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De sévices à ses vices. | Privé : Duroy J.
##   Sam 9 Aoû 2014 - 18:04
Anonymous
Invité

«Vous êtes sûr de vouloir descendre ici ?»

Je levais un sourcil et regardais par la fenêtre du taxi -répugnant- dans lequel j'avais été forcé de m'asseoir. Il n'y avait rien à cet endroit si ce n'était des arbres et encore des arbres. Ce n'est qu'en regardant correctement que j'aperçus un début de sentier entre eux. Je soupirais.

«Je suppose que ça ira très bien.»

Je descendis sans avoir à débourser quoi que ce soit. L'énergumène qui semblait ne jamais avoir connu l'éducation avait payé le chauffeur -bruyant- quand il avait comprit que mes poches étaient tristement vides.

En parlant de cet homme... Il ne s'était jamais découvert mais avait tout de même prit la peine de m'expliquer comment et pourquoi nous étions passés de mon patelin anglais à ce qui c'était avéré être la grande Tokyô. J'avais explosé de rire, mais je dois avouer que j'étais assez secoué par ces révélations peu communes. Les mots "Terrae", "téléportation" et "Master" tournaient dans ma tête sans que je puisses m'expliquer leur réelle signification. Je savais juste que par soucis de logement et parce qu'il se faisait déjà tard, il fallait impérativement que je trouve ce dit Institut.

Le chauffeur ne prit pas la peine de me lancer un dernier regard et appuya sur son accélérateur de toutes ces forces, comme si il s'était trouvé devant un lieu hanté et effrayant. Je soupirais à nouveau.

«Il y a intérêt à ce que ce soit intéressant...»

À peine avais-je avancé dans le sentier repéré un peu plus tôt, que la semi-forêt s’éclaircit, laissant paraître un énorme portail, entre-ouvert. Un peu plus loin, en arrière plan se dressait un bâtiment à l'allure moderne et à la façade terne, bien qu'il y ait eu quelques couleurs vives pour tenter de pallier à ce manque d'excitation en moi.
Je jetais un coup d'oeil derrière moi. Personne. Juste le bruit du vent dans les feuilles et quelques oiseaux piaillant à tue-tête.

J'arrangeais mon haut-de-forme, pinçant le bord entre mon pouce et mon index pour ensuite les faire glisser. Je m'avançais ensuite et poussais, du bout de mes mains gantées le portail un peu lourd et rouillé. Je le refermais derrière moi puis époussetais mes gants.
Mon œil glissa alors vers mes chaussures. Des bottes en cuir noir, à talons, offertes par mon père. Je tiquais. De la boue s'était logée dans les interstices des talons et recouvrait la pointe de la chaussure.

«Regarde où tu marches Johan. Ça pourrait te servir. Un jour. PEUT-ÊTRE.»

De la poche intérieure de ma veste, je tirais un mouchoir en tissu et m'assis -après l'avoir examiné- sur un rocher se situant à quelques pas, dans la boue, de la grille.
Je m'assis donc là et entrepris de nettoyer ce bien précieux que je souhaitais garder assez longtemps.
##   Sam 9 Aoû 2014 - 20:51
Jacques Duroy

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Jacques Duroy
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Elle m'avait jeté... je ne sais comment elle avait appris mon escapade avec Ludwig mais elle l'avait su et m'avait largement fait comprendre que ce comportement ne lui allait pas, qu'elle préférait l'exclusivité et me demanda de lui foutre la paix et de ne plus venir la voir alors que je lui assuré que je n'avais de sentiment pour nul autre qu'elle, que je dissociais l'aspect charnel de l'aspect émotionnel mais elle ne m'écoutais pas et n'en avait cure, je quittais donc sa chambre sans demander mon reste, excédé, hors de moi et blessé. Pourquoi avais-je choisi de m'investir, de donner de moi si c'était pour me faire balancer pour une aventure sans importance? Pourquoi me limiter si je peux m'amuser comme je l'entend? J'étais monté sur le toit, pour fumer rageusement et réfléchir. J'en avais ma claque d'être gentil et sympathique avec tout le monde pour me faire traiter comme ça, je ne supportais d'être le gentil toutou de tout le monde ici.

Je descendais à la cafétéria, histoire de manger un bout et espérant un peu me faire provoquer à un moment ou un autre que je puisse passer mes nerfs sur une personne quelconque assez stupide pour venir me chercher. J'avais le sang plus chaud qu'avant, j'en avais conscience, mais c'était sans doute dû aux changements dans ma vie et je trouvais ce durcissement de caractère pas plus mal. Je comptais me faire ma place dans cet institut avec ça. Je crois simplement que j'étais en manque d'accomplissement personnel, en réalité je n'avais rien fait depuis mon arrivé à Terrae sinon, frôler la mort et servir de garde du corps pour la dirigeante de Corée du Sud. Bon c'est déjà plutôt romanesque mais je me découvrais une forme d'ambition, une envie de plus.

Mes pensées tournaient ainsi alors qu'un homme vint me déranger, me disant qu'il fallait que je me déplace pour accueillir une élève, les masters étaient débordés apparemment, je lui jetais un regard froid, je n'étais pas très occupé certes mais mon temps aussi était précieux et je n'aimais pas jouer le guide pour un inconnu totale. J'en faisais part au master qui me rappela à l'ordre immédiatement , appuyant son argumentaire sur mon statut d'étoile et mon devoir vis à vis de cette institut. Je lâchais un soupir, voyant que je n'y couperai apparemment pas et me dirigeais vers l'entrée de l'institut et y découvris un jeune homme tout de noir vêtu avec un style particulier, quelque chose qui ne se faisait pus depuis plus d'un siècle, un coté très victorien décadent, un visage aux traits fins , un grâce certaines dans la tenue et le port de sa personne. Bon bah voilà sur qui j'allais me passer mon humeur, dommage pour lui.

J'allais donc à sa rencontre, lui tendant la main en me présentant.

" Bonsoir, Je suis Jacques Duroy, chargé de te guider au sein de notre institut, enchanté. Mais avant toutes choses tu as peut-être quelques questions à poser."


De sévices à ses vices. | Privé : Duroy J. 684226JacquesDuroy
##   Sam 9 Aoû 2014 - 21:38
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Je finissais de nettoyer le dessus de mes bottes. J'avais préalablement retiré mes gants pour ne pas les souiller et avais frotté doucement, mais avec minutie chacune de mes chaussures. Je les remis à mes pieds et eu finit mon travail de remise en état de mon apparence lorsque j'entendis des bruits de pas.

Excepté quelques grillons rappelant la fraîcheur et l'imminence de la nuit noire, rien ne dérangeais le paisible silence de cet endroit. Silence qui m'aurait rendu fou si ce personnage ne s'était pas approché si bruyamment de moi.
Je levais le regard vers l'inconnu. Des cheveux blonds, des yeux bleus. Il avait un style assez classique et loin d'être japonais. À première vue, il ne semblait pas dangereux. Mais quelque chose me dérangea à sa démarche. Je le dévisageais un instant avant de reconnaître ces mimiques infimes que forment les muscles de notre visage, au niveau mondial, malgré nous, lorsque nous sommes irrités.

«Bonsoir, Je suis Jacques Duroy, chargé de te guider au sein de notre institut, enchanté. Mais avant toutes choses tu as peut-être quelques questions à poser.»

Tout en disant cela -en français s'il vous plaît-, il me tendait la main. Que de politesse ! Mais je ne la prendrais pas. Je remis mes gants, posais avec précaution mes pieds sur la terre non-boueuse, descendant lentement du rocher qui me servait de siège et arquais le coin de mes lèvres dans ce qui se voulait être un sourire. Je me courbais légèrement, la main sur le couvre-chef pour l'empêcher de tomber et répondis, dans la même langue, bien que, sans doutes, l'accent trahisse mon langage habituel.

«Duroy ? Comme le célèbre personnage de Maupassant ?»

Je me redressais et repositionnais correctement mon chapeau sur ma tête. Le pinçant à nouveau entre mes doigts que je fis glisser le long du bord.

«C'est une blague ou ai-je réellement atterris dans un autre Sanatorium pour cerveau ?»

Ma voix, d'habitude très féminine, je la faisais tomber dans des octaves plus graves. Je le faisais souvent, mais, je ne pourrais pas tenir longtemps avant de tousser et de me gratter la gorge, je mourrais trop de soif.

«Oh, pardonnez mon impolitesse. Enchanté de même. Johan Gab.»

Je gardais un sourire, légèrement forcé. Je ne savais pas à qui j'avais affaire alors autant être plus ou moins agréable d'autant plus que mon interlocuteur était visiblement irrité. Enfin, visiblement... De mon point de vue uniquement, je suppose.

«Je n'aurais qu'une question pour le moment. Quel est cet endroit ?»

Je désignais de la main le bâtiment se dressant derrière lui -et devant moi.
##   Dim 10 Aoû 2014 - 0:00
Jacques Duroy

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Il descendit de son perchoir et me fit fasse, lui et sa tignasse rousse surmonté d'un haute-forme improbable. Je pouvais tirer quelque chose de cette énergumène, je n'en doutais pas. Un regard suffit pour que je comprenne déjà un partie du personnage devant moi. Je sentais une forme de distance, pas par rapport à moi, mais également par rapport au monde. Je ne savais trop comment, mais ça se lisait que le monde ne l'intéressait pas que cela soit dans ses yeux ou sur es traits de son visage, passablement neutre, jusqu'au moment où il me servi un pâle sourire, un sourire quand même me direz-vous. Il ne me tendis pas la main, mais remis ses gants avant de m'offrir une légère courbette en guise de salut, ce qui en soit me convenait également.

Un petit tique nerveux s'afficha sur mon visage alors qu'il mentionnais le nom de ce personnage qui m'avait souvent porté préjudice durant mon adolescence et qui portait le même prénom que mon père, autant de choses qui me le rendait insupportable. Enfin je n'en tenais pas rigueur pour autant . Je lui souriais donc et fis une courbette à mon tour, plus inspiré d'un style XVII ème dans la gestuelle.

" Je crains que vous aillez raison, mais ce n'est pas pour autant que nous ayons quoi que ce soit en commun. "

Après avoir réajuster son chapeau, il se présenta à son tour, Johan Gab, je tenterai de retenir son nom, sinon il sera rebaptisé Jo'. Mais ça je verrais plus tard. La moue qu'il faisait ne me paraissait pas naturelle, on ne trompait pas un maître dans l'art des expressions faciale et dans la lecture des gestes. Enfin je m'attaquais d'abord à sa question plutôt qu'à ce qu'il pensait. Faisant un théâtral geste en désignant le bâtiment principal de l'institut que l'on pouvait apercevoir d'ici.

" Voici la grande Terrae, institut pour tout les jeunes gens dépressifs, tarés congénitales fans d'armes en tout genre, de jeunes femmes androphobes et ce qui va devenir pour un temps au moins ton nouveau foyer. C'est pas si mal une fois qu'on a sa propre chambre, mais pour le moment tu seras dans les dortoirs jusqu'à ton initiation, je compatis d'avance, c'est pas l'endroit le plus agréable à vivre. Si tu veux bien me suivre s'il te plait."

je commençais à marcher tranquillement vers l'institut, sans me retourner, Il me suivrait, c'est pas comme si il avait trop le choix.


De sévices à ses vices. | Privé : Duroy J. 684226JacquesDuroy
##   Dim 10 Aoû 2014 - 0:35
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Le dénommé Jacques ne sembla pas apprécier la remarque que je venais de faire sur son nom de famille. Un petit nuage sombre passa sur son visage un court instant. Mais juste assez pour m'arracher un sourire intérieur. C'est fou ce que les gens montrent sans le vouloir, dans leurs petits gestes à première vue anodins.
Il me fit à son tour une courbette. Je levais un sourcil, me demandant si c'était encore un de ces jeux qui m'exaspéraient tant. Mais il ne sembla pas être de ce genre. Il suivait simplement mon "jeu" et cela me plu assez.
Enfin, il se tourna vers "Terrae" et dans un élan théâtral, il répondit à ma question.

«Voici la grande Terrae, institut pour tout les jeunes gens dépressifs, tarés congénitales fans d'armes en tout genre, de jeunes femmes androphobes et ce qui va devenir pour un temps au moins ton nouveau foyer. C'est pas si mal une fois qu'on a sa propre chambre, mais pour le moment tu seras dans les dortoirs jusqu'à ton initiation, je compatis d'avance, c'est pas l'endroit le plus agréable à vivre. Si tu veux bien me suivre s'il te plaît.»

Initiation ? Dortoirs ? Je fis l'impasse sur ces questions superflues selon moi.
... Jeunes femmes androphobes ? Pourquoi cet exemple sentait-il le vécu ? Puis il avait énoncé des dépressifs et d'autres cas de démence. Je fis la moue. Oui, j'avais bien atterris dans un asile et cela ne me plaisait pas vraiment. Mais si on m'avait amené ici, c'était pour une raison. Un miracle divin ? Je pouffais silencieusement à cette pensée. Des créatures divines ne prendraient pas la peine d'accueillir un trans-genre volontaire et assumé comme moi. D'autant plus que j'étais un menteur heureux et un psychopathe. Je regardais le blondinet s'éloigner. Tranquille, sûr, sa démarche n'était presque plus celle de quelqu'un d'irrité. Ça se voyait qu'il connaissait l'endroit. Ses pieds évitaient les dalles relevées, les flaques de boue et les quelques petits trous prouvant que l'endroit était bien fréquenté.
Je remarquais quelques mégots de cigarette dans les interstices des dalles.

Deux hypothèses: 1) Seuls les plus hauts gradés avaient le droit de fumer et ils ne le faisait qu'à cet endroit, se fichant royalement du paysage et de la nature.
2) Cette Institut laissait libre cours à un peu toutes sortes de dérives.

Ma réponse n'allait pas tarder à arriver. Jacques était à trois petits mètres devant moi et je le suivait, marchant aussi "vite" que lui, les yeux vagabondant un peu partout et ma bouche tressaillant devant les détails des murs, des quelques piliers retenant la structure et de la tenue de mon guide.

Je rompis le silence après m'être assuré du ton de ma voix.

«Vous appartenez à quelle catégorie, vous ? Dépressif, dégénéré, fan d'arme ou misogyne ?»
##   Dim 10 Aoû 2014 - 1:32
Jacques Duroy

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Jo' me suivait sans broncher et emboîta mon pas. Alors qu'il arrivait à mon niveau, je guettais du coin de l’œil ce qu'il faisait. Son regard se perdait partout autour de nous, il me regarda même un moment. Je pense que c'était d'avantage par curiosité que parce qu'il me trouvait quelque chose mais bon, il faut parfois soigner sa fierté en laissant le doute planer pour soi.

Il fini par rompre le silence, me demandant de quelle catégorie je faisais partie, prenant sur moi le misogyne cinglant qu'elle avait balancé à mon visage. Personne n'apprend plus le respect aux jeunes gens de nos jours.

" Quelle magnifique contraste, tu es habillé comme lord mais tu te comportes comme un ruffian. Enfin, dieu merci je ne donne pas dans le dressage de la bleusaille."

Je n'aimais pas tellement qu'on me manque de respect et si il continuait, je risquais de me montrer plus entreprenant que prévu. Je nous dirigeais ainsi vers les escaliers qui menaient aux dortoirs et plus haut aux chambres. Je songeais déjà à rejoindre la mienne juste après. Peut-être pas seul d'ailleurs. Au pire peut-être irai-je frapper à la porte de Ludwig.

Je prenais un peu s'avance sur Johan dans les escaliers ( je n'ai pas de talons moi) et me retournais vers lui une fois que j'avais atteint le palier avant de lui demander:

" Et toi, de quel genre es-tu? "


De sévices à ses vices. | Privé : Duroy J. 684226JacquesDuroy
##   Dim 10 Aoû 2014 - 2:04
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«Quelle magnifique contraste, tu es habillé comme lord mais tu te comportes comme un ruffian. Enfin, dieu merci je ne donne pas dans le dressage de la bleusaille.»

Je ne pus retenir un petit rire sarcastique. Bleusaille ? Ruffian ? Certes, j'étais peut-être un peu impoli et très curieux, mais tout de même. Je haussais les épaules et continuais de le suivre, essayant de comprendre où nous nous situions. Quelques panneaux aux murs répondirent à mes questions, faute d'un guide utile.

Jacques s'engagea dans des escaliers. Il avançait plus vite que moi, mais je prenais aussi volontairement mon temps. Non pas pour admirer les marches, mais parce que j'avais envie d'enquiquiner un peu le monde.
Perché un peu plus haut, à l'arrêt des marches, il se retourna et me renvoya ma question. Le mot "genre" me fit tiquer légèrement. J'étais tenté de dire "Je ne suis d'aucun genre" mais je me retins. Pour l'instant on me prenait pour un garçon et c'était tant mieux. De plus je n'avais pas envie d'entrer dans une conversation longue et inintéressante.

J'arrivais à son niveau sans rien dire, lui lançant un bref coup d'oeil en passant devant lui. Je levais le nez en l'air, retenant mon chapeau du bout des doigts pour l'empêcher de tomber tout en tournant le dos à l'homme. Je posais ma main vacante sur ma hanche et tournais légèrement la tête sans même sourire.

«Je suis de la catégorie des génocidaires.»

Je me retournais un peu vite, me rendant compte que j'avais perdu le ton de ma voix.
##   Dim 10 Aoû 2014 - 2:36
Jacques Duroy

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Je commençais à perdre patience, Johan traînait dans les escaliers, prenant visiblement son temps. Il m'agaçait quelque peu et le rire sarcastique qu'il m'avait servi ne fit faire qu'un tour à mon sang. Je crois qu'il fallait montrer à cet importun qui pouvait prendre l'autre de haut. Je n'avais qu'à attendre la bonne occasion.

Et je ne fus pas déçu.

Il m'avait finalement rejoint sur le palier et s'était tourné dos à moi pour me lancer un réplique qui fut gâché par sa voix qui venait visiblement de dérailler. presque tout était bon, la posture, la tenue ... l'ensemble se voulait provocateur et le sérieux de son visage ne trompait pas, il ne me prenait pas au sérieux, se montrait même hautain.

Erreur fondamentale numéro 1: N pas sous- estimer Jacques Duroy.

Je m'approchais de lui en plongeant mes yeux dans les siens, souriant doucement. Je me saisie de son chapeau malgré lui et le poussa contre un mur, usant juste assez de force pour l'y maintenir. Je ne quittais son regard que pour déposer un baiser sur ses lèvres, sans lui laisser le temps de réagir. Je rompais ce baiser pour murmurer à son oreille.

" A partir de cet instant précis, tu es mien. "

Ne lui laissant pas un instant pour protester, le bloquant toujours contre le mur, je déposais un autre baiser sur ses lèvres, plus long au cours duquel je décidais de cesser de le bloquer, si il voulait se dégager violemment il pourrait le faire, mais il risquait d'être un peu trop perturbé pour réagir correctement. je passais ma main, maintenant libre dans son dos et rompais le baiser et plongeais de nouveau mes yeux dans les siens et murmurais de nouveau.

" Je crois que je vais t'éduquer un peu, t'apprendre comment on te comporter avec tes aînés et donc dans l'immédiat, je vais également changer ton parcours de visite. "

On allait voir si le culot allait faire sa magie.


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##   Dim 10 Aoû 2014 - 3:02
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Je m'étais à nouveau retourné vers mon interlocuteur, près à lui lancer une nouvelle pique cinglante, mais je me retrouvais nez à nez avec un regard... Inquiétant. Je baissais les yeux et tombais sur un sourire que je mettrais maintenant dans la case de ceux des psychopathes. Celui que j'ai très certainement quand je décide d'anéantir la vie poisseuse de quelqu'un.

Je sentis mon couvre-chef s'en aller et tandis la main par réflexe. Je fronçais les sourcils en me rendant compte qu'il avait été subtilisé par le même qui me bloquais contre le mur. J'allais le traiter d'infâme rat d’égouts, mais la pression de ses lèvres contre les miennes m'en empêcha. Je n'étais absolument pas en colère. Ou alors si, un peu, mais le choc mental et physique fut bien plus lourd pour que je m'en rende compte. 

«A partir de cet instant précis, tu es mien.»

Je frissonnais en sentant le souffle de l'individu sur ma peau. Un nouveau baiser me cloua le bec avant même que je n'ai pu réfléchir à une insulte appropriée. Assez long pour que je me sente flattéE de cette attention soudaine pour ma personne. Je souriais intérieurement et me mis à rougir.
 Enfin, je pus recouvrer mes lèvres, mais la main du blondinet alla caresser mon dos, m'arrachant un nouveau frisson. Je me sentais comme touchéE par un serpent, mais je rougissais toujours, toutE heureuSE de la situation dans laquelle je me trouvais.

«Je crois que je vais t'éduquer un peu, t'apprendre comment on te comporter avec tes aînés et donc dans l'immédiat, je vais également changer ton parcours de visite.»

Je sentis redescendre d'un coup le charme soudain et fronçais à nouveau les sourcils. Je plaçais mon avant-bras sur le torse de l'individu et le repoussais, profitant pour récupérer mon chapeau que je visais à nouveau sur ma tête.
Je passais sauvagement ma manche sur mes lèvres et sans prendre la peine de modifier ma voix, je répondis sauvagement.

«Je suis pas gay. Et même si, je serais lesbienne.»

J'étais encore rouge, mais de frustration et d'irritation. J'étais arrivé au comble ma stupidité.
##   Dim 10 Aoû 2014 - 3:40
Jacques Duroy

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Mon jeune camarade sembla plutôt réceptif à mes avances, il frémissait sous mes mots et sous ma caresse, ne repoussait pas mes baisers, j'avais pratiquement attend mes objectifs. Cependant j'avais poussé le vice des mots un peu loin, trop pressé de lui montrer qui pouvait se permettre de prendre l'autre de haut. Une erreur qui n'était pas irréparable. Il me repoussa, reprenant son chapeau pour le percher de nouveau sur sa tête et fini par s'essuyer les lèvres avant de me balancer quelque chose des plus étrange. Je fus cependant un peu surpris de sa voix soudainement féminine, et je savais maintenant qu'il était en fait elle. Mais je n'en laissais rien paraître, cela m'aurait desservie plus qu'autre chose. Gardant un calme olympien, toujours souriant et sûr de moi, je m'approchais à nouveau d'elle, levant ostensiblement les mains pour montrer que je ne lui voulais aucun mal.

" Cela tombe bien, moi non plus. Dans ta grande fierté tu me croyais dupe. Mais tu t'es laissée avoir par la force de l'habitude. Cela aussi je pourrais y remédier. "

Qui plus est je savais que je ne l'avais pas laissé indifférente, que je pourrais de nouveau m'approcher d'elle sans risque. Toujours je la regardais dans les yeux et ne les quittés pas, si elle fixait les miens trop longtemps, elle ferait moins attention à mes mouvements, si elle détournait le regard, elle ne s'avouerait pas vaincu. Puis je savais déjà qu'elle était trop fier pour fuir.

" Puis de toutes façon, toi et moi savons que le mal est déjà fait."

Je me penchais vers elle, effleurant ses lèvres à l'aide des miennes.

" Tu es déjà écarlate, tu es fébrile, tu te refuses ce que tu veux, ton ego te retient de céder mais tu te poses également une bonne question. Pourquoi, malgré le fait que je t'ai forcé la main, tu as apprécié ce baiser, pourquoi malgré mes intentions évidente à ton égard, tu es toujours là? L'idée ne te rebute pas plus que ça parce que ton ego est partagé, entre le plaisir d'être désiré et celui de résister et de te montrer plus forte que tu ne l'es en réalité. "

Je passais une main sur sa joue, effleurant sa peau. avant de rajuster un peu son haute forme.

" Ne pas aimer les gens est une chose, les comprendre en est une autre et je pense avoir quelques petites choses à t'apprendre dans ce domaine là. J'en ai devinais plus sur toi que tu ne le crois Johan, et je sais également que je ne te laisse pas insensible. Il faut dire que tu m'as fournie de la matière en une dizaine de minutes."

Je déposais maintenant un baiser dans son cou, puis un second sur sa joue avant de la regarder dans les yeux, nos visages proches l'un de l'autre.

" Et puis.... tu n'as jamais dit non. "

Je ponctuais le point finale de ma phrase en l'embrassant de nouveau mais en y rajoutant un peu de sensualité, moins sauvages que les deux premiers, passant mais mains sur ses hanches.


De sévices à ses vices. | Privé : Duroy J. 684226JacquesDuroy
##   Dim 10 Aoû 2014 - 4:08
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Mon cœur battait plus vite que jamais et mes joues devenaient de plus en plus rouges. Jamais je n'avais eu le teint aussi coloré. Alors que je pensais ce petit cinéma bizarre, il s'approcha à nouveau de moi, toujours souriant. J'avais le cerveau un peu trop embrumé pour savoir ce qu'il pouvait bien penser et cela m'irrita un peu plus.

Tout en s'approchant, il parlait et moi, je reculais, les jambes dépourvues de toutes volonté de bouger autrement qu'à reculons. Si elles l'avaient voulu, je me serais décalé sur le côté. Si mes poings s'étaient serrés, j'aurais envoyé mes phalanges sur la joue de ce stupide homme en rut et j'aurais écrasé sa tête sur le sol avec mon talon, quitte à réveillé tout le peuple de cet Institut digne d'un film d'horreur.
Les yeux bleus de Jacques se fichèrent dans les miens et je me retrouvais stupidement fascinéE par les nuances qui s'y trouvaient.
Le trans-genre que je suis déteste les hommes et les femmes, mais la demoiselle est faible face à des avances si bien tournées. Je me débattais intérieurement pour reprendre mon visage neutre et vaincre le feu qui brûlait mon visage, mais, de nouveau à sa merci, ses lèvres effleurant les miennes et ses mots résonnant dans ce qu'il me restait de cerveau, je me sentis défaillir peu à peu.
Il m'offrait une sorte... D'échange de bons procédés. On pourra dire que le lys royal sous mon œil aura eu, une fois dans ma vie une signification pas trop éloignée de celle d'origine.

Je frémis lorsque ses lèvre rencontrèrent la peau de mon cou.

«Et puis.... tu n'as jamais dit non. »

Il venait de signer de décider lui-même qu'à l'avenir je détesterais les français et leurs manières incompréhensibles.
Je me laissais embrasser, profitant malgré moi et frissonnais à nouveau en sentant ses mains s'égarer sur mes hanches que, comme beaucoup d'autre choses sur mon corps, je n'aimais pas.

Il avait raison et cela, je ne le supportais pas, j'étais heureuse de sentir que je plaisais à quelqu'un, même pour une raison aussi dégradante que celle-ci. Mais c'était bien plus fort que toute la volonté du monde, qu'une fois encore dans ma petite vie, j'avais abandonnée.

Je rompis le baiser en posant mes mains sur ses épaules et en le repoussant avec douceur. Je rougissais totalement et souriais légèrement. Je baissais les yeux et soupirais et baissais les yeux au sol.

«J'abandonne, tu as gagné. Voilà, c'est suffisant ?»
##   Dim 10 Aoû 2014 - 4:56
Jacques Duroy

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Je crois qu'elle ne doutais plus de moi et ne ferai plus jamais preuve de condescendance vis à vis à mon égard. Elle n'avait pu lutté contre aucune de mes avances et s'était tranquillement laissé faire, elle s'était abandonné à moi. Elle même le dit à son tour, même si elle m'avait servi un sourire plutôt mignon avant cela. Je lâchais un soupir avant de la regarder une nouvelle fois dans les yeux.

" J'ai vraiment beaucoup de chose à t'apprendre ma petite Johan "

Puis je lui pris la main, doucement, avant de l'emmener avec moi dans mes quartiers.


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Si nous avions terminé nos affaires depuis quelques minutes déjà, j'étais resté à "prendre soin" d'elle, lui montrant que je ne voulais pas d'un plaisir solitaire mais partager quelque chose. L'hédonisme n'avait aucun intérêt en solitaire et je le savais. J'avais tenté de lui faire découvrir ce plaisir, et par la même aussi de lui faire comprendre ce que j'avais en tête. si je la dominais, je l'avais quand même choisi, si je l'ai traîné dans mon lit en lui avouant mes intentions à l'avance c'était pour lui donner la possibilité de refuser si elle le voulait vraiment. Enfin, ce que je désirais était une relation qui ne nous engagé à rien et ne nous empêchait pas de nous revoir si le désir se faisait sentir.

Allongé près d'elle, je la regardais. Son corps ne me dérangeait. Il était particulier mais pas repoussant, puis ce n'est pas comme si je n'avais jamais frayé avec des hommes. Je laissais mes doigts se promener sur ses hanches, ses fesses et ses jambes et la contemplait un instant. Puis je me décidais à rompre le silence.

" Première leçon, N'abandonne jamais. Accepte ou refuse mais n'abandonne jamais sinon tu ne pourras pas te regarder dans un miroir. Deuxième leçon: Quand quelqu'un déploie l'éventail de son talent pour plaire à un autre, c'est qu'il trouve cet autre intriguant, que quelque chose lui plait. Johan, ne pense pas que je sois un salop manipulateur, j'ai voulu te séduire mais je ne veux pas m'installer dans une relation stable, je n'y ai aucun intérêt. Je préfère le plaisir immédiat et jouir de ma liberté comme je l'entend. Cependant comme tu as pu le remarquer, je t'ai emmener dans ma chambre, cela veut dire que je te fais assez confiance et qu'à l'occasion, si tu as envie de quoi que ce soi, parler, qu'on prenne soin de toi ou simplement te laisser aller à un désir soudain ou même si tu veux ne pas passer ta nuit seule et dormir à coté de quelqu'un, ma porte t'es ouverte avec plaisir. Et enfin, j'ai menti quand j'ai dit que j'avais deviné que tu étais une femme, je n'en avais simplement rien à faire. Le plaisir est ma priorité et j'espère avoir pu t'en offrir également. "

Montrant ma bonne volonté, mon envie de partager quelque chose je vint me placer entre ses bras et posait la tête sur épaule après avoir déposé un baiser sur sa joue.


De sévices à ses vices. | Privé : Duroy J. 684226JacquesDuroy
##   Dim 10 Aoû 2014 - 5:29
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La tête à moitié plongée dans l'oreiller, je me laissais aller tranquillement. Je l'observais du coin de l’œil, écoutais le silence et profitais des petites caresses çà et là. J'allais sombrer dans la première phase du sommeil, mais la voix de Jacques me rappela sur la Terre. Je rouvris mes yeux à demi-clos et recommençais à l'observer tout en écoutant sa tirade.

Je réfléchis un moment, alors qu'il avait posé sa tête sur mon épaule. Je sentais que je venais de m'embarquer dans une histoire compliquée alors que j'arrivais à peine. Mon cerveau s'était éteint depuis un moment déjà et je me contentais de soupirer silencieusement. Je pourrais bien réfléchir le lendemain sur l'étendue des dégâts.
Cette dernière pensée raviva quelques éclats dans mon esprit et je fronçais légèrement les sourcils. Doué ou pas, il restait un homme et qui plus est un affabulateur. Mais je n'avais pas l'intention de dire quoi que ce soit à propose de cela. La première leçon me suffit amplement pour savoir comment m'y prendre les prochaines fois, si il y en avait. Puis, sa proposition me plu. Elle était certainement intéressée, mais elle me touchait un peu.

Je me redressais.

«Rares sont les gens qui me voient comme une fille tant que je ne le dis pas ou que ma voix dérape. Sois on me voit comme un homme jusqu'au bout, soit comme une chose bizarre.»

Je souris de bon cœur.

«Et je reviendrais avec plaisir. Je ne sais pas quand, mais un jour. De toutes les façons cet Institut ne doit pas être bien grand, on se recroisera.»

Je déposais un baiser sur ses lèvres pour prouver que je ne plaisantais pas puis me retournais et m'assis sur le rebord du lit pour m'étirer longuement. Je ne savais pas trop quoi faire dans cette situation, alors je pris mon couvre-chef qui trainaîs et me mis à jouer avec les roses au-dessus.
##   Dim 10 Aoû 2014 - 6:08
Jacques Duroy

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Jacques Duroy
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je profitais agréablement de la position que j'avais prise. Paradoxalement, ce coté masculin qu'elle avait offrait presque un sentiment de protection, je crois que je comprenais un peu pourquoi les femmes aimaient se blottir dans nos bras. Oui, je sais c'est très féminin comme pensée mais je n'en avais cure encore une fois. J'étais bien et satisfait de ma position immédiate.

Malheureusement Johan décida de se redresser, parlant de sa condition androgyne. Je tentais d'imaginer ce qu'elle avait pu ressentir et cela me désolé pour elle. Que l'esprit des gens est étroits! Je la laissais poursuivre, j'avais l'impression qu'elle comptait partir immédiatement comme ça au milieu de la nuit mais lorsqu'elle ramassa son chapeau, assise au bord du lit, elle joua un peu avec, elle ne savait pas quoi faire.
Je me traînais vers elle et passa mes bras autour de sa taille , laissant une de mes mains caresser de manière assez distraite le haut de sa cuisse pendant que l'autre se baladait sur son torse. Je me serrai contre elle et commençait à parler.

" Quoi que les autres en dise, je peux affirmer avec certitude ce que tu es. Mais ce n'est pas ça qui m'intéresse encore une fois, sauf pour la partie qui précédait notre discussion où là, si tu avais été un homme les choses se serait passée de manière tout à fait différente. Mais je peux t'assurer que notre discussion n'aurait pas changer parce que qu'on te vois comme un homme ou une femme, tu restes la même personne non? "

Je déposais un baiser sur sa nuque avant de profiter d'être dans son dos et de chiper son chapeau et d'aller à l'autre bout du lit avant de le poser sur ma tête en la regardant, souriant pour la provoquer un peu.


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##   Dim 10 Aoû 2014 - 6:34
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«Quoi que les autres en dise, je peux affirmer avec certitude ce que tu es. Mais ce n'est pas ça qui m'intéresse encore une fois, sauf pour la partie qui précédait notre discussion où là, si tu avais été un homme les choses se serait passée de manière tout à fait différente. Mais je peux t'assurer que notre discussion n'aurait pas changer parce que qu'on te vois comme un homme ou une femme, tu restes la même personne non?»

Je souris. Il avait sans doutes raison, mais je ressentais la différence entre la femme et l'homme. Du moins, les caractères s’opposaient mais les goûts s'unissaient. Ce qui donnait au final l'androgyne que j'étais. Tantôt garçon anarchiste et détaché, tantôt fille tombant, il semblerait, trop facilement dans les bras d'inconnus. Entre les deux il y avait l'autre, la chose qui faisait bizarre aux gens. Ce personnage que je favorisais entre tous car il permettait un parfait passage entre tous les stades en me donnant un côté bipolaire qui ajoutais à la liste des troubles mentaux donnés au Sanatorium pour cerveau de Witthle-le Woods.

Jacques attrapa à nouveau mon chapeau alors que j'avais l'esprit occupé ailleurs. Il se trouva rapidement de l'autre côté du lit, vêtu uniquement du haut-de-forme qui selon moi, lui allait très mal. Je pouffais de rire et me glissais jusqu'à lui. Je posais mon menton sur son épaule et le regardais un instant avant de récupérer le chapeau sur sa tête d'un mouvement de poignet rapide et de déposer un baiser sur lèvres.

Je m'assis tranquillement au centre du lit et plaçais le chapeau sur ma tête et prenant le visage neutre et détaché de l'androgyne.

«Sans mentir, il me va bien mieux.»
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