Tout est dans le poignet

28 ans (23/11/1995)

- Hmm... Aller un peu plus à droite...

La Saint Valentin: le jour des amoureux? Ou bien, le jour où tu sacrifies tes économies pour ta petite-amie? Personnellement je penchais pour la seconde option, c'est pour cela que je passais la soirée en tête avec cet engin que je secouais dans tout les sens.

- Encore un peu.. Aller, aller !

Je n'ai jamais compris pourquoi les filles devenaient de vrais psychopathes le jour de la St. Valentin. On leur donne de l'amour tout au long de l'année et c'est ce jour Là qu'elle vous tombe dessus si vous ne vous lui avez pas fait de cadeaux. C'est comme un de ces examens de fin d'année où en deux jours, tu peux foutre en l'air ton année!

- Tiens la bien.. oui... OUI !

Comment ça, qu'est ce que je suis en train de faire? Vous avez les idées bizarres...
Depuis le début de la soirée, j'étais en train de jouer à l'un de ces jeux où vous manipulez un grappin pour qu'il attrape une peluche. Vous savez ce jeu truqué qu'on trouve dans quasi toutes les fêtes foraines. Eh bien là, il y avait la peluche du gorille de DragonBall dans le lot.
Et vous savez quoi? Je venais de l'attraper !

Le regard alors fixé sur le grappin, qui revenait tout doucement à sa position initial pour lâcher prise, j'imaginais déjà ce gorille sur l'une de mes étagères jusqu'à ce que...
BoOOoMp!
Un couple qui s'embrassait fougueusement vint à percuter la vitrine de la machine ce qui fit basculer le grappin, faisant ainsi tomber la peluche à côté du trou.

- Merde ! J'ai perdu mon gorille à cause de vos conneries !

- Ouais, ça va c'est qu'une peluche ! Me répondit le mec. Aller chérie, on s'casse de là avant qu'il nous prenne la tête.

Quoi !? Même pas un pardon?
J'étais à deux doigts de coller mon poing dans la gueule de ce gars qui me tournait le dos. Cependant je changeai rapidement d'avis lorsque je vis son porte monnaie qui dépassait de sa poche arrière.

Non Bito ne fait pas ça, ta mère ta toujours dit que ce n'était pas bien de volé.
Eh bien si, sans hésitations et d'un seul geste, j'avais volé le porte feuille de ce gars. Il ne s'était aperçu de rien...
Qui est-ce qui peut se payer encore quelques tentatives pour attraper le gorille maintenant?

- C'est Bito! Haha!

Pourquoi était-elle là déjà? De tous les endroits possibles où elle aurait pu se rendre, pourquoi la fête foraine lui était venue à l'esprit? Et surtout, pourquoi s'était-elle mise d'accord pour aller là-bas? C'était la question que se posait Tahia alors qu'elle marchait à travers l'allée, entourée de différentes attractions ou par des étalages, proposant des sucreries, telles que des bonbons, des crêpes et autre. Les yeux de l'adolescente se posaient partout, avec une curiosité mêlée à un certain ennui: elle n'aimait vraiment pas les endroits où il y avait trop de foule, ou du moins elle ne voudrait pas revenir ici en étant seule ou si le nombre de personnes présentes était le même tous les jours. Mais il fallait croire qu'aujourd'hui était une journée particulière, bien que la jeune Guérisseuse n'y attachait pas beaucoup d'importance: après tout, la Saint Valentin ne concernait pas vraiment une célibataire comme elle. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, sa curiosité avait repris le dessus et elle était repartie à la découverte d'autres lieux qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de découvrir et on pouvait dire que la fête foraine faisait partie de ces lieux encore inconnus pour la jeune fille. Après tout, elle n'avait jamais mis les pieds dans ce genre d'endroit, que cela soit enfant ou lorsqu'elle était adolescente. On lui avait certes décrit ce que c'était et ce qu'il pouvait s'y passer mais à aucun moment de sa vie, elle n'avait eu l'occasion d'y venir.

Telle était la raison principale de la présence de Tahia dans la fête foraine, la seconde raison étant qu'elle n'avait pas très envie de rester dans sa chambre et qu'elle voulait profiter du temps clément qu'il faisait à l'extérieur. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher d'être un peu gênée par tous ces gens autour d'elle et surtout lorsqu'elle voyait que plusieurs étaient visiblement venus en couple. Il n'était donc pas rare qu'elle voie deux personnes se tenir la main ou s'embrasser et rien que cela suffisait à lui faire détourner rapidement les yeux et reprendre sa marche. N'étant jamais sortie avec qui que ce soit, autant dire qu'elle n'y connaissait vraiment pas grand chose et qu'en bien même on aie pu lui apprendre, ou plutôt lui faire comprendre ce que pouvait être l'amour, la jeune Guérisseuse n'avait jamais vraiment réussi à comprendre et certaines choses ne l'aidaient à se créer une bonne opinion de ce que pouvait être l'amour. Du moins, pas ce genre d'amour dont elle était témoin, peu importe où elle posait son regard. Sans doute la trouverait-on vraiment enfantine ou trop innocente si quelqu'un pouvait connaître les pensées de la brune mais c'était ainsi et dans tous les cas, on ne risquait pas de la faire changer d'avis tout de suite. Si seulement elle avait su que cette promenade risquait de devenir plus longue et qu'elle ne serait plus vraiment toute seule, sans doute aurait elle réfléchi à deux fois avant de se décider à venir.

Cela commença lorsqu'elle perçut, à travers le brouhaha ambiant, une voix qui lui parut étrangement familière, bien qu'elle ne soit pas capable de dire avec exactitude qui cela pouvait être. Se tournant dans la direction où elle avait entendu la voix, elle se retrouva alors témoin d'une scène assez étrange: un garçon, qui devait surement avoir son âge, était en train de crier sur un couple, couple qui visiblement semblait s'en moquer complètement et était rapidement parti. On pourrait dire que ce n'était qu'un détail, du moins jusqu'à ce que Tahia remarque que le jeune homme qui avait crié sur le couple...vole purement et simplement le portefeuille de l'autre homme, sans que ce dernier ne le remarque, qui plus est. Non mais...c'était quoi ce délire, au juste?! S'approchant un peu plus du petit chapardeur, qui visiblement ne semblait pas du tout désolé de son geste, il semblait même extrêmement content de lui, l'adolescente ne put que dire, alors qu'elle avait croisé les bras contre sa poitrine.

" Eh bien, quelle belle mentalité. Juste parce que ce type t'a agacé, tu dois lui voler son portefeuille? C'est très puéril comme action. "

Mais où avait-elle bien pu entendre cette voix? Elle en était sûre et certaine, la voix de ce jeune homme ne lui était pas inconnue, bien qu'elle ne pouvait pas en dire autant pour ce qui était du visage, du moins vu qu'elle était un peu éloignée, elle n'avait pas pu distinguer clairement le visage de ce dernier. Peut être que le refaire parler pourrait l'aider un peu plus à mettre enfin un nom, sinon une identité à cette personne en question.

28 ans (23/11/1995)

Cinquante-trois secondes: C'était le temps exacte qu'avait mit le sort pour s'acharner sur moi. Il n'avait même pas attendu une minute pour me jeter Ça, une enquiquineuse de première qui ne sait pas s'occuper de son derrière (Eh ouais, ça rime).

" Eh bien, quelle belle mentalité. Juste parce que ce type t'a agacé, tu dois lui voler son portefeuille? C'est très puéril comme action. "

Cette voix, ces yeux, cette fille. Elle me rappelait quelque chose... Je la connaissait ?
Qu'importe, la seule interrogation qui me trottait la tête en ce moment même c'était de savoir si j'étais maudit à ce point pour qu'à chaque instant de ma vie où je faisais une connerie, un malheur s’abattait sur moi ? Hélas, il faut croire que oui!

Levant les yeux aux ciels, je ne mis donc pas longtemps à regretter mon geste. A me dire que je n'étais qu'un idiot. Que voler n'était pas une bonne raison pour se venger...
Elle avait raison, c'était immature d'agir comme cela. Mais, le nombre de billets que contenait ce porte-feuille me fit vite changer d'avis.
Le pouvoir de l'argent, que voulez-vous!

- Mouais... Fis-je avec un faux air désolé. C'était con de ma part. Je n'aurais pas dû.

M'approchant alors d'elle à petits pas, je grattais le sommet de mon crâne et simulai cette moue triste et coupable, le genre de tête que vous ferait un gosse qui venait de faire une grosse bêtise.
J'allais lui tendre ce porte-monnaie quand tout à coup mon petit jeu d'acteur prit fin. J'avais tenté d'utiliser la pitié de la brunette pour qu'elle baisse son attention et que je puisse enfin la pousser et lui faire perdre l'équilibre. Oui, je l'avais bousculée et je n'y étais pas allé de main morte, car il y avait 2mètres derrière elle une piscine à boule où jouaient des enfants.

- BwafHahaha! Lâchais-je comme un ado complètement débile qui se bidonnait. Qui c'est qu'est puéril maintenant?

Ne lui laissant même pas le temps de répondre, j'adoptai une de mes poses de super-héros que j'accentuais avec un petit déhancher. Un petit mouvement du bassin et.. Hop! Rien de mieux pour narguer quelqu'un.
Bien sûr je ne tardai pas trop à prendre mes jambes à mon cou. Je tenais à ma vie.

Cette journée allait être très longue et serait surement à marquer d'une pierre blanche car cela serait la première fois que Tahia aurait autant éprouvé l'envie, non pas de soigner ou sauver qui que ce soit, mais plutôt de tuer quelqu'un et cela de la pire des façons. Cela n'était pas dans la nature de l'adolescente d'avoir ce genre de sentiment, elle qui était en temps normal d'un tempérament calme et réservé et qui ne cherchait pas à provoquer le moindre conflit. Les seules fois où elle s'était comportée autrement qu'avec son caractère habituel, étaient d'abord lorsqu'elle avait effectué cette mission en Nouvelle-Zélande pour aller sauver des enfants et qu'elle avait eu une dispute avec le Master Aaron. Et la dernière fois remontait à cette croisière en bateau où un type en costume avait débarqué en proposant de jeter un tigre à la mer, ce à quoi, et avec le soutien d'une autre élève, la Guérisseuse avait plutôt proposé de jeter le mec en question par dessus le bord. Dommage que cela n'ait jamais pu se faire et aujourd'hui encore, elle se demandait qui pouvait bien être ce "Justicier masqué", elle espérait presque de ne pas recroiser sa route à nouveau. Un accident peut si vite arriver, même si cela ne l'avançait pas vraiment étant donné qu'elle ignorait totalement l'identité du type masqué. La seule certitude qu'elle pouvait avoir était qu'il s'agissait d'un garçon, peut être un autre étudiant de l'institut...ce qui ne l'avançait pas plus finalement pour savoir qui cela pouvait être. Combien de garçons se trouvaient dans cet institut?

Si elle savait que par un mystérieux hasard, heureux ou malheureux, elle aurait sa réponse en ce jour de Saint Valentin, Tahia ne serait surement pas venue dans cette fête foraine et en serait restée loin pendant un très long moment encore. Mais loin de se douter de tout cela, la brune était plutôt concentrée sur une toute autre chose: un petit voleur de portefeuille qui lui faisait maintenant face avec un air qui se voulait désolé. Et à présent qu'elle pouvait le voir plus nettement, la jeune fille fut certaine de ne l'avoir encore jamais croisé. Le garçon devait avoir son âge, peut être un peu plus, était légèrement plus grand qu'elle, avait des cheveux bruns en bataille ainsi que des yeux noirs. Et pourtant, elle était certaine que la voix ne lui était pas du tout inconnue et qu'elle l'avait déjà entendu ailleurs et sans doute dans d'autres circonstances. Mais rien à faire, si la voix lui était familière, le reste ne lui disait absolument rien. Pourtant, là n'était pas le souci actuel, il était dans l'immédiat plutôt question d'un chapardeur qui allait rendre ce qu'il avait volé et rapidement s'il ne voulait pas que cela soit elle qui le fasse et cela n'allait pas être des plus amusant si cela devait finir ainsi. Malgré les paroles de son interlocuteur et le geste de lui tendre le porte-monnaie, la Guérisseuse resta sur ses gardes, ayant l'étrange pressentiment qu'il allait se passer quelque chose dans quelques instants et que cela n'allait pas lui plaire du tout.

Et elle sut qu'elle avait eu raison de se méfier car alors qu'elle amorçait un mouvement pour prendre le portefeuille, Tahia se sentit propulsée en arrière par le jeune homme en face d'elle, atterrissant par chance dans un bac remplie de boules de couleur différente, les enfants présents à l'intérieur s'étant écartés au moment où elle tombait. Lançant un regard furieux en direction de son opposant, l'adolescente vit ce dernier rire avant de prendre une pose et un déhanché qui, à cet instant, parurent extrêmement familiers, avant qu'il ne prenne par la suite ses jambes à son cou. Alors que quelques passants s'approchaient pour lui demander si elle allait bien, la jeune fille était plongée dans ses pensées. Cette voix, cette pose...elle savait maintenant chez qui elle les avait déjà entendues. Chez un type déguisé en elle ne savait trop quoi, qui l'avait particulièrement agacée et dont elle aurait eu bien envie de se débarrasser si elle en avait eu l'occasion. Et alors que la réalisation se formait lentement mais surement dans son esprit, un sentiment familier mais si rarement présent commença à s'insinuer aussi: l'envie de meurtre.

" Ce type... Je savais que j'aurai dû le balancer aux requins à l'occasion! "

Elle avait en cet instant oublié tout ce qui l'entourait, que cela soit les passants qui la regardaient avec des expressions variant de la peur à l'agacement, les enfants qui s'étaient écartés ou enfuis en criant. Plus rien n'avait d'importance sinon la silhouette masculine qui commençait à disparaître à travers la foule et qui allait lui échapper à tout instant. Se redressant d'un coup hors de la piscine à boules, la jeune fille n'attendit pas une seconde de plus et courut à son tour, prenant en chasse le voleur et, prochainement, futur cadavre, se frayant un chemin à travers les passants qui s'écartaient, pour la plupart, de son passage.

" Reviens ici, espèce de sale voleur! Je te mets la main dessus et je t'écorche vif avant de te pendre et te transformer en piñata humaine! "

28 ans (23/11/1995)

Ce sentiment d’être victorieux, j’aimais ça !
Plus vraiment en train de courir mais plutôt en train de gambader comme une fillette dans une prairie, j’étais fier de moi. J’avais fait taire cette saleté de curieuse, qui était maintenant loin derrière, et j'avais empoché un porte monnaie plein de tunes. L'odeur de la victoire et de la richesse étaient là !
“En tout cas, ce n’était plus la peine de se presser, cette peste avait sûrement dû se mettre à pleurer dans son coin après cette défaite cuisante”… Çà, c’était ce que je croyais jusqu’à ce que je l’entende hurler des menaces derrière moi.

" Reviens ici, espèce de sale voleur! Je te mets la main dessus et je t'écorche vif avant de te pendre et te transformer en piñata humaine! "

- Qu’est ce qu..? Lâchais-je sous l’effet de la surprise.

Jetant un coup d’œil par dessus mon épaule, j’aperçus cette chose enragée qui s’approchait dangereusement de moi.
Mes yeux s'écarquillèrent, ma respiration s'accéléra et mon cœur me mit un grand coup dans la poitrine. Ce n’était plus une femme qui s’était lancer à ma poursuite mais un animal sauvage prêt à m’arracher la tête. Elle allait vite, trop vite pour une femme même.
~ Mais elle a un souci mental cette nana ou quoi !? ~
Je n’avais plus le temps de me poser de questions, j’avais juste le temps de… de courir et de préférence le plus vite que possible.
Mon adrénaline monta en flèche en un instant. C'était probablement l’instinct de survie qui le voulait. Et d’un coup, je me mis à accélérer ma course. J’avais même envie de crier "au secours", mais j'étais le voleur dans l'histoire. N'ayant pas donc d'autres mots pour exprimer ma crainte, un-

- Maman ! - Fût le seul mot qui m’échappa.

Je filais du mieux que je pouvais, mais rien à faire, la foule m’empêchait d’aller plus vite et j’étais obliger de zigzaguer entre les gens pour passer. Pendant ce temps, le cauchemar (alias Tahia) approchait un peu plus à chaque seconde. Je n’avais plus le choix, je devais la ralentir par tous les moyens.

Ma première tentative fût donc la suivante: Lui jeter un serpent en peluche qui traînait sur un stand. Oui, moi aussi j’aurais préféré que ce soit un Vrai serpent, mais j’espérais qu’elle s’emmêle les pieds dans ce truc et qu’elle se casse la gueule une bonne fois pour toute. Cependant, ce ne fût pas l’option la plus efficace.
La seconde tentative par contre était un peu plus élaborée: Plus loin, une personne avec un gros costume de Cupidon venait de faire son apparition, c’était le genre de gros costume que portent les mascottes, mais malheureusement pour lui, notre Cupidon allait devoir se sacrifier pour ma survie. Car une fois arriver à coté de cette mascotte, j’attendis le bon moment pour la bousculer sur la furie qui avait enfin fini par me rattraper.

Et joyeuse Saint-Valentin chérie !

Elle ne réfléchissait plus, ou plus exactement elle ne se donnait plus les moyens de réfléchir à la situation car dans son esprit, tout était très clair: poursuivre, attraper...et massacrer! Tel était l'état d'esprit actuel de Tahia alors qu'elle continuait de courir, zigzaguant entre les passants et faisant tout pour garder toujours en vue sa cible, à savoir le voleur de portefeuille ou plus précisément, le guignol qu'elle aurait dû balancer par dessus bord quelques mois plus tôt. Pourquoi elle ne l'avait pas fait d'ailleurs ce jour là? Au moins, ça aurait eu le mérite de se débarrasser d'un individu gênant et qui n'aurait finalement pas était une grande perte pour les autres... Quoique peut être que pour certaines personnes, ça aurait été une perte réelle mais pour l'adolescente, aucun doute que mettre à mort ce mec ne la dérangerait absolument pas et pourrait bien la satisfaire un moment. Ce n'était pas tous les jours que l'on pouvait voir la jeune brune aussi furieuse, pour être honnête c'était sûrement la première fois depuis son arrivée à l'institut qu'elle rentrait dans une colère pareille et s'en était visiblement effrayant aux vues du cri de la cible, et potentielle future victime, de la Guérisseuse. Les passants, témoins de la course poursuite, s'écartaient eux aussi, autant pour ne pas se faire bousculer par les deux jeunes gens que par crainte de subir la colère de la jeune étudiante si cette dernière se retrouvait gênée dans sa "chasse à l'homme". Oui, c'était l'expression qui correspondait sans doute le mieux à la situation...

En tout cas, la course poursuite n'allait sûrement pas durer bien longtemps car à mesure que les minutes s'allongeaient, Tahia remarquait que sa cible était de plus en plus proche et malgré sa colère toujours aussi présente, elle ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine satisfaction. Elle doutait fortement que cela soit parce qu'elle était bonne à la course car c'était totalement faux: la brune pouvait bien tenir quelques minutes à la course mais elle s'épuisait rapidement si la course durait trop ou qu'elle devait accélérer le rythme. Alors d'autres solutions pouvaient s'offrir: soit l'autre étudiant n'était lui même pas très rapide ou endurant, ce qui aurait été ironique compte tenu du fait qu'il devait courir pour sa vie, soit le fait que les passants ne se mettent pas tous sur son chemin lui permettait de gagner plus facilement du terrain, soit...quelque chose d'autre lui permettait de courir un peu plus vite qu'elle ne l'imaginait. Et pour être honnête, la dernière hypothèse se trouvait être la bonne. En effet, tellement décidée à vouloir rattraper le jeune homme à quelques mètres d'elle, la brune en était venue à l'idée qu'être un peu poussée en avant lui faciliterait sans doute un peu plus la tâche. S'étant concentrée durant sa course et essayant de mettre de côté la colère, elle avait fini par ressentir la sensation d'un léger courant d'air dans son dos, ce n'était pas grand chose et sans doute que cela n'allait pas durer mais c'était suffisant pour permettre à l'adolescente de gagner un peu de terrain.

Cependant, il fallait croire que ce genre d'avantage pouvait aussi conduire à quelques inconvénients, surtout lorsque l'on prête moins attention à ce qui pouvait nous entourer. Et Tahia allait en faire les frais assez rapidement. Alors qu'elle était à présent assez proche de l'autre étudiant, ce dernier commença à user de stratagèmes pour la faire s'arrêter, la première tentative étant le jet d'un serpent en peluche, que la brune parvint à esquiver de justesse pour ne pas s'y emmêler les pieds. Si elle eut de la chance pour ce premier essai, cela ne fut pas du tout le cas la seconde fois et pour cause: alors qu'elle était à deux doigts de lui mettre enfin la main dessus, l'adolescente reçut à la place un Cupidon en pleine face. Emportés par le poids du costume, la jeune fille et la personne costumée finirent au sol en un rien de temps.

" Je suis désolé, mademoiselle!
-C'est pas de votre faute, c'est celle de ce sale voleur. "

Se redressant pour se remettre sur ses pieds et avec l'aide de quelques passants, Tahia aida le pauvre homme en costume qui avait eu le malheur de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Puis s'assurant que tout allait bien, l'adolescente se tourna de nouveau dans la direction où le voleur avait filé. Le fourbe avait gagné de nouveaux mètres d'avance mais hors de question qu'il s'en tire à si bon compte! Se remettant à sa poursuite, la jeune Guérisseuse se concentra de nouveau sur l'air autour d'elle, plus que décidée cette fois à attraper une bonne fois pour toute l'étudiant. Lorsqu'elle eut de nouveau ce courant d'air passé dans son dos, elle partit de plus belle en direction du fuyard, rattrapant petit à petit les mètres qui les séparaient l'un de l'autre. Allez, encore cinq mètres...quatre, trois, deux, un... La main de la jeune fille se referma sur le col arrière de la veste du voleur ainsi que du haut de ce dernier, pour pallier toute autre tentative de fuite. S'arrêtant d'un coup tout en tirant vers l'arrière, l'adolescente déclara:

" Bon, ça suffit maintenant de fuir! "

28 ans (23/11/1995)

Comme par enchantement, cette furie fini par me rattraper.
Je ne savais pas comment ni pourquoi, mais elle y était arrivée et, sans hésitation, elle avait saisi le col de mon haut pour me tirer brutalement en arrière. Le résultat était satisfaisant: Elle m’avait stoppé net, coupé le souffle et fait tombé en arrière. Satisfaisant oui, mais pas de mon point de vue...
Ah les femmes, elles ne pouvaient pas s’empêcher de me courir après… Non franchement, freiner quelqu'un comme ça, c’était limite du sadisme. Ma pauvre colonne vertébrale n’avait pas demandé à subir cela !

- Fais chier. Grognais-je en me roulant par terre.

Toujours à terre, je levai légèrement les yeux pour poser le regard exactement là où il ne fallait pas: C’est à dire vers l’entre-jambe de la jeune femme… Mais tristesse, je n’allais pouvoir me rincer l’œil avant de mourir, parce qu’elle ne portait pas de jupe.
Mon regard se stoppa alors sur son mollet que je palpais sans aucune crainte.

- Comment tu fais pour courir aussi vite avec ces jambes !? On dirait de la guimauve.

Oui, je n’étais pas en bonne posture pour me permettre de la toucher ni de la critiquer, mais je pris quand même la précaution de me téléporter à deux mètres d’elle, juste au cas où il lui prenait la folle envie de m’écraser le visage avec le pied.
Je m’apprêtais à jouer encore une fois la comédie, quand tout à coup je croisais le regard d’une fille qui ne m’était pas inconnue.

- Roméo ! Fit-elle en s’approchant avec le sourire.

Je ne compris pas du premier coup qu’elle s’adressait à moi... Je devrais peut-être arrêter de me donner des faux prénoms.

- Ah salut...

Avant même que je ne termine ma phrase, la main de la demoiselle rencontra ma joue. Sa main était douce... sauf qu'elle s'en était servit pour me gifler devant tout le monde.

- Ça c’est pour hier !

- Hey mais..!

Elle me coupa une nouvelle fois la parole, mais cette fois ce fût son poing qui rencontra mon nez.

- Et ça c’est pour la prochaine !

Et sans ajouter un mot de plus, celle qui venait de me tabasser en public tourna les talons et reprit sa route.
Essuyant avec le pouce la goûte de sang qui glissait doucement de mon nez, je me tournais maintenant vers la folle-furieuse qui venait d’assister à toute la scène.

- Bon... réglons les choses de manière pacifique.

Ce n’était pas comme si j’en avais marre de me faire frapper par toutes les filles que je croisais. Bref, rassemblons maintenant les outils indispensables pour régler ce conflit sans violence.
Règle n°1: Se débarrasser de l’origine du problème. Mauvaise idée, car JE suis l’origine du problème.
Règle n°2: Faire pitié. Avoir l’air fragile, mettre en avant ses problèmes et des yeux de bébé chien. Ça je savais faire, mais je doute qu’elle tombe une nouvelle fois dans le piège.

Il me restai tout de même une solution, alors je sortis le portefeuilles de la poche arrière de mon jeans.

- On va aller remettre ça aux objets trouvés, comme ça l’abruti à qui je l’ai volé pourra le récupérer. Contente?

Hésitant à m’approcher d’elle, j’annonçais à l’avance que je comptais lui donner ce truc.

- Bon, je vais m’approcher pour te le donner, mais promets moi de ne pas me frapper... Et arrêtes de me regarder comme ça, on dirait que tu vas me bouffer !

Je fis un pas en avant pour m’approcher d’elle, puis un second. Et ce fut une fois à bonne distance que je remarquais ses yeux si différents l’un de l’autre. Une question très indiscrète m’échappa alors que mon visage s'approchait de près du sien:

- Ça fait mal ton truc là ? Fis-je en en me permettant d'appuyer sur sa cicatrice. Et si tu ferme un œil, tu m'vois en noir et blanc ?

Enfin, elle lui avait mis la main dessus et ils avaient pu terminer ce stupide jeu du chat et de la souris, ce dont vraiment elle se serait bien passée, si on le lui avait demandé. Mais dans le cas présent, alors qu'elle lâcha finalement le voleur, qui de toute façon se trouvait allongé sur le sol, Tahia se contenta de croiser les bras et de le fixer, pendant que ce dernier jurait légèrement de la situation. Autant dire que la situation en question n'avait rien de bien glorieux, que cela soit pour elle ou pour l'autre étudiant, étant donné qu'un léger tumulte avait été créé suite à la course poursuite et à ce qui s'est suivi entretemps. Une question, malgré tout, continuait de se poser dans l'esprit de l'adolescente: est-ce qu'elle devait tuer l'autre étudiant tout de suite ou bien elle prenait sur elle et faisait en sorte de le garder un peu plus en vie? Pas que cela soit dans ses habitudes de vouloir tuer des gens, c'est même totalement contraire aux principes qu'on lui a enseignés mais dans le cas présent, la brune aurait bien oublié ces principes et massacré ce type, mauvaise conscience ou non et qu'importe qu'elle ait surtout appris à sauver et soigner des vies. Enfin bon, autant dire que l'esprit de la jeune étudiante n'était vraiment pas dans la meilleure des humeurs mais il pourrait sûrement y avoir pire, par exemple si le voleur avait réussi à s'enfuir et qu'elle n'était pas parvenue à lui mettre la main dessus à temps. Elle l'aurait sans doute bien regretté si elle n'avait pas réussi son coup.

Alors qu'elle allait prendre la parole, Tahia remarqua un détail qui la dérangea autant que l'agaça. Cela commença d'abord par le regard du voleur de portefeuille, regard qui n'était non pas posé sur elle mais légèrement en dessous, ce qui donna soudainement l'envie à la brune d'écraser son pied sur la figure de ce type, bien qu'il n'aurait de toute façon rien manqué, étant donné qu'il n'y avait rien à voir. Puis cela continua et d'une manière qu'elle n'apprécia pas vraiment, lorsqu'il toucha sans la moindre once d'hésitation sa jambe en demandant comment elle faisait pour courir vite avec des jambes semblables à de la guimauve. Malgré le tissu du jean qu'elle portait, l'adolescente ressentit le contact et cela la paralysa pendant quelques secondes, secondes qui furent suffisantes pour voir le jeune homme disparaître de son champ de vision et apparaître de nouveau deux mètres plus loin. Non, c'était pas possible... Encore un Tonnerre! Mais qu'est ce qu'ils avaient tous, bon sang?! Elle était maudite, il y avait pas d'autre explication! Ou alors c'est que l'institut accueille maintenant des étudiants dont le caractère est beaucoup trop Tonnerre et pas assez d'un autre élément... Et avec la chance qu'elle possédait, il était évident que la brune allait encore en croiser un. La seule petite différence étant que d'habitude, les Tonnerres qu'elle avait croisés lui avaient inspiré de la sympathie, de l'agacement mais rien de bien méchant, en tout cas. Or, il se trouvait que devant elle se tenait un Tonnerre qu'elle avait plus que tout envie d'étriper.

Se pinçant l'arrête du nez tout en priant intérieurement qu'on lui donne la force de ne pas commettre le moindre meurtre, Tahia fut coupée dans son envie de parler lorsqu'elle entendit une voix féminine. La fille ayant pris la parole semblait s'adresser au voleur et aux vues du grand sourire qu'affichait la nouvelle venue, la Guérisseuse eut le sentiment que c'était tout sauf annonciateur de bonnes nouvelles. Son intuition s'avéra être juste à l'instant où elle vit la main de l'autre fille s'abattre sur la joue de l'étudiant, qui visiblement ne s'y attendait pas du tout. Si pour la claque, la brune fut plutôt amusée de la scène qui s'affichait devant elle, elle ne put retenir de serrer un peu les dents lorsque le voleur se prit un poing dans la figure, devinant sans mal à quel point cela pouvait être très douloureux, surtout venant d'une demoiselle en colère. Ce fut d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'intervint ni ne fit le moindre commentaire sur ce qu'il venait de se passer, attendant en silence que le jeune homme prenne la parole, ce qu'il ne tarda pas à faire après s'être un peu essuyé le nez. Visiblement, il semblait disposé à arrêter de plaisanter et de régler les choses de manière pacifique, ce qui convenait parfaitement à l'adolescente qui écouta la suite sans émettre d'objection. Après tout, que le voleur en question finisse par vouloir rendre ce qu'il avait dérobé, ou plutôt qu'il aille remettre le portefeuille aux objets trouvés, c'était déjà un bon début, même si pour cela il avait fallu le menacer de mort et lui courir après, ce qui vraiment était ridicule.

Cependant, il semblait que ce type était soit totalement inconscient, soit sérieusement suicidaire car il annonça par la suite qu'il allait lui donner le portefeuille mais qu'en échange, elle ne le frapperait pas, tout en lui demandant d'arrêter de le regarder comme si elle allait le manger. Tahia prit un air dubitatif à cette dernière remarque. En même temps, s'il avait fait un peu moins l'imbécile et avait fait les choses de façon mature, sans doute que les choses se seraient passées autrement pour lui et puis, honnêtement, il s'attendait vraiment à ce qu'elle le frappe sans raison valable? Parce qu'étant donné sa remarque, la brune eut plutôt l'impression que l'étudiant allait dire ou faire quelque chose qui risquait vraiment de lui causer des soucis et qui donnerait une occasion pour qu'elle le frappe. Et autant dire que cela ne tarda pas car sitôt qu'il fut assez proche d'elle, elle remarqua qu'il la dévisageait un peu trop à son goût et surtout qu'il semblait trop s'approcher d'un coup, ce qui eut tendance à vouloir faire reculer la Guérisseuse plus que tout. Et il suffit d'un geste pour que toute peur disparaisse de nouveau de son esprit. Dès l'instant où le voleur toucha sa cicatrice, la main de l'adolescente partit, écartant celle de l'étudiant d'un coup rapide et sec. Sa voix se fit par la suite très calme, presque contrôlée.

" Ne t'avises même plus de faire ça, c'est compris? Tu es comme un petit enfant, tu fais du bruit et tu ne sais rien du tout. Il y a des choses que l'on ne demande pas car cela ne se fait pas de le demander. "

Attrapant sans ménagement le portefeuille que le jeune homme avait encore dans les mains, elle reprit simplement:

" Tu es vraiment stupide...et ignorant comme un enfant. "

Après quoi, elle refit marche arrière, tout en saisissant de nouveau l'étudiant par l'arrière du col et le tirant avec elle. Il n'allait pas partir comme ça, il y avait encore certaines choses qui devaient être réglées avant tout et l'une d'entre elles les attendait quelques stands de jeux plus loin. Bien qu'étant toujours en colère, Tahia fit l'effort de ne pas chercher à tuer son 'captif' tout en ne prêtant pas attention aux regards surpris ou interrogateurs qui se posaient sur l'étrange duo. Elle se contenta à la place de regarder autour d'elle, essayant de bien retrouver l'endroit où elle voulait se rendre. Ah, le voilà! Lâchant finalement le voleur, l'adolescente prit une nouvelle fois la parole:

" C'est bien à cette machine que tu jouais avant de voler le portefeuille de ce mec? Je te laisse une partie pour gagner ce que tu voulais, pas une de plus, et après, on amène ce portefeuille aux objets trouvés, c'est clair? "

28 ans (23/11/1995)

Après avoir eu le droit à une petite tape sur la main pour avoir toucher le visage de la folle-furieuse, je levai un sourcil et gardais cet air de parfait abruti collé sur le visage.

- Bah quoi, t’aimes pas qu’on t’touche ?

A la place d’une réponse aussi simple que “oui” ou “non”, j’eus le droit à une belle série de reproches: Bruyant, stupide, ignorant, enfant… Mon visage devenait de plus en plus blasé au fur et à mesure que la jeune femme me critiquait.
Heureusement je n’étais pas susceptible, pas aujourd’hui en tout cas, il allait en falloir beaucoup plus pour me vexer. Et puis j’avais plus l’impression que c’était elle qui jouait un peu trop les adultes. Nous devions avoir à peu près le même âge et pourtant notre façon de voir les choses semblait totalement différente.
Bref, je décidai de ne pas rétorquer. Une fois le portefeuille en sa possession, je fourrais les mains dans mes poches et fis demi-tour, prêt à partir. Quand tout à coup, au moment où je m’apprêtais à faire un pas en avant, je sentis quelque chose me tirer vers l’arrière… Encore elle !? Décidément elle ne veut plus me lâcher.

- Qu’est ce que tu fous ? T’as eu ce que tu voulais non ? Lâche-moi ou je cri au viol !

Bon, ça aurait pu très bien marcher si c’était moi la fille et elle le garçon, mais je n’avais pas trouver de meilleur menace sur le moment... Ce fût donc sans broncher mais en tentant vainement de lui faire lâcher prise que je fus traîné jusqu’à cette machine à peluches.
Et contre toutes attentes, la brune me fit une petite faveur, elle m’autorisa à récupérer l’objet tant convoité, la peluche de gorille. Mais je n’avais le droit qu’à un seul et unique essai.

- Quoi t’es sérieuse !? T’as cru que c’était facile ce…
Pas besoin de râler plus longtemps, le regard de la balafrée m’en disait déjà bien assez: C’est ça ou rien du tout.
Bon d’accord, je faire avec… Soufflais-je en faisant la moue.

Néanmoins une petite préparation s'imposait, je fis craquer mes doigts, j'étirais ma nuque, j'embrassais la pièce de monnaie pour qu'elle me porte chance et j'attrapais enfin le joystick en tirant la langue sur le coté. J'étais fin prêt à gagner cette peluche.
Un coup à gauche, on monte un peu, on laisse le grappin se stabiliser et... bien sûr je ne pu m’empêcher de vanter mon futur succès devant la demoiselle.

- Regarde l’artiste chérie. Fis-je en appuyant sur le bouton et en affichant un sourire des plus prétentieux.

Le grappin descendit alors, il agrippa une peluche blanche qu’il relâcha ensuite au dessus d’une trappe. J’avais gagné, et ça du premier coup. Fier de moi et sans quitter des yeux celle qui m’accompagnait, je sortis mon lot de la machine et… je lui offris. Oui vous avez bien lu, je venais d’offrir cette peluche à celle qui voulait me tuer il y a de cela quelques minutes.

- Cadeau ! Fis-je avec un grand sourire. C’est un lapin-crétin c’est bruyant et stupide. Comme moi apparemment… Ça te fera un petit souvenir.

Je la forçais à prendre cette peluche dans ses bras, puis j’ajoutai.

- Ça se voit très bien à ta tronche que t’es pas là pour t’amuser, ni pour draguer… Sinon tu aurais au moins prit la peine de te maquiller. Limite tu devrais marquer “Ne me faites pas chier.” sur ton front.
Et je pense pas que courir après les voleurs soit ton kiff non plus. Alors prends au moins ça, tu ne sera pas venu pour rien.

Non, elle n'aimait absolument pas qu'on la touche et encore moins lorsqu'il s'agissait d'une zone sensible telle que sa cicatrice. Certes, le voleur n'avait pas appuyé très fort lorsqu'il avait touché sa marque mais ça avait été amplement suffisant pour la faire réagir au quart de tour et écarter la main du jeune homme en un rien de temps. Personne, jusqu'à présent, n'avait encore essayé ce genre de choses et Tahia se demandait si le mec face à elle était fou ou suicidaire, ce qui n'était surement pas absurde étant donné la situation actuelle. Mais quoi qu'il venait de se passer, l'adolescente n'allait certainement pas le lâcher de sitôt, elle avait encore une dernière chose à régler avec lui, d'où la raison pour laquelle elle l'avait trainé à travers les différents stands et sous les regards de plusieurs passants. La brune se retint de lever les yeux au ciel lorsque l'étudiant lui demanda de le lâcher si elle ne voulait pas qu'il crie au viol. Qu'il essayait, elle n'allait sûrement pas le faire taire pour ça mais la Guérisseuse apprécierait qu'il la ferme et se laisse emmener tranquillement, il était déjà assez difficile de le tirer avec elle en sachant qu'il essayait de lui faire lâcher prise, elle ne tenait pas à l'assommer en prime, il n'en serait qu'un poids mort et elle n'avait vraiment pas besoin de ça. Après, l'étudiante était consciente qu'elle aurait pu tout simplement lui dire qu'elle le ramenait vers les machines à peluches, ce qui l'aurait certainement calmé mais elle n'était absolument pas d'humeur à donner la moindre information, pas après avoir couru après quelqu'un.

Enfin, ils atteignirent leur destination et après lui avoir expliqué pourquoi elle l'avait fait revenir ici, Tahia se heurta à ce qui ressemblait à un début de refus mais visiblement, l'adolescent avait vite compris qu'il n'allait pas réussir aussi facilement à la convaincre car il abandonna aussitôt et déclara qu'il ferait avec. S'écartant pour ne pas le déranger et croisant les bras contre sa poitrine, la Guérisseuse l'observa alors qu'il semblait se préparer à jouer, ce qu'elle trouva à la fois ridicule et surfait, sans pour autant faire de commentaire quant à sa manière d'agir. Chacun avait sa manière de faire, après tout, et elle était très mal placée pour le juger à ce propos. Après quoi, le jeu commença et sans s'en rendre vraiment compte, la brune ne put s'empêcher de fixer non pas le déroulement du jeu mais le visage de l'étudiant. Il semblait étonnamment sérieux alors qu'il se concentrait sur les mouvements du grappin, toute trace d'amusement avait disparu de son visage et pendant un instant, la jeune fille se dit qu'elle voyait enfin quelqu'un de mature et non pas un gosse turbulent. Sauf que bien sûr, il fallait que ce genre d'impression disparaisse et ce fut le cas lorsque le jeune homme se mit plus ou moins à se vanter de son 'exploit', ponctuant cela par un sourire prétentieux, ce qui, cette fois, n'empêcha pas l'étudiante de lever les yeux au ciel et de soupirer devant tant de gamineries. Ce n'était qu'un jeu, pas de quoi faire toute une histoire. Mais visiblement, c'était beaucoup trop demander à certains et on ne pouvait rien y changer malheureusement.

Cependant, Tahia s'attendit à tout mais certainement pas à ce qui allait suivre. En effet, sitôt que la peluche tomba, le jeune homme avait récupéré cette dernière et contre toute attente, il tendit la peluche en forme de lapin blanc à l'adolescente qui regarda l'objet sans comprendre. L'étudiant prit alors la parole, expliquant qu'il s'agissait d'un lapin crétin, que c'était bruyant et stupide comme lui et que cela ferait un petit souvenir. Même malgré ça, la brune ne fit aucun mouvement, alternant entre la peluche et l'adolescent, se demandant s'il était vraiment sérieux ou s'il se moquait d'elle. Visiblement non car il la força à prendre la peluche avant de rajouter à son intention que cela se voyait qu'elle n'était pas ici pour s'amuser ou draguer car elle se serait maquillée et qu'elle aurait même pu marquer sur son front qu'elle ne voulait pas être dérangée. L'adolescente n'était pas loin de lui balancer la peluche à la figure, du moins avant que le gars ne reprenne et dise qu'elle avait sûrement mieux à faire que de courir après les voleurs et qu'elle prenne au moins la peluche pour qu'au moins elle ne soit pas venue pour rien. Soupirant légèrement, la Guérisseuse posa de nouveau son regard sur la peluche, puis appuyant sur le ventre de cette dernière, un cri s'échappa alors du lapin. Une seconde pression provoqua cette fois un rire chez la peluche et une dernière pression fit parler le lapin de manière inintelligible. Mais sans qu'elle ne s'en rende compte, un sourire avait commencé à se former sur les lèvres de la brune à mesure qu'elle avait appuyé sur le ventre du lapin crétin.

Bon, elle pouvait bien admettre une chose: ce type était un abruti mais au moins pouvait-il agir de manière plus sympathique quand il ne se comportait pas comme un idiot. Au moins, il avait gagné pas mal de points dans l'esprit de Tahia.

" Bruyant, je ne vais pas dire le contraire, mais peut être moins stupide que cette peluche de lapin, finalement. Et pour info, je n'aime que très peu me maquiller alors attends toi davantage à me voir sans peinture sur le visage. "

Après ça, l'adolescente regarda de nouveau en direction de la machine à peluche, semblant réfléchir un instant. Il venait de lui en donner la confirmation que ce n'était pas cette peluche là qu'il avait voulu récupérer à l'origine et le fait qu'il ait préféré utiliser cette partie pour lui faire ce cadeau, la brune se sentit légèrement coupable sur le coup. Elle observa un instant la machine avant de s'approcher du joystick et de poser sa peluche au dessus de la machine. Se tournant vers l'étudiant, elle demanda alors:

" Ce jeu est difficile ou non? Je vais te récupérer la peluche que tu veux, dis moi juste laquelle te tente. "

28 ans (23/11/1995)

Attends j'ai cru voir un sourire… Non, elle sourit vraiment en faite !
A noter dans les annales: Moi, Bito Daisukenojo, j’ai faisi un exploit, j’ai réussi à faire sourire une nana qui voulait me faire la peau dix minutes plus tôt.

J’allais répondre à son sourire, cependant j’eus un blocage de quelques secondes. La faute au thriller que j’avais vu veille. Dans ce film, il y avait une femme qui souriait si joyeusement avant de s’attaquer à ses victimes… Il va falloir que j’arrête ce genre de film, je vais finir parano.
Bref, je pris le temps qu’il fallut pour contempler son sourire. Il était loin d’être celui d’une sadique prête à m'égorger, mais bel et bien celui d’une jeune femme amusée.

Ce qui se passa ensuite me laissa sans voix. C’était un peu comme si la jeune femme s'était mise à culpabiliser. Je n’avais certes pas eu mon magnifique gorille, mais je pouvais très bien le gagner un autre jour. Cependant, la brune voulait à tout prix remporter ce dernier pour moi. Et cela me gênait un peu.

- Non mais ça ira je t’assures. Tu ne me dois rien tu sais...

Trop tard, elle avait déjà mit une pièce dans la machine et le jeu commença… Bon et bien maintenant qu’on a payé, autant en profiter. Je m’approchai donc d’elle pour commencer lui donner quelque conseils

- C’est assez difficile oui, mais avec mon talent tu devrais pouvoir t’en sortir ! Commençons.

Je posai mon doigt contre la vitre de la machine pour lui montrer la peluche que je désirais tant.

- Le gorille là. Avec les yeux rouges. Sauf qu’il est coincé sous une autre peluche et il faut savoir que ce grappin a une force de merde. Donc, il vaut mieux un trouver un autre...

- Celui-là ! Ça devrait le faire. Fis-je en plaquant mon front contre la vitre.

Je fis un pas sur le côté pour entretenir une “distance de sécurité” entre elle et moi, mais surtout pour ne pas la déconcentrer plus longtemps. Après ça elle pu commencer à déplacer le grappin grâce à la manette.
Je la laissai faire, sans faire de commentaires, jusqu’à ce que je remarque qu’elle n’allait pas du tout là où je lui avait demandé.

- Hey non, c’est pas là qu’il faut..! Attends !

Et je ne sais ni comment ni pourquoi, mais cette abrutie appuya sur le bouton pour faire descendre le grappin.

- Mais tu fais n’importe quoi ! T’as rien compris à ce que je t’ai dis ou… Gueulais-je avant de me rendre qu’elle avait attrapé non pas une, mais deux peluches d'un coup.
Ouh putain t’en a chopé deux ! Tu les tiens ! Ça vient... ça vient... Lâche tout dans le trou… OH OUI ! TU LES AS !

Et là c’est l’orgasme. Ou plutôt un excès de joie qui me donna l’irrésistible envie d’enlacer la première personne à portée de bras. Oui, ce qui devait arriver, arriva: Je venais de serrer dans mes bras cette fille dont je ne connaissais même pas le prénom.

- D..Désolé je ne voulais pas te... Bégayais-je après m’être dépêché de la lâcher. Ça n’avait rien de sexuel, je t’assures !

Pourquoi est-ce que j'ai dit ça moi ?

Edit 09/05/2017: (J’abrège vu que j’aurais jamais de réponse)
Gêné, je ne trouvai plus les mots. Elle non plus d’ailleurs. Le seul mot qui sortit de ma bouche ensuite fût un petit “Merci”, court mais sincère.
Puis le silence. Un silence qui dura une longue minute, alors, pour le briser, je décidai de l’inviter à manger quelque chose. Cependant la sonnerie de mon téléphone portable vint m'interrompre, c’était un appel de ma mère… Qu’est ce qu’elle me voulait celle-là encore !?
La mettre sur messagerie était une option, mais elle allait m’en vouloir tout une vie pour ça. C’est donc sur ces mots que je quittai la brune:

- Désolé, faut que j'y aille c'est un appel important. A la prochaine !

	## Mar 16 Fév 2016 - 0:33
Personnage ~ ► Âge : 28 ans (23/11/1995) ► Doubles-comptes ? : Akira Buichi ► Rencontres ♫♪ : - Princesse : Elfie la Nintendo Déesse - Amis : Ipiu Mitsuki Ys Nana - Connaissances : Aoi Senri Mucha Elisha Afya Pandora Luna - C'est compliqué : Charlie-Ange Bito Y. Daisukenojo Messages : 2123 Date d'inscription : 13/01/2011 Age : 34 Emploi/loisirs : Cuisiner et Manger Humeur : Survolté	- Hmm... Aller un peu plus à droite... La Saint Valentin: le jour des amoureux? Ou bien, le jour où tu sacrifies tes économies pour ta petite-amie? Personnellement je penchais pour la seconde option, c'est pour cela que je passais la soirée en tête avec cet engin que je secouais dans tout les sens. - Encore un peu.. Aller, aller ! Je n'ai jamais compris pourquoi les filles devenaient de vrais psychopathes le jour de la St. Valentin. On leur donne de l'amour tout au long de l'année et c'est ce jour Là qu'elle vous tombe dessus si vous ne vous lui avez pas fait de cadeaux. C'est comme un de ces examens de fin d'année où en deux jours, tu peux foutre en l'air ton année! - Tiens la bien.. oui... OUI ! Comment ça, qu'est ce que je suis en train de faire? Vous avez les idées bizarres... Depuis le début de la soirée, j'étais en train de jouer à l'un de ces jeux où vous manipulez un grappin pour qu'il attrape une peluche. Vous savez ce jeu truqué qu'on trouve dans quasi toutes les fêtes foraines. Eh bien là, il y avait la peluche du gorille de DragonBall dans le lot. Et vous savez quoi? Je venais de l'attraper ! Le regard alors fixé sur le grappin, qui revenait tout doucement à sa position initial pour lâcher prise, j'imaginais déjà ce gorille sur l'une de mes étagères jusqu'à ce que... BoOOoMp! Un couple qui s'embrassait fougueusement vint à percuter la vitrine de la machine ce qui fit basculer le grappin, faisant ainsi tomber la peluche à côté du trou. - Merde ! J'ai perdu mon gorille à cause de vos conneries ! - Ouais, ça va c'est qu'une peluche ! Me répondit le mec. Aller chérie, on s'casse de là avant qu'il nous prenne la tête. Quoi !? Même pas un pardon? J'étais à deux doigts de coller mon poing dans la gueule de ce gars qui me tournait le dos. Cependant je changeai rapidement d'avis lorsque je vis son porte monnaie qui dépassait de sa poche arrière. Non Bito ne fait pas ça, ta mère ta toujours dit que ce n'était pas bien de volé. Eh bien si, sans hésitations et d'un seul geste, j'avais volé le porte feuille de ce gars. Il ne s'était aperçu de rien... Qui est-ce qui peut se payer encore quelques tentatives pour attraper le gorille maintenant? - C'est Bito! Haha!

	## Mer 24 Fév 2016 - 17:07
Personnage ~ ► Âge : 21 ans ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : • Connaissances: Kei (Feu Solaire) - Un Feu m'ayant fait courir à travers une partie de l'institut mais qui n'en reste pas moins attachant Jacques Duroy (Feu Lunaire) - Un très mauvais charmeur et un clown triste que j'aimerais aider et connaître un peu plus Aaron Williams (Tonnerre Solaire) - Entre le respect et l'hésitation de rire ou pleurer Ludmila Parker (Tonnerre Lunaire) - Mignonne rouquine au bras cassé rencontrée à l'infirmerie • Amis : Aaron Eran (Tonnerre Lunaire) - Je te verrai toujours comme mon petit frère qu'importe que tu sois maintenant plus grand que moi Nicolas Lefebvre (Tonnerre Solaire) - Un ancien Loup Noir devenu un soldat de plomb prêt à faire sourire une poupée égarée Asbjorn Andreassen (Tonnerre Lunaire) - Un imbécile heureux qui, j'espère, ne perdra jamais son sourire et aura plus confiance en sa force Ys Ochikawa (Tonnerre Lunaire) - Un départ catastrophique pour un final inattendu • Ennemis : Espérons que ça ne sera pas pour tout de suite • Indéfinissables : Hisméria Altair (Air Lunaire) - Première personne rencontrée à Terrae et très sympathique Maria Nagao (Eau Lunaire) - Partenaire de recherche pour un nouveau journal Michigan Carter (Feu Solaire) - Garçon flippant Kurei Yataro (Air Solaire) - Amateur de chats Bito Daisukenojo (Tonnerre Lunaire) - Je te laisse un sursis...pour le moment Tahia Makoto Messages : 536 Date d'inscription : 16/02/2014 Age : 30 Emploi/loisirs : Etudiante Humeur : Un peu mieux, je suppose	Pourquoi était-elle là déjà? De tous les endroits possibles où elle aurait pu se rendre, pourquoi la fête foraine lui était venue à l'esprit? Et surtout, pourquoi s'était-elle mise d'accord pour aller là-bas? C'était la question que se posait Tahia alors qu'elle marchait à travers l'allée, entourée de différentes attractions ou par des étalages, proposant des sucreries, telles que des bonbons, des crêpes et autre. Les yeux de l'adolescente se posaient partout, avec une curiosité mêlée à un certain ennui: elle n'aimait vraiment pas les endroits où il y avait trop de foule, ou du moins elle ne voudrait pas revenir ici en étant seule ou si le nombre de personnes présentes était le même tous les jours. Mais il fallait croire qu'aujourd'hui était une journée particulière, bien que la jeune Guérisseuse n'y attachait pas beaucoup d'importance: après tout, la Saint Valentin ne concernait pas vraiment une célibataire comme elle. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, sa curiosité avait repris le dessus et elle était repartie à la découverte d'autres lieux qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de découvrir et on pouvait dire que la fête foraine faisait partie de ces lieux encore inconnus pour la jeune fille. Après tout, elle n'avait jamais mis les pieds dans ce genre d'endroit, que cela soit enfant ou lorsqu'elle était adolescente. On lui avait certes décrit ce que c'était et ce qu'il pouvait s'y passer mais à aucun moment de sa vie, elle n'avait eu l'occasion d'y venir. Telle était la raison principale de la présence de Tahia dans la fête foraine, la seconde raison étant qu'elle n'avait pas très envie de rester dans sa chambre et qu'elle voulait profiter du temps clément qu'il faisait à l'extérieur. Pourtant, elle ne pouvait s'empêcher d'être un peu gênée par tous ces gens autour d'elle et surtout lorsqu'elle voyait que plusieurs étaient visiblement venus en couple. Il n'était donc pas rare qu'elle voie deux personnes se tenir la main ou s'embrasser et rien que cela suffisait à lui faire détourner rapidement les yeux et reprendre sa marche. N'étant jamais sortie avec qui que ce soit, autant dire qu'elle n'y connaissait vraiment pas grand chose et qu'en bien même on aie pu lui apprendre, ou plutôt lui faire comprendre ce que pouvait être l'amour, la jeune Guérisseuse n'avait jamais vraiment réussi à comprendre et certaines choses ne l'aidaient à se créer une bonne opinion de ce que pouvait être l'amour. Du moins, pas ce genre d'amour dont elle était témoin, peu importe où elle posait son regard. Sans doute la trouverait-on vraiment enfantine ou trop innocente si quelqu'un pouvait connaître les pensées de la brune mais c'était ainsi et dans tous les cas, on ne risquait pas de la faire changer d'avis tout de suite. Si seulement elle avait su que cette promenade risquait de devenir plus longue et qu'elle ne serait plus vraiment toute seule, sans doute aurait elle réfléchi à deux fois avant de se décider à venir. Cela commença lorsqu'elle perçut, à travers le brouhaha ambiant, une voix qui lui parut étrangement familière, bien qu'elle ne soit pas capable de dire avec exactitude qui cela pouvait être. Se tournant dans la direction où elle avait entendu la voix, elle se retrouva alors témoin d'une scène assez étrange: un garçon, qui devait surement avoir son âge, était en train de crier sur un couple, couple qui visiblement semblait s'en moquer complètement et était rapidement parti. On pourrait dire que ce n'était qu'un détail, du moins jusqu'à ce que Tahia remarque que le jeune homme qui avait crié sur le couple...vole purement et simplement le portefeuille de l'autre homme, sans que ce dernier ne le remarque, qui plus est. Non mais...c'était quoi ce délire, au juste?! S'approchant un peu plus du petit chapardeur, qui visiblement ne semblait pas du tout désolé de son geste, il semblait même extrêmement content de lui, l'adolescente ne put que dire, alors qu'elle avait croisé les bras contre sa poitrine. " Eh bien, quelle belle mentalité. Juste parce que ce type t'a agacé, tu dois lui voler son portefeuille? C'est très puéril comme action. " Mais où avait-elle bien pu entendre cette voix? Elle en était sûre et certaine, la voix de ce jeune homme ne lui était pas inconnue, bien qu'elle ne pouvait pas en dire autant pour ce qui était du visage, du moins vu qu'elle était un peu éloignée, elle n'avait pas pu distinguer clairement le visage de ce dernier. Peut être que le refaire parler pourrait l'aider un peu plus à mettre enfin un nom, sinon une identité à cette personne en question. Spoiler: Spoiler: Gris (OST) Part 1 & 2 - Main Theme Savin' me (Nickelback) - Sad Theme Mononoke Hime Theme (Ocarina)- Wind Theme

	## Mer 24 Fév 2016 - 23:27
Personnage ~ ► Âge : 28 ans (23/11/1995) ► Doubles-comptes ? : Akira Buichi ► Rencontres ♫♪ : - Princesse : Elfie la Nintendo Déesse - Amis : Ipiu Mitsuki Ys Nana - Connaissances : Aoi Senri Mucha Elisha Afya Pandora Luna - C'est compliqué : Charlie-Ange Bito Y. Daisukenojo Messages : 2123 Date d'inscription : 13/01/2011 Age : 34 Emploi/loisirs : Cuisiner et Manger Humeur : Survolté	Cinquante-trois secondes: C'était le temps exacte qu'avait mit le sort pour s'acharner sur moi. Il n'avait même pas attendu une minute pour me jeter Ça, une enquiquineuse de première qui ne sait pas s'occuper de son derrière (Eh ouais, ça rime). " Eh bien, quelle belle mentalité. Juste parce que ce type t'a agacé, tu dois lui voler son portefeuille? C'est très puéril comme action. " Cette voix, ces yeux, cette fille. Elle me rappelait quelque chose... Je la connaissait ? Qu'importe, la seule interrogation qui me trottait la tête en ce moment même c'était de savoir si j'étais maudit à ce point pour qu'à chaque instant de ma vie où je faisais une connerie, un malheur s’abattait sur moi ? Hélas, il faut croire que oui! Levant les yeux aux ciels, je ne mis donc pas longtemps à regretter mon geste. A me dire que je n'étais qu'un idiot. Que voler n'était pas une bonne raison pour se venger... Elle avait raison, c'était immature d'agir comme cela. Mais, le nombre de billets que contenait ce porte-feuille me fit vite changer d'avis. Le pouvoir de l'argent, que voulez-vous! - Mouais... Fis-je avec un faux air désolé. C'était con de ma part. Je n'aurais pas dû. M'approchant alors d'elle à petits pas, je grattais le sommet de mon crâne et simulai cette moue triste et coupable, le genre de tête que vous ferait un gosse qui venait de faire une grosse bêtise. J'allais lui tendre ce porte-monnaie quand tout à coup mon petit jeu d'acteur prit fin. J'avais tenté d'utiliser la pitié de la brunette pour qu'elle baisse son attention et que je puisse enfin la pousser et lui faire perdre l'équilibre. Oui, je l'avais bousculée et je n'y étais pas allé de main morte, car il y avait 2mètres derrière elle une piscine à boule où jouaient des enfants. - BwafHahaha! Lâchais-je comme un ado complètement débile qui se bidonnait. Qui c'est qu'est puéril maintenant? Ne lui laissant même pas le temps de répondre, j'adoptai une de mes poses de super-héros que j'accentuais avec un petit déhancher. Un petit mouvement du bassin et.. Hop! Rien de mieux pour narguer quelqu'un. Bien sûr je ne tardai pas trop à prendre mes jambes à mon cou. Je tenais à ma vie.

	## Jeu 26 Mai 2016 - 2:48
Personnage ~ ► Âge : 21 ans ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : • Connaissances: Kei (Feu Solaire) - Un Feu m'ayant fait courir à travers une partie de l'institut mais qui n'en reste pas moins attachant Jacques Duroy (Feu Lunaire) - Un très mauvais charmeur et un clown triste que j'aimerais aider et connaître un peu plus Aaron Williams (Tonnerre Solaire) - Entre le respect et l'hésitation de rire ou pleurer Ludmila Parker (Tonnerre Lunaire) - Mignonne rouquine au bras cassé rencontrée à l'infirmerie • Amis : Aaron Eran (Tonnerre Lunaire) - Je te verrai toujours comme mon petit frère qu'importe que tu sois maintenant plus grand que moi Nicolas Lefebvre (Tonnerre Solaire) - Un ancien Loup Noir devenu un soldat de plomb prêt à faire sourire une poupée égarée Asbjorn Andreassen (Tonnerre Lunaire) - Un imbécile heureux qui, j'espère, ne perdra jamais son sourire et aura plus confiance en sa force Ys Ochikawa (Tonnerre Lunaire) - Un départ catastrophique pour un final inattendu • Ennemis : Espérons que ça ne sera pas pour tout de suite • Indéfinissables : Hisméria Altair (Air Lunaire) - Première personne rencontrée à Terrae et très sympathique Maria Nagao (Eau Lunaire) - Partenaire de recherche pour un nouveau journal Michigan Carter (Feu Solaire) - Garçon flippant Kurei Yataro (Air Solaire) - Amateur de chats Bito Daisukenojo (Tonnerre Lunaire) - Je te laisse un sursis...pour le moment Tahia Makoto Messages : 536 Date d'inscription : 16/02/2014 Age : 30 Emploi/loisirs : Etudiante Humeur : Un peu mieux, je suppose	Cette journée allait être très longue et serait surement à marquer d'une pierre blanche car cela serait la première fois que Tahia aurait autant éprouvé l'envie, non pas de soigner ou sauver qui que ce soit, mais plutôt de tuer quelqu'un et cela de la pire des façons. Cela n'était pas dans la nature de l'adolescente d'avoir ce genre de sentiment, elle qui était en temps normal d'un tempérament calme et réservé et qui ne cherchait pas à provoquer le moindre conflit. Les seules fois où elle s'était comportée autrement qu'avec son caractère habituel, étaient d'abord lorsqu'elle avait effectué cette mission en Nouvelle-Zélande pour aller sauver des enfants et qu'elle avait eu une dispute avec le Master Aaron. Et la dernière fois remontait à cette croisière en bateau où un type en costume avait débarqué en proposant de jeter un tigre à la mer, ce à quoi, et avec le soutien d'une autre élève, la Guérisseuse avait plutôt proposé de jeter le mec en question par dessus le bord. Dommage que cela n'ait jamais pu se faire et aujourd'hui encore, elle se demandait qui pouvait bien être ce "Justicier masqué", elle espérait presque de ne pas recroiser sa route à nouveau. Un accident peut si vite arriver, même si cela ne l'avançait pas vraiment étant donné qu'elle ignorait totalement l'identité du type masqué. La seule certitude qu'elle pouvait avoir était qu'il s'agissait d'un garçon, peut être un autre étudiant de l'institut...ce qui ne l'avançait pas plus finalement pour savoir qui cela pouvait être. Combien de garçons se trouvaient dans cet institut? Si elle savait que par un mystérieux hasard, heureux ou malheureux, elle aurait sa réponse en ce jour de Saint Valentin, Tahia ne serait surement pas venue dans cette fête foraine et en serait restée loin pendant un très long moment encore. Mais loin de se douter de tout cela, la brune était plutôt concentrée sur une toute autre chose: un petit voleur de portefeuille qui lui faisait maintenant face avec un air qui se voulait désolé. Et à présent qu'elle pouvait le voir plus nettement, la jeune fille fut certaine de ne l'avoir encore jamais croisé. Le garçon devait avoir son âge, peut être un peu plus, était légèrement plus grand qu'elle, avait des cheveux bruns en bataille ainsi que des yeux noirs. Et pourtant, elle était certaine que la voix ne lui était pas du tout inconnue et qu'elle l'avait déjà entendu ailleurs et sans doute dans d'autres circonstances. Mais rien à faire, si la voix lui était familière, le reste ne lui disait absolument rien. Pourtant, là n'était pas le souci actuel, il était dans l'immédiat plutôt question d'un chapardeur qui allait rendre ce qu'il avait volé et rapidement s'il ne voulait pas que cela soit elle qui le fasse et cela n'allait pas être des plus amusant si cela devait finir ainsi. Malgré les paroles de son interlocuteur et le geste de lui tendre le porte-monnaie, la Guérisseuse resta sur ses gardes, ayant l'étrange pressentiment qu'il allait se passer quelque chose dans quelques instants et que cela n'allait pas lui plaire du tout. Et elle sut qu'elle avait eu raison de se méfier car alors qu'elle amorçait un mouvement pour prendre le portefeuille, Tahia se sentit propulsée en arrière par le jeune homme en face d'elle, atterrissant par chance dans un bac remplie de boules de couleur différente, les enfants présents à l'intérieur s'étant écartés au moment où elle tombait. Lançant un regard furieux en direction de son opposant, l'adolescente vit ce dernier rire avant de prendre une pose et un déhanché qui, à cet instant, parurent extrêmement familiers, avant qu'il ne prenne par la suite ses jambes à son cou. Alors que quelques passants s'approchaient pour lui demander si elle allait bien, la jeune fille était plongée dans ses pensées. Cette voix, cette pose...elle savait maintenant chez qui elle les avait déjà entendues. Chez un type déguisé en elle ne savait trop quoi, qui l'avait particulièrement agacée et dont elle aurait eu bien envie de se débarrasser si elle en avait eu l'occasion. Et alors que la réalisation se formait lentement mais surement dans son esprit, un sentiment familier mais si rarement présent commença à s'insinuer aussi: l'envie de meurtre. " Ce type... Je savais que j'aurai dû le balancer aux requins à l'occasion! " Elle avait en cet instant oublié tout ce qui l'entourait, que cela soit les passants qui la regardaient avec des expressions variant de la peur à l'agacement, les enfants qui s'étaient écartés ou enfuis en criant. Plus rien n'avait d'importance sinon la silhouette masculine qui commençait à disparaître à travers la foule et qui allait lui échapper à tout instant. Se redressant d'un coup hors de la piscine à boules, la jeune fille n'attendit pas une seconde de plus et courut à son tour, prenant en chasse le voleur et, prochainement, futur cadavre, se frayant un chemin à travers les passants qui s'écartaient, pour la plupart, de son passage. " Reviens ici, espèce de sale voleur! Je te mets la main dessus et je t'écorche vif avant de te pendre et te transformer en piñata humaine! " Spoiler: Spoiler: Gris (OST) Part 1 & 2 - Main Theme Savin' me (Nickelback) - Sad Theme Mononoke Hime Theme (Ocarina)- Wind Theme

	## Ven 27 Mai 2016 - 23:45
Personnage ~ ► Âge : 28 ans (23/11/1995) ► Doubles-comptes ? : Akira Buichi ► Rencontres ♫♪ : - Princesse : Elfie la Nintendo Déesse - Amis : Ipiu Mitsuki Ys Nana - Connaissances : Aoi Senri Mucha Elisha Afya Pandora Luna - C'est compliqué : Charlie-Ange Bito Y. Daisukenojo Messages : 2123 Date d'inscription : 13/01/2011 Age : 34 Emploi/loisirs : Cuisiner et Manger Humeur : Survolté	Ce sentiment d’être victorieux, j’aimais ça ! Plus vraiment en train de courir mais plutôt en train de gambader comme une fillette dans une prairie, j’étais fier de moi. J’avais fait taire cette saleté de curieuse, qui était maintenant loin derrière, et j'avais empoché un porte monnaie plein de tunes. L'odeur de la victoire et de la richesse étaient là ! “En tout cas, ce n’était plus la peine de se presser, cette peste avait sûrement dû se mettre à pleurer dans son coin après cette défaite cuisante”… Çà, c’était ce que je croyais jusqu’à ce que je l’entende hurler des menaces derrière moi. " Reviens ici, espèce de sale voleur! Je te mets la main dessus et je t'écorche vif avant de te pendre et te transformer en piñata humaine! " - Qu’est ce qu..? Lâchais-je sous l’effet de la surprise. Jetant un coup d’œil par dessus mon épaule, j’aperçus cette chose enragée qui s’approchait dangereusement de moi. Mes yeux s'écarquillèrent, ma respiration s'accéléra et mon cœur me mit un grand coup dans la poitrine. Ce n’était plus une femme qui s’était lancer à ma poursuite mais un animal sauvage prêt à m’arracher la tête. Elle allait vite, trop vite pour une femme même. ~ Mais elle a un souci mental cette nana ou quoi !? ~ Je n’avais plus le temps de me poser de questions, j’avais juste le temps de… de courir et de préférence le plus vite que possible. Mon adrénaline monta en flèche en un instant. C'était probablement l’instinct de survie qui le voulait. Et d’un coup, je me mis à accélérer ma course. J’avais même envie de crier "au secours", mais j'étais le voleur dans l'histoire. N'ayant pas donc d'autres mots pour exprimer ma crainte, un- - Maman ! - Fût le seul mot qui m’échappa. Je filais du mieux que je pouvais, mais rien à faire, la foule m’empêchait d’aller plus vite et j’étais obliger de zigzaguer entre les gens pour passer. Pendant ce temps, le cauchemar (alias Tahia) approchait un peu plus à chaque seconde. Je n’avais plus le choix, je devais la ralentir par tous les moyens. Ma première tentative fût donc la suivante: Lui jeter un serpent en peluche qui traînait sur un stand. Oui, moi aussi j’aurais préféré que ce soit un Vrai serpent, mais j’espérais qu’elle s’emmêle les pieds dans ce truc et qu’elle se casse la gueule une bonne fois pour toute. Cependant, ce ne fût pas l’option la plus efficace. La seconde tentative par contre était un peu plus élaborée: Plus loin, une personne avec un gros costume de Cupidon venait de faire son apparition, c’était le genre de gros costume que portent les mascottes, mais malheureusement pour lui, notre Cupidon allait devoir se sacrifier pour ma survie. Car une fois arriver à coté de cette mascotte, j’attendis le bon moment pour la bousculer sur la furie qui avait enfin fini par me rattraper. Et joyeuse Saint-Valentin chérie !

	## Dim 19 Juin 2016 - 20:10
Personnage ~ ► Âge : 21 ans ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : • Connaissances: Kei (Feu Solaire) - Un Feu m'ayant fait courir à travers une partie de l'institut mais qui n'en reste pas moins attachant Jacques Duroy (Feu Lunaire) - Un très mauvais charmeur et un clown triste que j'aimerais aider et connaître un peu plus Aaron Williams (Tonnerre Solaire) - Entre le respect et l'hésitation de rire ou pleurer Ludmila Parker (Tonnerre Lunaire) - Mignonne rouquine au bras cassé rencontrée à l'infirmerie • Amis : Aaron Eran (Tonnerre Lunaire) - Je te verrai toujours comme mon petit frère qu'importe que tu sois maintenant plus grand que moi Nicolas Lefebvre (Tonnerre Solaire) - Un ancien Loup Noir devenu un soldat de plomb prêt à faire sourire une poupée égarée Asbjorn Andreassen (Tonnerre Lunaire) - Un imbécile heureux qui, j'espère, ne perdra jamais son sourire et aura plus confiance en sa force Ys Ochikawa (Tonnerre Lunaire) - Un départ catastrophique pour un final inattendu • Ennemis : Espérons que ça ne sera pas pour tout de suite • Indéfinissables : Hisméria Altair (Air Lunaire) - Première personne rencontrée à Terrae et très sympathique Maria Nagao (Eau Lunaire) - Partenaire de recherche pour un nouveau journal Michigan Carter (Feu Solaire) - Garçon flippant Kurei Yataro (Air Solaire) - Amateur de chats Bito Daisukenojo (Tonnerre Lunaire) - Je te laisse un sursis...pour le moment Tahia Makoto Messages : 536 Date d'inscription : 16/02/2014 Age : 30 Emploi/loisirs : Etudiante Humeur : Un peu mieux, je suppose	Elle ne réfléchissait plus, ou plus exactement elle ne se donnait plus les moyens de réfléchir à la situation car dans son esprit, tout était très clair: poursuivre, attraper...et massacrer! Tel était l'état d'esprit actuel de Tahia alors qu'elle continuait de courir, zigzaguant entre les passants et faisant tout pour garder toujours en vue sa cible, à savoir le voleur de portefeuille ou plus précisément, le guignol qu'elle aurait dû balancer par dessus bord quelques mois plus tôt. Pourquoi elle ne l'avait pas fait d'ailleurs ce jour là? Au moins, ça aurait eu le mérite de se débarrasser d'un individu gênant et qui n'aurait finalement pas était une grande perte pour les autres... Quoique peut être que pour certaines personnes, ça aurait été une perte réelle mais pour l'adolescente, aucun doute que mettre à mort ce mec ne la dérangerait absolument pas et pourrait bien la satisfaire un moment. Ce n'était pas tous les jours que l'on pouvait voir la jeune brune aussi furieuse, pour être honnête c'était sûrement la première fois depuis son arrivée à l'institut qu'elle rentrait dans une colère pareille et s'en était visiblement effrayant aux vues du cri de la cible, et potentielle future victime, de la Guérisseuse. Les passants, témoins de la course poursuite, s'écartaient eux aussi, autant pour ne pas se faire bousculer par les deux jeunes gens que par crainte de subir la colère de la jeune étudiante si cette dernière se retrouvait gênée dans sa "chasse à l'homme". Oui, c'était l'expression qui correspondait sans doute le mieux à la situation... En tout cas, la course poursuite n'allait sûrement pas durer bien longtemps car à mesure que les minutes s'allongeaient, Tahia remarquait que sa cible était de plus en plus proche et malgré sa colère toujours aussi présente, elle ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine satisfaction. Elle doutait fortement que cela soit parce qu'elle était bonne à la course car c'était totalement faux: la brune pouvait bien tenir quelques minutes à la course mais elle s'épuisait rapidement si la course durait trop ou qu'elle devait accélérer le rythme. Alors d'autres solutions pouvaient s'offrir: soit l'autre étudiant n'était lui même pas très rapide ou endurant, ce qui aurait été ironique compte tenu du fait qu'il devait courir pour sa vie, soit le fait que les passants ne se mettent pas tous sur son chemin lui permettait de gagner plus facilement du terrain, soit...quelque chose d'autre lui permettait de courir un peu plus vite qu'elle ne l'imaginait. Et pour être honnête, la dernière hypothèse se trouvait être la bonne. En effet, tellement décidée à vouloir rattraper le jeune homme à quelques mètres d'elle, la brune en était venue à l'idée qu'être un peu poussée en avant lui faciliterait sans doute un peu plus la tâche. S'étant concentrée durant sa course et essayant de mettre de côté la colère, elle avait fini par ressentir la sensation d'un léger courant d'air dans son dos, ce n'était pas grand chose et sans doute que cela n'allait pas durer mais c'était suffisant pour permettre à l'adolescente de gagner un peu de terrain. Cependant, il fallait croire que ce genre d'avantage pouvait aussi conduire à quelques inconvénients, surtout lorsque l'on prête moins attention à ce qui pouvait nous entourer. Et Tahia allait en faire les frais assez rapidement. Alors qu'elle était à présent assez proche de l'autre étudiant, ce dernier commença à user de stratagèmes pour la faire s'arrêter, la première tentative étant le jet d'un serpent en peluche, que la brune parvint à esquiver de justesse pour ne pas s'y emmêler les pieds. Si elle eut de la chance pour ce premier essai, cela ne fut pas du tout le cas la seconde fois et pour cause: alors qu'elle était à deux doigts de lui mettre enfin la main dessus, l'adolescente reçut à la place un Cupidon en pleine face. Emportés par le poids du costume, la jeune fille et la personne costumée finirent au sol en un rien de temps. " Je suis désolé, mademoiselle! -C'est pas de votre faute, c'est celle de ce sale voleur. " Se redressant pour se remettre sur ses pieds et avec l'aide de quelques passants, Tahia aida le pauvre homme en costume qui avait eu le malheur de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Puis s'assurant que tout allait bien, l'adolescente se tourna de nouveau dans la direction où le voleur avait filé. Le fourbe avait gagné de nouveaux mètres d'avance mais hors de question qu'il s'en tire à si bon compte! Se remettant à sa poursuite, la jeune Guérisseuse se concentra de nouveau sur l'air autour d'elle, plus que décidée cette fois à attraper une bonne fois pour toute l'étudiant. Lorsqu'elle eut de nouveau ce courant d'air passé dans son dos, elle partit de plus belle en direction du fuyard, rattrapant petit à petit les mètres qui les séparaient l'un de l'autre. Allez, encore cinq mètres...quatre, trois, deux, un... La main de la jeune fille se referma sur le col arrière de la veste du voleur ainsi que du haut de ce dernier, pour pallier toute autre tentative de fuite. S'arrêtant d'un coup tout en tirant vers l'arrière, l'adolescente déclara: " Bon, ça suffit maintenant de fuir! " Spoiler: Spoiler: Gris (OST) Part 1 & 2 - Main Theme Savin' me (Nickelback) - Sad Theme Mononoke Hime Theme (Ocarina)- Wind Theme

	## Mer 29 Juin 2016 - 16:14
Personnage ~ ► Âge : 28 ans (23/11/1995) ► Doubles-comptes ? : Akira Buichi ► Rencontres ♫♪ : - Princesse : Elfie la Nintendo Déesse - Amis : Ipiu Mitsuki Ys Nana - Connaissances : Aoi Senri Mucha Elisha Afya Pandora Luna - C'est compliqué : Charlie-Ange Bito Y. Daisukenojo Messages : 2123 Date d'inscription : 13/01/2011 Age : 34 Emploi/loisirs : Cuisiner et Manger Humeur : Survolté	Comme par enchantement, cette furie fini par me rattraper. Je ne savais pas comment ni pourquoi, mais elle y était arrivée et, sans hésitation, elle avait saisi le col de mon haut pour me tirer brutalement en arrière. Le résultat était satisfaisant: Elle m’avait stoppé net, coupé le souffle et fait tombé en arrière. Satisfaisant oui, mais pas de mon point de vue... Ah les femmes, elles ne pouvaient pas s’empêcher de me courir après… Non franchement, freiner quelqu'un comme ça, c’était limite du sadisme. Ma pauvre colonne vertébrale n’avait pas demandé à subir cela ! - Fais chier. Grognais-je en me roulant par terre. Toujours à terre, je levai légèrement les yeux pour poser le regard exactement là où il ne fallait pas: C’est à dire vers l’entre-jambe de la jeune femme… Mais tristesse, je n’allais pouvoir me rincer l’œil avant de mourir, parce qu’elle ne portait pas de jupe. Mon regard se stoppa alors sur son mollet que je palpais sans aucune crainte. - Comment tu fais pour courir aussi vite avec ces jambes !? On dirait de la guimauve. Oui, je n’étais pas en bonne posture pour me permettre de la toucher ni de la critiquer, mais je pris quand même la précaution de me téléporter à deux mètres d’elle, juste au cas où il lui prenait la folle envie de m’écraser le visage avec le pied. Je m’apprêtais à jouer encore une fois la comédie, quand tout à coup je croisais le regard d’une fille qui ne m’était pas inconnue. - Roméo ! Fit-elle en s’approchant avec le sourire. Je ne compris pas du premier coup qu’elle s’adressait à moi... Je devrais peut-être arrêter de me donner des faux prénoms. - Ah salut... Avant même que je ne termine ma phrase, la main de la demoiselle rencontra ma joue. Sa main était douce... sauf qu'elle s'en était servit pour me gifler devant tout le monde. - Ça c’est pour hier ! - Hey mais..! Elle me coupa une nouvelle fois la parole, mais cette fois ce fût son poing qui rencontra mon nez. - Et ça c’est pour la prochaine ! Et sans ajouter un mot de plus, celle qui venait de me tabasser en public tourna les talons et reprit sa route. Essuyant avec le pouce la goûte de sang qui glissait doucement de mon nez, je me tournais maintenant vers la folle-furieuse qui venait d’assister à toute la scène. - Bon... réglons les choses de manière pacifique. Ce n’était pas comme si j’en avais marre de me faire frapper par toutes les filles que je croisais. Bref, rassemblons maintenant les outils indispensables pour régler ce conflit sans violence. Règle n°1: Se débarrasser de l’origine du problème. Mauvaise idée, car JE suis l’origine du problème. Règle n°2: Faire pitié. Avoir l’air fragile, mettre en avant ses problèmes et des yeux de bébé chien. Ça je savais faire, mais je doute qu’elle tombe une nouvelle fois dans le piège. Il me restai tout de même une solution, alors je sortis le portefeuilles de la poche arrière de mon jeans. - On va aller remettre ça aux objets trouvés, comme ça l’abruti à qui je l’ai volé pourra le récupérer. Contente? Hésitant à m’approcher d’elle, j’annonçais à l’avance que je comptais lui donner ce truc. - Bon, je vais m’approcher pour te le donner, mais promets moi de ne pas me frapper... Et arrêtes de me regarder comme ça, on dirait que tu vas me bouffer ! Je fis un pas en avant pour m’approcher d’elle, puis un second. Et ce fut une fois à bonne distance que je remarquais ses yeux si différents l’un de l’autre. Une question très indiscrète m’échappa alors que mon visage s'approchait de près du sien: - Ça fait mal ton truc là ? Fis-je en en me permettant d'appuyer sur sa cicatrice. Et si tu ferme un œil, tu m'vois en noir et blanc ?

	## Dim 3 Juil 2016 - 3:27
Personnage ~ ► Âge : 21 ans ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : • Connaissances: Kei (Feu Solaire) - Un Feu m'ayant fait courir à travers une partie de l'institut mais qui n'en reste pas moins attachant Jacques Duroy (Feu Lunaire) - Un très mauvais charmeur et un clown triste que j'aimerais aider et connaître un peu plus Aaron Williams (Tonnerre Solaire) - Entre le respect et l'hésitation de rire ou pleurer Ludmila Parker (Tonnerre Lunaire) - Mignonne rouquine au bras cassé rencontrée à l'infirmerie • Amis : Aaron Eran (Tonnerre Lunaire) - Je te verrai toujours comme mon petit frère qu'importe que tu sois maintenant plus grand que moi Nicolas Lefebvre (Tonnerre Solaire) - Un ancien Loup Noir devenu un soldat de plomb prêt à faire sourire une poupée égarée Asbjorn Andreassen (Tonnerre Lunaire) - Un imbécile heureux qui, j'espère, ne perdra jamais son sourire et aura plus confiance en sa force Ys Ochikawa (Tonnerre Lunaire) - Un départ catastrophique pour un final inattendu • Ennemis : Espérons que ça ne sera pas pour tout de suite • Indéfinissables : Hisméria Altair (Air Lunaire) - Première personne rencontrée à Terrae et très sympathique Maria Nagao (Eau Lunaire) - Partenaire de recherche pour un nouveau journal Michigan Carter (Feu Solaire) - Garçon flippant Kurei Yataro (Air Solaire) - Amateur de chats Bito Daisukenojo (Tonnerre Lunaire) - Je te laisse un sursis...pour le moment Tahia Makoto Messages : 536 Date d'inscription : 16/02/2014 Age : 30 Emploi/loisirs : Etudiante Humeur : Un peu mieux, je suppose	Enfin, elle lui avait mis la main dessus et ils avaient pu terminer ce stupide jeu du chat et de la souris, ce dont vraiment elle se serait bien passée, si on le lui avait demandé. Mais dans le cas présent, alors qu'elle lâcha finalement le voleur, qui de toute façon se trouvait allongé sur le sol, Tahia se contenta de croiser les bras et de le fixer, pendant que ce dernier jurait légèrement de la situation. Autant dire que la situation en question n'avait rien de bien glorieux, que cela soit pour elle ou pour l'autre étudiant, étant donné qu'un léger tumulte avait été créé suite à la course poursuite et à ce qui s'est suivi entretemps. Une question, malgré tout, continuait de se poser dans l'esprit de l'adolescente: est-ce qu'elle devait tuer l'autre étudiant tout de suite ou bien elle prenait sur elle et faisait en sorte de le garder un peu plus en vie? Pas que cela soit dans ses habitudes de vouloir tuer des gens, c'est même totalement contraire aux principes qu'on lui a enseignés mais dans le cas présent, la brune aurait bien oublié ces principes et massacré ce type, mauvaise conscience ou non et qu'importe qu'elle ait surtout appris à sauver et soigner des vies. Enfin bon, autant dire que l'esprit de la jeune étudiante n'était vraiment pas dans la meilleure des humeurs mais il pourrait sûrement y avoir pire, par exemple si le voleur avait réussi à s'enfuir et qu'elle n'était pas parvenue à lui mettre la main dessus à temps. Elle l'aurait sans doute bien regretté si elle n'avait pas réussi son coup. Alors qu'elle allait prendre la parole, Tahia remarqua un détail qui la dérangea autant que l'agaça. Cela commença d'abord par le regard du voleur de portefeuille, regard qui n'était non pas posé sur elle mais légèrement en dessous, ce qui donna soudainement l'envie à la brune d'écraser son pied sur la figure de ce type, bien qu'il n'aurait de toute façon rien manqué, étant donné qu'il n'y avait rien à voir. Puis cela continua et d'une manière qu'elle n'apprécia pas vraiment, lorsqu'il toucha sans la moindre once d'hésitation sa jambe en demandant comment elle faisait pour courir vite avec des jambes semblables à de la guimauve. Malgré le tissu du jean qu'elle portait, l'adolescente ressentit le contact et cela la paralysa pendant quelques secondes, secondes qui furent suffisantes pour voir le jeune homme disparaître de son champ de vision et apparaître de nouveau deux mètres plus loin. Non, c'était pas possible... Encore un Tonnerre! Mais qu'est ce qu'ils avaient tous, bon sang?! Elle était maudite, il y avait pas d'autre explication! Ou alors c'est que l'institut accueille maintenant des étudiants dont le caractère est beaucoup trop Tonnerre et pas assez d'un autre élément... Et avec la chance qu'elle possédait, il était évident que la brune allait encore en croiser un. La seule petite différence étant que d'habitude, les Tonnerres qu'elle avait croisés lui avaient inspiré de la sympathie, de l'agacement mais rien de bien méchant, en tout cas. Or, il se trouvait que devant elle se tenait un Tonnerre qu'elle avait plus que tout envie d'étriper. Se pinçant l'arrête du nez tout en priant intérieurement qu'on lui donne la force de ne pas commettre le moindre meurtre, Tahia fut coupée dans son envie de parler lorsqu'elle entendit une voix féminine. La fille ayant pris la parole semblait s'adresser au voleur et aux vues du grand sourire qu'affichait la nouvelle venue, la Guérisseuse eut le sentiment que c'était tout sauf annonciateur de bonnes nouvelles. Son intuition s'avéra être juste à l'instant où elle vit la main de l'autre fille s'abattre sur la joue de l'étudiant, qui visiblement ne s'y attendait pas du tout. Si pour la claque, la brune fut plutôt amusée de la scène qui s'affichait devant elle, elle ne put retenir de serrer un peu les dents lorsque le voleur se prit un poing dans la figure, devinant sans mal à quel point cela pouvait être très douloureux, surtout venant d'une demoiselle en colère. Ce fut d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'intervint ni ne fit le moindre commentaire sur ce qu'il venait de se passer, attendant en silence que le jeune homme prenne la parole, ce qu'il ne tarda pas à faire après s'être un peu essuyé le nez. Visiblement, il semblait disposé à arrêter de plaisanter et de régler les choses de manière pacifique, ce qui convenait parfaitement à l'adolescente qui écouta la suite sans émettre d'objection. Après tout, que le voleur en question finisse par vouloir rendre ce qu'il avait dérobé, ou plutôt qu'il aille remettre le portefeuille aux objets trouvés, c'était déjà un bon début, même si pour cela il avait fallu le menacer de mort et lui courir après, ce qui vraiment était ridicule. Cependant, il semblait que ce type était soit totalement inconscient, soit sérieusement suicidaire car il annonça par la suite qu'il allait lui donner le portefeuille mais qu'en échange, elle ne le frapperait pas, tout en lui demandant d'arrêter de le regarder comme si elle allait le manger. Tahia prit un air dubitatif à cette dernière remarque. En même temps, s'il avait fait un peu moins l'imbécile et avait fait les choses de façon mature, sans doute que les choses se seraient passées autrement pour lui et puis, honnêtement, il s'attendait vraiment à ce qu'elle le frappe sans raison valable? Parce qu'étant donné sa remarque, la brune eut plutôt l'impression que l'étudiant allait dire ou faire quelque chose qui risquait vraiment de lui causer des soucis et qui donnerait une occasion pour qu'elle le frappe. Et autant dire que cela ne tarda pas car sitôt qu'il fut assez proche d'elle, elle remarqua qu'il la dévisageait un peu trop à son goût et surtout qu'il semblait trop s'approcher d'un coup, ce qui eut tendance à vouloir faire reculer la Guérisseuse plus que tout. Et il suffit d'un geste pour que toute peur disparaisse de nouveau de son esprit. Dès l'instant où le voleur toucha sa cicatrice, la main de l'adolescente partit, écartant celle de l'étudiant d'un coup rapide et sec. Sa voix se fit par la suite très calme, presque contrôlée. " Ne t'avises même plus de faire ça, c'est compris? Tu es comme un petit enfant, tu fais du bruit et tu ne sais rien du tout. Il y a des choses que l'on ne demande pas car cela ne se fait pas de le demander. " Attrapant sans ménagement le portefeuille que le jeune homme avait encore dans les mains, elle reprit simplement: " Tu es vraiment stupide...et ignorant comme un enfant. " Après quoi, elle refit marche arrière, tout en saisissant de nouveau l'étudiant par l'arrière du col et le tirant avec elle. Il n'allait pas partir comme ça, il y avait encore certaines choses qui devaient être réglées avant tout et l'une d'entre elles les attendait quelques stands de jeux plus loin. Bien qu'étant toujours en colère, Tahia fit l'effort de ne pas chercher à tuer son 'captif' tout en ne prêtant pas attention aux regards surpris ou interrogateurs qui se posaient sur l'étrange duo. Elle se contenta à la place de regarder autour d'elle, essayant de bien retrouver l'endroit où elle voulait se rendre. Ah, le voilà! Lâchant finalement le voleur, l'adolescente prit une nouvelle fois la parole: " C'est bien à cette machine que tu jouais avant de voler le portefeuille de ce mec? Je te laisse une partie pour gagner ce que tu voulais, pas une de plus, et après, on amène ce portefeuille aux objets trouvés, c'est clair? " Spoiler: Spoiler: Gris (OST) Part 1 & 2 - Main Theme Savin' me (Nickelback) - Sad Theme Mononoke Hime Theme (Ocarina)- Wind Theme

	## Sam 16 Juil 2016 - 21:17
Personnage ~ ► Âge : 28 ans (23/11/1995) ► Doubles-comptes ? : Akira Buichi ► Rencontres ♫♪ : - Princesse : Elfie la Nintendo Déesse - Amis : Ipiu Mitsuki Ys Nana - Connaissances : Aoi Senri Mucha Elisha Afya Pandora Luna - C'est compliqué : Charlie-Ange Bito Y. Daisukenojo Messages : 2123 Date d'inscription : 13/01/2011 Age : 34 Emploi/loisirs : Cuisiner et Manger Humeur : Survolté	Après avoir eu le droit à une petite tape sur la main pour avoir toucher le visage de la folle-furieuse, je levai un sourcil et gardais cet air de parfait abruti collé sur le visage. - Bah quoi, t’aimes pas qu’on t’touche ? A la place d’une réponse aussi simple que “oui” ou “non”, j’eus le droit à une belle série de reproches: Bruyant, stupide, ignorant, enfant… Mon visage devenait de plus en plus blasé au fur et à mesure que la jeune femme me critiquait. Heureusement je n’étais pas susceptible, pas aujourd’hui en tout cas, il allait en falloir beaucoup plus pour me vexer. Et puis j’avais plus l’impression que c’était elle qui jouait un peu trop les adultes. Nous devions avoir à peu près le même âge et pourtant notre façon de voir les choses semblait totalement différente. Bref, je décidai de ne pas rétorquer. Une fois le portefeuille en sa possession, je fourrais les mains dans mes poches et fis demi-tour, prêt à partir. Quand tout à coup, au moment où je m’apprêtais à faire un pas en avant, je sentis quelque chose me tirer vers l’arrière… Encore elle !? Décidément elle ne veut plus me lâcher. - Qu’est ce que tu fous ? T’as eu ce que tu voulais non ? Lâche-moi ou je cri au viol ! Bon, ça aurait pu très bien marcher si c’était moi la fille et elle le garçon, mais je n’avais pas trouver de meilleur menace sur le moment... Ce fût donc sans broncher mais en tentant vainement de lui faire lâcher prise que je fus traîné jusqu’à cette machine à peluches. Et contre toutes attentes, la brune me fit une petite faveur, elle m’autorisa à récupérer l’objet tant convoité, la peluche de gorille. Mais je n’avais le droit qu’à un seul et unique essai. - Quoi t’es sérieuse !? T’as cru que c’était facile ce… Pas besoin de râler plus longtemps, le regard de la balafrée m’en disait déjà bien assez: C’est ça ou rien du tout. Bon d’accord, je faire avec… Soufflais-je en faisant la moue. Néanmoins une petite préparation s'imposait, je fis craquer mes doigts, j'étirais ma nuque, j'embrassais la pièce de monnaie pour qu'elle me porte chance et j'attrapais enfin le joystick en tirant la langue sur le coté. J'étais fin prêt à gagner cette peluche. Un coup à gauche, on monte un peu, on laisse le grappin se stabiliser et... bien sûr je ne pu m’empêcher de vanter mon futur succès devant la demoiselle. - Regarde l’artiste chérie. Fis-je en appuyant sur le bouton et en affichant un sourire des plus prétentieux. Le grappin descendit alors, il agrippa une peluche blanche qu’il relâcha ensuite au dessus d’une trappe. J’avais gagné, et ça du premier coup. Fier de moi et sans quitter des yeux celle qui m’accompagnait, je sortis mon lot de la machine et… je lui offris. Oui vous avez bien lu, je venais d’offrir cette peluche à celle qui voulait me tuer il y a de cela quelques minutes. - Cadeau ! Fis-je avec un grand sourire. C’est un lapin-crétin c’est bruyant et stupide. Comme moi apparemment… Ça te fera un petit souvenir. Je la forçais à prendre cette peluche dans ses bras, puis j’ajoutai. - Ça se voit très bien à ta tronche que t’es pas là pour t’amuser, ni pour draguer… Sinon tu aurais au moins prit la peine de te maquiller. Limite tu devrais marquer “Ne me faites pas chier.” sur ton front. Et je pense pas que courir après les voleurs soit ton kiff non plus. Alors prends au moins ça, tu ne sera pas venu pour rien.

	## Ven 5 Aoû 2016 - 20:37
Personnage ~ ► Âge : 21 ans ► Doubles-comptes ? : ► Rencontres ♫♪ : • Connaissances: Kei (Feu Solaire) - Un Feu m'ayant fait courir à travers une partie de l'institut mais qui n'en reste pas moins attachant Jacques Duroy (Feu Lunaire) - Un très mauvais charmeur et un clown triste que j'aimerais aider et connaître un peu plus Aaron Williams (Tonnerre Solaire) - Entre le respect et l'hésitation de rire ou pleurer Ludmila Parker (Tonnerre Lunaire) - Mignonne rouquine au bras cassé rencontrée à l'infirmerie • Amis : Aaron Eran (Tonnerre Lunaire) - Je te verrai toujours comme mon petit frère qu'importe que tu sois maintenant plus grand que moi Nicolas Lefebvre (Tonnerre Solaire) - Un ancien Loup Noir devenu un soldat de plomb prêt à faire sourire une poupée égarée Asbjorn Andreassen (Tonnerre Lunaire) - Un imbécile heureux qui, j'espère, ne perdra jamais son sourire et aura plus confiance en sa force Ys Ochikawa (Tonnerre Lunaire) - Un départ catastrophique pour un final inattendu • Ennemis : Espérons que ça ne sera pas pour tout de suite • Indéfinissables : Hisméria Altair (Air Lunaire) - Première personne rencontrée à Terrae et très sympathique Maria Nagao (Eau Lunaire) - Partenaire de recherche pour un nouveau journal Michigan Carter (Feu Solaire) - Garçon flippant Kurei Yataro (Air Solaire) - Amateur de chats Bito Daisukenojo (Tonnerre Lunaire) - Je te laisse un sursis...pour le moment Tahia Makoto Messages : 536 Date d'inscription : 16/02/2014 Age : 30 Emploi/loisirs : Etudiante Humeur : Un peu mieux, je suppose	Non, elle n'aimait absolument pas qu'on la touche et encore moins lorsqu'il s'agissait d'une zone sensible telle que sa cicatrice. Certes, le voleur n'avait pas appuyé très fort lorsqu'il avait touché sa marque mais ça avait été amplement suffisant pour la faire réagir au quart de tour et écarter la main du jeune homme en un rien de temps. Personne, jusqu'à présent, n'avait encore essayé ce genre de choses et Tahia se demandait si le mec face à elle était fou ou suicidaire, ce qui n'était surement pas absurde étant donné la situation actuelle. Mais quoi qu'il venait de se passer, l'adolescente n'allait certainement pas le lâcher de sitôt, elle avait encore une dernière chose à régler avec lui, d'où la raison pour laquelle elle l'avait trainé à travers les différents stands et sous les regards de plusieurs passants. La brune se retint de lever les yeux au ciel lorsque l'étudiant lui demanda de le lâcher si elle ne voulait pas qu'il crie au viol. Qu'il essayait, elle n'allait sûrement pas le faire taire pour ça mais la Guérisseuse apprécierait qu'il la ferme et se laisse emmener tranquillement, il était déjà assez difficile de le tirer avec elle en sachant qu'il essayait de lui faire lâcher prise, elle ne tenait pas à l'assommer en prime, il n'en serait qu'un poids mort et elle n'avait vraiment pas besoin de ça. Après, l'étudiante était consciente qu'elle aurait pu tout simplement lui dire qu'elle le ramenait vers les machines à peluches, ce qui l'aurait certainement calmé mais elle n'était absolument pas d'humeur à donner la moindre information, pas après avoir couru après quelqu'un. Enfin, ils atteignirent leur destination et après lui avoir expliqué pourquoi elle l'avait fait revenir ici, Tahia se heurta à ce qui ressemblait à un début de refus mais visiblement, l'adolescent avait vite compris qu'il n'allait pas réussir aussi facilement à la convaincre car il abandonna aussitôt et déclara qu'il ferait avec. S'écartant pour ne pas le déranger et croisant les bras contre sa poitrine, la Guérisseuse l'observa alors qu'il semblait se préparer à jouer, ce qu'elle trouva à la fois ridicule et surfait, sans pour autant faire de commentaire quant à sa manière d'agir. Chacun avait sa manière de faire, après tout, et elle était très mal placée pour le juger à ce propos. Après quoi, le jeu commença et sans s'en rendre vraiment compte, la brune ne put s'empêcher de fixer non pas le déroulement du jeu mais le visage de l'étudiant. Il semblait étonnamment sérieux alors qu'il se concentrait sur les mouvements du grappin, toute trace d'amusement avait disparu de son visage et pendant un instant, la jeune fille se dit qu'elle voyait enfin quelqu'un de mature et non pas un gosse turbulent. Sauf que bien sûr, il fallait que ce genre d'impression disparaisse et ce fut le cas lorsque le jeune homme se mit plus ou moins à se vanter de son 'exploit', ponctuant cela par un sourire prétentieux, ce qui, cette fois, n'empêcha pas l'étudiante de lever les yeux au ciel et de soupirer devant tant de gamineries. Ce n'était qu'un jeu, pas de quoi faire toute une histoire. Mais visiblement, c'était beaucoup trop demander à certains et on ne pouvait rien y changer malheureusement. Cependant, Tahia s'attendit à tout mais certainement pas à ce qui allait suivre. En effet, sitôt que la peluche tomba, le jeune homme avait récupéré cette dernière et contre toute attente, il tendit la peluche en forme de lapin blanc à l'adolescente qui regarda l'objet sans comprendre. L'étudiant prit alors la parole, expliquant qu'il s'agissait d'un lapin crétin, que c'était bruyant et stupide comme lui et que cela ferait un petit souvenir. Même malgré ça, la brune ne fit aucun mouvement, alternant entre la peluche et l'adolescent, se demandant s'il était vraiment sérieux ou s'il se moquait d'elle. Visiblement non car il la força à prendre la peluche avant de rajouter à son intention que cela se voyait qu'elle n'était pas ici pour s'amuser ou draguer car elle se serait maquillée et qu'elle aurait même pu marquer sur son front qu'elle ne voulait pas être dérangée. L'adolescente n'était pas loin de lui balancer la peluche à la figure, du moins avant que le gars ne reprenne et dise qu'elle avait sûrement mieux à faire que de courir après les voleurs et qu'elle prenne au moins la peluche pour qu'au moins elle ne soit pas venue pour rien. Soupirant légèrement, la Guérisseuse posa de nouveau son regard sur la peluche, puis appuyant sur le ventre de cette dernière, un cri s'échappa alors du lapin. Une seconde pression provoqua cette fois un rire chez la peluche et une dernière pression fit parler le lapin de manière inintelligible. Mais sans qu'elle ne s'en rende compte, un sourire avait commencé à se former sur les lèvres de la brune à mesure qu'elle avait appuyé sur le ventre du lapin crétin. Bon, elle pouvait bien admettre une chose: ce type était un abruti mais au moins pouvait-il agir de manière plus sympathique quand il ne se comportait pas comme un idiot. Au moins, il avait gagné pas mal de points dans l'esprit de Tahia. " Bruyant, je ne vais pas dire le contraire, mais peut être moins stupide que cette peluche de lapin, finalement. Et pour info, je n'aime que très peu me maquiller alors attends toi davantage à me voir sans peinture sur le visage. " Après ça, l'adolescente regarda de nouveau en direction de la machine à peluche, semblant réfléchir un instant. Il venait de lui en donner la confirmation que ce n'était pas cette peluche là qu'il avait voulu récupérer à l'origine et le fait qu'il ait préféré utiliser cette partie pour lui faire ce cadeau, la brune se sentit légèrement coupable sur le coup. Elle observa un instant la machine avant de s'approcher du joystick et de poser sa peluche au dessus de la machine. Se tournant vers l'étudiant, elle demanda alors: " Ce jeu est difficile ou non? Je vais te récupérer la peluche que tu veux, dis moi juste laquelle te tente. " Spoiler: Spoiler: Gris (OST) Part 1 & 2 - Main Theme Savin' me (Nickelback) - Sad Theme Mononoke Hime Theme (Ocarina)- Wind Theme

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	## Sam 13 Aoû 2016 - 15:20
Personnage ~ ► Âge : 28 ans (23/11/1995) ► Doubles-comptes ? : Akira Buichi ► Rencontres ♫♪ : - Princesse : Elfie la Nintendo Déesse - Amis : Ipiu Mitsuki Ys Nana - Connaissances : Aoi Senri Mucha Elisha Afya Pandora Luna - C'est compliqué : Charlie-Ange Bito Y. Daisukenojo Messages : 2123 Date d'inscription : 13/01/2011 Age : 34 Emploi/loisirs : Cuisiner et Manger Humeur : Survolté	Attends j'ai cru voir un sourire… Non, elle sourit vraiment en faite ! A noter dans les annales: Moi, Bito Daisukenojo, j’ai faisi un exploit, j’ai réussi à faire sourire une nana qui voulait me faire la peau dix minutes plus tôt. J’allais répondre à son sourire, cependant j’eus un blocage de quelques secondes. La faute au thriller que j’avais vu veille. Dans ce film, il y avait une femme qui souriait si joyeusement avant de s’attaquer à ses victimes… Il va falloir que j’arrête ce genre de film, je vais finir parano. Bref, je pris le temps qu’il fallut pour contempler son sourire. Il était loin d’être celui d’une sadique prête à m'égorger, mais bel et bien celui d’une jeune femme amusée. Ce qui se passa ensuite me laissa sans voix. C’était un peu comme si la jeune femme s'était mise à culpabiliser. Je n’avais certes pas eu mon magnifique gorille, mais je pouvais très bien le gagner un autre jour. Cependant, la brune voulait à tout prix remporter ce dernier pour moi. Et cela me gênait un peu. - Non mais ça ira je t’assures. Tu ne me dois rien tu sais... Trop tard, elle avait déjà mit une pièce dans la machine et le jeu commença… Bon et bien maintenant qu’on a payé, autant en profiter. Je m’approchai donc d’elle pour commencer lui donner quelque conseils - C’est assez difficile oui, mais avec mon talent tu devrais pouvoir t’en sortir ! Commençons. Je posai mon doigt contre la vitre de la machine pour lui montrer la peluche que je désirais tant. - Le gorille là. Avec les yeux rouges. Sauf qu’il est coincé sous une autre peluche et il faut savoir que ce grappin a une force de merde. Donc, il vaut mieux un trouver un autre... - Celui-là ! Ça devrait le faire. Fis-je en plaquant mon front contre la vitre. Je fis un pas sur le côté pour entretenir une “distance de sécurité” entre elle et moi, mais surtout pour ne pas la déconcentrer plus longtemps. Après ça elle pu commencer à déplacer le grappin grâce à la manette. Je la laissai faire, sans faire de commentaires, jusqu’à ce que je remarque qu’elle n’allait pas du tout là où je lui avait demandé. - Hey non, c’est pas là qu’il faut..! Attends ! Et je ne sais ni comment ni pourquoi, mais cette abrutie appuya sur le bouton pour faire descendre le grappin. - Mais tu fais n’importe quoi ! T’as rien compris à ce que je t’ai dis ou… Gueulais-je avant de me rendre qu’elle avait attrapé non pas une, mais deux peluches d'un coup. Ouh putain t’en a chopé deux ! Tu les tiens ! Ça vient... ça vient... Lâche tout dans le trou… OH OUI ! TU LES AS ! Et là c’est l’orgasme. Ou plutôt un excès de joie qui me donna l’irrésistible envie d’enlacer la première personne à portée de bras. Oui, ce qui devait arriver, arriva: Je venais de serrer dans mes bras cette fille dont je ne connaissais même pas le prénom. - D..Désolé je ne voulais pas te... Bégayais-je après m’être dépêché de la lâcher. Ça n’avait rien de sexuel, je t’assures ! Pourquoi est-ce que j'ai dit ça moi ? Edit 09/05/2017: (J’abrège vu que j’aurais jamais de réponse) Gêné, je ne trouvai plus les mots. Elle non plus d’ailleurs. Le seul mot qui sortit de ma bouche ensuite fût un petit “Merci”, court mais sincère. Puis le silence. Un silence qui dura une longue minute, alors, pour le briser, je décidai de l’inviter à manger quelque chose. Cependant la sonnerie de mon téléphone portable vint m'interrompre, c’était un appel de ma mère… Qu’est ce qu’elle me voulait celle-là encore !? La mettre sur messagerie était une option, mais elle allait m’en vouloir tout une vie pour ça. C’est donc sur ces mots que je quittai la brune: - Désolé, faut que j'y aille c'est un appel important. A la prochaine !

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