## Mer 21 Mar 2018 - 22:34 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1538 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Ma concentration s'amenuise, et ainsi agit le pouvoir de ma Greffe ; bientôt, ils pourront à nouveau s'acharner sur la porte. Une fille en fauteuil et une Eau répondent à mon appel à l'aide ; mon adversaire est soudain plié en deux et j'en profite pour lui lancer un coup de pied retourné sur le plexus, aidée par mes pouvoirs d'Air, pour le projeter dans le couloir. Il renverse deux trois personnes à son passage et je fais un signe de tête sec à la fille aux cheveux argent pour la remercier. (@Leya Stones) Je dresse quelques boucliers pour me protéger ainsi que mes alliés proches, constatant qu'une fille en fauteuil (@Sibylle Dinkel), un peu plus loin, balance du savon dans les yeux des gens... Plutôt efficace, la rouquine ! Un sourire en coin étire mes lèvres et j'en profite pour en faire chuter quelques-uns avec des bourrasques. Mon but est d'arriver à atteindre à nouveau la porte ; néanmoins le titan se remet et fracasse ses mains contre le sol. Mes dents se serrent alors que je saute et lévite ; je fonce vers nos adversaires pour les faire reculer, puis les plaquer contre les murs avec la pression de l'air. Un morphe transformé en gros porc-épic leur barre le passage (@Elio Da Valle) ; j'atterris à côté de lui et de la rouquine qui les prend à parti… en… parlant beaucoup, ok. Un demi rire manque de m'échapper, mais mon visage reste sérieux alors que je reste sur mes gardes, prête à être en position défensive. Un peu plus loin, l'autre morphe se débrouille plutôt bien contre la feu... —Bien, maintenant on va se calmer, je tempère en dardant mon regard sur les personnes face à moi, bloquant les attaques de nos adversaires avec des sphères ou des boucliers d'Air. Je vous rappelle que nous sommes dans un hôpital et que des personnes sont donc malades et ont besoin de repos. Si vous avez des revendications ou des questions, nous pouvons aussi y répondre. C'est là que j'aurais bien apprécié être sonore, aha. Allen, où t'es quand on a besoin de toi ...? J'essaie de garder la tête haute et la voix forte. —Je n'ai pas envie de me battre contre vous. Je suis guérisseuse, je veux vous protéger et vous soigner, pas vous faire du mal. Mais je peux pas non plus vous laisser les agresser… Ils ne sont pas des traîtres. Ils n'ont rien fait. Leurs dossiers ont été étudiés, ils ne sont coupables de rien. Ils sont simplement là pour nous aider… Et surtout pour vous aider vous, si vous en ressentez le besoin. Je vole en #F54759 ♥ |
## Dim 25 Mar 2018 - 17:59 | ||
Alice Borges Messages : 1054 Date d'inscription : 01/08/2016 Age : 26 Emploi/loisirs : Créer des activités artistiques pour les Terraens ♥ Humeur : Y'a un village là-bas, on dirait la mer. | Alice hoche la tête lorsqu'Asbjorn se propose pour aller chercher de l'eau. Doucement, elle lui sourit, alors que le Tonnerre s'éloigne. Elle entend trop fort pour son habitude, mais elle veut rester disponible pour que chacun puisse l'appeler si besoin. Elle caresse les cheveux du garçon, lui parle de sa voix calme et douce. Elle lui dit que tout va bien, qu'il est en sécurité avec son ami maintenant. Lentement, elle tourna la tête du garçon pour qu'il la regarde. Ses yeux plongés dans les siens, elle sent ses pensées se calmer, aller moins vite. Elle prend ses mains, sans cesser de lui parler. Doucement, il arrête de trembler, ses yeux se ferment d'eux même, il lutte pour la regarder. Il est fatiguer, c'est épuisant tout ça oui. « Tu peux dormir. Tu n'es pas seul. Tout va bien, je te protège. Tout va bien. » Et puis Alice entend des cris dans un couloir pas loin. Elle relève la tête sans être brusque, scrute le bout du couloir. Asbjorn... Avec précaution, elle aide le garçon à se caler près de son ami. Il est en train de s'endormir de fatigue, elle le surveille quelques instants encore. On viendra les chercher, elle ne peut pas rester, si jamais Asbjorn se fait attaquer. La petite Terre se lève et se met à marcher rapidement. Quelqu'un est paniqué pas loin. Alors qu'elle tourne, elle se retrouve face à un garçon assez grand, et l'air plutôt fort. Il a l'air paniqué et enragé à la fois. Alice est assez loin de lui, elle lève ses mains et lui sourit, de son calme implacable. « Non, calme-toi, je ne veux pas attaquer, je veux trouver mon ami. Ne t'énerves pas, tout va bien... » |
## Ven 30 Mar 2018 - 14:33 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! |
Je m’élance vers le psy assommé sur le sol me mettant entre Sam et la meuf, j’veux pas qu’on lui mette ce qu’il va se passer sur le dos. Je suis gentiment en train de sortir de mes gonds, j’peux peut-être pas rentrer dans les chiottes en fauteuil… Mais ça m’empêche pas de chopper la petite conne par la gorge et de serrer. « T’as merdé, tu vas gentiment reprendre tes esprits maintenant. Faut qu’on trouve un lieu où il puisse se reprendre ses esprits pour qu’on puisse l’interroger… et ce en évitant de se faire défoncer par les masters. » Et si possible un lieu où personne pensera à nous chercher et où une fois toi et Sasuke assommés et ligotés il sera en sécurité. « En général on pose les questions avant de frapper. Chargez le sur mes genoux, faudra que Sasuke pousse. Sam, tu connais mieux l’hôpital que nous, trouves-nous un coin calme. » Je suis trop vieille pour ces conneries mais au moins je suis assez terrifiante pour que les deux jeunes en roues libres se placent sous mon autorité. Pour l’instant. Le psychologue titube et ouvre les yeux quand les rebelles le soulèvent pour le placer sur mes genoux. J’ai pas le temps de l’examiner, je lui glisse de continuer à faire le mort dans un souffle. Il serre brièvement le bras que j’ai passé sous ses aisselles pour le maintenir droit. Il est conscient, mais flippé. « On bouge ! » HRP : J'ai pas lu tout ce qu'il se passait hors des toilettes pour découvrir les situations au travers des yeux de Piu (j'ai fait recherche sur page pour les mots "toilettes, psy, Ipiu, Samaël" si j'ai loupé quoi que ce soit MPez moi !) “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Mar 10 Avr 2018 - 20:14 | ||
PNJ Messages : 550 Date d'inscription : 22/07/2014 | [Les toilettes] Elle a perdu le contrôle de la situation. Heureusement, Ipiu est là. Heureusement...? Elle ne sait plus quoi penser. Elle se sent paniquée, apeurée, et en même temps en colère - très en colère. Elle ne sait plus ce qu'elle doit ressentir - elle n'apprécie pas qu'on lui parle de cette façon-là, mais pourtant, face à l'autorité de la blonde, elle ne sait juste pas quoi répondre à part rien. Elle se contente de hocher la tête. Sasuke les rejoint et il l'aide à relever le Master pour le placer sur les genoux d'Ipiu. La Feu fixe un instant le Cannibale qui se trouve à côté d'elle et frissonne. Nan. Nan, elle ne veut plus être là. Comment peut-il réagir en présence de sang ? Elle regarde peut-être trop de série, mais elle ne préfère pas prendre le risque. -J'vous laisse ici. J'vais... Nettoyer. Nettoyer. C'est bien, ça, nettoyer. Elle a peur, et elle n'assume pas. C'est dur, parfois, d'être fière. Sasuke se contente de hocher la tête et d'accompagner la blonde et le brun. Sauf qu'il n'a aucune idée de ce qu'il se passe dans les couloirs... [Les couloirs à l'étage de l'étoilisé] Tom n'a plus peur. Tom est apaisé, un peu, rassuré par les deux personnes qui sont restées là pour lui. Quand il reprend conscience, la jeune brune a son visage au dessus de lui et lui parle doucement. Il se calme, respire. Il est trop fatigué. Trop fatigué... Ca ne sert plus à rien de lutter. Sa sauveuse le rapproche de son meilleur ami. Il se sent mieux. Il est plus calme. Tout va mieux. Tout va mieux... Au bout du couloir, du monde commence à s'agiter. Il n'a pas senti que sa sauveuse était parti. Il ne sent plus que son ami. Pourtant, les choses ne sont pas terminées. Bientôt, la personne à qui la jeune Télépathe s'est adressé disparaît à l'angle du couloir en courant après avoir entendu des bruits de course. Les brancards se déversent dans les couloirs et les deux blessés sont emportés pour être soignés. Les rescapés des différents lieux attaqués à Terrae commencent à être rapatriés. Ils arrivent tous, les uns après les autres, ramenés par les différents Masters qui se trouvent sur les différents lieux en crise. Certains sont conscients et sont pris en charge assez rapidement. D'autres ne sont plus conscients... Ils dorment sur les lits à roulettes, attendant d'être pris en charge, couverts de plaies infectées et de sang dégoulinant... Ce sont les blessés de la forêt qui arrivent en premier. Et ils sont nombreux. [Devant la salle des psychologues] L'attaque arrive à son terme. Ils sont dépassés. Les renforts ne cessent d'arriver dans le camp adverse et leur parti à eux s'essouffle de plus en plus. La porte des psychologues n'a qu'à peine le temps de s'ouvrir que les espoirs sont vaincus. Plusieurs personnes leur font face, encore débordant d'énergie. Tandis que de leur côté, ils sont blessés et ne sont plus capables de poursuivre le combat. Trop d'initiés... Trop de novices. Pas assez de puissance face à ce qui se dresse face à eux. Du coin de l'oeil, ils aperçoivent une fille en fauteuil sortir des toilettes avec l'un des psychologues sur ses genoux. Ipiu. Leurs regards se croisent et ils décident de s'en contenter. Ils sont fatigués, ils ne peuvent pas en faire plus... Un psychologue, c'est déjà bien, non ? Ils fixent la Master qui a pris la parole, entourée d'un porc-épic et de deux autres filles, dont l'une un peu casse-cou et l'autre plus bavarde qu'autre chose. Comment fait-elle pour si bien les déstabiliser uniquement grâce à des mots...? Ils choisissent silencieusement de se contenter du psy. C'était sans compter sur les personnes qui avaient fini par rejoindre le camp adverse et qui s'avancent vers Ipiu pour le récupérer à coup de "Laisse-le partir, rend-toi, c'est terminé maintenant !". Quelques regards étonnés se posent sur l'Etoile Tonnerre, ils sont étonnés, ils ne s'attendaient pas à la trouver dans ce camp-là. Le couloir glisse encore, les dernières personnes qui se battaient trébuchent et tout le monde finit dans un état pitoyable. [Dans la salle de contrôle] Nino fixe le rouquin avec les lèvres serrées. 10% de leur cerveau par minute- Combien de temps le courant s'était-il arrêté tout à l'heure ? Pourquoi est-ce que personne n'avait pensé à ça ? Pourquoi est-ce que les choses se déroulaient toujours de manière plus compliquée que prévu ? Le pro de l'électronique reprit la parole et le jeune homme sentit des larmes de frustrations monter à ses yeux. Il aperçut sur les caméras de surveillance le Titan en question, et vit que les choses se calmaient devant la porte où se trouvaient les psychologues. C'était trop tard. C'était terminé. Ils ne pouvaient plus rien faire. Il fit volte face et partit se réfugier ailleurs, loin, là où il ne risquerait plus de croiser personne. ______________ HRP : C'était la dernière intervention du PNJ sur ce topic, mais vous êtes encore largement libres de poster si vous souhaitez achever quelque chose d'important pour l'histoire de votre personnage. N'hésitez pas à m'envoyer un MP sur @Mitsuki Hojitake (la probabilité de réponse rapide est plus importante que sur Hideko haha) si vous avez un doute quant à la réaction que vous imaginez pour les PNJs que vous souhaiteriez faire réagir ! PS : J'espère n'avoir rien oublié. J'ai essayé de tout relire, mais je vous avoue que ça a été très dur de reprendre tout ce que vous avez dit, donc j'ai fait au mieux T_T Pareil, si j'ai oublié quelque chose, n'hésitez pas à me le dire. |
## Mar 10 Avr 2018 - 23:01 | ||
Samaël A. Lovecraft Messages : 197 Date d'inscription : 28/08/2016 Age : 34 Emploi/loisirs : Réguler la population humaine. Humeur : Vide | Focus Ç a part en couille. Toi qui avais espéré calmer le feu, l’effrayer, la manipuler, ça avait eu l’effet inverse. Tu l’as trop effrayé. Réaction spontanée, elle frappe le psychiatre qui vient se cogner contre le rebord de la cuvette. Le sang coule, et un frisson te parcourt l’échine, te faisant inspirer profondément pour garder ton calme. Tu as l’habitude du sang, de soigner les gens, depuis quelques mois. Sous neuroleptiques. Tu ne savais pas quelle heure il était, mais tu sentais, à ta réaction, que tu avais raté l’heure de leur prise et qu’ils commençaient à ne plus faire effet. Ce n’était vraiment pas le moment de perdre raison. Tu veux détourner les yeux, mais ils restent rivés sur le psychiatre dont tu t’approches dangereusement. Tu tends la main vers lui et… ─ Bouffonne ! La voix de la jeune femme t’arrache à tes pensées et tu termines ton geste en activant ton pouvoir, faisant cesser le saignement avant de reculer immédiatement, essuyant le sang sur ta main contre ton pantalon. Tu serres les dents, rester conscient, ignorer les murmures qui commencent à fourmiller dans ta tête. Tu croises le regard de la feu, elle te regarde bizarrement, mal à l’aise. Tu as beau rester taciturne, tu n’as jamais su voiler ton regard de prédateur alors tu ne fais que le détourner. La tonnerre engueule les deux jeunes. Tu restes en dehors de ça, elle a l’air de bien mieux gérer la situation, les deux autres obéissant enfin. Le psy sur ses genoux, elle te demande de trouver un coin tranquille ou personne ne penserait à venir les chercher. Tu as ton idée, tu hésites, mais au final, tu ne trouves pas mieux, car c’est pas loi et tu ne vas pas leur faire traverser l’hôpital avec le bordel qui s’y trouve. Et puis, là-bas, tu arriveras peut-être à te calmer. Vous sortez donc des toilettes, pour tomber sur le shéol. De ton point de vu. Toi qui voulais éviter de voir un déclencheur à ta psychose, il y avait du sang partout. À vrai dire, pas tant que ça, il y avait surtout des blessés, mais à tes yeux, c’était beaucoup trop. Tu te figes, sentant l’angoisse te prendre aux tripes. Ton cœur déconne, et entre deux bouffées de chaleur glacée, tu sens une sueur froide parcourir ta peau. C’est la crise et tu étouffes. Tu sais comment la calmer, tu sais aussi que si tu craques, c’est fini de ta liberté. Alors pour te contrôler, tu te mords la main et tu avances, en regardant devant toi, en espérant qu’ils suivent derrière. Non en fait, tu t’en fous, tu veux juste t’isoler et calmer ton attaque de panique. La paranoïa t’agrippe, tu as cette impression que les blessées t’agrippent pour t’arrêter, te faire céder. Tu ignores les voix qui t’appellent, tu ignores la faim qui te ronge, tu focalises ton reste de lucidité sur la tâche qu’on t’a donné et qui te permet de rester les pieds sur terre. Tu tournes, arrivant dans le couloir psychiatrique qui était tout proche. La salle que tu vises et de l’autre côté. L’autre côté de ce couloir qui passe devant la salle de repos des psychiatres. L’autre côté de ce couloir barré par un groupe d’individus qui vous fixe bizarrement. Sérieusement, ce n’était pas le moment, vraiment pas le moment. Ils s’approchent, vous sommant de lâcher le psychiatre. Forcément, toi, tu ne comprends pas tout de suite, tu ne sais pas dans quel camp ils sont, à vrai dire, tu ne sais pas grand-chose. Tu sais juste une chose : c’est que tu veux protéger le psychiatre, l’emmener dans un lieu sûr. Mais il fallait traverser le couloir, bouché, par des gens qui s’approchaient dangereusement trop de toi. Dangereux, pas pour toi, pour eux. Et c’est quand une jeune fille en fauteuil roulant fut bien trop prêt de toi, t’assaillant de « pourquoi » et d’une ribambelle de mots te prenant la tête, que tu perdis le contact. Et le chien fit la place au loup, agressé, agressif qui sous un cri, fit reculer d’un pas ceux devant lui avec une bourrasque venant de nulle part. ─ L-laissez nous p-passer ! Où sinon, il est capable de vous sauter à la gorge.
Samaël's theme : Twenty One Pilots - Fall Away |
## Sam 14 Avr 2018 - 9:39 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Ouai, alors en fait on aurait peut-être mieux fait de rester dans les chiottes finalement. Le couloir est à feu et à sang. C’est pas la joie tout ça… Et puis t’as un le p’tit qui nous pette un câble, j’vous assure que ses sentiments c’est Fukushima et Nagasaki réunies. Il est prêt à nous exploser à la gueule, et franchement j’ai pas envie de voir ça. J’vois bien qu’il essaie de garder son calme, mais ça devient de plus en plus dur. Ce serait chiant qu’il se fasse démonter après tout l’aide qu’il m’a apporté. Je l’ai vu arrêter le saignement en douce pendant que j’menaçais la meuf. Il a fait un taf remarquable et j’ai pas envie qu’il en paie le prix. Doucement je commence à lui envoyer un sentiment de calme, un sentiment de d’apaisement et de contrôle de soi. J’ai pas le potentiel d’un neuroleptique pour shouter quelqu’un à long therme, mais moi au moins j’ai pas d’effets indésirables sur le long court. Chaque problème en son temps, maintenant je dois choisir rapidement mon camps… Et je sais que je ne peux pas choisir le bon, ce qu’il s’est passé aujourd’hui n’en est qu’une preuve de plus. Tant que tout ne sera pas rentré dans l’ordre, je n’aurais pas le droit de choisir le bon camps… J’en ai déjà mare par avance, parce que bon j’vais encore me faire engueuler, en plus on risque de faire enfermer quelque-part et malmener. J’vais pas avoir accès à mon matériel d’auto-sondage et j’vais me faire défoncer par le doc. Ahahah. « Ne leur faites pas de mal, ils m’ont défendu… » MAIS TA GUEULE TOI. Le psy qui trouve que c’est le bon moment pour arrêter de faire semblant d’être dans le coltar. Non, juste non en fait. J’étais trop concentrée sur Samaël pour capter qu’il allait faire ça. Il se redresse sur mes genoux et je retiens une envie de l’assommer. Maintenant comment j’peux faire croire que je suis dans le camps des attaquants, merci pour ma couverture hein. Samer. Je soupire. Perdu pour perdu. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Lun 16 Avr 2018 - 21:52 | ||
Adélaïde Hamilton E. Messages : 628 Date d'inscription : 07/05/2016 Age : 25 Emploi/loisirs : En apprentissage de la vie, je crois. Humeur : Erm... On fait ce qu'on peut? | J’ai mal. C’est tout ce que je sais. Je ne comprends rien. Ma joue brûle. Je revois le noir m’envelopper, m’étreindre en même temps que Nicolas posait ma tête sur ses genoux. Je me revois sombrer, disparaitre. Où ? Nulle part. Et puis j’ai rouvert les yeux. Je n’ai aucune idée de combien de temps s’est écoulé, mais des mains étaient sur mon corps. Pourquoi ? Ils ont vu que j’étais réveillée, que j’émergeais, et mes pieds ont retrouvé le sol. Je chancelais, alors ils m’ont retenue. Et puis je l’ai vue. - ALICE ! Vivante. Vivante, ma Alice. J’ai crié, mais au milieu du capharnaüm, seul le tympan de mon sauveur a dû en souffrir. L'hôpital est agité, tout le monde court, hurle, panique. J'ignore tout le reste. Je voudrais courir vers la Terre, sauf que je n’en ai pas la force. Mais elle m’a vue. Je ne sais pas si elle m’a entendue, mais elle m’a au moins vu. J’en ai les larmes aux yeux de soulagement. J’oublie la douleur. J’oublie la peur. Un instant, j’oublierais presque Ariana, Nicolas, Elwynn. Alice est là, debout, vivante. - Je veux aller la voir. Le garçon qui me maintient debout a l’air épuisé, lui aussi. Il me regarde et secoue la tête. Non, il ne m’amènera pas plus loin. Je dois attendre que quelqu’un me prenne en charge. Si je veux voir Alice, c’est elle qui devra venir me voir, pas l’inverse. Je déglutis. Je n’ai pas la force de me battre. Je veux poser ma main sur la douce. Je veux la sentir. Sentir la vie en elle. Par pitié. |
## Mar 17 Avr 2018 - 17:27 | ||
Alice Borges Messages : 1054 Date d'inscription : 01/08/2016 Age : 26 Emploi/loisirs : Créer des activités artistiques pour les Terraens ♥ Humeur : Y'a un village là-bas, on dirait la mer. | Alice court après le jeune garçon, qui semble paniqué. Tout autour d’eux, les bruits de pas se multiplient, Alice tente de replacer ses barrières. Elle court dans les couloirs, elle voit tous ces téléporteurs arriver, des blessés dans leur bras. Des personnes gravement blessées. Alice sent son cœur se serrer. Elle ne trouve plus Asbjorn. Elle est seule, elle ne sait pas comment vont les autres, la peur commence à l’étreindre. Au croisement d’un couloir, elle croit voir Ariana, et du sang au sol. Elle ne s’arrête pas. Non, non les rebelles n’ont pas pu être si violent. Pas avec Ariana… Elle ne voulait pas y croire, elle ne voulait leur donner cette possibilité. Au bout du couloir, Alice tourne. Un autre garçon se met à hurler, il a l’air surpris. Derrière lui, plusieurs personnes. L’un d’eux tient une jolie rousse dans ses bras. Hamilton. Alice sent la tension monter en elle d’un coup. Elle ouvre la bouche pour parler. « Attends, attends non… » Trop tard, le Tonnerre lance un éclair vers le groupe de personne en face. Alice ne voit même pas si Hamilton est touchée. Elle a hurlé quelque chose qu’elle n’a même pas entendu. En fait, Alice n’a plus conscience de ce qu’il se passe autour. Tout ce qui compte, c’est que ce garçon vient d’attaquer sans raison sa Lune. Et qu’Alice en a plus qu’assez des personnes incapables de se tenir et de gérer une situation avec calme. Alice est très en colère. Elle ne le savait pas. Mais sa colère l’inonde, elle n’est même pas enragée. Seulement pleine de colère. Le garçon se tourne vers elle, il n’a pas le temps de faire un autre mouvement. Alice tend ses deux bras vers lui, et d’un coup du lierre, des ronces grimpent sur ses jambes, le serrent, le blessent. Il tombe lourdement sur le sol. Alice s’approche de lui, les poings serrés. Ses traits se tirent en une expression qu’on ne lui voit jamais, son nez froncé, ses sourcils crispés. Son regard est assassin alors que, lentement, ils deviennent marrons, terres. « VA T’EN ! DEGAGE D’ICI ! Y A DES GENS BLESSES, PERSONNE N’A BESOIN DE TOI, DEGAGE ! » Le Tonnerre pleure, il ne sait plus quoi faire, Alice a seulement envie qu’il s’en aille, malgré les plantes qui lui entravent les jambes, malgré sa peur. Alice l’entend penser, Alice entend qu’il a peur de mourir, Alice entend tous les autres tendus vers elle, Alice entend chaque pensée autour d’elle. Et elle n’entend plus rien. La colère qui monte en elle s’accompagne d’un désespoir immense. Pourquoi ? Mais pourquoi ? Elle recule d’un pas, puis d’un autre. Son prénom résonne à l’autre bout du couloir, une vraie voix. Alice lève les yeux vers les deux émeraudes d’Hamilton. Son corps tremble, Alice entend tout. Elle se crispe toute entière, se retourne et part en courant. Alice n’en peut plus. C’était trop. Lien de la suite : Alice bientôt Etoile
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## Jeu 19 Avr 2018 - 0:18 | ||
Aoi Amazaki Messages : 1538 Date d'inscription : 08/01/2011 Age : 28 Emploi/loisirs : Te soigner après ta dernière connerie. Humeur : Vous voulez la version longue ou la version courte ? | Ma respiration est rapide, le sang bat à mes oreilles comme des percussions. Je parle, et je les observe d'un air impitoyable. Ils hésitent, les personnes à mes côtés semblent aussi les dissuader. On commence à arriver au bout. J'essaie de les apaiser ; je fais des mouvements doux de la main, les deux mains levées en signe de paix. Certains trébuchent, la plupart s'éloignent. Et au bout du couloir, les renforts arrivent. Des Masters récupèrent les rebelles pour les rassembler ; je soupire et laisse mes épaules se relâcher. Mon regard se glisse sur les personnes près de moi, et je leur demande de surveiller la porte des psychologues le temps que quelqu'un gère la situation. Je lance un regard à Mathéo, lui demande de me suivre en appuyant doucement au creux de sa main. Pour le moment, nous ne sommes pas juges ; nous sommes des soigneurs, et nous allons faire notre travail. Les personnes blessées que nous avons combattu, à peine quelques minutes auparavant, ne nous laissent pas forcément approcher ; mais je les soigne, sans me poser la question de s'ils le méritent ou non. Le titan qui m'a attaquée tout à l'heure s'énerve ; je le retiens, le maintient en place, le menace à mi-voix. Il faut qu'il se calme. Sinon il a mon poing dans la figure. Ensuite, je le soignerai. S'il veut, on peut fonctionner comme ça, mais ce serait complètement stupide. Un Master m'interpelle pour me prévenir que des blessés graves sont en train d'arriver ; l'institut a été attaqué, la forêt aussi. J'ai l'impression de tout entendre à travers d'un filtre, glacée d'effroi. Je pense à Huo, à Allen, à Mitsuki, je pense à Nicolas, Selvi, je tremble. C'est léger, un simple instant ; mais ça fait mal. Pas autant que la déferlente soudaine d'énergie. Je ressens l'énergie d'Alice qui se déverse dans l'hôpital, brusquement, soudainement. Le sang quitte mon visage et j'appelle les guérisseurs près de moi, initiés ou non, rebelles ou non, à me suivre s'ils veulent vraiment se rendre utiles pour quelqu'un. Je cours, non, je vole ; je traverse les couloirs à toute vitesse, effrayée, terrorisée. Je passe à côté d'Ipiu, mais je n'ai pas le temps de m'en occuper. La voix d'Alice me parvient, elle hurle, elle est en colère ; je vois Hamilton sur un brancard, je vois- non, je sens Ariana, qui respire faiblement, qui a besoin de soin. Tous ces blessés autour de nous. Je respire. J'essaie. Alice s'enfuit après avoir blessé un garçon, je ne sais pas ce qu'il a fait. Tout s'embrouille c'est flou, ça fait mal. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Pourquoi ils ont fait ça ...? Je sens la colère, non, la rage monter. Je me contiens. Mon visage n'exprime rien, c'est fermé, concentré. Désolée Alice, je peux pas te suivre. On a du boulot. Des blessés. Du sang partout. On m'explique ce qu'il s'est passé ; on me parle de l'incendie, du Morphe, de Ys. Je m'occupe d'inconnus, je m'occupe de mes amis. Concentrée. Sans ciller. Les mains pleines de sang, à hurler qu'on me passe de quoi les perfuser, les maintenir sur leurs lits en remettant leurs os en place, les dents serrées. Pleurer sera pour plus tard, si j'en ai la force. Je sais que j'en aurai pas. C'était une mauvaise soirée. Je vole en #F54759 ♥ |
## Sam 21 Avr 2018 - 22:53 | ||
Sibylle Dinkel Messages : 207 Date d'inscription : 11/09/2017 Age : 30 Emploi/loisirs : S'entraîner à r'marcher, pis bientôt à danser aussi ! Humeur : En pleine forme ! | Sibylle ne comprend pas tout ce qui se passe. Une Master vient pour calmer les tensions, les attaquants sont finalement vaincus, trop fatigués pour la plupart, ou blessés, pour continuer. Il faut dire que les renforts arrivent en masse… mais surtout, le chaos se répand dans l’hôpital au fur et à mesure qu’une quantité impressionnante de blessés en plus y sont amenés. Ce n’est pas le même chaos qu’avant, pas tout à fait. L’Allemande est un peu perdue. Elle observe sans comprendre, sans savoir quoi faire. Et puis, Olivia apparaît au bout du couloir et la voit. Elle court vers elle, lui demande si elle va bien et comme la réponse est positive, elle lui demande si elle peut donner un coup de main. La rouquine n’hésite pas. Alors, elle suit son amie, profitant de sa position assise pour transporter du matériel, le lui donner quand elle le lui demande. L'Allemande tient une main quand un patient en a besoin, offre un sourire, tient un pansement ou offre un verre d'eau, de petits gestes. Sans qu’on ait besoin de le lui dire, l’ex-danseuse a compris qu’il valait mieux ne pas parler. Alors, oui, pour une fois, Sibylle se tait. |
## Ven 27 Avr 2018 - 22:50 | ||
Houston Carter Messages : 764 Date d'inscription : 03/07/2015 Emploi/loisirs : Danser. Nan j'déconne. Humeur : Être désagréable | HRP : Prêt depuis une semaine mais j'avais zappé de le poster désolée o.o Les quelques secondes qui précèdent la décision de l'intru sont horriblement longues. Je vois le doute, la peur, la détermination qui s'effrite, mais aussi cette conviction profonde d'avoir raison. "_ Et qu'est ce qu'il t'a dit d'autre ? _ Que vous aviez tort. Que vous pensez avoir raison. Et que c'est pour ça que vous êtes dangereux. " Je me demande pourquoi maintenant, je me tape un flash back d'un film Marvel. J'ai arrêté de comprendre comment marche mon cerveau. Mais je n'ai jamais été autant d'accord avec Tony Stark. Si ce garçon décide que ses convictions sont plus à défendre que quatre vies, alors je ne pourrais rien faire contre lui. Heureusement, après ces horribles secondes de tension, il décide que ça n'en vaut pas la peine. Si c'est la peur qui a semblé prendre le dessus, je pense qu'il y a aussi un peu de Natacha Roumanoff, et de son "quand commencerez vous à agir en fonction de la situation et non de votre ego ?". Je fronce les sourcils alors qu'il s'enfuit visiblement paniqué. Ce n'est pas anodin, au final. Pas anodin que ce soit ce film, en particulier. Civil War. Est ce qu'on peut trouver plus à propos ? Je me retourne vers les écrans. Il faut que je sache, que je sache comment ça se passe. Chaos. Les des personnes apparaissent au milieu des couloirs. Ils portent des blessés, des blessés graves. D'où viennent ils ?! De la forêt. De l'institut. PUTAIN ! D'un seul coup, c'est une abondance de monde, une cacophonie discontinue, entre les rebelles ici qui ne comprennent pas, les masters qui arrivent, qui s'occupent d'eux. Des blessés qui arrivent par dizaine. Houston voit Hamilton. Houston voit Alice. Puis il voit une handicapée, il la reconnaît, l'amie de Dakota. Puis Houston ne voit plus personne. Les gens deviennent des situations, deviennent des chiffres, deviennent autre chose qu'humains. Ils deviennent ce qu'il faut pour les sauver. Il faut ramener l'ordre. Vite. Il se remet en place, fait passer les caméras dans son champ de vision, compte, décompte, à peine trois secondes. Il liste, dans sa tête, sans réfléchir, il allume le micro, d'une voix sans vie, dicte les informations. "_ Trois blessés non pris en charge à l'étage 3, un au quatrième et deux viennent d'apparaître à l'entrée. Besoin de fauteuils roulants à l'entrée et au premier. Deux chambres libres au premier étage, Une au second, trois au troisième. Merci de libérer les ascenseurs et des couloirs de circulation au troisième étage." Et il répète. Et il met à jour ses informations. Comme une machine. Non, pas "comme". Une machine. Il se dit qu'il est inefficace. Pourtant certains entendent sa voix. Certains s'y fient, la suive sans vraiment réfléchir, il suppose. Lui non plus, il ne réfléchit pas. Il faut juste... Remettre de l'ordre. Remettre tout en ordre.
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