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Je savais que tu me serais un danger! /Liam <3/
##   Lun 13 Juil 2015 - 19:31
Liam Sparrow

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Liam Sparrow
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Je ne fais jamais, jamais des promesses que je ne peux pas tenir. Et encore moins aux personnes que j'aime. Je suis d'une nature loyale, peut-être parfois trop, mais la loyauté entraîne souvent un besoin de protéger, et ce dernier entraîne le courage de faire face à n'importe qui et n'importe quoi. Après tout le courage, n'est pas de ne jamais avoir peur, mais de faire face à ses peurs. En même temps tourner le dos à un ennemi n'est pas ce qu'on peut appeler le plus intelligent, même pour courir. Parce que bon, il faut dire ce qui est vrai, beaucoup de trucs courent plus vite qu'un humain, avec ou sans pouvoirs !

Qui t'as dis que j'avais  besoin d'être protégée?

Je lui lançais une œillade mi-amusée, mi-tendre, histoire de lui montrer que je ne la prenait pas au sérieux sur ce coup-là. C'est vrai, même si Joyce a l'air fort, elle reste fine, menue, et surtout elle reste jeune. Un choc est si vite arrivé, une blessure aussi, tant mentale que physique. Et en la regardant dans les yeux, je sus que je voulais à tout prix éviter que ça ne se produise. Elle avait enfin ce regard que je recherchais à voir. Un regard plein de rêves et plein de vie, un regard qui allait avec son âge et la faisait rayonner.

Ses lèvres se posèrent sur les miennes avec un goût de miel et de vanille. Je la serrais doucement contre moi, heureux. Je savais que si je croisais le regard de mon compagnon canin, il serait en train de me regarder d'un air moqueur et presque réprobateur. Pour cause, je recommençais à m'attacher à des gens. la moue boudeuse que je gardais habituellement avait disparue et laissait place à mon vrai visage. Les émotions ne se cantonnaient plus à mes yeux ultra-expressifs, mais à tout mon visage et à tout mon corps. Enfin je pus m'autoriser à oublier Saya. Enfin, je me consacrais à mon présent. Je sentis un frisson agréable me parcourir lorsque Joyce (ma Joyce) joua avec une de mes mèches. J'aurais aimé que ce moment dure toujours, mais il fallait que je sois raisonnable car j'étais le plus âgé de nous deux. Aussi laissais-je traîner notre baiser et y mis-je fin en me reculant, un peu essoufflé. Je la regardais avec toute ma tendresse et ce fut d'une voix ronronnante que je demandais :

J'ai besoin de savoir ce que tu as fait à l'hôpital, Joyce.


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##   Lun 13 Juil 2015 - 20:08
Joyce Noran

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Joyce Noran
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Je vis enfin le vrai Liam. Il souriait et je vis bien que je n'étais pas la seule à être heureuse. Il me laça un regard à la fois amusé et tendre, et je répondis par mon plus beau sourire. Niaise à souhait mais honnêtement, je m'en foutais.

Alors je l'ai embrassé et il m'a répondu, me serrant contre lui. J'avais cette impression d'avoir des papillons dans le ventre et sincèrement, je ne voulais pas que tout cela cesse. J'étais bien là.
Tandis que je jouais avec une de ses mèches, un frisson le parcouru et j'en souris intérieurement.
J'aimais le voir comme ça, sans son visage si grave et sa moue boudeuse. Son sourire le rendait tellement plus beau!  

Alors, doucement, après un bien long moment (ou pas), il mit fin au baiser pour me regarder, un air tendre dans les yeux. Il était un peu essoufflé, tout comme moi, et je crus un instant avoir trompé la réalité. Mais non, non faut croire qu'elle voulait pas me lâcher.
Je le hais quand il utilise ce ton là, parce que honnêtement, il est difficile de tenter de lui mentir après.

J'ai besoin de savoir ce que tu as fait à l'hôpital, Joyce.

Mon regard s'est ternis et ma main cessa tout de suite le contact avec sa nuque. Mon coeur se serra. Fuyez la réalité et elle vous rattrapera au galop.
Il avait tout gâché. Ne pouvions-nous pas juste penser à autre chose un instant? Oh aller! Pour une fois, juste une, ne plus avoir de dispute ou de larme?
Je mis du temps avant de comprendre ses mots. Je retins mon souffle, douloureusement mise face au mur, seule face à mon mensonge.

Je ne voulais pas qu'il sache. Jamais. Parce que je savais que ça lui... Que ça nous ferait du mal, même si c'était bénin. Car on ne savait pas vraiment comment cela évoluerait.
J'ai fermé les yeux, tentant de refréner les sanglots que j'avais dans la gorge.
Je ne pouvais plus lui mentir. Il le saurait, il me connaissait trop pour que j'arrive à m'en tirer.
Je me suis mordu la lèvre une fois de plus. Nerveuse, honteuse et mal, je ne savais comment lui avouer.

J'étais toujours dans ses bras, et pourtant, j'avais l'impression d'être à des kilomètres de lui. Un gémissement m'a échappé et j'ai reculé brusquement. J'étais au sol, ma jupe traînant derrière moi, mon coeur volant en mille éclats. Je paraissais tellement fragile! Une bourrasque de vent aurait pu me faire m'envoler.
Il se passa bien des minutes avant que je n'ose prendre la parole, d'une voix totalement dénuée d'émotions.

- Je suis malade.

Cela tomba telle une bombe. Mais au fond, comment pouvais-je lui dire autrement? Il n'y avait pas de mot pour décrire cela, et Dieu sait combien il avait le droit de m'en vouloir pour l'avoir laisser tomber amoureux de moi alors que je ne savais toujours pas si oui ou merde la maladie pouvait devenir mortelle.

- Je suis atteinte d'une maladie orpheline depuis l'enfance. J'ai été déclaré malade suite aux décès de mon frère et de ma mère. Je n'ai qu'une variante pour l'instant bénigne de cette connerie mais... les médecins ne savent pas si ça ne pourrait pas évoluer et... La maladie d'origine est mortelle et selon l'évolution de la mienne, les docteurs ont peur que je ne la développe.


J'ai pris une pause. Je n'avais jamais parlé de ça, et si les larme n'étaient pas encore présentes, les sanglots s'entendaient dans ma voix tremblante.
Je n'osais pas regarde Liam, mon Liam, de peur de voir de la rancœur ou de la colère dans ses yeux. Il en aurait eu tous les droits. Surtout après ce qu'il venait de se passer entre nous.

- Si tu veux partir je comprends. Si tu es en colère ou que tu as des reproches à me faire vas-y, j'aurais dû trouver le courage de te le dire où celui de t'éviter. Mais pour tout t'avouer, tu es la première personne à qui j'en parle, et je doute avoir réellement envie de le faire une deuxième fois... Quand je suis arrivée à Terrae, j'ai eu espoir. Quand je t'ai rencontré... Liam je n'avais jamais pleuré, et n'avais jamais été... Je n'ai jamais été comme ça. Jamais. C'est la première fois. J'ai eu espoir. J'ai eu l'audace de croire que j'avais droit au bonheur... Je te demande pardon.

Il s'écoula un moment, un instant, un long silence lourd de sens où aucun de nous deux ne parla. Je n'osais toujours pas le regarder. Je ne voulais pas croiser son regard.

- Laisse moi... S'il te plait pars.

Mais je ne voulais pas. Pourtant, il le fallait. Liam ne méritait pas ça. Il méritait le bonheur et l'amour, la simplicité d'une vie calme et paisible. Il méritait le meilleur, et ça, je ne pouvais le lui apporter. Alors, bien que mon coeur saigne, dans un instant de force, je criais pour qu'il m'entende, tandis que les larmes dévalaient sur mes joues et que les sanglots me tenaient à la gorge:

- Vas-t-en!


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##   Lun 13 Juil 2015 - 20:52
Liam Sparrow

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Je sentis sa colère remonter dès que je posais la question. Et honnêtement, je m'en voulus. Je ne voulais pas causer de problèmes en plus, mais comment faire confiance à la personne qu'on aime si on ne la connait pas un minimum ? Je voulais l'aider si je le pouvais. Je voulais la soutenir, être à ses côtés quoi qu'il se passe. Malheureusement, Joyce, avec son caractère, le prit mal et immédiatement je me sentis mal. Je lui lançais un regard triste. Je voulais seulement l'aider, la connaître un peu plus... Pourquoi devait-elle le prendre aussi mal..?

Joyce avait arrêté de jouer avec mes cheveux et maintenant elle se reculait, me repoussant. Je ne comprenais pas, alors je me contentait de la fixer, l'air inquiet et, je dois l'avouer, un peu blessé qu'elle me fuit ainsi. Elle retenait ses larmes, je le voyait bien. Et ça m'inquiéta d'autant plus. Plusieurs minutes se passèrent avant qu'elle ne parle :

Je suis malade.

Joyce ? Malade ? Mais... Comment ? Pourquoi ? J'étais complètement déstabilisé, perdu. J'avais repris ma moue légèrement boudeuse, mais mes yeux écarquillés montraient à quel point j'étais inquiet et perdu.

Je suis atteinte d'une maladie orpheline depuis l'enfance. J'ai été déclaré malade suite aux décès de mon frère et de ma mère. Je n'ai qu'une variante pour l'instant bénigne de cette connerie mais... les médecins ne savent pas si ça ne pourrait pas évoluer et... La maladie d'origine est mortelle et selon l'évolution de la mienne, les docteurs ont peur que je ne la développe.

Mortelle. Mon esprit trébucha sur ce mot. Mes yeux habituellement d'un bleu si clair qu'ils en paraissent gris avaient pris une teinte étrange, entre le bleu et le lavande. Je crois que j'étais sous le choc. Je ne savais que faire, que dire, mais je savais que j'avais peur pour elle. Et dans ma tête une pensée explosa : Je ne voulais pas qu'elle meure !!

Si tu veux partir je comprends. Si tu es en colère ou que tu as des reproches à me faire vas-y, j'aurais dû trouver le courage de te le dire où celui de t'éviter. Mais pour tout t'avouer, tu es la première personne à qui j'en parle, et je doute avoir réellement envie de le faire une deuxième fois... Quand je suis arrivée à Terrae, j'ai eu espoir. Quand je t'ai rencontré... Liam je n'avais jamais pleuré, et n'avais jamais été... Je n'ai jamais été comme ça. Jamais. C'est la première fois. J'ai eu espoir. J'ai eu l'audace de croire que j'avais droit au bonheur... Je te demande pardon.

- Pardon ??

Mon exclamation était un écho à sa dernière phrase, mais elle contenait toute mon inquiétude, mon incompréhension et un peu d'indignation. Elle ne me regardait même plus. Elle ne me voyait plus, comme si je faisait déjà partie de son passé. Mais c'était faux. Qu'elle soit malade ne changeait rien, rien du tout. Joyce... Je l'aimait sincèrement, plus que n'importe qui. Je ne pouvais ni ne voulait lui faire de commentaire, et encore moins m'énerver. Le silence s'étira, presque irréel, puis...

Laisse moi... S'il te plait pars.

Je restais ébahi. Même mon contrôle que je croyait parfait éclata en morceaux en même temps que mon cœur. Ce fut comme une explosion de douleur silencieuse. Comme si une supernova me submergeait et massacrait mon être entier. Je me levais, reculais, sous le choc pour de bon.

A-attends.. Je... Tu...

- Vas-t-en!

Elle avait crié, et elle me rejetait violemment. Pourtant les larmes et les sanglots qui la secouaient disaient tout le contraire. Je secouais la tête. Je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas m'en aller, pas comme ça. Sinon, je savais que je ne survivrais pas. Alors, au lieu de reculer, au lieu de fuir, j'affrontais sa colère et son chagrin. Je m'approchais d'elle et l'enlaçais. Cette fois mes bras se verrouillèrent autours d'elle. Ainsi, elle pouvait se débattre, me frapper, mais je ne la lâcherais pas. Jamais. Je lui murmurais à l'oreille :

Non, je ne m'en vais pas. Tu sais pourquoi ? Parce que je ne supporterais pas d'être séparé de toi. Parce que je t'aime et que je me fiche que tu sois malade. Je trouverais quelque chose, on trouvera quelque chose ! Je t'aime, et je ne m'en irais pas parce que je ne suis ni en colère, ni apeuré ! Je ferais face à tout ce qui arrivera, parce que c'est près de toi que je veux vivre. Et tu vas devoir composer avec ça !

J'avais parlé d'une voix pleine de passion, de tendresse et de détermination.


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##   Lun 13 Juil 2015 - 21:33
Joyce Noran

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Pardon ??

Il avait l'air tellement... Indigné, inquiet et.... étonné. Mais aussi, comment s'attendre à cela? J'avais seize ans. J'étais jeune, et rien ne montrait la vérité sur mon état. Malade bordel. J'étais malade. Je m'en voulais de lui infliger ça.
Je lui demandai de partir, mais il semblait ne plus savoir quoi faire.

A-attends.. Je... Tu...

Attendre? Mais attendre quoi? Que nos sentiments soient trop grands pour qu'une bombe telle que l'évolution de ma maladie vienne tout détruire sur son passage? Hors de question que je lui inflige ça. Je n'avais pas le droit.
Je lui criai alors de partir, de me fuir plutôt que d'affronter la vérité. Je ne voulais pas. Non...

Alors que je l'entendis se lever, je crus un instant qu'il m'écoutait, et mon coeur finit sa course dans un fossé, brisé en mille morceaux.
Mais non. A croire que dans mon malheur, j'avais un minimum de chance. Sans que je comprenne, je sentis une étreinte. Des bras autour de mois m'enlaçaient avec une force désespérée.
Je me débattis, frappant le torse de mon ami, les larmes aux yeux.

- Non lâche-moi! Vas-t-en Liam! Laisse-moi je t'en pris! Non...! Non je veux pas que tu vives ça non... Je t'en pris vas-t-en...!

Mais je m'effondrais contre lui, en larme, malheureuse et désespérée d'avoir droit au bonheur un jour.
Je ne voulais pas le perdre, mais je refusais qu'il souffre. Tendrement, à l'oreille il me murmura bien des paroles.

Non, je ne m'en vais pas. Tu sais pourquoi ? Parce que je ne supporterais pas d'être séparé de toi. Parce que je t'aime et que je me fiche que tu sois malade. Je trouverais quelque chose, on trouvera quelque chose ! Je t'aime, et je ne m'en irais pas parce que je ne suis ni en colère, ni apeuré ! Je ferais face à tout ce qui arrivera, parce que c'est près de toi que je veux vivre. Et tu vas devoir composer avec ça !

Sa voix était pleine de passion et de détermination, animé par une force que je ne lui connaissais pas.
Je continuai de pleurer contre lui, effondrée et apeurée. Je n'avais jamais avoué avoir peur, et n'avais jamais craqué depuis. Il faut croire que je m'en octroyais enfin le droit. Mais il n'avait pas à supporter ça. Jamais.

- Pourquoi tu pars pas Liam...? Je vais te faire du mal... Vas-t-en...

Mais ma voix manquait de conviction et on entendait dans mes sanglots combien j'étais rassurée qu'il reste. Il m'aimait suffisamment pour rester, bien que tout ne soit pas simple. J'étais un vrai chat noir et pourtant, il était là, à me serrer dans ses bras comme nul autre avant lui ne l'avait fait, me laissant exploser, frapper et tempêter contre son torse.

Alors, parce que j'avoues avoir compris que j'avais besoin de lui, et parce que je ne pouvais m'en empêcher, j'ai enlacé son cou de mes bras, pleurant contre lui, tentant vainement de me reprendre en main.

De longues minutes s'écoulèrent tandis que je tremblai autant de rage que de douleur et de terreur dans ses bras. Et il était là. Il était là et il semblait comprendre. Et au final, je n'avais besoin que de ça pour aller ne serait-ce qu'un peu mieux.
Enfin, je restai la tête appuyée sur son épaule, sans le regarder, accrocher à lui comme un naufragé à son radeau. Mais au fond, n'était-il pas réellement ma bouée de sauvetage?  

- Je te demande pardon Liam... Je suis tellement désolée!

Et je disais ça pour le mensonge, mais aussi et surtout pour l'horrible vérité que je venais de lui donner, et pour ce qu'il allait endurer s'il décidait de rester.
Je n'arrivai pas à croiser son regard, ne voulant pas voir ses yeux bleus qui, je me doutai, avaient probablement viré à une couleur lavande que je redoutai toujours autant.
Je restai pourtant dans ses bras, n'ayant nullement envie qu'il me lâche. J'avais l'impression qu'alors, je n'aurais plus qu'à tomber. Pourtant, je me rendis compte que j'avais la conviction qu'il serait là, peut importait les douleurs et les colères que je pourrai avoir vis à vis de l'hôpital. Et bien que je regrette de lui imposer ça, j'espérai qu'un jour, je n'aille plus seule dans les couloirs blancs et angoissant de cette vieille battisse pleine de souffrance.


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##   Lun 13 Juil 2015 - 23:15
Liam Sparrow

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Je savais qu'elle allait se débattre, je m'attendais presque à ce qu'elle m'insulte ou je ne sais quoi. Au lieu de ça, elle sanglota, tempêta, se débattit et alla jusqu'à me frapper. Sur le coup, quand on vous frappe la clavicule, ça fait mal. Mais je passais outre et la gardais près de moi. J'avais peur, si peur qu'elle disparaisse, qu'elle s'évanouisse comme de l'air ou qu'elle parte en poussière. Ca me terrifiait purement et simplement. Sans elle il me semblait que je n'aurais plus rien à quoi me raccrocher pour continuer.

Peu à peu elle se laissa faire. D'un geste plein d'amour je me mis à lui caresser la tête. Joyce pleurait, sanglotait, se débattait avec ses émotions contre moi pour le seconde, non la troisième fois. Elle finit par prendre la parole :

Pourquoi tu pars pas Liam...? Je vais te faire du mal... Vas-t-en...

- je reste parce que j'aurais plus mal en partant qu'en restant à tes côtés. Parce que ce qui me détruirait, ce serait de te quitter définitivement.

Et c'était la pure et juste vérité. Je ne lui mentirais jamais. Et puis, je sentais qu'au fond elle était rassurée que je sois resté. Je pense que ça lui aurait autant brisé le cœur qu'à moi si je m'étais éloigné. Je pense qu'on en aurait souffert plus que de n'importe quelle blessure physique. L'amour rend aveugle, mais je dirais plutôt que c'est la plus belle chose au monde. Sans elle, que serait un humain ? Rien.

Les bras de Joyce entourèrent mon cou et je la serrais en me redressant, si bien qu'un instant elle quitta le sol. Je l'embrassais tout doucement, et j'y mis tout mon amour. Plus que jamais je serais à ses côtés. Elle m'avait sauvé, comme j'avais sauvé Hero. Et à présent je comprenais ce que pouvait ressentir Hero. Loyauté, amour, crainte, bonheur, courage... tant de choses se bousculaient dans mon cœur, si bien qu'il battait puissamment.

Je te demande pardon Liam... Je suis tellement désolée!

Pas seulement à cause de son mensonge. Mais parce qu'elle avait peur de me blesser, parce qu'elle était convaincue qu'elle me faisait courir à mon chagrin. Je nichais ma tête dans ses cheveux qui sentaient le soleil et l'été. J'inspirais une grand bouffée de cette odeur tellement agréable. C'était Joyce, cette odeur. C'était Son odeur. Et elle était à moi. Peu importe comment, peu importe pour combien de temps, elle était à moi, pour toujours.

Ce n'est pas de ta faute. Tu n'as rien demandé.

Je me mis à chanter, peut-être pour la calmer, peut-être pour qu'elle comprenne que j'étais là, peut-être pour moi-même.

"Don't want to let you down
But I am hell bound
Though this is all for you
Don't want to hide the truth

No matter what we breed
We still are made of greed
This is my kingdom come
This is my kingdom come

When you feel my heat
Look into my eyes
It's where my demons hide
It's where my demons hide
Don't get too close
It's dark inside
It's where my demons hide
It's where my demons hide
"


Song:


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##   Lun 13 Juil 2015 - 23:52
Joyce Noran

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Je reste parce que j'aurais plus mal en partant qu'en restant à tes côtés. Parce que ce qui me détruirait, ce serait de te quitter définitivement.

Je sentis mon coeur se serrer à la penser qu'il puisse partir. Et pourtant, je me devais de l'éloigner non? Mais la vérité, c'est que j'avais besoin de lui. Liam ne se rendait pas compte à quel point je lui étais redevable. Je lui devait tant! Ys pouvait en témoigner, même lui l'avait remarqué!
Depuis que je connaissais le jeune eau, j'avais changé, et j'avais cru un instant avoir droit au bonheur. Et peut-être y avais-je encore le droit.

Quand j'abandonnai toute résistance, il me souleva et m'embrassa. Ses lèvres me permirent de voir qu'il serait là, quoi que j'en pense. Je sentais battre son coeur contre le mien. C'était comme sortir d'un long cauchemar, se réveiller et voir que tout ça n'était que rêve et imaginaire. Toutes mes craintes disparurent un instant, car je n'étais plus seule.

Ce n'est pas de ta faute. Tu n'as rien demandé.

Je sentis qu'il nichait sa tête dans mes cheveux et un sourire doux ourla mes lèvre. Je posa ma main dans ses cheveux à lui, l'embrassant dans le cou.
Il avait trouvé les mots. Les mots justes.
Non je n'avais rien demandé, mais je n'avais pas à lui imposer ça. Pourtant, chaque instant comme celui ci était un instant volé à la maladie. Comme une revanche sur la vie, un instant de bonheur visant à prouver son combat. Notre combat. Car il ne s'agissait plus que de moi, mais bien de nous. Et ça, ça faisait sacrément peur.

"Don't want to let you down
But I am hell bound
Though this is all for you
Don't want to hide the truth

No matter what we breed
We still are made of greed
This is my kingdom come
This is my kingdom come

When you feel my heat
Look into my eyes
It's where my demons hide
It's where my demons hide
Don't get too close
It's dark inside
It's where my demons hide
It's where my demons hide"


Je l'écoutai chanter, fermant les yeux. J'aimais sa voix. Elle était douce, posée. Elle était rassurante.
Alors je me suis tus, le laissant chanter à sa guise, écoutant cet air que je connaissais quasiment par coeur. J'étais blotti dans ses bras, à ma place, respirant son odeur que j'aimais tant.
Doucement, avec regret, j'entendis sa voix se taire, laissant place au silence. Je m'écartai légèrement, pas encore suffisamment pour lui demander de me lâcher. Jamais. Mon regard semblait exprimer ma pensée la plus profonde qu'il ne me lâche jamais.
Tendrement, je vins caresser sa joue de ma main droite.

- Mais qu'est-ce-que j'ai bien pu faire pour te mériter?

C'était sincère. Je l'aimais. Vraiment. De tout mon coeur. De tout mon être.
Lentement, un sourire est venu éclairer mon visage et mes yeux sont devenus vert d'eau. Inquiète mais déterminée quoi.

- Je t'aime Liam. Et je ne voudrai jamais rien t'imposer. T'es sûr de vouloir supporter tout ça? On ne sait pas si ça restera ainsi éternellement..

J'avais les yeux rivés à son regard. Bleu. Bordel que j'aimais ce regard... J'ai souris, désolée, avec une moue adorable.
Le pire, c'est que je commençai à comprendre. Liam était un gars génial. Un mec adorable, un guitariste hors pair, une personne douée d'empathie et de tolérance. Il était bien des qualités et bien des défauts aussi. Il faisait rêver bien des femmes, dont moi. Et je commençais tout juste à comprendre que lui, celui dont je ne voulais au départ que l'amitié, celui qui m'avait rendu mon espoir et mon sourire, celui là même qui me permettait de croire en un avenir plus clément... Liam était à moi. Pour combien de temps, je ne savais le dire, mais je m'en fichai.
Ma main était toujours sa joue, caressant sa peau avec tendresse. Je me mordis la lèvre doucement. Il me rendait nerveuse.


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##   Mer 15 Juil 2015 - 17:51
Liam Sparrow

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J'avais l'impression que la planète avait arrêté de tourner autours de moi pour tourner autours de la seule personne dont je me préoccupais. Joyce était dans mes bras et je la sentis s'apaiser alors que je chantais. Je ne sais pas pourquoi cette chanson me vint à l'esprit mais elle le fit aussi naturellement qu'une feuille se posant à la surface d'un étang. Si bien qu'avant d'y avoir pensé, je chantais. Et cela marchait, Joyce se calmait, et je sentais qu'elle comprenait doucement que je n'avais nulle intention de faire quoi que ce soit pour la quitter. J'avais suffisamment eu peur d'être abandonné dans ma vie pour comprendre que, même si je ne l'avais pas aimée si fort, je ne l'aurais pas laissée tomber. La peur, c'est dur, mais la pire peur est sûrement celle d'être abandonné. Je ne souhaitais à personne de ressentir ce genre de sentiments.

Lorsque je terminais de chanter, elle s'écarta légèrement de moi. Je déliais mon étreinte pour plonger mon regard dans le sien. Et, parce que je l'aimais, parce qu'elle serait tout mon univers à partir de maintenant, je lui rendis sont regard le plus profondément possible. Je voyais à nouveau dans ses yeux la belle étincelle de vie que j'avais vue plus tôt, et aussi un autre désir, sans que je ne comprenne par les mots ce qu'il voulait dire. Mais mon cœur comprit et cela suffit. Sa main, si fine si douce, se posa sur ma joue et mon regard s'adoucit comme jamais auparavant. Elle me semblait si fragile que j'aurais pu la briser d'un seul mouvement. Et serais-je un jour contredit sur ce point ?

Mais qu'est-ce-que j'ai bien pu faire pour te mériter?

-Tu as été toi-même, ça a suffit. Répondis-je du tac au tac.

Et c'était la pure vérité.

Je t'aime Liam. Et je ne voudrai jamais rien t'imposer. T'es sûr de vouloir supporter tout ça? On ne sait pas si ça restera ainsi éternellement..

Je lui rendit son regard, et un éclair d'intensité passa entre nous, comme une électricité agréable. Et elle caressait ma joue, tendrement. Alors je sus quoi répondre :

Peu importe le temps que j'ai avec toi, je veux vivre le plus de moments près de toi. Et que tu sois malade ou non ne changera rien. Je veux d'autant plus en profiter si cette saloperie risque de t'emporter sans prévenir.

Cela ma fit tout drôle de prononcer une grossièreté, moi qui d'habitude les gardait pour moi-même. Joyce se mordit à nouveau la lèvre et je haussais un sourcil :

Si tu continues, je vais devoir remédier à ce tic.


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##   Mer 15 Juil 2015 - 18:16
Joyce Noran

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-Tu as été toi-même, ça a suffit.

J'ai souris, amoureuse et heureuse que j'étais de ce gars qui avait tout bouleversé dans ma vie. Il avait suffit d'une note de musique, un après-midi ensoleillé. J'avais voulu aller au parc et me voilà à rencontrer un eau encore novice, avec un loup pour seul compagnon. Et ce jour-là, tout avait changé, bien que je n'en sache encore rien.
Son regard se fît tendre et j'en arrivai presque à oublier tout le reste.  

Peu importe le temps que j'ai avec toi, je veux vivre le plus de moments près de toi. Et que tu sois malade ou non ne changera rien. Je veux d'autant plus en profiter si cette saloperie risque de t'emporter sans prévenir.

J'eus les larmes aux yeux. Des larmes de joies bien sur. J'ai souris. Un vrai sourire. De ceux que l'on voudrait ne jamais quitté, et de ceux qui nous font mal à la mâchoire quand on les garde trop longtemps. Un sourire tendre, vrai et grand. Je ravalai mes larmes, difficilement. Je continuai de caresser sa joue, juste heureuse de savoir que peu importait ce qu'il se passerait, il serait là, pour le meilleur et pour le pire (ahah on dirait les vœux de mariage ça craint).
Je me mordis la lèvre et il haussa un sourcil.

Si tu continues, je vais devoir remédier à ce tic.

- Ah oui? Et... Comment?

Je répliquai du tac au tac, joueuse.
Les problèmes étaient là, jamais bien loin, mais j'avais envie de croire qu'ils pouvaient attendre. Et ils attendraient. Pour le moment, je voulais juste profiter de lui, de sa présence, et de ce que beaucoup nommait: Amour. Oui, avec un grand A. Genre le vrai.
Alors, j'attendis patiemment sa réponse, un sourire malicieux aux lèvres, et un regard pleins de défis. Alors Liam? Comment comptais-tu t'y prendre?


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##   Mer 15 Juil 2015 - 18:36
Liam Sparrow

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J'avais touché juste. Très juste, car le sourire qui grandit sur le visage de Joyce valait toutes les récompenses. Il était grand, beau, et surtout, tellement franc. Un vrai sourire qui me contamina si bien que je me surpris à sourire. Si on m'avait dit que je trouverais quelqu'un comme Joyce en venant ici je lui aurait ri au nez, eut-ce été mon père. Je pensais à lui, à ma mère. Je voulais la voir, lui dire que j'avais trouvé une jeune femme avec ses qualités et ses défauts. J'aurais aimé la présenter à cette mère qui m'avait tant aimé, tant chéri. Mais ce n'était plus possible. Mon père était quelque part dans le monde, photographiant des animaux sauvages parfois dangereux, peut-être avait-il déjà été tué par un braconnier ou une bête un peu trop grosse ou venimeuse pour lui...  Pourtant, même à cette pensée, je sentais toujours mon cœur battre à la musique du bonheur. Joyce me répondit directement :

Ah oui? Et... Comment?

Je la regardais un instant, une moue amusée sur les lèvres, un petit sourire en coin. Puis je me penchais et posais ces lèvres sur celles meurtries de Joyce. Ce fut à la fois long et court, mais ça e dura qu'un court instant. Je me redressais les yeux pétillants et l'air taquin :

Comme ça !

Puis je levais les yeux vers le ciel et le nuages qui filaient dans le ciel comme autant de moutons tout doux. Je souris au soleil et à la lune qui apparaissait faiblement. Et je pensais très fort "Maman, je suis heureux. Merci d'avoir toujours été là pour moi." Et ce fut comme si le soleil brûlait plus fort pendant un instant. Je souris. Qui sait, peut-être me regardait-elle de là où elle était, et peut-être était elle rassurée ? Ou heureuse ? Je l'espérais de tout cœur. Certes, cette femme à la peau de café noir et aux cheveux acajou indisciplinés qui m'avait offert la vie et bien d'autres choses me manquerait toujours, mais je la sentais près de moi et ça me rassura. Depuis longtemps je ne m'étais pas senti aussi en paix avec moi-même et avec mon passé.


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##   Mer 15 Juil 2015 - 18:57
Joyce Noran

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Il y a des moments, des instants, des particules de temps qui restent gravés dans votre mémoire comme s'ils y étaient restés accroché dans la précipitation.
Ce moment en fait parti. Je me souviens de chacun de nos gestes, de nos sentiments partagés, chacune de nos paroles, de nos sourires, nos rires... Je me rappelle de ses lèvres, de ses mots que jamais je ne pourrais oublier...
Oui, il y a dans ce monde des moments de bonheur que jamais on ne pourra oublier.  

Il a sourit, amusé, et j'ai aimé ce moment. Pour le provoquer peut-être encore un peu, je me mordis la lèvre une fois de plus. Et sans que je m'y attende véritablement, ses lèvres furent sur les miennes, pour une bien trop courte étreinte.  
Quand il se recula, l'air taquin et les yeux rieurs, je souriais.

Comme ça !

J'ai ris. Liam leva les yeux au ciel, et sur son visage, que du bonheur. Rien d'autre. Et je n'en souris que plus fort encore.
Je me permis d'enlacer sa taille, me rapprochant de lui si tant est que cela soit possible, et je levai les yeux sur cette étendue bleu.
Je me demandai bien ce que ma famille pensait de tout cela. Auraient-ils aimé... Non j'en suis certaine. Ils auraient aimé Liam, pour la simple et bonne raison qu'il était parfait. Et il était à moi. Et ça, c'était la plus belle chose qui pouvait m'arriver. Honnêtement, je n'aurais jamais cru cela possible, de trouver un bonheur aussi grand que celui que j'éprouvai à l'instant.

Liam avait perdu des gens. J'en étais persuadée. Je le sentais. Il était comme moi. Enfin comme moi... Presque.
Et pour la première fois depuis bien des années, en plus d'avoir trouver une famille, je sus que plus jamais je ne serai seule. Plus jamais.

Ah merde... On avait totalement oublié pourquoi on était là non? Mais je m'en fichai. Pourtant, une partie de moi-même sentie que c'était aujourd'hui ou jamais. Le changement était pour maintenant, je le savais.


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##   Mer 15 Juil 2015 - 19:33
Liam Sparrow

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Alors que je pensais à l'autre femme de ma vie, je sentis les bras de Joyce me serrer doucement, presque timidement, et mon bonheur fut parfait. Je sentais mon cœur et mes émotions battre puissamment dans mon sang. J'avais l'impression que celui-ci était devenu sucré, comme tout le reste de ma personne en fait. J'avais l'impression de me déplacer dans du miel liquide.

Je me demandais si c'était ça de vivre avec quelqu'un qui vous rend heureux, être toujours comme enrobé dans un marshmallow géant. Je me sentais niais, mais j'avais décidé de laisser tomber mes barrières, juste pour elle. Je lui faisais confiance, je savais qu'elle ne me blesserait jamais, physiquement ou mentalement. Et si jamais cela arrivait, je saurais qu'elle ne l'aurait pas fait exprès. Je sentais que mon amour me rendait faible face à elle. Une trahison est si vite arrivée, mais Joyce avait besoin de moi et elle m'aimait aussi. Et cet amour me rendait fort sur tous les autres bords. J'étais près à défendre crocs et griffes celle qui était à présent ma muse et mon ange.

A un certain moment je sentis un changement dans la posture de Joyce contre moi et je sus qu'il était temps de reposer les pieds sur terre, même si elle me donnait des ailes. Je la regardais. Quelque chose de dur avait pris place dans son regard. Je soupirais discrètement. Il était temps. Il fallait qu'on en finisse avec cette ombre injuste qui la suivait comme ça depuis si longtemps.

Tout le monde a des ombres, mais elles sont petites, sinon elles vous envahissent et vous étouffent. Et même si j'arrivais à repousser cette ombre géante qui appartenait à Joyce, c'était à elle et elle seule de la faire disparaitre. Et je voulais que ce soit le plus tôt possible, car sinon l'ombre la dévorerait à coup sûr. Un éclair de peur passa dans mes yeux mais je m'efforçais à le cacher en souriant. Je pris la parole avec un entrain peu convainquant :

Allez, on en termine avec cette chanson ?


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##   Mer 15 Juil 2015 - 20:44
Joyce Noran

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J'étais heureuse et cela se voyait. J'avais envie de voir plus, de ressentir plus, de découvrir ce qu'était ce sentiment que je sentais en moi sans en savoir l'étendu ni le véritable nom. Je voulais comprendre et vivre ce qui semblait vouloir me consumer. Je voulais vivre cela plus que n'importe quoi. Au moins une fois, je voulais être heureuse. Et je voulais que Liam, mon Liam, soit là, avec moi.

Il finit par rompre le charme, avec douceur et tendresse. Je relevai la tête et j'eus le temps de voir de la peur dans son regard. Je m'inquiétai, mais comme lui, je décidai de sourire pour ne pas avoir à l'inquiéter d'avantage.

Allez, on en termine avec cette chanson ?

Il n'avait pas l'air convaincu, et je doute l'avoir été plus que lui.  Lentement, avec une extrême lenteur même, je m'écartai de lui. Je le regardai, douloureusement inquiète. En même temps, avec ce qu'il m'était arrivé la veille au parc.. Bonjour l'angoisse.
J'ai doucement approuvé, avant de me tourner dos à lui dans l'intention d'aller prendre ma guitare quand je me figeais.
Impulsive, je me suis brusquement retournée pour l'embrasser avec envie et délice. Pour le courage on dira. Non? Ouais, OK, aussi parce que j'en avais cruellement envie.

- Pour me donner du courage. Et t'en donner aussi vu que tu vas devoir me supporter.

J'ai souris avec tendresse avant de définitivement prendre ma guitare. Je me suis assise, peu gênée par ma jupe.
Ça n'a pas loupé, dés le premier accord, je me suis mise à pleurer comme une fillette. Pourtant je n'abandonnai pas, faisant appelle à tous mes souvenirs les plus heureux pour arriver à me contrôler.
J'ai repris plusieurs fois, sous le regard attentif de mon... copain? J'ai finis par la^cher ma guitare, les larmes et les sanglots me flinguant tout. J'ai repris mon calme et j'ai finalement repensé à Liam, à Ys... A ma deuxième famille. Kyle, Mitsuki... Mes amis... Haru, Plume... Ceux qui m'avaient aidé. Liam. Celui qui m'avait sauvé.

Alors j'ai repris, sans attendre plus longtemps. Le visage de mon frère passa devant mes yeux clos, puis ceux de mes parents, souriant. L'introduction de la chanson abrita pourtant une seule fausse note.
Enfin, lentement, avec une prudence infinie, je glissai des paroles lourde de sens. C'était difficile. Pourtant, tout tournait en boucle dans ma tête. La fin de ma vie, et le début de la deuxième. Je pensais à ceux que j'avais perdu, et ceux que j'avais rencontré.

Ys avec son air pénible et ses grand airs, son sourire taquin et ses piques assassines. Son comportement de grand frère et ses airs de mauvais garçons au cœur tendre.
Kyle, ses colères volcaniques et ses immaturités. Kyle que j'adorai, malgré notre dernière disputes.
Plume et nos batailles légendaires, nos folies mythiques et nos coups de gueule fréquent.
Haru qui me ressemblaient tellement, et qui pourtant était tellement différent.
Mitsuki, qui m'avait fait pleurer de rire à chaque fois, avec son côté impulsif et parfois gamin aussi.
Et Liam. Liam qui m'avait rendue tout ce que j'avais perdu. Liam qui m'avait fait pleurer, hurler, sourire, rire et aimer la vie. Liam qui m'avait appris à vivre tout simplement. Lui que j'aimais comme aucun autre avant lui. Et lui qui m'aimait malgré tout.

Alors je repensai à ma famille.
Vincent avec son sourire enfantin, et ses mimiques gamines. Mon petit frère faisant ses premiers pas et quand il avait appris à nager. Mon frangin qui me disait "je te déteste" sans jamais le penser, et qui venait m'embrasser juste après, pour se faire pardonner.
Maman avec ses grands yeux bruns, qui souriaient à la vie. Maman qui me donnait tout et bien plus encore. Maman qui m'aimait et me chérissait.
Papa. Papa qui m'avait poussé à faire de la musique, papa qui était fier de moi, fier de celle que je devenais. Lui qui m'avait appris à marcher, lui qui m'avait aimé.

Et je me rendis compte que j'arrivai à chanter, les larmes dévalant mes joues, la gorge parfois nouée. Et pourtant j'y arrivai. Je le faisais, enfin. J'ai poussé plus fort, jusqu'à m'en prendre plein la figure. Bien des étages plus bas, on m'entendait. J'avais de la puissance, de la voix, je le savais. Je m'en servais.
Cette chanson était un cri du cœur, une sorte d'hommage, ou une demande. Une demande de répits. Je voulais passer à autre chose. Mais avant ça, je voulais en finir avec ma vie passé. J'avais tout perdu. Mais j'avais gagné bien plus que je n'aurais pus l'imaginer.

Alors enfin, dans une dernière note, la chanson s'acheva, et je restai là, sans souffler un mot. Le même mal de tête que la veille me prit et je gémis, pleurant. Je baissai ma guitare.
Je l'avais fais. Je l'avais fais. Je n'avais jamais pu la chanter, me sentant encore trop proche d'eux. Je les avais oublié. J'avais oublié ma peine. Ma famille. j'avais réussi à être heureuse sans eux. Mon Dieu mais qu'avais-je fait?

Liam ne pouvait pas voir ma peine. Ni mon visage. J'avais mal à la tête. Comme hier. Lentement, la culpabilité me prit le cœur et je gémis, lâchant ma guitare qui tomba dans un bruit sourd. Pourtant, je n'y fis pas cas. J'avais mal. Mal au cœur, mal à la tête. Je voulais que cela cesse.
J'étais bouillante. Non... J'avais envie de crier à Liam de s'en aller, mais j'en étais incapable. Non... Stop. Stop... Stop!

Je tentai de me relevai mais je n'y parvins pas, restant assise au sol. Bon sang qu'est-ce-qui m'arrivai? J'étais bouillante, et ma température n'avait de cesse d'augmenter.
Pitié, faîtes que cela cesse.
Alors je me suis levée. Je les avais oublié. J'avais faillis à ma promesse. J'avais oublié la douleur liée à la mort de ma famille. Non.... J'étais une fille et une sœur indigne. Comment avais-je pu?

Je trébuchai et manqua de tomber. Sans que je ne le contrôle, c'est une vague de flamme qui s'écrasa sur le mur en face, brûlant Liam au bras. Je m'en voulus mais je n'arrivai pas à me contrôler.
C'était comme si on avait mis le feu en moi. Je bouillonnai. Je ne supportais plus la chaleur, je suffoquai. Je ne tenais plus. C'était en train de me tuer. Autour de moi, des flammes. Énormes, vives et dangereuses.
J'eus peur que Liam ne s'approche mais honnêtement je ne savais rien.

- Liam recule!

Il n'eut pas d'autre choix que de m'écouter. J'étais marionnettiste. Je haïssais ce pouvoir. Je m'étais moi-même brûlé. L'émotion était telle que plutôt que d'exploser, je ne faisais qu'imploser.
Et les flammes grandissaient et nous blessé lui et moi.
J'ai hurlé quand l'une d'elle m'a brûlé dans la nuque et je suis tombée au sol. Je les avais trahis. Abandonné. Comment avais-je pu? Je suffoquai, je manquai d'air.
Je ne voyais pas Liam, mais je savais que je l'avais blessé. Ma faute. Tout ça c'était de ma faute. Entièrement. Jamais je ne pourrai me le pardonner. J'ai suffoquai, encore et encore, serrant les poings. Mes yeux avaient viré au rouge vif et des flammes naissaient encore.

- Liam vas-t-en!

Encore une fois, il n'avait pas le choix de m'écouter. Mais il ne pouvait tout bonnement pas le faire. Le feu nous encerclait.
Alors que j'avais de moins en moins d'air, je pus me relever doucement, pour chercher du regard celui que j'avais blessé. Je n'arrivai pas à marcher, ni même à respirer. Mes vêtements étaient brûlés et déchirés. Mon cœur saignait. Mon corps était brûlé et plein de plaies.
Alors, les flammes s'éteignirent et enfin, je vis Liam. Mais je n'avais définitivement plus d'air dans les poumons. Mes yeux avaient visiblement retrouvés leur éclat vert.
Quand je vis mon ami, je crus défaillir. Il était blessé. Par ma faute.

- A l'ai...

Mais je n'eus pas le temps de finir que je m'évanouissais, sous le regard de Liam.

***

Réveil. Moment. Tous s'enchaînant à celui-ci. Je sentis une main serrer la mienne. Une main bandée. Je n'arrivai pas à ouvrir les yeux. Je sentis un air propre. Mais nous n'étions pas dehors. L'hôpital. Ma hantise. Et tout me revint en mémoire. Douloureusement. Celui qui me tenait la main... C'était Liam.
Mon Dieu, mais qu'avais-je fais?


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##   Mer 15 Juil 2015 - 22:14
Liam Sparrow

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Joyce ne s'offusqua pas que je brise son petit moment de paradis. Elle me sourit, l'air tout aussi (pas) convaincue que moi, et se dirigea vers sa guitare. Mais avant de l'atteindre, elle se figea. Inquiet, je fis un pas dans sa direction et reçus ses lèvres sur les miennes sans que je ne m'y attende. Je lui rendit néanmoins son baiser, parce que j'en avais envie et parce que j'étais plutôt agréablement surpris. Pour le courage, dit-elle. Je restais un instant pensif puis je souris, parce que oui, l'amour peut donner du courage. Et que je présentais que nous en aurions besoin tous les deux. Je soupirais.

Nous nous installâmes face à face, elle avec sa guitare, moi la regardant, lui transmettant (ou plutôt essayant de lui transmettre) des ondes positives. Malgré ça, dès les premier accords, les larmes dévalèrent les joues de celle que j'aimais tant. Je priais pour qu'elles soient des larmes salvatrices, et non destructrices. Joyce dut se reprendre plusieurs fois, tant l'émotion l'enserrait. Je l'encourageais en souriant, lui montrant que j'étais là, et qu'elle y arrivait bien. Elle se reprit et cette fois, je vis beaucoup de choses sur son visage. D'abord des larmes, beaucoup de larmes, mais aussi du regret, de la détresse, de l'amour, le tout lié à des souvenirs sûrement très durs. Et je sentais cette ombre géante, ce poids grandir au dessus des épaules de ma protégée. Un élan de peur me traversa, mais je me forçais à faire confiance à la jeune musicienne.

Et Joyce chanta. Sa voix était parfois rauque de larmes, mais elle chantait, toujours, avec courage. Je comprenais en l'entendant dans la bouche de sa créatrice à quel point cette chanson exprimait tout. Tout, c'est ses regrets, son amour, sa tristesse, ses souvenirs. Et peut-être aussi un au-revoir. Pas pour les oublier, pas pour les éloigner, mais pour les garder dans son cœur en harmonie avec ce qu'elle devenait en grandissant. Grandir, voilà ce qu'elle faisait en ce moment. Elle devenait grande en âme, et en cœur. Parce qu'on est pas fait de pierre ou de fer, on change, on s'améliore et on apprend de son passé. Joyce aussi pouvait le faire, j'en étais témoin au moment même. Puis arriva la fin de la chanson, la fin de la mélodie. Hero s'agita.

C'est à ce moment là que tout bascula. Et pas en bien. Joyce leva les yeux vers moi. Mais elle ne semblait pas me voir. Elle gémit, comme si quelque chose lui faisait mal, à la fois à l'âme et au corps. Inquiet, je m'avançais vers elle, mais elle semblait prisonnière de je ne sais quoi. Elle n'étais pas heureuse c'est tout ce que je savais... Sa guitare tomba au sol avec un bruit creux. Comme si c'était une sorte de signal, Hero bondit, laissant son os à demi-brisé par des coups de dents incessant, et fila par les escaliers, la queue entre les pattes. Les sourcils froncés, je me levais et m'apprêtais à tonner contre le loup quand tout s'enchaîna.

Joyce se leva. Je me tournais vers elle, mais elle semblait ne pas me voir. Son expression était tordue de souffrance. Mon cœur se serra. Que lui arrivait-il ? Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Je ne voulais pas qu'elle souffre ! Et soudain tout explosa. Une vague de feu se précipita sur moi. Instinctivement, je bondis de côté, et le mur fut soudain marqué d'une traînée noire. Je me redressais, paniqué, inquiet. Pas pour moi, mais pour elle. Mon avant-bras droit entier disparaissait sous la morsure d'une sale brûlure, de même qu'une partie de mes côtes. Mon t-shirt était en flamme, si bien que je m'en débarrassais en jurant à qui mieux mieux. Mais tout ce qui m'importait c'était cette frêle silhouette présente dans le centre de cette apocalypse de flammes.

Elle se tenait là, au milieu du feu, et même elle semblait brûler. Je tentais d'apaiser ce monstre de feu avec mes faibles pouvoirs d'Eau. Mais ce pouvoir était d'un tout autre niveau, d'une puissance que je ne saisissais pas, qui m'effrayais. Pourtant je voulais sauver Joyce. Je ne pouvais pas la perdre ! Pas déjà !! Sa voix résonna :

Liam recule!

Sans que je ne sache pourquoi je reculais. Non ! Je voulais la sauver, je voulais aller vers elle ! Pourquoi ? Pourquoi je ne pouvais pas ?! Joyce... Elle allait périr si ça continuait comme ça ! Je rugis de frustration. Mais ça ne servit qu'à avaler un torrent de fumée qui me fit tousser. Et au travers de cette satanée fumée, je voyais Joyce par intervalles. Elle était blessée, elle s'étouffait, et pourtant j'avais été obligé de reculer. Des larmes de rage vinrent couler aux côtés de celles causées par la fumée. Ses yeux étaient rouges. Où était passée la belle couleur émeraude que j'avais vue il y a si peu de temps ? Joyce...

Liam vas-t-en!

Je fit demi-tour malgré moi. Non ! Non !! Je ne voulais pas ! Je me retrouvais face à un mur de flammes. Elles me brûlèrent l'épaule, le cou, la joue. Je reculais. Vers Joyce. Enfin ! Mais le temps que je me retourne, que je m'approche, elle s'écroulait. Les flammes diminuèrent dès que Joyce eut perdu conscience. Je m'approchais, ignorant la morsure de mes propres brûlures. Joyce, Joyce d'abord. Elle était blessée, peut-être gravement ! Il me fallait l'aider avant tout. Alors je la pris prudemment dans mes bras et la portais. Le reste se déroula de manière floue. Notre arrivée à l'hôpital, son installation dans une chambre après les soins. Mes propres soins, ponctués d'éclats de douleur acérés. Et enfin, la main de Joyce dans la mienne. La sienne, miraculeusement intacte, la mienne, bandée et ravagée. Mais elle vivait.

Je la regardais ouvrir les yeux et les miens se brouillèrent de larmes de soulagement.


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