## Sam 5 Mar 2016 - 9:10 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3720 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 28 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
“- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Mer 9 Mar 2016 - 14:39 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1919 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 30 Humeur : Oui. | Nicolas avait beau comprendre ce qu'il s'était passé, ça n'en restait pas moins impressionnant à ses yeux... C'était l'éclair le plus long et le plus beau qu'il avait jamais fait ! Retenant une exclamation de joie, il fronça les sourcils quand Ipiu parla soudain de ses cheveux. : -Hein ? Coupe ? Il porta la main jusque sur le dessus de son crâne ou toute l'électricité statique s'y déchargea d'un coup, chatouillant sa paume qu'il retira vivement. Sa masse capillaire retomba, lui donnant une nouvelle sensation pesante sur sa tête et il comprit qu'ils étaient dressés jusque là. Il fit une moue en se disant que, de toute façon, Ipiu avait vu bien plus ridicule de sa part. Elle lui demanda d'ailleurs s'il considérait avoir réussi... Il lui en était reconnaissant, parce que même s'il avait foiré ses tests, il avait compris le principe. : -Je crois oui... J'ai compris que je devais jouer avec la résistance de mon bâton avec l'électricité que je lançais... Mais pour réussir il me faudra pas de la concentration ou de la puissance... Il fit une pause en levant le yeux au ciel pour peser son mot. ...Je pense... De la précision plutôt. Ce qui lui manquait, il fallait le dire. Car, à part pour faire danser des éclairs de différentes couleurs, et d'intensité donc, dans sa main, il n'avait pas plus exercé ce pan là de ses capacités. J'ai un peu peur de faire sauter le quartier m'voyez... Déjà qu'il y a plusieurs accidents de ce genre dans le couloir des Tonnerres. Il voulait éviter d'en rajouter une couche alors qu'il en tenait une. Mort de rire... Mais avec cet exercice-là, il avait peut-être une chance de mieux s'entraîner de ce côté-là. Il se rappela soudain la deuxième raison pour laquelle ils s'étaient retrouvés ici et reprit la parole. : -En parlant de précision ! ...et avant qu'on reprenne nos défis... Je voulais savoir, parce que j'y ai pensé l'autre jour, si ça se faisait d'aider à la cicatrisation via l'électricité. Ouais non, dit comme ça on a l'impression que je suis un savant fou. Il toussa avant de reprendre ses explications, en s'aidant de ses souvenirs de bio. : -Le corps entier produit de l'électricité, et pendant le processus de cicatrisation, il l'utilise un peu pour diriger les cellules jusqu'à la plaie pour nous protéger. Je pensais qu'avec nos pouvoirs on pouvait... peut-être... accélérer le processus ou même... avec l'aide de Guérisseurs, faire repousser petit à petit des membres coupés... comme les... lézards. Plus il parlait, plus il avait l'impression de raconter n'importe quoi. Pourtant, ça devait être possible, du moins, il avait visualisé vite fait le processus et pensait que ça au moins le mérite d'être testé. ...pour la première partie hein... juste la première partie. Parce qu'ils allaient pas couper des bras pour tester le reste... hein. #666699
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## Mer 9 Mar 2016 - 18:21 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3720 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 28 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
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## Jeu 10 Mar 2016 - 13:47 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1919 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 30 Humeur : Oui. | Nicolas s'est assis dans l'herbe en écoutant Ipiu. Tête relevée vers elle, les coudes appuyés sur ses genoux, complètement absorbé parce ce qu'elle lui expliquait. Car il adorait apprendre, autant la pratique que la théorie, même s'il avait des difficultés dans certaines matières, il n'était jamais découragé par une mauvaise note... au contraire, ça le boostait pour se corriger, tenter de savoir où il avait eu faux et travailler d'autant plus pour finalement y arriver un minimum. Là, il était devenu comme le péripatéticien d'Aristote en chaise roulante. ...et blonde. Il avait pas le regard avide de connaissance, il écoutait juste, faisant le lien dans sa tête, écoutant l'avis d'Ipiu. Il hocha lentement la tête. : -Je savais même pas que le courant était différent, entre celui du corps et celui qu'on maîtrise... C'est dommage qu'on ne fasse que survoler la bio au lycée. Car oui, il s'était simplement arrêté à l'expérience qu'il avait fait en disséquant une grenouille et en branchant certains muscles à du courant électrique pour faire cette supposition. Mais c'était vrai qu'il était difficile de savoir sur quel pied danser... Magie ou sciences ? Un peu des deux ?... D'ailleurs, avait-on fait des recherches sur les corps de Terraens ?... Il eut un souvenir des scientifiques dont avait vaguement parlé Aaron. Est-ce qu'on osait au moins faire des autopsies, réglementaires et respectueuses, pour essayer de comprendre comment ils fonctionnaient, malgré ces gens ?... A-t-on eu au moins la curiosité d'expliquer scientifiquement leurs pouvoirs, quand d'autres agissaient simplement par la peur ?... Des questions qui allaient rester sans réponse car il n'osait en parler à personne... Parce que les scientifiques, bien qu'il ne sache pas tout de l'histoire, semblaient avoir laissé une marque dans le cœur des gens, les terrifiant à jamais... Alors si j'arrive avec mon grain de sel en proposant d'étudier les corps des Terraens, j'imagine que je me ferai virer... Mais quel mal y avait-il à comprendre comment on fonctionnait si c'était fait de manière déontologique ? Nicolas se dit qu'il donnera son corps à la science le jour où il mourra. Nicolas était d'accord avec le fait que le corps avait besoin de temps pour guérir... Après tout, jusque là, il n'avait jamais eu besoin d'un Guérisseur pour quoi que ce soit et on avait beau lui dire qu'on pouvait atténuer ses cicatrices, il n'y tenait pas particulièrement. Mais quand il se souvient du combat entre Huo et Aoi, dans l'Arène, il se dit qu'un jour, il allait peut-être y passer, à l'infirmerie... Et l'idée qu'on puisse utiliser l'électricité dans la médecine lui plaisait énormément... Parce que ce n'était pas une utilisation offensive pour une fois et ça le rassurait d'avoir des idées autrement que pour bastonner des gens, en attaquant aussi bien qu'en se défendant. : -Je connais pas bien les capacités de Guérisseurs, mais il y a peut-être moyen de compléter leurs travaux avec les capacités des Tonnerres... En se servant de l'électricité pour... hm... je sais pas, déplacer ou atténuer la douleur dans une zone... comme un analgésique... Il soupira en se relevant, il devait donner l'impression de s'entêter comme ça. Alors d'un coup, il reprit les défis. : -Bref... Pour ton défi tu... euh... Il était à court d'idées... Il haussa les épaules en faisant la grimace. : -Euh... Je sais pas. Hm... Il leva son bâton devant ses yeux. Faire un arc électrique entre toi et moi ? HRP : Beh si justement... Héhéhé 8D ! #666699
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## Ven 11 Mar 2016 - 18:43 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3720 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 28 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
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## Jeu 17 Mar 2016 - 13:30 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1919 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 30 Humeur : Oui. | Il y a un instant en suspens après avoir déclaré qu'elle n'est jamais allée au lycée. C'est pas choquant pour Nicolas. Il avait des camarades au collèges qui dès quatorze ans trouvaient du boulot, d'autres qui prenaient des voies ne nécessitant pas d'aller à l'école pour trois ans de plus et ne parlons pas des fainéants qui ont arrêté après le Brevet, tout simplement. Alors non, ce n'est pas nouveau pour Nicolas, surtout qu'il devait y avoir d'autres raisons pour ne pas aller au lycée, il s'en doutait, mais ce qui l'intrigue, c'est ce silence... Il dure pas trois plombes non plus, mais il est là. Quand Nico le remarque, Ipiu a déjà repris la discussion. Il penche sa tête sur le côté, il fait appel à ses souvenirs tout en essayant de donner un sens à ce silence... : -Mon prof de S.V.T. faisait une fixation presque malsaine sur l'évolution, ce qu'on avait déjà vu au collège donc... On a surtout parlé de ça pour le peu de temps que j'y suis allé en France. Je préfère la bio ici. On fait des coupes de patates et des séquences d'ADN... J'ai l'impression que le niveau lycée japonais est bien plus haut que le français. Ça, c'est pour ne pas dire que je galère un peu plus en fait. Mais galérien toujours, Nicolas aime ça. La difficulté lui permet de se donner à fond. Et puis l'emploi du temps est largement mieux foutu ici, il a le temps de faire des trucs à côté tout en révisant convenablement. S'il avait eu ça avant, il aurait carrément mieux géré sa "double vie". Il sourit quand elle dit qu'elle regardera le programme du coup. Ipiu à l'air de lui ressembler à ce niveau... L'école c'est bien, l'auto-apprentissage c'est cool aussi. Et Nicolas en avait abusé, si c'était possible, en passant bien plus de temps dans la bibliothèque que dans la cour de récréation. Il écoute attentivement Ipiu qui trouvait sa seconde idée plus réalisable que la première. Pourquoi c'est toujours les solutions que j'étudie le moins dans ma tête qui sont plus plausible hm ? Ça doit être un genre de malédiction. M'enfin, s'il les comptait toutes, il en aurait tout le tour de la ceinture. Maudit à vie. Et puis il comprend que l'électricité dans un corps, c'est délicat. Bon il le savait déjà, mais il se rend compte que Terrae n'avait pas son goût pour les expériences ; peut-être du à cette histoire de scientifiques, ou tout simplement le passé et les peurs qui hantent chacun. Les erreurs et les pertes qui mènent à l'inaction. C'est pas un mal, comprenez-le, il n'est pas en train de penser que les Tonnerres sont des chochottes qui ne vont pas au bout des choses... Ce sont des personnes responsables, un minimum, qui se soucient d'autrui et s'inquiètent de blesser les autres. Tiens... Il poussa un soupir. : -Je comprends... C'est dommage, je voulais trouver une utilité plus... douce ?... à mes pouvoirs... Quelque chose de moins agressif... Mais bon, l'électricité reste de l'électricité... Ça pique et ça brûle. Et pire, ça peut te déioniser... te... hm... je sais plus le mot mais ça doit faire archi-mal. BREF ! Changeons de sujet et vite. Il n'avait pas d'idée pour le défi alors il songea à un arc... Pourquoi ?... Parce que c'est joli et puis il pouvait en faire des petits entres ses mains, donc si le niveau d'Ipiu était plus élevé, elle avait peut-être moyen d'y arriver, même si c'était délicat. Elle se concentre et quelques instants passe quand elle crie. C'est fou ce que fait faire l'instinct de survie... Nicolas lâche le bâton, espérant que l'éclair qu'elle a lâché se dirige vers lui, mais non. Il fend l'air jusqu'à lui et il a juste le temps de lever les bras avant qu'il ne le touche de plein fouet... L'électricité dans le creux de ses mains le brûle, déchire sa peau déjà bien abîmé... Il sait qu'il ne pourra pas contrôler autant d'énergie, il le sent, il n'a même pas besoin de formuler sa pensée. Il lève les bras au ciel et lâche tout. Comme la foudre fond jusqu'à la terre pour la frapper, Nicolas envoie tout vers le ciel... en espérant qu'il n'y a pas d'oiseau sur le chemin. : -Aïe... Nicolas tombe à genoux, comme s'il n'avait plus d'énergie pour le tenir dans ses jambes. Il tremble à cause de l'adrénaline qui fait son travail alors qu'il regarde ses mains. Ça ne saigne pas, mais c'est rouge... et ça fume un peu. Il inspire brièvement... Cochon grillé. La douleur créé des petites tensions dans ses doigts qui se tendent et se détendent à chaque petite gerbe électrique qui s'échappe de sa blessure. Il reste là, interdit, il sait qu'il a des bandages dans sa poche mais il ne les prend pas, il sait qu'il y a de l'eau pas loin pour calmer sa blessure mais il n'y va pas. Il reste assis un moment jusqu'à... : -MAIS AÏEUUUUUH ! Il se souvient de ce que lui avait Aaron à propos de l'électricité des autres Tonnerres. "Ce sera douloureux si c'est quelqu'un de ton niveau ou d'un niveau plus élevé, mais tu peux te l'approprier tant que ton corps allié à tes pouvoirs de contrôle supportent la décharge." Supporter la décharge, mouais, semi-réussite... mais contrôler... non. Juste le temps de la demi-seconde qu'il lui a fallu pour lever les bras. Sinon, il aurait peut-être explosé... qui sait ? Instinct de survie, merci. Il expérimente une douleur nouvelle... Oh, il avait déjà été brûlé, mais pas avec de l'électricité. C'était pas plus douloureux qu'un fer chauffé à blanc, mais moins que de se faire traîner sur du goudron... Oui, j'ai un classement de souffrance. Il se lève enfin, les mains toujours crispées devant lui. : -Je vais les mettre à l'eau pour calmer la brûlure... dit-il en souriant, nul besoin de lui préciser qu'elle n'a pas à bouger. #666699
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## Sam 19 Mar 2016 - 18:36 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3720 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 28 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
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## Mer 30 Mar 2016 - 14:23 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1919 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 30 Humeur : Oui. | Il pousse un énorme soupir soulagement quand l'eau entre en contact avec sa peau... Se soigner, c'est un sentiment incomparable avec le reste. Nicolas ne l'a jamais retrouvé autrement qu'en le faisant. Même en réparant des objets, ce n'était pas pareil... C'était peut-être parce qu'il était vivant, qu'il pouvait sentir ses muscles se tendre, appelant son corps à se réparer le plus vite possible. Il reste immobile quelque seconde, le temps qu'il faut pour que ce soit le froid qui l'engourdisse, non plus la brûlure. Il se relève et secoue ses mains devant lui, les séchant brièvement. : -Eh ben... On peut dire que j'ai l'cul bordé d'nouilles. Il se retourne vers Ipiu et son sourire s'efface... Il n'avait pas sentit jusque là qu'elle n'était pas bien... Il la voit trembler de là où il est, ainsi que les articulations blanchies de ses mains serrées. Trop serrées. Elle a mal, c'est certain, et ce n'est pas parce qu'elle est blessée. : -Ipiu ?... Il marche jusqu'à elle et s'agenouille. Il ne sait pas ce qu'il doit dire... Dire que ce n'était rien ?... Ben, il le pensait, mais elle c'était sûr que non. Qu'il avait connu pire ?... Ouais, naaaan, c'est pas plus rassurant... Qu'il savait qu'elle ne l'avait pas fait exprès ?... Bah. Oui. ENCORE HEUREUX !... Pas besoin de préciser l'évidence même. Il pinça ses lèvres. Il fallait qu'elle passe à autre chose... qu'elle voit d'elle-même qu'il allait bien. Les mots ne veulent rien dire dans ces cas-là, ils se heurtent au mur de la certitude faussée des autres. Il renifle tout en fouillant dans ses poches... Il prit un bandage qu'il enroula à sa main gauche d'abord. : -Tu as raté ton arc. Ton d'un professeur constatant l'erreur d'un élève, tout en affichant un sourire. Hé, c'marrant on échange les rôles ! Il s'empara de son deuxième bandage et fit la même opération avec l'autre main. : -Pour la peine, t'auras un gage. Comment ça c'était pas dans le contrat de base ?... Hein ?... Non, je sais pas, je sais plus... Il faisait la sourde oreille à sa raison et aux éventuelles plaintes que Ipiu allait émettre. Vif et souple, il s'empara de sa main, passa le bras par dessus lui alors qu'il lui tournait le dos, prit sa jambe de son autre main libre et la souleva d'un coup. Oui, oui, personne n'a la berlue. Il venait de la poser sur son dos. Genre son dos, la zone sensible et couvertes de cicatrices de Nico. Et Ipiu est dessus. Oui, oui. C'est fou comme les enfants grandissent vite. : -Tu vas devoir supporter une petite ballade à dos de Nico... Accroche-toi bien. Voilà, il lui donnait l'occasion de faire autre chose avec ses mains que de les massacrer. Et elle n'allait pas avoir le choix puisqu'il ne comptait pas passer par les chemins. Il notait où se trouvait le fauteuil et partit vers le nord, sachant qu'il arriverait facilement à retrouver son chemin en prenant cette direction. A tout à l'heure fauteuil roulant ! T'inquiètes on reviendra te chercher ! A noter ; fabriquer des fauteuils tout terrain... Bien que ça doit exister... #666699
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## Mer 30 Mar 2016 - 18:56 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3720 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 28 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
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## Mar 5 Avr 2016 - 13:46 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1919 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 30 Humeur : Oui. | C'est peut-être le fait d'être aussi près d'elle qui fait qu'il sent de manière très intense la trouille qui s'empare de la moindre fibre de Ipiu. Elle l'étrangle à demi, au début. Pour s'accrocher, elle s'accroche bien ! Mais il la comprend donc il ne dit rien, comme elle ne sent plus le bas de son corps, elle doit avoir l'impression de ne tenir qu'avec ses bras, bien qu'il tienne ses jambes correctement. Puis c'est bien qu'elle se sorte de la terreur d'elle-même, qu'elle s'apaise seule... Ça lui permet de ne pas se concentrer sur elle, sur le petit accident qu'il y a eu plus tôt, qu'elle arrête de se sentir coupable. Il ne s'attendait pas à ce qu'il la remercie, et sur le coup ce n'était pas ce qu'il avait souhaité entendre. Ipiu était quelqu'un qu'il aimait beaucoup, qu'il avait parfois aussi du mal à suivre... Elle lui avait donné des conseils pour mieux vivre son côté sensitif, elle lui avait appris pleins de choses sur ses pouvoirs et bien plus. Son honnêteté même dans la pire situation était rafraîchissante, elle était drôle, elle était gentille... Toutes ces parties d'elle-même qu'elle avait du oublier en le blessant malencontreusement, et qui lui faisait bien plus mal que n'importe quelle brûlure. N'était-ce pas un geste égoïste, de faire en sorte qu'elle aille mieux parce qu'il ressentait sa douleur ? Et pourquoi agir par des gestes quand il pouvait la faire rire d'une simple vague de ses pouvoirs ? Ce "merci" lui apportait plus de questions que de soulagement étrangement... Quelques pas dans le bout de forêt clairsemée, le crissement des feuilles mortes à ses pieds, l'odeur de la nature qui veille, un vent léger, le cœur des arbres,... Il laissa le temps à Ipiu de se sentir à l'aise sur son dos, se penchant légèrement pour qu'elle sente mieux le poids de son corps sur lui, qu'elle soit rassurée. Levant la tête pour voir où il mettait les pieds. L'un devant l'autre. : -Ipiu, cette fois c'est moi qui vais te raconter une histoire. Avant, j'étais un étranger... Et puis j'ai décidé de faire des choses terribles pour survivre, donc je suis devenu quelqu'un d'autre... Et puis j'en ai eu marre qu'on me batte, donc j'ai ajouter un autre masque par dessus... Et puis encore un, et puis encore... Bon, ça n'a pas fonctionné, t'imagine bien. Et un jour, j'ai tout perdu. Des "amis", mes masques et peut-être un peu de ma raison je suppose... et une fois que j'ai fini de péter un plomb, je me suis retrouvé tout seul, sans personne, sans rien... Le Vide quoi. Je n'étais plus "étranger" de manière littérale, mais de la même façon que le décrit Albert Camus dans un de ses bouquins -je sais pas si tu connais... Mais bon, c'est pas l'important ça, parce que c'est pas une histoire triste. Aujourd'hui, je suis content d'être moi-même, de ne pas porter de masque, parce que je peux te dire clairement que je trouve que tu es une personne formidable. Tu as commis une erreur, tu t'en sens coupable, mais avant tout, tu m'as appris des choses, sur mes pouvoirs et sur moi-même aussi et je pense que toi aussi tu as appris quelque chose... Si on doit retenir une chose de cette expérience, c'est que les arcs, c'est pas facile, et que l'électricité, c'est pas si simple... Ok, bon, techniquement, ce sont deux choses à retenir. Il rit doucement avant de reprendre. Et je n'ai pas si mal en plus... Bon certes, ça picote là, et sur le coup ça arrache... J'essaye pas de faire mon dur à cuir hein, mais franchement, je vais bien. On va bien tous les deux et on fait une super ballade. Il marque une pause réfléchissant tout d'un coup... Avant de lâcher dans un éclat de rire. : -Oh bordel ! J'crois que j'ai jamais autant parlé d'un coup !!! Il ne savait pas d'où il sortait une tirade pareille, mais il avait besoin de le dire. Il avait besoin que Ipiu sache tout de même ce qu'il ressentait de tout ça. Et ce qu'il ressentait, ce n'était pas de la douleur physique, plus une tristesse de la voir se mésestimer ainsi. Ah, si j'avais eu une gomme, elle y aurait eu droit tiens ! Mais Nicolas n'avait pas de gomme, aucune arme pour la rassurer que les mots maintenant que le gros de la crise était passée... Il aurait voulu avoir plus. Plus alors qu'il n'avait jamais rien pour prouver à quel point il aimait. #666699
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## Mer 6 Avr 2016 - 23:04 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3720 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 28 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
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## Mar 19 Avr 2016 - 13:49 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1919 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 30 Humeur : Oui. | Nicolas était un chic type... Il grimace un sourire... Parenthèse purement narrative ; on ne sait rien des gens. Votre collègue de boulot a peut-être dansé sur de la tecktonik, votre petit ami était peut-être le tyran de la cour de récré, votre chat a peut-être toujours secrètement voulu être un chien... qui sait ?... Personne. Alors pourquoi Ipiu disait de Nico qu'il était un chic type et pourquoi Nico disait de Ipiu qu'elle était une personne formidable ? Parce que le présent et l'action primaient avant tout. Parce que lorsqu'on regarde une personne, on ne voit que ce qu'il y a devant soi. Était-ce un bien ou un mal ? Réponse de normand : ça dépend. La pluie ce n'est pas agréable, on est mouillé et on a froid la plupart du temps, mais elle fait du bien à la terre et aux plantes que l'on récolte par la suite. L'orage, il fait peur par ses sons, ses grondements apocalyptiques, et parfois on l'aime, on se sent petit devant tant de forces naturelles, nos cœurs battants au même rythme que les éclairs déchirent le ciel. Les gens, on les juge trop vite sans savoir qui ils sont vraiment et on les connaît mieux qu'on pourrait se connaître soi-même d'un simple regard... On ne sait rien des gens mais on apprend tout de leurs gestes, leurs habitudes, leurs mots. Leurs maux aussi. Au fond d'elle, Ipiu ne pense pas être une personne formidable. Au fond de lui, Nicolas ne pense pas être un chic type. La vie menace ce qui reste en nous d'innocence, mais peu à peu les souffrances s'effacent, offense au passé, louange au présent ; ils se comprennent, ils se ressemblent quelque part. Ils se construisent, ils crient, ils pleurent. Face à face, les tempêtes font moins peur... Deux cœurs qui se foudroient. L'important n'est pas de savoir... L'important c'est de comprendre, de ressentir, de s'élever. ...Fin de parenthèse. Nicolas l'écoute, et il l'admet que les mots lui font peur... Il y a une différence entre voir qu'on évolue et l'entendre de la bouche de quelqu'un d'autre. Restait-il le même ?... Cette question qu'il se posait souvent avant ; utilisait-il encore un nouveau masque ou se découvrait-il un peu plus chaque jour ? Chaque année n'était jamais la même et pourtant cette question revenait toujours, de manière différente, depuis presque cinq ans. Il cherchait encore à savoir s'il devait s'inquiéter de ça avant de laisser tomber. Fini les doutes. Il devait changer de tome, garder son histoire, partir et revenir sans bouger. Il pouffe. : -Je te confirme : je serrais les fesses ! Mais j'ai l'impression... Enfin, je crois avoir compris... Les mains ne sont pas faites que pour frapper. Et même si je tremble quand on me prend par surprise, le contact des gens me rend vivant... Son existence devenait tangible quand Aria le prenait dans ses bras, quand Matheo tendait timidement sa main vers lui, quand Huo secouait ses cheveux dans tous les sens, quand il serrait la main ou faisait la bise à des camarades de classe pour les saluer le matin. Ses petits gestes qui ne veulent rien dire, qui le rendait... vivant, oui, il n'y avait pas d'autres mots. Nicolas s'arrête et tourne légèrement la tête pour regarder Ipiu. : -Pour avoir goûté de la brique, je te garantis que même assaisonné c'est pas terrible. Mais c'est un nouveau pas, les murs, les crises d'angoisse,... On pourrait croire comme ça que c'est quelque chose de négatif mais c'est surtout ce genre d'épreuve qui permet de mieux apprendre à se connaître. Et si un jour tu bloques encore, je serrais ravi de te donner un autre coup de pied au cul. Il fait un pas avant de s'arrêter de nouveau. : -Euh... Au figuré bien sûr. Quoique... Il était pas certain que ses fesses sentaient quelque chose... Et hors de question de lui demander un truc pareil ! Il reprit sa balade à travers les arbres. Il avait hâte que le printemps revienne, et pour une fois, ce n'était pas pour manger, voler dans les jardins quelques fruits et légumes ou pouvoir travailler... Cette année, il pourrait profiter de la saison, pour de vrai. Se promener tout pareil, dans les bois, avec les bourgeons et les senteurs, sans s'inquiéter de sa vie. Une nouveauté, comme il disait, qu'il avait très envie d'expérimenter. : -T'sais quoi ?... C'est ça qu'il manque dans le journal de Terrae... Une recette de brique... Et le secret, la sauce. Le bon mortier des familles. A se péter les dents... Bon, lui, ça lui avait pété l'arcade, mais hé... Il y en a pour tous les goûts. #666699
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## Mar 26 Avr 2016 - 20:23 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3720 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 28 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
“- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Dim 1 Mai 2016 - 22:27 | ||
Nicolas L.L. Williams Messages : 1919 Date d'inscription : 16/09/2015 Age : 30 Humeur : Oui. | Il y a un temps de silence après sa déclaration, après qu'elle ait secoué ses cheveux, elle aussi MAIS C'EST QUOI CE DÉLIRE AVEC MES TIFS ?! et cet instant de contemplation de la nature, l'air frais, la chaleur des rayons du soleil, tout ça, tout ça... C'est hors des chemins qu'il constata la différence entre les bois français et japonais. En France, on ne trouve qu'un grand tapis de feuilles et de branches, le terrain qui fluctue selon la chute de grands chênes ou de creux que créaient les rivières. Ici, beaucoup de racines. les arbres semblaient aussi plus hauts et plus longs et à mesure qu'ils s'éloignaient du lac, ils se resserraient les uns des autres... Mais au sol, oui, surtout des racines... En fait, tellement qu'aux yeux du petit frenchy, si l'on remplaçait la terre par de l'eau, ce serait une véritable petite canopée amazonienne, des palétuviers au bord d'un large fleuve dévorant le continent... Mais bon, faut le pardonner parce qu'il a pas vu beaucoup de photos de l'Amazonie. Il en revient pas qu'elle rit à sa blague sur la recette par contre... Soit elle était fatiguée, soit elle avait vraiment besoin de rire. Misons sur la deuxième probabilité hein... C'est quand même moi qui la porte. Et puis c'est lui qui rit à la proposition qu'elle fait. Un rire bref, un peu sarcastique... Et puis elle répète la question et son sourire s'efface. : -Hein ?! C'est fou comme on ne peut pas décrire l'incrédulité avec autant d'efficacité qu'avec ce mot. Bon si il y en a d'autres, mais Nicolas est trop surpris pour dire une phrase complète, sujet, verbe, complément, à ce moment. Au point d'oublier les racines. Oui, elles étaient là. Son pied se prend dans une racine sortant légèrement de terre donc. Pourtant, le premier truc qui lui traverse l'esprit (sans compter le sol), c'est qu'il a toujours Ipiu sur le dos. Alors il la lâche pas et serre ses jambes pour qu'elle soit bien contre lui et prenne le moins de dégâts possibles. C'est tellement rapide qu'il ne peut rien faire de plus pour se protéger lui. ...Alors... Un dernier mot pour la postérité Nico ? : -PUT'... !!! ...Oui, bon, on a vu mieux. Il se mange alors le sol de pleine face, Ipiu rebondissant sur son corps à lui. Par chance, aucune autre racine ne se trouve sur le chemin, sinon celle lui chatouillant gentiment le bide ; comprenez qu'elle s'enfonce dans ses côtes à l'impact. Mais rien de cassé, pas de dégâts particuliers. Si bien qu'il recrache la terre qu'il a malencontreusement avalé avant de se retourner vers Ipiu, la soulevant aussi délicatement que sa position le lui permet. : -MAis jE saIs paS écrIre ! Il tousse, pour débarrasser sa voix de ses variations d'octaves soudaines. Pis j'ai lu que des bouquins, pas beaucoup d'articles... En fait, à part le vôtre, j'ai jamais lu trop de journaux en fait ! Et puis la recette, c'était une blague hein !... Oh c'est ça peut-être, tu blaguais aussi ! Oh lala, et j'suis tombé tellement j'y ai cru ! Excuse-moi hein... Et puis d'ailleurs, il capte seulement maintenant qu'il est tombé. : -HAN MERDE ! Ça va Ipiu ?! T'as pas eu mal ?! De toutes les façons pour s'exprimer artistiquement, Nicolas chantait parfois, écoutait de la musique et comptait bien apprendre à jouer de la guitare. Il savait à peine dessiner sinon avec une règle millimétrée pour faire des bâtiments qu'il connaît bien. Et il écrivait rarement en fait, seulement dans son fameux carnet où il y retranscrivait son quotidien depuis quelques années déjà, pour se défouler... et quand on lui demandait de faire des rédactions. Il écrivait correctement vu qu'il n'avait quasiment jamais eu affaire avec "l'écriture en sms" mais il n'avait pas le talent, comme on dit. Bref, aucune confiance en ses capacités, s'il en avait dans ce domaine, et il n'en savait rien puisqu'il n'avait jamais essayé. Il soupire en époussetant un peu son torse, tout en jetant un coup d’œil aux genoux d'Ipiu. : -Rah lala, c'que j'suis tartignole. Il tique. Il n'a aucun souvenir d'où peut provenir cette expression et pourtant il vient de l'utiliser. Il a un moment de blanc avant de passer à autre chose et de frotter son visage de ses mains. Il a eu la trouille pour eux deux là, en fait autant que pour l'arc non maîtrisé, mais il ne l'avouera pas. #666699
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## Lun 2 Mai 2016 - 23:10 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3720 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 28 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
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