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[Event] A - Infiltration.
##   Lun 18 Aoû 2014 - 22:45
Ipiu Raspberry

Personnage ~
► Âge : 11/07/1995
► Doubles-comptes ? : Afya et Charlie-Ange
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Ipiu Raspberry
Master Tonnerre Solaire
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Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser !

[HRP : Je triche, je lis beaucoup de romans d’espionnage en ce moment… Et de succubes... xD]

J’ai envie de pleurer. Envie de crier. J’aimerais tant crâmer ce type qui se donne le droit de me mentir. Le droit d’essayer d’alléger une peine qui n’a aucunement lieu de l’être. Comment ? Pourquoi ? Je déglutis. Ne pas frapper. Ne pas pleurer. L’image du jeune garçon, un tonnerre… Qui n’en était pas un… Pourtant il faisait partie de sa famille non ? Il était un enfant égaré comme elle. Sauf qu’elle vivait et que lui était mort. Sauf… Que rien. Ce qui était fait ici était inhumain. J’ai envie de vomir.

Je me revoyais bien plus jeune, bien plus jeune que celui qui n’était plus. Je me revoyais attachée à un mur pendant au bout de mes bras désarticulés. Mes pieds effleureraient à peine le sol sur lequel ils ne trouvaient aucune prise. J’avais été une expérience, comme il en était une… Mais moi on avait eu la décence de ne pas me condamner par ignorance. On c’était contenté de briser mon esprit et mon corps si souvent que je n’arrivais plus à me souvenir qui j’avais pu être avant le centre. Si souvent que je n’arrivais plus à savoir qui je pouvais être… A part une traitresse dont les mensonges avaient sans doute condamnés des dizaines d’enfants. L’horreur est-il le propre de l’homme ?

L’homme a essayé de me rassurer, de me réconforter… mais aurait-il levé le petit doigt pour sauver cet enfant ? Je sais bien que non ! Il croit que faire progresser la science peut entrainer un certain nombre de sacrifices. Il pense que si c’est pour le bien d’une majorité, alors on ne doit pas compter les pots cassés. Ses mensonges ne masquent pas son absence de culpabilité. Ne se rend-il pas compte qu’en agissant ainsi il brise des vies ? Qu’il salit l’humanité qu’il voudrait protéger ! Il croit que ce qu’il fait eST BIEN ? Du moins c’est la sensation que j’ai. Je VAIS LE TUER ! ET je vais y prendre PLAISIR. Enflure. Merdeux. Connard. L’électricité statique fait s’élever les poils de mes bras. JE VAIS LE…

Eion me prend dans ses bras. Il sens comme Terrae. Il sent comme ma maison. Une petite odeur de liberté et de justice. Je me serre plus fort qu’une telle situation l’aurait sans doute exigée, mais plus qu’un jeu d’acteur je cherche du réconfort. Sans doute n’en aura-t-il jamais conscience mais il vient de sauver nos vies… ainsi que de nombreuses autres qui dépendront des renseignements que nous allons récolter. Chassant ma colère. Je me sens même honteuse. J’ai failli le mettre en danger. Lui que je dois protéger. Nous relâchons notre étreinte non sans qu’il me glisse quelques mots à l’oreille. Moi aussi j’ai quelques chose pour lui. Je sens que la douche de ce soir va être… riche en renseignements.

Pourtant alors que j’aimerais rerentrer dans mon rôle je me sens pour la première fois depuis longtemps bien trop mal pour le jouer. Comme hier soir je passe en mode sans échec. Je laisse Eion mener la danse. Je suis encore trop sonnée.

« Merci de m’avoir raccompagnée. »


Ces quelques mots il faut me les arracher pour faire comme si tout allait bien. Comme si je ne voulais pas tout fracasser et moi avec. Je souris et nous nous en allons main dans la main avec Eion. Ma bonne humeur n’est malheureusement pas de retour, et mon mutisme semble s’installer. Je me contente donc d’hocher la tête quand il me demande si j’ai retenu le chemin. J’ai même fait mieux que ça. Je nous ai créé une ouverture de l’autre côté de la porte blindée. Elle était ouverte, j’y suis rentrée incognito à la recherche de quelqu’un pour me renseigner. J’en ai profité pour intercaler une pièce de monnaie dans le loquet d’une fenêtre. Elle semble fermée, mais il nous suffira de la pousser de dehors pour l’ouvrir. Ni vu ni connu. C’est là que je suis tombée sur le type qui m’a raccompagnée.

Le reste de l’après midi me semble plutôt calme. Je ne réfléchis pas. Je travaille, faisant les observations que ces salops attendent de moi. Y glissant d’infimes erreurs indécelables pour celui qui n’aurait pas fait lui-même toutes les analyses. J’ai les boules et c’est la seule manière que j’ai de faire quelque chose… Pour l’instant.


“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
##   Sam 23 Aoû 2014 - 3:39
Anonymous
Invité

Je la sentais étrange dans mes bras. Elle se serra même contre moi, et cette fois je reconnu le naturel de l'étreinte d'une demoiselle en recherche de soutiens. Je le lui donnais, sans rien dire, cherchant à la calmer et la rassurer du mieux que je le pouvais dans mon silence.

Sans soucis, nous passâmes le reste de l'après-midi à travailler et à jouer nos rôles stupides et qui commençaient à nous peser. J'avais de plus en plus de mal de jouer un rôle de scientifique, le rôle d'un de ceux qui voulaient la peau à ma seule et unique maison. Je me sentais comme un traître. Je savais que derrière ces murs, ces portes résistantes à tout se terraient des gosses qui n'avaient rien demander à personne et que l'on traitaient comme de vulgaires animaux. Moi, dans mon rôle, je participais à ce carnage atroce et méprisable. Je sentais toute ma volonté de continuer se briser peu à peu. Et cela faisait à peine deux jours que nous nous tenions dans cette base de malheur.
Je sentais qu'Ipiu lâchait elle aussi. Ça se remarquait peut être moins, mais je la sentais en colère, bouillonnante. Mais jusque là nos pouvoirs étaient restés enfermés en nous et personne n'avait comprit qui nous étions...


Le soir, c'est la mort dans l'âme que je m'effondrais sur le lit, telle une loque. Je pris quelques minutes pour repasser en revue ma journée et retirais mes chaussures, lentement. Enfin, je tirais de mes poches le bout de papier avec le code que j'avais trouvé sur l'un des documents. J'en récupérais un autre aussi, mais où il était marqué quelques chiffres: Les décès et les sujets ayant survécus deux ans auparavant jusqu'à maintenant.
Je les tendit à Ipiu.

-Aaaah mon amour, cette journée m'a tout excité. On prend une petite douche dans cinq minutes ?

Le temps qu'elle analyse les papiers pour qu'ensuite je lui explique leur provenance...
##   Sam 23 Aoû 2014 - 9:37
Ipiu Raspberry

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Rouge était la colère, rouge était le sang et le sang appelait ma colère. Ma tristesse était sur le point de m’écrouler faire. Je commençais lentement à émerger de ma torpeur. La journée de travail m’avait semblé plus longue qu’elle n’avait dû réellement l’être… Peut-être parce que j’avais réfléchis bien plus qu’à l’accoutumée. Histoire de rendre un rapport complètement faux et n’apportant rien, mais sans qu’on puisse remettre en cause aucune des choses qui y étaient affirmées. Des fois je tournais les mots de manière à cacher une information, de telle sorte qu’elle soit présente en filigrane mais ne percute pas l’esprit de quelqu’un qui ne la cherchait pas expressément. C’était fatigant et ça lui prenait la tête. C’était parfait.

Le soir quand ils furent rentrés dans leur chambre Eion paraissait autant crevé que moi. Notre journée d’espionnage nous avait vidés, plus moralement que physiquement à vrai dire. Il fallait que je trouve un moyen de remettre mon équipier en forme et vite. Je savais que la fatigue intellectuelle était bien pire que la fatigue tout court. Je savais que la fatigue menait à la négligence. La négligence pouvant mener à l’erreur. L’erreur à la mort.

Il sort des papiers de sa poche. Non il blague là ? DE SA POCHE ? Je dois me retenir de lui lancer un regard noir, il n’en a vraiment pas besoin. Pourtant il s’est mis en danger, un papier laissé dans une poche ça se perd, et ça se trouve. C’est difficile à expliquer dans une mission d’infiltration. Quand il me les passe, la tension que j’avais ressentie s’efface un peu. Juste un peu. Il a écrit tout ça sur un brouillon déjà utilisé pour le « travail » si bien que s’il avait fait tomber le papier dans un couloir on le lui aurait rendu en disant « Attendez ! Vous avez fait tomber vos notes ! » et non « traitre ! » Les informations étaient perdues dans un flot d’autres informations.

Ce qu’il avait pris pour un code n’en étais pas un. Un peu de sténo et de longues séquences génomiques. Merde. Ils avaient ciblés les motifs d’ADN communs à tous les… Patients zéro. Hum. Hum. Merde. Ce qui était écrit en sténo était des noms des prénoms et des dates. Je connaissais bon nombre de ces Noms… Ils empruntaient plus ou moins régulièrement des livres à la bibliothèque. MERDE ! Je flippe là. Vraiment très très fort. Pourquoi ces connards ont autant de séquences d’ADN d’élèves de Terrae ? POURQUOI ?

Calma Henri. Calma te.

J’inspire et j’expire lentement.

« Je te rejoins de suite mon cœur. »


Juste que ce coup-ci je prends le temps de retirer mes vêtements avant d’entrer sous la douche, ne gardant que mes sous-vêtements. C’est con à dire mais je n’ai pas une garde-robe extensible, et quoi que laisse penser mon immense valise, elle est surtout remplie de matériel d’espionnage. J’ai pas envie de devoir expliquer aux « autres » pourquoi je vais faire une lessive trois jours après mon arrivée. Donc j’économise.

Je règle le thermostat de manière à ce que ça soit chaud sans être brulant. Même en étant en partie habillée ça fait vraiment du bien après une journée de merde de prendre une douche. Eion me rejoint. Dans l’espace exigu de la cabine de douche c’est un peu dur de se mouvoir, pourtant je me glisse dans son dos et commence à le masser tout en parlant. C’est peut-être rien, et peut-être que ça le détendra assez pour qu’il ne se fasse pas remarquer dans les jours à venir. Je ne peux pas faire grand-chose d’autre pour dissiper sa fatigue.

« Je commence, ils ont au moins deux cents « expériences et futures expériences » en court. Je ne sais pas à combien de personnes ils ont déjà injecté des gênes de personnes de Terrae d’après tes notes, mais ils doivent avoir de la réserve. Surtout que personne ne semble survivre à leur merdier… Le jeune éclair est mort. »


Ma voix se brise. J’ai tout dit. Et la peine me reste en travers de la gorge.


“- A qui la nuit fait-elle peur ?
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― Pierre Bottero, Ellana
##   Ven 29 Aoû 2014 - 16:52
Anonymous
Invité

Tout d'abord, elle sembla en colère et je craignis de me faire méchamment gronder sous la douche. Mais son visage se détendit légèrement.
Ses yeux firent rapidement le tour des informations que j'avais notées et l'intensité de ses réflexions pouvait se lire sur son visage. Ses sourcils étaient froncés, dessinant sur son front de petites rides de crispation et certainement de colère dans le cas présent.
Je rangeais les chaussures puis retirais ma chemise avant de me diriger vers la salle de bain tranquillement.
J'ouvris le robinet du lavabo et prit le temps de laver mon visage avant de pénétrer dans la cabine de douche où se trouvait déjà Ipiu. Je dois dire que j'eus un peu de mal à me concentrer sur ce qu'elle disait. Non seulement l'eau était à température parfaite, mais en plus elle était vêtue uniquement de ses sous-vêtements. Plutôt jolis je dois dire. Je regrettais d'avoir gardé mon pantalon. Et en plus de ça, ses petites mains douées entreprirent un très agréable massage. 
Je finis par croire qu'elle voulait dissiper mon esprit. Mais je restais tout de même présent et l'écoutais avec tout le sérieux possible dans cette situation.

Je mordis ma joue. Pauvre gosse.

-On pouvait pas faire grand chose pour lui... Mais pour les autres, on peut. Très certainement. J'ai vu des fioles pleines dans l'une des salles où je suis rentré. Je n'ai rien pris. Au cas où. Et d'ailleurs, il y a d'autres salles à aller voir. On pourrait y aller ce soir. Quoi que ce puisse être risqué après tout le remue-ménage d'aujourd'hui....
##   Sam 30 Aoû 2014 - 21:59
Ipiu Raspberry

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Heureusement que j’ai retiré mes mains des épaules du master maintenant qu’elles se crispent. Je lui aurais sans doute fait mal. Des larmes de rage coulent en silence. On n’aurait rien pu faire… Mais on aurait DU. On aurait DU pouvoir faire quelque chose. On aurait DU. Mes larmes se perdent dans les goûtes de la douche. J’ai la présence d’esprit de desserrer les doigts avant que le sang ne coule à nouveau des demi-lunes que l’on trouve sur mes paumes de main. A défaut j’envoie un coup de poing dans le mur. Mes jointures rougissent et la douleur me fait reprendre un peu de self contrôle.

« Tu as raison. Ce soir ça va être chaud. »


J’inspire et j’expire. Il est totalement hors de question que je perde ma soirée. Je suis trop en colère. J’ai besoin de FAIRE quelque chose. Quelque chose qui me donne l’impression d’être utile. Quelque chose qui sauvera peut-être quelques vies dans un futur proche ?

« C’est pour ça que j’aimerais y aller seule. »


Je suis formée. Pas lui. Et c’est tout à fait ce dont ça a l’air. Je lui demande l’autorisation. Il est mon supérieur. Je suis une élève il est un master. Si les rôles semblent inversés aujourd’hui c’est juste que j’ai un passif plus lourd que le sien. C’est mon univers depuis tant d’années, et il le découvre à peine. Je n’ai jamais été le genre de petite espionne qui fait ce qu’on lui dit comme on lui dit. Seul le résultat comptait pour moi ; les méthodes importent peu. Avant je n’aurais jamais ne serait-ce que pensé à poser la question.

Seulement j’ai déjà merdé à Terrae. Je ne peux pas continuer. Et demander ce que je dois faire à mon supérieur est la moindre des politesses non ? Bon okay, peut-être qu’une infime partie de mon subconscient aimerait passer la nuit à oublier d’une manière plus érotique. Oui une partie de jambe en l’air ça fait aussi baisser la pression… Seulement je sais que ça ne calmerait pas. Là j’ai besoin de faire quelque chose d’utile.

« Si je suis seule je serais indétectable. »


Et je ne le mettrais que relativement en danger. Enfin pas en danger direct. On ne lui tirerait pas dessus… Mais si j’étais prise, ce qui n’avait quasi aucune chance d’arriver, il serra découvert. Personne ne croira qu’il n’en savait rien.

je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il accepte. je suis une traitresse... S'en souvient-il ? Peut-être... Mais je crois qu'au point où on en est cela n'a plus d'importance. Nous nous couchons un peu comme tous les soirs depuis qu'on est là nous ne dormirons pas assez. Nous passerons la nuit seuls avec nos pensées que nous n'oserons pas partager à voix haute.

[Jour 3] Last but not least.

La dispute. Ca fonctionne tout le temps. Le "mais tu vas me laisser faire ? - Pas si tu fais mal." est super pour démarrer une dispute.

Me voilà assise devant le bâtiment où l'on travaille un clope au bec. Personne ici sait que je fume. Devant leur incrédulité je ne peux que dire que j'essaie d'arrêter et que j'ai craqué. J'écoute le gang des encrasseurs de poumons tchater tout en me plaignant de mon copain qui se croit supérieur car il a un diplôme de plus que moi.

J'apprends des choses intéressantes, à priori ils ont aussi un jeune docteur très... Peu agréable dirais-je en tentant de rester polie. Sans vouloir rester polie je dirais qu'ils en parlent comme d'un connard prétentieux. Bon en tous les cas ça me donne une piste. Je prétexte d'avoir besoin de marcher pour me changer les idées pour disparaître. Au sens propre du terme.

Je me même aux ombres. Bondissant vive. Vous voyez cette ombre dans le coin de votre vision ? Ce qui vous fait vous retourner en vous demandant j'ai vu quelque chose ? Et bien ce n'est pas moi. Moi je marche comme si j'étais à ma place. Comme si je n'espionnais pas et avais le droit d'être là où je me trouve.

Et je me trouve exactement où je veux. Dans le bureau d'un connard. Je fouille ses dossiers sans qu'il ne se doute de rien. Il ne s'en doutera jamais, il est partit déjeuner. Et d'ici une dizaine de minutes j'aurais disparu. Comment dire. ce que j'apprends est... Surprenant.

Cet homme vient de Terrae.

Non. Enfin peut-être.

Il est l'un des premiers à avoir été admis à Terrae après sa reconstruction. Ce surdoué, était en seconde année de master à la fac à 16 ans quand... Ses parents avaient été tué dans un accident de voiture, coupant de ce fait tout lien affectif. Quand on lui avait parlé de changer d'air, il avait accepté, le jeune scientifique par contre n'avait jamais cru aux pouvoirs et c'était carapaté le plus vite qu'il avait pu de ce lieu de dingue.

Ce n'est que des années plus tard quand on l'avait embauché sur ce projet, qu'il avait découvert à côté de quoi il était passé. De ce constat était né un désir. Celui de récupérer ces pouvoirs qu'on lui avait volé.

C'était pour ça qu'il torturait ces mômes ?

Je m’esquive dégoûtée de mes découvertes. Le soir venue je raconte tout à Eïon sous la douche. Nous sommes déboussolés. Et dans de sales draps. Il est possible que le scientifique en question le connaisse...

en plein milieu de la nuit mon téléphone sonne. Une agence anglaise veut savoir si je voudrais poser des panneaux solaires sur le toit de ma maison. Je m'en débarrasse en disant que je ne suis pas propriétaire.

C'était le signal.

A l'aube nous ne serons plus là. A l'aube nos amis attaqueront. Ce n'est pas notre combat.

Il était temps de rentrer.

Demain j'aurais tué quelqu'un.

Un de ces scientifiques... ou moi ? Je ne sais pas.


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