## Lun 25 Sep 2017 - 18:32 | ||
Leya Stones Messages : 211 Date d'inscription : 22/09/2017 Age : 34 Humeur : .... | Sibylle Dinkel & Leya Stones Despair sitting on bench Plus vous souriez, plus vous souffrez Atrocement Plus vous souffrez, plus vous souriez Irrémédiablement ♫
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## Mar 3 Oct 2017 - 0:14 | ||
Sibylle Dinkel Messages : 207 Date d'inscription : 11/09/2017 Age : 30 Emploi/loisirs : S'entraîner à r'marcher, pis bientôt à danser aussi ! Humeur : En pleine forme ! | Cela fait trois jours que Sibylle est arrivée à Terrae, trois jours qu’elle occupe une nouvelle chambre d’hôpital sans encore pouvoir la quitter, trois jours qu’elle n’a vu personne d’autre que des médecins ou des infirmiers. Lorsqu’elle était encore en Allemagne, seuls ses parents venaient lui rendre visite, mais c’était déjà ça, même si ça n’était jamais très joyeux. Ses amis n’ont pas fait le déplacement, trop occupés ou trop gênés, mais elle ne leur en veut pas trop. Ils ne savent pas quoi lui dire et elle ne sait pas ce qu’elle aimerait entendre. Même sur les réseaux sociaux, les gens l’évitent, ne répondent pas à ses messages et ce n’est pas faute d’avoir essayé de prendre contact. Elle ne s’est jamais sentie aussi seule. Elle est d’ailleurs passée par tous les états d’âme et maintenant, la jeune femme est triste, vide. Les mêmes mots tournent sans cesse dans sa tête : elle ne pourra peut-être plus jamais marcher… elle ne pourra peut-être plus jamais danser et ça la déprime. Sa vie, c’est la danse… enfin c’était. Si elle ne danse plus, elle n’est plus… Aujourd’hui, c’est Olivia qui s’occupe d’elle. Cette infirmière est géniale ! Elle prend le temps de discuter un peu avec elle, sentant qu’elle en a besoin. La patiente profite de chaque occasion pour parler, faire connaissance. Elle aime les gens, mais les gens n’ont pas toujours le temps, surtout dans un hôpital. Elle ne se souvient plus pourquoi elle a accepté de suivre la personne qui est venue la voir en Allemagne. Ici, ça n’a pas l’air beaucoup mieux. Là-bas, au moins, elle avait ses parents, même si sa mère se contentait de pleurer et son père restait muet. La vie à Terrae ne semble pas plus rose. Le ciel est toujours gris, comme le soleil, les arbres, les murs, les gens, tout, tout est gris. Sibylle lâche un soupire. Regarder dehors ne la réconforte pas du tout. Ça lui rappelle seulement à quel point le monde est terne. Soudain, la voix d’Olivia attire son attention. Une amie ? Est-ce que c’est Anja ? Ou Elsa ? Ses deux meilleures amies lui manquent et elle est tout à coup très excitée que l’une d’elles ait fait le voyage jusqu’au Japon pour la voir, mais lorsqu’elle tourne la tête, elle ne reconnait pas le visage de la jeune femme. Ce n’était pas très raisonnable de penser ça, mais l’ex-danseuse n’a pas vraiment réfléchi. Elle sourit. Ce n’est pas grave. Elle se fera une nouvelle amie ! Après qu’Olivia a invité la visiteuse à entrer, elle est partie, laissant les deux jeunes femmes seules. La nouvelle venue semble gênée, alors Sibylle rit, mais pas pour se moquer. « Mais faut pas t’excuser ! », dit-elle, avant de continuer. « Allez, viens t’asseoir là. » , ajoute-t-elle en tapotant le matelas près d’elle. « Moi, c’est Sibylle. Et toi ? Ça fait longtemps que t’es ici ? Moi, chuis arrivée y a trois jours. C’est pas très marrant ici. Les gens ont pas l’temps de discuter et puis le docteur veut pas encore que j’aille dans une chaise. Il a trop peur à cause de mes os ou chais pas trop quoi. J’ai pas tout compris… les mots compliqués et tout, c’est pas trop mon truc… mais bon, la seule chose que j’sais, c’est qu’chuis coincée dans mon lit pendant quelques jours encore. Faudra qu’je r’passe des examens après. J’espère que j’vais les réussir. » , dit-elle en pouffant. « Et toi ? T’es là pour quoi ? Tu t’es aussi cassée quelque chose ? Ou bien t’es malade ? T’es toute pâle ! » Sibylle se tait enfin, mais elle n’a pas lâché son sourire et son air amusé, sauf sur la fin où elle semble plutôt inquiète. Il faut dire que sa camarade à le teint plus clair que tous les gens qu’elle a vus jusqu’à maintenant et même en voyant la vie en gris, elle remarque que ce n’est pas normal. L’ex-danseuse ne peut par contre pas voir la couleur bizarre de ses yeux. Malgré ça, elle se sent un peu plus vivante de pouvoir discuter avec quelqu’un de nouveau. Elle adore rencontrer des gens qu’elle ne connaît pas encore. Alors, elle se sent mieux, parle, dit tout ce qui lui passe par la tête, sans même penser que ça va gêner la personne en face. Pendant un instant, elle oublie qu’elle est triste. |
## Mer 4 Oct 2017 - 16:59 | ||
Leya Stones Messages : 211 Date d'inscription : 22/09/2017 Age : 34 Humeur : .... |
Merci pour ce magnifique cadeau Ronron
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## Lun 9 Oct 2017 - 17:47 | ||
Sibylle Dinkel Messages : 207 Date d'inscription : 11/09/2017 Age : 30 Emploi/loisirs : S'entraîner à r'marcher, pis bientôt à danser aussi ! Humeur : En pleine forme ! | Sibylle revit un peu d’avoir de la compagnie. Ce n’est que maintenant qu’elle se rend compte à quel point elle se sentait seule et elle n’aime pas ça. Elle a le moral dans les chaussettes, alors ne voir personne, ça ne l’aide pas. Elle le comprend maintenant. L’inconnue s’assied sur une chaise. Ok, l’ex-danseuse ne lui dira rien. Peut-être que s’asseoir directement sur le matelas près d’elle la gêne. Il faut dire que les deux femmes ne se connaissent pas et Sibylle sait que certaine personne n’aime pas la proximité. Elle s’en fiche pas mal. Elle lui parle, parce qu’elle en a envie, mais elle ne réfléchit pas à ce qu’elle dit. Alors, la question de sa camarade la surprend et, pour une fois, elle ne sait pas quoi répondre, un peu choquée. L’Allemande n’a pas oublié, mais de l’entendre dire, ça fait mal. Son sourire disparaît un moment et elle baisse les yeux. C’est vrai, elle ne pourra peut-être plus jamais marcher… Son esprit est soudain vide. Elle n’est plus vraiment là, elle n’est nulle part. Sibylle ne revient à la réalité que lorsque celle qui était assise à côté d’elle lui prend la main. Elle parle bien, mais certains mots sont compliqués ou c’est peut-être la formulation, elle ne sait pas. La rouquine n’est pas sûre d’avoir tout compris, mais elle sent que le but est de la réconforter, alors elle sourit. Surtout que la jeune femme panique après ça et s’excuse. Elle trouve que c’est très bizarre comme comportement. « Mais, faut pas t’excuser ! Et, ouai… », dit-elle, pour répondre à la question qu’elle lui a posée. « En fait, on sait pas trop. Le docteur est pas sûr. Mais il m’a dit que j’devais pas trop espérer… tu comprends c’que ça veut dire, toi, qu’il faut pas trop espérer ? », demande-t-elle. « Nan, parce que…, moi j’croyais que soit on a l’espoir, soit on l’a pas. Du coup, j’vois pas trop c’qu’y a au milieu… t’en penses quoi ? », finit-elle. Sibylle affiche un air un peu idiot. Il y a tellement de choses qu’elle ne comprend pas… Elle ne comprend d’ailleurs toujours pas pourquoi sa camarade a paniqué tout à l’heure. Est-ce que ce qu’elle lui a dit était méchant ? Ça n’avait pas l’air pourtant… « Ah ! Le psy ! J’l’ai vu aussi. On a pas mal discuté. C’était encore assez cool. ‘fin, à la fin, il m’a dit que j’étais… euhh… ah oui ! Il m’a dit que j’faisais une dé-pres-sion », dit-elle en articulant le dernier mot. « Toi aussi t’as ça ? », demande-t-elle. L’inconnue regarde dehors et l’ex-danseuse suit son regard. C’est triste de voir la vie en gris quand même. Les couleurs lui manquent, sa grand-maman lui manque, danser lui manquent… « Au fait, tu m’as pas dit comment tu t’appelles. T’as oublié ou tu veux pas m’dire ? », demande-t-elle un peu brusquement. L’Allemande n’aime pas le silence, surtout quand il y a quelqu’un avec qui discuter et qu’elle broie du noir. « Tu sais, chuis pas méchante. Faut pas avoir peur de moi… j’vais pas te manger ! », ajoute-t-elle. L’ex-danseuse rit, même si c'est moins franc que d'habitude. Elle sait que ce qu’elle dit n’est pas toujours drôle ou ne fait pas toujours rire tout le monde, mais elle s’en fiche. Elle, elle se trouve drôle et c’est ce qui importe pour elle, alors elle continue. Au fond, elle se demande si ce n'est pas ce qui va lui sauver la vie... de rire. |
## Dim 15 Oct 2017 - 20:21 | ||
Leya Stones Messages : 211 Date d'inscription : 22/09/2017 Age : 34 Humeur : .... |
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## Mar 24 Oct 2017 - 16:00 | ||
PNJ Messages : 550 Date d'inscription : 22/07/2014 | C’est le moment de lancer les rumeur ! Ne cherchez pas à découvrir ce qui se cache derrière cette intervention, vous n'y parviendriez pas... Tout ce que vous en saurez sera ce que nous souhaiterons bien vous en montrer. Profitez donc du spectacle... Le gobelet termina de se remplir et Ludo le sortit de la machine avec lenteur. -Je ne comprends toujours pas pourquoi le psy’ m’a posé toutes ces questions… Tu trouves pas ça bizarre toi ? -Tu te fais des films Ludo. C’est normal qu’il te demande ça, tu es en pleine thérapie ! -Et donc ça justifie les questions sur mes habitudes, mes pouvoirs, mon emploi du temps à Terrae, mes proches, mes professeurs, les Masters et tout le bordel ? -Oui. Ludo termina sa gorgée et soupira lassement. N’importe quoi ! Nikoleta racontait n’importe quoi ! A quel moment c’était logique, au juste ? Nan mais c’était surtout louche, avouez-le ! Depuis quand les psychologues se permettaient-ils de poser autant de questions sur Terrae ? Non pas que Ludo était parano, mais franchement, il avait entendu un sacré bon nombre d’histoires sur les scientifiques, et il pouvait affirmer qu’il n’était pas super serein de savoir qu’une personne dans le domaine scientifique se questionnait autant à son sujet. -Ludo. Tu suis un traitement. Il doit apprendre à te connaître, à connaître ton opinion sur ce qui t’entoure et sur ce nouvel univers pour pouvoir t’aider à avancer. Y’a rien de louche ! Ma mère était psy, je sais quand même comment ça fonctionne… -Mouais. “Mouais”, c’était tout à fait ça. Nan mais dans le doute, il ira se renseigner quand même, nan mais oh. Tout en discutant, les deux jeunes s’éloignèrent de la machine à café et disparurent au coin du couloir pour sortir dans la cour de l’hôpital. En vrai, c’était vraiment pas net, toutes ces questions ! Et fallait pas prendre Ludo pour un pigeon ! La prochaine fois, il racontera n’importe quoi ! |
## Lun 30 Oct 2017 - 12:10 | ||
Sibylle Dinkel Messages : 207 Date d'inscription : 11/09/2017 Age : 30 Emploi/loisirs : S'entraîner à r'marcher, pis bientôt à danser aussi ! Humeur : En pleine forme ! | L’inconnue répond à la question de l’ex-danseuse, mais cette dernière n’est pas plus avancée « Bin, si t’attends, c’est qu’t’espères, non ? », demande-elle sans vraiment demander. « Si t’as pas d’espoir, t’attends rien, tu passes à autre chose. », continue-elle, marquant une courte pause avant d’enchaîner. « Bah, on s’en fout en fait. C’est pas important. On va pas s’prendre la tête pour ça. », dit-elle en riant. Sibylle commence à devoir trop réfléchir et ça l’embête, alors elle préfère changer de sujet. Elle écoute alors sa camarade parler du psychologue et elle ouvre de grands yeux. « Ooooh ! Mais c’est comme dans les films ça ! », dit-elle un peu trop fort. « C’est quand la personne est toute gentille et deux s’condes après elle tue quelqu’un et, re deux s’condes après, elle comprend plus rien, est de nouveau tout gentille et se met à pleurer comme une débile, c’est juste ? », ajoute-elle. « Ah non, j’confonds j’crois… », hésite-t-elle. Il faut dire que le mot est plutôt compliqué et elle n’est pas certaine de l’avoir reconnu. « Bon, j’me fais pas trop de soucis. T’as pas l’air méchante. Et pis, moi j’t’aime bien ! Alors te fais pas trop de soucis pour ça. », finit-elle en souriant. L’Allemande ne pense pas un instant que ce qu'elle vient de dire pourrait vexer sa camarade. Au contraire, elle est plutôt fière d'elle, persuadée qu'elle a réussi à la rassurer. Pourtant, elle constate que l'inconnue n’est pas très à l’aise, alors elle essaie de la rassurer encore et, peut-être, de la secouer un peu, puis elle lui fait remarquer qu’elle ne s’est toujours pas présentée. La jeune femme semble paniquer un peu avant de répondre. « Leya ? C’est original ça. J’aime bien. T’es la première que j'connais avec ce nom. J'connais des Leila, des Léa, des Ella… mais pas d’Leya. C’est cool ! », dit-elle. La rouquine ne sait pas ce que misanthrope veut dire, mais elle a compris grâce à la suite que la jeune femme n’a pas autant de facilité qu’elle à s’exprimer. Elle veut continuer, mais son attention est captée par deux personnes qui parlent fort dans le couloir. Pendant un instant, elle veut les inviter à les rejoindre, puisque « plus on est de fous, plus on rit », mais ils sont déjà trop loin au moment où elle ouvre la bouche. « À c’que j’entends, on est pas les seules à aller voir l'psy. », dit-elle en riant légèrement, reportant son attention sur Leya. « Mais l’gars, il avait pas l’air content… », termine-t-elle. À peine a-t-elle fini que Sibylle change de sujet, oubliant les deux inconnus du couloir. Elle prend son téléphone portable sur la table à côté de son lit. En quelques gestes rapides, l’écran est déverrouillé. Pas de nouveaux messages. L’ex-danseuse affiche un air contrarié, mais ne commente pas. Au lieu de ça, elle cherche l’application « appareil photo ». « Allez, faut qu’on fasse une photo ensemble pour que j'mette ça sur Instagram! Moi et ma nouvelle pote ! Viens près de moi, faut pas que j'bouge trop… », dit-elle, le sourire jusqu’aux oreilles. L’Allemande secoue la main pour inviter Leya à se rapprocher. Elle est prête, le bras déjà tendu pour pouvoir prendre le selfie tant désiré. Pas un instant, elle imagine que sa camarade puisse refuser. Après tout, qui n’aime pas prendre des selfies avec ses nouveaux amis ? Personne, c’est clair ! |
## Mer 8 Nov 2017 - 0:53 | ||
Leya Stones Messages : 211 Date d'inscription : 22/09/2017 Age : 34 Humeur : .... |
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Dernière édition par Leya Stones le Sam 18 Nov 2017 - 2:19, édité 1 fois |
## Mer 15 Nov 2017 - 18:01 | ||
Sibylle Dinkel Messages : 207 Date d'inscription : 11/09/2017 Age : 30 Emploi/loisirs : S'entraîner à r'marcher, pis bientôt à danser aussi ! Humeur : En pleine forme ! | Sibylle a beaucoup de chance et elle ne s’en rend même pas compte. Elle n’imagine pas qu’une autre personne que Leya aurait pu s’énerver contre elle ou se vexer pour les mots qu’elle emploie et sa franchise déconcertante. Ça a toujours été comme ça, mais, étrangement, la plupart des gens l’accepte comme elle est et l’apprécie même. Son honnêteté y joue, sans aucun doute, un rôle important. Au moins, on n’a pas à s’attendre à un coup en traître de sa part. L’Allemande regarde sa nouvelle amie rougir, en souriant, mais son visage perd toute joie lorsqu’elle entend la suite. « C’est triste d'pas connaître sa maman. », réagit-elle. « C’est à cause d’ça qu’les gens pensent qu’t’es malade ? Y avait une fille avec moi à l’école qu’a perdu sa maman à cause d’une maladie. Bin, elle était très chouette. » La rouquine n’a pas l’impression d’avoir vécu une enfance difficile. Ce que ses parents lui ont fait subir est normal pour elle. Elle était paresseuse et ne réussissait pas à l’école, alors c’était normal qu’ils soient fâchés, qu’ils la punissent et lui demandent de travailler plus. Pas un instant, elle pense à leur en vouloir. Elle les aime, comme elle aimait sa grand-maman. Elle sentait bien qu’il y avait une différence de point de vue entre eux, mais elle voyait la situation comme une collaboration, une complémentarité, même si elle n’aurait jamais pu l’expliquer. C’est ce qu’elle ressent. Quand Sibylle a l’idée de prendre une photo d’elle et de sa nouvelle amie, cette dernière semble surprise, mais la première ne le remarque pas, trop concentrée sur son téléphone portable. « Oh, ouai, pas d’problème ! Attends que j’change ça. », répond l’ex-danseuse à la remarque de sa camarade, sans se poser de questions. Elle est quand même chanceuse, Sibylle. Quand les gens utilisent des mots compliqués, ils l’expliquent juste après. Elle n’a donc pas besoin de demander ou d’essayer de deviner ce que ça veut dire. Elle active rapidement ses doigts sur l’appareil pour changer le paramètre « flash automatique » en « flash désactivé ». Une fois prête, elle tend à nouveau son bras. « Allez, souris ! », lance-t-elle en riant. La photo est prise et elle s’active à nouveau. « Dis, c’est quoi ton Instagram ? Ou ton Facebook, c’est égal. », demande la rouquine. « Comme ça j’t’envoie direct la photo. », ajoute-t-elle sans lever les yeux de son écran. « Regarde ! » Sibylle tend son téléphone portable à Leya pour qu’elle puisse y voir ce qu’elle a posté. Au-dessous de la photo des deux jeunes femmes, on peut lire : Me & my new friend #Japan #Tokyo #NewFriends #Happy. L’ex-danseuse sourit avec les lèvres, mais pas avec les yeux. Ses amis lui manquent. Elle aurait aimé les voir avant de partir, de venir à Terrae. Soudain, elle a une idée et elle ne peut attendre pour la mettre à exécution. Elle ouvre le groupe What’s app qu’elle a avec ses amies et leur écrit : Quand c’est que vous venez me voir ?. Elle ajoute un bonhomme qui sourit. Elle ne se rend pas compte que le Japon, c’est loin, et qu’aucune de ses amies ne viendra la voir, probablement. Une fois son message envoyé, elle pose son téléphone sur le matelas. Elle ne voudrait pas manquer une réponse ou une notification lui indiquant que quelqu’un a aimé la photo. « T’as toujours eu peur de la lumière ? Tu fais comment pour aller dehors ? Ça t’fais mal ? », demande alors l’ex-danseuse à celle qui lui tient compagnie. |
## Lun 20 Nov 2017 - 17:24 | ||
Leya Stones Messages : 211 Date d'inscription : 22/09/2017 Age : 34 Humeur : .... |
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## Sam 2 Déc 2017 - 14:29 | ||
Sibylle Dinkel Messages : 207 Date d'inscription : 11/09/2017 Age : 30 Emploi/loisirs : S'entraîner à r'marcher, pis bientôt à danser aussi ! Humeur : En pleine forme ! | Sibylle trouve ça tellement triste. « Bin si c’est à cause d’ça qu’elle a pas voulu d’toi, elle est vraiment pas sympa. Elle sait pas c’qu’elle rate de toute manière. Tant pis pour elle. », répond-elle d’une voix un peu dure. L’ex-danseuse peut être très intransigeante et parfois sans pitié. Quand quelque chose ne lui plaît pas, elle le dit et le comportement de cette femme envers cet enfant qu’elle a abandonné ne lui plaît vraiment pas. Elle n’a même pas essayé de lui donner une chance, à ce pauvre bébé… et, du coup, Sibylle n’essaie pas de donner une chance à cette mère, ne cherchant pas à comprendre pourquoi elle a agi ainsi. Elle n’y pense même pas, n’imagine pas qu’il pourrait y avoir de bonnes raisons. Elle, elle s’imagine sa vie sans ses parents. Non, ce n’est pas possible. La rouquine finit par prendre la photo et la montre, toute fière, à sa camarde, lui demandant son pseudo sur les réseaux sociaux, mais Leya se contente de hausser les épaules, gênée. L’Allemande, surprise, ne réagit pas tout de suite. « Tu veux pas m’dire ? », demande-t-elle alors. « Bah tant pis… », finit-elle un peu déçue. Sibylle sait que certaines personnes ne veulent pas partager leur pseudo avec n’importe qui. Elle, elle a plein d’amis ou d’abonnés, c’est selon. Elle ne refuse personne. Elle ne les compte même plus ! Alors, elle a parfois un peu de peine à comprendre ce genre de comportement. Ses amies ont essayé de lui expliquer que parfois ça pouvait être dangereux d’accepter tout le monde, mais la rouquine n’a pas peur. Elle n’a jamais rencontré quelqu’un qu’elle ne connaissait pas en vrai et n’avait rencontré que sur internet. Elle n’est peut-être pas très intelligente, mais elle a bien retenu la leçon que lui a appris sa grand-mère. Après avoir envoyé son message, elle se reconcentre sur sa camarade et lui pose une nouvelle question avant de réagir par des « ah ! » et des « woua ! » à sa réponse. Elle n’a jamais entendu une telle histoire et ne doute pas un instant de sa véracité. Elle fait confiance. « C’est bizarre comme maladie et c’est pas pratique du tout ! T’as vraiment pas d’chance… T’as vraiment tout essayé ? La crème solaire, ça marche pas ? Et si tu t’emmitoufles comme il faut dans des habits, non plus ? Bon, ok, en été c’est pas l’top, mais si ça peut t’permettre d’sortir… Genre… ça peut être un châle tout léger… et des lunettes ? C’est pas super pratique, j’sais… », répond-elle à son tour, peu convaincu de ses idées. La nouvelle se mord la lèvre en regardant dehors. Elle, elle est condamnée à rester dans son lit tant que les médecins ne sont pas certains de l’état de sa colonne vertébrale et en attendant que ces autres blessures guérissent comme il faut et Leya… elle, elle ne peut pas sortir dès qu’il y a un rayon de soleil. Finalement, elles ont plus de points en commun qu’elle ne s’imaginait. L’Allemande finit par sourire tristement. Alors, le ciel gris qu’elle voit est réellement gris ? C’est bon à savoir, mais pas très important. Au moins, elle pourra commenter le temps pas terrible qu’il aura fait aujourd’hui si on le lui demande ou si elle a besoin de lancer une conversation. Elle fait gaffe à ne pas se trahir. L’ex-danseuse n’en a pas honte, mais elle a l’impression que c’est quelque chose qui la lie à sa grand-maman, alors elle veut garder ça pour elle. C’est un peu comme un trésor. |
## Mer 6 Déc 2017 - 12:34 | ||
Leya Stones Messages : 211 Date d'inscription : 22/09/2017 Age : 34 Humeur : .... |
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## Sam 3 Mar 2018 - 20:22 | ||
Sibylle Dinkel Messages : 207 Date d'inscription : 11/09/2017 Age : 30 Emploi/loisirs : S'entraîner à r'marcher, pis bientôt à danser aussi ! Humeur : En pleine forme ! | Tandis que Sibylle essaie de cacher sa déception et fait le nécessaire pour poster la photo qu’elle vient de prendre avec sa nouvelle amie, cette dernière explique plus clairement pourquoi elle ne peut pas lui donner son pseudo. « T’es sérieuse ?! », s’exclame la rouquine, après s’être figée pendant deux secondes, la bouche ouverte, incapable de sortir le moindre son. Elle n’a encore jamais rencontré quelqu’un sans téléphone portable. Même sa grand-mère en avait un, c’est dire ! « Mais… j’comprends pas comment tu fais ! Comment tu discutes avec tes amis ? Moi, j’pourrais pas vivre sans... Comment j’saurais c’que Melanie a mangé au resto avec son copain ou… c’que Katarina a vu pendant son voyage en Pologne ? Ou en Grèce, j’sais plus, peu importe… Et pis j’saurais pas que Beate a un nouveau copain trop canon non plus, ni qu’Anja a un nouveau chat et qu’il s’appelle Gribouille. Tu t’rends compte ? Ça s’rait trop triste ! J’me sentirais trop seule ! J’saurais pas non plus… », continua-t-elle, avant de s’interrompre brutalement. Elle ne saurait pas que son père a obtenu une promotion et que pour fêter ça, ses parents sont partis une semaine en Italie. La vie continue sans elle. Elle est heureuse pour eux, mais elle est triste de se trouver à l’autre bout du monde. Le Japon, c’est loin quand même ! L’Allemande détourne le regard un instant, observe le ciel gris, avant de se reconcentrer sur son message, puis de changer de sujet et de parler de la maladie de sa camarade, comme si elle avait oublié cette histoire de téléphone. La réponse de Leya à ses remarques l’embête un peu. Elle n’a pas tout compris, mais ce n’est pas grave. Il faut dire que les rayons et tout le touti n’ont jamais été facile à comprendre. L’ex-danseuse va faire comme d’habitude et ne rebondir que sur certaines informations et oublier le reste. C’est tellement plus facile. « Bah, c’est cool aussi d’vivre la nuit, t’sais. Y a plein d’choses à faire. J’ai une idée ! Quand j’pourrai sortir d’ici, on ira faire la fête une fois ! », répond la rouquine avec enthousiasme. « D’ici là, t’as la mission d’trouver le meilleur bar d’Terrae ! J’te fais confiance. », finit-elle en riant, heureuse de sa super idée. Soudain, Sibylle a une autre idée et commence à tapoter frénétiquement sur son téléphone. Rapidement, elle lâche un petit cri victorieux. « J’savais qu’j’avais entendu ça quelqu’part. Quand t’iras mieux et qu’tu partiras d’ici, faudra aller au Pôle Nord, où l’Père Noël vit, t’sais ? », dit-elle en faisant un clin d’œil à la jeune femme. « Bin là-bas, y a des jours où il fait nuit tout l’temps ! Et quand il fait jour tout l’temps, bah tu vas au Pôle Sud, c’est toujours l’contraire, c’est facile. C’pas super ça ? Ça s’rait trop cool pour toi, non ? », finit-elle fièrement, tout en tendant son smartphone à sa camarade. Sur l’écran, Sibylle a affiché en grand des images d’aurores boréales et d’ours polaires qu’elle fait défiler à une vitesse folle. « R’garde comme c’est trop chou », ajoute-t-elle, des étoiles dans les yeux en montrant des bébés phoques, des pingouins et des renards polaires. « Et pis, j’viendrai t’rendre visite. », termine-t-elle, sans même laisser le temps à Leya de décider si l’idée lui plaît ou non. Ça paraît tellement évident qu’elle va adorer ! Franchement, qui n’adorerait pas ? |
## Mer 7 Mar 2018 - 20:11 | ||
Leya Stones Messages : 211 Date d'inscription : 22/09/2017 Age : 34 Humeur : .... |
Merci pour ce magnifique cadeau Ronron
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## Dim 18 Mar 2018 - 21:02 | ||
Sibylle Dinkel Messages : 207 Date d'inscription : 11/09/2017 Age : 30 Emploi/loisirs : S'entraîner à r'marcher, pis bientôt à danser aussi ! Humeur : En pleine forme ! | Tandis que les images défilent, Sibylle voit un sourire apparaître sur le visage de Leya, alors elle continue. Elle aime voir sa nouvelle amie sourire et puis, cette dernière lui parle de quand elle aura un téléphone et Sibylle explose. « Oooooh ! Mais bien sûr! C’est clair qu’j’te donn’rai mon numéro ! Pis t’as raison, l’Pôle Nord c’est super loin ! Ça s’rait trop dur d’garder contact sans téléphone. », dit-elle. L’Allemande repense alors à ce que la malade lui a dit. Elle n’a pas beaucoup d’amis. C’est pour ça qu’elle n’a pas encore de téléphone. À ce moment-là, elle prend une résolution. Elle va aider sa camarade à se faire plein d’amis ! Elle va lui présenter plein de monde. C’est clair qu’elle va trouver des gens qu’elle va apprécier dans tous ceux que la rouquine va lui présenter, c’est obligé. Bon, avant ça, il faut que Sibylle se fasse elle-même des amis, mais ça, ce n’est qu’une question de temps. « Et pis t’aura qu’à installer What’s app ou l’truc qu’les japonais utilisent. J’me souviens plus du nom, faut vraiment qu’j’m’y mette, d’ailleurs… ça fait d’jà trois jours qu’chui là et j’ai pas encore installé l’appli, tu t’rends compte ! Mais ouai, j’te mettrai dans plein d’groupe pour qu’tu t’fasses plein d’nouveaux amis ! Tu verras, c’est trop facile ! », ajoute-t-elle. « Pis ça s’ra encore plus simple si tu viens sur les réseaux sociaux. J’peux t’aider ! », finit-elle. L’ex-danseuse imagine déjà tout ce qu’elle pourra faire avec sa nouvelle amie, tout ce qu’elle pourra lui conseiller, tout ce qu’elle pourra lui partager. Elle voit grand, trop grand sans doute. Elle ne pense pas que sa camarade va se trouver submerger si elle commence tout en même temps. Pour Sibylle, c’est tellement facile, c’est une habitude, un réflexe, alors elle ne peut pas comprendre qu’une personne puisse se retrouver perdue dans cette jungle. Heureusement, ce ne sera peut-être pas le cas de Leya. Seul l’avenir le dira. En attendant, Sibylle partage ce qu’elle vient d’apprendre sur Twitter, puis reporte son attention sur son amie. « Tu veux qu’j’te montre comment ça marche ? Ou tu préfères attendre d’avoir ton téléphone ? C’est p’t-être mieux d’attendre, pis tu pourras faire les trucs toi-même. On apprend mieux comme ça qu’seul’ment en r’gardant… ‘fin moi, en tout cas, j’retiens rien si on m’montre. », dit-elle en riant. « Oh, j’m’réjouis trop ! Ça va être trop cooooooool ! », ajoute-t-elle encore. Sibylle est toute excitée. Leya est, finalement, sa première nouvelle amie à Terrae, enfin, avec Olivia. Être coincée dans un lit d’hôpital ne l’aide pas vraiment à rencontrer des gens. Elle attend avec impatience le moment où elle pourra se déplacer en fauteuil roulant. Elle ne doute pas un instant que ce moment va arriver et qu’il va arriver bientôt. « Tu penses qu’on va rester longtemps ici ? », recommence la rouquine. Sa voix a perdu l’entrain qu’elle avait un instant plus tôt. Elle aime beaucoup Leya et Olivia, mais ses amis d’Allemagne lui manquent, sa famille lui manque… danser lui manque… danser... C’est pour ça que, par moment, elle se sentait aussi vide, aussi inutile. Sibylle le sait, si elle ne peut plus danser, elle ne sert à rien. Elle ne sait rien faire d’autres. Elle a essayé d’oublier, un moment, qu’elle ne danserait plus jamais. Enfin, c’est ce que les médecins lui ont dit et c’est pour ça qu’elle est là aujourd’hui, à Terrae. Mais pour elle, ce n’est que temporaire, ce n’est qu’une maison de convalescence, un endroit où elle pourra guérir. C’est d’ailleurs ce que l’homme qui est venu la chercher lui a dit : un endroit qui l’accueillera et l’aidera à surmonter son vide, guérir... Elle n’envisage pas de rester longtemps ici. Il faut dire qu’elle ne connait pas encore la magie qui se cache à Terrae. |
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