## Mar 28 Oct 2014 - 22:20 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Ces derniers temps, j’ai l’impression que rien ne va. Il y a toujours un problème, un truc qui coince, et j’ai beau m’interroger plusieurs fois, je suis incapable de comprendre où se situe la couille. Alors certes, mon passage éclair chez les scientifiques (non pas en tant qu’expérimentateur ou qu’apprenti semi-espion, mais plutôt en tant que rat de laboratoire tout juste bon à être disséqué) ne m’a pas fait énormément de bien. Certes, tuer des gens, c’est pas cool, ça m’a foutu dans une déprime tellement monstrueuse que mon pauvre cœur a menacé de se flinguer tout seul – même si je ne pense pourtant pas avoir été assez con pour avoir appuyé aussi délibérément sur le bouton d’autodestruction, donc j’émets encore des réserves à ce sujet. Je sais aussi que je devrais éventuellement en discuter avec quelqu’un, plus que cinq petites minutes à mon retour, dans ma chambre d’hosto, et surtout suffisamment crevé pour osciller entre la débilité la plus totale et une merveilleuse envie de chialer. Je sais aussi que je n’aurais pas dû retourner en mission, que c’était plus irresponsable qu’autre chose – je pensais aider, à vrai dire. Au final, ça n’a aidé personne. J’ai pas été capable de gérer – quand on ne se gère pas tout seul, on ne gère pas les autres, je sais aussi tout ça. Mais je pensais en être capable – j’avais besoin de le penser, j’avais besoin de bouger, et j’étais incapable de rester assis en attendant que tout se calme. Les crises d’angoisse sont plus fréquentes. J’essaie de les réfréner, de me forcer un peu au calme. Mais le silence de ma chambre est plus propice à faire revivre mes cauchemars. Du coup, je fais quoi ? Je bosse, déjà – parce que vu les emmerdes que j’ai créées à Hideko, j’ai intérêt à me tenir un minimum à carreau pendant quelques temps, quitte à faire mon job, pour une fois. Sinon, je vais picoler au bar. Pour changer. Mais ça me calme. Le bruit ambiant, une bonne rasade d’alcool, le barman à saouler, beaucoup de gens à faire chier, c’est bon pour le moral. Enfin on va dire. Faut bien se concentrer sur autre chose tant qu’on le peut, maintenant que toute cette histoire s’est enfin terminée. Même si j’ai vraiment cru qu’on était foutu, pendant quelques temps… Bref. J’ai pas mal bu, je crois. J’ai cru que j’allais me taper une cuite d’enfer, mais ça va, je commence à avoir l’habitude maintenant. Et puis, avoir le réflexe de boire un litre et demi d’eau avant de se coucher, ça donne pas qu’envie de pisser, ça empêche aussi d’avoir mal au crâne. Et ça c’est bénéf’ quand on espère passer sa journée à corriger des copies de maths d’abrutis congénitaux. (Je persiste à dire que la moitié de mes élèves sont incapables de comprendre un énoncé, mais là, c’est pas une question d’être nul en maths, c’est juste qu’ils savent pas lire…) Tout ça pour dire que là, il doit être quoi… allez, pas loin de onze heures – c’est mon réveil qui s’est allumé tout seul ‘taleur, c’est à lui qu’il faut se plaindre – et que… machin est encore dans mon pieu. Enfin, machine. Je sais plus son nom moi, vous avez qu’à le lui demander si ça vous intéresse ! (Annabeth ? Annabelle ? Ann—Ok je laisse tomber je me souviens plus, je veux pas me souvenir.) J’ai beau avoir pris touuut mon temps pour prendre ma douche (après lui avoir explicitement demandé de bouger son magnifique fessier (?) de sur mon matelas), elle est toujours en train de squatter. C’est ça, ouais, reste, profite donc ! J’vais l’adopter encore, tiens. J’parie que si je la fous dehors, elle serait capable de colporter des rumeurs de merde comme quoi je me tape mes élèves (ce qui est faux !... Enfin, je ne drague que les majeurs, quand même, faut pas abuser non plus.) vu la garce qu’elle a l’air d’être. En même temps, les feux… Après une discussion assez simplifiée mais pourtant suffisamment claire (du genre « bon, maintenant, prends un café, une biscotte, et pitié PARS… S’il te plaît ? »), je me retrouve à l’entendre me piailler dans les oreilles. L’ennui, c’est qu’elle a pas l’air décidée à se barrer – elle m’a piqué une chemise bordel ! Dans mon armoire en plus… Je jette un regard à l’horloge holographique de mon four et retiens un soupir de désespoir en laissant tomber mes copies. Nan, je peux vraiment pas, là, j’ai pas la force… Comme si le squattage de l’autre gonzesse suffisait pas, j’entends sonner à la porte – et manque de me pendre en reconnaissant l’aura devant la porte, lorsque je vais ouvrir. Je fais un léger signe à mon visiteur et lui offre un sourire grimacé : - Hey ! Salut Gae, ça va ? Je sens venir le haussement de sourcil et le regard blasé-désespéré dont il a le secret. Parce que bon, il pourra faire semblant s’il veut, mais je sais très bien qu’il sent son aura. Et puis bon, comme ça lui plaît tant de me faire des reproches sans me les dire, en ce moment, je pense qu’il va pas me louper. J’crois qu’il voulait qu’on s’entraîne aujourd’hui en plus… Mais je pensais pas aujourd’hui genre ce matin… C’est de sa faute aussi ! Il a pas précisé… Dernière édition par Aaron Williams le Lun 6 Juin 2016 - 12:34, édité 3 fois |
## Mer 29 Oct 2014 - 23:31 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Mornitude quand tu nous tiens... Je jette le magazine que je tiens en main sur la table basse du salon avec un soupir. Je n'arrive pas à me concentrer. Je n'arrive pas à lire ce que j'ai sous les yeux. Je dois relire au moins trois ou quatre fois une phrase pour en comprendre le sens. A croire que j'ai bu trop de café. Ce sont mes pensées chaotique qui m'empêchent de réfléchir clairement ou de me focaliser sur l'essentiel. Je dois dire que tout ce qui s'est passé récemment me... tape sur les nerfs. Non. Ma formulation est incorrecte. Ce ne sont pas les événements récents qui m'agacent, même s'il y a matière, non. Ce n'est pas quelque chose mais quelqu'un. Aaron. Il m'insupporte en ce moment. Et le pire c'est que je ne suis pas certain de savoir pourquoi. Ou alors je le sais, mais ne veux pas le reconnaître. Il boit comme un trou. Bon de ce côté je n'ai rien à dire, je le reconnais. Si je continue comme ça je suis bon pour une cirrhose du foie dans les cinq prochaines années. Cela passe encore. Son appart s'est transformé en baisodrome et je pèse mes mots. Chaque fois que je passe le voir, je trouve des signes de présences autres que la sienne aux alentours de son lit. Si je ne croise pas la dite présence en personne. Femme ou homme. Cela n'a pas d'importance. Puis il y a ces regards de reproche qu'il me lance quand nos yeux se croisent. Et les non dits. En vérité il y a tellement de choses dont je l'accuse que la liste me semble interminable. Ça a commencé... probablement lorsqu'il s'est retrouvé chez les scientifiques. On en a parlé , c'est vrai. Ou en tout cas j'ai essayé. J'ai bien compris qu'il n'était pas en état de subir des reproches lors de ma visite à l'hôpital. Mais au final je lui en veux toujours d'être parti en mon absence, de ne m'avoir pas mis au courant et surtout d'avoir été aussi inconscient. Ensuite, je lui en veux pour être parti en mission alors qu'il était convalescent. Encore de la stupidité. Il n'aurait pas pu attendre d'être rétabli ? Non ! Monsieur est allé à l'ancienne Terrae (ce qui tiens du sado-masochisme), à Taiwan, en Nouvelle-Zélande, et au Maghreb. Ce qui a eut pour résultat de m'empêcher de lui parler sérieusement, ce qui a augmenté mon agacement. Et la plus belle de toute ! Il me reproche d'avoir foiré avec Michigan Carter alors qu'il a lui même échoué dans ses missions. Alors, non. Vraiment. Je ne vois pas ce qui pourrait clocher en ce moment. Je pousse un soupir et jette un œil à l'heure du micro-onde. Nous avons justement un entraînement de prévu aujourd'hui... J'attrape donc mes armes que je glisse dans mon holster, après avoir enfilé une tenue adaptée à l'entraînement. Puis je sors de mon appartement en claquant la porte et me dirige d'un pas rapide chez Aaron. J'arrive sur son palier et tend la bras pour actionner la sonnette mais je me stoppe. Je sens une autre aura en plus de la sienne et sens alors mon irritation grimper d'un cran. J'appuie tout de même sur la sonnette et quelques secondes plus tard Aaron ouvre enfin. "Salut Gae, ça va ?" C'est tout ce qu'il trouve à dire ? J'ai vu mieux comme accroche... Peu importe. Faisant fis de la potiche blonde que j'aperçois en arrière plan, je fais un grand sourire hypocrite à mon ami. - Super et toi ? Pas trop fatigué ce matin j'espère. Je te rappelle qu'on devait aller s'entraîner... Je me recule un peu et m'adosse au mur. - Je t'attends ici, le temps que t'attrape tes affaires. Bon, je veux bien le reconnaître. Je suis vache. Mais il m'a cherché !
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## Jeu 30 Oct 2014 - 0:14 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Ah. L’hypocrisie, mon amie de toujours. Je vous avais déjà dit que j’aimais pas l’hypocrisie ? Ben voilà, maintenant c’est dit : je l’aime pas. C’est pas réellement parce qu’elle déforme totalement le visage de mes interlocuteurs – mais bon, avouons que voir un sourire de faux-cul dès le réveil, ça n’enchante personne, sauf Cruella ; et bien que Gaetano soit capable de changer de forme, je doute qu’il finisse par adopter un jour celle de cette bonne vieille psychopathe. Alors certes, c’est pas si grave. Mais quand on devine aussi aisément les pensées qui s’entrechoquent sous ce petit crâne chevelu, vraiment, on finit par se dire que c’est même plus la peine de faire semblant. Mais bon, j’ai commencé. Mea culpa. Je porte la responsabilité de tout ça, de tous ses reproches aussi tant qu’à faire, et de sa visible mauvaise humeur. Comme ça, c’est bon ! J’essaie de ne pas me faire une crampe aux zygomatiques à force d’étirer ce foutu sourire crispé. - S’entraîner ? On avait pas dit cette aprem’ ? Mince… Sérieusement, Gaetano, tu fais chier. Tu peux pas, juste pendant deux petites minutes, arrêter de me faire chier ? C’est pas parce que t’as pas baisé depuis trois mois que t’es dans l’obligation de me mettre ton malheur sur le dos ! (Bon ok, c’est un peu ma faute aussi, mais laisse-moi profiter du peu de vie qui me reste, tu seras gentil… Oui je profite de ma vie, ça se voit pas ? Je bois, je baise, et je corrige mes copies de maths. Tout le monde rêverait de finir sa vie comme ça, merde ! J’ai aucun regret ! Ahem…) - J’ai pas le choix, c’est ça ? je gémis presque de désespoir, me passant une main affreusement lasse sur le visage. Bon... Attends là, ’vais m’habiller. Et récupérer ma chemise tant qu’on y est… À reculons – règle numéro une : toujours écouter Gaetano, il n’a jamais tort ; règle numéro deux : ne jamais lui tourner le dos ; règle numéro trois : s’il a tort, se référer à la règle numéro une –, je re-rentre dans mon appartement et me dirige vers la femme qui squatte ma cuisine. Longue négociation pour obtenir son départ, au final. Je vais me changer dans ma chambre pour mettre des trucs plus décontractés, et elle me rejoint pour remettre ses fringues – hallelujah. Elle ressort juste avant moi, et je rejoins à nouveau Gaetano dans le couloir. Je suis en train de sortir mes clés pour verrouiller la porte quand je la vois descendre les escaliers, et m’exclame : - La garce ! Elle s’est barrée avec ma chemise… Puis je lève les yeux vers mon cher ami morphe. Le fixe quelques secondes, et hausse les épaules d’un air nonchalant. Avant de me concentrer sur le verrou de ma porte. - Hum. Tu veux pas aller manger un peu avant ? Allez, s’te plaît, je t’offre un sushi si tu veux ! Nan ? T’es sûr ? Genre t’es si pressé que ça de me taper dessus ? Dans ces moments-là, vaut mieux que t’ailles te chercher un mannequin dans la salle d’entraînement, hein, c’est moins dangereux pour ma santé, je finis par grommeler en m’acharnant sur la serrure, au risque de casser la clé à l’intérieur, et tout à fait conscient de faire la conversation seul, une fois de plus. Bordel, mais elle m’en veut elle aussi, c’est ça ?! Le monde entier est contre moi ces derniers temps, je rêve ! Je me tourne vers Gaetano et grimace en voyant son holster. - Ah ouais, carrément… T’as prévu de flinguer quelqu’un ?... je rajoute d’une toute petite voix, essayant de jarter l’idée que c’est effectivement un tueur que j’ai en face de moi. C’est pas moi qui vais mourir aujourd’hui, hein ? Tu m’aimes trop pour ça, hein, dis-le, dis-le !! J’ai besoin de me rassurer là ! Je veux pas finir mes jours troué comme une passoire ! (Et je vous interdis de faire le moindre jeu de mots à ce sujet-là, je suis très susceptible ces derniers temps. Chut.) Dernière édition par Aaron Williams le Lun 6 Juin 2016 - 12:35, édité 4 fois |
## Jeu 30 Oct 2014 - 22:14 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Je le fait chier. Je peux clairement le voir. Tant mieux ! C'est le but ! D'ailleurs, s'il ne met pas cette péripatéticienne à la porte dans les prochaines secondes il risque d'y avoir un meurtre. Et lui qui essaye de se défiler. Non, mais ce n'est même pas la peine d'y penser Aaron. Ça fait trop longtemps que j'attends ça. de plus j'ai besoin de me défouler. Bon, je reconnais que frapper son meilleur ami pour évacuer sa frustration n'est peut-être pas une bonne idée. Mais Aaron sait encaisser. De plus j'ai besoin d'une véritable personne en face de moi et non pas un mannequin qui ne rend pas les coups. Et j'ai besoin d'un Master. Parce que pour une fois j'ai besoin de pouvoir être sérieux, chose que je ne pourrais pas faire avec un élève. Son air las me tirerais presque un sentiment de pitié. Presque. Non, en fait je ne suis pas d'humeur ce matin. Elle oscille plutôt vers massacrante en vérité. Je le laisse donc re-rentrer dans son appartement pour aller s'habiller. Parce qu'il m'a évidemment ouvert en boxer et tee-shirt. Ce qui me prouve qu'il vient de se réveiller. Après avoir passé une belle nuit agitée avec une élève... Et après on se demande lequel de nous deux manque de moralité... La fille finit enfin par sortir et part sans m'accorder un seul regard. Aaron arrive ensuite et se met à pester contre elle. Elle lui a piqué se chemise ? J'ai envie de dire que c'est bien fait pour lui. Mais à la place je me contente d'un sourire moqueur. Ce qui dit probablement bien plus long sur ce que je pense. Je me passe un main dans les cheveux en baillant. Manière polie de montrer à Aaron que son baratin m'ennuie. Même l'offre d'un sushi ne me tente pas. Je n'ai pas faim de toute manière. Et sa blague est pour le moins... douteuse ? Dois-je comprendre qu'il me compare un poisson ? Je lui fait un grand sourire. - Sauf que les mannequins ne rendent pas les coups, je lui réponds. Je m'amuse un moment à le voir galérer avec sa serrure puis me décide enfin à intervenir. Ma grande mansuétude me perdra... - Tu veux un coup de main ? Vu qu'il semble se débrouiller je me recule en haussant les épaules. Sa question me fait alors lever un sourcil. - Bah tu me connais ! C'est toujours plus drôle de s'entraîner sur des cibles mouvantes ! Et maintenant je suis quasiment certain qu'il doit flipper en se disant qu'il va y passer. En fait j'ai pris mes Beretta surtout par réflexe. Ceci dit, cela ne me dérangerait pas outre mesure d'avoir à m'en servir. - Bon on y va ? Si tu as fini avec ta serrure... Sans attendre de réponse de sa part je lui tourne le dos et me mets en marche. Nous prenons donc la direction de l'arène où nous avions décidé de nous entraîner. Je crains qu'il ne reste plus grand chose de l'endroit après mais bon... Au pire on se fera engueuler par Hideko.
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## Ven 31 Oct 2014 - 0:37 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Pourquoi je savais qu’il apprécierait pas le coup des sushis ? Ce serait une bonne idée en plus ! On pourrait s’asseoir, discuter, rigoler un peu, toussa toussa… Genre ce que font deux potes, en général ! Non ? C’est vrai quoi ! C’est le seul type au monde qui montre son affection pour les autres en leur pointant un flingue entre les deux yeux. C’est véridique. J’ai déjà testé. Ça n’a rien de très cool au réveil, cela dit. J’apprécie pas trop, mais môsieur est un peu impulsif. Et après c’est moi le tonnerre ? Nan mais je rêve… Dire que les eaux sont censés être gentils et loyaux, mes fesses. Je grommelle. Les mannequins d’entraînement ne sont pas assez bien pour lui ? Tant pis alors. J’ai aucune envie de me battre maintenant. C’est pas le moment. S’il n’est pas d’humeur à me causer, moi, je suis pas d’humeur à me battre contre lui. Contre qui que ce soit en fait. Et après JE suis égoïste ? Mais qui vient faire chier qui, là, au juste ? Qui vient imposer ses petits caprices aux autres ? Un jour, faudrait quand même que j’ai les couilles de le lui dire. Mais pour le moment je me contente de sourire d’un air crispé, sans rien ajouter. Encaisser comme d’hab. Même si sa mauvaise humeur finira par me tuer, un de ces jours. Nous descendons les escaliers et atterrissons dans la rue. Je le suis à pas lents, plante mes mains dans les poches de mon jogging. (Oui, je mets des joggings, ça m’arrive. Non, je n’ai pas toujours la classe en chemise et tout ça. Là j’ai l’air d’un gueux. Ouaip. C’est de sa faute en même temps, il l’a voulu.) Sur le chemin, je soupire. Mal à l’aise. Je n’aime pas cette ambiance. - Gae ? Je grommelle un peu, fais la moue. Sais pas trop comment engager la conversation. C’est vrai, quoi, merde ! Pourquoi c’est toujours aussi compliqué de lui adresser la parole, à ce type ? - Si tu me disais quel est le problème, plutôt que d’essayer de le régler en me tapant sur la gueule ? Mon regard se pose sur l’arène qui se dessine au loin, et je me mords la lèvre. Avant de hausser les épaules en me passant une main sur la nuque. Il espère vraiment que je vais attendre comme un con que les choses se passent ? Faut pas abuser non plus, hein… - J’sais bien que je suis con, mais bon, ce serait cool de me tenir un peu au courant, nan ? Pendant quelques secondes, je m’arrête, fixe sa nuque. En attendant qu’il accepte de se retourner, bien entendu. S’il accepte de se retourner. Le connaissant, il serait capable de continuer son chemin comme un connard. Mais bon, c’est Gaetano, faut pas lui en vouloir. Ahah. La bonne blague tiens… - Sauf si tu préfères continuer à te murer dans un mutisme débordant de cynisme, comme tu le fais si bien, je finis par lâcher en roulant des yeux. T'façon je sais que je vais passer à la casserole alors... Dernière édition par Aaron Williams le Lun 6 Juin 2016 - 12:35, édité 3 fois |
## Sam 1 Nov 2014 - 0:39 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Lorsque Aaron pousse un soupir dans mon dos et je m'arrête, sans pour autant me tourner vers mon ami. Sa voix me laisse indifférent. Ses questions aussi. Elles sont stupides. Ma mauvaise humeur le met mal à l'aise car il ne sait pas par quel bout me prendre. Il ne comprend pas bien ce que je lui reproche. Quelle blague ! Il ne sait pas ? Vraiment ? Il n'a pas la plu petite idée ? Non ? Rien du tout ? Ce n'est pourtant pas bien compliqué ! Je l'entends qui gesticule dans mon dos. Peut-être qu'il se passe une main dans les cheveux ou sur la nuque. Peut-être hausse-t-il les épaules. Je ne sais pas et je m'en moque. Je n'ai pas envie de lui expliquer mes raisons. Cool de le tenir au courant hein ? Oui, c'est vrai que frapper les gens n'a jamais résolu de conflits. Parler c'est toujours mieux. Quand on est capable de garder son calme. Sauf que je ne suis pas sûr de vouloir garder mon calme. Je ne dis rien durant son petit monologue. Je suppose qu'il aurait tout aussi bien pu parler à un mur, il aurait probablement obtenu le même genre de réactions. Bon peut-être que je lui doit des explications... Peut-être. Enfin... J'ai bien envie de le laisser courir un peu après. Après tout je ne suis pas vraiment connu pour... disons mes grand discours. En parlant de discours... - Tu parles trop, je lâche. Puis, s'en m'être retourné je continu mon chemin vers l'arène que aperçoit. Je sais très bien qu'il ne va pas aimer ma réponse. J'ai comme l'intuition qu'il va d'ailleurs s'énerver. Parfait ! C'est ce que je veux ! Sinon il ne se battra pas sérieusement. Et comme je l'ai dit, l'intérêt d'un combat avec un partenaire, c'est que la personne en face rend les coups. De plus, ça fait un petit bout de temps que je ne me suis pas battu dans l'arène...
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## Sam 1 Nov 2014 - 1:08 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Durant quelques secondes, l’idée de lui balancer un truc en pleine poire me tente véritablement. Mon regard s’arrête sur la poubelle la plus proche, et je me dis que ce serait très – mais alors vraiment TRES – drôle de lui vider son contenu sur la tête pour l’y noyer, après l’avoir assommé avec au préalable. Quelques étincelles grésillent au bout de mes doigts, sans que je ne puisse les retenir. « Tu parles trop. » C’est tout ? C’est tout ce que tu as à me dire, Gae ? Ça te ressemble bien, pourtant. Mais crois-moi, je supporterai pas toujours ton mutisme de petit snobinard pédant. L’arrogance te va si bien, mon cher Gaetano. Si bien. C’est ça. Ne te retourne même pas. Continue donc ton chemin sans croiser mon regard. Tu espères quoi ? Avoir l’air de te donner le beau rôle ? Franchement, n’essaie pas. J’ai autant de raison que toi de me mettre en colère. Te donner un air classe ? Fais ce que tu veux, en fait, j’en ai rien à foutre. Faire comprendre au monde entier que TOI tu en as marre ? C’est marrant, mais ça te correspond tellement bien de réagir de cette manière en t'en foutant profondément des autres à côté. Ce qui est aussi drôle, c’est que je sais que tu aimes provoquer. Tu sais quoi ? J’ai juste envie de te planter là, te laisser en plan et me casser ; t’aurais pas l’air con, à marcher tout seul jusqu’à l’arène, hein. Mais je vais pas le faire. Tu sais pourquoi ? Je déteste quand t’es comme ça, et j'ai envie de savoir pourquoi tu réagis de cette manière. Tu m’écœures profondément, Gaetano. T’as pas de couilles. Tu deviens une espèce de pauvre andouille orgueilleuse et puérile. Un gamin de dix ans qui s'imagine agir comme un grand. Pas un son ne m’échappe. Je laisse quelques mètres de distance entre nous avant de recommencer à marcher, pour ne pas être tenté de lui sauter à la gorge pour lui refaire le portrait – sachant que c’est surtout ma belle gueule qui risquerait de prendre cher. Nous entrons au centre de l’arène et je prends tout mon temps pour détailler les gradins, qui subissent presque constamment des rénovations, entre les différents combats qui ont lieu ici. J’en connais une qui va pas beaucoup aimer que je remette les pieds ici… - Je ne sais pas ce qui est le pire, je commence d’un ton parfaitement plat, et le visage lisse. Que tu sois aussi con ou aussi lâche. Mais il faut bien avouer que l’arrogance te va parfaitement au teint. Dommage que ça te rende aussi exécrable… Un sourire parfaitement détestable se glisse sur mes lèvres. T’espérais quoi, au juste ? Des cris de colère ? Désolé p’tit gars, tu t’es gouré d’adresse. Si t’espères encore me voir agir de cette manière c’est que t’es aussi stupide que t’en as l’air. Viens donc m'attaquer puisque tu en as tant envie. Je t'attends. Dernière édition par Aaron Williams le Lun 6 Juin 2016 - 12:36, édité 6 fois |
## Dim 2 Nov 2014 - 21:39 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Je jette un coup d’œil en arrière sans pour autant me retourner et constate qu'Aaron me suit. Bien. Je sais ce qu'il pense. Que je ne suis qu'un sale con arrogant, trop égocentrique pour lever la tête et se poser les bonnes questions. Il aurait pas tord. Je suis en train de me comporter de manière absolument puérile et débile. Sauf que j'en ai juste marre. Marre de son attitude. Marre de la mienne. Marre de foirer mes missions. Marre qu'il ne voit pas ce qui crève les yeux. Marre de ne plus dormir. Marre de penser tout le temps à mon frère. Marre de cette frustration et de toute cette colère. Il aurait le droit de me planter là, mais je sais qu'il ne le fera pas. Il a sa fierté, et même s'il a conscience que je le provoque il viendra quand même. Nous entrons donc dans l'arène et je me retourne enfin. Je peux voir sa colère sur son visage. Et ses mots me le prouvent. J'accuse le coup sans broncher, ne laissant rien transparaître. Il n'a pas tord. Ceci dit ce n'est pour autant que je vais le reconnaître tout fort. Je ne sais pas non plus ce que lui me reproche. Peut-être un tas de choses. - Va savoir... je réponds avec un sourire provocant. La connerie et la lâcheté vont souvent de paire. Puis sans attendre, je créé deux dragons d'eau que je lance dans sa direction. Pendant ce temps je solidifie des pics de glaces que j'envoi sur lui. Je sais bien que ça ne suffira pas mais il faut bien commencer quelques part. C'est un petit échauffement pour l'instant. D'ailleurs cela fait un bon moment que je ne me suis pas battu contre un adversaire à ma hauteur et je sens mon bouillonner d’excitation. Je ne préfère pas penser à l'état dans lequel finira l'arène... Non, mieux vaut éviter d'y penser... Hideko va nous passer un savon mais tant pis !
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## Dim 2 Nov 2014 - 22:34 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | L’un de mes sourcils se hausse. Étrangement, je ne sais pas pourquoi, je sens aussi que ces mots me sont destinés. Probablement parce qu’il est le premier à me traiter de con dès qu’il le peut. Bien évidemment. Je sens la colère monter au fur et à mesure. Pourquoi tu fais ça, Gae ? Pourquoi tu te poses toujours en connard-et-fier-de-l’être ? Pourquoi tu es incapable de dire ce que tu penses ? Tu préfères tant que ça taper sur la gueule des gens ? Toi qui dis toujours que t’aimerais changer, pourquoi tu continues comme ça ? J’ai pas spécialement des envies suicidaires, et je suis pas prêt à supporter ça à chaque fois qu’un truc ne va pas. Bordel… - Je ne l’aurais pas mieux dit. Deux dragons se forment à ses côtés. Deux dragons d’eau. Qui se dirigent à toute vitesse vers moi. Mes sourcils se froncent et je réfléchis à toute vitesse. Ça commence, maintenant. Aaron, mets-toi dans le bain. T’es plus face à des humains normaux. J’esquive sur le côté mais les vois revenir vers moi ; pour me protéger, après un saut en arrière, je créé un mur magnétique grésillant, dont la décharge est suffisante pour les faire exploser. J’évite souplement ses pics de glace, fait ramper à quelques centimètres du sol des filaments électriques que je destine à s’enrouler autour de ses jambes. Je lance quelques disques électriques dans sa direction, profite de son temps de réaction pour placer des mines d’énergie au sol. Concentration. Allez, Aaron, un peu de concentration. Ce faisant, je me connecte à lui, cherche le contact mental. Abaisse ses défenses petit à petit, pour essayer d’utiliser mon pouvoir de sensitif. Chercher la moindre brèche. Je sais qu’il sera bien plus concentré à consolider ses défenses durant le combat. Mais qu’il fasse attention. Si lui est un excellent tueur, et que je sais pertinemment n’avoir aucune chance en combat – l’eau contre la foudre ne laisse rien présager de bon – eh bien… Je sais aussi que je suis le meilleur dans mon domaine. Fais gaffe Gae. Quand je t’aurai, tu ne pourras plus m’échapper. Dernière édition par Aaron Williams le Lun 6 Juin 2016 - 12:36, édité 5 fois |
## Sam 15 Nov 2014 - 19:26 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Je me demande parfois comment il peut être possible qu'Aaron et moi soyons amis. Si je compte le nombre de fois où je l'ai blessé, où nous nous sommes engueulés pour des divergences d'opinions, c'est assez invraisemblable. Mais d'un autre côté, il est probablement la personne qui me comprend le mieux, parce qu'il me ressemble. Il sait ce que je cache derrière mon masque, car il en fait de même. Et c'est aussi probablement parce qu'on se ressemble trop que l'on ne peux nous empêcher de nous chercher constamment. Si actuellement je refuse de lui dire ce que je pense c'est bien parce que je veux qu'il comprenne par lui-même. Je suis peut-être aussi extrêmement borné, je veux bien l'admettre... Je me concentre sur le combat. Mes deux dragons vont s'écraser sur un champ magnétique qu'Aaron a dressé autour de lui et cela me tire un sourire. Ce ne serait pas drôle autrement. Il faut bien que les choses soit compliquées, sinon elles perdraient leur intérêt. Il évite mes pics de glace et envoie aussitôt des filaments électriques dans ma direction. Je fait alors pousser une paire d'ailes dans mon dos et décolle du sol, les évitant par la même occasion. J'évite souplement les disques qu'il me lance et en profite pour créer un clone aquatique au sol qui se lance dans sa direction pour l'attaquer. Au moment où celui-ci explose en posant le pieds sur une mine je hausse un sourcil. Oh ? Il semblerait que j'ai bien fait de m'envoler. Bien sûr, je pourrais tenter de détecter les mines en ressentant son aura mais ce ne serait pas assez précis. Je sens alors une pression, et je plisse les yeux. Je me force alors à respirer un grand coup pour baisser mon rythme cardiaque et m'obliger à être le plus calme possible. La concentration est ce qu'il y a de plus important dans un combat comme ça. Et ça l'est d'autant plus s'il tente de manipuler mes sentiments et sensations. Ai-je déjà précisé que je détestais les pouvoirs de sensitif ? Pour quelqu'un d'aussi renfermé que moi c'est un cauchemar. Je prend quelques secondes pour l'observer et réfléchir. Je ne peux pas l'attaquer au corps à corps pour l'instant son champ magnétique le protège, et il serait inutile de lui tirer dessus avec des balles étant donné qu'elles sont en métal. Une idée me traverse alors l'esprit. Je me concentre alors et gèle le sol d'un coup. La glace entrant en contact avec les mines, celle-ci se mettent à exploser tour à tour. Je profite de la fumé créée, pour lancer des sphères de glaces dans la direction d'Aaron. Je me demande s'il les verra arriver... Pour l'instant nous ne faisons que jouer au chat et à la souris, mais je ne demande qu'à devenir sérieux.
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## Sam 15 Nov 2014 - 23:19 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Le combat démarre rapidement. Gaetano est très vite dedans, comme on peut s’y attendre venant de lui. Honnêtement, je suis étonné de me laisser entraîner aussi facilement. Habituellement, il en faut quand même pas mal pour me convaincre – ou alors il faut que je sois déjà saoulé au départ. Mais surtout, là, je sais que je me bats contre un Master, un Master Morphe qui plus est. Gaetano, en fait. Rien que par son affinité, il a quelques points en plus niveau mobilité puisqu’il peut voler ; je le sais aussi plus rapide que moi à la course. Le souci pour les sensitifs, c’est qu’ils ont strictement rien à foutre dans une arène ; ils ont aucune mobilité, ils peuvent pas voler, ni se téléporter, ils sont juste sur leurs foutus pieds à attendre que ça se passe. Pareil, les sensitifs ont très peu d’atout au combat rapproché – oh, certes, ils peuvent électrifier leur corps, mais bon, quand un psychopathe t’envoie des pics de glace dessus, ça sert à rieeeen. Un rire nerveux m’échappe lorsque mon adversaire – partenaire ? ahah, allez tous crever – fait apparaître un clone aqueux. Et suis bien content de le voir exploser lorsqu’il pose le pied sur une de mes mines. Sérieusement, Gaetano ? Tu veux vraiment me faire croire que t’as envie de te défouler, et t’envoie un putain de clone pour essayer de faire le boulot ? Tu te crois donc vraiment tant que ça au-dessus de moi ? Enfoiré, t’es qu’un enfoiré. Je sais très bien ce que tu penses de là où tu te tiens – là où je serai à jamais incapable de te rejoindre en usant de mes propres pouvoirs. Tss. Cette histoire va finir par me rendre grincheux, j’crois. Manquerait plus que je me choppe des cheveux gris avec toute cette merde, hein... Toujours concentré à essayer de percer les défenses mentales de Gaetano, j’y mets plus de force, par à-coups. J’espère que ça t’es bien douloureux, vieil ami. C’est tout pour toi, cadeau ! Cependant je suis pris de cours lorsque le sol se gèle, et que mes mines se retrouvent à exploser. Un juron s’échappe de la barrière de mes lèvres pendant que je me protège des débris et de la poussière soulevée. Immédiatement, je tente de reprendre contact avec l’esprit de Gaetano, repérer son aura dans le ciel et les projectiles qui ne tarderont pas à me tomber dessus. Une roulade sur le sol me sauve la vie – j’ai pas super envie d’avoir une commotion cérébrale, vous serez gentils. Plusieurs balles de glace explosent contre le sol déjà malmené, et je me retrouve à lui renvoyer des éclairs dessus de là où je suis. Il m’éneeeeeeerve. Descends de là, sérieux ! Fais pas chier ! Tu vois pas que j’arrive pas à te viser ?! C’est pas un combat ! Tricheur ! TRICHEUR ! L’air se charge peu à peu en électricité, et l’éclairage de l’arène s’allume, puis vacille. Mes sourcils sont froncés, et je me contente de le fusiller du regard – de loin (en plus, avec mon œil bigleux je suis même pas sûr de regarder au bon endroit tellement il bouge, vas-y ! Je suis sûr qu’il veut me foutre le mal de mer cet enfoiré.) J’ai juste envie de sentir mon poing se suicider contre sa joue – double KO en prévision. Un sourire en coin, mauvais, s’étire sur mes lèvres. À nouveau, je tente de perforer ses défenses, lui faire ressentir le plus de rage, de mal-être et de confusion possible. Tout pour le déconcentrer, tout pour l’amener à faire des erreurs. Et puis allez, tant qu’à faire. Il veut que je le fasse descendre ? Je le fais descendre. Des serpents électrifiés rampent au sol pour essayer de s’agripper à ses jambes et l’immobiliser. Encore des éclairs, des sphères électrifiées – qui, je l’espère, l’assommeront au passage, ce serait cool. Je souffle encore quelques billes en direction de ses ailes. Les neutraliser, c’est le plus important. Le combat sera bien plus équitable au sol, mon chaton. Dernière édition par Aaron Williams le Lun 6 Juin 2016 - 12:36, édité 3 fois |
## Sam 15 Nov 2014 - 23:52 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Je sens venir le mal de crane... Aaron et moi. Dans l'arène. En train de se taper dessus. Vous voyez le topo ? Non ? Et bah retournez vous coucher ! Qui a eut l'idée de merde de venir faire un entraînement, sérieux ? Ah oui... C'est moi. Je lâche un petit grognement en sentant Aaron, s'acharner sur mes défenses "mentales". C'est un peu comme s'il me tapait sur la tête à coups de marteau. Autant dire qu'il ne fait pas dans la finesse. Il sait qu'avec moi, ça ne marche pas vraiment. Cela dit, s'il fait ça, cela signifie aussi que je l'agace. Je suis presque certain que ma position aérienne le gène. Profondément. Il faut dire qu'il n'a pas de capacités pour voler ou se téléporter. Il est donc désavantagé sur ce terrain. Tant mieux ! Je serre les dents tandis qu'il continue de marteler mes sentiments comme un bourrin. Ça fait mal putain ! Et il commence sérieusement à m'énerver. Nan, mais s'il est pas content que je sois au dessus de lui il a qu'à trouver une idée ! Un grand sourire sadique étire mes lèvres. c'est vrai qu'en étant dans les air j'ai un net avantage sur lui. Je peux lui tirer dessus, mais lui ne peux pas riposter aussi bien, étant cloué au sol. De plus je peux bouger plus rapidement. J'irais même jusqu'à dire que c'est assez amusant de le voir se débattre au sol. Comme une fourmis. ... Il semblerait que mes instincts de dominants reprennent le dessus... Je devrais sérieusement me calmer. L'éclairage de l'arène s'allume alors d'un coup et je suis quelque peu éblouit par la lumière ce qui m'oblige à me protéger les yeux. Durant ce laps de temps, Aaron en profite pour m'envoyer différents projectiles que je ne parviens pas tous à éviter. Deux billes électriques viennent s'écraser sur mon aile droite et je serre les dents de douleur. Mon excroissance étant engourdie, je me retrouve obligé de me poser. Putain, ça fait mal connard ! Ok. Il veut que je devienne sérieux ? Très bien ! Mais qu'il ne vienne pas pleurnicher après. Je l'aurais prévenu ! Sans plus attendre, mes ailes disparaissent et de grandes tentacules d'eau viennent m'entourer, formant une défense parfaite autour de moi. J'attrape alors l'un de mes Beretta et retire la sécurité. Ses petites billes ne m'on pas fait du bien je dois l'avouer mais ce n'est largement pas suffisant pour me stopper. Maintenant devenons un peu sérieux ! Je tire trois balles dans sa direction et combine l'attaque avec mes tentacules que je lance dans sa direction. Si jamais je l'attrape, je ne donne pas cher de sa peau. Mais encore faudrait-il qu'il parvienne à esquiver mes balles.
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## Dim 16 Nov 2014 - 0:36 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Ahahahah ! Ca fait mal, hein ? Pas la peine de le nier, ta grimace de douleur parle pour toi. Tu sais que tu ne feras bientôt plus long feu face à mes attaques mentales ; la preuve, tu laisses la rage t’envahir au fur et à mesure. Bientôt, tu ne seras même plus capable de raisonner correctement. Mais bon, je dois bien te laisser ça, Gaetano ; tu es un Eau, et les Eaux sont des experts en logistique. Je sais que tu trouveras la parade. Reste à savoir si tu y arriveras avant que je ne te fasse mettre un genou à terre. Je ne sais pas si tu as compris les règles du jeu, mon ami. Tu cherches peut-être à m’atteindre physiquement, mais ce n’est pas comme ça que tu m’auras. L’une des seules personnes capables de me faire plier est moi-même. Ou, tout du moins, quelqu’un capable de retourner mon don de sensitif contre moi. Un autre sensitif, donc. Sinon, peu importe, je me relèverai toujours pour t’en remettre sur la gueule par-dessus, je me relèverai toujours et tu n’auras jamais gagné. Pas tant que j’aurai estimé que je peux encore tenir debout. L’autre moyen pour me neutraliser est assez clair, à vrai dire ; me faire perdre conscience. C’est pas si compliqué. Mais comme dit, je suis tenace. Alors fais attention. Fais très attention… Un sourire s’étire sur mes lèvres lorsqu’il se pose, le regard flamboyant de rage et de douleur, que mes pouvoirs ne font qu’amplifier, encore et encore. Tu voulais ce combat, tu l’as. Quelque part, au fond de moi, j’entends une petite voix qui m’intime de ne pas aller aussi loin. Parce que je suis en face de mon meilleur ami, que je ne devrais pas souhaiter le blesser aussi facilement. Mais c’est comme un instinct de protection qui s’enclenche de lui-même depuis mon séjour chez les scientifiques. La moindre menace est traitée en tant que telle. Et il n’y a pas de switch off possible pour le moment. Une protection se forme autour de mon adversaire alors qu’il se pose au sol, contraint de faire disparaître ses ailes pour le moment. Lorsqu’il sort son arme, je sens l’indignation monter en moi. Il n’a pas le droit ! Il n’a pas le droit de me braquer avec son flingue ! Dans un mouvement de colère, j’use d’un champ magnétique puissant pour dévier les balles, les envoyant se ficher dans le sol. Le sang pulse à mes oreilles. Il n’a pas le droit. Je lui faisais confiance. Il n’a pas le droit de me pointer avec son arme. Pas avec celle qui a tué autant de monde. Il n’a pas le droit de menacer ma vie de cette manière-là. Perdu dans mes plaintes internes, je ne parviens pas à éviter l’un de ses tentacules qui s’enroule autour de mon bras, rapidement jointe par deux autres. Le trouble. La colère. La déception. C’est donc ça une amitié à tes yeux ? Une amitié que tu peux si facilement menacer de ton flingue ? J’ai envie de vomir. Honnêtement, j’ai jamais eu aucune envie de lui faire voir le monstre que j’étais capable de devenir. Mais là, je le sentais clairement gronder au creux de mon estomac. J’ai juste envie de laisser s’échapper toute ma colère. Mais il ne comprendrait même pas. Il dirait qu’il m’a provoqué – c’est vrai. Mais… Un crépitement. L’eau, en contact avec ma peau, produit un bruit insoupçonné. Je serre les dents, pris au piège, mais tente de me délivrer en faisant traverser un courant électrique à travers ses tentacules. La légère explosion résultant du contact brutal entre un haut voltage et la solution aqueuse lui permet de me lâcher – cependant, je suis envoyé brutalement en arrière, les avant-bras brûlés. Ma tête heurte durement le sol et je lâche une grimace, interrompant mon traitement sur l’esprit de Gaetano durant quelques secondes, avant de reprendre de plus belle. Avec un léger mal de crâne en prime, c’est malin. Je roule sur le côté pour éviter de me faire choper une nouvelle fois, et, cette fois, lance directement des éclairs sur la couche protectrice de Gaetano pendant que je me relève. Lorsque l’eau aura atteint un voltage suffisamment élevé, il sera bien obligé de se débarrasser de son enveloppe. Le moindre contact pourrait lui faire très – trèès mal. De toute manière, il pourra pas rester derrière son bouclier très longtemps. Il est limité dans ses mouvements, et franchement... il en tirera beaucoup moins de plaisir. - Tu te caches sweetheart ? je ricane froidement, pourtant pas du tout amusé par la situation. Dernière édition par Aaron Williams le Lun 6 Juin 2016 - 12:37, édité 2 fois |
## Jeu 20 Nov 2014 - 20:08 | ||
Gaetano Bianchi Messages : 514 Date d'inscription : 23/04/2012 Age : 27 Emploi/loisirs : Hum... Je me demande... Humeur : Calme | Parfois je me demande si nous ne sommes pas un peu fous. Une personne censée ne se battrait pas avec son meilleur ami. Elle ne pointerait pas une arme sur lui et ne tirerait pas. Une personne censée n'aurait d'ailleurs pas demandé un combat mais une discution pour mettre les choses au clair. Mais voilà. Je ne suis ps quelqu'un de censé. Je suis borné. Agacé. En colère. Une voix me souffle que je vais le regretter mais je la balaye d'un revers de la main. Il y a juste une colère grondante en moi. Je ne devrais pas réagir à ses provocations. Non je ne devrais pas. Tout cela va mal se finir je le sais. Et je sais aussi qu'il joue avec mes émotions. Et même si j'ai de très bonnes défenses c'est un master sensitif. Je ne peux donc pas le contrer en retournant son pouvoir contre lui. La seule manière pour moi de l'arrêter serait de l’assommer... Au moins il stopperait de me harceler. Il dévie mes balles avec son champ magnétique ce que j'avais anticipé. Je n'aurais pas tiré tout en sachant qu'il n'allait pas évité. Je ne suis pas fou. Ou presque pas. Je profite d'un moment d’inattention de sa part pour attraper son bras avec un tentacule, bientôt suivie par deux autres. Au contact de sa peau, j'entend un grésillement peu ragoutant et hausse les sourcils. Effectivement, l'eau et l'électricité ne font jamais bon ménage. Il tente de se dégager de mon emprise en envoyant de l'électricité dans les tentacules. J'ai juste le temps de me protéger les yeux des éclats de poussière avant que tout n'explose. Le souffle de l'explosion envoie Aaron s'écraser au sol avec toute sa grâce naturelle. Je songe avec scepticisme que son attaque était... imprudent et stupide ? Ces mots conviennent plutôt bien. Je suis presque sûr qu'il s'est brûlé les bras en se dégageant. Durant quelques secondes, la pression qu'il m'impose se relâche et j'expire lentement, pour reprendre mes esprits. Avant qu'il ne recommence. Encore et encore. J'ai mal au crâne. Je serre les dents. Je déteste les sensitifs. Je déteste que l'on joue avec mes sentiments. Ils sont nocifs. Ils sont à l'opposé du contrôle et de la maîtrise de soit. Ils empêche d'avoir ce qu'il faut pour être un... tueur. Un frisson d'angoisse me parcours et je porte une main à ma tête. Il faut qu'il arrête. Il y a un monstre qui hurle en moi. Une machine à tuer qui demande du sang. Il va me pousser à bout s'il continue de forcer. - Arrête ça, je murmure. ARRÊTE ! Les éclairs qu'il envoi sur mon bouclier me fait quelque peu reculer. L'électricité qui parcours mes tentacules ne présage rien de bon. Je suis restreint dans mes mouvements et ses attaques vont retourné mon bouclier contre moi. Je dois m'en débarrasser. Tant pis pour lui. Il m'a cherché. Il n'aurait pas dû jouer avec mes émotions. Mes yeux deviennent alors bleus tandis que je laisse le pouvoir parcourir mes veines. De gros nuages d'orages commencent alors à se former au dessus de nos têtes, et des trombes d'eau se mettent alors à se déverser sur nous. Je l'avais prévenu. Me concentrant, je transforme les gouttes de pluie en des milliers d'aiguilles de glace qui viennent pleuvoir sur nous. Je relâche mon bouclier qui s'écrase alors au sol, tout en prenant garde à me transformer en oiseau pour m'envoler. Je ne tiens pas à finir électrocuté à cause de la conductivité de l'eau. Et maintenant Aaron ? Que vas-tu faire ?
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## Mer 26 Nov 2014 - 15:18 | ||
Aaron Williams Messages : 3927 Date d'inscription : 28/02/2011 Emploi/loisirs : Prof de maths et papaaaaa ♥ Humeur : Aha ! ... Attendez, c'était une vraie question ? | Toute cette colère. Toute cette rage. Je la sens qui monte, et je ne sais plus bien si elle s’échappe de lui ou de moi. Si elle n’est pas tout simplement créée de toutes pièces par tous ces sentiments négatifs qui tourbillonnent à l’intérieur de mon crâne. Mon crâne que je sens se compresser au fur et à mesure. C’est pas moi, c’est pas nous. Pourquoi on fait ça ? Pourquoi on se fait autant de mal ? Pourquoi on ressent le besoin de se faire autant de mal, plutôt ? C’est vrai, ça n’apporte rien. Ça n’apporte même pas un semblant de soulagement, un semblant de sérénité. Je me sens juste mal, et me voir me mettre dans un tel état aussi facilement, ce n’est pas ce que je souhaite. Ce n’est pas ce que je suis. Je sais qu’il y a problème. Je sais que j’ai un problème. Honnêtement, je suis pas le genre de gars à se mettre en colère. Réellement en colère, je veux dire. Encore moins au point de vouloir détruire quelqu’un, de vouloir lui faire du mal. Cet état-là, c’est de la rage. De la fureur. Elle est incontrôlable et me massacre de l’intérieur. J’aurais presque envie de pleurer. Mais j’en suis bien incapable. Mes yeux sont secs autant qu’ils sont envahis par cette incompréhension, cette défense instinctive. Les scientifiques changent les gens. Est-ce que j’ai changé, moi aussi ? Certainement, oui. Ce sont des choses qui arrivent, certains disent. D’autres ajouteraient que je l’ai bien mérité, après tout. Mais je ne veux pas lui faire de mal. Et pourtant, plus que jamais, c’est ce que je suis en train de lui faire. Gaetano est un ancien tueur à gages. Il l’est toujours, à dire vrai. Il a beau dire qu’il a changé, ce genre de choses reste inscrit en nous. Comme je suis un pauvre geek pleurnichard, comme je suis quelqu’un de profondément instable. Instable. C’est le mot, sûrement. À dire vrai, je m’en fous de trouver de la stabilité. Tout ce que j’aimerais, là, maintenant, c’est que tout ce bordel dans ma tête stoppe. Le coup porté à ma tête aurait peut-être dû m’aider à reprendre mes esprits. À comprendre que ce que je fais ne pourra que me mettre dans une situation bien pire encore. Parce qu’il y a bien une chose qu’un tueur ne supporte pas : c’est qu’on touche au contenu de son crâne. Et c’est malheureusement ce que j’ai la connerie de faire à l’instant. Sa voix ne me parvient que comme un écho. Un peu assourdi. Elle me fait mal, parce que je sais à quel point c’est dur pour lui. Mais voilà. Il voulait se battre, non ? Je n’ai pas envie de finir à nouveau blessé, de finir à nouveau dans un lit d’hôpital. Je crois que je mourrais si on me plantait encore une seule aiguille dans le corps. Alors pourquoi il ne veut pas le comprendre ? Ça me donne envie de chialer. Il ne comprend rien. Et je le déteste. À un moment donné, il y a une rupture. Et je sens plus que je ne vois son pouvoir se libérer de son corps. Des trombes d’eau nous tombent sur la gueule – fuck l’originalité hein. Mais cette pluie se transforme bientôt en glace ; les aiguilles écorchent et s’enfoncent dans ma peau. Je tremble. Pas de froid, parce que je suis trempé. Mais de peur. Des flashs reviennent. Moi, allongé, les lèvres résolument closes, essayant tant bien que mal de supporter les tortures de ces scientifiques. Ahh… En effet. Je crois que c’est clair. Je le déteste. Pendant ce temps, je n’ai pas remarqué Gaetano qui s’est échappé, et transformé en stupide piaf. J’ai beau me protéger de mes bras, je ne sais pas comment arrêter ses attaques. Autour de moi, l’air grésille – en espérant que ça me permette de pas me faire complètement trouer, merci bien. Et, en levant les yeux vers le ciel pour lui lancer un regard assassin, je comprends. Souris. Largement. Stupidement, je devrais plutôt dire. Mais bon. C’est le lui plus idiot des deux. Il vient de me fournir un stock d’énergie quasi inépuisable. Les nuages s’illuminent de mes éclairs en même temps que mes yeux virent à l’or. La foudre s’abat partout dans l’arène, alors qu’elle tente de viser Gaetano. Dans le même temps, je le vise d’en bas. Et il se retrouvera bientôt piégé. Forcé de redescendre, ou bien de sortir de l’arène. Honnêtement, je suis pas sûr qu’il survive à un coup pareil sous cette forme. Alors il ferait mieux de descendre, s’il n’a pas envie que je fasse un barbecue mongol. Cela dit, il aura de la chance. Il en sera l’invité d’honneur. Je n'ai aucune pitié pour les traîtres. Dernière édition par Aaron Williams le Lun 6 Juin 2016 - 12:37, édité 2 fois |
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