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Et on se sort les doigts de la prise ! [avec Piupiute ♥]
##   Sam 5 Mar 2016 - 9:10
Ipiu Raspberry

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Une pêche du tonnerre !


Feat Nicolas.


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Tu le regardes galérer, t’as été sacrément vache soit dit en passant. Je te rappelle qu’il est initié (il n’est pas étoile sans que j’m’en rende compte hein ? J’n’ai pas loupé ça ?) mais c’est vraiment la plus grande subtilité que tu peux lui apprendre, même s’il saisit grossièrement le principe ça suffit. Comme souvent il n’en faut pas plus, après il manquera la précision voire la puissance. Bon même en étant initiée depuis un petit moment t’as toujours pas la puissance, tu peux pas critiquer. Alors bon tu n’es peut-être pas le meilleur prof de la terre, et surtout pas de la Terrae. (Palumpa !)

Tu le regardes chercher comment faire et tu te demandes si vous avez tous cet air constipé quand vous essayez de faire quelque-chose de compliqué. Genre il fronce les sourcils et il a l’air tout sérieux, tu sens ce qu’il fait, et c’est trop rapide, l’électricité circule de manière trop fluide. Bon retour à mes connaissances primaires en physique : un matériel conducteur laisse passer le courant électrique sans dispersion d’énergie, la plupart des matériaux ne sont pas conducteurs purs et opposent une résistance au passage du courant. C’est cette résistance qui entraine une dispersion d’énergie en chaleur. Fin de du cours de physique pour les nuls, chaque lecteur a à présent le même niveau en physique que la narratrice. Elle peut cependant surenchérir avec la loi d’Ohm « La résistance totale est égale à la somme des résistances en dérivation » ou un truc dans l’style… Bref maintenant qu’on est tous au même niveau ils peuvent comprendre le sourire amusé sur tes lèvres, Ipiu.
Tu sais que ce n’est pas fait pour cela mais par habitude, mais en plantant la pique dans la terre, il crée au courant un chemin préférentiel et se force donc à le retenir ; bon pour l’instant il va un peu trop vite pour créer de la chaleur, mais il tient déjà le bon bout comme il dit.
De deux choses l’une (et l’autre c’est le soleil mwahaha) pour rendre un matériel résistant quand il ne l’est pas soit on fait passer trop d’électricité dedans (le principe de l’océan dans l’tuyau d’arrosage) soit on freine l’électricité. Bref, sa technique oscillait entre les deux. Toi tu le regardais faire sans le guider plus que cela, parfois la plus grosse des erreurs de l’enseignement est de donner tout près mâché, les élèves utilisent alors des outils qu’ils ne maitrisent pas et s’empressent d’oublier une fois l’examen passé. Tu penses que parfois il est plus bénéfique de trouver sa propre solution, celle pour qui on lute on ne l’oublie que rarement.
Bon après est-ce que tu le laisserais réellement s’électrocuter si le courant était trop fort ? Je n’en suis pas certaine, mais je ne suis pas certaine tu serais sans aucun doute trop lente, mais tu essaierais tout de même de dévier l’électricité et peut-être réussirais-tu à en prendre le contrôle d’une partie. Peut-être.
T’as vu l’éclair partir et heureusement ce n’était pas dans ta direction. Fichtre t’en as déjà eu assez des brulures dues à le l’électricité quand t’as découvert ton pouvoir. T’étais plutôt maladroite et sans Lucky t’aurais finie grillée au troisième degré.

« Ça te va vachement bien la coupe… On peut dire punk tu crois ? »

Tu n’es pas au point en matière de mode. Ça a un nom plus construit que « j’ai mis les doigts dans la prise ce matin ce genre de coupe ? Oui ? Non ? Sans opinion ? Un savant mélange de oui et de non ? Tu n’en sais rien mais t’as décidé de pas en rajouter une couche. Enfin tu n’as pas tartiné quoi.

« Est-ce que tu considères que tu as réussis ? »

Tu le laissais libre du résultat, se sentait-il satisfait de ce qu’il avait appris ou non ? C’était à lui d’en décider, tu ne savais pas ce qu’il avait retiré de l’expérience, et tu ne pouvais en préjuger. Alors le choix lui appartenait. Tu t’en tiendrais à sa décision, répondant à ses questions s’il en posait, t’abstenant en cas contraire. Tu ne devais pas le souler de choses qu’il n’avait as envie de connaitre, tu devais l’aider à aller dans le sens qu’il voulait arpenter. Putain, tu commençais à penser comme un prof intelligent, sauf qu’intelligente tu ne l’es pas meuf. J’dois te rappeler que tu es une tonnerre, que t’es sensée avoir un foutu caractère et être impossible à suivre ? Va vraiment falloir que tu t’en rappelles !



“- A qui la nuit fait-elle peur ?
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― Pierre Bottero, Ellana
##   Mer 9 Mar 2016 - 14:39
Nicolas L.L. Williams

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Nicolas L.L. Williams
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Nicolas avait beau comprendre ce qu'il s'était passé, ça n'en restait pas moins impressionnant à ses yeux... C'était l'éclair le plus long et le plus beau qu'il avait jamais fait ! Retenant une exclamation de joie, il fronça les sourcils quand Ipiu parla soudain de ses cheveux. :

-Hein ? Coupe ?

Il porta la main jusque sur le dessus de son crâne ou toute l'électricité statique s'y déchargea d'un coup, chatouillant sa paume qu'il retira vivement. Sa masse capillaire retomba, lui donnant une nouvelle sensation pesante sur sa tête et il comprit qu'ils étaient dressés jusque là. Il fit une moue en se disant que, de toute façon, Ipiu avait vu bien plus ridicule de sa part.

Elle lui demanda d'ailleurs s'il considérait avoir réussi... Il lui en était reconnaissant, parce que même s'il avait foiré ses tests, il avait compris le principe. :

-Je crois oui... J'ai compris que je devais jouer avec la résistance de mon bâton avec l'électricité que je lançais... Mais pour réussir il me faudra pas de la concentration ou de la puissance... Il fit une pause en levant le yeux au ciel pour peser son mot. ...Je pense... De la précision plutôt.

Ce qui lui manquait, il fallait le dire. Car, à part pour faire danser des éclairs de différentes couleurs, et d'intensité donc, dans sa main, il n'avait pas plus exercé ce pan là de ses capacités. J'ai un peu peur de faire sauter le quartier m'voyez... Déjà qu'il y a plusieurs accidents de ce genre dans le couloir des Tonnerres. Il voulait éviter d'en rajouter une couche alors qu'il en tenait une. Mort de rire... Mais avec cet exercice-là, il avait peut-être une chance de mieux s'entraîner de ce côté-là.

Il se rappela soudain la deuxième raison pour laquelle ils s'étaient retrouvés ici et reprit la parole. :

-En parlant de précision ! ...et avant qu'on reprenne nos défis... Je voulais savoir, parce que j'y ai pensé l'autre jour, si ça se faisait d'aider à la cicatrisation via l'électricité.

Ouais non, dit comme ça on a l'impression que je suis un savant fou. Il toussa avant de reprendre ses explications, en s'aidant de ses souvenirs de bio. :

-Le corps entier produit de l'électricité, et pendant le processus de cicatrisation, il l'utilise un peu pour diriger les cellules jusqu'à la plaie pour nous protéger. Je pensais qu'avec nos pouvoirs on pouvait... peut-être... accélérer le processus ou même... avec l'aide de Guérisseurs, faire repousser petit à petit des membres coupés... comme les... lézards.

Plus il parlait, plus il avait l'impression de raconter n'importe quoi. Pourtant, ça devait être possible, du moins, il avait visualisé vite fait le processus et pensait que ça au moins le mérite d'être testé. ...pour la première partie hein... juste la première partie. Parce qu'ils allaient pas couper des bras pour tester le reste... hein.


#666699
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##   Mer 9 Mar 2016 - 18:21
Ipiu Raspberry

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Visiblement il ne s’était pas rendu compte de son état capillaire. Vous étiez tous passés par là, enfin tous les tonnerres du moins. il avait la chance que cela lui aille bien en fait. Cela lui donnait un petit air racaille qu’il possédait déjà et qui te donnait trop souvent envie de lui tirer la joue en disant un truc du genre « Mais qu’il est mignon ! » C’était à peu près plus fort que toi, tu trouvais ce jeune homme « mignon » bon pas dans le sens que certains aux esprits déplacés que je ne nommerais pas peuvent entendre. Plus dans le sens, oh… Faut-il vraiment expliquer ce sens doux que tu donnes à ce mot pour le désigner ? La façon attendrie dont tu le regardes alors qu’il est aux balbutiements de sa nouvelle vie ? Les choses sont simples et souvent tu le voies découvrir le monde à la manière d’un enfant. En ces instants tu trouves son air étonné, intrigué par ce que ses yeux mirent terriblement mignon. Certains argueront que ton instinct maternel ou ta vision farfelue du monde déforment ton regard, mai faut avouer qu’avec cet air de benêt il est terriblement chou. Tu réponds par un sourire amusé au regard interrogateur qu’il te lance alors qu’il ne comprend pas à quelle coupe tu fais allusion.
Quand la lumière de compréhension apparait dans ses yeux les tiens se font rieurs accompagnant ton grand sourire. Il va finir par croire que tu te fous de lui, et tu ne nieras pas non plus. Pour ta défense tu diras que ce n’est pas méchant et que tu le trouves drôle. Non pas que ça change grand-chose hein ? Tu rigoles toujours à ses dépens mais tu ne t’en sens nullement une mauvaise personne.

Tu hoches la tête, tout ce qu’il a dit est vrai de la concentration à la précision en passant par la puissance, même si ce dernier point n’était pas nécessairement le plus important. Surtout à tes yeux, puis l’économie. Sa question a le mérite d’être intéressante tu y réfléchis un instant pour essayer d’adapter ce que tu vas dire avec précision, pour ne pas le larguer non plus directement.

« Cela me parait difficile en fait et pour plusieurs raisons… D’abord l’électricité dans le corps est plus présente sous forme de courants ioniques que sous forme de courants d’électrons comme nous sommes habitués à en manipuler. Le seul déplacement d’électron est vachement infime dans le fonctionnement d’une cellule, mais imaginons que l’on dépasse ce problème… ça reste compliqué d’après ce que je sais, car dans la cicatrisation ce n’est pas directement de l’électricité qui fait la signalisation dans l’organisme…
Ce sont des molécules organiques libérées sur le lieu de la lésion. Elles sont diluées par le flux sanguin, un petit peu comme une odeur. Les cellules de l’immunité quand elles « sentent ces molécules » suivent le fumé pour découvrir « où est la merde » c’est-à-dire là où ça pue le plus, là où il y a le plus de ces molécules.
Là où l’électricité va intervenir se sera au niveau des neurones, qui sont de longues cellules… en gros l’électricité va pouvoir entrainer la libération de certaines de ces molécules qui vont provoquer de l’inflammation et ainsi aider les cellules de l’immunité qui vont venir « soigner » la plaie à arriver. Seulement là où ça bloque, c’est que ces molécules sont présentes qu’en quantité limitée dans les neurones, et ils doivent en produire de nouvelles pour pouvoir en sécréter d’autres ce qui prend du temps… Puis même l’inflammation si elle se répand ferait trop de dégâts…

En fait peut-être que c’est possible après tout mais pour moi ça n’a aucune réalité scientifique pour l’instant… Mais d’un autre côté on va pas se mentir, les airs guérisseurs n’ont aucune réalité scientifique non plus. Ce qu’ils font tient de la magie, un peu au même titre que quand on influe l’humeur des gens… encore qu’on peut envisager que ça ait un rapport avec les champs magnétiques du cerveau… Mais je m’égare.

Pour moi on risquerait de faire plus de dégâts qu’on n’aurait de bénéfices car l’organisme est une mécanique qui a besoin de temps pour guérir (sauf si tu as un bon guérisseur sous la main…) »


Il y a tellement de choses qui te ficheraient la frousse avec ces méthodes. Après peut-être qu’utiliser l’électricité en médecine serait possible en temps qu’antalgique. Créer des résistances sur le trajet des nerfs de la douleur pourquoi pas ? Puis ne disait-on pas que les aimants avaient des vertus sur les articulations douloureuses ? Si pour toi ça tenait plus du placébo que de la réalité scientifique des choses… Pourquoi pas ? Tu te disais que si certains y trouvaient leur compte… Les choses te prouveraient peut-être un jour que tu avais tort.

Plop:


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##   Jeu 10 Mar 2016 - 13:47
Nicolas L.L. Williams

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Nicolas s'est assis dans l'herbe en écoutant Ipiu. Tête relevée vers elle, les coudes appuyés sur ses genoux, complètement absorbé parce ce qu'elle lui expliquait. Car il adorait apprendre, autant la pratique que la théorie, même s'il avait des difficultés dans certaines matières, il n'était jamais découragé par une mauvaise note... au contraire, ça le boostait pour se corriger, tenter de savoir où il avait eu faux et travailler d'autant plus pour finalement y arriver un minimum. Là, il était devenu comme le péripatéticien d'Aristote en chaise roulante. ...et blonde. Il avait pas le regard avide de connaissance, il écoutait juste, faisant le lien dans sa tête, écoutant l'avis d'Ipiu. Il hocha lentement la tête. :

-Je savais même pas que le courant était différent, entre celui du corps et celui qu'on maîtrise... C'est dommage qu'on ne fasse que survoler la bio au lycée.

Car oui, il s'était simplement arrêté à l'expérience qu'il avait fait en disséquant une grenouille et en branchant certains muscles à du courant électrique pour faire cette supposition. Mais c'était vrai qu'il était difficile de savoir sur quel pied danser... Magie ou sciences ? Un peu des deux ?... D'ailleurs, avait-on fait des recherches sur les corps de Terraens ?... Il eut un souvenir des scientifiques dont avait vaguement parlé Aaron. Est-ce qu'on osait au moins faire des autopsies, réglementaires et respectueuses, pour essayer de comprendre comment ils fonctionnaient, malgré ces gens ?... A-t-on eu au moins la curiosité d'expliquer scientifiquement leurs pouvoirs, quand d'autres agissaient simplement par la peur ?... Des questions qui allaient rester sans réponse car il n'osait en parler à personne... Parce que les scientifiques, bien qu'il ne sache pas tout de l'histoire, semblaient avoir laissé une marque dans le cœur des gens, les terrifiant à jamais... Alors si j'arrive avec mon grain de sel en proposant d'étudier les corps des Terraens, j'imagine que je me ferai virer... Mais quel mal y avait-il à comprendre comment on fonctionnait si c'était fait de manière déontologique ? Nicolas se dit qu'il donnera son corps à la science le jour où il mourra.

Nicolas était d'accord avec le fait que le corps avait besoin de temps pour guérir... Après tout, jusque là, il n'avait jamais eu besoin d'un Guérisseur pour quoi que ce soit et on avait beau lui dire qu'on pouvait atténuer ses cicatrices, il n'y tenait pas particulièrement. Mais quand il se souvient du combat entre Huo et Aoi, dans l'Arène, il se dit qu'un jour, il allait peut-être y passer, à l'infirmerie... Et l'idée qu'on puisse utiliser l'électricité dans la médecine lui plaisait énormément... Parce que ce n'était pas une utilisation offensive pour une fois et ça le rassurait d'avoir des idées autrement que pour bastonner des gens, en attaquant aussi bien qu'en se défendant. :

-Je connais pas bien les capacités de Guérisseurs, mais il y a peut-être moyen de compléter leurs travaux avec les capacités des Tonnerres... En se servant de l'électricité pour... hm... je sais pas, déplacer ou atténuer la douleur dans une zone... comme un analgésique...

Il soupira en se relevant, il devait donner l'impression de s'entêter comme ça. Alors d'un coup, il reprit les défis. :

-Bref... Pour ton défi tu... euh...

Il était à court d'idées... Il haussa les épaules en faisant la grimace. :

-Euh... Je sais pas. Hm... Il leva son bâton devant ses yeux. Faire un arc électrique entre toi et moi ?


HRP : Beh si justement... Héhéhé 8D !


#666699
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##   Ven 11 Mar 2016 - 18:43
Ipiu Raspberry

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C’est jamais bien évident de reformuler ce que tu sais. Dans ta tête il y a des lignes que tu as lu, appris, retenues sans même y faire attention. Des phrases compliquées aux mots qui se croisent pour former une histoire riche et fournie. Tout cela tu dois le résumer, le rendre accessible en quelque sortes. C’est difficile, tu as peur de perdre celui qui devient ton élève l’espace d’un instant. Il y a une partie de toi qui adore ça, enseigner. C’est peut-être cette partie que l’on nommait Ipiu, celle qui fut toi sans l’être, celle qui était toi avant toi. C’est drôle, tu essaies souvent de la chasser de tes pensées, tu as encore du mal à savoir distinguer ce qui est toi de ce qui est-elle. Souvent tu penses « c’est ainsi qu’elle le vivrait, c’est ainsi qu’elle le ferait » sans comprendre que c’est ce que tu fais, ce que tu es et ce que tu désires. Tu rejettes encore trop souvent cette partie de toi qui est-elle, la croyant étrangère.

Tu ne sais pas trop de quoi il parle en fait pour le coup. Tu réfléchis, mais… non. Rien ne te vient, tu as été collégienne un temps, étudiante souvent, assistante, secrétaire, infirmière, coiffeuse, nourrice. Tu cherches au fil des missions qui ont perdu ton fil mais rien.

« Je ne suis jamais allé au lycée en fait… »
tu es presque étonnée de ce constat, ça te donne… encore plus l’impression d’être anormale. Tu te reprends et tu continues « mais j’imagine qu’on ne peut pas comprendre, tout retenir d’un seul coup, il faut avoir une vue d’ensemble pour comprendre comment un système fonctionne, non pas isolé des autres, mais en synergie avec eux. J’imagine que le lycée donne les bases pour aborder la suite… Faudrait que je lise les programmes pour voir. »

Et tu serais bien déçue de la manière dont la biologie y est enseignée. Surprise aussi qu’il faille désapprendre pour apprendre à nouveau. Tu as appris différentes choses, et tu peux avoir des connaissances pointues dans différents domaines, mais comme tu les apprises seules tu ne fais pas toujours tous les liens logiques entre elles. Parfois il t’a fallu bien plus de temps pour lier tes connaissances entre elles que pour les retenir.

« Se servir de l’électricité pour atténuer les douleurs me semble déjà plus réalisable… Mais j’imagine que contrairement aux guérisseurs on devrait avoir de solides connaissances en médecine pour agir, cela ne se ferait pas naturellement… Et cela demanderait aussi des outillages particuliers, on ne pourrait pas se contenter de faire un bloc au niveau du rachi… Sinon en fait les gens finiraient comme moi, sans sensation ni motricité en dehors de ce bloc… il faudrait viser certaines parties spécifiques, mais j’imagine qu’un master pourrait le faire s’il s’y penchait dessus et s’entrainait… Mais le risque pris en s’entrainant est peut-être trop lourd... Je sais pas… »

Sauf que tu n’irais jamais proposer ça à Aaron ni Mitsuki, Ashton peut-être ? Non. Même lui tu ne le lui demanderais pas, ils étaient tous les trois très pointus dans leur domaine, mais de vraies brelles en biologie. L’électricité comme le feu étaient potentiellement deux armes de destructions contre lequel le corps ne savait se défendre. Les dégâts qu’ils pouvaient causer par la moindre erreur te semblaient démesurés par rapport aux bénéfices potentiels…

Il change de sujet et tu ne le retiens pas. Il veut un arc ? Fourbe ce môme, l’électricité avance en ligne droite. Un arc…. C’est des milliers de lignes droites très courtes, si on va par là… Mais sérieusement…. C’est chaud. Puis t’as la foutue trouille de le toucher. Puis s’il touche le bâton il risque de se prendre un coup de jus… Bon ta gueule, t’arrêtes de penser au et si et tu essaies d’accord ? Alors tu fermes les yeux et tu tends tu changes les polarités, les résistances. C’est bizarre tu trouves t’essaies de faire ça en finesse comme d’habitude mais dame électricité n’est pas tendre. Elle s’échappe et tu n’as que le temps de crier :

« ATTENTION »
avant que l’éclair ne prenne la direction de Nicolas. Tu désamorces le tour que tu préparais et fait se tarir l’énergie au lieu d’entretenir l’arc entre vous. MERDE.


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##   Jeu 17 Mar 2016 - 13:30
Nicolas L.L. Williams

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Nicolas L.L. Williams
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Il y a un instant en suspens après avoir déclaré qu'elle n'est jamais allée au lycée. C'est pas choquant pour Nicolas. Il avait des camarades au collèges qui dès quatorze ans trouvaient du boulot, d'autres qui prenaient des voies ne nécessitant pas d'aller à l'école pour trois ans de plus et ne parlons pas des fainéants qui ont arrêté après le Brevet, tout simplement. Alors non, ce n'est pas nouveau pour Nicolas, surtout qu'il devait y avoir d'autres raisons pour ne pas aller au lycée, il s'en doutait, mais ce qui l'intrigue, c'est ce silence... Il dure pas trois plombes non plus, mais il est là. Quand Nico le remarque, Ipiu a déjà repris la discussion. Il penche sa tête sur le côté, il fait appel à ses souvenirs tout en essayant de donner un sens à ce silence... :

-Mon prof de S.V.T. faisait une fixation presque malsaine sur l'évolution, ce qu'on avait déjà vu au collège donc... On a surtout parlé de ça pour le peu de temps que j'y suis allé en France. Je préfère la bio ici. On fait des coupes de patates et des séquences d'ADN... J'ai l'impression que le niveau lycée japonais est bien plus haut que le français.

Ça, c'est pour ne pas dire que je galère un peu plus en fait. Mais galérien toujours, Nicolas aime ça. La difficulté lui permet de se donner à fond. Et puis l'emploi du temps est largement mieux foutu ici, il a le temps de faire des trucs à côté tout en révisant convenablement. S'il avait eu ça avant, il aurait carrément mieux géré sa "double vie". Il sourit quand elle dit qu'elle regardera le programme du coup. Ipiu à l'air de lui ressembler à ce niveau... L'école c'est bien, l'auto-apprentissage c'est cool aussi. Et Nicolas en avait abusé, si c'était possible, en passant bien plus de temps dans la bibliothèque que dans la cour de récréation.

Il écoute attentivement Ipiu qui trouvait sa seconde idée plus réalisable que la première. Pourquoi c'est toujours les solutions que j'étudie le moins dans ma tête qui sont plus plausible hm ? Ça doit être un genre de malédiction. M'enfin, s'il les comptait toutes, il en aurait tout le tour de la ceinture. Maudit à vie. Et puis il comprend que l'électricité dans un corps, c'est délicat. Bon il le savait déjà, mais il se rend compte que Terrae n'avait pas son goût pour les expériences ; peut-être du à cette histoire de scientifiques, ou tout simplement le passé et les peurs qui hantent chacun. Les erreurs et les pertes qui mènent à l'inaction. C'est pas un mal, comprenez-le, il n'est pas en train de penser que les Tonnerres sont des chochottes qui ne vont pas au bout des choses... Ce sont des personnes responsables, un minimum, qui se soucient d'autrui et s'inquiètent de blesser les autres. Tiens... Il poussa un soupir. :

-Je comprends... C'est dommage, je voulais trouver une utilité plus... douce ?... à mes pouvoirs... Quelque chose de moins agressif...

Mais bon, l'électricité reste de l'électricité... Ça pique et ça brûle. Et pire, ça peut te déioniser... te... hm... je sais plus le mot mais ça doit faire archi-mal. BREF ! Changeons de sujet et vite. Il n'avait pas d'idée pour le défi alors il songea à un arc... Pourquoi ?... Parce que c'est joli et puis il pouvait en faire des petits entres ses mains, donc si le niveau d'Ipiu était plus élevé, elle avait peut-être moyen d'y arriver, même si c'était délicat. Elle se concentre et quelques instants passe quand elle crie.

C'est fou ce que fait faire l'instinct de survie... Nicolas lâche le bâton, espérant que l'éclair qu'elle a lâché se dirige vers lui, mais non. Il fend l'air jusqu'à lui et il a juste le temps de lever les bras avant qu'il ne le touche de plein fouet... L'électricité dans le creux de ses mains le brûle, déchire sa peau déjà bien abîmé... Il sait qu'il ne pourra pas contrôler autant d'énergie, il le sent, il n'a même pas besoin de formuler sa pensée. Il lève les bras au ciel et lâche tout. Comme la foudre fond jusqu'à la terre pour la frapper, Nicolas envoie tout vers le ciel... en espérant qu'il n'y a pas d'oiseau sur le chemin. :

-Aïe...

Nicolas tombe à genoux, comme s'il n'avait plus d'énergie pour le tenir dans ses jambes. Il tremble à cause de l'adrénaline qui fait son travail alors qu'il regarde ses mains. Ça ne saigne pas, mais c'est rouge... et ça fume un peu. Il inspire brièvement... Cochon grillé. La douleur créé des petites tensions dans ses doigts qui se tendent et se détendent à chaque petite gerbe électrique qui s'échappe de sa blessure. Il reste là, interdit, il sait qu'il a des bandages dans sa poche mais il ne les prend pas, il sait qu'il y a de l'eau pas loin pour calmer sa blessure mais il n'y va pas. Il reste assis un moment jusqu'à... :

-MAIS AÏEUUUUUH !

Il se souvient de ce que lui avait Aaron à propos de l'électricité des autres Tonnerres. "Ce sera douloureux si c'est quelqu'un de ton niveau ou d'un niveau plus élevé, mais tu peux te l'approprier tant que ton corps allié à tes pouvoirs de contrôle supportent la décharge." Supporter la décharge, mouais, semi-réussite... mais contrôler... non. Juste le temps de la demi-seconde qu'il lui a fallu pour lever les bras. Sinon, il aurait peut-être explosé... qui sait ? Instinct de survie, merci. Il expérimente une douleur nouvelle... Oh, il avait déjà été brûlé, mais pas avec de l'électricité. C'était pas plus douloureux qu'un fer chauffé à blanc, mais moins que de se faire traîner sur du goudron... Oui, j'ai un classement de souffrance. Il se lève enfin, les mains toujours crispées devant lui. :

-Je vais les mettre à l'eau pour calmer la brûlure... dit-il en souriant, nul besoin de lui préciser qu'elle n'a pas à bouger.


#666699
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Feat Nicolas.


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« J’admets, c’est entre nul et excessivement nul d’étudier les origines de l’homme si on n’a pas de bases en génétique c’est comme commencer par la dernière page d’un bon polar. T’as la solution mais tu ne la comprends pas… C’est dommage. »

Faut dire que toi t’es blindé dans les deux, c’était plus ou moins ton terrain d’exercice quand tu étais encore une espionne. Parfois tu avais pour mission de vérifier que certains groupes de chercheurs n’avaient rien trouvé. Tu te refusais à y penser maintenant, ce n’était ni le jour ni le moment de repartir dans cette culpabilité malsaine

« Tu cherches une manière plus douce… »
Tu souris amusée « Tu as conscience que nous sommes la première et seule source d’électricité absolument et totalement verte ? Si on était plus nombreux on pourrait mettre un terme au règne du pétrole et des énergies fossiles. On est l’une des solutions à un problème que beaucoup ne regardent même pas en face. » Tu plantes ton regard dans le sien. « Notre pouvoir est dangereux, mais il n’est pas que cela. Il est un espoir. »

Si seulement vous aviez plus de contact avec l’extérieur. Si seulement tous travaillaient main dans la main, mais les stigmates de votre rencontre avec les scientifiques étaient encore bien trop présents. Même toi qui voit les questions a peur de chercher les réponses. T’as vu qu’on ne vous voyait pas comme des humains mais comme des outils, du matériel génétique, une énigme à disséquer plutôt qu’à élucider. Ils ressentaient le besoin de vous faire du mal pour vous comprendre… Alors oui, il y avait des solutions, certaines plus faciles que d’autres à trouver, mais dès lors que la souffrance de quelqu’un était l’équation nécessaire pour atteindre une solution, tu ne voyais même plus d’intérêt à la question.
L’humain avant tout. La personne avant la société. C’était l’une des lois que tu t’astreindrais toute ta vie à suivre. Tu n’accepterais plus jamais les sacrifiés, les dégâts collatéraux. Aucune cause n’était à tes yeux assez importante pour lui sacrifier un être humain.

~*~

Oh. Tiens ? Une crise de panique. Si j’l’ai vue d’abord. T’as essayé d’agir de détourner ton éclair de le ralentir, mais t’as pas vraiment réussi. T’es pas habitué à gérer tant d’électricité, toi t’es plus câble basse tension que grandes usine nucléaire. Seulement t’as joué à la conne à pas vouloir reconnaitre tes limites. T’aurais dû capter que tu avais atteint tes limites, sauf que non. On va dire qu’à jouer avec le feu on finit toujours par se cramer, et finalement à jouer avec l’électricité on finit par cramer les autres.

T’as pas le droit de pleurer toi t’as pas mal, et pourtant il y a cette boule dans ton ventre qui te transperce. Cette foutue culpabilité qui explose et te déchire en deux. Putain t’as déconné et il a assuré. Il a eu de la chance aussi. Et toi t’es là à le regarder partir vers le lac en te retenant de crier. En te retenant de tout, t’as même arrêté de respirer un moment et l’inspiration que tu prends t’es douloureuse. T’as pas envie de de lui demander si ça va parce que tu sais que ça va pas. Tu pensais être… Moins dangereuse maintenant et… Tu t’es fourvoyée. Ca fait putain de mal. Pas autant que ses mains, mais les tiennes se sont retrouvées déchirées par tes ongles tellement tu serres tes poings. Tu poses ton regard terrifié sur le dos du gamin qui trempe ses mains dans l’eau. T’aimerais le rejoindre pour t’assurer que ce n’est rien de grave. Tu ne le fais pas, n’essaie même pas car tu es toujours prisonnière de ce creux dans lequel ta roue est embourbée depuis votre arrivée. Puis on va pas se mentir t’es tellement choquée que tu trembles trop pour guider ton fauteuil.


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##   Mer 30 Mar 2016 - 14:23
Nicolas L.L. Williams

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Il pousse un énorme soupir soulagement quand l'eau entre en contact avec sa peau... Se soigner, c'est un sentiment incomparable avec le reste. Nicolas ne l'a jamais retrouvé autrement qu'en le faisant. Même en réparant des objets, ce n'était pas pareil... C'était peut-être parce qu'il était vivant, qu'il pouvait sentir ses muscles se tendre, appelant son corps à se réparer le plus vite possible. Il reste immobile quelque seconde, le temps qu'il faut pour que ce soit le froid qui l'engourdisse, non plus la brûlure. Il se relève et secoue ses mains devant lui, les séchant brièvement. :

-Eh ben... On peut dire que j'ai l'cul bordé d'nouilles.

Il se retourne vers Ipiu et son sourire s'efface... Il n'avait pas sentit jusque là qu'elle n'était pas bien... Il la voit trembler de là où il est, ainsi que les articulations blanchies de ses mains serrées. Trop serrées. Elle a mal, c'est certain, et ce n'est pas parce qu'elle est blessée. :

-Ipiu ?...

Il marche jusqu'à elle et s'agenouille. Il ne sait pas ce qu'il doit dire... Dire que ce n'était rien ?... Ben, il le pensait, mais elle c'était sûr que non. Qu'il avait connu pire ?... Ouais, naaaan, c'est pas plus rassurant... Qu'il savait qu'elle ne l'avait pas fait exprès ?... Bah. Oui. ENCORE HEUREUX !...  Pas besoin de préciser l'évidence même. Il pinça ses lèvres. Il fallait qu'elle passe à autre chose... qu'elle voit d'elle-même qu'il allait bien. Les mots ne veulent rien dire dans ces cas-là, ils se heurtent au mur de la certitude faussée des autres.

Il renifle tout en fouillant dans ses poches... Il prit un bandage qu'il enroula à sa main gauche d'abord. :

-Tu as raté ton arc.

Ton d'un professeur constatant l'erreur d'un élève, tout en affichant un sourire. Hé, c'marrant on échange les rôles ! Il s'empara de son deuxième bandage et fit la même opération avec l'autre main. :

-Pour la peine, t'auras un gage.

Comment ça c'était pas dans le contrat de base ?... Hein ?... Non, je sais pas, je sais plus... Il faisait la sourde oreille à sa raison et aux éventuelles plaintes que Ipiu allait émettre. Vif et souple, il s'empara de sa main, passa le bras par dessus lui alors qu'il lui tournait le dos, prit sa jambe de son autre main libre et la souleva d'un coup. Oui, oui, personne n'a la berlue. Il venait de la poser sur son dos. Genre son dos, la zone sensible et couvertes de cicatrices de Nico. Et Ipiu est dessus. Oui, oui. C'est fou comme les enfants grandissent vite. :

-Tu vas devoir supporter une petite ballade à dos de Nico... Accroche-toi bien.

Voilà, il lui donnait l'occasion de faire autre chose avec ses mains que de les massacrer. Et elle n'allait pas avoir le choix puisqu'il ne comptait pas passer par les chemins. Il notait où se trouvait le fauteuil et partit vers le nord, sachant qu'il arriverait facilement à retrouver son chemin en prenant cette direction. A tout à l'heure fauteuil roulant ! T'inquiètes on reviendra te chercher ! A noter ; fabriquer des fauteuils tout terrain... Bien que ça doit exister...


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##   Mer 30 Mar 2016 - 18:56
Ipiu Raspberry

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Feat Nicolas.


_________________________________________________
On aurait pu croire que tu t’appréciais plus ces derniers temps. T’avais même arrêté de te détester un temps, t’en étais pas encore à t’aimer hein ? Fallait pas espérer aller trop vite, mais tu faisais beaucoup d’efforts dans ce sens. Faut croire que niquer les complexe et l’acceptation de soi étaient de valeurs que tu vantais sans les appliquer à ta petite personne. Faites ce que je dis, pas ce que je fais. C’était un peu beaucoup ta devise à la réflexion. T’étais un bien piètre modèle et là t’étais même plutôt le mauvais exemple à suivre.

T’es plus ou moins en train de nous péter une durite, t’es plus accessible à la raison et tu t’en prends à toi-même. T’es en plein exercice de « comment apprendre à se détester » tu t’accuses de tous les tords. Il est évident que tu aurais DÛ connaitre tes limites, et tu aurais DÛ savoir que tu n’en étaispas capable. Comme tu devrais savoir que tu n’étais pas capable de faire autre chose que du mal autour de toi et que… blablabla.
Sérieusement meuf, t’es lourde, t’as fait une bourde et ça arrive à tout le monde. Tu pourrais passer à autre chose, être capable de je ne sais pas relativiser ? Ce n’est pas comme si tu l’avais fait exprès non plus. Tu l’aimes bien ce môme, et tu sais pertinemment que tu n’aurais jamais rien fait pour le blesser… Ce qui est une raison de plus de te culpabiliser même quand tu ne le fais pas exprès tu blesses ceux qui t’entourent. T’es vraiment la plus pitoyable des femmes et blablabla.
Putain mais tu vas te calmer là tu n’as pas fini ? C’est bon, et tu crois qu’tu n’as pas assez dégusté récemment qu’il faut que tu plonges tes ongles dans la paume de tes mains ? Sérieusement chérie, faut vraiment qu’tu te calmes, certes t’as fait d’la merde mais va falloir que t’apprennes à gérer la frustration de ne pas être parfaite parce que t’auras beau faire des efforts toute ta vie tu ne le seras jamais. Tu resteras une petite humaine un peu butée, pleine de défauts mais aussi de qualités… Si seulement tu te calmais et arrêtait de faire la conne.

Tu ne voies même pas qu’il revient vers toi, t’es… Bah, une idiote, mais c’est pas grave parce qu’il est intelligent pour deux. Humain pour deux, et d’ailleurs assez cool. Il gère ce môme, et tout ceux qui ont déjà eu à le faire savent à quel point c’est difficile de gérer quelqu’un qui fait une crise d’angoisse. Là il le fait avec brio, il ne se focalise pas sur toi ce qui serait entrer dans ton jeu, il se fout gentiment de ta gueule te décentrant de sur toi-même. Il invente de nouvelles règles aussi, et il a de la chance que tu ne sois pas capable de râler sur le moment pour te plaindre de ce changement des règles du jeu… En même temps tu l’as bien cherché aussi.

Quoi accroche toi bi…WAIT ? NO ! Sérieux là bah ouai tu t’accroches. Mais genre il avait pas sans doute pas prévu que tu t’agrippes comme ça. C’était genre croire au père noël, petit rappel : tu es dépendante et ça te fout la trouille. C’est même pas que tu lui fasses pas confiance, c’est juste que quand tu maitrises pas t’as la frousse… Comme tout à l’heure.

Son intervention aura au moins eu le bénéfice de te ramener sur terre et de te calmer.

« Merci Nico. »

C’est pas grand-chose, mais pour l’instant faut peut-être pas trop t’en demander, t’essaies de reprendre le contrôle de la partie de ton corps que tu maitrises encore pour ne plus t’agripper à lui comme une désespérée.


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##   Mar 5 Avr 2016 - 13:46
Nicolas L.L. Williams

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C'est peut-être le fait d'être aussi près d'elle qui fait qu'il sent de manière très intense la trouille qui s'empare de la moindre fibre de Ipiu. Elle l'étrangle à demi, au début. Pour s'accrocher, elle s'accroche bien ! Mais il la comprend donc il ne dit rien, comme elle ne sent plus le bas de son corps, elle doit avoir l'impression de ne tenir qu'avec ses bras, bien qu'il tienne ses jambes correctement. Puis c'est bien qu'elle se sorte de la terreur d'elle-même, qu'elle s'apaise seule... Ça lui permet de ne pas se concentrer sur elle, sur le petit accident qu'il y a eu plus tôt, qu'elle arrête de se sentir coupable. Il ne s'attendait pas à ce qu'il la remercie, et sur le coup ce n'était pas ce qu'il avait souhaité entendre. Ipiu était quelqu'un qu'il aimait beaucoup, qu'il avait parfois aussi du mal à suivre... Elle lui avait donné des conseils pour mieux vivre son côté sensitif, elle lui avait appris pleins de choses sur ses pouvoirs et bien plus. Son honnêteté même dans la pire situation était rafraîchissante, elle était drôle, elle était gentille... Toutes ces parties d'elle-même qu'elle avait du oublier en le blessant malencontreusement, et qui lui faisait bien plus mal que n'importe quelle brûlure. N'était-ce pas un geste égoïste, de faire en sorte qu'elle aille mieux parce qu'il ressentait sa douleur ? Et pourquoi agir par des gestes quand il pouvait la faire rire d'une simple vague de ses pouvoirs ? Ce "merci" lui apportait plus de questions que de soulagement étrangement...

Quelques pas dans le bout de forêt clairsemée, le crissement des feuilles mortes à ses pieds, l'odeur de la nature qui veille, un vent léger, le cœur des arbres,... Il laissa le temps à Ipiu de se sentir à l'aise sur son dos, se penchant légèrement pour qu'elle sente mieux le poids de son corps sur lui, qu'elle soit rassurée. Levant la tête pour voir où il mettait les pieds. L'un devant l'autre. :

-Ipiu, cette fois c'est moi qui vais te raconter une histoire.

Avant, j'étais un étranger... Et puis j'ai décidé de faire des choses terribles pour survivre, donc je suis devenu quelqu'un d'autre... Et puis j'en ai eu marre qu'on me batte, donc j'ai ajouter un autre masque par dessus... Et puis encore un, et puis encore... Bon, ça n'a pas fonctionné, t'imagine bien. Et un jour, j'ai tout perdu. Des "amis", mes masques et peut-être un peu de ma raison je suppose... et une fois que j'ai fini de péter un plomb, je me suis retrouvé tout seul, sans personne, sans rien... Le Vide quoi. Je n'étais plus "étranger" de manière littérale, mais de la même façon que le décrit Albert Camus dans un de ses bouquins -je sais pas si tu connais... Mais bon, c'est pas l'important ça, parce que c'est pas une histoire triste.

Aujourd'hui, je suis content d'être moi-même, de ne pas porter de masque, parce que je peux te dire clairement que je trouve que tu es une personne formidable. Tu as commis une erreur, tu t'en sens coupable, mais avant tout, tu m'as appris des choses, sur mes pouvoirs et sur moi-même aussi et je pense que toi aussi tu as appris quelque chose... Si on doit retenir une chose de cette expérience, c'est que les arcs, c'est pas facile, et que l'électricité, c'est pas si simple... Ok, bon, techniquement, ce sont deux choses à retenir.
Il rit doucement avant de reprendre. Et je n'ai pas si mal en plus... Bon certes, ça picote là, et sur le coup ça arrache... J'essaye pas de faire mon dur à cuir hein, mais franchement, je vais bien. On va bien tous les deux et on fait une super ballade.

Il marque une pause réfléchissant tout d'un coup... Avant de lâcher dans un éclat de rire. :

-Oh bordel ! J'crois que j'ai jamais autant parlé d'un coup !!!

Il ne savait pas d'où il sortait une tirade pareille, mais il avait besoin de le dire. Il avait besoin que Ipiu sache tout de même ce qu'il ressentait de tout ça. Et ce qu'il ressentait, ce n'était pas de la douleur physique, plus une tristesse de la voir se mésestimer ainsi. Ah, si j'avais eu une gomme, elle y aurait eu droit tiens ! Mais Nicolas n'avait pas de gomme, aucune arme pour la rassurer que les mots maintenant que le gros de la crise était passée... Il aurait voulu avoir plus.

Plus alors qu'il n'avait jamais rien pour prouver à quel point il aimait.


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##   Mer 6 Avr 2016 - 23:04
Ipiu Raspberry

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T’as vraiment pas assez de classe pour être la super-héroïne de mon histoire, mais t’sais quoi ? Dans la vraie vie les super-héros ça n’existent pas. Alors à défaut d’être un super-héros, si tu te contentais d’être le personnage principal de l’histoire de ta vie et tu te reprenais en main ? Tu te forces à respirer lentement et à faire attention à tes sensations et au monde qui t’entoure. Cette crise de… quoi ? Angoisse ? Culpabilisation ? Quelque chose dans ce style-là, t’as laissée éreintée. Une fatigue immense semble s’abattre en chape sur tes épaules sans que tu n’aies rien demandé, le contrecoup sans aucun doute.
Un moment ton front est resté calé contre la nuque du jeune homme qui a décidément beaucoup de chance que tu ne pèses pas un demi-quintal. Enfin, il aurait pu réfléchir un peu avant de se décider à te porter, certes il t’a déjà porté et tes joues se sont légèrement creusées cette dernière année, la nourriture par sonde nasogastrique ou par intraveineuse n’est pas la plus calorique et si tu te rattrapes depuis ta sortie, ton corps te parait encore difforme et frêle. Il aurait pu faire semblant de réfléchir quand même, cela te complexera un petit moment quand tu y repenseras. Tu es trop maigre, tes médecins aussi sont de cet avis ton indice de masse corporelle oscillant entre le maigre et le pathologique.

Tu comprends où il veut en venir, étrangère à toi-même tu l’as été pendant de longues années. Ton « je » n’était qu’un « elle » tu as été celle que l’on voulait que tu sois. Les masques tu ne les créais que pour convenir à ton public. Tu étais d’ailleurs plutôt douée dans l’art du mensonge, trop sans doute pour ton propre bien. Tu étais devenue quelqu’un d’autre, tu avais préféré t’oublier pour réussir à survivre au vide. C’était la pitoyable histoire de quelqu’un qui avait cru ce qu’on avait voulu lui faire croire. Ta culpabilité de jadis qui avait engendré ton vide avait laissé place à une bonne dose de colère, puis la colère avait disparue quand tu t’étais enfin sentie libre.
L’histoire de Nicolas est pareille à tant d’autres et en même temps si différentes. Est-ce que tous les humains souffrent avec les mêmes mots ? est-ce que se sont les mêmes sensations qui étreignent leurs cœurs ? Les mêmes blessures qui dénaturent leurs âmes ? Son histoire est unique et te semble pourtant universelle. Chacun se perd un jour, se retrouver est bien compliqué alors.

Tu sais pas quoi dire, et puis tu décides de te taire plutôt que dire de la merde. Ses paroles n’appellent pas à être commentées de toute manière. Il a raison tu le sais, et même après ce coup de dégout, tu arrives à trouver son raisonnement pertinent. Certes il n’a pas toutes les cartes en main pour te détester comme tu le fais toi-même, et c’est pour cela qu’il t’apprécie sans doute. Ton passé est un lourd fardeau qui est ressurgi suite à l’incident.
Tu t’es calmée, tu ne feras pas l’affront au jeune homme de chercher à lui donner tort, ce qu’il connait de toi l’a poussé à ce raisonnement. Il n’a pas le facteur passé, mais au final cela ne compte pas n’est-ce pas ? Le présent est le plus important, et la jeune femme que tu essaies d’être doit prévaloir sur celle que tu as été.

« T’es un chic type Nico. »


Oui type, là il se comporte pas comme un gamin, devrait-elle le traiter en temps que tel ? Elle saurait même pas dire pourquoi elle s’en fout, elle prend plaisir à discuter avec lui, à le voir évoluer aussi. Elle pourrait noter tous les changements depuis que tu le connais.

« T’sais il y a trois mois quand on s’est rencontrés, t’aurais jamais proposé de me servir de cheval, c’est limite si tu contractais pas tes fessiers pour ne pas me toucher quand on est rentré à dos de fauteuil roulant… Je ne sais pas si tu fais ton dur à cuire, mais j’pense que tu avances… Et c’est peut-être le plus important non ? Quand on s’est rencontrés, je pensais jamais plus faire de crises d’angoisse, j’étais sur un petit nuage, j’pensais que la vie allait être parfaitement rose… J’avais pas capté que j’allais me bouffer tous ses murs, et au final… Je regrette pas cet arrière-goût de briques, parce que j’avance… Et je suis bien heureuse de t’avoir rencontré, un petit coup de pied au cul ne fait pas de mal quand on bloque. »


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##   Mar 19 Avr 2016 - 13:49
Nicolas L.L. Williams

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Nicolas était un chic type... Il grimace un sourire...

Parenthèse purement narrative ; on ne sait rien des gens. Votre collègue de boulot a peut-être dansé sur de la tecktonik, votre petit ami était peut-être le tyran de la cour de récré, votre chat a peut-être toujours secrètement voulu être un chien... qui sait ?... Personne. Alors pourquoi Ipiu disait de Nico qu'il était un chic type et pourquoi Nico disait de Ipiu qu'elle était une personne formidable ? Parce que le présent et l'action primaient avant tout. Parce que lorsqu'on regarde une personne, on ne voit que ce qu'il y a devant soi. Était-ce un bien ou un mal ? Réponse de normand : ça dépend. La pluie ce n'est pas agréable, on est mouillé et on a froid la plupart du temps, mais elle fait du bien à la terre et aux plantes que l'on récolte par la suite. L'orage, il fait peur par ses sons, ses grondements apocalyptiques, et parfois on l'aime, on se sent petit devant tant de forces naturelles, nos cœurs battants au même rythme que les éclairs déchirent le ciel. Les gens, on les juge trop vite sans savoir qui ils sont vraiment et on les connaît mieux qu'on pourrait se connaître soi-même d'un simple regard... On ne sait rien des gens mais on apprend tout de leurs gestes, leurs habitudes, leurs mots. Leurs maux aussi.

Au fond d'elle, Ipiu ne pense pas être une personne formidable. Au fond de lui, Nicolas ne pense pas être un chic type. La vie menace ce qui reste en nous d'innocence, mais peu à peu les souffrances s'effacent, offense au passé, louange au présent ; ils se comprennent, ils se ressemblent quelque part. Ils se construisent, ils crient, ils pleurent. Face à face, les tempêtes font moins peur... Deux cœurs qui se foudroient. L'important n'est pas de savoir... L'important c'est de comprendre, de ressentir, de s'élever. ...Fin de parenthèse.

Nicolas l'écoute, et il l'admet que les mots lui font peur... Il y a une différence entre voir qu'on évolue et l'entendre de la bouche de quelqu'un d'autre. Restait-il le même ?... Cette question qu'il se posait souvent avant ; utilisait-il encore un nouveau masque ou se découvrait-il un peu plus chaque jour ? Chaque année n'était jamais la même et pourtant cette question revenait toujours, de manière différente, depuis presque cinq ans. Il cherchait encore à savoir s'il devait s'inquiéter de ça avant de laisser tomber. Fini les doutes. Il devait changer de tome, garder son histoire, partir et revenir sans bouger. Il pouffe. :

-Je te confirme : je serrais les fesses ! Mais j'ai l'impression... Enfin, je crois avoir compris... Les mains ne sont pas faites que pour frapper. Et même si je tremble quand on me prend par surprise, le contact des gens me rend vivant...

Son existence devenait tangible quand Aria le prenait dans ses bras, quand Matheo tendait timidement sa main vers lui, quand Huo secouait ses cheveux dans tous les sens, quand il serrait la main ou faisait la bise à des camarades de classe pour les saluer le matin. Ses petits gestes qui ne veulent rien dire, qui le rendait... vivant, oui, il n'y avait pas d'autres mots. Nicolas s'arrête et tourne légèrement la tête pour regarder Ipiu. :

-Pour avoir goûté de la brique, je te garantis que même assaisonné c'est pas terrible. Mais c'est un nouveau pas, les murs, les crises d'angoisse,... On pourrait croire comme ça que c'est quelque chose de négatif mais c'est surtout ce genre d'épreuve qui permet de mieux apprendre à se connaître. Et si un jour tu bloques encore, je serrais ravi de te donner un autre coup de pied au cul.

Il fait un pas avant de s'arrêter de nouveau. :

-Euh... Au figuré bien sûr.

Quoique... Il était pas certain que ses fesses sentaient quelque chose... Et hors de question de lui demander un truc pareil ! Il reprit sa balade à travers les arbres. Il avait hâte que le printemps revienne, et pour une fois, ce n'était pas pour manger, voler dans les jardins quelques fruits et légumes ou pouvoir travailler... Cette année, il pourrait profiter de la saison, pour de vrai. Se promener tout pareil, dans les bois, avec les bourgeons et les senteurs, sans s'inquiéter de sa vie. Une nouveauté, comme il disait, qu'il avait très envie d'expérimenter. :

-T'sais quoi ?... C'est ça qu'il manque dans le journal de Terrae... Une recette de brique... Et le secret, la sauce. Le bon mortier des familles. A se péter les dents...

Bon, lui, ça lui avait pété l'arcade, mais hé... Il y en a pour tous les goûts.


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##   Mar 26 Avr 2016 - 20:23
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T’es assez bien dans le dos du jeune gars. De deux choses l’une (l’autre c’est le soleil) soit tu as perdu du poids, soit il est bien costaud pour son âge. Peut-être un savant mélange des deux. T’es maigrichonne et il en a tellement ramassé pour son âge qu’il a dû se renforcer. Il fait attention à toi, j’veux dire il ne te porte pas comme un sac à patates. T’as l’impression que les gens font plus gaffe à toi à cause de ton handicap, mais au final c’est peut-être toi qui t’ouvre plus à eux du fait de celui-ci… Peu importe.

Des fois t’as l’impression qu’il est plus âgé, c’est quelque chose dans son regard, son ton peut être… son calme. C’est intangible, mais il a cette aura des gens qui en ont déjà trop vécu.

Tu caressas le crâne de Nicolas en un geste affectif, comme pour lui donner raison. Les mains n’étaient pas faites pour blesser, elles étaient faites pour réconforter. Tu le savais maintenant, mais combien d’années avais-tu perdu à craindre ? Et combien perdrais-tu encore à t’en vouloir ? Le temps n’effaçait pas les habitudes… Et la manière dont tu pensais était devenue une habitude.

La tête aux cheveux bruns et mal coiffés masque ta vue et tu tournes la nuque pour apprécier le paysage. C’est paisible, tu as toujours bien aimé ces lieux hors du temps qu’offraient les espaces verts. A croire que quand la nature était maitresse, le temps n’était plus un paramètre limitatif. Il était… Vivant, tout croissait et renaissait, ce qui n’était pas le cas du morne béton. Certes
aujourd’hui l’hivers avait clairsemé la nature et les branches étaient encore nues de tout bourgeon, mais même ce vide semblait ici à sa place.

Tu ne peux t’empêcher de rire en imaginant la publication de la recette du mortier dans le journal de Terrae, ce qui clôt pour l’instant l’épisode dépressif. Tu te sens relativement mieux, et une idée te travers l’esprit :

« Et si tu nous l’écrivais cette recette ? »

C’est vrai quoi, pourquoi pas ? Il s’exprime bien, et tu ne doutes pas un instant qu’il serait capable de te surprendre.

« Et si tu prenais la plume pour nous… ? »

Ce n’est peut-être pas la première fois que l’un de vous le lui proposais avec Huo… Mais là t’as senti quelque chose… Dans ses mots, dans sa verve. Il y a quelque chose, un truc qui d’après toi ferait un bon article. Une écriture agréable, du second degré, de la poésie, il y a quelque chose. Seulement tu n’as pas envie de le faire paniquer en lui disant « fait nous une chronique » ou « écrit ce que tu veux. » Tu lui donne un thème de départ, et tu… Voudrais voir ce que ça donnera… T’es presque certaine que tu ne te trompes pas, et en même temps… Tu ne forceras rien.

Tes orbes se lèvent vers le ciel lointain, son gris n’arrive pas à obscurcie leur mauve. Ils sont une injure dans le paysage, trop coloré pour ce mois de février, mais tu t’en fout… toi tu attends la réponse de Nicolas.


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##   Dim 1 Mai 2016 - 22:27
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Age : 30
Humeur : Oui.

Il y a un temps de silence après sa déclaration, après qu'elle ait secoué ses cheveux, elle aussi MAIS C'EST QUOI CE DÉLIRE AVEC MES TIFS ?! et cet instant de contemplation de la nature, l'air frais, la chaleur des rayons du soleil, tout ça, tout ça... C'est hors des chemins qu'il constata la différence entre les bois français et japonais. En France, on ne trouve qu'un grand tapis de feuilles et de branches, le terrain qui fluctue selon la chute de grands chênes ou de creux que créaient les rivières. Ici, beaucoup de racines. les arbres semblaient aussi plus hauts et plus longs et à mesure qu'ils s'éloignaient du lac, ils se resserraient les uns des autres... Mais au sol, oui, surtout des racines... En fait, tellement qu'aux yeux du petit frenchy, si l'on remplaçait la terre par de l'eau, ce serait une véritable petite canopée amazonienne, des palétuviers au bord d'un large fleuve dévorant le continent... Mais bon, faut le pardonner parce qu'il a pas vu beaucoup de photos de l'Amazonie.

Il en revient pas qu'elle rit à sa blague sur la recette par contre... Soit elle était fatiguée, soit elle avait vraiment besoin de rire. Misons sur la deuxième probabilité hein... C'est quand même moi qui la porte. Et puis c'est lui qui rit à la proposition qu'elle fait. Un rire bref, un peu sarcastique... Et puis elle répète la question et son sourire s'efface. :

-Hein ?!

C'est fou comme on ne peut pas décrire l'incrédulité avec autant d'efficacité qu'avec ce mot. Bon si il y en a d'autres, mais Nicolas est trop surpris pour dire une phrase complète, sujet, verbe, complément, à ce moment. Au point d'oublier les racines.

Oui, elles étaient là.

Son pied se prend dans une racine sortant légèrement de terre donc. Pourtant, le premier truc qui lui traverse l'esprit (sans compter le sol), c'est qu'il a toujours Ipiu sur le dos. Alors il la lâche pas et serre ses jambes pour qu'elle soit bien contre lui et prenne le moins de dégâts possibles. C'est tellement rapide qu'il ne peut rien faire de plus pour se protéger lui. ...Alors... Un dernier mot pour la postérité Nico ? :

-PUT'... !!!

...Oui, bon, on a vu mieux. Il se mange alors le sol de pleine face, Ipiu rebondissant sur son corps à lui. Par chance, aucune autre racine ne se trouve sur le chemin, sinon celle lui chatouillant gentiment le bide ; comprenez qu'elle s'enfonce dans ses côtes à l'impact. Mais rien de cassé, pas de dégâts particuliers. Si bien qu'il recrache la terre qu'il a malencontreusement avalé avant de se retourner vers Ipiu, la soulevant aussi délicatement que sa position le lui permet. :

-MAis jE saIs paS écrIre ! Il tousse, pour débarrasser sa voix de ses variations d'octaves soudaines. Pis j'ai lu que des bouquins, pas beaucoup d'articles... En fait, à part le vôtre, j'ai jamais lu trop de journaux en fait ! Et puis la recette, c'était une blague hein !... Oh c'est ça peut-être, tu blaguais aussi ! Oh lala, et j'suis tombé tellement j'y ai cru ! Excuse-moi hein...

Et puis d'ailleurs, il capte seulement maintenant qu'il est tombé. :

-HAN MERDE ! Ça va Ipiu ?! T'as pas eu mal ?!

De toutes les façons pour s'exprimer artistiquement, Nicolas chantait parfois, écoutait de la musique et comptait bien apprendre à jouer de la guitare. Il savait à peine dessiner sinon avec une règle millimétrée pour faire des bâtiments qu'il connaît bien. Et il écrivait rarement en fait, seulement dans son fameux carnet où il y retranscrivait son quotidien depuis quelques années déjà, pour se défouler... et quand on lui demandait de faire des rédactions. Il écrivait correctement vu qu'il n'avait quasiment jamais eu affaire avec "l'écriture en sms" mais il n'avait pas le talent, comme on dit. Bref, aucune confiance en ses capacités, s'il en avait dans ce domaine, et il n'en savait rien puisqu'il n'avait jamais essayé. Il soupire en époussetant un peu son torse, tout en jetant un coup d’œil aux genoux d'Ipiu. :

-Rah lala, c'que j'suis tartignole.

Il tique. Il n'a aucun souvenir d'où peut provenir cette expression et pourtant il vient de l'utiliser. Il a un moment de blanc avant de passer à autre chose et de frotter son visage de ses mains. Il a eu la trouille pour eux deux là, en fait autant que pour l'arc non maîtrisé, mais il ne l'avouera pas.


#666699
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Spoiler:
##   Lun 2 Mai 2016 - 23:10
Ipiu Raspberry

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Ipiu Raspberry
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Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ?
Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser !



Une pêche du tonnerre !


Feat Nicolas.


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Il l’avait pas plus vue venir que toi. Tu ne pensais pas que ta question aurait tant d’impact. Au sens propre. Tu vous sens chuter ton premier réflexe aurait été de te jeter en arrière pour pas écrabouiller le jeune homme. Pas que tu sois lourde mais la force cinétique c’est logique… Sauf qu’il te retient et qu’en plus tu n’aurais réussi qu’à foutre la merde et à lui donner plus de vitesse et te serais peut-être pété une côte pour faire bon genre. Quand on est une blaireaute on l’est jusqu’au bout.
Tu tends un bras pour amortir ta chute et ton autre main vient protéger le front du jeune homme. Bon c’est inutile et tu finis par buter contre son dos. Ça te sonne un peu mais tu arrives finalement à rouler sur le côté.

Il s’est passé quoi ? Bah, jolie gamelle, faut ramasser les morceaux. C’est moi où quand t’es avec ce gamin il lui arrive que des merdes ? T’es un peu un chat noir, tu sais ? Bon, j’vais éviter d’insister sur ça histoire que tu nous repêtes pas une crise existentielle.
Tu le vois un peu sonné alors que toi-même t’es redressée et adossées contre la traitre racine. T’as pas eu vraiment mal en fait l’impact sur ton poignet ou des doigts n’a pas été le pire que tu ais affronté, et puis on va pas s’mentir Nicolas a amorti le reste…. Puis merde quoi t’es pas une chocotte, c’pas une main éraflée qui va te faire peur… A la limite si le poignet avait été détaché du moignon, peut-être aurais-tu pensé à t’en plaindre. Là tu commences juste à flipper qu’il se soit vraiment foutu les neurones en l’air parce qu’il ne parle pas.

Quand il le fait enfin, ça sort en flots, comme s’il se rattrapait de ce bref temps de latence. Se rend-il compte d’à quel point il peut maintenant être bavard en ta présence ? Tu sembles avoir développé cette capacité depuis peu, peut-être en t’entrainant arriveras-tu un jour à faire parler les portes de prison ? Ne passe pas par la case départ ne touche pas vingt-miles francs.
Sauf qu’il n’a rien capté, il croit que tu blagues… Ce que les hommes peuvent être dur à la comprenette, surtout quand ils ont seize piges en manquent cruellement de confiance en eux… Soit. Il a une excuse à peine acceptable.

« Je vais bien t’inquiètes t'es toujours entier toi ? »
Tu hoches la tête après l'avoir examiné du regard, pupilles réactives autant que tu puisses en juger... ça a l'air d'aller, tu reprends assez vite : « Tu sais j’rigolais pas… J’pense que t’as matière à écrire, et j’pense que ça peut être intéressant, au-delà du style, ou de toutes ces conneries, tu as des choses à dire. Je sais pas quoi exactement, je sais pas quelle forme ça prendra mais j’ai envie de le lire. »

Et bientôt on t’appellera père fourasse, si tu vois ce que je veux dire. Parler en énigme c’est mal… Parler de ce qu’on connait pas, c’est encore plus mal. t'époussette un peu sa frimousse perplexe, la terre sur le museau ça lui donne un petit air canin.

[HS : crois le ou pas, mais ça fait 22 ans que ma mère me surnomme tantôt tartignole, tantôt toupie... ]


“- A qui la nuit fait-elle peur ?
- A ceux qui attendent le jour pour voir.”
― Pierre Bottero, Ellana
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