Un sourire et un regard dans les yeux fut la première réaction que j'obtins, un peu déçu, je pensais vraiment qu'elle allait craquer ce coup ci. Dommage pour moi, je ne comptais pas perdre et cela devenait de plus en plus difficile, quasi insoutenable. Mais pourtant encore et toujours un irréductible gaulois résisté tant bien que mal à la terrible Kath, ou quelque chose du genre je suppose. C'était à se demander ce qu'il se passait parfois dans mon cerveau pour que je commence à penser des choses comme ça.

Mais ma résilience s'amenuisa encore alors qu'elle retournais mes propos contre moi, je m'étais fait avoir en beauté par cette demoiselle je devais bien lui accorder cela. J'étais pratiquement à sa merci maintenant et le sourire qu'elle me servi n'arrangeais en rien mon cas, je buvais ses paroles et fus parcouru d'un frisson, terrible et délicieux à la fois quand je senti ses mains se poser sur mes cuisses.

J'étais sans voix, je ne pensais plus droit, désarmé et désemparé, je luttais avec moi-même, je ne voulais pas lui laisser cette victoire mais en même temps, elle était venue à moi, la seule personne à s'être soucié de mon bien être depuis... depuis longtemps. elle était là, si proche, je n'avais qu'une chose à faire et mon coeur cesserai de défonce ma cage thoracique de l'intérieur, qu'une chose à faire et je me sentirais apaiser, qu'une chose à faire que mon ego m'avait refusé jusque là parce que je n'aimais pas perdre.

Au final, elle eu raison de moi. Alors que ma main caressait toujours sa jour, mes yeux se posèrent sur ses lèvres. Elles étaient si proches, elles semblaient offertes. je céda à la tentation et l'embrassa, fermant les yeux pour mieux profiter du contact. Je le rompit au bout de quelques secondes avant de la regarder de nouveaux dans les yeux mais incapable d'articuler un traître mot. elle m'avait vaincu et pouvait maintenant faire ce qu'elle voulait de moi je n'en avais cure.

Durant ce baiser que j'avais provoqué Kath avait remonté sa main sur ma cuisse sans que je n'y prête trop attention, ce n'est qu'après coup que je prenais conscience de cela et frissonnais donc à retardement alors qu'une nouvelle fois, son regard enchanteur me saisi et que nos lèvres s'unirent de nouveau. Cette échange était plus ardent que le précédent, plus intense et plus agréable alors que je ne pensais pas cela possible.

C'était à court de souffle que nous séparâmes nous lèvres, ses mains perdues dans mes cheveux, mes yeux dans les siens et ma volonté aux mains de cette demoiselle. Une femme fatale, ni plus ni moins, elle aurait voulu me posséder qu'elle n'aurait pas agit différemment mais peu m'importais, car le mal était déjà fait. Un autre baiser, court celui là me tirais hors de cette état de quasi trans dans lequel je m'étais retrouvé et de savourer pleinement ce moment que je vivais.  Finalement, je ne m'en balançais pas tant que ça d'avoir survécu, ce que je partageais avec Kath dans l'immédiat valait bien dix fois ça.

Puis vint sa question, qui me fit comprendre qu'elle avait élu domicile sur mes jambes, alors que l'incurie que je cultivais depuis si longtemps m'avait occulté ce détail. J'avais cette impression de devenir  oublieux, un effet secondaire des baisers peut-être. Cependant cela me permis de lui répondre honnêtement, tout en plaçant derrière son oreille cette mèche rebelle qu'elle venait de dégager de son champs de vision.

" Non, tu ne me gènes absolument pas, au contraire, je ne sais pas si c'est toi ou un moment d'extase qui s'est sauvagement jeté sur moi mais ça fait longtemps que je ne me suis pas senti si vivant."

Puis je déposais à mon tour un baiser léger sur ses lèvres, avec mille précaution comme si j'avais peur de la briser. Puis je la regardais, souriant.

" Et toi? ça va? Je viens honteusement de te voler ta place et tu te retrouves sur les genoux d'un estropié, tu devrais plus t'inquiéter de ta condition que de moi et la ravissante nymphe installée sur mes jambes."

C'est vrai que je n'avais pas à me plaindre, dans l'immédiat je comptais même profiter un peu de a situation. je passais mes mains le long de la taille de la demoiselle, son débardeur n'étant qu'une couche de vêtement légère je pouvais presque sentir sa peau sous mes doigts. Je finis d'ailleurs pas jouer avec le tissu, perdant de nouveau mon regard dans les yeux de Kath.

" ais je te retiens égoïstement, peut-être avais_tu quelque projet?"

De toutes les douceurs du monde, il n'en n'est aucune de comparable avec celle des lèvres d'une demoiselle. Sans compter le plaisir que cela me procurait, la douceur avec laquelle elle me donna ce baiser me fit frémir, et je ne pus me retenir de me mordre la lèvre alors qu'elle décollais tout juste les siennes. Ses bras se placèrent sur mes épaules tandis que les miens entouraient maintenant sa taille comme si j'avais eu l'envie de l'emprisonner dans ce creux que je venait de lui créer. Il y avait peut-être quelque chose comme, ce désir très freudien de posséder une personne dont la présence nous était agréable, voir nécessaire.

Mais je n'avais nul envie de me lancer dans la psychanalyse à ce moment là, alors que je me retrouvais une nouvelle fois pris au piège dans ce regard saisissant qui dominait le miens sans effort. je savourais le son de son rire et haussais un sourcil, intrigué, en entendant sa réponse et je m'apprêtais à répondre quelque chose comme " Il y a des choses trop belles pour qu'on puisse avoir la certitude de leur réalité" mais Kath en décida autrement, enfermant mes mots à l'aide d'un énième baiser qui me tira un énième frisson. Parfois, c'est pas plus mal de se taire.

Je sentis sous mais mains que mes caresses avaient été reçues et appréciées, aussi je décidais de les poursuivre alors que mademoiselle faisait de l'ironie devant mon nez, pendant qu'elle parlait, je me penchais sur son cou et le recouvrais de baisers avant de m'éloigner un peu, le sourire au lèvres et l'espièglerie au regard. J'annonçais la suite avec un air qui se voulait éminemment dramatique.

" Oh c'est terrible, cela me fend le cœur qui déjà brûlais de te revoir, moi qui avait un milliard de chose à ne pas faire que j'aurai adoré oublié en ta compagnie, voilà que je vais de nouveau me retrouver esseulé, proie potentiel pour je ne sais quelle féline qui voudrait se faire les griffes et les crocs. Mais fait donc si le devoir t'appelle avec un peu de chance tu retrouveras assez de moi pour de souvenir que tu as voulu quitté le creux de mes bras."

C'était définitif,mon cerveau et ma langue ne devaient pas avoir toutes les connexions nécessaire pour tourner correctement.

Heureusement pour ma crédibilité, Kath eut la bonté de me laisser finir mon discours même si elle se moquait de moi et de ma façon de surjouer quelque peut avant de sceller mes lèvres d'un baiser qui me laissa cois un instant. Je m'attendais pas à ça en réalité, elle avait la sale habitude de me prendre de court et je ne savais même pas si je trouvais cela désagréable. Elle transforma ce qui aurait dû être un simple baiser en instant plein de sensualité et, ne craignons pas les mots, d'érotisme. Ou bien je me faisais des idées. Que je me pose la question n'annonçait en soit rien de bon pour mon cerveau en déroute, les neurones avaient probablement foutus e camps, brisant les rangs synaptiques en me laissant à la merci de Katharina.

Et c'était une victoire par K.O. pour elle, ses paroles, magnifiées par sa voix devenues d'un coup si captivante me firent comprendre que j'étais prit dans le délicieux piège de la demoiselle. Ses mais glissèrent sur mon torse et ses lèvres se posèrent sur les miennes, je sentais que j'allais en garder le goût un long moment et je m'en réjouissais. Il est des choses dont on n'a pas envie de se passer après y avoir goûté.

C'est à mon grand désarroi qu'elle se dégagea et se redressa avant de s'étirer, je confirme d'ailleurs elle était très féline, et se pencha en avant pour prendre son paquet de cigarettes. Mes yeux ne purent s'empêcher de la reluquer un peu et je ne tentais rien pour les en empêcher tant je savais que la manœuvre serait veine et le résultat inéluctable . Elle m'en proposa une, que je ne pouvais refuser, surtout que j'adorais allumer mes cigarettes avec mes doigts, avant de me proposer une blague que j'écoutais, à la fois circonspect et intrigué. C'était quoi ce changement radicale de ton dans la pièce, je vous le demande. Elle se lança après avoir laissé échappé un soupir et malgré la fin imprévisible, je ne pus contenir mon rire.

Cette blague n'aurait jamais dû être au regard de ce qu'il s'était passé il y a quelques minutes et personnes n'aurait mimait ça ainsi, mais c'est cela qui la rendait drôle, le fabuleux contraste qui me fit m'époumoner de rire. C'était improbable. Je finissais de rire en m'accoudant sur mon fauteuil et calais ma tête contre mon poing , souriant toujours, la fixant droit ans les yeux et posais la question qui avait traversé mon esprit.

" Et toi, jolie brune? Je serai tenter de dire que oui mais sans vérifications préalable, je pourrais tout aussi bien avoir tord."

Je tirais longuement sur ma cigarettes avant de laisser échapper la fumé quasi transparente, prenant un air pensif avant de reprendre.

" Non, t'es pas obligée de répondre en fait, ça serait plus drôle de tenter de découvrir la réponse par moi-même un jour ou l'autre, sait-on jamais avec beaucoup de chance. Mais, du coup, tu as fait quoi depuis notre rencontre? en dehors de ton initiation qui s'est apparemment passer aussi normalement que cela peut se faire."