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Bande de bras cassés | Alice
##   Dim 9 Oct 2016 - 22:55
Alice Borges

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Alice Borges
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Alice s’habille de son silence comme d’une force liquide autour d’elle pour faire sortir son pouvoir d’elle. Son sourire brille pourtant, elle est toujours très consciente, bien plus en fait qu’elle ne l’était quelques minutes auparavant. La terre tiède dans sa main bouge au grès de ses demandes. Alice est toujours partie du principe qu’elle respectait tout ce qu’elle utilisait. Manipuler la terre était pour elle un privilège et pas seulement un don. Terrae lui a offert ce qu’elle avait toujours lu, imaginé, rêvé parfois. Elle est devenue particulière, différente, tout en devenant un peu plus elle-même. Tout en devenant quelqu’un d’un plus grand.

Elle entend Angie qui bouge doucement après être resté immobile un moment. Lui aussi doit pouvoir s’entrainer, lui aussi doit vouloir avancer. Elle continue de s’amuser. Elle voudrait rouvrir les yeux pour regarder le Terre, pour le remercier de l’accompagner dans son exercice. Et puis tout d’un coup, elle sent la présence du petit grain de maïs, et se rappelle de ce que tentait de faire Angie à son arrivée. Pourquoi elle ne le tenterai pas ? Elle se concentre sur la petite graine au milieu de la terre, des éléments qui lui sont vitaux, de comment elle peut grandir. Elle place son autre main contre la terre. Elle s’ouvre à la petite graine, à la possibilité de vie. Et puis d’un coup, elle ouvre son pouvoir, sa vie, à la graine. Vie qu’elle aspire. Et dans un éclat de rire soudain et euphorique, Alice ouvre les yeux sur un mini germe au milieu de sa main.
Ce qu’elle ne sait pas, c’est que des jolis cernes apparaissent maintenant sous ses yeux. Elle paraît épuisée, vidée de toute l’énergie qu’elle a pu donner à la graine pour qu’elle pousse. Pourtant, elle a l’air terriblement heureuse. Son regard d’enfant se pose sur le Terre, et elle rit, elle rit avec une joie immense qu’elle lui donne à nouveau.

« C’est incroyable ! Merci, c’est trop génial ! »

Elle rit, et voudrait pouvoir donner la possibilité à Angie de le faire. Elle voudrait se lever pour lui offrir la petite boule de terre avec la graine, mais ses jambes n’ont plus de forces, elle est toute ramolo. Et cela la fait rire de plus belle.


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##   Lun 10 Oct 2016 - 22:28
Charlie-Ange Petit

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Dans Terrae, il y a Terre (et un a qui vient foutre la merde et qu’on a invité par politesse ou pour faire un peu classe avec des consonances latines) coïncidence ? Je ne pense pas. Concluez plutôt que les Terres sont la caste prédominante de Terrae, les plus beaux, les plus forts, les plus intelligents, les plus merveilleurs… Et que les autres n’existent que pour être les faires valoir de leur prafaititude. Ceci étant éclairci, nous pouvons revenir à nos Petits moutons… Ou du moins à Alice et Angie, qui ne sont pas si frisés que cela si on les regarde bien.

Quand le rire se fait et que tu comprends ce qu’elle a fait, tu te sens frustré. Après des mois d’entrainement tu n’y arrives pas, c’est rageant… Mais tu es habitué, ça a toujours été comme ça avec toi. Tu avais beau te passionner pour les choses, passer des heures à t’entrainer, rien n’y faisait. Tu ne pouvais pas dépasser ce blocage qu’était ta condition, tu devrais y être habitué mais ça fait tout de même mal. Ça t’énerve, ça t’attriste, tu avais pensé que les choses seraient différente avec tes pouvoirs… Tu avais pensé qu’avec ce qui était intangible et ne dépendait pas de tes capacités physiques. Tu devais te rendre à l’évidence, tu t’étais trompé. C’était comme ça en tout, les gens progressaient bien plus vite que toi…
Même en art si on y réfléchissait, on t’avait souvent dit que tu dessinais bien, que tu avais du talent… On se trompait, tu dessinais depuis longtemps. N’importe qui étudiant depuis aussi longtemps que toi aurait développé autant de technique, et même plus t’en avais conscience. C’était rageant, douloureux, ça faisait mal au fond, mais tu regardais ailleurs. Tu t’en voulais de ces sentiments, tu te trouvais mesquin et égoïste, tu savais que tu devais te réjouir pour ceux qui réussissaient mieux que toi. Tu le savais et tu te forçais à être joyeux, parce que tu n’importais pas et que ce n’était pas ‘’grave.’’

Tu souris et tu tapas dans tes mains, accompagnant le claquement d’un « bravo ! » quand tu la vis se ratatiner. Elle était complètement morte, tu te sentis encore plus mal de tes sentiments, elle s’était donnée bien plus que toi ! De quel droit pouvais-tu te sentir jaloux ? Tu ne pouvais pas voilà tout ! Tu te précipitas vers elle.

« Ça va ? »
demandes-tu inquiet qu'elle ne tourne de l'oeil.



Ralentir le rythme de la course folle
Folâtrer un instant sans but, sans boussole
##   Lun 10 Oct 2016 - 23:14
Alice Borges

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Alice, épuisée, aperçoit la perdition du garçon pendant quelques secondes. Elle n'a pourtant pas la force de se rendre compte qu'il pouvait mal prendre le fait qu'elle réussit ces choses-là, puisqu'à ce moment, Alice se dit qu'il pense comme elle, que les autres ne sont pas elle et qu'il n'y aucune raison de se comparer. Mais Alice n'a plus trop ses moyens à ce moment, elle ressent simplement la joie d'avoir réussi.

D'un mouvement unique, elle s'allonge sur le coté, et tourne la tête vers le jeune homme au dessus d'elle. Elle sourit toujours, ravie. Oui, elle va bien. Elle va très bien même. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas ressenti une telle joie, un sentiment aussi fort traverser son corps. Elle a juste...

« J'ai juste un peu soif, mais ça va. »

Elle rit encore, légère, vide, mais pas migraineuse comme elle peut l'être avec la télépathie. Elle passe une main sur la joue de Angie sans plus réfléchir que cela, juste contente, elle veut lui faire partager sa joie, tout ce qu'elle ressent, et l'ouverture qu'elle a donné à la petite graine. Elle ouvre aussi grand les portes à sa fatigue. Mais elle rit, se fait la remarque qu'Angie a l'air d'un enfant perdu dans un corps trop grand, qu'il est bien trop mignon pour être idiot, mais qu'il a l'air de n'en faire qu'à sa tête, et puis oublie un peu cette réflexion.

Ses yeux tout bleux se ferment, et elle respire doucement. Elle a l'air exténuée. Mais elle a réussi. Dans sa main droite, elle tient toujours la boule de terre, avec la petite germe, le bébé plante, le petit être avec lequel elle a partagé la vie. De son autre main, elle attrape celle d'Angie, inconsciemment, juste pour avoir un contact humain, vivant encore une fois, mais cette fois, elle a besoin d'un pilier. Elle va bien, mais elle est toute faible tant elle s'est donnée. Elle ne se rend pas compte que son contact peut déranger alors qu'elle y réfléchit toujours avant. Alice redevient elle-même, sans barrière, sans le filtre qu'elle s'impose toujours auprès des autres. Elle est elle, ouverte, fragile, épuisée, mais terriblement heureuse et forte.


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##   Mar 11 Oct 2016 - 19:21
Charlie-Ange Petit

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Tu t’inquiètes vraiment bien que son rire coule comme une cascade, ricochant dans la salle avec force. Certains ont tourné leur regard vers vous, mais tu ne t’en es pas rendu compte. Lorsque tu te focalises sur une chose le reste du monde pourrait cesser d’exister que tu ne t’en rendrais pas compte. Tu es dans ta bulle, un peu éloigné de la réalité des autres pour ne vivre que dans la tienne. Tu arrives à distancer tes sentiments négatifs de l’instant passé pour te concentrer sur l’état de la jeune femme. C’est facile d’oublier le reste quand on s’inquiètes tu ne trouves pas ?
Elle est un peu pâle, cireuse. Elle a des cernes immenses, mais ça n’importe quel couillon pourrait s’en rendre compte. Sauf que toi tu vois sa joie, ce feu tranquille qui te fait tant défaut dernièrement. Ça te brûle un peu, mais tu n’y fais pas attention, tu ne comptes pas tu te rappelles ? Si elle a besoin de toi à ses côté pour l’instant, c’est le plus important… Et tu sens malgré tout qu’elle en a besoin, elle est peut-être dans son état d’esprit normal, mais pas dans son état de fatigue habituel. Tu devines déjà que tu vas devoir l’aider à retrouver sa chambre pour une sieste bien méritée.
Pourtant elle ne dit nullement qu’elle a sommeil, juste qu’elle a soif. C’est étrange ce que l’alcool peut manquer aux gens… okay, ces propos sortent absolument du contexte. Tu te prépares à aller lui chercher une bouteille d’eau quand sa main se retrouve sans que tu n’ais suivi la suite logique des événements sur ta joue. Un pourquoi doit s’afficher en lettre capitales sur ton visage alors que tu lui lances un regard interrogateur, mais elle ne semble pas réfléchir à ses actes. Elle agit, faut-il une raison à toute chose ? Sa main glisse jusqu’à trouver la tienne, que cherche-t-elle en cette main ? Qu’y trouve-t-elle ? Car elle semble bien y trouver quelque chose, un réconfort ? Un appui ? Tu as l’habitude de l’être et tu ne la repousses pas.
Peut-être te méprends-tu sur ses intentions, peut-être devrais-tu la repousser justement pour qu’elle ne se fasse nulle idée à ton sujet. A votre sujet d’ailleurs. Il n’y a rien qu’un possible entre vous, pas de certitudes, mais beaucoup de peut-être qui pourraient par magie germer si vous y mettiez un peu de bonne volonté. Tu serres un peu sa main alors que tu lui proposes :

« Je t’aide à rentrer te reposer peut-être ? »

Les diverses observateurs de la scène pourraient croire que tu cherches à profiter de la situation… Ou te prêter de peu louables intentions, mais tu ne penses pas à mal. Tu constates juste qu’elle a besoin de sommeil, et si tu es bien une personne tu es celle qui apporte aux autres ce dont ils ont besoin.


Ralentir le rythme de la course folle
Folâtrer un instant sans but, sans boussole
##   Dim 16 Oct 2016 - 21:54
Alice Borges

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Alice tente de se concentrer, de recentrer ce qui lui reste d’énergie pour arriver à comprendre ce qu’il se passe. Et pour bouger. Elle sait qu’elle est allongée par terre, elle sait qu’elle n’a plus de force et elle sait aussi pourquoi. Elle finit par se concentrer un  peu plus sur Angie. Angie qui ne comprend pas pourquoi le contact physique. Eh bien tout simplement parce que lorsqu’on est un peu  perdu, l’appui physique est une précieuse aide. Elle comprend alors qu’Angie n’est pas forcément à l’aise, bien qu’inquiet pour elle. Elle ne veut pas l’embêter, mais ne parvient pas à retirer sa main, ni à répondre comme il faudrait à sa question muette.

Elle entend sa phrase mais met un peu de temps avant de la comprendre correctement. Se reposer, oui, se reposer. Elle sourit un peu plus, et acquiesce.

« Ca ne serait pas de refus. Mais je ne veux pas que cela te dérange Angie. »

Sa voix, d’habitude fluide et forte bien que douce, est cette fois faible, c’est un souffle qui sort d’elle, même si elle n’a pas l’air d’aller mal. Pas trop mal en tout cas. Alice ne se rend pas compte des regards autour d’elle, elle ne se rend même pas compte, pas encore, que la proximité qu’elle entretient actuellement avec Angie pourrait être gênante ou pas mal interprétée, autant par lui que par les autres. Pour l’instant, la chose qu’Alice arrive à déterminer, c’est qu’Angie est gêné, il n’est pas aussi à l’aise que tout à l’heure, quelque chose a l’air de le bloquer.

Elle finit par le lâcher, et doucement, lentement, mobilise ses muscles et ses forces pour se redresser. Elle s’assoit chancelle un peu, et tente de se rattraper comme elle peut à la seule chose présente, à savoir, de nouveau Angie. Elle pose sa tête sur son épaule et tente de retrouver l’équilibre. On pourrait croire qu’elle est complètement ivre, mais la petite germe, maintenant posée sur le sol à coté d’elle témoigne que sa fatigue est toute autre. Elle comprend vite cette fois que cela peut être gênant pour Angie. Elle rit doucement, et murmure, puisqu’elle ne peut plus émettre un son normal pour l’instant.

« Pardonne-moi, je n’ai plus aucune force. »

Et puis au fond d’elle même crie une petite voix, celle qui lui interdit toujours d’être elle-même, d’être légère et douce toujours puisque le monde n’est pas prêt pour accueillir tant de sincérité. Est-ce qu’Angie y est prêt ? Elle n’en sait rien, et elle espère qu’il ne lui en voudra pas. Elle voudrait l’aider à son tour, à ne pas être gêné, à sentir tout bien. Mais pour Alice tente de retrouver une forme d’équilibre qui lui permettrait de bouger.


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##   Jeu 20 Oct 2016 - 14:01
Charlie-Ange Petit

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C’est étrange comme tu ne te rends compte de rien, ni des regards remplis de jugement des étudiants, ni de la situation des plus cocasses dans laquelle vous vous êtes empêtrés. En réalité tu es tellement inquiet de la trouver si faible que tu hésites presque à paniquer. Faut-il que vous fassiez un détour opportun par l’infirmerie ? Tu n’es pas apte à juger cela, et ayant toi-même toujours préféré ne pas déranger pour rien les médecins tu n’y penses qu’un instant. Souvent il faut juste attendre que cela passe et veiller. Alors tu choisi de rester aux aguets, auprès de la belle au bois dormant qui ne dort pas encore pour avertir les services compétents si elle décidait de tourner de l’œil.
Tu t’inquiètes, mais tu prends le parti de parier sur le fait que ce n’est rien d’autre qu’un peu de fatigue. Cela arrive à tout le monde… Que vos pouvoirs y soient mêlés n’ajoute qu’un peu de complexité à un fait des plus banals. Elle te fait confiance, ou elle est trop fatiguée pour refuser ton aide, voire les deux. Dans un cas et dans l’autre, dans un cas comme dans l’autre tu te fais tributaire de son rétablissement. Tu t’occuperas d’elle jusqu’à ce qu’elle ferme les yeux, et la veillera sans doute jusqu’à ce qu’elle les rouvre pour être sûr. T’es pas très malin, peut-être trop prudent pour pas grand-chose… Mais au fond, si elle ne se réveillait pas, tu t’en voudrais toute ta vie. Alors tu ne prendras pas le risque démesuré de t’aimer encore moins que tu ne le fais d’habitude.
Ce que tu le fais, tu le fais pour toi, pour ne pas avoir de regrets par la suite. Tu te moques bien qu’on te fasse des reproches quand tu as décidé de quelque chose tu t’y tiens… mais tu en as assez de te faire des reproches. Tu es le pire de tes ennemis, mais tu n’en as pas conscience. Ton jugement acéré est souvent bien trop strict. Tu te redresses doucement, tu es resté longuement assis alors tu prends le temps d’être sûr que tes jambes te porteront, cela fait tu attrapes la main de la jeune fille :

« Tu penses pouvoir marcher où je te porte ? »

T’es pas un musclor, mais elle n’est pas bien épaisse Alice, et ce même si c’est une crème. Puis tu as déjà fait plus complexe, certes, c’était sous l’influence du stress et de l’adrénaline… Mais il pouvait bien prendre sur lui jusqu’aux chambres des Terres, ce n’était pas loin.
Tu n’as pas commenté la faiblesse de la jeune femme pour ne pas l’aggraver encore. Si on ne parle pas des choses, elles font moins peur… C’est un peu comme si elles n’existaient pas, on ne leur apporte pas de crédit, alors elles disparaissent. Du moins c’est ce que tu as toujours cru…


Ralentir le rythme de la course folle
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##   Lun 24 Oct 2016 - 23:40
Alice Borges

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Alice commence malgré son épuisement à voir les autres étudiants les observer. Mais elle décide de ne pas y faire attention. Alice se fiche de ce que les autres imaginent, puisque ce n’est pas la réalité, par définition. Elle ne se sent pas défaillir. Elle est seulement épuisée, la tête qui tourne légèrement, mais elle est consciente, accrochée à la réalité et à ce qu’elle vient de réaliser. Alice reste posée contre Angie, un moment, sans bouger. Elle espère qu’il ne panique pas trop, elle ne veut à nouveau pas l’inquiéter. Pourtant elle remet toute sa confiance en lui. Elle pourrait se débrouiller seule, elle l’a toujours fait, mais pour une fois que quelqu’un accepte de l’aider, elle ne refuse pas son aide, même si elle ignore si elle est volontaire ou seulement de principe. Dans les deux cas, c’est fort sympathique de son point de vue.

Alice écarte sa tête pour laisser Angie se relever. Elle redresse la tête vers lui pour poser son regard bleu, épuisé mais loin d’être vide sur lui. Elle sourit et serre un peu sa main.

« Je vais tenter de me lever. Merci Angie. »

Doucement, lentement, elle se redresse, attrapant les bras d’Angie avec une facilité pour la proximité assez rare pour des gens qui ne se connaissent pas. Alice est ainsi faite, les autres ne sont pas dérangeant, le contact de l’autre ne doit pas être une barrière, au contraire, une richesse. Elle finit par tenir debout, tremblante, et sourit doucement.

« Excuse-moi de te demander ça, mais j’aurai besoin d’un appui… Tu veux m’aider s’il te plaît ? »

Elle n’a pas peur de lui demander son aide, ce qui l’inquiète c’est sa réaction. Elle ne veut pas qu’il se sente obligé à cause d’elle. Ses yeux le questionne silencieusement, elle veut être certaine qu'il ne se force pas. Pourtant, ses jambes tremblent, on dirait une brindille droite prête à tomber au moindre coup de vent.


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##   Sam 29 Oct 2016 - 12:32
Charlie-Ange Petit

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Tu la porte autant que tu lui sers d’appuis tu la tire autant qu’elle se lève, drôle d’équilibre pour des inconnus. Drôle de proximité, tu ne fuis pas, tu n’y penses pas. Tu agis, c’est drôle tu vois, toi qui te pose d’habitude des milliards de questions tu fais. Tu repasseras sans doute cette journée dans ta tête plus tard et avec du recul tu te sentiras gêné de cette proximité atypique. Tu n’es pas de ceux qui mettent des barrières entre les gens et toi, mais tu as toujours une certaine retenue avec les inconnus. La retenue de quelqu’un qui est certain de déranger, quelqu’un qui ne se sent à sa place nulle part et demande une légitimité pour être tout simplement. Tu te remets bien souvent, trop souvent, en question. Tu ne penses pas être la bonne personne, jamais… Mais parfois comme aujourd’hui tu es la seule personne présente, alors dans ces cas-là c’est pas grave si c’était toi non ?
Sans un mot tu te glisses à ses côtés passant ton bras sous son aisselle pour lui servir de béquille. A-t-elle besoin de demander ? Tu ne le lui demandes pas, il des évidences qui ne doivent pas être expliquées. Pourquoi mettre des mots sur ce qui doit être, cependant elle le fait, alors tu la rassure :

« Pas de problème ! »

Et ainsi vous prenez la direction de la sortie. C’est beau d’une étrange manière, comme deux combattants qui rentrent à la maison après une bataille épique se soutenant l’un l’autre. En réalité tu la soutiens et elle se laisse porter, mais qu’importe l’image vue de l’extérieur reste magnifique. Cela vous donne une allure héroïque que vous êtes loin de posséder, les regards qui se posent sur vous sont tantôt inquiets, tantôt moqueur. Vous sur-jouez n’est-ce pas ?
Vous quittez doucement, à votre rythme, la salle d’entrainement et regagnez l’aile et l’étage des Terres, les escaliers t’ont semblé un obstacle trop déraisonnable, alors tu es fait le détour par l’ascenseur. Tu penses aux autres, à leur bien être… Pourquoi n’en fais-tu pas autant pour toi ?
Vous voilà dans l’interminable couloir ou le temps t’as fait prendre tes habitudes, normalement tu allumes cet interrupteur, entre dans ta chambre en appuyant de la sorte après avoir fait un petit écart sur le côté gauche pour éviter ce carreau fissuré, tu ne sais pas pourquoi mais si tu marches dessus tu as cette sensation que quelque chose de mal va arriver. Logiquement tu sais que c’est faux, mais tu l’évites toujours consciencieusement.

« Quelle est ta chambre ? »


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##   Sam 5 Nov 2016 - 23:41
Alice Borges

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Alice se laisse porter par Angie, tout en avançant de façon autonome. La proximité, le rythme de le peur pas si bien coordonné, tout ça, elle n'y fait pas attention. Elle ne se rend pas compte de l'étrangeté que cela peut être. Elle le remercie en un simple regard, et puis elle le suit dans le dédale qu'est l'institut. Elle est toujours heureuse d'avoir réussi, mais une petite lueur de peur l'envahie : elle ne veut surtout pas forcer Angie. Cependant, elle n'est pas en état de faire des manières, alors petit à petit, cette sensation désagréable s'échappe et laisse place à de la reconnaissance pure envers Angie. Il est vraiment adorable de la raccompagner... Et puis il faudra qu'elle le remercie de l'avoir aidée pour sa plante aussi. Elle aimerait bien pouvoir lui rendre la pareil, mais elle comprend vite dans le flou de la fatigue, qu'elle ne pourra pas trouver quoique ce soit pour lui aujourd'hui.

Alice regarde Angie lorsqu'il lui pose la question, et met un peu de temps à bien comprendre la question. Elle lui répond doucement que sa chambre se situe un peu plus loin, du coté des filles, près de l'escalier. Elle a d'ailleurs dessiné la silhouette d'un arbre sur sa porte, un bel arbre avec de vieilles branches solides, comme Alice préfère. Elle avance avec lui jusqu'à sa chambre qu'elle ouvre ; elle ne la ferme jamais à clé. A l'intérieur, il y a des livres, partout, en pile sur le sol, sur les étagères derrière des photos de ses parents, d'un jeune homme aux yeux violets, de citations écrites à la main également accrochées au mur. Il y a quelques peintures aussi, et puis un bureau avec une chaise, comme dans chaque chambre, et un petit lit.

Entraînant le Terre, elle va lentement s'asseoir sur le lit. Elle tient droite, mais garde un moment les mains d'Angie entre les siennes pour se stabiliser. Elle voudrait lui proposer quelque chose, à boire, manger... Non non, d'abord, lui proposer de s'asseoir lui aussi. Elle regarde la chaise, qu'elle n'aura jamais la force de tirer pour lui alors qu'elle voudrait. Elle lève ses yeux transparents vers lui, et sa fatigue ne lui permet plus d'afficher seulement sa douceur, mais elle montre bien plus, Alice a perdu ses barrières : elle est désolée, curieuse de lui, chaleureuse en voulant bien l'accueillir, terriblement douce et surtout extrêmement reconnaissante. Elle voudrait tellement lui dire à quel point elle est heureuse d'avoir réussi grâce à lui, mais la fatigue pèse sur ses muscles et son corps, et bientôt, son corps s'affaisse et elle glisse, sa tête se posant sur le ventre d'Angie. Il sent tout doux, il sent la gentillesse et l'inquiétude timide. Oh, si seulement elle pouvait l'entourer et le réconforter...


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##   Dim 6 Nov 2016 - 23:30
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Il ne savait même pas que les hommes et les femmes étaient séparés ici. Il avait pris l’habitude de voir ses dortoirs comme ceux d’un campus, tout le monde devait y être mélangé, mais il savait maintenant qu’il y avait aussi des enfants ici. C’était perturbant de se dire qu’un tel vivier se côtoyait en harmonie. Il n’y avait que rarement des cris ou des disputes dans la partie terre des dortoirs. Certains diraient qu’ils étaient trop réfléchis pour perdre leur temps en vaines engueulades, d’autres qu’ils étaient trop froids mais ce n’était pas le cas dans se dortoir il y avait souvent des rires, parfois des larmes, de la vie toujours.
L’homme aimait particulièrement l’ambiance qu’il régnait ici, il s’y sentait serein bien qu’un peu à l’étroit. Malgré les remaniements qu’il avait fait dans la décoration de sa chambre il y entassait encore tous les cartons qu’il avait gardé de son précédent appartement… Sauf que l’espace dont il disposait ici était beaucoup plus… Petit. Sans jeux de mots bien entendu.
Il porte Alice autant qu’elle marche. Elle est légère mais il n’est pas fort. Il fatigue mais il endure, sa convalescence lui a laissé des muscles amoindris. Quand Alice s’assit enfin sur son lit il est à bout de souffle. Elle ne parle pas mais il lui répond :

« Non merci je n’ai pas soif ni faim, mais par contre j’acceptes la chaise bien volontiers. »

Elle ne lui laisse pas le temps de s’y vautrer, elle tombe toujours plus faible contre lui alors qu’il tente de retrouver une respiration normale. Il ne s’était pas rendu compte qu’il était en si mauvaise condition physique. Il verrouille la prise de ses mains dans son dos en voyant qu’elles tremblent un peu plus qu’à l’accoutumée, il n’aime pas exposer cette part de lui, il s’en désintéresse se concentrant à nouveau sur Alice. Ses mains se sont calmées et son souffle est redevenu régulier :

« T’inquiètes pas va, c’était normal. Tu devrais de coucher et dormir un, ça t’embête si je reste un moment ? Je ne veux pas t’espionner pendant que tu dors hein ? Mais t’as vraiment l’air morte, j’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose… »

Il ne s’est pas rendu compte qu’elle ne parlait pas, il ne s’est pas rendu compte qu’il entendait ses pensées. Le télépathe ne se sent pas assez capable pour ne serait-ce qu’envisager qu’il soit capable d’une telle prouesse. Il ne s’estime vraiment pas assez.


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##   Lun 7 Nov 2016 - 22:30
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Alice se rend compte petit à petit qu’Angie est fatigué de l’avoir portée, et elle s’inquiète quelque peu. Et puis il lui parle alors qu’elle n’a absolument rien dit. Elle fronce un peu les sourcils, et puis elle finit par comprendre. Son regard plongé dans le sien devient amusé, elle laisse échapper un rire léger et bref. Il a réussi lui aussi. Il est bien plus fort qu’elle pour cela… Mais elle n’a pas le temps de trop y penser sur le moment. Elle s’allonge doucement, la tête sur l’oreiller. Ses mains se tendent lentement vers lui. Elle sourit. Elle n’a pas vraiment la force de parler, alors elle comprend qu’elle peut tenter de lui parler directement en pensant.

Non, ça me rassure que tu restes. J’aime bien ta compagnie.

Son regard en dit d’ailleurs aussi long que sa pensée toute simple. Elle a envie qu’il reste, mais elle ne veut pas le déranger. Il est d’ailleurs normal qu’elle laisse sa chambre à sa disposition pendant qu’elle dort. Elle place toute sa confiance dans le jeune homme, avec toute la douceur dont elle peut faire preuve. Elle finit par fermer les yeux. Elle veut tout de même le remercier pour de vrai. Elle puise dans ses quelques forces restantes pour arrive à articuler :

« Merci pour ce que tu fais pour moi… »

Oui, merci. Elle trouve qu’il est une personne extrêmement bien, peu de personnes aurait accepté son poids aussi bien que lui. Elle est heureuse que ce soit lui qui l’ai aidé. Une joie simple, dirigée vers et pour Angie. Angie… Est-ce que c’est son vrai prénom ? Il parle français, mais est-ce qu’il est arrivé au Japon depuis longtemps ? Les mille et unes questions du soir rejoignent l’esprit rêveur d’Alice, et elle s’approche du sommeil. Doucement, sa respiration se fait lente, son corps se relâche un peu plus encore, et la fatigue l’emporte, après qu’elle ait fait ce constat : sa chambre est pleine de l’odeur du garçon, une odeur nouvelle. Alice est très sensible aux odeurs. La sienne étant douce, à son image, elle devine facilement celle des autres…

Tu sens très bon, Angie.


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##   Ven 18 Nov 2016 - 20:02
Charlie-Ange Petit

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T’as pas le nom adéquat pour être relégué au rang de peluche XXL mon Petit. T’as pas le sœur assez bien accroché non plus, il se met à battre la chamade d’appréhension. Tu sens qu’elle est fatiguée, mais… Et si tu te trompais ? Tu as le chic pour ne pas comprendre ce qui arrive avant que cela ne soit arrivé. Seulement elle te demande trop de contact pour pas assez de proximité. Tu te sens peu à ta place en réalité, gêné qu’elle pénètre ainsi dans ton périmètre de sécurité, ce lieu où tu es hors du temps et des tourments qu’il apporte.
Ses paroles, puisque tu ne comprends pas qu’elles ne sont que pensées te mettent pourtant le doute : est-ce que tu lui plais ? C’est ce doute que tu refreines avec ton habituelle véhémence : tu n’es pas assez bien pour que qui que ce soit ne s’intéresse à toi. Tu dois tout interpréter. Tu interprètes forcément mal. Tu te persuades comme toujours, que tu ne vaux pas assez et de cet argument tu arrives à te rassurer, tu arrives à oublier. Tu fais comme si de rien n’était pour ne pas montrer ton inconvenante gène. T’as si peu confiance en toi Angie…

Tu ne lui réponds rien, que répondre à cela ? Tu préfères le silence qui la borde avec douceur. T’étais bavard dans le temps, mais faut croire que tu t’es enfermé dans un drôle de mutisme. Tu trouves plus les mots pour dire ce que tu penses, et de toute manière tu penses au ralenti. T’en es pas encore sorti tu sais ? Tu continues à te débattre, tu continues à croire que ça finira bien par passer… Mais tu n’as pas compris qu’elle était bien trop profondément incrustée en toi, tu n’as pas compris qu’il te fallait demander de l’aide et commencer à parler. Alors ses griffes étreignent de plus en plus cruellement ton âme. Sombreras-tu Angie ?

L’heure n’est pas à cela, tu rougis de ses dernières paroles-pensées, comprenant qu’elles sont prononcées dans un demi sommeil. Tu te lèves et remonte sa couverture sur ses épaules en un geste protecteur. Tu te diriges vers les rayons de livres et en choisi un au hasard. Il ne t’intéressera pas, tu le sais rien qu’en lisant sa quatrième de couverture. Pourtant il n’en prend pas d’autre, il ne veut pas plus déranger la chambre de la jeune femme qu’il ne l’a déjà fait. Bien qu’elle lui est donné sa permission il se sent ici comme un intrus.

Alors il lit, mais sa lecture l’ennuit tellement que sa tête commence dangereusement à taguer, ses paupières se ferment comme se lèvent les voiles du navire qui l’entraine dans un monde onirique. Son menton retombe contre sa poitrine alors que le livre entrouvert gis sur ses genoux.


Ralentir le rythme de la course folle
Folâtrer un instant sans but, sans boussole
##   Mar 29 Nov 2016 - 11:17
Alice Borges

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Alice dort, elle dort profondément. Elle dort comme si elle n’avait eu aucun repos pendant plusieurs jours. Elle n’a d’ailleurs jamais été aussi fatiguée d’un coup, aussi fort, autant physiquement que mentalement. Elle ne rêve pas pendant un long moment, alors qu’Alice rêve toujours. Elle dort comme une enfant, roulée en boule sous ses couvertures. Le temps passe, et elle dort, sans savoir que le Terre dort lui aussi. Elle ne se rend pas encore compte de ce qu’elle lui a demandé, elle ne se rend pas encore compte de ce qu’il pense, du malaise qu’il a pu ressentir en sa présence. Heureusement pour elle, sinon elle aurait empêcher son sommeil dont elle avait tant besoin.

Doucement, les rêves se dessinent dans sa tête. Une lumière rosée, celle du matin ou du soir, indéfinie. Do’ù vient-elle ? Aucune importance. Elle est assise, dans son corps, sur le sol. Elle s’allonge, étend ses bras, ouvre ses mains. Doucement, des plantes, des arbres immenses poussent autour d’elle. Elle sourit, elle est paisible. Son rêve est doux, calme. Apaisant. Elle se laisse emporter par son rêve, elle se retrouve sans aucune explication sur le dos, au milieu d’un petit lac de montagne. Tout est calme, il n’y a aucun danger, comme si son corps tentait de se reposer tout en entier après ce qu’elle a donné comme énergie.

Alice dort longtemps, jusqu’au matin d’après, sans bouger. Lorsque le jour pointe au travers de ses rideaux, que la lumière entre dans la pièce, elle ouvre doucement les yeux. Elle se sent mieux, mais toujours un peu fatiguée… Elle n’allait pas se rétablir aussi vite, mais elle se sent déjà bien mieux. Elle lève la tête, et observe autour d’elle : Angie est toujours là, endormi, un livre fermé sur ses genou. Il doit se faire mal au cou comme cela. Elle l’observe un peu. Il dort profondément lui aussi.
Elle a soudain l’impression de lui en avoir demandé beaucoup trop. De l’avoir mis mal à l’aise. Doucement, elle récupère son livre qu’elle pose sur son lit. Du bout du doigt, elle touche le genou d’Angie, doucement, et elle murmure pour le réveiller doucement.

« Angie ? Angie, c’est le matin. »

Elle a encore des cernes, mais a l’air bien plus reposée que la veille. Elle a déjà oublié son immense joie pour se reconcentrer sur le jeune Terre, pour l’aider comme elle peut.


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##   Dim 11 Déc 2016 - 9:36
Charlie-Ange Petit

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Tu cours mais tu ne vas nulle part. Tu fuis mais tu te rapproches de ta peur. La sueur dégouline dans tes yeux tes sourcils ne lui faisant plus barrage. T’as les yeux qui poquent, qui brûlent, comme tes poumons, comme tes muscles qui semblent fondre sur toi tellement tu cours vites. Tu ne peux pas vérifier, tes yeux sont trop aveuglés par la sueur et le peur, t’as le cœur qui se déchire et des larmes qui coulent pour tout laver mais la douleur reste, tu n’arrives pas à t’y soustraire. Tu disparais, et refait surface sans fin, tu es toi et tu es plus. Tu es autre.
Tu te réveilles en sursaut et voit que la nuit est tombée, tu aurais dû penser à allumer une lumière plus tôt. Le noir t’oppresse mais tu ne prendras pas le risque de réveiller la belle. Pourtant tu tends l’oreille pour vérifier le son régulier de sa respiration. Cela te rassure, tu es de ceux qui vérifient trois fois dans la nuit que les enfants respirent encore.
Tu attends en t’ennuyant dans le noir. Tu essais de laisser courir ton esprit comme tu le faisais avant, montant des projets et les démontant mais la source de ton inventivité semble s’être tarie. Alors tu penses à des choses simples, des choses qui te rendent heureux en tout heure et tous lieux. Tu penses à ton frère et à tes neveux, ça fait un an que tu ne les as pas vu, un an c’est beaucoup… Un an c’est trop…
Mais tu leur parles parfois par internet, la webcam étant un grand allier de l’expatrié. Ton frère répond à tes photos des étrangetés du Japon par celle des bêtises de ses loustics. Parfois tu te sens loin d’eux et parfois si proche malgré la distance. Ils sont ta roue de secours, comme aujourd’hui dans la pénombre. Tu te rappelles la façon qu’ils ont de chahuter, de te demander de venir jouer avec eux. De t’embarquer dans leurs bêtises, de se laisser embarquer dans les tiennes. Tu étais le tonton cool, celui qui laissait tout faire… Tu étais le tonton qu’on ne voulait pas rendre triste, devant qui on ne voulait pas faire de grosses bêtises. Ton frère ne comprenait pas comment tu faisais, pour encadrer les petits sans jamais poser de barrières…
Te voilà reparti, mais tu ne rêves plus Angie, tu ne cauchemardes plus. Tu dors fatigué, et c’est mieux ainsi. Tu as appris que les rêves faisaient souffrir au réveil. Surtout quand tu te rendais compte qu’ils n’étaient pas réels. Tu te réveilles plusieurs fois pour vérifier que tout va bien.

Quand elle te réveille c’est l’aube, la lumière te fait cligner des yeux. Tu n’es pas du matin, mais tu sais exactement où tu es et pourquoi tu as mal au dos. Tu t’étires et un craquement inquiétant monte de ton dos mais tu n’en as rien à faire, tu es habitué. Tu bailles un peu, mais tu sais que seul le thé dissipera le sommeil encore présent dans tes yeux. Ou un café, tu n’es pas fixé sur l’idée.

« Bonjour, tu te sens mieux ? »

Tu ne comptes pas vraiment t’attarder… Tu es un de ces goujats qui part à peine le jour lever… Un de ses travailleurs qui va pas tarder à devoir aller travailler, et avant il faudrait que tu te sois doucher et que tu ais petit-déjeuner… Mais si elle a encore besoin de toi, tu resteras auprès d'elle.


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##   Ven 23 Déc 2016 - 13:40
Alice Borges

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Angie baille, craque, devient grand puis petit, ses yeux sont entourés de bleus : il n'a presque pas dormi, et pas dans une bonne position. Il a fait tout cela pour veiller sur elle. Son expression change, et Alice a l'air soudainement inquiète. Elle sort ses jambes de sous la couette, attrape le livre que tenait Angie et le pose à coté d'elle. Est-ce qu'il va bien ? Est-ce que lui aussi pourra se débrouiller pour continuer la journée.

Pour une fois, c'est Alice qui se retrouve dans une position un peu inconfortable. Elle est toute gênée de n'avoir pas permis à Angie de faire ce qu'il voulait. Elle le regarde, l'inspecte un peu, pour être sûre qu'il va bien. Il a seulement mal dormi. Tentant de se rassurer, elle se lève, ébouriffe ses cheveux, et lui sourit, un peu bêtement.

« Oui, je me sens beaucoup mieux. Merci pour tout ce que t'as fait, t'étais vraiment obligé. Ca va toi ? J'suis désolée de t'avoir imposé ça... »

Elle passe sa main dans ses cheveux, ne sachant pas trop quoi lui dire de plus. Elle cherche quelque chose pour le remercier. Fouillant dans son esprit pour savoir, elle se dit qu'elle pourrait lui offrir quelque chose... Mais peut être pas tout de suite, le Terre doit en avoir assez de la voir, et puis peut être qu'il aimerait aller dormir encore un peu dans un endroit plus confortable.

« J'suis très contente de t'avoir rencontré en tout cas, et puis pour te remercier, j'pourrai t'offrir, je sais pas, quelque chose tu aimes manger ou boire une prochaine fois. Ca te dirai ? Tu vas peut être aller te reposer, enfin j'vais te laisser tranquille un peu. Mais ce serait sympa d'aller boire un truc ensemble... Non ? »

Elle voudrait qu'il n'hésite pas à dire non. Et puis elle se rappelle de la veille au soir, lorsqu'Angie lui répondait alors qu'elle pensait seulement. Elle se focalise donc sur l'idée qu'il ne doit pas dire "oui" simplement pour lui faire plaisir. Qu'il doit dire ce que lui voudrait, et qu'en aucun cas cela froissera Alice. Un refus n'est pas la fin du monde, un refus n'est pas une souffrance, et doit être accepté. Surtout un refus pour quelque chose d'aussi simple.


Hrp :


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