## Lun 7 Oct 2013 - 6:30 | ||
Dante Alighieri Messages : 307 Date d'inscription : 19/03/2013 | Bon une heure du matin, une journée après la visite d'Eion, et je suis dans les temps. Je fais donc un état des lieux. La maison: rangée, la chambre de Aikô est prête à la recevoir, la porte a été réparée, le salon est rangé, vaporisé, minutieusement nettoyé dans ses moindres recoins par mes soins j'ai même pulvérisé à coup d'éclair certaines tâche qui refusaient de partir autrement. Ma chambre est parfaitement rangée et j'ai libéré de l'espace pour les affaires de Makiko. Ensuite, j'ai subtilisé un stéthoscope à l'infirmerie pour... bah vous verrez bien ça presse pas. Enfin, j'ai finalement décuvé et ça c'est plutôt pas mal. Quant au bouteilles... J'ai rarement enchaîné autant de téléportation dans ma vie pour m'en débarrasser, 50 cadavres d'alcools fort en grande majorité du whisky. Joli record personnel et surement le dernier avant un bout de temps dans ce domaine là. Mais ma journée ne se termine pas ici, il me reste encore un cambriolage à commettre et tout sera en place. Maintenant, je suis dans le couloir qui abrite les chambres des initiés air. Je repère rapidement celle de Kiko et me pose devant, écoutant d'abord juste à l'oreille avant de me munir du stéthoscope pour écouter avec plus de précision ce qui se passe à l'intérieur. Dernière édition par Dante Alighieri le Lun 14 Oct 2013 - 5:57, édité 1 fois |
## Lun 7 Oct 2013 - 6:40 | ||
Invité | J'avais du mal à m'endormir depuis quelques temps. Même si Aikô passait son temps à me fatiguer la journée, la nuit tout cela disparaissait miraculeusement. Comme si des forces occultes refusaient tout bonnement de me voir récupérer et aller mieux. Enfin, aujourd'hui avait été calme. J'étais restée le plus clair du temps à l'intérieur, n'ayant pas vraiment envie de m'exposer en ce moment. Vraiment pas envie... Et encore une fois, j'étais persuadée de ne pas pouvoir dormir. Je me sentais mal à l'aise, j'avais chaud... Mais la nuit c'était annoncée plus fraîche et reposante, me rendant assez sereine pour me laisser aller dans les bras de Morphée. Un premier vrai sommeil, profond, depuis plusieurs jours. |
## Lun 7 Oct 2013 - 6:56 | ||
Dante Alighieri Messages : 307 Date d'inscription : 19/03/2013 | Mon stéthoscope aux oreilles, l'embout plaqué contre la porte, je suis capable d'entendre le moindre bruit dans la pièce. Or il n'y a rien, même pas un frottement de tissus, juste le calme. C'est donc le moment idéal pour agir. Je me téléporte à l'intérieur de la chambre et jette un rapide coup d'oeil. Il me faut quelques minutes pour m'habituer à l'obscurité et me repérer dans la pièce. Ici commence mon travail. J'ouvre d'abord un placard, sans le moindre bruit, à la recherche d'un sac que je trouve assez rapidement. Meuble après meuble, tiroir après tiroir, je vide la pièce de son contenu. Je fais un premier aller-retour pour commencer à ranger les affaires de Makiko chez moi, dans l'endroit que j'ai prévu à cet effet. Le second trajet je prend un sac supplémentaire chez moi. Je remplie mes deux sacs des affaires de la petite: couches, vêtements, jouets, nourriture et tutti quanti. Ce qui me fait faire un second trajet. Je reviens pour prendre le dernier paquet, et le plus délicat... Aikô. Je la regarde un instant, dormir paisiblement, avant de la prendre avec toute la délicatesse du mon comme Makiko m'avait montré. Elle ne se réveille pas, même quand je lui inflige une téléportation. Je la pause dans sa nouvelle chambre, un baby-phone à coté de son lit et je me retire discrètement. Je retourne une dernière fois chez Makiko, mais pour elle ce coup ci. Je prend instant pour la regarder dormir. Elle semble paisible mais ses traits tirés disent qu'elle a vécu des jours difficiles... à cause de moi. Prêt d'elle, je dépose ma veste et rentre chez moi, ma mission enfin accomplie, avec la ferme attention de dormir un peu. Demain va être une longue journée. |
## Lun 7 Oct 2013 - 7:13 | ||
Invité | Le réveil se fit sans soucis. Une sorte de transition douce du sommeil à l'éveil, signe que j'avais bien et longtemps dormit. Une fois mes yeux ouverts, impossibles de les refermés. Je restais un instant allongée à observer le mur en face de moi avant de me décider à me lever, déçue que la nuit ne fut pas largement plus longue. Dormir empêche de réfléchir et ça me faisait le plus grand bien. Mais, le réveil aurait été normal et m'aurait laissé un léger goût de la sérénité de la veille si je n'avais pas retrouvé une chambre totalement vide. Plus rien sur les meubles ou à l'intérieur. Même Aikô avait disparut. Je tiquais. Le seul intrus dans l'équation était une veste rouge qui était loin de mettre inconnue. Peu à peu, le temps de faire le rapprochement dans mon esprit, je me mis en colère. Non pas vraiment de la colère. De l'énervement, mais pas de la colère. Il m'irritait et m'énervait plus qu'autre chose. À se mêler de mes affaires. Enfin, même ça m'importait peu. C'était la petite, Aikô que je voulais récupérer. Elle est à moi, un point c'est tout. Je pris une dizaine de minutes pour m'éviter la crise de nerfs et tenter de rester un minimum calme avant de prendre la direction de la maison de Dante. J'espérais qu'il était debout et m'ouvrirait vite. J'avançais par petits pas rapides, les sourcils froncés, ne cachant pas du tout ma mauvaise humeur. J'évitais de croiser du monde tout simplement, passant par de petits endroits tranquilles et sans bruits. Jusqu'à arriver devant la maison du Master. Je sonnais simplement et attendis en observant mes pieds et en tordant une des manches de la veste. Histoire de passer ma colère sur un objet silencieux. |
## Lun 7 Oct 2013 - 7:29 | ||
Dante Alighieri Messages : 307 Date d'inscription : 19/03/2013 | C'est pas commun comme réveil, les pleurs d'un bambin. La petite Aikô décide de se manifester un peu avant 7 heure du matin à travers le baby-phone. Les yeux encore lourd de sommeil, je me tire du lit et enfile rapidement un pantalon puis je me dirige vers la chambre où loge mon réveil matin vivant. Si fragile dans ce petit lit d'enfant, je me sens vulnérable face à ses larmes. Je décide de réagir rapidement et de vérifier toutes les éventualités. La couche est encore propre, coup de chance, elle ne semble pas avoir de fièvre donc c'est un appel du ventre qui la motive. Je la prend dans mes bars, toujours avec mille précautions et file vers la cuisine pour lui faire chauffer son lait. en attendant que le repas de la demoiselle se prépare, je décide de lui changer un peu les idées et tente de la divertir. Prenant place dans le salon, je la pose face à moi sur mes genoux et commence par un petit jeu simple. Je pose le bout de mon doigt sur son nez et ne le retire que lorsqu'elle tente de sen saisir. elle semble rapidement se prendre au jeu et quand le temps que je suppose nécessaire pour que son lait chauffe est écoulé je la laisse gagner et pose un baiser sur son front... En fait, c'est moi qui me suis pris au jeu... Dans la cuisine, je remplie son biberon, attend quelques instant pour que ça refroidisse et reviens dans le salon pour offrir son repas à la petite, qui s'accroche voracement à la tétine. C'est donc dans mes bras qu'elle décide de faire son festin. C'est à ce moment là que retentit la sonnette. " C'est ouvert." |
## Lun 7 Oct 2013 - 7:41 | ||
Invité | -C'est ouvert. Je ne me le fais pas dire deux fois et pousse la porte. L'odeur de la maison a changée depuis la dernière fois. La décoration aussi. La propreté. On dirait une vraie maison d'adulte responsable. J'avance lentement en observant les murs, le plafond, les meubles. Ça a vraiment changé. Plus de saletés. Ça ne lui va pas, au Master désordonné et immature. Qu'est ce qu'il manigance? J'eus la réponse à ma question en pénétrant dans le salon. Cette petit scène de "famille", touchante. Aikô qui buvait son biberon dans les bras de Dante. J'avais envie de trouver ça touchant, mais quelque chose m'en empêchait. Un je ne sais quoi qui fit que tout ça m'irrita un peu plus. Je pinçais l'intérieur de mes joues. En guise de bonjour je jetais simplement la veste sur le fauteuil, à côté de l'homme et tendis la main vers lui. C'est sur un ton sec et ferme que je lui adressais la parole depuis des jours maintenant. Une quasi-semaine si je comptais bien. -Rends la moi. Je désignais la petite dans ses bras, concentrée sur son biberon matinal. |
## Lun 7 Oct 2013 - 8:01 | ||
Dante Alighieri Messages : 307 Date d'inscription : 19/03/2013 | Makiko fait son entrée, tout en sécheresse et en froideur. Elle lance ma veste "oubliée" sur un fauteuil à coté de moi avant de tendre la main vers moi en m'ordonnant de lui rendre Aikô d'une manière parfaitement impolie à mon avis. C'est avec un sourire, parce que je suis heureux de la voir que je lance en la pointant du doigt tout en regardant la petite: " Tiens Aikô, regarde, Maman est rentrée." Puis je tourne la tête vers Makiko avant de lui répondre paisiblement. " J'aimerai bien mais je peux pas. Je me suis laissé dire qu'il fallait pas trop manipuler un bébé quand il mange parce que ça trouble sa digestion et ça peut le faire vomir. Alors en attendant qu'elle finisse, installe toi." Il est temps de passer au sujet délicat du jour, les excuses que je lui dois. " Mon ange... Je me suis vraiment senti misérable ces derniers jours, pour ce que je t'ai fait. Je ne savais pas. C'est que quand j'ai appris que j'ai compris combien j'ai été mauvais envers toi, sans même le savoir et je sais bien que l'ignorance n'est pas une excuse." Je pose mon regard sur la petire avant de reprendre, un sourire tendre sur le visage mais la voix emprunte de tristesse. " Puis Eion est passé avant hier... et il m'a tout raconté. Je suis impardonnable. Donc je ne peux pas te demander pardon, je ne le mérite pas. " Je relève la tête vers Makiko et contemple ses yeux rouges, son expressions froide que je voudrais voir disparaître. " Aikô aura besoin d'un père et je veux être celui là. J'ai besoin de toi, tu me permets d'avoir une sorte d'équilibre dans ma vie. Tout ce que je peux t'offrir en échange, c'est un foyer et tout ce que je ressens pour toi. C'est peu mais c'est tout ce que j'ai." |
## Lun 7 Oct 2013 - 8:18 | ||
Invité | Son ton calme, paisible et posé me fit tiquer. C'est tout ce qu'il me fallait pour m'énerver, toujours plus. Je l'écoutais parler en me mordillant la langue, me forçant en quelque sorte à me taire et à l'écouter sans rien dire. Ça me touchais, sincèrement. Le ton de sa voix était sincère et ce qu'il disait aussi. Mais... Mais j'avais du mal à m'y faire si vite. Je secouais plusieurs fois la tête, comme pour chasser les pensées douces qui me venaient d'elles mêmes à l'esprit et reformer la carapace rigide avec laquelle j'étais arrivée. Je voulais, à ce moment là, qu'elle ne me quitte jamais. -Aikô aura besoin d'un père et je veux être celui là. J'ai besoin de toi, tu me permets d'avoir une sorte d'équilibre dans ma vie. Tout ce que je peux t'offrir en échange, c'est un foyer et tout ce que je ressens pour toi. C'est peu mais c'est tout ce que j'ai. Je secouais une nouvelle fois la tête, faisant connaître mon désaccord total. Je refusais tout simplement l'idée de lui céder ça. Toujours sur un ton sec, mais avec la voix maintenant légèrement tremblante, je pris la parole. -Je..N'ai pas besoin de toi. Je suis très bien toute seule, avec ma fille. Je ne veux pas qu'elle reste avec toi, alors rends la moi...S'il te plaît. Je finis ma phrase dans un souffle. |
## Lun 7 Oct 2013 - 8:33 | ||
Dante Alighieri Messages : 307 Date d'inscription : 19/03/2013 | mes paroles sont ponctués de mouvements de la tête de la part de Makiko. C'est assez étrange comme réaction, mais si quelque chose est normal à Terrae, c'est étrange. Un instant passe après alors qu'elle me fait savoir son désaccord par un mouvement de la tête avant de me dire, d'une voix portant pas très assurée qu'elle n'a pas besoin de moi et qu'elle ne veut pas que je m'occupe d'Aikô. Pour le coup ça me fait très mal, je sens presque un début de larmes me perler aux bord des yeux. J'arrive juste pas à digérer ce coup là. D'un mouvement de la tête je lui refuse sa dernière requête, je ne compte pas lui rendre l'enfant de suite pas avant qu'elle soit redevenu la vrai Makiko. " Non je ne te la rendrai pas maintenant. Tu as passé une semaine enfermée chez toi, sans voir personne, c'est déjà mauvais pour ta santé physique et mental mais je te juge assez mature pour t'occuper de toi comme tu l'entends. Par contre c'est dangereux pour Aikô, ce qui est mauvais pour toi est cent fois pire pour elle, mais tu t'es enfermée sur toi et tu ne faisais plus que ton devoir de mère. Tu n'es même pas allé marché un peu avec elle pour qu'elle puisse prendre le frais. Je peux pas te demander de revenir avec moi, tu fais bien ce que tu veux, mais je peux pas te laisser Aikô temps que tu seras déraisonnable. je suis désolé." |
## Lun 7 Oct 2013 - 8:50 | ||
Invité | Je serais les dents. La façon dont il refusait de me rendre mon propre enfant me secoua. Ça me fit peur. J'avais l'impression d'être totalement à la merci de Dante et de ne rien pouvoir faire excepté ce qu'il demandait. Et je ne voulais absolument pas faire ça. Mon cerveau tournait à toute vitesse. Je finis par soupirer doucement et repris la parole tout en fixant mes pieds. -Je vais très bien et Aikô aussi. Laisse nous tranquille. Je relevais la tête, révélant un visage partagé entre la tristesse et l'énervement. -Elle est à moi tu n'as pas le droit de me la refuser. Je ne fais absolument rien qui pourrais lui faire du mal ou la mettre en danger. Au contraire, je m'en occupe bien. Je soufflais et me pinçais l'arête du nez. J'en avais déjà assez. La conversation me fatiguait déjà. -Entre Eion et toi, je suis gâtée. Je suis juste un peu fatiguée, c'est normal, j'ai un enfant en bas âge avec moi. Ça ira tout seule, arrêtez de vous mêler de mes affaires. Je m'approchais légèrement des deux personnages, avec la ferme intention, cette fois, de récupérer la petit et de m'en aller pour de bon. Mais vu l'entêtement du master, ça semblait perdu d'avance. Je tentais une dernière fois. -Alors redonne la moi. Si c'est tout ce qu'il faut pour que tu arrêtes de m'énerver je la sortirais, pourquoi pas? Mais je t'en prie, laisse nous tranquilles! |
## Mar 8 Oct 2013 - 0:33 | ||
Dante Alighieri Messages : 307 Date d'inscription : 19/03/2013 | Je la laisse parler, un sourire triste aux lèvres. Elle a sombré très loin, je me demande même si je vais pouvoir la rattraper. Remarque, c'est pas comme si j'avais le choix, c'est moi qui ai provoqué ça non? Toujours ramasser ce qu'on fait tomber. " Kiko, tu ne vas pas bien, je le sais et c'est pas compliqué de le comprendre. Il suffit de t'écouter, tout ce que tu viens de dire, c'est pas toi. " Je plante mes yeux dans les siens, je veux capter son attention et qu'elle intègre tout ce que je vais lui dire, sans en perdre un miette. Merci les yeux bleus, il parait que ça aide un peu. " D'abord, elle n'est pas a toi, elle a sa propre vie, qu'elle mènera comme elle veut. C'est ta fille mais pas ton objet. La Kiko que j'aime n'aurait jamais dit ça. Jamais." Je laisse un instant passer pour qu'elle réfléchisse un peu, pour qu'elle médite sur l'idée et je reprend. " Ensuite, on s'inquiète parce que ta manière de vivre ces derniers jours n'est ni sain ni normal. C'est pas bon pour ta santé mental de rester isolé des gens et si t'es pas capable de prendre soin de toi il faut bien que d'autres le fassent pour toi et pour Aikô. " Je trouve ça étrange de parler de trucs qui sont sains ou pas, alors que je suis l'un des pires exemples de Terrae. " Et pour finir, je ne te la rendrai que quand la vrai Makiko, la bonne mère qu'elle était et la femme douce et agréable aussi temps qu'à faire, sera revenue. D'ici là je la garde et si je galère trop j'irai embêter Hideko en lui exposant le problème. Elle sera surement en colère après moi pour ce que j'ai dit l'autre jour, mais si c'est pour le bien de Aikô, je prend le risque de finir en tas de cendre, c'est pas un soucis. Par contre je t'empêche pas de rester avec elle, si tu veux.... J'aimerai être là quand celle que j'aime reviendra de son trajet dans les limbes." |
## Mar 8 Oct 2013 - 1:00 | ||
Invité | -Kiko, tu ne vas pas bien, je le sais et c'est pas compliqué de le comprendre. Il suffit de t'écouter, tout ce que tu viens de dire, c'est pas toi. Les yeux bleus de Dante, plantés dans les miens me gênaient beaucoup. J'avais l'impression d'être coupable d'un crime quelconque... Et ça semblait vrai, selon ce qu'il me disait. Je finis par baisser les yeux au bout d'un moment et me mis à fixer mes pieds. Je me sentais comme un enfant que l'on grondait et que l'on allait mettre au coin. Je hochais la tête quand il me parlait du fait qu'Aikô n'était pas mon objet. Ce n'était pas ainsi que j'avais pensé la chose, mais ça restait mon enfant et je ne supportais pas cette "réprimande". Je le laissais finir, soupirant à la fin. Je fermais les yeux, la tête toujours baissée. Il ne semblait vraiment pas décider à me la rendre et je n'avais pas envie de reprendre une longue discussion avec lui. Finalement, je relevais la tête avec un petit sourire désolé. -D'accord. Garde la, c'est pas grave. Je m'en fiche. Je fis une pause réfléchissant à ce que j'allais dire. Je détournais le regard, pensant à partir peut-être avant de reprendre, avec une pointe de dégoût dans la voix. -Amuse toi bien. |
## Mar 8 Oct 2013 - 1:15 | ||
Dante Alighieri Messages : 307 Date d'inscription : 19/03/2013 | Pendant que je parle, elle baisse les yeux, une enfant prise en faute, c'est l'image qu'elle m'évoque. Pourtant quand elle prend la parole, c'est avec un sourire désabusé et pour dire des mots que la croyais pas capable de dire alors qu'on parle d'Aikô. Je reste incrédule et je crois que ça s'entend. " Tu... Tu t'en fiches? Et c'est tout ce que ça te fait? Juste par fierté, tu laisse Aikô? Je sais plus quoi te dire. " Je pose mes yeux sur l'enfant dans mes bras qui vient de s'endormir sur son biberon et lui caresse la joue. Je sais qu'elle ne pense pas ce qu'elle dit mais chaque chose à ses conséquences alors je vais jouer le jeu jusqu'à que Makiko craque. " Te fais pas de soucis pour nous, on va bien s'entendre après un petit temps d'adaptation pour moi. C'est qu'il va falloir que je revoie mon planning moi. " Je dépose un baiser sur le front de l'enfant et murmure juste assez fort pour que Kiko puisse entendre: " Princesse, Makiko s'en va." Si ce coup là ne la fait pas réagir alors j'ai bien fait de garder la petite. |
## Mar 8 Oct 2013 - 1:43 | ||
Invité | -Princesse, Makiko s'en va. Je relevais la tête et fixais un moment le Master, me mordillant la lèvre inférieure, avant de laisser aller mon regard sur Aikô. Elle dormait paisiblement. J'ai toujours aimé la regarder dormir. Elle semblait si fragile. Et elle l'était. Énormément. Je fermais encore une fois les yeux, réfléchissant à tout ce que Dante m'avait dit. Il avait raison dans tout et semblait sincère. Non, il l'était et je le savais. Je pouvais aisément faire un effort, j'avais envie d'en faire un. Je voulais recréer la petite bulle tranquille que j'avais mis tant de temps à créer. Je finis par sourire. Un petit sourire, un peu triste mais sincère. Sans regarder Dante, je pris la parole, pour m'excuser en premier lieu. -E...Excuse moi. Je ne pensais pas ce que j'ai dis... Je me mordis les lèvres et me dirigeais vers le canapé pour m'asseoir à côté d'eux. Le regard rivé sur l'enfant dans les bras du Master. Une partie de moi avait envie de la prendre. De partir avec et de sortir de Terrae. D'aller très loin. Chez mes parents peut-être. Une autre refusait l'idée et la trouvait idiote et impossible à réaliser. Je poussais un petit soupir et posais un doigt sur l'une des main d'Aikô. Sans rien dire. |
## Mer 9 Oct 2013 - 1:08 | ||
Dante Alighieri Messages : 307 Date d'inscription : 19/03/2013 | Apparemment, ça a l'air de marcher. Makiko semble réfléchir un instant en regardant l'enfant. Je la laisse cogiter dans son coin et berce la petite tout doucement, comme je ferai si c'était une bombe avec un capteur de mouvement... Bien que ça soit complètement con de bercer un bombe. Elle sourit finalement. J'ai déjà vu plus rayonnant de sa part mais je m'en contenterai pour le moment. Elle pose un doigt sur la main de Aikô, toujours profondément, ou pas, assoupie. Je profite du fait qu'elle se soit rapprocher pour pour me pencher et lui voler un baiser avant de lui tirer la langue pour ensuite rajouter: " ça s'est ma prime pour ma leçon de parent, enfin une partie. C'est 5 ou 6 versements par jours pour le restant de mes jours... si ça te convient bien sur. Et puis en cadeau tu es toutes pardonnée de tout ce que tu as pu dire. Aussi innocente que Aikô pour moi." Je profite de la présence des jambes de Makiko pour m'installer plus confortablement en posant la tête sur des cuisses, Aikô toujours dans mes bras, sur mon ventre. " Et ça, c'est mon bonus. " |
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