. Réfléchir à un plan, au moins un tant soi peu. Entrer dans le laboratoire, se séparer, fouiller à la recherche des élèves. Ne tuer aucun scientifiques, éviter de toucher aux installations. Retrouver les gamins, les faire sortir de là vivants. Et, enfin, repartir, en évitant de détruire ce fuckin' laboratoire de malheur. Rentrer sera sans aucun doute plus rapide qu'y aller ; ma Greffe pourra enfin servir à quelque chose d'utile.
Rouvrant les yeux, n'osant pas lâcher la main de ma collègue de peur de tomber dans le vide, je me concentrais sur elle, la fixant intensément. Son expression, sa posture. Son regard plus sûr d'elle-même, ses cheveux désormais courts et foncés. Qu'avait-il pu se passer pour qu'elle soit devenue comme cela ? Qu'avait-il bien pu arriver à cette Master, que l'on connaissait comme étant douce, gentille, chaleureuse ? Certes pas autant que Tomoe (Yoshida), mais... J'avais toujours trouvé cette ressemblance, lorsqu'elles étaient avec leurs élèves. Je n'arrivais pas à savoir ce qu'il se passait dans sa tête ; ses sentiments étaient aussi confus que les miens. Sauf que, chez moi, j'arrivais à mettre un mot sur chacune de ces impressions, chacun de ces sentiments. La peur, la tristesse. La colère, la haine. Le dégoût, aussi. Envers moi-même.
Remarquant que je la fixais, je détournai les yeux.

- Tu... as bien changé, Miya, dis-je finalement, la voix atténuée par le bruit du vent, si bien qu'on aurait cru à un murmure.

Je savais qu'étant Master Air, Sonore qui plus est, son ouïe était bien plus développée que celle des autres gens. Ainsi, elle pourrait m'entendre parler... Mais je n'entendrais peut-être même pas sa réponse. Le bruit alentour était bien trop étourdissant pour comprendre quoi que ce soit. Ou alors n'était-ce que mon imagination ?
Reportant mon attention sur le but de notre mission, je me murais dans un silence inhabituel pour quiconque me connaissait un minimum. Ou, plutôt, connaissait un minimum le masque que je portais sans cesse. Pourquoi fallait-il toujours que l'on me fasse remarquer mon attitude étrange, lorsque j'étais... véritablement moi ? Pourquoi fallait-il qu'on me dise que je ne me ressemble pas, alors que personne ne sait rien ?
J'ai mal. J'ai mal à la poitrine. Cette marque me fait mal, elle aussi. Et je sens mon cœur cogner contre mon tatouage, sur le torse. Ce tatouage qui reflète toujours tellement bien l'image que l'on a de moi. Celle d'un serpent, vil, terrifiant. Méchant, horrible. L'image du diable, et de la trahison. Trahison que je paie chaque jour de ma vie.
Terrae, je l'aime. Fort, tellement fort. Je veux la protéger de toutes mes forces. Avec toute la conviction qu'il me reste. Et, pourtant, je ressens de plus en plus tout cela comme une longue descente aux enfers, où j'emmènerai sans le vouloir toutes les personnes à qui je tente de m'accrocher pour ne pas sombrer plus. D'abord Tomoe (Y.), Hideko sans doute aussi. Et, maintenant, ces trois élèves. Élèves... que j'avais juré de protéger sur ma vie. Que je m'étais juré de tenir loin de toute menace externe. Personne... n'aurait dû les toucher. Pas ces élèves, qui sont les seuls à réussir à me maintenir la tête hors de l'eau trouble.
Je ne veux plus qu'on leur fasse du mal.
Je ne veux plus qu'on les touche.
Je ne veux plus... qu'ils souffrent par ma faute.
Je veux simplement... que le monde soit un conte de fées, où tout le monde vivrait heureux à tout jamais. C'est idéaliste, mais ce serait mon vœu le plus cher. Et j'y crois ; j'y crois de toutes mes forces.
Alors, s'il vous plaît, les enfants... Attendez nous.
Nous sommes en route, alors tenez bon.



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Dernière édition par Aaron Williams le Lun 15 Aoû 2011 - 17:15, édité 1 fois
##   Dim 17 Juil 2011 - 1:30
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C’était irréaliste, toutes mes émotions se cofondèrent les unes avec les autres, je ne comprenais plus le brouhaha de mes pensées, je ne me comprenais même plus penser à vrai dire. ma tête me faisait mal, mes yeux laissaient échapper des larmes en ressentant un souffle douloureux me tiraillant la peau, me sifflant que je ne serai pas capable d’y être à temps que je ne serai pas capable d’en sauver ne fus qu’un seul. Mais ce n’était pas un que je voulais sauver, non, je voulais tous les sortir de là, je voulais tous les protéger afin que cela ne se reproduisent plus …

Ou cela n’était pas le cas ? Peut être que je ne voulais pas les sauver, peut être que je n’en avais rien affaire de ces élèves, peut être que la seule satisfaction de me montrer utile ne compte ? Qui suis-je donc, je me le demande souvent. Mes pensées s’interfèrent les unes avec les autres, à croire que je ne serai jamais une seule personne. Dédoublement de personnalité ? Possible, je n’ai pas consulté pour vérifier. Devrais-je ? Non … Que ce passerait-il si cela s’avérait vrai ?

Les hommes en blancs me feront quitter Terrae ? Ils essayeront de m’enfermer dans une chambre blanche, ils me retireront à mes élèves ! Mais en avais-je que faire de mes élèves, oui … j’ai dis que c’était mes trésors, mais étaient-ils des trésors si précieux que cela ? Je ne savais pas, je ne savais plus … pourtant mon cœur me fait mal quand je pense à leurs douleurs, ma tête me traite de conne quand j’essaye de suivre mon cœur … Que faire ?

M’arrêtant dans ma lancée vers l’Amérique, nous restions en standby tandis que lâchais une des mains d’Aaron pour me frotter la tête. Fermant les yeux en essayant de chasser mes idées me torturant, je pris facilement deux minutes pour rouvrir les yeux. Tenant mon compagnon de fortune par la taille de manière à ce qu’il ne tienne pas, j’essayais de lire dans ses yeux la moindre chose pouvait me ressourcer, en vain.

Finissant abaisser la tête, j’écoutais le vent un court instant avant de finalement relever celle-ci en affichant un sourire de psychopathe. Ouvrant les yeux comme une malade, je serrais un peu plus Aaron avant de lui accorder un sourire et décoller en direction des nuages telle une fusée prenant de plus en plus de vitesse à son envol. Finissant par me retrouver au dessus des nuages, je ne laissais tomber avant de remettre le turbo. Créant des sillons d’air dans le ciel en poussant celui-ci tout en accélérant, j’augmentais de plus en plus ma vitesse afin de bousiller complètement un ciel surchargé de nuages gris en laissait finalement une ouverture sur le ciel bleu traçant mon passage.

La vitesse du son me dites-vous ? Je ne vois pas de quoi vous parlez … il me serait impossible de faire cela … Je ne suis pas superman non plus, juste une Master Air … capable de le faire.

C’est aussi pour cela qu’il ne nous fallut pas plus de trois heures pour arriver en Amérique du Sud. Survolant le Brésil, je ralentissais de plus en plus afin d’entendre une quelconque information dans les oreillettes que nous avait fournie Hideko. Ecoutant la voix de Yoshida-San, je restais concentrée sur mon objectif.

Il fallut quand même une petite demi-heure pour que nous trouvions l’emplacement approximatif du laboratoire où nos élèves étaient séquestrés, il fallut également être très vigilant quand nous finîmes par apercevoir le fameux endroit que nous allions infiltrer. Se déposant enfin sur le sol derrière une falaise, je pointais du doigt le fameux endroit que nous détestions depuis peu.

- Le laboratoire est gardé par des soldats, l’intérieur est lui aussi surveillé par des système de défenses et des caméras, foncer dans le tas, tuera sans doutes nos trois élèves.

Ma voix était bizarrement désaccordée avec mes dires, j’avais cette put’n de pulsion de vouloir foncer dans le tas, j’avais cette put’n d’envies de tous les tuer d’un coup. Malheureusement, je n’étais pas seule, et je savais pertinemment bien qu’Aaron ne laisserait pas faire du boudin avec les soldats.

Contre toute attente de notre point de refuge, deux hommes en uniformes s’approchèrent de nous. Maudissant le fait de ne pas avoir pris un Master invisible avec nous, je grimaçais en voyant les deux soldats se diriger vers nous. Prenant Aaron par les épaules, je le soulevais de manière à ce que celui-ci ne touche plus le sol et que celui-ci se retrouve à un peu plus de dix mètres de celui-ci.

Evidement, contre toutes chances quelconques, les deux crétins de services se posèrent juste en dessous de nous. Non pas pour nous flinguer, ca aurait été trop beau … Non, c’est ceux abrutis ont ouvert leurs braguettes … et je vous laisse imaginer la suite.

Pas dans le sens pervers bandes de petits excités.

Soit … la meilleure idée que j’ai eue fut de lâcher Aaron pour qu’il atterrisse sur l’un des pisseurs du jour. Chose que je calculais à merveille, tombant à mon tour en flèche sur l’autre, je mettais ma main devant son crane avant de tout faire éclater.

Ah … Put’n … J’ai été trop fort. Grimaçant en voyant le jet de sang et … le reste de la tête contre la falaise que nous avions utilisé pour nous « cacher », je soupirais lourdement avant de dire d’un ton nonchalant.

- Ca m’a gavé de voir des mecs pisser, on prend leurs vêtements pour s’infiltrer dans le labo.


HRP: Non ça me va tkt pas, j'avais pas d'idée pour commencer, et je sais même pas si ce que j'ai posté à du sens ou pas ... J'espère qu'il est pas si nul que ça quand même >_>


Dernière édition par Tomoe Marguerite le Lun 15 Aoû 2011 - 16:20, édité 1 fois
##   Lun 1 Aoû 2011 - 20:05
Aaron Williams

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Tenu plus fermement contre Miya, je déglutis alors que nous prenions de la vitesse, plongeant entre les nuages, nous propulsant de plus en plus vite vers notre destination. Accroché à la manche de ma collègue sans m'en être rendu compte, les yeux fermés le plus possible, luttant contre l'envie de vomir durant les trois heures qui firent notre voyage, je tentais de me calmer. Compte les moutons, Aaron, compte les moutons. Ca te fera du bien, ou ça te donnera encore plus envie de gerber. Au choix, hein !
Après un temps qui me semblait considérablement long, long, looooong (je n'avais jamais cru que trois petites heures pouvaient être aussi... longues et désagréables. Balloté entre les bras d'une de mes collègues allant à la vitesse du son, transcendant l'air... Non, vraiment, c'est une expérience que je ne souhaite à personne. Pour ceux qui n'ont pas l'habitude, c'est... Breeeef.), nous nous posâmes finalement près du laboratoire. La tête tournant, je m'écroulai au sol, au bord de l'évanouissement. Mon cerveau n'est pas fait pour ça. Il doit ressembler à de la purée, maintenant. Merci Miya. Rappelez-moi de vous promettre de ne jamaiiiis plus retourner dans les airs avec une personne comme elle, merci bien...
L'écoutant d'une oreille distraite expliquer son point de vue, que je partageais d'ailleurs parfaitement, tentant de me remettre d'aplomb, je me fis une nouvelle fois soulever dans les airs. Quoi, quoi, quoi, quoiiii ?! Pourquoi, encore ?! Nan mais mais maiiis... Mais j'en ai marre là ! Elle veut vraiment que je lui vomisse dessus, quoi !
Puis, apercevant les deux soldats venus faire leurs besoins, je lâchai un soupir découragé. On n'allait jamais y arriv-...
… -er.
Sentant la pression sur mes épaules disparaître, j'eus un moment de flottement où je me sentis tomber. Comme une pierre. Sur l'un des mecs, à qui j'ai surement dû lui briser la colonne vertébrale, vu le bruit qu'il a fait quand je lui suis tombé dessus. Nan mais... Mais DIX METRES, quoi ! Dix putains de mètres ! Elle se rend pas compte que si j'étais tombé à côté, je me serais écrabouillé comme une crêpe et que je serais mort, là ?!
Alors qu'elle faisait de même avec l'autre type, je grimaçai en voyant sa tête s'exploser contre la paroi rocheuse.
Je me relevai en titubant, ayant du mal à accuser le choc, puis hochai la tête.
Je dépouillai rapidement le garde de son uniforme, que je commençai à mettre.

- Une idée pour la suite ?

Je marquai une pause, exposant mentalement ma théorie.

- Le mieux serait peut-être de nous séparer. On trouvera les gamins plus rapidement comme ça.


Je parcourus ensuite rapidement le plan de Tomoe, et notait quelques similitudes avec les renseignements que je possédai déjà avant.

- Les salles de tests sont placées au centre de la base, et sont entourées de salles de surveillance. Y a plusieurs salles avec des gardes postés à l'intérieur. A l'époque, si mes souvenirs sont bons, il y en avait cinq par salle... grommelai-je entre mes dents sans vraiment m'en rendre compte.

Je me pinçai les lèvres.

- Il y a aussi des salles où les cobayes sont « stockés » lorsqu'ils ne sont pas étudiés. Si les serrures sont électromagnétiques, je pourrais facilement les ouvrir.

Je levai les yeux vers Tomoe, la détaillant.

- Bien,
soupirai-je. Qu'est-ce que tu en penses ?


{Non c'est bon, ton post était très bien xD
Excuse-moi du retard, mais j'étais partie en vacances >< Et puis le truc est pas super, ni super long, désolée >< J'essaierais de me rattraper sur la suite...}



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##   Lun 15 Aoû 2011 - 16:18
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- Le mieux serait peut-être de nous séparer. On trouvera les gamins plus rapidement comme ça. Les salles de tests sont placées au centre de la base, et sont entourées de salles de surveillance. Y a plusieurs salles avec des gardes postés à l'intérieur. A l'époque, si mes souvenirs sont bons, il y en avait cinq par salle...

« Si mes souvenirs sont bons » ? Cela voulait-il donc dire qu’Aaron s’était fait prendre par des scientifiques dans son passé ? Si c’était le cas, cela expliquerait bien des choses sur ses motivations mais ce n’était pas tout … Je sentais comme si … Quelque chose d’autre se cachait là dessous.

Soit, je n’avais pas à penser à cela pour l’instant, le plus important était de retrouver les enfants en un seul morceau. Enfilant l’uniforme du garde duquel j’avais explosé la tête malencontreusement, je continuais à écouter les dires de mon compagnon de combat du jour.

- Il y a aussi des salles où les cobayes sont « stockés » lorsqu'ils ne sont pas étudiés. Si les serrures sont électromagnétiques, je pourrais facilement les ouvrir.

Donc, c’était lui qui devrait s’en charger, je pouvais défoncer des portes sans problèmes mais bon, si cela touchait à son pouvoir et qu’il pouvait faire un travail propre sans ameuter tous les soldats et gardes se trouvant dans le laboratoire, cela ne serait pas de refus.

- Bien, qu'est-ce que tu en penses ?

Hochant de la tête en finissant de fermer ma chemise tout en posant la veste sur mes épaules, je lui répondis d’un ton calme :

- Ca me va, je te laisse t’occuper des salles sécurisées, moi je prends les salles tests. Dés que tu as finis tu me rejoins, si tu trouves un élève, mets le sécurité si t'y arrives, en dehors du labo si possible.

Posant ma casquette sur la tête, fusil dans le dos, yeux rivés vers l’entrée, j’étais prête à y aller.

- On y va !

Avançant d’un pas détendu en prenant Aaron avec moi vers l’entrée du labo, je baissais la tête en voyant les deux gardes se trouvant devant la porte. L’un deux regardant Aaron d’un air faussement rassuré fini par se rapprocher de son collègue pour lui chuchoter quelque chose.

Celui-ci s’avançait en notre direction pour finalement demander :

- Des pet’i nouveaux ?

Levant les yeux vers celui-ci, j’abordais un sourire faussement rassurant avant de faire vibrer ma voix comme une douce mélodie.

- C’est exact, nous venons d’arriver aujourd’hui. Serais-tu assez gentil pour me montrer comment accéder aux salles de test ?

Se penchant vers moi, il m’ouvrit la porte et m’invitai à le suivre. Mais avant que je ne fasse cela, je demandai à l’autre gardien, toujours en utilisant mon pouvoir, de montrer la direction vers les salles où certain de nos élèves pouvaient être à Aaron. Obéissant comme un automate, je me tournais vers Aaron pour lui dire :

- Suis le, mais attention, une fois qu’il sortira trop éloigné de moi, je ne pourrai plus le contrôler. Tue le avant qu’il ne se réveille où qu’il te tue.

Suivant mon gardien, je m’enfonçais de plus en plus vers cet endroit …


HRP: Non ca me va aussi ton Rp ! :O Et pour le retard ... Bon bah je te bats là xD Dis, c'est à qui de Rp mtn ? Les élèves où nous jusqu'à ce qu'on les trouve ? o.o
##   Mar 16 Aoû 2011 - 15:05
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Je hochai la tête à mon tour. Salles sécurisées, alors ? Salles de stockage, froides, sombres ; juste terrifiantes. Il fallait que je retrouve ces élèves le plus rapidement possible. Coûte que coûte. Néanmoins, je n'étais pas certain de savoir garder mon calme si je les voyais en mauvais état. Je ne me le pardonnerais pas, et à eux non plus.
J'ajustai mon uniforme, mis à mon tour la casquette sur mon crâne et mon fusil accroché à mon épaule.

- On y va !
- Oui, allons-y.

Elle avait l'air de savoir s'y prendre. Calme, détendue, à peine stressée par cette mission d'infiltration. En voyant les deux gardes approcher, j'eus l'impression que la mission s'arrêterait avant même d'avoir pu commencer. Notre manège ne pourrait pas fonctionner, si ? J'avais réellement peu d'espoir.
Lorsqu'elle utilisa ses facultés de Sonore, je me sentis bête. Évidemment, elle avait prévu quelque chose. Ne pas sous-estimer cette femme, à noter. Ah, et, éviter de sous-estimer ces gardes. Même si j'avais un bon moyen de me débarrasser d'eux, ça n'était pas la manière la plus discrète qu'il existait. C'était même tout le contraire. Vous avez déjà entendu un coup de tonnerre ? Et bah voilà. Ca fait le même effet.
Miya les envoûta avec sa voix, et me dit de tuer le garde qui m'accompagnerait lorsqu'il reprendrait ses esprits. Ahah. Tuer, hein ? Ce n'était pas si simple. Certes, j'avais déjà tué, j'avais déjà tué quelqu'un. Plusieurs gens, plusieurs personnes. Mais je m'étais juré de ne plus recommencer. Sauf si on me l'ordonnait, ou si l'un de mes élèves se faisait tuer. Je ne voulais pas, mais en même temps, c'est ce que je recherchais le plus. Leur mort, leur faire payer leurs crimes. Leur faire payer les crimes qu'ils ont commis, ou comptaient commettre. Mais même si je les hais, je ne peux pas. J'avais promis... J'avais promis à Tomoe de ne jamais recommencer. Alors pour elle, aujourd'hui, je contiendrais ma colère.
Je hochai la tête, lui souhaitai rapidement bon courage.
J'eus soudainement l'impression d'avoir oublié de lui préciser quelque chose. Mais quoi ? Je savais qu'elle devrait faire attention, mais... Ca m'était sorti de la tête.
Alerte, le cerveau carburant à toutes blindes, je suivis le garde ensorcelé qui me menait aux travers du dédale de couloir. Nous croisâmes quelques autres personnes, et je l'imitai en les saluant (respectueusement ?) d'un hochement de tête.
Puis, me rappelant de ce que j'aurais peut-être dû dire à ma coéquipière, je repérai une caméra dans un coin de couloir. Ahhh, c'était donc ça ! Bah merde. Bon, au pire, elle est pas débile, elle saura se débrouiller... N'est-ce pas ?
Puis, au bout d'un moment, je le sentis s'agiter, et l'effet des pouvoirs de Miya se dissipa immédiatement. Il secoua la tête, alors que nous passions un coin, et je me mis rapidement dans l'angle mort des caméras, avant de l'y pousser en vitesse avec moi, le collant contre le mur. Pris d'un hoquet de surprise, le temps de s'en remettre, il essaya de me repousser, mais la lame de mon couteau à cran d'arrêt que je dissimulai dans ma poche et qui se retrouvait maintenant sur sa gorge l'en dissuada rapidement.

- Où se trouvent les cellules ?

Le bloquant contre le mur, appuyant le couteau sur sa gorge, je le fixai d'un œil noir.

- C-c'est pas très loin... bredouilla-t-il, complètement paniqué. À gauche, puis à droite, et tout droit au fond du couloir... M-me tuez pas, je vous en s-...
- Bonne nuit.

D'un coup, je le retournai, et l'assommai d'un bon coup sur la nuque. C'était quoi ce froussard ? Ils font les malins, et dès qu'ils sont en danger, y a plus personne.
Bon, maintenant que c'est fait... Cacher le corps... Où donc ?
J'avisai une porte non loin de là. Non, je pouvais pas le traîner jusque là-bas, j'allais me faire repérer... Et le laisser au beau milieu du couloir aurait été complètement débile, et donc indigne de ma personne. Nan mais j'allai me faire repérer direct, donc bon. Ou bien non …? Mais trop que siiii ! Enfin, au pire... Au grands maux les grands remèdes, pas vrai ?

- Roh et puis merde.

Je fermai les yeux, activai ma greffe. Le tatouage en forme de serpent sur mon cœur s'étendit, passa sur ma clavicule, le long de mon cou, pour finir par s'arrêter au niveau de l'œil gauche, gueule ouverte autour de celui-ci. Mon regard rouge brillant plus que d'ordinaire, je le soulevai sous les aisselles. Grâce à ma Greffe (me permettant de passer dans une sorte d'espace-temps), je passai dans une autre dimension, disparaissant du couloir à partir de mon œil gauche. Je lâchai sans douceur le vigile contre le sol. Celui-ci était semblable à une énorme dalle de marbre noir s'étendant à l'infini. On n'en voyait pas les bouts ; tout était sombre à ses extrémités.
Je ressortis rapidement de l'espace, de la même manière que j'y étais entré, et réapparus au même endroit qu'avant. Bien, ça, c'était fait !
Cachant mon œil gauche sous mes cheveux, casquette légèrement penchée vers la gauche, j'avançais comme si de rien n'était dans le couloir, prenant les directions que mon prisonnier m'avait indiqué. J'espérais que ce n'était pas un coup fourré.
Au croisement suivant, deux autres gardes passèrent à côté de moi, et je refoulais leur curiosité (concernant le fait que je sois seul, au lieu d'accompagné par un de leurs camarades) grâce à mes pouvoirs, les saluant de la tête. Le cœur battant à tout rompre, j'espérais de toutes mes forces que ceux-ci me laissent tranquille.
Je n'avais pas le droit d'échouer. Pas si près du but.


[HRP : Genre imaginez Madara dans Naruto ; ça fait le même effet pour la Greffe >< Désolée, c'est super mal expliquééé T.T]



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Un peu d'amour ♥:
##   Mar 16 Aoû 2011 - 23:07
Anonymous
Invité

Suivant mon garde en lançant un dernier regard à Aaron qui suivait le sien, je me reconcentrais sur ma victime du moment. Marchant silencieusement derrière celui-ci, j’avançais un peu plus de façon à ce que je me retrouve à côté de lui. Lui lançant un petit sourire provocateur, je lui fis un clin d’œil avant de déposer tendrement ma main sur son épaule et caresser celle-ci doucement.

- Dis moi mon beau … tu veux bien me donner des informations sur cet endroit ? Je viens juste d’arriver ici donc bon … Je sais pas encore comment sa fonctionne.

Rougissant à mes dires et à mes gestes, il bafouilla quelque chose avant de reprendre sa contenance et finalement me demander timidement ce que je voulais savoir exactement. Lui répondant doucement que je voulais des détails sur les tours de gardes et les endroits où les gardes ne pouvaient pas accéder. Celui-ci se décida de s’arrêter et de sortir un papier de sa main ainsi qu’un crayon. Me dessinant vite fait où se trouvait ce que je cherchais et aussi les endroits où je ne pouvais être.

Le remerciant d’une tape sur l’épaule, je l’invitais à poursuivre notre chemin comme si de rien était.

Une fois arrivés devant les labo, je lui demandais si l’un deux était occupé pour le moment, le garde ne savant me répondre je me décidais de le laisser enfin partir de mon emprise. Mais avant cela, histoire d’être sur, le faire oublier tout ce qui s’était passé n’était pas si mal que ça, cependant ce n’était pas dans mes cordes de le faire … C’est pour cela qu’il me fallait un autre plan pour m’en débarrasser …

Le tirant à moi pour le pousser contre un mur à l’abri des caméras, je déposais mes lèvres contre les siennes avant de lui briser la nuque d’un mouvement brusque. Aucun bruit ne sut sortir de sa bouche … trop occupée par la mienne sans doute ? Déposant son corps dans l’ombre afin que personne ne le découvre, je ressorti de ma « cachette » et commençait mes recherches. Gardant toujours mon petit plan en main sans que cela ne semble suspect, je me retrouvais après cinq minutes devant le premier laboratoire.

Regardant par les vitres si je ne reconnaissais pas l’un de mes élèves, je finis par me gifler mentalement en me disant que cela ne servirait à rien de procéder ainsi. Faisant le vide dans ma tête, je recherchais des petites parcelles d’énergies différentes à celles des autres. Baignant dans un flux d’énergies, j’essayais de trouver les plus puissantes, trouvant après un court instant trois d’entre elles n’étant en rien identiques aux autres, je me souriais à moi-même avant d’essayer de trouver laquelle était la plus proche de moi. Celle … C’était … un Eau. Il était … Faible … Quel labo ? Non … Pas le premier, deuxième … troisième … Quatre… Non ! Cinquième ! Trouvé !

Ne me hâtant pas plus que cela, je gardais mon sang-froid jusqu’à ce que j’arrive devant la salle test portant le numéro cinq. Regardant les deux gardes me dévisageant, je les envoutais une fois de plus afin qu’ils partent d’ici comme si de rien étaient. Chose qu’ils firent sans demander leurs restes.

Entrant dans le labo, je dus faire peur aux scientifiques car ceux-ci se retournèrent dans ma direction en faisant des yeux ronds comme si la lune allait leur tomber sur la tête.

- Maaah, ce n’est pas gentil de faire des méchantes choses à mes précieux élèves … Assis, coucher ? Non, ne pas bouger … Non encore mieux …

Prenant une seringue tranquillisante, j’ordonnais aux scientifiques de se faire une injection d’un produit tranquillisant. Chose qu’ils durent faire sous l’emprise de mon pouvoir. Le résultat était différent de ce que je pensais quand même … ils tombèrent tous dans les pommes en s’écrasant lourdement sur le sol.

- Ah bah … Merde alors … Quoi que ?

Arrêtant de parler toute seule, je me décidais à entreprendre mes recherches, mais quelque chose que je n’avais pas prévu arriva. Une personne rentra dans la salle test … chemise blanche, merde ! Un autre scientifique ! Cherchant vite une idée pour qu’il ne croie pas que je sois responsable de l’état de ses confrères, je me mis à crier :

- INTRUSION ! Y a des ennemis ! Vite, bouge ton cul, sonne l’alarme ! Je m’occupe des cobayes ! Bouge, fais sonner l’alarme !

Le scientifique tout perdu se mit à courir dans tous les sens et avant qu’il ne crie qu’il y avait des intrus je le décapitai sans plus attendre. Voyant sa tête tomber sur le sol tandis que le reste de son cou giclait de sang, je fis demi-tour en me cachant de cette scène effroyable en abordant un léger sourire de satisfaction.

M’avançant dans la salle des tests, je remarquais au fond de celle-ci un genre de grand bocal à poisson … Ah ?

Je veux bien qu’il ait l’affinité Eau … Mais de là à le foutre dans un bocal à poisson, il ne fallait pas pousser hein ? Sortant le gamin de sa … cette … chose, je le hissais en dehors tout en le tenant dans mes bras pour qu’il reprenne connaissance. Débranchant les quelques câbles le reliant à ce qui semblaient être des machines, je lui arrachai également son numéro de cobaye.

- Petit initié Eau, te voilà enfin avec moi … Comment te sens-tu ?
##   Ven 2 Sep 2011 - 17:30
Elio Da Valle

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Elio avait donc réussit à récupérer un peu de ses pouvoirs, et bien sûr il ne se rendait pas compte de ce qu'il se passait dans la cabine des scientifiques...

Eh ! Vous avez vu ça ! Il a fait chauffer l'eau ! Vous vous vu hein ? Vous avez vu ?

...Mmh...

Ah le con !

Donc un élève de Terrae peut faire bouillir de l'eau et le faire revenir à température normale...Mais le peuvent-ils tous ? Ou seulement est-ce lui ? A moins que ce soit parce qu'il est sensible à l'eau ? Rahh faut que je note tous ça !

La scientifique du nom de Jannie, se mit à écrire à toute vitesse sur un grand bloc notes, pendant ce temps, un autre scientifique du nom de Tom dit:

Je suis bien intéressé mais c'est que j'ai une petite envie moi !

Jannie toujours en train d'écrire lui fit signe de l'autre main de partir...
Seulement personne ne se doutait de ce qui était en train de se passer au niveau de l'entrée du bâtiment. Ils ne savaient pas qu'il y avait deux intrus dont un ou plutôt une qui se rapprochaient dangereusement d'eux...
Soudain la porte s'ouvrit une jeune femme aux cheveux au carré bleus entra. Les scientifiques la dévisagèrent et se figèrent. Un qui portait le nom de Jack tenta de s'avancer, mais devant le pouvoir de l'intruse qui était un master de Terrae il s'arrêta et se mit comme les deux autres une dose de tranquillisant, ce qui les fit tomber inertes sur le sol. Une nouvelle voix fit son entré dans le labo:


Raah ! Ce que ça fait du bien ! Dans ce boulot on a à peine le temps pour la pause...pipi...

Tom le scientifique ouvrit de grands yeux et s'affola lorsque cette femme lui dit qu'il y avait des intrus, comment ça des intrus ?! Mais ? Il n'eut pas le temps de se retourner que déjà il n'était plus...

A côté de cela dans son aquarium et sa cage de fer Elio ne voyait rien et ne se rendait compte de rien trop absorbé à refroidir l'eau. Il leva la tête quand il entendit du bruit. Une femme qu'il reconnut le tira de là en lui enlevant les tuyaux qui le reliaient à des machines et il poussa un cri lorsqu'elle essaya de lui enlever son numéro de cobaye. Sauf qu'elle ne pouvait pas, c'était encré dans sa peau ! Il se recula et porta ses mains à ses omoplates à cause de la douleur en se repliant sur lui-même. Le tatouage n'était pas si vieux que cela et il lui faisait encore mal quand on le touchait. Puis la master lui parla. Elle l'appela petit initié eau. Donc c'était bien ça. C'était un master de Terrae ! Elle lui demanda comment il allait. L'italien aurait voulu répondre bien, mais il ne pouvait pas il avait encore trop mal. Ses bras le faisait tant souffrir, ses omoplates et sa tête à cause de cette migraine aussi. Il lui dit donc:


Mieux...Je veux aller mieux maintenant...Vous êtes bien la master Marguerite ?...

Oui, il ne l'avait jamais rencontré personnellement, mais il l'avait déjà vu dans l'école. Et puis soudain il pensa aux deux autres de Terrae avec lui, la fille et le garçon ils étaient où ? Il sentit son coeur battre plus fort et il s'affola:

Les autres ! Les autres où sont-ils ?!....Il...Il faut les aider eux aussi ! Et vite !

D'un coup Elio se leva et chercha désespérément ses camarades du regard, mais bien sûr ils n'étaient pas là, pas dans ce laboratoire...Il sentait qu'il fallait qu'il les cherche, après ce que lui avait subit, il savait que les deux autres aussi souffraient, il devait absolument les aider ! Il ne les connaissait pas vraiment, la preuve il ne savait même pas comment ils s'appelaient, mais il devait absolument les aider ! Il se mit à courir jusqu'à la porte du laboratoire avec des yeux complètement perdus...De toute façon il était perdu...Il paniquait et il avait l'impression qu'il allait rester prisonnier ici pour toujours même si on l'avait liberé. Il trébucha sur le sol lisse et se retint à la poignée de la porte qu'il se prit dans le front, décidément il n'était plus lui-même...


Enlèvement. (Sora et Elio + bientôt Aaron et Tomoe) 92999953E1

by me

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##   Ven 2 Sep 2011 - 18:39
Aaron Williams

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Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ?

- Hey, tu n'es pas accompagné ? Où est ton partenaire ? me héla l'un des hommes.

Je me figeai, me retournai légèrement. Je fis mine de regarder par dessus mon épaule, murmurant d'un voix que j'espérais convaincante :

- Oh ..? J'étais persuadé qu'il me suivait. Il n'a pas dû prendre la bonne intersection, tête en l'air comme il est.

L'autre fronça les sourcils, alors que son coéquipier lui mettait la main à l'épaule.

- Allez, viens, c'est pas important. C'est l'heure de notre pause, en plus.

Le premier se dégagea violemment de son emprise, et recommença à marcher droit devant lui, grognant une sorte de mise en garde :

- Grouille-toi de le retrouver, toi. Et dépêche-toi d'aller à ton poste !

Le second haussa les épaules, et le suivit sans un mot. Je pus presque soupirer de soulagement, si il ne m'avait pas parlé sur ce ton. Comme à un sous-fifre.
Je fronçai les sourcils, continuai ma route et me mordant la lèvre inférieure sous l'effet de la colère. Comment osait-il me parler de cette manière ? Si je l'avais voulu, j'aurais pu le tuer sur le champs. Mais, avant tout, la mission. La mission est la plus importante, et sauver ces gosses est bien plus important que quoi que ce soit d'autre.
Plus j'avançai, plus l'aura d'un de mes élèves se renforçait. Toujours plus, encore et encore. Je la reconnus rapidement, sans même hésiter ; Mitsuki m'attendait, quelques couloirs plus loin. Mais ce que je ressentis, bien plus que son aura d'Étoile Tonnerre, ce fut son accablement. Sa tristesse, sa peine. Sa peur.
Dans cet endroit, les émotions négatives dominaient. Que ce soit celles de leurs prisonniers, le plaisir malsain de ces scientifiques, leur joie devant tant de découvertes. Mais aussi de l'ennui profond, pour tous ces gardes qui allaient et venaient, sans jamais s'arrêter, sans jamais comprendre lorsque quelque chose se déroulait.
Je ressentais encore, mais très peu, le calme olympien de Miya. Comment faisait-elle pour garder son sang-froid dans ces instants-là ? Moi-même était à deux doigts de m'évanouir, tant j'avais peur pour ma protégée, dont l'aura était bien plus faible que d'ordinaire ; tellement plus fade, plus triste.
Ma protégée ; Mitsuki. Je ne me souviens pas réellement comment j'en étais venu à penser à cela, mais depuis notre rencontre dans cette salle d'entraînement, il y a quelques temps déjà, puis lors de sa visite à mon appartement, je commençai à la voir comme ma petite élève, que j'étais censé éduquer et aider, ainsi que... Protéger. Et pourtant, cette tâche importante, la plus importante d'entre toutes... J'avais échoué. Maintenant elle était là, tremblante, terrifiée, perdue... Et c'était entièrement de ma faute.
Redoublant l'allure à mesure que je me sentais approcher, je tournai le dernier embranchement. Au fond du couloir, maintenant. La dernière salle. J'espérais que Miya avait réussi à sauver les deux autres, ou au moins l'un d'entre eux, parce que ce que j'allais faire... Je ne pourrais pas entrer dans la salle sans alerter tout le monde. Les gardes n'étaient pas censé avoir le droit de pénétrer dans les cellules.
Je croisai un scientifique, qui venait tout juste de sortir de la pièce où se trouvait la jeune fille. Je le saluai d'un mouvement de tête nerveux, mais il m'ignora complètement, absorbé par ses notes.
J'arrivai en vue de la porte. À partir de là, le temps m'était compté.
Je fis s'ouvrir la serrure de la porte grâce à mes pouvoirs en un rien de temps ; l'instant d'après, j'étais devant celle-ci et l'ouvrais, bloquant les images des caméras pour nous laisser plus de temps.
Et là, je dus me tenir à l'encadrement de la porte pour ne pas tomber, le souffle coupé. La pièce était comme dans mes souvenirs ; sombre, froide, transpirant l'angoisse et la mort.
Mitsuki, allongée dans un coin de la pièce, ou plutôt... Carrément roulée en boule, elle pleurait en silence, ses émotions virant de la peur à l'apaisement, pour aussitôt être tenaillée à nouveau par une frayeur extrême. De simples bandages légèrement tâchés de sang entouraient sa poitrine si fine, son bras portait la trace d'une longue entaille, et un large pantalon dont je ne décrirais pas l'état lui servait de bas. Je n'osai imaginer le genre d'autres blessures qu'ils lui avaient infligées.
Dans un souffle, doucement, pour ne pas l'effrayer plus qu'elle ne l'était, je l'appelai. D'une voix dont je ne me serait jamais cru capable d'avoir, mélange assez étrange de tristesse et d'inquiétude.

- Mitsuki...

Je ne savais pas si elle m'entendait, mais je refermai la porte derrière moi, replongeant la pièce dans la pénombre. Je m'approchai à pas lent de son corps de poupée, si frêle, si fragile, et déjà tellement éprouvé. Lentement, sans bruit, je m'accroupis à ses côtés, entrapercevant ce maudit tatouage. N'en avaient-ils pas assez, de marquer le corps des gens de cette manière ? Comme si... Ils étaient... Nous étions plus inhumain qu'eux.
Je glissai doucement une main sur sa joue humide, n'osant la prendre dans mes bras pour la soulever, de peur de lui faire du mal. De la casser en deux...
Je continuai, d'une voix tellement basse qu'on aurait pu croire à un soupir, presque tendrement :

- Mitsuki... Nous sommes là.

Oui. Maintenant, tu n'as plus à t'inquiéter.
Je suis là...



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##   Lun 5 Sep 2011 - 22:12
Mitsuki Hojitake

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Mitsuki Hojitake
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Humeur : EXCELLENTE !

Quelqu'un était entré. Qui ? Aucune idée.

J'étais tétanisée. Je restai en boule, refusant de bouger, fermant les yeux, refusant la réalité. Ils n'avaient pas le droit. Ils nous avaient assez fait souffrir comme ça. Pas encore... Pas encore. Je ne voulais plus sentir leurs aiguilles me transpercer la peau, je ne voulais plus voir leurs yeux perçants me regarder avec avidité. Je voulais rentrer à Terrae, et y rester, toujours, sans plus jamais courir le risque de recroiser ces malades avant que je ne sois assez puissante pour tous les éradiquer. Car oui, je voulais les tuer. Tous, un par un, les faire souffrir, leur faire payer tout ça. Disais-je cela simplement à cause de ce que j'étais en train de vivre en ce moment ? Tss, je n'en savais rien. Tout ce que je savais, c'est que là, maintenant, tout de suite... Je n'en pouvais plus. Je n'en pouvais plus du tout. Ma plus grande envie, c'était de retrouver mes pouvoirs pour tous les tuer, pour m'échapper, pour délivrer les autres, et pour partir loin, très loin, et ne plus jamais revenir.

Je n'avais que cette idée en tête. Et c'est pourquoi je sursautai en entendant une voix familière qui m'appelait. Ou plutôt qui soufflait mon nom... J'avais été tellement prise par mes pensées, que j'en avais oublié la personne que j'avais entendu rentrer. Réagir, relever la tête ? Hors de question. J'en étais sûre : c'était un piège. Un piège bête et méchant ; identique aux pièges à rat. On appâte l'animal, puis on le fout en boîte avant de le tuer. C'est brutal, mais radical... Et s'ils réussissent à me faire relever la tête, à me faire écouter cette voix que j'avais l'impression de connaître, ils recommenceront à faire de moi leur objet de laboratoire.

Alors je restai bloquée, recroquevillée sur moi-même, refusant de parler, de dire quoi que ce soit. Sauf que cette voix, murmurant à nouveau mon nom, ajouta cette fois-ci... Qu'ils étaient là. Et c'est à cet instant que je compris qu'il ne s'agissait pas d'un leurre. C'était Lui. C'était Aaron... Et il était là pour me sauver.

A cet instant, cet instant où je compris qui était là, je relevai la tête, plantai mon regard doré dans le sien. Les larmes commencèrent à s'amasser dans le coin de mes yeux, et ignorant la fatigue, la douleur, les plaies, les courbatures et toutes ces autres conneries... Ignorant tout ça, je me relevai pour me jeter dans les bras de mon sauveur, laissant les larmes se déverser sur mes joues, sur ses vêtements, sur le sol...

-C'était horrible ! C'était si horrible... Ils étaient tous là, ils... Ils...


Mais aucun mot ne sortait. Aucun. Ma gorge nouée bloquait l'accès des mots à ma bouche. Pendant un instant, l'idée que ce soit finalement un leurre me traversa l'esprit, et je me dis que si c'était le cas, je mettrais beaucoup de temps à m'en remettre. Mais cette fois, je voulais croire que c'était la vérité. Je m'y accrochais, dur comme fer. C'était ma bouée de sauvetage, et j'avais trop dérivé pour l'abandonner si facilement.

Par instinct -de survie, j'imagine- je m’agrippai à Aaron. Je respirai par à-coup, partagée entre la peur et le bonheur ultime. Finalement, au bout d'un instant, je me détachai de lui, et le fixai dans les yeux. Je l'observai un long moment, silencieuse, cherchant innocemment à savoir si on ne me jouait pas un mauvais tour.

-Aaron... C'est bien toi ?


Enlèvement. (Sora et Elio + bientôt Aaron et Tomoe) 8e1h
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