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Despair sitting on bench {PV Sibylle}
##   Lun 25 Sep 2017 - 18:32
Leya Stones

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Sibylle Dinkel & Leya Stones
Despair sitting on bench

Plus vous souriez, plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez, plus vous souriez
Irrémédiablement ♫





Leya n'avait jamais aimé ces endroits à l'odeur médicamenteuse où l'on voyait passé chaque malheureux que la vie ne voulait pas, il y flottait comme des effluves de désespoir. Larmes dans la perte d'un être cher, inquiétude dans le rétablissement d'une personne qu'on aime. C'est bien pour ça qu'elle n'y mettait plus les pieds. Pourtant aujourd'hui, était une obligation, un devoir et même si cela ne l'enchante guère, elle ne doit pas faillir en ce dernier.

Il y a de cela maintenant quatre jours, cette pauvre enfant perdue, désarçonnée par la raison d'exister a suivi un étranger, un homme imposant au visage caché pour atterrir dans ce monde où se réalisent les rêves et ou vivre est une promesse. Son arrivée avait entraîné un suivi psychologique qui permettait de définir la nature du vide qui était ancré en elle. Et sans lui en toucher mots de son passif, Leya avait fait impression d'être un animal qu'on victimise. C'est d'ailleurs pour ça que l'analyste lui a demandé de passer le voir à l’hôpital. Encore des tests et j'en passe....Décidément elle n'allait vraiment pas se sortir de tout ça ! Elle qui pensait avoir fait table rase du passé, ce dernier la rattrape pour la consumer davantage.

C'est dans cette pièce froide qu'elle retrouve le médecin physionomiste et qui lui demanda de répondre à quelques questions. S'en suivit après des tests de personnalité, pour vérifier qu'elle n'en avait pas de multiples, ainsi que les fameux : pesée, mesure et tension. Bref rien de bien anormal si ce n'est qu'elle n'avait prononcé aucun autre mots que pour les tests. La vérité ? C'est que Leya voulait fuir cet endroit, elle sentait que le désespoir assis sur un banc cherchait à l'appeler pour qu'elle s'assoie avec lui.

Une fois terminé, on la congédia en demandant de repasser pour quelconques problèmes. Les pas de la demoiselle résonnèrent lourdement dans le couloir, le vide de ce lieu l’oppressait encore plus. C'est alors que son regard se perdit sur un faible éclat de soleil. L'une des chambres du lieu était restée ouverte, et y siégeait sur son lit d’hôpital une jeune fille qui regardait au dehors d'une baie vitrée, comme si elle y cherchait le réconfort dans la beauté de la nature. Pourquoi Leya s'était-elle arrêtée si subitement ? Parce qu'elle avait ressenti un appel à l'aide. Mais comment une fille aussi muette qu'une carpe pouvait bien réconforter une jeune femme qu'elle ne connaissait pas ?

Une infirmière présente dans la pièce s'exclama subitement.

▬ Ho regardez mademoiselle Dinkel ! Vous avez une visite d'une de vos amies !

Kézako ?  Leya se retourna pour voir si la dite amie n'était pas derrière elle mais, il semblerait que non. Bien avant qu'elle n'ait le temps de taire le malentendu, l'infirmière la poussa à l'intérieur de la chambre comme si elle venait de lui faire subir la fatalité, puis elle leur fit comprendre qu'elle allait les laisser seules. Bonjour l'ambiance ! Comment allait-elle se sortir de là maintenant ? S'excuser encore et toujours ?

▬ Je suis désolée....Je.....Je crois qu'il y a un malentendu....J'ai juste...

Si un trou de souris était gravé dans le mur elle s'y serait réfugié très rapidement tellement elle ne savait plus où se mettre.


##   Mar 3 Oct 2017 - 0:14
Sibylle Dinkel

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Sibylle Dinkel
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Cela fait trois jours que Sibylle est arrivée à Terrae, trois jours qu’elle occupe une nouvelle chambre d’hôpital sans encore pouvoir la quitter, trois jours qu’elle n’a vu personne d’autre que des médecins ou des infirmiers. Lorsqu’elle était encore en Allemagne, seuls ses parents venaient lui rendre visite, mais c’était déjà ça, même si ça n’était jamais très joyeux. Ses amis n’ont pas fait le déplacement, trop occupés ou trop gênés, mais elle ne leur en veut pas trop. Ils ne savent pas quoi lui dire et elle ne sait pas ce qu’elle aimerait entendre. Même sur les réseaux sociaux, les gens l’évitent, ne répondent pas à ses messages et ce n’est pas faute d’avoir essayé de prendre contact. Elle ne s’est jamais sentie aussi seule. Elle est d’ailleurs passée par tous les états d’âme et maintenant, la jeune femme est triste, vide. Les mêmes mots tournent sans cesse dans sa tête : elle ne pourra peut-être plus jamais marcher… elle ne pourra peut-être plus jamais danser et ça la déprime. Sa vie, c’est la danse… enfin c’était. Si elle ne danse plus, elle n’est plus…

Aujourd’hui, c’est Olivia qui s’occupe d’elle. Cette infirmière est géniale ! Elle prend le temps de discuter un peu avec elle, sentant qu’elle en a besoin. La patiente profite de chaque occasion pour parler, faire connaissance. Elle aime les gens, mais les gens n’ont pas toujours le temps, surtout dans un hôpital. Elle ne se souvient plus pourquoi elle a accepté de suivre la personne qui est venue la voir en Allemagne. Ici, ça n’a pas l’air beaucoup mieux. Là-bas, au moins, elle avait ses parents, même si sa mère se contentait de pleurer et son père restait muet. La vie à Terrae ne semble pas plus rose. Le ciel est toujours gris, comme le soleil, les arbres, les murs, les gens, tout, tout est gris.

Sibylle lâche un soupire. Regarder dehors ne la réconforte pas du tout. Ça lui rappelle seulement à quel point le monde est terne. Soudain, la voix d’Olivia attire son attention. Une amie ? Est-ce que c’est Anja ? Ou Elsa ? Ses deux meilleures amies lui manquent et elle est tout à coup très excitée que l’une d’elles ait fait le voyage jusqu’au Japon pour la voir, mais lorsqu’elle tourne la tête, elle ne reconnait pas le visage de la jeune femme. Ce n’était pas très raisonnable de penser ça, mais l’ex-danseuse n’a pas vraiment réfléchi. Elle sourit. Ce n’est pas grave. Elle se fera une nouvelle amie !

Après qu’Olivia a invité la visiteuse à entrer, elle est partie, laissant les deux jeunes femmes seules. La nouvelle venue semble gênée, alors Sibylle rit, mais pas pour se moquer.

« Mais faut pas t’excuser ! », dit-elle, avant de continuer. « Allez, viens t’asseoir là. » , ajoute-t-elle en tapotant le matelas près d’elle. « Moi, c’est Sibylle. Et toi ? Ça fait longtemps que t’es ici ? Moi, chuis arrivée y a trois jours. C’est pas très marrant ici. Les gens ont pas l’temps de discuter et puis le docteur veut pas encore que j’aille dans une chaise. Il a trop peur à cause de mes os ou chais pas trop quoi. J’ai pas tout compris… les mots compliqués et tout, c’est pas trop mon truc… mais bon, la seule chose que j’sais, c’est qu’chuis coincée dans mon lit pendant quelques jours encore. Faudra qu’je r’passe des examens après. J’espère que j’vais les réussir. » , dit-elle en pouffant. « Et toi ? T’es là pour quoi ? Tu t’es aussi cassée quelque chose ? Ou bien t’es malade ? T’es toute pâle ! »

Sibylle se tait enfin, mais elle n’a pas lâché son sourire et son air amusé, sauf sur la fin où elle semble plutôt inquiète. Il faut dire que sa camarade à le teint plus clair que tous les gens qu’elle a vus jusqu’à maintenant et même en voyant la vie en gris, elle remarque que ce n’est pas normal. L’ex-danseuse ne peut par contre pas voir la couleur bizarre de ses yeux. Malgré ça, elle se sent un peu plus vivante de pouvoir discuter avec quelqu’un de nouveau. Elle adore rencontrer des gens qu’elle ne connaît pas encore. Alors, elle se sent mieux, parle, dit tout ce qui lui passe par la tête, sans même penser que ça va gêner la personne en face. Pendant un instant, elle oublie qu’elle est triste.


Despair sitting on bench {PV Sibylle} Signa210
##   Mer 4 Oct 2017 - 16:59
Leya Stones

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Particulièrement gênée, avoir cette impression de piège était plus que tenace dans son coeur. Leya avait du mal à se conforter en présence de gens qu'elle ne connaissait pas ! Et là on la balançait dans la gueule du loup, sans même qu'elle n'ait le temps de rebrousser chemin. Cette fille, certainement plus âgée qu'elle l'avait vu, et il était trop tard pour rebrousser chemin. De plus, même si elle ne l'avouerait pas tout de suite, la curiosité avait un peu piquée notre petite albinos qui se demandait pourquoi cette fille semblait si triste, alors que dehors le paysage émerveillait la beauté de la création. Sa détresse l'avait appelée en quelque sorte si on veut faire plus explicite et bref.

Avançant silencieusement, Leya écouta le long monologue de cette inconnue. De là à dire que c'est un moulin à paroles, ce serait quand même abusé, mais peut être avait-elle sentie que Leya n'était pas trop apte à la communication et encore moins aux relations humaines ? Ou bien alors non...peut être...que ça lui faisait juste du bien de parler et de discuter avec des personnes ? S'asseyant sur une chaise près du lit d’hôpital, elle jeta un bref coup d'oeil sur la table à côté ou on voyait un dossier médical, bifurqua ce dernier sur les machines cardiogrammes, avant de replanter son regard sur la rousse.

▬ Tu veux dire....que tu ne peux pas marcher ?

Leya pensait que sa condition était quelque chose qui ne pouvait pas connaître pire et pourtant, elle a en face d'elle le cas type qui pouvait la faire réfléchir sur les injustices de la vie, et sur ce que ressentait les êtres vis à vis de ces dernières. La situation n'était pas facile, car malgré qu'elle avait souvent côtoyée les hôpitaux quand elle était plus jeune, jamais elle n'avait vu de cas similaire....Etre coincé dans un fauteuil, avoir perdu sa mobilité ! Personne ne souhaiterait une chose pareille, et le visage de l'albinos refléta un peu de compassion au mal présent. Ignorant complètement son côté misanthrope puisque touchée par son histoire, elle saisit la main de la jeune fille comme pour lui instiller une parole courageuse....du moins ça devait en être une, quoi qu'un peu maladroite.

▬ La vie ne fait pas de cadeau, nous subissons des injustices c'est vrai, mais nous devons garder à l'esprit que notre détermination à ne pas sombrer, insuffle notre souffle de vie....

Elle relâcha sa main, paniquée et s'inclina plusieurs fois pour s'excuser ! Ha ben bravo Leya, c'est malin tiens, tu vas encore passer pour une tarée plus que tu ne l'es déjà. Pour essayer de meubler un peu le silence qui venait de s'installer, elle décida de répondre à sa question.

▬ Je suis venue voir le psychologue de terrae, je me fais souvent suivre à cause de mes états mentaux et de mon passif....mais je ne suis pas une folle hein....je suis....hum...juste très peinée par la vie elle même et ce qu'elle m'a donnée....

Se détendant un peu plus pour ne pas la mettre mal à l'aise, son regard se perdit au dehors. Que pouvait ressentir cette fille à voir tout les autres autour d'elle marcher comme ci de rien n'était alors qu'elle n'en était plus capable ? Leya ne pourrait jamais poser la question, elle ne veut pas la rendre plus triste qu'elle ne l'est déjà. Car même si elle sourit, elle ne dupera personne et encore moins la petite albinos qui ne savait que trop appliquer des sourires de façades.




Despair sitting on bench {PV Sibylle} Pywa
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##   Lun 9 Oct 2017 - 17:47
Sibylle Dinkel

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Sibylle revit un peu d’avoir de la compagnie. Ce n’est que maintenant qu’elle se rend compte à quel point elle se sentait seule et elle n’aime pas ça. Elle a le moral dans les chaussettes, alors ne voir personne, ça ne l’aide pas. Elle le comprend maintenant. L’inconnue s’assied sur une chaise. Ok, l’ex-danseuse ne lui dira rien. Peut-être que s’asseoir directement sur le matelas près d’elle la gêne. Il faut dire que les deux femmes ne se connaissent pas et Sibylle sait que certaine personne n’aime pas la proximité. Elle s’en fiche pas mal. Elle lui parle, parce qu’elle en a envie, mais elle ne réfléchit pas à ce qu’elle dit. Alors, la question de sa camarade la surprend et, pour une fois, elle ne sait pas quoi répondre, un peu choquée. L’Allemande n’a pas oublié, mais de l’entendre dire, ça fait mal. Son sourire disparaît un moment et elle baisse les yeux. C’est vrai, elle ne pourra peut-être plus jamais marcher… Son esprit est soudain vide. Elle n’est plus vraiment là, elle n’est nulle part.

Sibylle ne revient à la réalité que lorsque celle qui était assise à côté d’elle lui prend la main. Elle parle bien, mais certains mots sont compliqués ou c’est peut-être la formulation, elle ne sait pas. La rouquine n’est pas sûre d’avoir tout compris, mais elle sent que le but est de la réconforter, alors elle sourit. Surtout que la jeune femme panique après ça et s’excuse. Elle trouve que c’est très bizarre comme comportement.

« Mais, faut pas t’excuser ! Et, ouai… », dit-elle, pour répondre à la question qu’elle lui a posée. « En fait, on sait pas trop. Le docteur est pas sûr. Mais il m’a dit que j’devais pas trop espérer… tu comprends c’que ça veut dire, toi, qu’il faut pas trop espérer ? », demande-t-elle. « Nan, parce que…, moi j’croyais que soit on a l’espoir, soit on l’a pas. Du coup, j’vois pas trop c’qu’y a au milieu… t’en penses quoi ? », finit-elle.

Sibylle affiche un air un peu idiot. Il y a tellement de choses qu’elle ne comprend pas… Elle ne comprend d’ailleurs toujours pas pourquoi sa camarade a paniqué tout à l’heure. Est-ce que ce qu’elle lui a dit était méchant ? Ça n’avait pas l’air pourtant…

« Ah ! Le psy ! J’l’ai vu aussi. On a pas mal discuté. C’était encore assez cool. ‘fin, à la fin, il m’a dit que j’étais… euhh… ah oui ! Il m’a dit que j’faisais une dé-pres-sion », dit-elle en articulant le dernier mot. « Toi aussi t’as ça ? », demande-t-elle.

L’inconnue regarde dehors et l’ex-danseuse suit son regard. C’est triste de voir la vie en gris quand même. Les couleurs lui manquent, sa grand-maman lui manque, danser lui manquent…

« Au fait, tu m’as pas dit comment tu t’appelles. T’as oublié ou tu veux pas m’dire ? », demande-t-elle un peu brusquement.

L’Allemande n’aime pas le silence, surtout quand il y a quelqu’un avec qui discuter et qu’elle broie du noir.

« Tu sais, chuis pas méchante. Faut pas avoir peur de moi… j’vais pas te manger ! », ajoute-t-elle.

L’ex-danseuse rit, même si c'est moins franc que d'habitude. Elle sait que ce qu’elle dit n’est pas toujours drôle ou ne fait pas toujours rire tout le monde, mais elle s’en fiche. Elle, elle se trouve drôle et c’est ce qui importe pour elle, alors elle continue. Au fond, elle se demande si ce n'est pas ce qui va lui sauver la vie... de rire.


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##   Dim 15 Oct 2017 - 20:21
Leya Stones

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C'est indescriptible comme sentiment, ce n'est ni vu, ni connu, cela apparaît la première fois. Quelle était cette étrange vague de chaleur bercée de sentiments nouveau qui flottait dans le corps de l'albinos ? Plus cette étrangère parlait, et plus le coeur de la stoïque leya bondissait dans sa poitrine, comme un petit kangourou. C'est mignon les kangourous, surtout avec leur petits....et là on pouvait le dire, la demoiselle se sentait bien petite face à c'était quoi déjà son nom.....ha oui Sibylle. Ce n'était pas d'origine japonaise, et c'était même la première fois qu'elle entendait ce nom sortit de la bouche de quelqu'un. Et puis c'était joli, ça sonnait bien, un peu comme un carillon qu'on accroche dans l'arbre de son jardin ! Quand il chante, il fait vibrer ses sons de milles et une couleur...

Leya ne savait vraiment pas comment elle devait procéder...répondre à ses questions par une autre ? Non ça ne serait pas assez explicite, et elle risquait de lasser cette pauvre malade...seulement quand on pas l'habitude de faire la conversation avec quelqu'un, c'est un peu dur de s'initier à l'échange....Bon autant essayer, après tout un crocodile ne se cachait pas dans le corps de cette fille, donc elle n'allait pas la manger....

▬ J'imagines que le milieu, on peut le qualifier comme attente....après tout c'est souvent cette partie de la vie qui permet de ne pas flancher.

Cette fille faisait une dépression....en même temps comment ne pas en faire quand on sait qu'on ne pourra plus jamais marcher....Les jambes sont la liberté de l'être humain, elles lui permettent d'aller où il souhaite, quand il le souhaite grâce à sa conscience et sa volonté. En clair ils sont de précieux outils, et Leya peinait à imaginer ce que pouvait représenter la douleur d'être privé de cet affranchissement....

▬ Non le psychologue pensait que je pouvais avoir un trouble de la personnalité....depuis toute petite, tout le monde pense que je vais devenir folle ou schizophrène, à cause de mon albinisme....Je ne comprends pas trop, mais je sais que je ne ferais jamais de mal à personne....

Cela devenait plus facile de parler au fur et à mesure que le malaise s’effaçait. Leya est un peu comme un chaton sauvage, qui a besoin d'être apprivoisé et être caressé dans le sens du poil pour  qu'elle puisse accorder sa confiance. Bien que parler d'elle à une étrangère serait surement la dernière chose qu'elle ferait. Après tout elle ne la connaissait pas....c'est vrai qu'elle semblait avoir une aura douce et compatissante, mais qui dit qu'à l'intérieur il n'y a pas un tigre qui s'y cache ? Quand Sybille vint lui faire remarquer qu'elle va pas la manger, Leya devint écarlate et paniqua un peu plus, sentant que la chaleur de son corps venait de prendre une température des plus inadéquates...Zut il fallait qu'elle réponde quelque chose....

▬ Ho je....je suis désolée, c'est juste que je suis un peu misanthrope....donc je ne sais comment me comporter avec les êtres humains....je panique souvent en présence de quelqu'un...Pardon de ne pas m'être présentée également....Je m'appelle Leya....

Il n'y avait rien de plus fort qu'une vérité avec une bonne dose d'explications.


Despair sitting on bench {PV Sibylle} Pywa
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##   Mar 24 Oct 2017 - 16:00
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C’est le moment de lancer les rumeur !
Ne cherchez pas à découvrir ce qui se cache derrière cette intervention, vous n'y parviendriez pas... Tout ce que vous en saurez sera ce que nous souhaiterons bien vous en montrer.
Profitez donc du spectacle...

Le gobelet termina de se remplir et Ludo le sortit de la machine avec lenteur.
 
-Je ne comprends toujours pas pourquoi le psy’ m’a posé toutes ces questions… Tu trouves pas ça bizarre toi ?
-Tu te fais des films Ludo. C’est normal qu’il te demande ça, tu es en pleine thérapie !
-Et donc ça justifie les questions sur mes habitudes, mes pouvoirs, mon emploi du temps à Terrae, mes proches, mes professeurs, les Masters et tout le bordel ?
-Oui.
 
Ludo termina sa gorgée et soupira lassement. N’importe quoi ! Nikoleta racontait n’importe quoi ! A quel moment c’était logique, au juste ? Nan mais c’était surtout louche, avouez-le ! Depuis quand les psychologues se permettaient-ils de poser autant de questions sur Terrae ? Non pas que Ludo était parano, mais franchement, il avait entendu un sacré bon nombre d’histoires sur les scientifiques, et il pouvait affirmer qu’il n’était pas super serein de savoir qu’une personne dans le domaine scientifique se questionnait autant à son sujet.
 
-Ludo. Tu suis un traitement. Il doit apprendre à te connaître, à connaître ton opinion sur ce qui t’entoure et sur ce nouvel univers pour pouvoir t’aider à avancer. Y’a rien de louche ! Ma mère était psy, je sais quand même comment ça fonctionne…
-Mouais.
 
“Mouais”, c’était tout à fait ça. Nan mais dans le doute, il ira se renseigner quand même, nan mais oh.
Tout en discutant, les deux jeunes s’éloignèrent de la machine à café et disparurent au coin du couloir pour sortir dans la cour de l’hôpital. En vrai, c’était vraiment pas net, toutes ces questions ! Et fallait pas prendre Ludo pour un pigeon ! La prochaine fois, il racontera n’importe quoi !
##   Lun 30 Oct 2017 - 12:10
Sibylle Dinkel

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L’inconnue répond à la question de l’ex-danseuse, mais cette dernière n’est pas plus avancée

« Bin, si t’attends, c’est qu’t’espères, non ? », demande-elle sans vraiment demander. « Si t’as pas d’espoir, t’attends rien, tu passes à autre chose. », continue-elle, marquant une courte pause avant d’enchaîner. « Bah, on s’en fout en fait. C’est pas important. On va pas s’prendre la tête pour ça. », dit-elle en riant.

Sibylle commence à devoir trop réfléchir et ça l’embête, alors elle préfère changer de sujet. Elle écoute alors sa camarade parler du psychologue et elle ouvre de grands yeux.

« Ooooh ! Mais c’est comme dans les films ça ! », dit-elle un peu trop fort. « C’est quand la personne est toute gentille et deux s’condes après elle tue quelqu’un et, re deux s’condes après, elle comprend plus rien, est de nouveau tout gentille et se met à pleurer comme une débile, c’est juste ? », ajoute-elle. « Ah non, j’confonds j’crois… », hésite-t-elle. Il faut dire que le mot est plutôt compliqué et elle n’est pas certaine de l’avoir reconnu. « Bon, j’me fais pas trop de soucis. T’as pas l’air méchante. Et pis, moi j’t’aime bien ! Alors te fais pas trop de soucis pour ça. », finit-elle en souriant.

L’Allemande ne pense pas un instant que ce qu'elle vient de dire pourrait vexer sa camarade. Au contraire, elle est plutôt fière d'elle, persuadée qu'elle a réussi à la rassurer. Pourtant, elle constate que l'inconnue n’est pas très à l’aise, alors elle essaie de la rassurer encore et, peut-être, de la secouer un peu, puis elle lui fait remarquer qu’elle ne s’est toujours pas présentée. La jeune femme semble paniquer un peu avant de répondre.

« Leya ? C’est original ça. J’aime bien. T’es la première que j'connais avec ce nom. J'connais des Leila, des Léa, des Ella… mais pas d’Leya. C’est cool ! », dit-elle.

La rouquine ne sait pas ce que misanthrope veut dire, mais elle a compris grâce à la suite que la jeune femme n’a pas autant de facilité qu’elle à s’exprimer. Elle veut continuer, mais son attention est captée par deux personnes qui parlent fort dans le couloir. Pendant un instant, elle veut les inviter à les rejoindre, puisque « plus on est de fous, plus on rit », mais ils sont déjà trop loin au moment où elle ouvre la bouche.

« À c’que j’entends, on est pas les seules à aller voir l'psy. », dit-elle en riant légèrement, reportant son attention sur Leya. « Mais l’gars, il avait pas l’air content… », termine-t-elle.

À peine a-t-elle fini que Sibylle change de sujet, oubliant les deux inconnus du couloir. Elle prend son téléphone portable sur la table à côté de son lit. En quelques gestes rapides, l’écran est déverrouillé. Pas de nouveaux messages. L’ex-danseuse affiche un air contrarié, mais ne commente pas. Au lieu de ça, elle cherche l’application « appareil photo ».

« Allez, faut qu’on fasse une photo ensemble pour que j'mette ça sur Instagram! Moi et ma nouvelle pote ! Viens près de moi, faut pas que j'bouge trop… », dit-elle, le sourire jusqu’aux oreilles.

L’Allemande secoue la main pour inviter Leya à se rapprocher. Elle est prête, le bras déjà tendu pour pouvoir prendre le selfie tant désiré. Pas un instant, elle imagine que sa camarade puisse refuser. Après tout, qui n’aime pas prendre des selfies avec ses nouveaux amis ? Personne, c’est clair !


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##   Mer 8 Nov 2017 - 0:53
Leya Stones

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Surprenante ! C'est le terme qu'aurait donné Leya pour qualifier Sibylle...En faites, elle n'avait jusqu'à maintenant jamais rencontré ce genre de cas. La demoiselle semblait déjouer avec facilité ce qui était pour l'albinos du raisonnement fondé ! C'est vrai que l'attente est signification d'espoir, mais ça reste aussi signe de déclin. Enfin c'est un peu compliqué de débattre psychologie avec une jeune étrangère qui semblait sans prises de tête. Finalement la demoiselle préféra s'en tenir à le "de toute façon on s'en fout" comme pour trouver une échappatoire car ce n'était -encore une fois - pas vers Leya qu'il fallait chercher du réconfort. En plus, ce n'est pas le genre d'être humain a espérer quelque chose...si on lui avait annoncé qu'elle ne pourrait plus marcher ou encore qu'elle était atteinte d'une maladie mortelle...elle se serait rendu à l'évidence que la fatalité avait parfois le dernier mot sur l'existence d'une personne, sans même regretter quoi que ce soit.

Elle observa du coin de l'oeil la jeune fille qui continuait à parler plus que nécessaire, mais étrangement cela faisait du bien  l'albinos qui elle, était maladroite dans ses paroles ou dans le fait de commencer des conversations avec autrui....bien que très directe, parfois ces mots sont quelques peu blessants...Mais a nouveau ce n'est pas Leya qui irait se fâcher ou se fourvoyer d'une parole de travers...Non elle avait raison, si ça se trouve, elle allait devenir une dangereuse psychopathe, sa personnalité se détruisant petit à petit...Bon dans son coeur, elle ne l'espérait pas mais il faut quand même laisser place au doute quand on est dans sa situation...Le compliment de Sibylle arracha un petit rouge de gêne aux joues de l'albinos qui n'avait pas l'habitude qu'on lui dise le contraire de ce qu'elle avait l'habitude d'entendre. Au contraire, c'était une enfant torturée, détraquée et sans émotions qui effrayait et fascinait à la fois...Un peu comme un pantin ! On voit la beauté de l'objet mais, pas ce qu'il a au plus profond du coeur....

Leya était un pantin magnifique dans ce cas....

▬ Me...merci ! La personne qui me l'a donné...je ne la connais pas du tout alors je ne sais pas si c'est bien...si c'est un prénom qui lui fait honneur ou non...elle m'a abandonnée dans un orphelinat quand j'étais bébé....

Ne pas connaître ses parents était-il la chose qui lui empêchait d'aller de l'avant ? Assurément. Si sa génitrice l'avait laissée c'est qu'elle ne voulait pas de Leya...Qu'avait-elle donc fait pour que ses parents la déteste à ce point ?....Elle n'en savait rien, mais cela pesait dans son cœur, et elle ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable. Alors qu'elle était perdue dans les méandres de ses sombres desseins, une conversation entre deux personnes de l'établissement médical attira toute son attention. Il parlait du psychologue, mais ce n'est pas vraiment ça qui l’interpellait le plus....Pourquoi est-ce qu'un médecin irait jusqu'à demander des informations à titre très personnelles ? Voilà qui était bien curieux...Et Leya ne comprenait pas du temps la colère du jeune homme...même si la violation de vie privée pouvait en être une des raisons.

A nouveau sortant de ses pensées, l'albinos se sentit tirée sur le côté, ayant un petit soubresaut de surprise, car elle ne s'attendait pas vraiment à un contact physique. Tentant de ne pas paniquer, elle s'approcha un peu plus, se décidant à jouer le jeu, bien qu'un peu timide.

▬ Juste....si tu pouvais ne pas mettre le flash s'il te plait....j'ai hum...un problème de photophobie....je supporte pas les lumières fortes....désolée....

Autant être sincère, et éviter tout de suite des problèmes. Ce serait dommage de finir à l’hôpital alors qu'elle était arrivée il y a quelques jours....bien que remarque ça ferait plaisir à Sibylle car elle aurait une amie de chambre avec qui elle pourrait discuter de tout et de rien...Ouais enfin, on rigole pas avec les phobies non plus hein, celle là pouvait aller jusqu'à l'aveugler ou rendre son comportement très agressif donc bon ! Ne pas jouer avec le feu...car quand il commence à s’étendre il dévaste tout sur son passage.





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Dernière édition par Leya Stones le Sam 18 Nov 2017 - 2:19, édité 1 fois
##   Mer 15 Nov 2017 - 18:01
Sibylle Dinkel

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Sibylle Dinkel
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Sibylle a beaucoup de chance et elle ne s’en rend même pas compte. Elle n’imagine pas qu’une autre personne que Leya aurait pu s’énerver contre elle ou se vexer pour les mots qu’elle emploie et sa franchise déconcertante. Ça a toujours été comme ça, mais, étrangement, la plupart des gens l’accepte comme elle est et l’apprécie même. Son honnêteté y joue, sans aucun doute, un rôle important. Au moins, on n’a pas à s’attendre à un coup en traître de sa part.

L’Allemande regarde sa nouvelle amie rougir, en souriant, mais son visage perd toute joie lorsqu’elle entend la suite. « C’est triste d'pas connaître sa maman. », réagit-elle. « C’est à cause d’ça qu’les gens pensent qu’t’es malade ? Y avait une fille avec moi à l’école qu’a perdu sa maman à cause d’une maladie. Bin, elle était très chouette. »

La rouquine n’a pas l’impression d’avoir vécu une enfance difficile. Ce que ses parents lui ont fait subir est normal pour elle. Elle était paresseuse et ne réussissait pas à l’école, alors c’était normal qu’ils soient fâchés, qu’ils la punissent et lui demandent de travailler plus. Pas un instant, elle pense à leur en vouloir. Elle les aime, comme elle aimait sa grand-maman. Elle sentait bien qu’il y avait une différence de point de vue entre eux, mais elle voyait la situation comme une collaboration, une complémentarité, même si elle n’aurait jamais pu l’expliquer. C’est ce qu’elle ressent.

Quand Sibylle a l’idée de prendre une photo d’elle et de sa nouvelle amie, cette dernière semble surprise, mais la première ne le remarque pas, trop concentrée sur son téléphone portable. « Oh, ouai, pas d’problème ! Attends que j’change ça. », répond l’ex-danseuse à la remarque de sa camarade, sans se poser de questions. Elle est quand même chanceuse, Sibylle. Quand les gens utilisent des mots compliqués, ils l’expliquent juste après. Elle n’a donc pas besoin de demander ou d’essayer de deviner ce que ça veut dire. Elle active rapidement ses doigts sur l’appareil pour changer le paramètre « flash automatique » en « flash désactivé ». Une fois prête, elle tend à nouveau son bras.

« Allez, souris ! », lance-t-elle en riant. La photo est prise et elle s’active à nouveau. « Dis, c’est quoi ton Instagram ? Ou ton Facebook, c’est égal. », demande la rouquine. « Comme ça j’t’envoie direct la photo. », ajoute-t-elle sans lever les yeux de son écran. « Regarde ! »

Sibylle tend son téléphone portable à Leya pour qu’elle puisse y voir ce qu’elle a posté. Au-dessous de la photo des deux jeunes femmes, on peut lire : Me & my new friend #Japan #Tokyo #NewFriends #Happy. L’ex-danseuse sourit avec les lèvres, mais pas avec les yeux. Ses amis lui manquent. Elle aurait aimé les voir avant de partir, de venir à Terrae. Soudain, elle a une idée et elle ne peut attendre pour la mettre à exécution. Elle ouvre le groupe What’s app qu’elle a avec ses amies et leur écrit : Quand c’est que vous venez me voir ?. Elle ajoute un bonhomme qui sourit. Elle ne se rend pas compte que le Japon, c’est loin, et qu’aucune de ses amies ne viendra la voir, probablement. Une fois son message envoyé, elle pose son téléphone sur le matelas. Elle ne voudrait pas manquer une réponse ou une notification lui indiquant que quelqu’un a aimé la photo.

« T’as toujours eu peur de la lumière ? Tu fais comment pour aller dehors ? Ça t’fais mal ? », demande alors l’ex-danseuse à celle qui lui tient compagnie.


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##   Lun 20 Nov 2017 - 17:24
Leya Stones

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Les médecins le lui avait souvent répétés : Leya est une fille d'un univers à part.
Pourtant quand elle regarde la jeune fille qu'elle a en face d'elle, on n'y croirait presque pas. Sibylle est un peu comme l'albinos ! Ou alors est-ce que c'est ce côté direct et un peu enjoué qui la rendait si spéciale ? Elle ne la comprenait pas. Elle ne comprenait pas comment elle peut sourire et être si insouciante alors qu'elle ne pourra peut être plus jamais marcher ? Et pourtant, elle est là à rejeter la fatalité ce que la demoiselle aux cheveux blancs était incapable de faire. Une petit moue sur le visage, elle admirait vraiment le courage dont Sibylle faisait preuve, en plus de sa détermination. Et bizarrement le contact était soudainement moins rude.

Leya se le demandait sans cesse... Pourquoi est-ce que sa mère n'avait pas voulu d'elle ? Pourquoi l'avoir abandonné comme si elle était un objet facilement jetable ? Une pointe d'amertume mais remplie de culpabilité envahissait les émotions de l'albinos depuis bien trop longtemps. Et parfois elle se demande comment serait sa vie si elle avait été un être humain normal, avec une vie simple, sans passer par tout ce qu'elle a traversé...Serait-elle heureuse ?

▬ Peut être oui....si ça se trouve c'est parce que je le suis qu'elle ne voulait pas de moi...

Une moue triste sur le visage, son regard vint à se perdre très rapidement dans le paysage de la fenêtre. Assez pour que la photo la surprenne, mais au moins Sibylle avait retiré le flash, prenant vraiment compte de ce que ressentait l'albinos, sans vraiment lui poser plus de questions pour le moment. Un léger sourire sur le visage, elle regarda l'oeuvre prise sur l'appareil de la rousse. Leya n'avait jamais cherché à obtenir des appareils électroniques ! Pourquoi s'encombrerait-elle d'un téléphone ? A qui écrirait-elle ? Qui l’appellerait ? C'est souvent ce genre de détails qui permet de déterminer nos choix et nos investissements ! Et Leya avait jugé inutile de se payer ce petit bijou dont elle n'aurait aucune utilité. Alors oui elle n'a pas de portable, et donc de ce fait pas de réseaux sociaux non plus.

Quand on vous dit qu'elle est vraiment à part.

Ne savant que répondre à Sibylle, elle se contenta d'hausser légèrement les épaules, et de la regarder un peu gênée. Est-ce qu'elle la jugerait ? Après tout les filles étaient vraiment addicts de ce genre de petit plaisir qu'est les conversations, les relations et les partages sur les réseaux...Essayant de ne pas laisser le désespoir franchir son visage, elle trouva une échappatoire dans la énième question de la rousse. Car oui cette dernière semblait très curieuse et en posait beaucoup ! mais ça n'en dérangeait pas Leya qui permettait de se requestionner sur sa condition.

▬ A l'orphelinat quand j'ai eu 5 ans, les autres orphelins ont voulu m'inviter à venir jouer avec eux...et quand je suis sortie, ma peau s'est mis à me brûler intensément...ça me faisait mal comme si j'avais l'impression de fondre. Des médecins sont arrivés pour me soigner et on a découvert que je souffrais d'une maladie qui m'empêche d'être dehors quand il fait jour. Alors oui malheureusement je ne peux pas sortir...seulement quand il fait nuit ou très nuageux comme aujourd'hui.

Personne ne pouvait comprendre cette situation dérangeante. Et imaginez encore l'été comme c'est encore bien plus difficile pour elle...à rester enfermer dans une chambre avec à ses côtés un ventilateur...Leya n'aurait jamais la possibilité de voir la mer, ou de courir sur une plage de sable fin. Vous trouvez ça triste ? Alors pensez aux personnes qui se refusent d'y aller alors qu'ils n'ont pas la malchance qu'elle possède. En ça l'humanité n'a conscience de rien.





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##   Sam 2 Déc 2017 - 14:29
Sibylle Dinkel

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Sibylle trouve ça tellement triste.

« Bin si c’est à cause d’ça qu’elle a pas voulu d’toi, elle est vraiment pas sympa. Elle sait pas c’qu’elle rate de toute manière. Tant pis pour elle. », répond-elle d’une voix un peu dure.

L’ex-danseuse peut être très intransigeante et parfois sans pitié. Quand quelque chose ne lui plaît pas, elle le dit et le comportement de cette femme envers cet enfant qu’elle a abandonné ne lui plaît vraiment pas. Elle n’a même pas essayé de lui donner une chance, à ce pauvre bébé… et, du coup, Sibylle n’essaie pas de donner une chance à cette mère, ne cherchant pas à comprendre pourquoi elle a agi ainsi. Elle n’y pense même pas, n’imagine pas qu’il pourrait y avoir de bonnes raisons. Elle, elle s’imagine sa vie sans ses parents. Non, ce n’est pas possible.

La rouquine finit par prendre la photo et la montre, toute fière, à sa camarde, lui demandant son pseudo sur les réseaux sociaux, mais Leya se contente de hausser les épaules, gênée. L’Allemande, surprise, ne réagit pas tout de suite.

« Tu veux pas m’dire ? », demande-t-elle alors. « Bah tant pis… », finit-elle un peu déçue.

Sibylle sait que certaines personnes ne veulent pas partager leur pseudo avec n’importe qui. Elle, elle a plein d’amis ou d’abonnés, c’est selon. Elle ne refuse personne. Elle ne les compte même plus ! Alors, elle a parfois un peu de peine à comprendre ce genre de comportement. Ses amies ont essayé de lui expliquer que parfois ça pouvait être dangereux d’accepter tout le monde, mais la rouquine n’a pas peur. Elle n’a jamais rencontré quelqu’un qu’elle ne connaissait pas en vrai et n’avait rencontré que sur internet. Elle n’est peut-être pas très intelligente, mais elle a bien retenu la leçon que lui a appris sa grand-mère.

Après avoir envoyé son message, elle se reconcentre sur sa camarade et lui pose une nouvelle question avant de réagir par des « ah ! » et des « woua ! » à sa réponse. Elle n’a jamais entendu une telle histoire et ne doute pas un instant de sa véracité. Elle fait confiance.

« C’est bizarre comme maladie et c’est pas pratique du tout ! T’as vraiment pas d’chance… T’as vraiment tout essayé ? La crème solaire, ça marche pas ? Et si tu t’emmitoufles comme il faut dans des habits, non plus ? Bon, ok, en été c’est pas l’top, mais si ça peut t’permettre d’sortir… Genre… ça peut être un châle tout léger… et des lunettes ? C’est pas super pratique, j’sais… », répond-elle à son tour, peu convaincu de ses idées.

La nouvelle se mord la lèvre en regardant dehors. Elle, elle est condamnée à rester dans son lit tant que les médecins ne sont pas certains de l’état de sa colonne vertébrale et en attendant que ces autres blessures guérissent comme il faut et Leya… elle, elle ne peut pas sortir dès qu’il y a un rayon de soleil. Finalement, elles ont plus de points en commun qu’elle ne s’imaginait. L’Allemande finit par sourire tristement. Alors, le ciel gris qu’elle voit est réellement gris ? C’est bon à savoir, mais pas très important. Au moins, elle pourra commenter le temps pas terrible qu’il aura fait aujourd’hui si on le lui demande ou si elle a besoin de lancer une conversation. Elle fait gaffe à ne pas se trahir. L’ex-danseuse n’en a pas honte, mais elle a l’impression que c’est quelque chose qui la lie à sa grand-maman, alors elle veut garder ça pour elle. C’est un peu comme un trésor.


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##   Mer 6 Déc 2017 - 12:34
Leya Stones

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Pas sympa...Sibylle a bien des manières d'alléger les choses, mais Leya voyait plutôt ça comme une marque de protection, plus qu'un mauvais intérêt. En effet les paroles de la rousse n'étaient pas floues, ni même vagues, elles étaient très tranchées, directe, comme si elle ne laissait pas de répit à l’adversaire. Pourtant la forme d'expression "sympathique" donnait l'impression à Leya d'avoir une enfant en face d'elle...En même temps, pouvait-elle se permettre de juger elle qui ne sait même pas ce qu'est être réellement adulte...? Pas vraiment non. Touchée par l'attention de la jeune fille, Leya sentit ses joues s'empourprer et esquissa un faible sourire. Elle ne savait pas si en effet sa mère ratait quelque chose en ne la voulant pas la connaître, mais que quelqu'un compatisse à sa peine lui faisait beaucoup de bien. Elle qui pensait réellement que personne ne voulait d'elle.

Par contre chaque chose en son temps, et elle se retrouva vite décontenancée quand Sibylle cru comprendre qu'elle ne voulait juste pas communiquer son pseudo pour des réseaux sociaux ! Ha catastrophe que faire ! Est-ce que lui dire que ne pas avoir de téléphone allait faire changer l'avis  de la rouquine sur sa condition ? Tant pis quitte à passer pour une femme des cavernes ou un homme de néanderthal, elle ne pouvait laisser passer l'opprobre.

▬ C'est que...en faites je n'en ai pas...je n'ai pas de téléphone et encore moins de réseaux sociaux...je ne suis pas très branchée "high tech"

Ce qui est vrai puisqu'elle préférait la compagnie d'un vrai livre qui sentait la poussière et le vieux papier, qu'une tablette informatique où elle pouvait lire le même contenu. Seulement la sensation n'est pas la même. Le sentiment aussi. Reportant son regard irisé sur sa vis à vis, elle ne savait pas comment elle allait réagir mais elle appréhendait ! Peut être qu'elle allait se moquer ? Peut être qu'elle lui dirait même de sortir d'ici en se fourvoyant ? C'est vrai que Leya est très maladroite quand il s'agit de discuter avec quelqu'un alors ça ne serait pas étonnant. Dommage elle qui commençait à apprécier la rouquine et qui commençait à trouver beaucoup de points en communs. Enfin beaucoup, c'est vite dire, mais au moins qui leur permettait de s'assembler, s'imbriquer comme des pièces de puzzle.

Enchaînant alors sur sa maladie, la rousse semblait vouloir en savoir davantage, lui donnant même plein d'idées ou d'options pour outrepasser ce problème. Elle semblait ne pas réaliser la teneur et la difficulté d'être photophobe. C'est vrai que des vêtements plus couverts aident un peu, mais ça ne fait pas tout malheureusement et puis le temps est pervers...Il aime changer de saison, comme de chemises, et ça par contre Sibylle avait bien assimilé ce tout.

▬ En faites, je le fais déjà ! Porter des vêtements plus chauds quand il fait nuageux comme aujourd'hui. Car je ne sais pas si tu le sais, mais le soleil est un poil plus fort quand le ciel est chargé plutôt que bleu. C'est parce que les ultraviolets des rayons qui essayent de filtrer les nuages et s'y mélangent sont bien plus concentrés. Après non la crème solaire ne marche pas, et les vêtements ne sont qu'une amorce pour couvrir, ils ne sont pas réellement la solution. Donc quand il fait beau je ne sors pas, et quand il fait gris comme aujourd'hui, je me couvre de vêtements chauds...c'est pas pratique comme tu dis mais bon il faut vivre comme on est. Je ne sors que pratiquement la nuit en terme général.

Cela a été très difficile pour elle d'accepter la réalité en face quand on lui a découvert cette "maladie" comme dit Sibylle, mais bon il faut s'accepter comme on est et au final elle commençait à être habituée d'être une espèce complètement étrangère, sortant hors du commun. Et encore s'il n'y avait que la photophobie...on ne parlera pas de ces autres multiples troubles qui la font passer pour une personne au mental potentiellement instable.

Si Sibylle savait, elle se dirait peut être qu'elle n'est pas la seule fille que le monde a voulu égarée.





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##   Sam 3 Mar 2018 - 20:22
Sibylle Dinkel

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Tandis que Sibylle essaie de cacher sa déception et fait le nécessaire pour poster la photo qu’elle vient de prendre avec sa nouvelle amie, cette dernière explique plus clairement pourquoi elle ne peut pas lui donner son pseudo.

« T’es sérieuse ?! », s’exclame la rouquine, après s’être figée pendant deux secondes, la bouche ouverte, incapable de sortir le moindre son. Elle n’a encore jamais rencontré quelqu’un sans téléphone portable. Même sa grand-mère en avait un, c’est dire ! « Mais… j’comprends pas comment tu fais ! Comment tu discutes avec tes amis ? Moi, j’pourrais pas vivre sans... Comment j’saurais c’que Melanie a mangé au resto avec son copain ou… c’que Katarina a vu pendant son voyage en Pologne ? Ou en Grèce, j’sais plus, peu importe… Et pis j’saurais pas que Beate a un nouveau copain trop canon non plus, ni qu’Anja a un nouveau chat et qu’il s’appelle Gribouille. Tu t’rends compte ? Ça s’rait trop triste ! J’me sentirais trop seule ! J’saurais pas non plus… », continua-t-elle, avant de s’interrompre brutalement.

Elle ne saurait pas que son père a obtenu une promotion et que pour fêter ça, ses parents sont partis une semaine en Italie. La vie continue sans elle. Elle est heureuse pour eux, mais elle est triste de se trouver à l’autre bout du monde. Le Japon, c’est loin quand même !

L’Allemande détourne le regard un instant, observe le ciel gris, avant de se reconcentrer sur son message, puis de changer de sujet et de parler de la maladie de sa camarade, comme si elle avait oublié cette histoire de téléphone. La réponse de Leya à ses remarques l’embête un peu. Elle n’a pas tout compris, mais ce n’est pas grave. Il faut dire que les rayons et tout le touti n’ont jamais été facile à comprendre. L’ex-danseuse va faire comme d’habitude et ne rebondir que sur certaines informations et oublier le reste. C’est tellement plus facile.

« Bah, c’est cool aussi d’vivre la nuit, t’sais. Y a plein d’choses à faire. J’ai une idée ! Quand j’pourrai sortir d’ici, on ira faire la fête une fois ! », répond la rouquine avec enthousiasme. « D’ici là, t’as la mission d’trouver le meilleur bar d’Terrae ! J’te fais confiance. », finit-elle en riant, heureuse de sa super idée.

Soudain, Sibylle a une autre idée et commence à tapoter frénétiquement sur son téléphone. Rapidement, elle lâche un petit cri victorieux. « J’savais qu’j’avais entendu ça quelqu’part. Quand t’iras mieux et qu’tu partiras d’ici, faudra aller au Pôle Nord, où l’Père Noël vit, t’sais ? », dit-elle en faisant un clin d’œil à la jeune femme. « Bin là-bas, y a des jours où il fait nuit tout l’temps ! Et quand il fait jour tout l’temps, bah tu vas au Pôle Sud, c’est toujours l’contraire, c’est facile. C’pas super ça ? Ça s’rait trop cool pour toi, non ? », finit-elle fièrement, tout en tendant son smartphone à sa camarade.

Sur l’écran, Sibylle a affiché en grand des images d’aurores boréales et d’ours polaires qu’elle fait défiler à une vitesse folle. « R’garde comme c’est trop chou », ajoute-t-elle, des étoiles dans les yeux en montrant des bébés phoques, des pingouins et des renards polaires. « Et pis, j’viendrai t’rendre visite. », termine-t-elle, sans même laisser le temps à Leya de décider si l’idée lui plaît ou non. Ça paraît tellement évident qu’elle va adorer ! Franchement, qui n’adorerait pas ?


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##   Mer 7 Mar 2018 - 20:11
Leya Stones

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Comme toujours, Sibylle a une dextérité de paroles qui permet d'éviter le malaise que créé l'albinos par manque de conversations. Ce débit est impressionnant, mais Leya l'enviait un peu car surement que passionnée comme l'allemande, elle n'aurait jamais connu la solitude. Cette dernière d'ailleurs avait un peu de mal à la comprendre, ne savait pas comment la demoiselle aux cheveux blancs pouvait vivre sans cellulaire. La réponse était pourtant qu'une facilité déconcertante : Elle n'en a jamais trouvé l'utilité. Après tout, l'albinos était seule, sans amis, et personne pour la contacter ou même prendre de ses nouvelles. Et ce n'était pas plus mal ainsi, c'était moins douloureux. Du moins c'est ce qu'elle s'imaginait, même si Sibylle elle, en avait une quantité étonnante, les noms diffusaient comme dans un générique de fin de séries. Mélanie, Katarina....que des noms inconnus, mais qui pour la rousse devait représenter bien plus qu'une simple appellation vu comment elle divulguait des informations.

▬ C'est que comme je n'ai pas beaucoup d'amis à part quelques connaissances ici....un téléphone m'est inutile.

Pour ne pas dire pas du tout en faites, ce ne sont vraiment que des collègues de l'école, toute les personnes qui avaient mis un brin de nouveauté dans sa vie habitait à Terrae, alors pourquoi avoir un téléphone quand on peut les voir ? Pourtant dans ces paroles un peu trop enthousiaste, Leya y voyait une forme de détresse. Le petit appareil technologique permettait à Sibylle de garder connexion avec le monde réel, et de ne pas sombrer dans la folie et la solitude. En un sens, les deux jeunes filles se ressemblaient : la même peur d'être mise à abandon. Pour Leya être loin de sa famille d'accueil ne lui faisait rien, ils n'ont été là que pour lui donner un toit, et elle ne s'était pas attachée de peur de sombrer dans une dépendance inexacte. Peut être que la famille de l'allemande lui manquait ? Encore quelque chose à envier. Ce n'est certainement pas une mère qui l'avait abandonnée qui effleurerait son petit coeur d'un manque. Après tout elle ne l'a jamais connue. Et c'était mieux ainsi.

Sibylle eut une drôle d'idée ! Leya avait du mal à suivre, mais elle avait parlé de pôle nord, de père noël, disait qu'il faisait toujours nuit là bas ! Oui certes mais en plus d'avoir le ciel assombrit, il y avait surtout des températures impossibles à supporter. Du moins, très difficilement. Et puis le père noël était une légende, mais la rousse semblait y croire, alors elle n'en dirait rien pour ne pas créer de désespoir. Un simple sourire, car elle venait de réaliser que l'allemande semblait se soucier de son état en lui faisant une proposition pareille.

Ou bien qu'elle avait envie d'aller voir des ours polaires...

Elle parlait déjà de lui rendre visite, comme si c'était un acquis. Si seulement elle savait ! Mais bon c'est comme pour un enfant, briser les rêves n'étaient pas dans les cordes de la demoiselle aux cheveux blancs, et encore moins ceux d'une fille éprouvée par la perte de ses fonctionnalités motrices. Quel était le pire ? Savoir que la mort n'était qu'à un pas, ou ne plus avoir la possibilité de marcher comme on le voudrait ? Ce n'était pas nécessaire de ses comparer, car dans les deux cas, la détresse en elles étaient profondes. Sibylle lui montra des photos d’aurores boréales ou même d'animaux trop choux, ce qui décrocha un sourire sur les lèvres peu expressives de la jeune malade. Il n'y avait pas que dans les paroles que l'allemande était du genre vive.

▬ Si tu me le permets, lorsque j'aurais un téléphone....j'aimerais avoir ton numéro....

Impossible ! Leya n'aurait jamais dit quelque chose de ce genre, et pourtant les faits étaient là ! En faites plutôt que de pleurer sur son sort, elle avait envie d'aider, d'être un soutien pour quelqu'un, pour ne rien regretter.

▬ Surtout si je pars au pole nord, comment je te contacterais si je ne l'ai pas héhé !

Elle jouait le jeu, c'était mieux comme ça ! Et même si c'était une nouvelle bulle dans lequel elle s'était enfermée avec la rousse, il valait mieux se créer un monde, que se laisser sombrer dans celui ci.




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##   Dim 18 Mar 2018 - 21:02
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Tandis que les images défilent, Sibylle voit un sourire apparaître sur le visage de Leya, alors elle continue. Elle aime voir sa nouvelle amie sourire et puis, cette dernière lui parle de quand elle aura un téléphone et Sibylle explose.

« Oooooh ! Mais bien sûr! C’est clair qu’j’te donn’rai mon numéro ! Pis t’as raison, l’Pôle Nord c’est super loin ! Ça s’rait trop dur d’garder contact sans téléphone. », dit-elle. L’Allemande repense alors à ce que la malade lui a dit. Elle n’a pas beaucoup d’amis. C’est pour ça qu’elle n’a pas encore de téléphone. À ce moment-là, elle prend une résolution. Elle va aider sa camarade à se faire plein d’amis ! Elle va lui présenter plein de monde. C’est clair qu’elle va trouver des gens qu’elle va apprécier dans tous ceux que la rouquine va lui présenter, c’est obligé. Bon, avant ça, il faut que Sibylle se fasse elle-même des amis, mais ça, ce n’est qu’une question de temps. « Et pis t’aura qu’à installer What’s app ou l’truc qu’les japonais utilisent. J’me souviens plus du nom, faut vraiment qu’j’m’y mette, d’ailleurs… ça fait d’jà trois jours qu’chui là et j’ai pas encore installé l’appli, tu t’rends compte ! Mais ouai, j’te mettrai dans plein d’groupe pour qu’tu t’fasses plein d’nouveaux amis ! Tu verras, c’est trop facile ! », ajoute-t-elle. « Pis ça s’ra encore plus simple si tu viens sur les réseaux sociaux. J’peux t’aider ! », finit-elle.

L’ex-danseuse imagine déjà tout ce qu’elle pourra faire avec sa nouvelle amie, tout ce qu’elle pourra lui conseiller, tout ce qu’elle pourra lui partager. Elle voit grand, trop grand sans doute. Elle ne pense pas que sa camarade va se trouver submerger si elle commence tout en même temps. Pour Sibylle, c’est tellement facile, c’est une habitude, un réflexe, alors elle ne peut pas comprendre qu’une personne puisse se retrouver perdue dans cette jungle. Heureusement, ce ne sera peut-être pas le cas de Leya. Seul l’avenir le dira. En attendant, Sibylle partage ce qu’elle vient d’apprendre sur Twitter, puis reporte son attention sur son amie.

« Tu veux qu’j’te montre comment ça marche ? Ou tu préfères attendre d’avoir ton téléphone ? C’est p’t-être mieux d’attendre, pis tu pourras faire les trucs toi-même. On apprend mieux comme ça qu’seul’ment en r’gardant… ‘fin moi, en tout cas, j’retiens rien si on m’montre. », dit-elle en riant. « Oh, j’m’réjouis trop ! Ça va être trop cooooooool ! », ajoute-t-elle encore.

Sibylle est toute excitée. Leya est, finalement, sa première nouvelle amie à Terrae, enfin, avec Olivia. Être coincée dans un lit d’hôpital ne l’aide pas vraiment à rencontrer des gens. Elle attend avec impatience le moment où elle pourra se déplacer en fauteuil roulant. Elle ne doute pas un instant que ce moment va arriver et qu’il va arriver bientôt.

« Tu penses qu’on va rester longtemps ici ? », recommence la rouquine. Sa voix a perdu l’entrain qu’elle avait un instant plus tôt. Elle aime beaucoup Leya et Olivia, mais ses amis d’Allemagne lui manquent, sa famille lui manque… danser lui manque… danser... C’est pour ça que, par moment, elle se sentait aussi vide, aussi inutile. Sibylle le sait, si elle ne peut plus danser, elle ne sert à rien. Elle ne sait rien faire d’autres. Elle a essayé d’oublier, un moment, qu’elle ne danserait plus jamais. Enfin, c’est ce que les médecins lui ont dit et c’est pour ça qu’elle est là aujourd’hui, à Terrae. Mais pour elle, ce n’est que temporaire, ce n’est qu’une maison de convalescence, un endroit où elle pourra guérir. C’est d’ailleurs ce que l’homme qui est venu la chercher lui a dit : un endroit qui l’accueillera et l’aidera à surmonter son vide, guérir... Elle n’envisage pas de rester longtemps ici. Il faut dire qu’elle ne connait pas encore la magie qui se cache à Terrae.


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