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Despair sitting on bench {PV Sibylle}
##   Lun 17 Sep 2018 - 15:54
Leya Stones

Personnage ~
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Leya Stones
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Sibylle semblait particulièrement enjouée, et même si c'était indirectement, Leya était plutôt contente d'apporter de la joie à la demoiselle dont le vide est particulièrement présent. Non, elle ne savait pas lire dans les pensées, ni même contrôler les émotions comme le ferait quelqu'un d'empathique, mais elle arrivait à déchiffrer les sentiments sur les visages, et quand bien même Sibylle riait, sautillait presque même dans sa fougue joyeuse, il y avait au fond cette part que tout à chacun cherche à dissimuler. Un peu comme l'albinos. En faites sur ce point, elles se ressemblent vraiment beaucoup, car Leya ne montrera qu'une façade, un masque dans le bal des dissimulations. Mais quand on aime quelqu'un, on a envie de son bonheur, et ce serait peut être trop s'avancer de parler d'amour quand on vient de rencontrer une personne certes, mais la demoiselle aux cheveux blancs, elle, ne pouvait que s'alimenter du bonheur de la rouquine.

Bonheur ?
Non ce n'était pas ça, ce n'était que le contentement, un moyen de se changer les idées et de palier à la misérable existence que tout autre se pense. L'être humain en soi, n'a rien d'exceptionnel car même s'il se diffère à un autre, leur pensées, leur émotions, leur esprit de coeur sont pareils.

L'humain ne courra qu'après une seule chose : Le bonheur
Parce qu'il en a besoin, il a besoin de ce tourment fantastique qui lui permet d'avoir la sensation de vivre. Et hélas, c'est une lutte sans véritable fin. Car personne n'est jamais heureux.

Alors qu'elle écoutait s'exclamer, la rouquine, se perdre dans son délire, où elle veut absolument l'intégrer dans une masse de réseaux, Leya se retrouve un peu ailleurs, pensive, regardant sa vis à vis, puis ses jambes, comme si elle compatissait à son mal...

Tu vas mourir, Leya...

La cupidité, la jalousie aussi font partie des défauts de l'humanité. Et bizarrement, c'est étrange à le dire ainsi, mais l'albinos aurait aimé être à la place de l'allemande. Parce qu'a à choisir entre ne plus jamais marcher et vivre, il n'y a pas d'alternative. Le ton de la voix de cette dernière, changea du tout au tout, on sentait un brin de tristesse, d'amertume et de perdition dans sa voix. Que pouvait-elle lui répondre face à ça ? Lui mentir ? Non ce n'était pas une bonne chose à faire, parfois apporter la vérité est plus bénéfique même si elle fait mal. Sauf que Leya ne se sent pas la force de supporter d'être l'oracle de ce qu'elle sait déjà. Alors tout simplement, alors qu'elle n'avait pas perdu son attention sur elle, parce que c'était un peu la seule chose qu'elle pouvait faire, l'albinos se leva, et emboita un seul pas...

Partir était peut être ce qu'il y a de mieux pour se garder de sa propre souffrance...
Mais pas aujourd'hui...

Sans crier garde, elle vint enlacer d'une étreinte sincère la rouquine, en ne sortant qu'un seul mot de ses lèvres. « Courage »
C'est peut être sans contexte, c'est peut être bien trop imagé, mais la rouquine comprendrait...la rouquine se rendrait compte, ce que ce mot paraissant insignifiant, avait comme précieuse valeur.

Puis de nouveau, avec le peu de force qu'elle possédait, elle vint la soutenir contre elle, et l'emmena dans un slow un peu intimidant. C'était pas forcément comme la danse qu'elle avait eu pour habitude de pratiquer... mais...
C'était pour lui montrer que l'espoir n'est jamais perdu...
Et qu'avec la présence des autres, et surtout avec ses propres capacités, elle pouvait outrepasser son mal en se laissant bercer par ce fameux « courage »

Un geste maladroit il est vrai, mais qui pouvait faire tomber ce masque d'ironie cachant les véritables sentiments de la rouquine.

Elle ne lui en voudra pas de se laisser aller, car aucune larme n'est un fardeau.


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##   Dim 10 Fév 2019 - 21:34
Sibylle Dinkel

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Sibylle Dinkel
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hrp:

Pendant son interminable blabla, Sibylle ne se rend pas compte que Leya est ailleurs. Elle ne l’écoute plus, ou peut-être que d’une oreille. Elle, elle est trop heureuse de pouvoir aider sa nouvelle amie à faire plein de connaissances. Elle s’emballe. Elle a besoin de ça pour se sentir vivante. Elle a besoin de ça pour combler temporairement et artificiellement ce vide qui s’est créé en elle. Pourtant, ça ne suffit pas… évidemment que ça ne suffit pas. La joie passagère retombe, l’énergie lui manque et l’Allemande pose la question suivante sur un ton plus triste. Sa détermination, son courage font le yo-yo, comme son humeur. Le psychologue lui a dit que c’était normal de ressentir ça, mais elle ne s’était même pas posé la question. Elle vit le moment présent sans réfléchir.

Or le moment présent devient soudain un peu bizarre, mais pas désagréable, plutôt surprenant. La malade s’est levée pour s’approcher et a pris la rouquine dans ses bras, accompagnant le geste d’un « courage », seul mot traversant ses lèvres. Sibylle enlace à son tour cette jeune femme qui était d’abord si mal à l’aise, un peu distante et qui se retrouve à présent tout contre elle. Elle sert plus fort, comme s’accrochant à une bouée de sauvetage. Depuis combien de temps n’avait-elle pas serré quelqu’un dans ses bras ? Depuis l’accident en tout cas, c’est sûr. L’ex-danseuse avait tendu les bras vers sa mère la première fois qu’elle l’avait vue, une fois réveillée, mais cette dernière s’était détournée. Déception et tristesse, mais aucune rancœur, pas de plaintes.

Comme si Leya avait pu lire dans le cœur de la rouquine, elle se met à tanguer doucement, emmenant la blessée dans un slow un peu étrange. S’en est trop pour la courageuse qui craque. Elle ne comprend pas pourquoi elle réagit comme ça, mais les larmes se mettent à couler. Elle qui riait l’instant d’avant, la voilà en pleures. Elle enfuit son visage dans le cou de sa nouvelle amie et laisse s’exprimer son chagrin au rythme silencieux de leur danse. Sibylle n’est pas secouée de soubresauts qui viendraient casser l’harmonie de ce tableau muet. La tristesse et la souffrance s’expriment en douceur. Elles coulent sur les âmes et se perdent dans l’espace, dans cette chambre aux murs blancs, ce paysage terni, gris.

L’Allemande pleure rarement devant les gens. Ce n’est pas une question d’orgueil ou de honte, c’est qu’elle est rarement triste en présence des autres. Être en compagnie de quelqu’un a plutôt tendance à la booster, à lui donner de l’énergie, mais aujourd’hui, le chagrin a pris le dessus. Elle a pourtant déjà beaucoup pleuré avant de venir à Terrae, depuis qu’elle a compris qu’elle ne pourrait peut-être plus jamais marcher, mais pas assez, manifestement.

Le temps s’écoule sans que l’ex-danseuse ne s’en rende compte. Elle garde Leya prisonnière de ses bras, mouillant sans complexe et sans gêne son pull. Ce n’est que lorsque ses pleures se tarissent, qu’elle desserre son étreinte. Elle renifle d’une manière très glamour, avant de prendre un mouchoir en papier sur la table à côté d’elle et de se moucher avec vacarme.

« Merci d’être restée avec moi. T’es vraiment une chouette amie. », dit-elle simplement. Sibylle ne s’excusera pas. Elle n’y pense même pas, parce que ça ne lui paraît pas du tout nécessaire dans cette situation. Le silence s’installe à nouveau, mais elle ne le rompt pas tout de suite. C’est moins gênant et puis, il faut qu’elle reprenne un peu ses esprits. Un deuxième mouchoir en papier rejoint la poubelle, avant qu’elle ne se passe les deux mains sur le visage pour se débarbouiller un peu.

« Pffffiuuuu, bin ça fait du bien d’pleurer des fois. J’oublie toujours ça. Moi j’préfère rire, alors c’est pas pareil… », commente l’Allemande avec un petit sourire. Elle étire ses bras, avant de poser sa main sur celle de sa nouvelle amie pour retrouver un contact et sans penser que ça pourrait la gêner. « Chais qu’y a des gens qu’aiment pas ça, qui ont… honte, j’crois… bin j’trouve ça bête. », recommence-t-elle. « M’enfin, c’est pas important. Pis j’ai d’jà assez pleuré main’ant. Ça t’arrive aussi à toi ? », finit-elle par demander.


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##   Sam 28 Mar 2020 - 12:39
Leya Stones

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Leya Stones
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Pleurer...
Etait-ce une chose qu'elle faisait souvent elle aussi ? Les larmes invisibles comptent-elles ? Car d'une certaine façon oui dans ce cas, Leya pleurait, mais ce n'était pas de la même façon que les être humains. Ou bien peut être était-ce un simple mensonge qu'elle essayait de se donner à elle même ? N'avait-elle pas pleuré la première fois qu'on lui a dit qu'elle allait mourir ? N'avait-elle eu aucune lacrymales quand on lui a dit qu'elle était condamnée à souffrir jusqu'à la fin ?

N'avait-elle pas pleuré quand sa mère adoptive a été tuée par son père ? Enfant quand sa mère l'avait abandonnée à l'orphelinat et qu'elle ne l'a jamais connue. Il y a différentes façons pour lesquelles on peut pleurer oui...mais lorsqu'on a une vie comme celle de l'albinos, il n'y a plus aucunes larmes à verser, et du coup c'est avec un sourire léger, rempli de sincérité que la demoiselle aux cheveux blancs répond à Sibylle. Si elle savait comment elle enviait sa situation. Car elle hormis de ne plus avoir de jambes, de ne plus pouvoir danser, elle pourrait continuer de vivre. Même si c'est dans l'exutoire de sa souffrance. Elle ne sait pas ce que ça fait d'être à la place de Leya, de connaître le désarroi. De savoir qu'un jour, sa maladie l'emportera loin de ce monde, mais avant, elle créera la démence, la folie jusqu’à l'absence totale de ses souvenirs.

C'est pourquoi  Leya ne s'attachait à personne. Pour ne pas endurer leur visage perdus dans le plus sombre de ses oublis. Et Sibylle....oui un jour aussi elle l'oubliera....et peut être qu'un jour....elle oubliera elle même ce qu'elle est. En tout cas c'est ce que ce mal qui la ronge a prévu pour elle.

▬ Oui ça m'arrive aussi....mais je pense que je ne veux pas le montrer...


Pourquoi montrer quelque chose qui ne rimerait plus à rien de toute façon ?

▬ Mais je pense que parfois ça permet de se soulager un peu des fardeaux que l'on porte, et donc les gens qui ont honte de cela, n'ont pas conscience que c'est pour leur bien. Ils sont ignorants et n'imagine pas que ça enlèverait un poids de leur coeur.

Je pose ma main sur celle de Sibylle doucement, et prend cette dernière avec mes doigts frêles.

▬ N'ait pas honte de ce que tu es, tout comme n'est pas honte de verser des larmes pour ce que tu deviendras....et puis...un jour quand tu auras suffisamment pleuré, tu te rendras compte que tu es capable de te battre jusqu'au bout.

C'est une philosophie que Leya essayait de s'appliquer tout les jours, alors pourquoi ne pas l'insuffler à la rouquine et lui donner l'espérance à elle aussi ?



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##   Jeu 2 Avr 2020 - 21:21
Sibylle Dinkel

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Leya laisse passer un petit silence avant de répondre, mais Sibylle attend. Elle veut vraiment savoir la réponse à sa question, alors elle se concentre là-dessus sans chercher à faire du bruit, à bannir le silence qui la gêne tant d’habitude. Il se passe quelque chose dans cette chambre d’hôpital aujourd’hui et elle en a très vaguement conscience, sans arriver à mettre le doigt dessus.

« Mais pourquoi tu veux pas l’montrer ? C’est pas grave t’sais ? T’as l’droit d’pas toujours être joyeuse et tout. », répond la rouquine du tac au tac. Sauf que sa nouvelle amie continue à parler et elle se contente de hocher la tête, parce qu’elle est d’accord avec elle. Sa grand-maman lui avait expliqué ça aussi, contrairement à ses parents qui la grondaient à chaque fois qu’une petite larme se formait aux coins de ses yeux.

L’Allemande n’est pas du tout gênée par le contact de la main de la malade sur la sienne, au contraire. Ça lui fait plaisir de la voir moins distante. Par contre, elle secoue la tête en entendant la suite de ce que Leya lui dit.

« Ah mais j’ai pas honte, hein ! », dit-elle, avant de s’arrêter brièvement. « Se battre jusqu’au bout… ouai, je sais plus trop. J’crois que chui quelqu’un qui s’bat, mais chui pas trop sûre… et puis là, c’est un peu dur… ‘fin j’en sais rien. J’verrai bien. D’façon, faut qu’j’attende… les méd’cins savent pas trop comment ça va aller. Mais j’vais pas m’laisser aller non plus. Faudra juste… … chai pas. », continue-elle.

L’ex-danseuse n’a étonnamment pas vraiment fini sa pensée. D’habitude, elle dit tout ce qu’elle pense. Elle pense à voix haute, en fait, mais là, elle a bloqué. Il faudra juste qu’elle trouve autre chose à faire dans la vie ? Oui, c’est la grande question. Si elle ne peut pas danser, qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir faire ? Ne pas y penser maintenant, c’est trop tôt et c’est trop dur. La déception de ses parents lui revient en plein dans le visage, mais elle chasse cette image pour le moment.

« Tu sais t’battre toi ? T’arrives toujours à t’nir bon ? C’est pas facile tout l’temps… », recommence la rouquine pour casser ce méchant silence qui pèse sur son moral. Sa grand-maman lui a appris à se battre pour ses rêves… pour ses rêves… « Tu fais comment pour t’battre si ton but est tout cassé ? », demande-t-elle naïvement. « Faut s’trouver un autre but ? », finit-elle en fixant Leya, espérant recevoir l’information qui lui manque, ce qu’elle a besoin de savoir pour remonter la pente et pouvoir sourire à nouveau, vraiment, sincèrement.


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##   Ven 17 Avr 2020 - 17:07
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C'est vrai. Sibylle a raison. Pourquoi vouloir cacher sa tristesse ? Parfois il serait juste plus judicieux d'épancher son coeur, de dire ce que l'on ressent, ou tout simplement s'appliquer les conseils que l'on dit aux autres ! Pourtant l'albinos n'y arrive pas ! Pleurer c'est comme si elle décidait de nouveau perdre espoir, de laisser la place au doute à la souffrance que cause sa maladie. La demoiselle aux cheveux blancs a toujours été incapable d'appliquer ses propres dires, ses aspirations aux autres, parce qu'elle fait partie de ces personnes qui appliquent une règle méthodique du "Je pense aux autres avant moi même" et vouloir se faire passer relèverait d'un trop grand orgueil que la jeune fille ne possède pas. Alors elle dit ce qu'elle entend dans ses livres, ou ce qui semble le plus censé sans elle même essayer le fonctionnement et voir si cela marche. Pas très scientifique cette Leya.

Heureusement la rouquine arrive à cacher cet état de malaise soudain en lui expliquant qu'elle n'a pas honte, pourtant dans son discours on sent qu'elle est en pleine perdition d'elle même. En même temps qui ne le serait pas ! Est-ce que ça l'aiderait à relativiser de se situation si elle lui disait que son cas était moins à plaindre que le sien ? ne serait-ce pas de nouveau une forme trop gonflée d'orgueil et du moi je. Comment lui expliquer que la vie continue quand elle même ne sait pas jusqu'où elle continuera. Ou bien comment savoir si cela sera éludé sans savoir même où viendra la fin ?

▬ Tu sais heu....Il y a des gens qui ont une maladie dégénérescente, et eux aussi ils vont plus pouvoir marcher, donc ils seront les mieux placés pour comprendre ce que tu vis. la différence c'est qu'ils sont condamnés, ils vont perdre leur souvenirs, jusqu'aux noms même des gens qu'ils aiment...et puis finalement ils vont devenir des coquilles vides qui n'ont plus aucune raison d'être et disparaître...

Ce n'est pas très joyeux ce genre de discours, car elle sait très bien que son cas est similaire et échéant.

▬ Ce que je veux dire par là c'est que, dans le monde il y aura toujours une situation plus périlleuse que la sienne...et même quand on pense que cela ne peut être pire...on se rend compte qu'au final...notre cas est bien plus enviable que d'autres...Je suis persuadée que tout ce qu'il te faut, c'est d'arriver à comprendre que ta vie n'est pas perdue...

Et pourtant la rouquine renchérit là dessus, comme si elle espérait vraiment avoir des réponses aux questions multiples qu'elle se pose. Comme si elle espérait la parole salvatrice de Leya pour l'amener comme une bénédiction dans son existence. Un but....? Leya en a un peu oublié le sens...Qu'est-ce qu'un but ? En a t-elle déjà eue un avant d'apprendre qu'elle était malade ? Avait-elle aspiré à vivre une chose hors du commun avant de découvrir qu'elle est condamnée ? Un sourire doux se peint sur les lèvres de l'albinos.

▬ Parfois tout les combats ne sont pas faciles à mener, mais avec un peu de force, de détermination et de courage on peut arriver à les gagner. Mais on ne le fait jamais seul...parce qu'on sait que nos ennemis sont nombreux et que solitaire on ne peut rien y faire. C'est grâce à ceux qui nous entourent que nous avons encore la volonté de réussir à gagner la lutte.

Regardant alors la rouquine, elle espère au fond d'elle que ces paroles lui apporteront la révélation qu'elle attend depuis toujours.

▬ Quand on a perdu une bataille, cela ne veut pas dire qu'on a perdu la guerre. Si on ne peut plus toucher à un tel but, il suffit tout simplement de s'en construire un nouveau. En d'autres termes, si tu ne peux plus devenir danseuse, dans ce cas, deviens quelqu'un d'autre. Puisque quoi qu'il advienne, tu resteras toujours Sibylle Dinkel. La seule, l'unique...et tu resteras mon amie, peut importe ce que tu décideras d'être. Cela ne voudra pas dire que les gens cesseront de t'aimer bien au contraire...ça serait idiot de te juger pour si peu...

Est-ce que cela avait suffit ? Leya est une littéraire, elle aime parler à base d'images, d'exemples pour toucher au plus profond du coeur.




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