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Nous avons besoin d'aide, on passe pas encore la porte de l'institut D= ( Teru <3 )
##   Mar 22 Avr 2014 - 18:10
Anonymous
Invité

Il est long le Master pour arriver à me trouver un siège, n'ont t-il pas de personne comme moi dans l'institut ? Pourtant ce que j'ai crée une sorte de vide non ? Peut-être faut-il définir son vide pour le combler. Je me demande comment ils font pour boucher le gouffre en nous. Peut-être que je n'en ai pas, peut-être se sont-ils trompés ? Et si c'était toi, Ludwig ? Où plutôt, est-ce toi mon vide ? S'ils ont une méthode, laquelle et surtout, si tu es mon vide le fera t-il disparaître ? Hum... Cela ressemble plus à une école qu'un institut, j'ai eu peur d'avoir atterrit dans une asile... Si je vais dans une asile, il ne comprendront pas mon cas et puis, les "médecins" là-bas me font peur et il ne faut pas. Tant de questions qui trottent dans ma tête qui reste sans réponses... Que faire ? Je ne peux pas marcher, je ne vois personne pour m'escorter, me montrer l'endroit et surtout, j'ai mal aux fesses assit sur cette pierre inconfortable. Je ne devrais pas râler de la sorte, est-ce juste de râler quand quelqu'un vient te sauver de la mort et du désespoir ? Non, surement pas. Et pourtant je râle comme un marginal. N'échange pas les rôles Lysandre, tu es mon problème, mon "vide" comme ils le disent, si quelqu'un doit disparaître c'est bien toi. Arrête, j'ai l'impression de te voir dans cette flaque d'eau, toi et tes yeux haineux... Il aurait fallu que jamais je ne me réveil ! Non, je ne vais pas recommencer avec ça Ludwig. Tu veux retenter l'expérience de l'immeuble ?
Je me bouche les oreilles, même si cela e sert à rien en criant, puisqu'il n'y a personne : " Non je ne veux pas ! ". Tu ne répond rien ? Tu as le chic pour m'énerver celui-là. Dois-je vraiment éprouver de la colère ? Je ne sais pas, je suis fatigué, le voyage à été long et je veux renter dans cette institut qui j'espère, va NOUS aider dans notre problème ! Personne arrive ? Je ne veux pas faire appel à toi pour survivre Ludwig, je... Lysandre ne sert à rien, il va falloir faire les choses à ma façon. Et hop, déjà debout, on fait plus de chose. Arg... Lysandre veut revenir, il ne le fera pas. Que ce crétin arrête, j'ai dépassé la grille.

- STOP !!! AAAaaah ! Je tombe gracieusement comme un imbécile.

Cela n'avance à rien, maintenant je suis par terre et je n'ai plus qu'à ramper. Hum... Quelqu'un a l'air de venir, j'entend des pas, le master ? Pitié que oui ! Ah non, ce n'est pas lui, c'est un homme habiller comme une racaille... Ou plutôt, comme un voleur. Oh non, je ne veux pas tomber sur un détraqué ! Stupide.

- Chuuut...

Tu parles tout seul, tu as l'air d'un fou.Je ne suis pas fou ! Ouf, ça je l'ai dit dans mes pensées. On dirait qu'il vient vers nous Ludwig.

- Excuser-moi, pourriez vous m'aider ? Nous, enfin j'ai besoin d'aide. Dis-je en souriant.
##   Mer 23 Avr 2014 - 14:24
Teru Tetsukamen

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Teru Tetsukamen
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Humeur : Je suis mort, il y a bien longtemps.
http://mille-cendres.e-monsite.com/


ダブル – Daburu – Le double
Ou comment prouver que manger du yaourt avec du calcium, c’est important pour les os.

Question de vie ou de mort.

Un regard bleu et profond. Un regard comme un lac azur et sans fond. Un regard pétillant. Un regard dynamique. Un regard rieur, comme mille sourire et éclats de rire. Un regard brillant d’intelligence, un regard vif. Un regard observateur, éternel scrutateur d’infimes détails… Le regard d’un dragon.

Un bâtiment qui parait sombre, à présent. Vide de ces ombres attendant à son entrée, ce hall parait maintenant bien vide. Comme mort, aucune âme qui ne vit dans ce décor dépeuplé, les ténèbres imprègnent lentement les lieux. Dans les ténèbres seules passe une silhouette grande, famélique. Sombre silhouette passant entre ces murs, errant sans sembler prêter attention à l’isolement sinistre de ces pièces désertée par les ombres. Ténèbres de Terrae, ombres d’étudiants, décor lugubre du ce hall désert, silhouette voutées d’un jeune homme aux longs cheveux noirs tombant comme un rideau devant ses yeux au regard vide.

Teru erre sans réelle conscience de ces faits, semblant de lucidité dissimulée, éteint au fin fond de ces yeux vides autrefois brillants de vive intelligence. Dans son oreille gauche, est dissimulée derrière les sombres et fins cheveux l’oreillette traduisant les langues, devenue indispensable à l’institut, pour autant que Teru puisse en faire usage : Quelques jours qu’il était ici, mais plus de deux ans qu’il divaguait seul dans ses propres ténèbres. Il avait toujours autant de mal à prêter attention aux paroles des étudiants.

Etudiants… Teru ne se sentait ni à part, ni faisant parti du groupe. Teru n’était qu’un fantôme, mort il y a bien longtemps, qui tentait de retrouver la vie. Quelques jours qu’il était à l’institut mais il n’avait toujours pas la notion du temps, des choses, difficilement celle des gens. Des gens qui s’agitent sans cesse autour de lui, chauds, vivant. Comme cette jeune fille aux cheveux écarlates… Tori no hane, une plume légère, s’envolant déjà.

Dans l’oreille droite du jeune homme se tenait un écouteur vrombissant. Un groupe américain de Néo-métal, pour changer. Une bonne guitare mais de réel scream, bien que la voix du chanteur, qui était grave, se baladait don ton en ton comme si l’effort vocale était aisé.

"New, what do you own the world?
How do you own disorder, disorder,
Now, somewhere between the sacred silence,
Sacred silence and sleep,
Somewhere, between the sacred silence and sleep,
Disorder, disorder, disorder."

System of a downToxicity

Inconsciemment, les lèvres sèches de Teru se mouvaient pour former les paroles, mais aucun son ne pouvait sortir si aisément de sa gorge, l’eut-il voulu. Le jeune homme cessa lorsqu’il aperçu une silhouette au sol. Il mit longtemps à comprendre, fixant sans voir l’homme à terre. Finalement, il s’avança, lentement, de sa démarche hésitante, ses jambes encore fragiles. L’homme au sol parlait, mais Teru, ne voyant pas ses lèvres bouger, implicitement, ne réagit pas. Son visage regardait l’homme avec indifférence, mais au fond de lui, il savait ce qu’il attendait : Il fallait qu’il l’aide, même si il ne lui demandait pas. Teru gardait un souvenir vague, flou, de la solidarité, concept social devenant peu à peu abstrait au fil des années pour devenir pour lui un non-sens.

Lentement, autant que lui permettait ses muscles rouillés, il se pencha, geste difficile, couteux pour lui, n’ayant pas vraiment marché depuis plusieurs années, ayant les muscles complètement atrophiés au cours de l’année précédente, passée végétativement, sans aucun réel mouvement physique. Il tendit tout de même une main blanche et fine, presque osseuse à l’homme.

- Je… Peux vous aider ?… Difficilement vous… Vous relever…

La voix était rauque, caverneuse, peu habituée à s’exprimer. Un an sans une parole lui avait changé les cordes vocales en raide canaux d’orgue, triste difficulté, que d’être réduit au silence par son propre corps. Sombre et silencieuse fin.





黒いギター - Kuroi gitā - La guitare noire

« J’entends les chants des sirènes [...]
Je veux toucher le soleil avant que la pluie n’vienne... »

Orelsan – Le chant des sirènes

Ou comment la vue d’une guitare rend l’ombre plus fébrile que la mort




Spoiler:


~
##   Mer 23 Avr 2014 - 18:24
Anonymous
Invité

Le type étrange s'approche, il a l'air louche. Un voyou ? Non c'est plus compliqué que ça. On dirait un mort qui déambule ou un zombi, zombi qui chercherait une proie ! Je n'aurais peut-être pas dû l'interpeller et le laisser faire sa ronde tel un gardien de prison ? Il est trop tard pour s'en soucier, de plus je n'ai pas à le critiquer, cela ne se fait pas. Je me pousse avec les bras pour être dos au sol mais c'est difficile, comme je suis lourd. Ludwig, tu ne dis rien ? J'aime pas quand tu fais ça. Il arrive jusqu'à moi là, l'autre gars, il n'a pas l'air commode... Non, je ne dirais pas ça, il a l'air hum... Triste ? Il me regarde mais au fond, j'ai l'impression qu'il regarde dans le vide. Je garde mon sourire pour ne pas l'inquiéter et tend la main de manière rassurante.

- Vous ne pouvez pas me relever, je suis dans l'incapacité de bouger ni de sentir mes jambes...

Je le regarde et plus je promène mes yeux sur lui, plus j'en ai pitié. Est-ce bien la pitié ? Est-ce mal ? Je ne suis née il n'y a pas très longtemps, et je ne devais pas exciter...C'est bien la seul chose censé que tu dis. Tais-toi.Faut savoir.Grrr... Arrête tu me déconcentre. Maintenant je fais une grimace, c'est malin il va la prendre pour lui l'autre. Un jour on se fera repérer par ta faute. La ferme.

- Baissez-vous et attrapez-moi avec une main en-dessous des fesses et l'autre près des omoplates s'il vous plait.

Il a l'air tellement désespéré... Et voilà, ma pitié qui revient au galop ! Comment je dois être ? Je n'ai pas l'habitude avec les personnes qui ne se sentent plus vivre. Peut-être faut-il les considérer comme n'importe qui, leur faire lever les yeux vers la lumière.Dixit celui qui n'est pas une vrai personne, tu es comme lui, mais pire, tu n'as même pas conscience que tu n'appartiens pas à ce monde. T'es méchant... C'est malin, je me sens pleurer... Gamin. J'ai appartenu à un monde, d'où jamais je ne peux revenir ! Tu y crois encore ? Tu étais dans mes rêves, avec mes amis, tu es fictif. On en a déjà parlé...Squatter. Je préfère quand on s'ignore... Ignore-moi.

- Allez-si, soulevez-moi ! Dis-je en reniflant.

Je le regarde, il a l'air totalement perdu. Comment faire pour qu'il m'aide ? J'essaie de ne plus pleurer pour ne pas l'effrayer, après tout, il ne m'a rien faire de mal. Peut-être que ce n'est pas un voyou, ai-je été trop vite en conclusion ? Certainement. Malgré tout, je ne reviendrais pas sur le fait qu'il a l'air de revenir de plusieurs années d'enfermement total et qui est ensuite réduit à l'état de plante. Comme c'est étrange... Ludwig a tord, je ne suis pas ainsi, je le lui prouverais un jour.
##   Dim 11 Mai 2014 - 13:51
Teru Tetsukamen

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Teru Tetsukamen
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Les os de la cage thoracique qui jaillissent, inconnue ténèbres, et une pluie de glace qui s’abat comme un fléau sur les crânes emplis de noirceur. Les fantômes errent et  hurlent, longs cris stridents, insoutenables tandis qu’ils grimpent dans les aigus. Les cordes vocales de l’être blanc et famélique, nu dans sa prison de chair faite cotes humaines entrelacés, se joint à cette ode macabre. Psalmodiant clameurs sourde, brouillard glacial fondant sur la ville froide et métallique.
Il hésite, il demande. Le jeune homme aurait réellement besoin d’aide ?... Teru ne sait pas, de ses lèvres sèche et entrouvertes ne sortent plus aucun son, son regard vide semble mort, comme ayant maintenant perdu toute contenance. Il reste ainsi figé, comme une statue de glace, impuissant.

Soudain, alors que toute lucidité semble s’envoler dans le ciel sépulcral, une larme perle des yeux bicolores de l’interlocuteur. Le regard de l’ombre famélique qu’est redevenue Teru cille un instant. D’autres larmes suivent alors, le jeune homme pleure. Teru esquisse un geste, il regarde à nouveau. Ses yeux sombres et ternes cherchent un instant un point d’accroche, pour se poser doucement sur le jeune home en pleurs. Ses paroles n’ont plus aucun impact, mais Teru est subjuguée par ces gouttes d’eau salée dévalant ces joues. L’être figé qu’il est devenu ne pleure plus ainsi, il est mort, il y a bien longtemps. Parfois secoué de violent sanglots, sans qu’aucune larme ne vienne le soulager.

Teru ne peux plus pleurer, car il est mort, il y a bien longtemps.

L’être famélique eu déjà improvisé des vers dans d’autres situation, mais aucun mot, aussi sombre soit-il, ne lui vint alors. Lentement, sa main amaigrie vint se poser sur la joue, passant sur la peau chaude et sur les larmes mouillées.  Le besoin de toucher ces étranges larmes, spontanée, belles. Une caresse inattendue, brulante, d’une main pourtant osseuse et froide comme la glace.

Un pantin sans cœur,
Pantin qui se meurt.
Poitrine creuse,
Chaire nerveuse,
Bat les basses,
Clameur sourde et lasse.

Un pantin sans pleurs,
Pantin qui se meurt,
Yeux seuls et dénudés,
Vaisseaux sanguins éclatés,
Ténue les lacrymales impuissantes,
Imperceptible plaie béante.


Les vers, enfin. Quelques vers prononcés d’une voix monocorde, caverneuse, hésitante. Une voix qui s’éteint sans laisser le temps à Teru d’en prononcer plus. Il reprend lentement sa respiration, sa poitrine creuse et émacié se soulevant par à-coups, puis prononce :

-Je… Je ne peux… Pas vous porter…





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##   Lun 12 Mai 2014 - 14:27
Anonymous
Invité

Q-quoi ? Pourquoi il ne peut pas me porter ? Il n'a pas l'air d'un squelette pourtant, plutôt un zombi. Pourquoi il ne ma ramasse pas ? Et puis j'ai encore mes bagages moi ! C'est quoi ce regard de mort tout à coups ?! Je vois, on lui a lobotomisé la cerveau à celui-là ! Bon, pas la peine de compter sur lui à ce que vois. Bon, comment je vais m'en sortir moi ? Tien, des bruits de pas et de roue. Hum ? Ah, le Master est là ! Il s'approche souriant.

- Le carrosse du petit prince est arrivé. Dit-il, tout content.

Il arrive, regarde l'inconnu avec un drôle d'air puis me porte dans grande difficulté jusqu'au fauteuil. Il me dit que rien que celui-ci lui a coûté super chère et qu'il est désolé de ne pas avoir prit un "carrosse de prince" tout électrique avec siège ergonomique. Je m'ne moque un peu moi, je veux juste pouvoir me déplacer. Il m'installe confortablement dedans puis s'arrête sur mes jambes.

- Eh bien, tu as des jambes plutôt en forme pour un petit handicapé. Même si elles sont fines comme des jambes de fille. Il rit.

- Ce n'est pas drôle, je n'ai pas des jambes de femme !

- Tu as l'air d'un petit ange tombé du ciel. Bon, dit-moi, c'est qui lui ? Il regarde l'inconnu.

- Je ne sais pas...

- Ce n'est pas grave, il te fera visiter l'institut comme ça. Moi j'ai une petite affaire à régler, porte-toi bien et à la prochaine petit prince.

Il s'en va en souriant. Quel joie de vivre... Et pourquoi petit prince d'abord ? Je ne suis pas un prince. C'est parce que je suis anglais ? Parce que j'ai l'ait d'un ange ? Franchement, je ne comprend pas ce que les gens me trouvent. Je regarde " le zombie " puis soupire. J'avance vers lui pour mieux le voir puis lui tend la main. Peut-être qu'il est juste timide après tout ! Et puis, c'est lui qui me fait la visite alors autant bien s'entendre.

- Je suis Lysandre Ludwig Jennings, appel-moi juste Lysandre. Et toi ?

Voilà, la conversation est engagé, je sais qu'il ne parle pas beaucoup et loupe des mots, d'ailleurs il est encore moins bavard que moi. Aujourd'hui, c'est quoi qui sera le petit nouveau bavard et curieux. En même temps comment ne pas être curieux de cet endroit, quand le Master m'a montré ce qu'il savait faire et combien il est heureux je n'ai pas hésité à le suivre. Contrairement à Ludwig qui en a fait qu'à sa tête de tout le voyage. J'espère juste que la jolie façade de l'institut ne soit pas un piège pour tout ceux qui semble malade. J'étais sur le point de tomber, hop comme ça ! Et ce type à changer mon destin. Alors rien que ça attire ma curiosité, cependant j'aimerais bien que ce ne soit pas un piège.
##   Mer 21 Mai 2014 - 17:57
Teru Tetsukamen

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Teru Tetsukamen
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Lorsqu'une silhouette, qui parait sombre et imposante dans le contre-jour du bâtiment, qui masque même les rayons de soleil grenats qui perçaient l'air lourd à cette heure de la soirée, apparait sans prévenir, l'ombre s’effaçant devant la nouvelle présence ne réagit pas. Teru n'entends qu'un écho lointain dans les ténèbres de sa tête, un écho comme un cri perçant qui dénonce le tonnerre Lunaire qu'est l'homme, capable de se téléporter. Car après toutes ces années chez les scientifiques, Teru sait ces affinités par cœur, comme une écume de sombres souvenirs qui laisse des marques sanglantes et inaltérables dans le sable malléable de son cerveau.

Le master prends le jeune homme aux cheveux de neige, dans ses bras, comme Teru aurait aimer pouvoir le faire. Le jeune homme reste impassible, taciturne, ne les suivant même pas du regard tandis qu'ils s'éloignent. Il a ses yeux sombres, ternis de la lueur d'intelligence qui y brillait autrefois, rivés sur un point dans le vide. Les deux silhouettes fluettes échangent, mais l'ombre émaciée ne prête pas attention à leur conversation, ou plutôt, l'entendre sans l'entendre, sans la comprendre.

Le jeune homme revient, pose une question à l'ombre figée comme une statue d'acier. Teru sent son écouteur qui vrombit sur son épaule, il l'entends vaguement, le morceaux vient de changer, et c'est un morceaux de trash métal qui se déchaine dans son portable. L'ombre éfflanquée s'applique à répondre, avant que sa voix hésitante et trop grave pour être naturelle ne siffle dans le silence :

- Je m'apelle... Teru.

Sa voix rauque se brise, s’essouffle, alors il reprends, plus fluide, mais moins clairement :

- Teru Takeda Tetsukamen... Ca veut, masque de fer, parce que ce corps m'est étranger, à présent... Et qu'il est absent...


Sa voix se brise à nouveau. Cela faisait un an que Teru n'avait pas autant parler.




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##   Dim 25 Mai 2014 - 15:46
Anonymous
Invité

- Teru..? C'est un joli nom ! Dis-je en souriant.

Je sens bien que le jeune homme se sent mal à l'aise et aussi, on dirait qu'il est vidé... Sa voix se casse à chaque mot prononcé comme s'il lutte contre son corps. Je le fixe du regard, essayant de savoir ce qu'il y a dans sa tête mais celui-ci le dit de lui-même. Son corps ? Etranger à lui ? Vraiment ? Il a un beau nom mais il est un peu triste. Il est japonais, d'où le nom. Heureusement que l'on a un truc bizarre pour communiquer avec tout le monde sinon je pourrais toujours crier on ne me comprendrait pas.

- Dis, le Master m'a dit qu'il y a un champ de fleur ici, on pourrait y aller. Par contre je veux bien que tu me pousses, j'en ai marre de devoir déplacer tout le temps mon corps avec mes petits bras.

Je me place devant-lui, lui souriant pour essayer qu’il accepte de me pousser. Oh, mais j’allais oublier les bagages… Ah les valises c’est si passe-pied à transporter. Je mets la mienne sur mes genoux, la hissant contre moi pour qu’elle remonte. Merci Ludwig pour le sport que tu fais avec notre corps, tu l’entretiens bien. Évidemment ! Il faut bien appâter ses proies avant de les prendre. Un innocent comme toi ne peut pas comprendre pourquoi je me démène autant à être parfait. Tu as raison, je me fiche pas mal de mon apparence moi. Je sais que j’ai du charme naturel ! C’est tout ce qui compte. Mais bon, même si je suis apparemment très beau, profiter de cet atout je ne serais le faire aussi bien que tu le fais.

- Aller ! Je ne suis pas lourd, ça demande tout de même moins d'effort.

Teru fini par prendre les poignets du fauteuil en mains et me faire rouler tout doucement. On dirait qu’il n’a tellement pas de forces dans ses bras qu’il lutte constamment pour avoir un semblant de force… Qu’est-ce qui a bien pu lui arriver à celui-là ? On avance vraiment à la vitesse d’un escargot mais bon, le principal est que je n’ai pas à le faire. Et puis bon, il n’est peut-être pas méchant sinon il n’aurait pas dit oui. A moins qu’il s’en fiche de l’endroit où nous allons ? Il connait le chemin au moins ? Ah ben non… Bon.

- Attend-moi là, je vais voir le plan de l'institut.

Je roule en direction du panneau d’affichage puis prend un prospectus pour avoir la carte. Je reviens vers lui, lui montre le plan où nous allons puis il reprend les rênes du fauteuil. Je le guide jusqu’à l’entrée, là nous nous arrêtons. Ouaaah… Comme c’est joli ! Et comme ça sent bon en plus avec toutes ces fleurs ! Nous nous posons près d’un arbre, je lui demande de m’attraper quelques fleurs. Il y a de belles fleurs blanches, jaunes, roses… Se sera parfait ! Ensuite, je lui demande de s’assoir dos à mes jambes pour que j’ai sa tête dans mes mains. Je sors ensuite ma brosse à cheveux pour le coiffer.

- Ne Bouge pas, je vais te faire tout beau tout propre. Tu aimes les fleurs Teru ? Moi, j'adore car en plus d'être jolies, elles sentent si bons...

Il a de doux cheveux noirs le Teru, très facile à coiffer. Quoi qu’il a beaucoup de nœuds tout de même. Pourquoi le choyer ? Laisse-le tranquille ou alors cède-le-moi. Il va avoir beaucoup de réaction si je m’occupe de lui. Non Ludwig, laisse-le en paix. Dis, Lud’ à propos de fleur… Oui, je suis comme les fleurs, beau et une odeur enivrante pourquoi ? Mais non ce n’est pas ça voyons, je sais à quel point tu es narcissique ! Laisse-tomber… Bon, j’ai presque fini de le coiffer. Voilà, là déjà il est plus beau. Maintenant, l’assemblage des fleurs pour la couronne.

- Je vais te faire une jolie couronne de fleurs, comme ça tu feras moins peur aux autres... Il faut soigner un minimum son apparence, regarde, tu as l'air d'un zombi !

Là, elle est prête ma couronne. J’ai fait un trio de fleurs blanches, jaune et rose que je dépose sur la tête de Teru. Comme ça, il sent très bon et à l’air plus joyeux. Je le serre un peu dans mes bras, le fixant pour voir sa réaction.


##   Mer 4 Juin 2014 - 20:58
Teru Tetsukamen

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Teru Tetsukamen
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L’ombre famélique regarde un instant sans voir le jeune homme. Son regard sombre et vide passe sans le voir sur le grand fauteuil. Le jeune homme aux longs cheveux blond y est installé, Teru passe sa main sur son épaule, un instant. Les poignées sont en plastique dur, noir, brillant, c’est une drôle de matière dans la main sèche et osseuse, presque efféminée, de Teru.

La créature décharné pousse lentement le siège, les roues grincent macabrement à chaque tour, leur caoutchouc plein crisse sur le sol dur et froid. Le jeune homme aux longs cheveux de neige demande d’abord à aller voir le plan, puis le champ de fleurs. Teru connait le chemin car il est logique, l’arrangement de l’institut entier est logique, et un éclat de lucidité vacillant guide ses pas malgré lui, bien que Lysandre lui indique le chemin au fur et à mesure de leur douce progression à travers l’institut.

Teru se laisse coiffer doucement, le regard perdu dans le vague. Conscient de se qui se passe, l’est-il réellement ? Probablement pas, la situation sort tellement de l’habituel, elle en est irréelle. Les doigts fins passent paisiblement dans ses cheveux noirs et lisses, à la fois épais mais peu fourni, des cheveux semblable à ceux de ses parents, japonais, des cheveux sombre semblables à ceux asiatiques.

Le jeune homme finit par une grande couronne de fleur. Teru, qui s’était lentement relevé, baisse sa tête comme un roi des ténèbres afin de laisser la coiffe glisser des doigts fins du jeune homme sur ses tempes décharnées. Il se relève doucement.

-Lysandre… Articule la voix caverneuse.

Ses yeux noirs se posent cette fois bels et bien sur le jeune homme aux cheveux blonds, le regardant, sans doute, vraiment, pour la première fois. Impossible de savoir sans incertitude si cette ombre famélique est bien consciente, ou lucide, lors de ces échanges, peut être les doutes s’envolèrent quand celui-ci s’attardât afin de croiser le regard du jeune homme ?... Teru posa alors maladroitement mais avec une délicatesse précise ses deux mains sur les épaules de Lysandre, afin de capter assez son attention pour pouvoir lui parler.

-Merci… ajouta-t-il. Merci beaucoup, les… Zombie ?... Il est vrai… Je ne vis plus réellement, à présent…

Cette phrase était devenu un leit-motiv, un bouée à laquelle s’accrocher au milieu des ténèbres, à chanter d’une vois guttural ces nuits sombres où seule cette guitare éléctrique noire lui tint compagnie dans l’obscurité :

-Je suis mort, il y a bien longtemps… Mumura-t-il, non pas à l’intention du jeune homme, plutôt machinalement.




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##   Dim 8 Juin 2014 - 19:00
Anonymous
Invité

Pour une fois, Teru commence à me regarder réellement, comme si des nuages qui lui bouchait la vu s'était dissipés... Il pose ses deux mains sur mes épaule, doucement pour ne pas me brusquer. Teru semble déterminer à me dire quelque chose, comme s'il lutte contre lui-même pour être "actif" rien qu'un instant.

-Merci… ajouta-t-il. Merci beaucoup, les… Zombie ?... Il est vrai… Je ne vis plus réellement, à présent…

Oups... J'ai dû l'attrister avec cette remarque. Pourquoi est-il aussi passif ? Qu'est-ce qui a bien pu lui arriver ? J'ai l'impression que si j'en parle je vais regretter car cela pourrait le blesser. Vaut mieux ne pas savoir je pense... Je passe ma main sur sa joue en souriant. Ça va aller Teru, j'espère que tu trouveras la paix pour avancer dans ce monde. Voilà les mots que j'aimerais lui dire.

- Mais de rien, tu es bien plus joyeux ainsi voyons ! Dis-je, passant ma main dans ses cheveux noir comme une nuit sans Lune.

Je le regarde toujours en souriant, soulevant ses mèches de cheveux qui cache ses yeux noir ainsi que ses fins cils tout aussi sombre que ses cheveux assez huileux... Heow non plutôt gras. C'est le mot, je changerais de gans en rentrant. Quelle idée aussi de chouchouter un zombie... Oui mais je suis sûr que si je gratte un peu il ne sera plus un zombie !

- Hé puis, tu n'es pas un zombie Teru. Tu prétends que tu es un zombie mais je suis sûr qu'au fond de toi tu désires être sauvé ! Vis Teru et montre que même malgré ton passé tu gardes la tête haute, le ventre bombé et le regard déterminé.

Je mets ma main difficilement sur son cœur un peu trop bas pour moi avant de reprendre.

- Tu vois, ton cœur bat, cela prouve bien qu'il te reste encore des choses à accomplir dans ce monde. Aussi, il te faut une raison de vivre.

Je remonte tout aussi difficilement que je suis descendu puis lui tend la main avec un grand sourire.

- Profite aux maximum de ce que peux t'apporter cet endroit et si tu as un problème je serais là pour t'aider... Ah !

Oups... Je me suis trop avancé et je suis tombé... Je ne suis pas très dégourdit avec les fauteuils. Je suis tombé sur Teru en plus... J'espère que je ne lui ai pas fait mal ! Tu ne penses qu'à lui... Et mon magnifique corps alors ? Hein ? Qu'en fais-tu ? Est-ce qu'il va bien ? J-je crois oui... Tiens, la couronne de fleurs est encore sur sa tête.

- Hé ! Vous là !

Qui est-ce ? Il n'a pas l'air content. Il est habillé très... Gaiement celui-ci. En plus avec ses cheveux blond aux bout de mèches vertes c'est bizarre. Ses yeux marrons clairs nous regardes d'un air mauvais... Il nous veut quoi lui ?! M-mais il est pieds-nus en plus !

- Ah non hein ! A vosu enlacer comme ça dans les fleurs... Je ne veux pas retrouver la capote pleine de vous les amoureux !!! Le champs de fleurs n'est pas un endroit pour copuler, faite-ça ailleurs !

P-pardon ?! Je déglutis... Oh non... Il ne croit tout de même pas que nous... C-comment... Et puis il y a ma valise qui est tombé à côté dans ma chute... Et puis, on n'est pas vraiment enlacé... Et d'ailleurs s'il dit "capote" c'est qu'il... Oui oui, il m'a prit pour une fille... Il va le regretter... Le regretter amèrement... Non, calme-toi ! Tu es si efféminé en plus ! Pourquoi s'embêter à se faire aussi beau ? Ba... Non, ne répond pas à la question espèce de pervers dégénéré !

- N-nous ne... Je suis juste... Tombé...

- Tu t'ai jeté dans ses bras, je t'ai vu ! Fais pas l'innocent ! Je suis un sérieux défenseur de la nature et vous ne la respecter pas en la piétinant bonde de sauvages ! C'est un endroit publique en plus donc vous ferez votre besoin bestial ailleurs !
##   Jeu 26 Juin 2014 - 22:43
Teru Tetsukamen

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Teru Tetsukamen
Terre au pouvoir solaire
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Emploi/loisirs : Sanglot sans pleurs - Silencieuse mélancolie - Plainte de guitare - Cri strident des Sirènes
Humeur : Je suis mort, il y a bien longtemps.
http://mille-cendres.e-monsite.com/

Tout son corps lui semblait douloureux. La créature famélique ne s'était pourtant probablement rien cassé lors de la chute, à n'en pas douter, à moins que même la douleur la plus primitive ne l’atteigne plus à travers les brumes acides et les ténèbres de son cerveau. C'en était presque enfantin, des champs de fleurs, comme deux gosses qui roulent dans l'herbe. Tout son dos semblait hurler de douleur mais Teru savais que l'homme aux doux cheveux blancs ne pouvait pas relever. La poitrine compressée, ses côtes semblait vouloir le transpercer de part en part et son cœur battait trop fort à ses tempes. Suffoquant, Teru mis longtemps avant que la conscience du monde extérieure ne lui revint, il n'avait pas l'habitude.

Il eu d'abord une impression de vague, lointaine, comme si toute son écoute était plongé dans l'eau et qu'il essayait de percevoir les mouvement extérieurs... Soudain, tout devint flou, rapide, le monde bougea à nouveau et le maigre être, soufflé par le poids du jeune homme, fut pris par les cris. Un autre étudiant, il semblerait, à se traits juvénile, les agonisaient d'injure, vociférait ce qui semblait... Des menaces... Teru ne savait pas très bien, il n'avait plus l'habitudes de ces hurlements de rage... A vrai dire, le seul être qu'il connaissait et qui parlait aussi fort était Kei...

Qu'était devenu l'enfant blanc du labo ?...

Teru mit un moment à saisir les paroles de l'interlocuteur. Il n'entendit que quelques syllabe éparse, et releva légèrement la tête afin de montrer son visage au ciel et au nouvel arrivant. Des cheveux de Lysandre lui tombèrent doucement dessus, il étaient léger comme des flocons.

-Nous... N'utilisons... Pas... De capote... Articula faiblement, tant bien mal, Teru, de sa voix rocailleuse.

Il n'avait pas saisi le concept de la moquerie. Il voulait dire qu'il y avait un mal entendu, que lui et son compagnon de fortune n'était pas en train de copuler au milieu de pré.

-Aid... Aidez-moi, je ne peux... Je n'arrive pas à le relever... Ses jambes sont... Comme morte... Il est tombé...

Teru enlaçait doucement Lysandre, fort contre lui, et son enlacement ressemblait, il est vrai, à un calin amoureux. Teru essaya alors de se relever, mais le jeune homme au cheveux blancs avait beau être minces, fin comme un oiseau, Teru l'était deux fois plus.

-Aid... Aidez...

Teru n'entendait pas le jeune homme qui les avait interrompue tout à l'heure. Il avait besoin d'aide... Il essaya alors... Il chercha longtemps, en lui, cette lumière... La lumière... Il n'avait pas l'habitude, et c'est comme si elle se rétractait à son tiraillement nerveux. Comme si le pouvoir voulait se protéger de ses ténèbres, il devait évoluer vers la lumière... Mis ne voulait se séparer de ses ombres, il vivait parmi les ombres.

Une, deux, trois formes amorphes, brunes, sortir du sol, lever vers le ciel en une gerbe de terre. Trois racines vinrent soutenir Teru et Lysandre, les aidant à se relever... Teru prit à terre la couronne de fleurs, qui était tombée dans la chute et la replaça sur sa tête. Grace au racine, Lysandre semblait pouvoir tenir debout contre Teru, qui ne l'avait pas laché.

A ce moment, Teru avait totalement oublié la présence du troisième homme, qui avait été en colère contre eux quelques instants plus tôt.




黒いギター - Kuroi gitā - La guitare noire

« J’entends les chants des sirènes [...]
Je veux toucher le soleil avant que la pluie n’vienne... »

Orelsan – Le chant des sirènes

Ou comment la vue d’une guitare rend l’ombre plus fébrile que la mort




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##   Ven 27 Juin 2014 - 17:32
Anonymous
Invité

Alors que l'autre type pas content râle tout ce qu'il peut sur nous, Teru répond à ses accusations. Hum... Ce n'était pas une bonne idée qu'il réponde ça, maintenant l'autre va croire que l'on... Dans le champs ici... Ah ! J'ai la figure encore rouge ! Comment on peut imaginer ça ? Et puis pourquoi utiliser une capote alors que l'on ai tout les deux des-Il nous prend pour une femme ce fumier. Ah... Oups euh calme-toi Ludwig, je pense d'après son regard qu'il cherche encore son sexe... Heow... Bref, Teru et moi nous restons tout les deux sans rien faire alors que l'autre nous hurlait dessus avec son règlement. Je m'accroche à lui tout comme il s'accroche à moi, comme si on se faisait un câlin amoureux. Mais ce n'est pas le cas, Teru est beau et sent bon mais je ne suis pas tombé amoureux de lui !

-Aid... Aidez-moi, je ne peux... Je n'arrive pas à le relever... Ses jambes sont... Comme morte... Il est tombé... Dit Teru de sa voix rocailleuse.

Mes jambes, mortes ? Hum... Pas exactement, elles sont plutôt indisponible pour moi. Je sens tout, je sens mes jambes mais je les sens cassés. Et sous mon poids plume j'ai l'impression de l'écraser. J'aimerais tant me relever... Si l'autre pouvait me relever et me mettre sur ce fichu fauteuil ça nous aiderait car j'ai l'impression de l'envahir. Il n'a plus de force ? Il est comme vidé de son énergie cet homme. Et n'empêche que j'aime bien ses bras... Oh ? Mais ? On se relève tout seul ? ON se relève tout seul ! Ah, quelque chose attrape mes jambes et mon buste et cette même chose relève Teru par la même occasion. Oua ! Mais je suis debout ! D-des racines ? Impossible ! Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Je n'ose pas quitter Teru des bras et fait d'ailleurs lui non plus ne me lâche pas. C'est lui qui a fait ça ? Où le râleur ? Hum...

- Oua ! Heu... Ok ! Alors toi le petit aux cheveux blanc tu es un homme et tu es handicapé ! Ok, toi là, le zombie tu es... Donc vous êtes... Eurk... Sans dec' ?!!!

Qu-quoi ?!! Mais qu'est-ce qu'il s'imagine encore ?! Et "petit" non mais dit donc un peu de respect ! Teru n'est pas un zombie ! Ah si je pouvais me déplacer pour lui en coller une ! Oh oh ! Tu deviens violant ? Non mais j'ai horreur des types comme lui ! Je serre un peu Teru, le regardant en souriant pour le remercier. Il a même remit la couronne de fleur !

- Je ne suis pas petit ! Dis-je en fronçant des sourcils à l'inconnu. Et Teru n'est pas un zombie non plus ! Il a toujours cette petite lumière qui fait qu'il est vivant ! Et enfin, on ne fait pas ce que tu dis ! Vas-t-en espèce d'obsédé !

- Obsédé ?! Je ne le suis pas, ce n'est pas parce que tu es debout que tu es devenu plus fort, c'est grâce à ton "Teru chéri" !

- Laisse-nous tranquille...

- On fait moins le malin l'handicapé, hein ?!

L'homme soupir puis se retourne.

- Tu t'en vas ?

- Oui, ça vous passera l'envie de copuler pour aujourd'hui !

Il s'en va, nous laissant tout les deux, enlacé avec les racines qui nos tiennes. Je me demande comment Teru a fait ça, il a des pouvoirs magique ?

- Dis... Teru, tu as des pouvoirs magique...?




##   Sam 28 Juin 2014 - 16:15
Teru Tetsukamen

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Teru Tetsukamen
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Si Teru avait des pouvoirs magiques ? Quelle question... Cela faisait même plus de cinq ans qu'il les étudiaient sous toute les coutures, cherchaient sans relâche si ils étaient applicables sur d'autres personnes, des personnes lambda, autrement dit, en laboratoire, des cobayes. Qu'ils cherchait ce qui les réveillait, comment ils étaient justifiables, scientifiquement, pourquoi, comment, sans cesse ni relâche, il avait passé des nuits blanches et des jours de travail frénétique à chercher.

Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherchent encore.

L'autre jeune homme avait fini par faire mine de partir. Il était Terre Lunaire, Teru le savait. Il n'avait fait que passer, il n'était pas entré en lui, en ses pensées, en son cerveau, afin de savoir. Il était trop sensible aux pensées, il n'osait pas. Elle le terrifiait. Il était seul avec ses ténèbres, sentir la présence des autres, leurs pensées et leurs émotions était au dessus de sa force, de sa volonté brisée, de sa compréhension.

Soudain fatigué par ce pouvoir qui s'imposait en lui et semblait vouloir détruire sa personne tant il lui était difficile à porter, Teru se laissa un peu choir sur son appui, l'enlacement avec le jeune homme aux cheveux blancs.

- Oui... Des pouvoirs de Terre... Terrae entier est magique...

De la magie. Son esprit scientifique s'y opposait, c'était une réaction humaines possible face à une stimulation nerveuse; lors de l'initiation. C'était du moins la théorie qu'il arborait lors de ses travaux.

- Si... Si tu ne sais pas c'est... C'est étonnant...

Oui, étonnant. Teru ne savait pas comment parler, une conversation était un mot absurde pour lui. Il se contenta donc de montrer, peut être était-il seulement fait pour cela. Des petits gestes attentionnés.

Il chercha son pouvoir, se dégagea doucement du câlin fait à l'occasion au jeune homme, tandis que les racines, retombant à terre, le posait dans le fauteuil, un peu brutalement, car Teru ne maitrsait pas encore très bien. Des fleurs bleues, jolis myosotis, sortir de terre, poussèrent jusqu'à s'enlacer, comme des lianes. Teru alla ceuillir la couronne de fleurs bleues ainsi formée. Elle allait vraiment très bien avec l'oeil bleu du jeune homme aux doux cheveux blancs, seulement... Lysandre n'avait qu'un oeil bleu, l'autre était vert. Afin de corriger cette erreur, Teru effleura la couronne, et de longues feuilles verte poussèrent doucement parmi les fleurs bleu.

Bleu et vert, la couronne caressait doucement les tempes du jeune homme.

-C'est... Magique...






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##   Dim 29 Juin 2014 - 19:11
Anonymous
Invité

Terrae est... magique ? Je ne comprend pas, c'est l'endroit qui est magique ? Et puis, je ne comprend pas trop comment c'est possible. Hum... Le Master m'a montré et dit que se serait grâce à des pouvoirs magiques que je n'aurais plus mon "vide" mais je n'ai pas bien saisie. Bien sûr que je ne connais pas ça, je l'ai apprit seulement il y a deux jours... Pourquoi est-ce si étonnant pour lui ? Il est Master lui aussi ? Il me pose soudainement sur mon fauteuil, puis se concentre. Que fait-il ? J'ai beau me pencher pour regarder je ne vois rien. Ah si !

- Oh ! Elles poussent toutes seules !

Incroyable, comment fait-il ça ? Il contrôle la nature ? Il les cueilles, mais pourquoi ? Elles sont bleues, comme mon œil gauche ! Ils les accroches... Il fait ..? Une couronne de fleur ! Maintenant voilà que des fleurs aux pétales vertes poussent à grand vitesse puis se font prendre par Teru qui les assemble aux bleues. Il ne dit rien, il confectionne la couronne comme j'ai fais plus tôt. J'aimerais bien avoir des pouvoirs magique moi aussi ! Je ne sais pas comment on a en a mais j'aimerais bien avoir les même ! Ah non hein ! Pas les même, on découvrira comment on en a puis une fois ses pouvoirs acquérit je deviendrais riche et je payerais un inventeur pour que je garde le contrôle permanent de ce corps ! Non ! Je ne te laisserais pas faire !

- C'est... Magique...  

I-il a déposé la couronne sur ma tête ! Comme il est charmant... J'aimerais tellement l'enlacer pour le remercier... Teru est quelqu'un de bien, il est gentil, doux et mignon ! Ohw... Oh non, ça recommence ! Tu es tombé sous son charme. Non, Ludwig ! Ce n'est pas ce que tu crois ! Et pourtant, tu sais ce que j'ai fais à ton ancien coup de foudre ? Ne lui fait rien, il est déjà brisé, tu va le réduire en poussière ! Ludwig, pas lui ! Je voulais juste le rendre plus joyeux... Réussit maintenant je vais pouvoir l'enfoncer ! Arrête de faire ça, je ne suis pas amoureux de lui ! Oh que si et je vais me donner à cœur-joie de massacrer tes espérances ! Je renonce... Tu vas faire taire ton sentiment alors ? Oui... Pas comme la dernière fois avec l'autre où tu t'ai rebellé ?! Non... Mais je te promet que si avec ses pouvoirs ont devient riche, je trouverais un moyen de t'éliminer définitivement ! En attendant, vu que tu ne réagis pas, c'est moi qui prend les commandes ! Non !!! Trop tard, ah ah ! Voyons voir s'il me sert à quelque chose celui-là...

- C'est magnifique Teru, merci beaucoup ! Dis-je avec une voix à la Lysandre. Dis-moi, comment as-tu eu ces pouvoirs magiques ?
##   Mar 1 Juil 2014 - 10:30
Teru Tetsukamen

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Le regard de Lysandre se couvre de sombres nuages, et Teru sait. Teru comprends, il sait cela mieux que quiconque, peut être, ou au moins mieux que tout ces codes sociaux. Il sait que Lysandre a ses propres ténèbres intérieur, il les voit un instant voiler de tentacules noirs, de mélancolie ses yeux bigarrés. Mais le jeune homme aux cheveux blancs se reprends rapidement, et retrouve à nouveau son facial habituel, charmeur, aux traits fins, efféminés, presque enfantin. Teru le fixe de ses pupilles noirs comme deux abysses, et il n'est pas évident de dire si il le regarde vraiment ou pas, car à l'habitude, il semble absent, loin de son corps famélique.

- C'est magnifique Teru, merci beaucoup ! Dis-moi, comment as-tu eu ces pouvoirs magiques ?

Teru comprenait que le jeune homme aux cheveux blancs puissent être curieux. Si il ne l'avait pas été, c'est qu'il savait déjà tout en arrivant, mais peu étaient ceux dans son cas. A vrai dire, il ne savait même pas si d'autres scientifiques se trouvaient Terrae. Il ne savait même pas si Kei était mort ou si il y était parvenu, mais à vrai dire, il doute que ce bout d'homme blanc ai un jour abandonné cette filoche de vie minuscule à laquelle il s'accrochait. C'était un battant. Un Feu ou un Tonnerre, Teru n'en doutait pas.

- Chaque être acceptant Terrae a... Ces pouvoirs... Articule faiblement Teru. Mais il faut... Rester ici... En échange... On reçoit ses pouvoirs quelques semaines après notre arrivée, si on l'accepte...

C'est confus, si embrouillé que Teru se demande si il peut expliquer. Lui même n'a pas réussi à déchiffrer cette énigme scientifique, comment aurait-il pu l'exposer ainsi, clairement ?...

- Je ne sais pas si... Si c'est très explicite... Je m'excuse... Continue-t-il de sa voix rocailleuse.




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##   Mar 1 Juil 2014 - 13:48
Anonymous
Invité

Intéressant, donc dans quelques jours j'aurais des pouvoirs hein ? Je vais peut-être pouvoir, grâce à cela éliminer Lysandre. Tout dépend de ce que j'aurais comme pouvoir. Teru va être utile alors, je commençais à m'ennuyer de regarder cet imbécile éprouver des sentiments pour lui. Il y a bien que lui pour être dans le piège de l'amour. Je t'entends du sais... Tu as repris du poil de la bête ? Toi qui, quand je suis en possession de mon corps fait le mort. Hum...? Tu ne dis plus rien ? Je m'en doutais. Tu es faible Lysandre et les faible finissent tous et toujours par crever les premiers. On est pas dans un conte de fée où les faibles renversent les forts. Et les révoltes qui ont aboutie dans le monde contre leur oppresseurs ? Ce n'est pas pareils, ils étaient fort mais ne le savaient pas. Comme nous aujourd'hui, on croit que tout n'est que fatalité et que personne ne peut rien contre l'auto-destruction de l’humanité par une poignée d'idiots tous plus avar les uns que les autres qui nous promène en laisse comme des petits chiens ! J'ai horreur d'être manipulé de la sorte !
Enfin, là n'est pas le sujet, j'aurais toujours l'occasion après maîtrise de ses pouvoirs d'en buter quelques uns. Voyons ce que peut m'apporter Teru sur ce sujet...


- J'ai compris, ne t'en fais dont pas. Il y a que le pouvoir de la terre ou on peut en avoir d'autre ?

Je me rapproche de lui, le fixant en souriant, essayant d'être un minimum triste malgré le fait que j'en ai rien à faire. Je peux juste être sûr de ne pas ressembler à ça car ce n'est pas comme ça qu'il attira grand monde à part cet imbécile de Lysandre.

- Et aussi... Ses pouvoirs font que tu es si malheureux ? Tu as l'air complètement usé, comme si ton corps allait tomber d'une seconde à l'autre et que le peu de vitalité qu'il te reste lutte pour te maintenir en vie...
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