## Jeu 29 Déc 2016 - 19:11 | ||
Charlie-Ange Petit Messages : 1086 Date d'inscription : 08/11/2015 Age : 34 | Tu es heureux qu’elle aille mieux. Elle est fatiguée, cela se voit encore sur ses traits mais tu sens que tu lui fais concurrence. Une donne douche bien chaude se chargera de dissiper les brumes de sommeil qui obscurcissent encore tes yeux. Tu fais doucement non de la tête avant de lui répondre : « Tu ne m’as rien imposé, je suis le seul qui ait décidé de rester. » Les gens ont souvent tendance à s’auto-flageller, toi le premier tu n’as pas le droit de critiquer. L’homme se donne souvent trop d’importance, devenant le centre d’un repère orthonormé, car au centre de leur univers il n’y a qu’eux. Qui d’autre qu’eux peuvent être responsable des malheurs des autres, ces autres qui ne peuvent pas par eux-même pourvoir à leurs propres malheurs… Tu es trop doux pour la laisser s’affliger de la sorte. Tu fais craquer tes épaules, t’éveillant un peu plus à chaque instant. Ta journée s’ordonne, petit à petit en une rassurante liste de choses à faire. Se laver, déjeuner, conduire, une lessive qui traine… C’est un petit rituel qui te met à l’aise, avoir des choses à faire, un cadre strict c’est rassurant, et motivant. Surtout rassurant pour quelqu’un comme toi qui doit se raccrocher aux branches pour ne pas tomber en dépression. Ahah. « Tu n’es pas obligée tu sais, mais une prochaine fois pourquoi pas… J’vais te laisser, j’dois aller bosser. » Tu quittes la chambre de la jeune femme, un de tes camarades terre trainant dans les couloirs te voit et te lance un regard entendu qui ne manque pas de te mettre mal à l’aise. Tu as peur des rumeurs qui courent parfois dans ces couloirs, fasse que ta bienveillance ne coute pas trop cher à la jeune fille. Tu ne vaux pas avoir besoin de dissiper les malentendus, tu n’as pas envie de t’exposer. Tu rejoins rapidement ta chambre et te précipite sous la douche où tu te laves de la fatigue. Il te faut peu de temps avant de te jeter sur tes vêtements tu es pressé. Tu déjeune, mais pas d’orange, pas de jaune… C’est ton défi culinaire du jour. Puis tu pars au travail. Le travail ça a quelque chose de rassurant tu ne trouves pas ? Un but, quelque-chose à faire c’est ce qui te manque ces derniers temps. Tu ne le sens pas encore, mais tu es en train de glisser. Ralentir le rythme de la course folle Folâtrer un instant sans but, sans boussole |
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