J'aurais aimé vous dire que j'avais revue Rin récemment. J'aurais aimé pouvoir me dire que mes cauchemars avaient cessé. J'aurais aimé pouvoir vous dire que mon passé me laissé en paix. Mais soyons honnêtes et sachez que rien de tout cela n'est arrivé. Depuis quand mes envies entre en jeu dans ma vie?
Je venais de finir une journée de cours et il était aux environs de 18h30. Mon sac me paraissait peser des tonnes et je ne rêvais que d'une chose: M'écrouler sur mon lit et dormir. Mais comme d'habitude, se ne serait pas possible. Après tout, pourquoi ce soir oui et les autres non?
J'avais monté les étages avec la lenteur d'une tortue piquant un sprint. Les cernes sous mes yeux étaient présentes bien que je le cache avec mon maquillage, pour n'affoler personne. Une semaine que j'étais sortie de l'hôpital. Trois que j'y avais été admise. Deux que je n'avais pas vu mon petit-ami. Je lui avais pourtant dis combien j'étais heureuse d'être à ses côtés et je le pensais sincèrement. Mais soyons sincères, le soir-même, mes cauchemars furent tels que je ne pus me résoudre à lui en parler. Aussi je l'évitai.
Durant ma semaine, j'avais rencontré mon prof de maths agonisant au sol après s'être échappé de l'hôpital et Aaron, avec qui j'avais fait une mission, s'étant coupé les veines dans les sous-sol. Ce que je foutais au sous-sol? Je venais de croiser Rin et j'ai cru qu'il m'avait aperçut. Prise de panique, j'ai foncé me réfugier dans les tréfonds de l'institut. J'avais besoin de lui, de ses bras, de sa voix je dois l'avouer. Mais plutôt mourir que de lui infliger ma terreur.
Mais il semblerait une fois de plus que les choses ne se passèrent pas comme prévues.
J'étais dans les couloirs de la partie Tonnerre. Je cherchais en vain les clés de ma chambre dans mon sac quand enfin je les trouvai. J'en eus le sourire aux lèvres rien qu'en pensant à mon lit et à ma douche. Mes talons claquaient contre le sol et je n'avais que la hâte de les enlever. J'étais fatiguée. Deux semaines que je ne dormais plus.
Et c'est là, à cinq mètres de ma chambre que j'ai stoppé net. Il attendais devant ma porte. J'ai bien pensé à m'enfuir, mais il aurait couru plus vite que moi et de toutes manières, il m'avait déjà vu. J'aurais aimé dire que les deux semaines passés sans lui ne m'avaient fait ni chaud ni froid. Mais non. Rien quand le voyant, mon cœur s'affola et j'eus l'envie d'aller me lover dans ses bras. Mais je savais que je n'en avais aucun droit. Pas après ce que j'avais fais.
Loin de moi l'idée de regretter d'être en couple avec lui attention. Mais j'avais eu tellement peur de le perdre par mes cauchemars que j'avais finis par le perdre par mes bêtises. Je m'étais arrêté en plein milieux du couloirs, les clés à la main. Oublié mon envie de douche ou de lit. Oublié ma fatigue et mes insupportables talons, avec lesquels j'étais toujours plus petite que mon copain.

- Rin.

Deux semaines sans voir la rousse, deux semaines d’instance recherchent, deux semaines de solitude, deux semaines de vide. Elle m’évitait, elle ne voulait pas me voir malgré ce que je lui avais dit, malgré que j’aie tout fait pour la remettre d’apollon. L’infirmière refusait catégoriquement que je rentre dans la chambre, car elle était soit disant mal en point et qui ne fallait ABSOLUMENT PAS de visiteur. Je la croyais au début mais j’étais bien naïf en fait. « Bon sans Rin arrête d’être aussi gentil ! » C’est ce que je me suis dit. Il fallait juste passer ce jour et le lendemain je rentrerais dans la chambre par tous les moyens. Mais quand je suis entrée presque par effraction dans la chambre, elle n’y était plu, il n’y avait plus ses belles fleur dans le fasse, il n’y avait plus la fenêtre ouverte de tous les jours, il n’y avait plus une bosse sous le drap blanc et il n’y avait plus une chevelure rousse qui dépassait… Ma première réaction fut harceler l’infirmière lui demandant empreint d’une peur sans fin ou elle était passée. Sa seule réponse fut qu’elle était sortie et qu’elle devait surement être quelque part dans les couloirs en ce moment. Je l’ai cherché toute la journée, j’ai même sécher les cours pour. J’avais trop peur de la perdre et je n’aurais pu me concentrer de toute manière. Comment l’aurais-je put ? A vrais dire je n’ai pas dormi de la nuit, plusieurs nuits se sont passé sans que je n’arrive complétement à me faire une nuit complète. J’ai écouté les conversations des autre sans relâche et j’ai pu obtenir quelques informations. Elle était bien là mais… Elle ne me cherchait pas. Le soir même je lui envoyai des messages doux et gentil lui demandant où elle était et si elle voulait manger avec moi dans un endroit chouette. Je l’ai aussi appelé plusieurs fois mais rien à y faire. Rien ne ce passé et voilà qu’une semaine s’était passé après sa sortie d’hôpital. Franchement je crois que je suis l’homme le plus balaise au monde. Comment pouvais-je encore espérer ? Ou plutôt être si gentil dans les dizaines de message et d’appels par jours ? Quoi qu’il en soit hier matin j’étais assez tôt dans les couloirs et puis je l’ai entre vu, j’ai vu ses cheveux de feu entre quelques têtes  et puis elle à disparu, je ne sais où. J’étais sûr, pratiquement sûr qu’elle m’avait vu et qu’elle s’était enfuit quelque part, peut-être au sous-sol, mais je ne voulais pas plus insister. Si elle ne voulait pas me voir s’était pour une raison et autant avoir le cœur net dans ce cas-là.
J’en venu à la conclusion qu’elle ne voulait plus me voir et que comme la peste elle ne voulait pas m’approcher. Autant avoir le cœur nette, en effet, et puis mieux vaut avoir une vrais séparation en se disant que les deux ont était pas fait pour être ensemble que de s’éviter. Il était précisément 18h00 quand, au lieu d’aller dans ma chambre, je décidai de monté d’un étage, au 3^ème. Je n’étais jamais allé plus haut, s’était pour la première fois. Alors je fis le tour de chacune des portes et après quelques recherches je vis parfaitement les lettres de «Parker Ludmila» Inscrite en jaunes… Je toque sans rien dire mais il ne semble n’y avoir aucune vie à l’intérieur. Alors sans même savoir si elle allait venir ou pas ce soir, je m’appuyai contre la porte et je croise les bras, à attendre bêtement sa venue qui ne serait peut-être pas là ce soir. J’ai vu quelque tonnerre, me regardant étrangement mais ne m0adressant point la parole. Je crois bien qu’à ce moment je n’avais qu’un visage trop sérieux voir peut-être un peu menassent. S’il fallait que je dorme ici, je le ferais et s’il fallait que je sèche une nouvelle fois les cours pour enfin la voir vouloir rentrer chez elle je le ferais ! J’ai entendu des talons claqué sur le sol aux alentours de 18h40. Je n’ouvris pas les yeux, les gardant fermé, je préférer garder la colère qui ceux lisaient en eux fermait et cloitré derrière mes paupières. Et puis les bruit s’arrêtèrent je pus entendre le bruit des clés. Je savais que s’était-elle, je reconnaîtrais son odeur entre mille.

- Rin.


Oui Rin, oui Rin était là sous tes yeux et tu ne pouvais plus t’enfuir comme ses derniers jours. Je ne voulais pas lui faire peur et je devais être des plus neutres possibles… Je laisse tomber mes bras le long de mon corps et je me redresse ne faisant que deux pas vers elle avant d’ouvrir mes yeux est de la regarder. Deux semaine que je n’avais pas vu son visage… et elle qui avait probablement vu le mien plusieurs fois.


-Ludmila. Je pensais que tu faisais une diète. Mais je vois que tu n’es pas trop maigre…


Je faisais référence bien sûr à mes nombreuses tentatives de diner avec elle mais je ne crois pas qu’elle était au courant de tout ça…

Il se tenait devant moi, impassible et je lisais dans son regard une incompréhension mêlée de peine et de colère. C'était justifié et je le sais. L'heure des confrontations avait sonnée et je n'étais pas prête à laisser partir Rin. Mais c'est ce que j'avais cherché pas vrai? Pendant deux semaines, je l'avais évité, ignorant mon téléphone qui parfois vibré sans que je daigne me lever pour l'attraper.
Il avança de deux pas vers moi et ses beaux yeux bleus étaient teintés d'amertume. J'en eus les sanglots me serrant la gorge. Il n'avait pas changé. Il avait juste l'air... Furieux. Furieux et triste. Je l'avais abandonné. J'avais deux choix: Soit on restait là, dans le couloirs et je le larguais. Soit on entrait dans ma chambre pour parler et je prenais le risque qu'au vu du bazar et des traces d'électricité, il comprenne le cauchemar que j'avais vécu.

-Ludmila. Je pensais que tu faisais une diète. Mais je vois que tu n’es pas trop maigre…

De quoi parlait-il? Il m'avait appelé. Aussi sûr qu'il m'avait cherché, je savais qu'il avait cherché par tous les moyens à me joindre. Jusqu'à venir attendre devant chez moi.
J'ai baissé la tête, tant sa haine me tuait. Je l'avais abandonné comme je m'étais promis de ne pas le faire. Comparé à aujourd'hui, notre querelle de la dernière fois me paraissait bien futile.
Je m'avançai vers lui, les yeux brillant, retenant mes larmes. Je lui devais la vérité. Je lui devais au moins ça.
Je passai derrière et ouvrit ma porte.

- Entre. On a pas besoin de se donner en spectacle je crois. C'est déjà suffisamment compliqué comme ça.

Je le laissai me suivre et ma chambre me fît honte. Les meubles étaient renversés, ma lampe de chevet avait explosé et des traces de brûlure dû à l'électricité que j'avais libéré durant mes rêves étaient bien visibles.
Je m'appuyai sur le bureau et je ne pus plus retenir mes larmes. Ça me faisait mal et sa haine me tuait. Je ne pouvais supportait ça.

- Tu es furieux contre moi, t'as la haine et tu es blessé. Et tu en as tous les droits après ce que j'ai fais. Mais je te demande juste... D'écouter. Je sais que tu ne me dois rien mais je... Je ne te demanderais que ça. Tu as le droit de m'en vouloir et de préféré cesser toutes liaisons avec moi. Mais écoute au moins mes raisons, même si je sais combien j'ai été idiote. Je m'en suis voulue mais si... Enfin... Je sais que je n'ai pas été à la hauteur et crois moi, je ferais tout pour me rattraper si seulement je le pouvais.

Je marquais une pause, les sanglots m'étouffant. Je me tournais vers lui et désignai d'une main mon lit et ma chambre.

- Pour tout te dire... Le soir même de ta première visite à l'infirmerie... Je n'ai que peu dormi, me réveillant en hurlant dans une chambre saccagée par mes émotions. Mes cauchemars mêlés présent et passé. Je... Je n'ai pas voulu t'imposer cela et j'ai préféré t'éviter plutôt que t'affoler. C'était un choix égoïste et j'ai choisi pour toi et crois-moi je l'ai regretté. Ça fait deux semaines Rin. Deux putains de semaines que je n'ai pas dormis. Que je me débats pour ne pas tous gâcher. Je sais que cela n'excuse rien, que tu as tous les droits de m'en vouloir et de préféré t'en aller pour ne jamais revenir mais...

J'avançais d'un pas. Un seul et plongeait mon regard dans le sien.

- Mais j'ai eu tord. Je le sais à présent. J'ai paniqué et plutôt que de t'inquiéter, j'ai préféré fuir une réalité qui me dépassait. Mais durant tous ce temps... Tu m'as manqué. Je t'ai fui et évité, par la seule crainte d'un jour pouvoir t'aimer. Et de par la suite te perdre. J'ai peur Rin. Et je sais que j'ai fais des erreurs. Que j'en ferais sûrement encore. Je ne te demande pas de ne plus m'en vouloir, ni même d'oublier cette histoire. Je te demande juste de comprendre. Je t'en pris Rin... Je suis tellement désolée!

J'étais en larme et je ne savais pas où me mettre. Je n'attendais qu'une chose, son verdict.

- J't'en pris Rin. Je peux pas vivre sans toi.

Et en le disant, je me rendis compte que c'était vrai. Il était mon sourire et mon bonheur. Et peut-être même la clé de mon futur.

- Entre. On a pas besoin de se donner en spectacle je crois. C'est déjà suffisamment compliqué comme ça.


Elle m’ouvrit sa chambre, ces pièces réservées que pour elle. Je restais un instant, je ne pouvais bouger. J’étais presque dégouter mais je n’arrivais pas à lui dire que s’était fini, je ne pouvais pas. Non je ne pouvais décidément pas sortir ses mots s’était trop blessant et ce n’était absolument pas dans mes habitudes. Alors je me tournai et regarda cette chambre ou il semblait être passé un ouragan. Ce n’était pas une simple chambre pas rangé, non s’était le propriétaire qui avait mis tout si dessus dessous. Je m’avançai lentement et j’en compris tout de suite que pendant cette semaine rien ne s’était bien passé pour elle non plus. On m’avait pourtant bien appris quand ma famille existait encore qu’il fallait toujours offrir une 2^ème chance. Cette 2^ème chance je devais lui offrir surtout qu’elle… pleurait.


- Tu es furieux contre moi, t'as la haine et tu es blessé. Et tu en as tous les droits après ce que j'ai faits. Mais je te demande juste... D'écouter. Je sais que tu ne me dois rien mais je... Je ne te demanderais que ça. Tu as le droit de m'en vouloir et de préféré cesser toutes liaisons avec moi. Mais écoute au moins mes raisons, même si je sais combien j'ai été idiote. Je m'en suis voulue mais si... Enfin... Je sais que je n'ai pas été à la hauteur et crois-moi, je ferais tout pour me rattraper si seulement je le pouvais.


Je soupirai mais je devais d’être respectueux en vers elle. Alors je fermai la porte et marcha lentement dans la pièce. Presque tous les meubles étaient retournés et j’en heurtai un : une chaise en bois, une simple et ridicule chaise et pourtant elle me criait comme de la relever. Je me baissai et releva cette chaise avant de m’assoir dessus un peu nonchalant. Et je lui laissai la parole ne disant absolument rien alors qu’elle pleurait surement toute ses larmes.


- Pour tout te dire... Le soir même de ta première visite à l'infirmerie... Je n'ai que peu dormi, me réveillant en hurlant dans une chambre saccagée par mes émotions. Mes cauchemars mêlés présent et passé. Je... Je n'ai pas voulu t'imposer cela et j'ai préféré t'éviter plutôt que t'affoler. C'était un choix égoïste et j'ai choisi pour toi et crois-moi je l'ai regretté. Ça fait deux semaines Rin. Deux putains de semaines que je n'ai pas dormis. Que je me débats pour ne pas tous gâcher. Je sais que cela n'excuse rien, que tu as tous les droits de m'en vouloir et de préféré t'en aller pour ne jamais revenir mais... Mais j'ai eu tord. Je le sais à présent. J'ai paniqué et plutôt que de t'inquiéter, j'ai préféré fuir une réalité qui me dépassait. Mais durant tous ce temps... Tu m'as manqué. Je t'ai fui et évité, par la seule crainte d'un jour pouvoir t'aimer. Et de par la suite te perdre. J'ai peur Rin. Et je sais que j'ai fais des erreurs. Que j'en ferais sûrement encore. Je ne te demande pas de ne plus m'en vouloir, ni même d'oublier cette histoire. Je te demande juste de comprendre. Je t'en pris Rin... Je suis tellement désolée! J't'en pris Rin. Je peux pas vivre sans toi.


Je crois bien que je suis resté longtemps à ne rien dire après ça, gardant mes yeux fermés comme pour ne pas lui infliger mon regard de glace du moment. Mais je devais bien me résoudre à les ouvrir et à lui répondre, je devais faire quelque chose car le temps lui avançait. Il avançait à grande allure. Je me levai et ouvrit mes yeux vairon. Vairon par accident si on peut dire… et puis je fit quelque pas pour être à ça auteur. Lentement j’avançai ma main vers son visage et passa un de mes doigts sous ses yeux et caressa sa peau.



-Tu n’es pas très belle à voir, en effet… Tu as des cernes et je crains que tu ne puisses pas vraiment les cacher. Mais… que dirais-tu de remettre cette pièce en ordre ce n’est pas l’idéale pour une demoiselle comme toi.


J’ai souri, je ne mis suis pas forcer, je ne pouvais pas laisser comme ça. Et ces fautes qu’elle avait commises étaient humaines. Je lui pardonnais sans vraiment lui dire mais je pensais qu’elle comprendrait ça.

Il restait tellement muet! Bon Dieu combien j'ai eus peur de l'avoir perdu. Il avait toutes les raisons de m'en vouloir et de partir sans un mot, comme moi. Il avait le droit de me haïr. De me mépriser. De m'éviter. De m'ignorer. Il en avait le droit. Assis sur une chaise, il m'écouta sans un mot et ses yeux restés fermés me tuaient. Mais je ne disais plus rien. Je n'avais plus rien à dire. J'aurais aimé savoir rattraper le coups mais non. J'étais en larmes, le cœur détruit et les remords me ruinant de l’intérieur. Il soupira avant même que je ne commence à parler. Rin... Mon Dieu non... Tout mais pas lui. Je pouvais tout perdre.... Sauf lui. Parce qu'il était mon sourire et mon bonheur. Mes rires et mes larmes de joie. Il était devenu l'une des personnes les plus importantes à ma vie en peu de temps. Et ça, jamais je n'aurais la force de lui avouer et je le savais.
Lentement pourtant, il se releva et s'avança vers moi avant de caresser ma joue. J'ai fermé les yeux, savourant ce que je pensais être l'ultime moment où je l'aurais prés de moi. Alors ça y est, c'était finit? J'ai ravalé un sanglot. Je ne pourrais pas m'opposer à son choix. Je n'avais plus rien à dire, j'avais tout gâcher. Mais il semblerait que la vie est acceptée de me faire une faveur.

-Tu n’es pas très belle à voir, en effet… Tu as des cernes et je crains que tu ne puisses pas vraiment les cacher. Mais… que dirais-tu de remettre cette pièce en ordre ce n’est pas l’idéale pour une demoiselle comme toi.

Je dus paraître troublée. Je l'étais. Il me... Pardonnait alors? Pour de vrai? J'ai hoché négativement la tête mais il me souriait. Ces yeux n'étaient plus plein de haine. Des larmes m'ont échappés. Je ne pouvais y croire. Rin... Je n'arrivais pas à y croire.

- Mais... J'ai tout gâché. Comment tu peux...?

Mais je n'ai pu résister bien longtemps et je l'ai pris dans mes bras, pleurant pathétiquement. Je me hais en y repensant.

- J'en ai rien à cirer que ma chambre ait vécu la troisième guerre mondiale. La seule chose que je veux réparer c'est ma bêtise. J'ai eu tord. Je t'en supplie pardonne-moi Rin. Pardon, pardon...

Mais tous les pardons du monde ne répareraient jamais mon erreur. Jamais. J'avais commis l'erreur de me refuser le bonheur. Et à cette heure, je ne rêvais que d'une chose, qu'il trouve la force et l'envie de me pardonner. Même si j'en doutais fortement.

- Mais... J'ai tout gâché. Comment tu peux...?


Et Ludmila repartie de plus belle, et des grosses larmes coulèrent le long de ses joues avant de tomber sur le sol. Elle me prit dans ses bras et continua dans ses paroles, en sanglot. J’avais de la chance je comprenais encore ce qu’elle voulait dire malgré sa voie qui se muait lentement.

- J'en ai rien à cirer que ma chambre ait vécu la troisième guerre mondiale. La seule chose que je veux réparer c'est ma bêtise. J'ai eu tord. Je t'en supplie pardonne-moi Rin. Pardon, pardon...


Je fermai un moment mes yeux avant de les rouvrir et de me baisser légèrement pour être à sa taille. Je la regardais à présent, sérieusement avant de laisser partir ce sérieux. Je caressai de mon pousse sa joue et enleva ensuite toute l’eau accumuler sur son visage avant de l’embrasser et de lui adresser la parole. Je lui devais mon pardon, je savais que s’était effrayant car moi-même j’avais fait des cauchemarde épouvantable. J’avais… tout simplement gardait l’espoir pour pouvoir tenir la route.


-Ludmila, je te pardonne. Mais je te pardonne seulement si cette chambre se retrouve flambant neuve comme elle devait être avant que tout cela ne se passe. Mais, je te jure fidélité, s’était d’ailleurs pourquoi je n’ai pas perdu espoir ces deux semaines sans te voir.


Je me baissai et attrapa un livre avant de lire la couverture et de sourire ; j’aimais bien celui-ci je l’avais déjà lu grâce à la bibliothèque de Terrae.

Il s'écarta doucement de moi et sans vous mentir, je ne savais pas où me mettre. Il se baisse à ma hauteur avec un regard plein de sérieux. Je m'attendais à un "tout est finit, t'as jouer avec le feu, j'en ai marre, deux semaines que je te vois pas, tu m'évite, je peux pas, c'est finit j'arrête". J'ai eu tout autre chose. Il a essuyé avec tendresse mes larmes et a finit par m'embrasser doucement. J'ai du buguer parce que j'étais vraiment choquée. Je ne savais pas ce qu'il s'était passé entre le moment où il me regardait avec dégoût et celui où il me regardait avec tendresse. A croire qu'il avait oublier le pourquoi de sa présence ici.

-Ludmila, je te pardonne. Mais je te pardonne seulement si cette chambre se retrouve flambant neuve comme elle devait être avant que tout cela ne se passe. Mais, je te jure fidélité, s’était d’ailleurs pourquoi je n’ai pas perdu espoir ces deux semaines sans te voir.

Il se baissa et attrapa un bouquin. Un bouquin que j'avais beaucoup aimé. Je n'arrivai pas à le croire. C'était impossible, pas après ce que j'avais fais!
Néanmoins je ne dis rien et je me mis à ranger sans lui adresser la parole. Il nous fallut bien deux heures pour tout ranger, bien que j'ai émis l'hypothèse de le faire plus tard  pour que mon petit-ami ne touche pas à ce foutoir. Il n'avait pas à le faire.
Il était vingt heures et quelques quand je me suis permise de m'affaler sur mon lit. Je regardais Rin à la dérobée. Il était beau. Bon Dieu qu'il l'était! Je me demandais bien ce qui lui avait fait me pardonner. Rin... Je crois que c'est à ce moment là que j'ai commencer à réellement éprouver de vrai sentiment pour lui. Il m'avait accepté bien que je ne sois pas parfaite. Même si je lui avais fait vivre un calvaire.

- Qu'est-ce-qu'un gars comme toi peut bien faire avec une fille comme moi...?

C'est vrai, après tout, je l'avais fait souffrir, l'avais évité... Mais jamais oublié.
Je m'approchai du bureau et attrapai mon téléphone.

21 messages.
32 appels manqué.

15 messages et 20 appels étaient de Blue. En un moi, elle avait vraiment cherché à me joindre. Blue... Le reste? C'était Rin.

- Dire que je n'y ai pas touché depuis le début des missions... Depuis notre première dispute en fait.

J'ai soupiré doucement, sans regarder mon petit ami. Et c'est là que je m'en rendis compte: J'avais faim.

- Qu'est-ce-qu'un gars comme toi peut bien faire avec une fille comme moi...?


Mh… et bien, je ne savais même pas la raison pour laquelle j’avais réussis à tenir et pourquoi je l’avais fait. La réponse était probablement lors de notre première rencontre, sur le toit. Je l’aimais s’est tout ce que je savais. Ses sourires, oui ses sourires je les aimais et puis son rire et son caractère. Malgré les mauvais temps, je savais qu’elle pouvait être vraiment sublime. Mais il était vrais que mon cœur avait était profondément empoisonné, empoisonné que par ce qu’elle m’avait évité. Malgré tout je la pardonnais. Je ne savais pas d’où je tirais toute ses forces… Je tirais peut-être cette force de mon malheur… « Oublie simplement… pense à la suite, pense à tout ce que tu pourras faire avec elle ». Je pourrais faire des promenades avec elles, manger avec elle ou plein d’autre chose encore ! Ludmila se dirigea vers son appareille et regarda ce qui semblait être tous ses appels et ses messages, enfin peut-être aussi de quelqu’un d’autre.


- Dire que je n'y ai pas touché depuis le début des missions... Depuis notre première dispute en fait.


Alors je me levai et la rejoignais, près d’elle. Je la regardais, je regardai ses cheveux de feu, ses beaux cheveux et puis je lui adressai la parole.


-Maintenant, quoi qu’il se passe, tu peux me dire ce que tu veux, ne ‘en fait pas, je serais à tes cotées.


Je jetai un coup d’œil à l’horloge et vit l’heure et puis je regardais le téléphone. Un peu gêner je lui expliqua et lui proposa quelque chose.


-Dit… voudrais-tu qu’on mange ensemble ? Enfin… comment dire… tous ces messages et ces appelles… C’est…C’était pour qu’on mange ensemble.

Je n'avais que peu mangé depuis deux semaines et l'infirmière avait d'ailleurs été à deux doigts de me refuser la sortie. Mais je n'avais pas faim. Pas sommeil. Pas envie de vivre encore une fois dans le malheur.
Rin s'est avancé vers moi et m'a regardé.

- Maintenant, quoi qu’il se passe, tu peux me dire ce que tu veux, ne t‘en fait pas, je serais à tes cotées.

J'ai souris. J'ai souris parce que je voyais bien qu'il été sincère. On fait tous des erreurs. Il en avait fait une la première fois. La deuxième avait été pour moi. J'ai soupiré. J'avais envie d'oublier ma bêtise. Soudain, Rin reprit la parole et tournant le regard vers lui, je le vis gêné.

- Dit… voudrais-tu qu’on mange ensemble ? Enfin… comment dire… tous ces messages et ces appels… C’est…C’était pour qu’on mange ensemble.

Un petit rire m'a échappé et je me suis approchée de lui, sourire aux lèvres, avant d'attraper sa main. J'aurais pu me perdre dans son regard. Sa proposition, bien que timide.

- Cela me comblerait de joie Rin.

J'étais gênée moi aussi. Je ne savais pas vraiment comment tout cela aurait dû se passer mais j'en avais rien à faire. Je voulais juste profiter. Profiter un instant de sa présence que j'avais évité tant de temps.
D'une simple phrase, j'avais répondu à sa question. Et d'un simple pardon, il m'avait rendu heureuse. Comme quoi, la simplicité vaut parfois mieux que la complexité.

- Cela me comblerait de joie Rin.


J’ai aussi souri, elle me tenait par la main, elle me souriait et moi aussi. J’étais comme un miroir, elle sourirait, je souriais. Elle pleurait, je pleurais. Elle était triste et j’étais triste. Je la regardais, je l’aimais telle qu’elle était avec ses défauts et ses qualités, c’est ce qui fait d’une personne. J’avais mes qualités et j’avais mes défauts. Elle venait d’un autre pays que le mieux mais je l’aimais aussi comme ça. Je ne connaissais pas vraiment des mots en français mais simplement quelque uns. D’ailleurs j’aimerais qu’elle m’apprenne sa langue, j’aimerais vraiment comme pour me sentir encore plus proche d’elle. Elle avait des coutumes chez elle qu’il n’y avait pas ici et je voulais apprendre tout ça. Je voulais connaître un peu plus son pays d’origine. J’eu une petite pensée passagère à ce moment ; Asa allait me tué, elle ne m’avait pas vu de la journée et elle n’était pas sortie de toute la journée de la chambre. Ce n’était pas grave, je lui donnerais à manger et ça ira mieux… enfin surement. Si demain je n’étais pas en cours c’est qu’elle se sera rebellée contre moi et qu’elle m’aura donné un gros coup de patte. Asa restait tout de même un animal sauvage…
Mais quoi qu’on fasse mais pensé refusèrent toujours sur Ludmila maintenant j’avais totalement oublié ma tigresse qui m’attendais à l’étage inférieur.


-Alors je suis heureux de t’avoir retrouvé Ludmi’. Je regarde mes jours libres demain et je t’informe par message d’accord ?


J’ai jeté un petit regard par la fenêtre et je vis des flocons passé devant celle-ci : la toute première neige de l’année… S’était bientôt Noël d’ailleurs. Le temps passe très vite après tout.

Je me sentais comblée. J'étais bien sûr terrifiée à l'idée de le perdre ou pire, de le blesser. Je me connais, je suis la reine des boulettes. J'en fais souvent je ne le sais que trop. J'ai doucement soupirer, baissant la tête vers nos mains entremêlées l'une dans l'autre. J'étais à ma place. Chez moi. Je me sentais juste bien. Comme si tout ce que j'avais vécu auparavant avait disparu. Oublié, envolé. Il n'y avait plus que le bonheur. Le bonheur et autre chose, bien que je ne sache pas du tout de quoi il ait pu s'agir.

-Alors je suis heureux de t’avoir retrouvé Ludmi’. Je regarde mes jours libres demain et je t’informe par message d’accord ?

J'ai relevé la tête, un petit sourire  aux lèvres. Il me rendait heureuse. Le chaos des dernières semaines avait été oublié.
Il tourna la tête vers la fenêtre un instant. Suivant son regard, je vis qu'il neigeait. Lentement, j'ai lâché sa main et me suis rapprocher, ouvrant en grand. Le froid me mordit la peau mais je m'en foutais. Il neigeait putain! J'en avais rarement vu. Un sourire de gamine a éclairé mon visage. Mon Dieu... De la neige!

- Rin t'as vu ça?! Putain de la neige quoi!

J'étais ravie. Il a dû me prendre pour une enfant. Je m'en foutais. Il neigeait. Comme un renouveau, un nouveau départ, une nouvelle vie... Une nouveau bonheur. Je suis restée prés de la fenêtre. Je ne pouvais détacher mon regard de ce spectacle. C'était tellement beau!
En bas, des enfants jouaient. Mon téléphone vibra. Sûrement Blue. Ça m'aurait pas étonnée. Mais je ne voulais pas le voir Je ne voulais pas faire face à la réalité. Je ne voulais pas me réveiller. Je voulais continuer de rêver. C'était trop beau. Trop beau pour être vrai. Pourtant ça l'été. Pour la première fois depuis bien longtemps, je réussissais l'exploit de me dire que oui, j'avais droit au bonheur moi aussi.

- J'en ai pas vu depuis des années c'est fous!

- Rin t'as vu ça?! Putain de la neige quoi!


Ludmila était comme impressionné par ça. Il était vrai que s’était beau mais ça l’était encore plus quand elle était là avec le sourire. Je me suis approché moi aussi et j’ai pris Ludmi’ dans mes bras, derrière elle et j’ai regardé par-dessus son épaule.

- J'en ai pas vu depuis des années c'est fous!


-Il n’est pas rare qu’il neige ici en haute altitude. Je me souvins d’ailleurs ; là où il y a des sources chaude, des singes viennent se baigner tendit que tout est recouvert de neige.


J’en sourirais en repensant à ça. S’était très marrent de les voir se prélasser dans l’eau chaude, avec leur visage tout rouge. En hiver j’allais savourant avec ma sœur les voir. Ils étaient assez affectif, surtout si on leur donné à manger. Après c’était l’apocalypse il y en avait partout, plein qui voulait de la nourriture !



J’ai vu les enfants jouer ; leur rire me faisait prendre encore plus de plaisir. Je pensais à Asa… Là elle devait vraiment me haïr et s’est d’ailleurs ce que je soulignai à cette pensée.

-Asa va me tuer quand je vais rentrer… Déjà que je ne l’ai pas sortie de la journée et puis cette neige… Ah je sens que je vais vraiment me faire écraser par une grosse patate !


J’ai ri, oui elle allait me sauter dessus et m’écraser par son point hallucinant. Cependant il eut une vibrassions sur le bureau, la vibrassions du téléphone de Ludmila. J’ai regardé l’engin technologique et je l’ai regardé. Je ne crois pas qu’elle avait vraiment envie de regarder le message. Moi, j’étais presque sûr que s'était sa sœur, qui… avait vraiment besoin d’elle. Quand quelqu’un insiste s’est que s’est très important. Lentement j’ai prononçais des paroles que je n’aurais peut-être pas dut dire… Mais s’était trop tard maintenant.


-Ludmila… si ta sœur insiste de la sorte, c’est qu’elle a vraiment besoin de toi. Tu devrais lui parler ou même la rencontrer. Je sais que la séparation fera mal après mais il ne faut pas qu’elle perde toute espoir… Tu comprends ?