## Ven 27 Avr 2018 - 9:36 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | C’est donc les japonais qui ont propagé ce geste. Les connaissant soit l’origine est magnifique, soit elle est très gore. Au vu de ses paroles je penche vers la seconde option. Vous connaissez le « c’est normal au Japon ? » bah ne l’apprenez pas, rien ne sera plus comme avant depuis que j’ai découvert au détour d’une rue de Tokyo un distributeur de claquettes en forme de poisson. J’imagine que c’est une super idée de cadeau bidon pour touriste, j’espère vraiment que personne ne portera jamais ça. Déjà les claquettes quoi, c’est le summum du ridicule, mais en plus… C'est super dandereux. Comment ça j’en fait trop et vous aimeriez avancer dans l’histoire ? Ok. OK. DACCORD. « C’est un interrogatoire. Absolument que c’est un interrogatoire. » Le vert ? Ce qui tombe excessivement bien dans la mesure où c’est cette couleur qui lui va le mieux. Ça aide pour les cadeaux. Ce n’est pas un terre pour rien, je me permets de sourire. La connexion qu’il a avec son élément est vraiment belle, si tout le monde pouvait être ainsi… Moi j’ai toujours eu peur de perdre le contrôle de la foudre, j’ai eu beaucoup de mal à l’apprivoiser et à en faire une amie. Une brève histoire du temps ? Ça lui ressemble bien, cet ouvrage de vulgarisation est cultissime. Et je pèse mes mots. J’pense qu’il a créé de nombreuses vocations, j’ai toujours beaucoup apprécié les ouvrages de vulgarisation, ils permettent d’appréhender des concepts dont on ne maitrise pas encore toutes les implications scientifiques. C’est toujours agréable. Je n’ai pas lu La guerre éternelle par contre, j’avais un peu peur de ce que j’y trouverais. Parfois certains livres me font juste perdre espoir en l’humanité par leur pertinence. Alors je relis Bottero, cet ouvrage qui m’a donné mon nom. Qui m’a permis d’apprendre à penser. J’irais lire un résumé sur internet, et peut-être le livre pour mieux appréhender ce qui pourrait plaire à Nathanaël. Je lui fais signe que non je ne l’ai pas lu et je continue à l’écouter. L’Odyssée de l’espace ? Rien que ça ? Classique encore une fois. Perso j’ai beaucoup de mal avec Kubrick. J’aimais bien au début, Barry Lindon est juste génial… Et Shinning tellement novateur… Mais Orange mécanique m’a grandement refroidie, et je n’ai vu l’Odyssée de l’espace qu’après. J’étais légèrement, juste légèrement plus à l’aise avec Kubrick. J’ai même pas regardé la fin. La vie est belle est touchant aussi. J’approuve ce film et la manière dont il en parle. Ce dont il n’a pas besoin. Je savais pour les arts-martiaux, ça se voit quand on le regarde. Son corps, ses muscles, sa manière de bouger, ça se sent qu’il a longtemps pratiqué un art martial. Pourtant il aurait pu aimer un autre sport… Je sais pas, moi j’aime regarder du patinage artistique mais je détestais patiner, j’aime regarder du saut en hauteur et du lancé de poids, mais les rares fois où j’en ai fait j’me suis ridiculisé. ON NE CRITIQUE PAS MON METRE CINQUANTE TROIS. Merci. J’éclate de rire. Un article sur lui ? J’oserais jamais publier ça. Déjà parce qu’après il aurait une ribambelle de fans et qu’il pourrait plus se déplacer tranquillement, ensuite parce que je sais pas. J’ai pas envie d’écrire sur lui. J’ai envie de garder ça pour moi. Je ne réponds pas laissant planner un doute. Faut vraiment que j’arrête de le taquiner, mais pas aujourd’hui. « Tu rigoles ? Tu viens de me donner une bonne idée plutôt. » je souris espiègle. J’suis en charge de ton anniversaire, faut que j’vérifie certaines données. C’est tout. J’ai déjà quelques idées de choses à te faire essayer. C’est plutôt sympa non ? Bon. ALLEY On va mettre en Hide la suite. Bisous. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Ven 27 Avr 2018 - 13:30 | ||
Nathanaël Lancer Messages : 428 Date d'inscription : 05/08/2014 Age : 25 Emploi/loisirs : Jardinier/étudiant Humeur : ça va plutôt bien, merci | [j'ai pas le coeur de vous mettre le hide, remerciez-moi les gens <3] Nathanaël avait failli commettre un impaire, mais il s'était retenu, de justesse peut-être. Il avait gardé le contrôle et cela ne lui semblait pas être une mauvaise chose, au contraire. Il préférait ne pas y penser. Il s'en serait voulu d'avoir cédé, de lui avoir manqué de respect, en quelque sorte. Non, Ipiu méritait mieux que cela. L'Anglais avait saisi sa main et lui avait souri, comme pour la rassurer qu'il n'y avait rien de grave, qu'elle ne devait pas s'inquiéter, qu'elle ne risquait rien, qu'il était maître de lui. La Tonnerre le regarda avait tendresse. Elle savait, tout allait bien. Sa réflexion le fit réfléchir. Elle avait raison et c'était justement à cause de l'incertitude du lendemain qu'il avait eu cette pulsion, il le savait, mais le Terre était d'accord avec elle et il ne voulait pas d'adieux... et puis, de toute manière, il savait qu'elle le taquinait à nouveau. Comme si elle pouvait sérieusement envisager de l'embrasser... Il se contenta donc de lâcher un petit rire, ne sachant pas vraiment quoi répondre et s'il devait répondre quelque chose. Bien qu'ils ne se lâchaient pas des yeux, le Titan ne remarqua pas le changement chez la femme qu'il aimait, ou son débat intérieur. Son cœur rata cependant un battement lorsque la main de son amie vint caresser sa joue, puis ses lèvres. Quelque chose se passait, c'était évident, mais son cerveau n'arrivait pas à l'analyser. Sa conscience semblait s'être noyée dans le violet des yeux d'Ipiu. Il ne réagit donc pas quand elle l'attira vers elle, se laissant faire. Nathanaël ferma les yeux par réflexe lorsque leurs lèvres s'effleurèrent. Sa raison cessa définitivement de travailler. La Tonnerre souhaitait qu'il lâche prise, elle allait être contente. Il ne bougea pas jusqu'à ce qu'elle l'embrasse, puis son instinct, ses émotions prirent la relève sur ce cerveau déficient. L'Anglais se rapprocha un peu plus d'elle, l'attirant aussi à lui. Une de ses mains se glissa dans le dos de la jeune femme en une douce caresse, tandis que l'autre lâcha sa main pour rejoindre sa nuque, à la naissance de ses cheveux blonds. Le doux baiser se développa en quelque chose de plus en plus passionné, mais sans perdre cette douceur qui le caractérisait. Nathanaël lâchait tout, partageait, communiquait tous ses sentiments dans ce simple contact. Peut-être que s'il n'avait pas fait son Étoilisation, ses pouvoirs auraient pris le dessus à cet instant. Il se laissait guider par ce qu'il ressentait sans une once de raison. Les lèvres d'Ipiu étaient douces et ce qu'il ressentait à leur contact était intense. Ses émotions d'ordinaire contenues et maîtrisées semblaient à présent s'exprimer au centuple. Comme un jeune qui n'avait jamais bu d'alcool s'enivrait au premier verre, le Titan s'enivrait d'elle. Il ne sut pas qui rompit le contact, elle ou lui, mais lorsque leurs lèvres se séparèrent, il vint poser son front contre celui de la femme qu'il aimait, haletant. Il reprenait peu à peu ses esprits, souriant sans s'en rendre compte et sans avoir encore réouvert les yeux. La raison cependant reprit ses droits. Il se recula, un peu choqué, peut-être, de ce débordement et de ce qu'il avait ressenti, de son intensité. Le Terre regarda la jeune femme avec un mélange d'incompréhension et de... colère ? Oh, il n'était pas fâché contre elle, non, mais il l'était contre lui-même. Il s'en voulait qu'Ipiu ait pensé qu'elle devait l'embrasser à cause de son comportement, de cette pulsion qu'il n'avait pas su maîtriser assez tôt. Oh, n'allez pas croire qu'il n'avait pas aimé sentir les lèvres de la Sensitive contre les siennes. Au contraire, il aurait aimé recommencer tout de suite si cela avait été raisonnable, mais cela ne l'était pas. S'était-elle sentie forcée pour lui faire plaisir ? Ou avait-elle pensé que lui offrir ceci serait une bonne idée ? Parce qu'il le savait, elle l'avait pour lui, pas pour elle et il ne pouvait accepter qu'elle se manque de respect pour lui, à cause de lui. Nathanaël saisit l'une des mains de la Tonnerre et vint en appuyer la paume contre ses lèvres. Il ferma les yeux, les plissa, comme s'il souffrait. Elle n'aurait pas dû l'embrasser. Ce qu'on ne connaissait pas, ne pouvait pas nous manquer, or, à présent, il connaissait le goût des lèvres d'Ipiu. Il ne lui en voulait pas, mais elle venait de lui faire un cadeau empoisonné, sans le savoir. Merci Aa-chan <3 |
## Ven 27 Avr 2018 - 15:37 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Est-ce que c’est une bonne idée, est-ce qu’est une mauvaise idée ? J’en sais rien. J’ai peur. Peur que ce soit une erreur. Pourtant j’regrette pas, j’regrette pas tes lèvres sur les miennes, j’regrette pas ce sentiment de joie. J’regrette pas que tu passes ta main sur ma nuque. J’ai eu peur que ce soit bizarre, mais c’est juste naturel. Je ferme les yeux je profite de l’instant. Tu… C’est agréable, je sens tes sentiments en plus des miens, j’aime la manière dont nous nous embrassons. J’aime ce que je ressens en ce moment. J’ai peur, peur que ce ne soit qu’éphémère, peur que ce soit le début de la fin de notre amitié Nath. J’suis terrorisée à l’idée de te perdre, à l’idée qu’un jour je ne puisse plus te trouver à mes côtés, peur que nos liens finissent par se rompre… Nath, est-ce que c’est une erreur ce que je ressens ? Est-ce qu’on va être blessés ? Je m’accroche à tes lèvres et j’essaie d’oublier dans ta chaleur toutes mes craintes pour profiter de cette sensation nouvelle. De ce contact étrange auquel je n’avais jamais songé avant de comprendre que je le désirais. Je sens mon souffle me manquer autant que la chaleur que je découvre en moi. Depuis combien de temps j’en ai envie ? Depuis combien de temps j’le nie ? J’suis vraiment une crétine. Nath. Nath. Nath. Nath j’vais étouffer. Je recule un instant pour reprendre mon souffle. Tu ne m’as pas laissé le temps de respirer. Je n’avais pas envie de perdre mon temps à respirer. J’étais bien trop occupée à gouter tes lèvres. Je souris, j’sais pas pourquoi. En fait si je sais pourquoi, j’ai aimé ça. J’ai vraiment aimé t’embrasser, ça a ravivé des sensations que je croyais perdues. Je ne trouve pas les mots et tu t’éloignes. J’ai envie de retenir, mais je sens ton choc, ta colère, ton incompréhension. Je sens ton regret. Ça fait mal Nath, je me sens rejetée. Ça fait mal. Je ne comprends pas, j’ai… J’avais l’impression que tu appréciais autant que moi. Qu’est-ce qui a pu changer ? Je suis désolée. J’aurais pas dû s’il te plait ne t’éloigne pas, on peut oublier et faire comme si rien n’était arrivé. Nath. T’en va pas. S’il te plait. J’ai besoin de toi. Pardon. Mes tes doigts viennent trouver les miens et les portent à tes lèvres, je ne comprends pas Nath… Qu’est-ce qu’il se passe. « Regardes moi Nathanaël. » OH NON ! Cette fois c’est moi qui suis en colère, contre moi, contre lui. Je serre les mâchoires et je reprends ma main. Non. J’t’appelle rarement comme ça, depuis longtemps j’suis passé à Nath ou Nathou… Regarde moi dans les yeux. Je te laisserais pas faire. Je te laisserais pas faire ça. C’est à toi que j’m’adresse, à toi et à personne d’autre. J’ai peur autant que je suis en colère. « Non, t’as pas le droit de gâcher ça. J’avais envie de t’embrasser, c’est si irréaliste que ça ? Que j’ai ressenti l’envie de t’embrasser ? t’as pas le droit de t’en vouloir. Pas le droit d’être en colère. Je voulais t’embrasser putain Nath. J’avais juste envie de t’embrasser. C’est si mal que ça ? Parce que c’était bien. C’était mieux que bien. Alors t’as pas l’droit d’être en colère. C’est trop injuste. T’as pas l’droit de regretter, parce que…» Parce que quoi ? J’ai envie de pleurer. C’est froid et ça m’prend à la gorge. Il devrait le savoir que je ne ferais rien dont je n’ai envie. Je serre les mâchoires. J’aurais pas du l’embrasser, pas pour que ça se finisse comme ça. J’me sens vexée, j’me sens bête. Je serre les poings. Je suis désolée. Je t’ai blessé. Encore. J’étais bien avant. On peut pas revenir avant ? Avant ça avait du sens. « Pardon tu as tous les droits. Juste je t’interdis de penser que j’ai fait ça pour toi. C’était pour moi, parce que j’en avais envie. Pas pour te faire plaisir ou de la peine, bien que j’espérais quand même que ça te plaise. Mais c’était mon choix pour moi. » “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Ven 27 Avr 2018 - 19:39 | ||
Nathanaël Lancer Messages : 428 Date d'inscription : 05/08/2014 Age : 25 Emploi/loisirs : Jardinier/étudiant Humeur : ça va plutôt bien, merci | Nathanaël sursauta lorsque son amie l'interpella. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas prononcé son prénom en entier. Était-ce mauvais signe ? Elle récupéra sa main un peu brusquement au goût du Terre. Il releva la tête, posant ses yeux noisettes sur ceux violets d'Ipiu, ses yeux violets noirs de colère. Il observa ses mâchoires serrées sans comprendre son geste et ce qu'il voyait. Pourquoi était-elle fâchée ? Non, c'était plus qu'être fâchée, bien plus. Elle se mit à parler et le regard surpris du Titan se remplit d'incompréhension. ... Bon sang Nath ! Tu me gaves ! T'es censé être un surdoué, t'es censé être intelligent ! T'as sauté deux classes à l'école et t'aimes tellement apprendre, t'as tellement appris en autodidacte qu'à quinze ans, t'aurais probablement réussi la première année de fac, mais là, une femme te parle et tu captes rien ? Franchement Nath, secoue-toi un peu ! C'est pourtant pas bien compliqué. Il n'y a rien de crypté, pas de clefs à trouver, rien à décoder... elle te parle cash, sans détour. Elle te dit qu'elle avait envie de t'embrasser et que c'était bien. Tu comprends, elle a aimé ça. Allez quoi, c'est pourtant pas bien compliqué. « C'était bien » ... sujet, verbe, complément, c'est dans tes cordes, ça, non ? Et pis, c'est pas des mots compliqués, on est d'accord ? Y a rien de compliqué, rien, alors fait travailler tes méninges et réagis ! Dis quelque chose ou embrasse-la, je sais pas moi ! Non, attends, ne l'embrasse pas, ça, ça ne fonctionne que dans les films, le coup de celui ou celle qui est en colère et qui se détend lorsqu'il/elle se fait embrasser. Non, là tu risquerais de te prendre une gifle. Non, mais faut qu'tu fasses quelque chose, parce qu'elle est pas bien. Nath, Ipiu n'est pas bien. ... ok, désolée, j'ai craqué... La signification des mots assemblés s'imposa finalement à son esprit et un sourire vint remplacer l'air surpris du Terre. Il essayait de lutter contre cette expression faciale, car il savait que son amie pourrait mal le prendre, qu'il sourie comme un bien heureux, alors qu'elle était en colère et il commençait gentiment à comprendre pourquoi. Il commençait à comprendre sa méprise. Elle avait eu envie de l'embrasser et elle avait trouvé cela bien. N'était-il pas simplement en train de rêver ? Non, non, tout ceci était bel et bien réel. Seulement... cela ferait bientôt quatre ans qu'ils s'étaient rencontrés, à quelques mois près, et un peu plus de trois ans qu'il l'aimait. Pourtant, il n'avait accepté ses sentiments et les lui avaient avoués qu'une année auparavant. Alors, depuis le temps, il s'était résigné. Il s'était interdit d'espérer pour ne pas souffrir inutilement. Lorsqu'Ipiu lui avait annoncé ne pas être faite pour être en couple, il n'avait rien dit, parce qu'il la pensait sincère, mais, au fond de lui, il était persuadé qu'elle changerait d'avis le jour où elle trouverait la bonne personne, mais il ne pensait pas pouvoir être cette bonne personne. Alors oui, c'était aussi simple que cela, il s'était résigné et, à présent, le Titan avait de la peine à réaliser ce que la Sensitive lui disait. Finalement, ce n'était pas tant le sens des mots que leur caractère improbable qui le troublait tant. Alors quand elle lui avait demandé si cela paraissait si irréaliste, il avait envie de répondre que oui. Nathanaël parvint finalement à gommer en partie son sourire benêt, pour n'en garder que la douceur qui le caractérisait. Il s'en voulait un peu, à présent, de ne pas avoir compris, ou de ne pas avoir voulu ou pu comprendre, mais il décida d'être honnête et sincère. Elle avait le droit de savoir, même si cela pouvait lui faire mal. Il voulait qu'elle sache et qu'elle comprenne. Son amie avait arrêté de parler, c'était le bon moment. Ipiu... Il ne s'agissait que d'un souffle, un murmure, mais il espérait la calmer par sa douceur. Il prit un risque, espérant ne pas se faire rejeter, mais il comprendrait. Il l'avait faite souffrir. L'Anglais souleva sa main pour venir caresser délicatement la joue de la femme qu'il aimait tant. Son regard tendre croisa le sien où la colère n'avait pas encore disparu. Le Titan sembla y lire autre chose, mais ne put définir quoi. Il ne ressentait pas les émotions et ne pouvait connaître la peur vécue par la Tonnerre. Ipiu, je te demande pardon. Son ton était calme et doux. J'ai... j'ai envie d'être honnête avec toi. J'espère que cela ne te fera pas souffrir davantage. Il l'observa un instant, avant d'enchaîner. Je n'ai pas compris... je n'ai pas compris, parce que je ne pouvais pas comprendre. Cela fait longtemps que j'ai cessé d'espérer. Tu comprends ? Je... J'ai un peu de peine à concevoir que tu aies envie de m'embrasser, pas parce que je ne me considère pas « embrassable » ou plutôt désirable, si tu me permets d'utiliser ce terme, mais parce que cela fait si longtemps qu'on se connaît, si longtemps que je t'aime en sachant que mes sentiments ne sont pas réciproques que... je me suis résigné. J'ai toujours pensé qu'un jour tu trouverais quelqu'un pour toi, quelqu'un de bien que tu pourrais aimer, comme moi je t'aime, mais cela fait longtemps que je n'ai plus pensé pouvoir être cette personne. Nathanaël reprit son souffle. Il tâchait de rester le plus calme possible, mais son cœur restait indomptable. Je... je ne sais pas ce que je dois penser, ce que je dois ou ne dois pas faire... Il lâcha un petit rire. Je suis complètement inexpérimenté, Ipiu. Je suis complètement perdu. Et... j'ai... j'ai peur de recommencer à espérer, tu comprends ? Je sais que tu m'aimes comme un ami... j'ai même eu pensé que tu m'aimais peut-être comme un frère, mais... je... je ne sais pas... L'Anglais se tut. Il ne se rendait pas compte que son amie avait peur, mais au moins elle saurait qu'il était effrayé par tout cela. Il avait peur d'espérer. La Tonnerre avait aimé l'embrasser, c'était une bonne chose, mais qu'est-ce que cela voulait dire ? Souhaitait-elle qu'ils forment un couple, souhaitait-elle réitérer l'expérience ? Il n'osait pas se projeter, croire que peut-être... peut-être ses sentiments pouvaient être réciproques. Non, il n'osait pas, parce que s'il se trompait, la chute serait trop brutale, trop dure. Merci Aa-chan <3 |
## Ven 27 Avr 2018 - 22:48 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Souris pas. Souris pas comme ça alors que je suis en colère, j’vais avoir envie de te crier dessus Nath. Ce qui me blesse c’est que tu ne me fasses pas assez confiance pour être responsable de mes actes. Je te l’ai dit, quoi que je fasse ce sera mon choix. Le mien. Pas celui que l’on m’impose. Je ne t’aurais jamais embrassé pour te faire plaisir, car je sais, je sais que je n’aurais fait que te blesser. Je ne me serais jamais forcée, peu importe combien tu étais important pour moi ou combien j’avais envie de te faire plaisir et de te voir heureux. Je ne t’aurais jamais à ce point manqué de respect. Alors souris pas comme ça, parce que ça m’énerve. Dis quelque-chose. Aides moi à comprendre ce qu’il se passe. S’il te plait. J’essaie de me calmer, je connais la colère et elle ne fait que cacher la douleur et la peur. C’est plus facile d’être en colère. Plus facile que t’avoir peur, que d’être pendue à tes lèvres en l’attente de ton verdict. Non en fait j’ai peur, j’vais y aller. J’veux pas savoir. J’veux pas que cette tendresse dans tes yeux soit tout ce qui reste, j’veux pas que tu m’dises que c’était bien que dans ma tête et que j’ai rien compris. J’veux pas que tu le dises que c’était une erreur, parce que si tu le dis ça en devient une. J’suis pas aussi gentille que toi. Mon nom que prononces me fige alors que j’avais commencé à enlever mes freins. Je ne veux pas savoir Nath. J’ai fait une erreur, me dis pas qu’on peut plus être amis. J’le supporterais pas. On peut faire comme si rien ne s’était passé. J’peux oublier ce que j’ai ressenti, ça peut être rien… Mais dis pas qu’on peut plus être amis s’il te plait. Ta main vient caresser ma joue, je reste incertaine. J’ai peur Nath. Ne t’excuses pas par avance. Tu me fais peur. Tu peux être sincère, bien sûr. J’ai le choix ? Non, si ça doit m’blesser c’est pareil. J’peux encaisser, j’suis grande. D’une certaine façon. J’suis grande à ma manière. P’t’être pas forte, mais j’encaisserais. J’crois que j’peux faire ça. Je suis perdue. Juste perdu, est-ce que j’ai le droit de te laisse espérer. Est-ce que… Je. « Je sais pas Nath, je sais pas. J’fais comme si j’savais, mais j’sais pas. Je t’aime. Tu es mon meilleur ami, la personne vers qui j’me tourne quand j’ai besoin de parler, et la première personne à qui je pense quand je dois raconter un truc chouette. J’ai envie de t’embrasser, j’me suis sentie bien en t’embrassant. Est-ce que c’est assez pour te laisser l’droit d’espérer ? Je sais pas, ça m’fout la trouille. J’veux juste pas qu’on s’éloigne, parce que ça j’le supporterais pas. J’veux pas te faire de mal. J’veux… » Je veux quoi au juste, est-ce que je peux répondre à ses ententes ? Est-ce qu’on peut être en couple ? Est-ce que j’veux être en couple ? La seule expérience que j’en ai n’était qu’une mascarade. « Ça veut dire quoi être en couple. C’est une notion que je ne maitrise pas. Un truc qui m’fout la trouille. Est-ce qu’être en couple ça veut dire que du jour au lendemain on peut ne plus être amis ? Si c’est ça j’en veux pas. Je suis nulle pardon. Je vais y aller. Tu. Tu es parfait Nath, tu es généreux. Tu es doux. Tout le monde devrait te ressembler. Et ça vaut ce que ça vaut mais pour moi ça fait longtemps que tu es une personne spéciale. Pardon. » J’retire pour de bon mes freins. Je suis nulle. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Sam 28 Avr 2018 - 1:07 | ||
Nathanaël Lancer Messages : 428 Date d'inscription : 05/08/2014 Age : 25 Emploi/loisirs : Jardinier/étudiant Humeur : ça va plutôt bien, merci | Son amie avait desserré ses freins, elle partait. Nathanaël l'avait écoutée sans rien dire, peiné de l'entendre douter, s'excuser même, mais là, il ne pouvait plus rester immobile, il ne pouvait pas la laisser faire sans réagir, essayer au moins. Ipiu, attends. S'il te plaît. Ne pars pas, pas après ce qui vient de se passer, pas avant ce qui va se passer, pas ce soir, pas comme cela. S'il te plaît. Reste, reste encore un peu. Il faut qu'on en parle. Nous nous sommes promis de nous dire les choses, surtout quand c'est difficile, alors s'il te plaît, ne pars pas. Le Terre l'observa. D'un geste lent et doux, il ramena la jeune femme vers lui, puis remit les freins de son fauteuil. À tout moment, elle aurait pu refuser et partir sans aucune difficulté, il ne l'aurait pas retenue. Je suis désolé. Je t'avais dit que je ne te demandais rien et ce soir, je t'en demande trop. Mais... je ne vais pas pouvoir faire comme si rien ne s'était passé. Tu m'as dit que tu avais aimé m'embrasser et moi, je ne trouve pas les mots pour exprimer à quel point j'ai trouvé cela bien. Tu vois, le problème, c'est qu'avant, même si j'en ai souvent eu envie, je ne savais pas ce que cela faisait de sentir mes lèvres contre les tiennes. Maintenant, je vais devoir lutter pour ne pas céder à la tentation et recommencer... Je ne sais pas non plus exactement ce que cela veut dire d'être en couple, je ne l'ai jamais été, mais je sais que des amis ne s'embrassent pas. Jamais il ne me viendrait à l'esprit d'embrasser Alice comme je t'ai embrassée. Il m'arrive de lui déposer un bisou sur le front ou la joue, mais c'est tout. Tu es spéciale, Ipiu, et si j'apprécie énormément nos discussions et tout ce que nous partageons, je sens que j'ai besoin de plus et j'en suis désolé si cela te fait peur... L'Anglais lâcha un profond soupir. Il ne voulait pas dire cela, car il savait qu'il mettait leur amitié en péril, mais il s'était promis d'être honnête avec lui-même. Ipiu, je pourrais te faire une longue liste de tout ce que je ne sais pas, mais, à la place, je vais te dire ce que je sais. Je sais que je t'aime et comment je t'aime. Je sais que tu m'aimes. Je sais que nous tenons l'un à l'autre et que nous ne nous voyons pas vivre l'un sans l'autre. Je sais que je ne veux pas être séparé de toi et que je me battrai pour que cela n'arrive pas. Il marqua une courte pause. J'ai... j'ai toujours peur que tu te forces à faire des choses que tu ne souhaites pas, que tu en fasses trop, par peur de me perdre, comme moi je me retiens et m'empêche de faire certaines choses pour les mêmes raisons. Je sais que nous allons nous faire du mal, c'est inévitable, je pense, mais ce qui est important, c'est de revenir à chaque fois l'un vers l'autre, comme nous l'avons toujours fait et comme nous continuerons à le faire, j'en suis certain. Nathanaël sourit doucement à la femme qu'il aimait. Puis il se souvint d'une chose. Et, s'il te plaît, arrête de dire que je suis parfait. Je ne le suis pas, personne ne l'est. Je fais de nombreuses erreurs tous les jours et j'ai plusieurs défauts, mais j'essaie de m'améliorer, d'être quelqu'un de bien et je suis heureux si tu le penses, mais ne dis pas que je suis parfait. La perfection n'existe pas. Le Terre prit la main de son amie dans les siennes. Alors... je... je ne sais pas. Est-ce que tu aimerais... qu'on essaie d'être un couple à notre manière ? Avec ses doutes et ses imperfections ? Nous choisissons nos règles, nos limites... j'aimerais... j'ai besoin de savoir si je peux t'embrasser à nouveau. Je ne te demande pas en mariage, Ipiu, je ne te demande pas d'être parfaite, ni de savoir exactement ce que tu veux. J'ai besoin de savoir où placer mes limites, j'ai besoin de repères. Je ne sais pas si cela va changer grand-chose pour toi, mais... je pense que je me sentirais plus à l'aise d'évoluer à tes côtés. Nous aurons toujours nos discussions, nos moments de partages. Je sais que je t'en demande beaucoup et que j'ai déjà de la chance. Tu me laisses déjà te témoigner certains gestes d'affection, mais je le fais souvent avec retenue, après réflexion, pour être certain de ne pas dépasser les limites. L'Anglais se passa une main dans les cheveux. N'était-il pas en train de compliquer les choses ? Je ne sais pas, Ipiu... j'ai juste envie d'être avec toi... j'ai l'impression... qu'on complique beaucoup trop les choses... je suis désolé... Il s'arrêta, avant de rependre une dernière fois. Mais quoi que tu choisisses, je ne serai pas fâché et je ne t'abandonnerai pas. Je t'ai fait une promesse et je compte bien la tenir. Un doux sourire. Merci Aa-chan <3 |
## Sam 28 Avr 2018 - 2:26 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Mais j’ai peur Nath, j’ai peur. J’ai peur que tu dises que c’est trop, que tu ne peux pas le supporter, que tu ne veux plus être amis avec moi parce que c’est trop compliqué. Je sais pas ce que je veux. Je m’immobilise et je te laisse me ramener à toi, tu as raison, j’ai pas le droit de te faire ça… Pourtant, j’veux fuir Nath, j’ai tellement peur. Je crois qu’on ne devrait jamais poser les questions dont on ne veut pas connaitre la réponse. Je veux pas savoir si du jour au lendemain on peut ne plus être qu’amis. J’veux pas que tu me dises que c’est possible. Je refuse. JE REFUSE. Je veux pas entendre ça. J’aurais pas du poser la question putain. Et moi je dois dire quoi ? Tu crois que je ne veux pas retrouver cette sensation chaleureuse que j’ai ressentie au contact de tes lèvres ? Tu crois pas que j’crève d’envie de retrouver la simplicité de notre baiser ? Que je n’ai pas envie de goûter à nouveau ton souffle chaque fois que mon regard passe sur tes lèvres ? Si c’est trop, je ne le ferais plus. J’oublierais si c’est plus facile pour toi, alors j’oublierais. Je le promets, me dis juste pas qu'on ne peut plus être amis. J’ai déjà embrassé des amis, je suis déjà allée plus loin avec des amis. Ce n’est qu’un corps, une enveloppe charnelle dont j’ai profité tant que j’en avais envie. Nath, embrasser quelqu’un ça ne veut pas nécessairement dire avoir envie de se mettre en couple avec lui, ça ne veut pas dire plus qu’un simple plaisir charnel. Et si ce n’était que ça ? Et si j’avais juste envie de toi ? Et si j’bousillais tout ? Pourtant je sais bien que ce n’est pas pareil. Je n’avais pas peur de les perdre, je n’avais pas cette sensation, ce sentiment que c’était important, précieux. Est-ce que ça suffit pour te promettre que je ne te blesserais pas ? Je sais que tu m’aimes, je le sens. Je sens aussi mon amour pour toi. Est-ce suffisant ? Je sens nos amours aussi différents que nous le sommes. Pourquoi j’ai besoin de plus ? Pourquoi j’ai besoin de certitudes ? L’enjeu est tellement gros Nath. Est-ce que j’peux jouer notre amitié aux dés ? Je me crispe. Quelles sont les chances pour qu’on gagne tous les deux si tu sais déjà qu’on se fera du mal ? Je veux pas qu’on s’éloigne. J’veux pas être un couple si ça veut dire qu’on s’éloigne. Pourtant j’veux t’embrasser encore. Je suis trop contradictoire. J’en ai conscience. Il faut que j’me décide. Il faut que j’fasse un choix, mais ça me fout la trouille. Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la surpasser. C’est toi qui m’a dit ça. Est-ce que c’est ça la réponse ? C’est un peu trop simple. Un peu trop à portée de main. J’étais venue pour me plaindre, et on se retrouve ici à la croisée des chemins. Je te regarde avec douceur, je le couve du regard. Je sais la route que tu veux prendre, et je ne veux pas que ce voyage nous sépare. Le choix devrait être évident. Est-ce qu’il y a une limite à ce que je ressens pour toi ? Si elle existe, je ne la trouve pas. « Je… » Ce n’est pas un je que je veux. Ça ne me convient pas. « Nous. C’est un nous qu’on mérite. » Je viens de sauter dans le vide, mais je tiens ta main et ça me rassure. Bien entendu j’ai peur de te perdre. Peur de nous perdre dans cette décision que j’ai prise juste avant le prochain carrefour qui pourrait nous séparer. « Je veux pas de limites avec toi Nathanaël. » Je t’appelle à nouveau par ton prénom, parce que c’est important. C’est un accord entre toi et moi. Un accord qui évoluera au fil de nos besoins et de nos envies. Et oh mon dieu, ne parle jamais de mariage. Le mariage est une limite. Celles de mots et d’un contrat légal. C’est pas des questions qu’on abordera avant un moment. « Je peux t’embrasser ? » d’où elle vient cette timidité on m’explique ? “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Sam 28 Avr 2018 - 10:32 | ||
Nathanaël Lancer Messages : 428 Date d'inscription : 05/08/2014 Age : 25 Emploi/loisirs : Jardinier/étudiant Humeur : ça va plutôt bien, merci | Nathanaël essaya d'expliquer à la Tonnerre ce qu'il ressentait, ce qu'il pensait. Il essayait de la rassurer aussi, mais surtout, il resta honnête avec lui-même. Comme souvent, il avait peur de lui en demander trop, de dépasser cette limite qu'il savait existante, mais qu'il ne savait où placer. Le problème était que les deux amis avaient peur, peur d'une situation qui les dépassaient, qu'ils ne maîtrisaient pas, peur de l'inconnu et leur approche était contradictoire. Autant Ipiu craignait qu'ils s'éloignent l'un de l'autre s'ils se mettaient en couple, autant le Terre redoutait que cela se produise s'ils maintenaient le statu quo. Il souhaitait qu'elle soit heureuse, même si ce n'était pas à ses côtés et il lui avait dit, il le pensait même sincèrement, que la voir avec quelqu'un d'autre ne le gênerait plus, si c'était ce dont elle avait besoin, si cela contribuait à son bonheur, mais dans le fond, rien n'était moins certain. Le Titan avait souffert de la voir sortir de ce fameux placard avec Aaron. L'évocation de ce souvenir ne lui causait plus de peine à présent, mais si quelque chose de nouveau se produisait, comment le vivrait-il ? Et même si rien ne venait éprouver leur relation, ne souffrirait-il pas trop, à la longue, que ses sentiments ne soient pas partagés ? L'Anglais se posait la question parfois, mais chassait rapidement ses doutes, car jusqu'à présent, tout allait bien. Ipiu s'apprêta à répondre pour elle, mais se corrigea pour répondre pour eux. Nathanaël lui sourit avec douceur, le regard empli de tendresse. À présent, il voyait, sentait clairement sa peur, et pourtant... pourtant elle n'y céda pas. Il était fier d'être son ami, fier d'avoir la chance de côtoyer une personne si courage. Ils se tenaient la main et il pressa légèrement celle de la Sensitive, comme pour lui dire qu'il était bien là, en face d'elle, qu'il ne la lâcherait pas, qu'il ne partirait pas. Il espérait que ce geste la rassurerait. Ses joues rosirent légèrement lorsque la femme qu'il aimait lui dit ne pas vouloir de limite avec lui, mais il se concentra sur le fait qu'elle l'ait à nouveau appelé par son prénom en entier. Cette fois, cependant, il n'y avait aucune nuance de colère dans le ton de sa voix. Il y avait autre chose que le Titan n'arrivait pas à définir, mais il comprit et hocha la tête, en souriant doucement. C'était un accord entre eux et il ne l'oublierait pas, car il s'agissait là de quelque chose de fondamentalement important. L'Anglais sourit avec tendresse à la question d'Ipiu. Elle semblait soudainement si... timide ? Bien sûr... Les mots s'échappèrent dans un souffle, tandis qu'il levait sa main libre pour venir caresser avec douceur la joue de la femme qu'il aimait, puis elle descendit vers la nuque de la Tonnerre, son pouce venant dessiner le contour de son menton. Il la trouvait si belle, si radieuse malgré ses doutes. Se rendait-elle compte de la chance qu'il avait ? Lui-même ne réalisait pas encore pleinement tout ce qui se passait ce soir-là, mais en cet instant, il n'y pensait pas. Nathanaël approcha son visage du sien, tenant toujours la main de la Sensitive dans la sienne. Même si c'était elle qui avait posé la question, cette fois-ci, ce fut lui qui créa le contact entre leurs lèvres et il s'y perdit un instant. Merci Aa-chan <3 |
## Sam 28 Avr 2018 - 14:46 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | Et tes lèvres trouvèrent à nouveau le chemin, des miennes. La douceur revient, je me rends compte que je l’avais attendue. Nath. Nath. Nath. Ton nom emplit mon esprit. Nath. Je t’aime. Nath. Mes lèvres bougent pour approfondir notre baiser, mes mains cherchent ton corps pour s’y raccrocher, mon cœur est pendu au bout de tes lèvres. Nath. Pourquoi c’est si simple. Pourquoi c’est si bon ? Je ne comprends pas ce que je ressens, c’est doux, c’est simple, ça fait du bien. Ça me réchauffe. Comment un simple baiser peut-il me faire cet effet-là ? Peut-être parce que je l’ai trop attendu, peut-être… Nath c’est réel ? Nath on peut réellement dire nous ? Je sais pas ce que je viens de te promettre. Je sais même pas je pourrais tenir une promesse. Nath. Mes mains se sont agrippées à ton tee-shirt pour te retenir près de moi. Je force mes doigts à se relâcher, la position ne doit pas être des plus confortables pour toi, un poids accroché à ta poitrine qui te tracte vers l’avant. Je ne sais plus si c’est toi qui m’embrasse ou l’inverse. Nath. Je souris contre tes lèvres et t’embrasse encore plus fort. Nath j’aimerais tant te transmettre ce que j’ressens maintenant au travers de ce baiser. J’ai envie de rire Nath. Nath. Je ne peux pas m’empêcher de sourire en t’embrassant. Je bande mes bras sur mes accoudoirs pour me surélever et te faciliter la dure tâche de m’embrasser. Nath tu n’as qu’à m’embrasser pour me faire cet effet et pourtant ta main dans l’échancrure de mon cou m’électrise. Nath. Je disjoncte. Je pince doucement ta lèvre inférieure entre les miennes, elle a le gout des gâteaux que vous venons de manger. Nath, j’ai le sentiment que ce goût je ne l’oublierais jamais. Nath. Je relâche mes muscles et me laisse tomber dans mon fauteuil. Nath, j’comprends même pas comment c’est possible de me sentir aussi bien. Je sens le rouge sur mes joue et l’excitation quelque part dans mon ventre. Mon cœur qui m’en veut de l’accélération qu’il vient de subir. Nath je te souris doucement, j’aimerais te montrer l’effet que tu as sur moi… Je sais pas quoi te dire. Nath c’était encore mieux que bien. J’ai envie de rire Nath. Je te couve du regard et ma main regagne la tienne. J’ai envie de garder un contact avec toi. C’est nouveau. Je pince mes lèvres gênée. Qu’est-ce que je suis censée dire maintenant. « Il faudra qu’on trouve des moyens plus ergonomiques pour s’embrasser. » J’ai pas dit ça ? Si j’ai dit ça. Pardon. C’était nul un peu. Nath, j’voulais pas que notre baiser s’arrête. Je serre sa main dans la mienne et je me mets à rire joyeuse. C’est nul mais c’est vrai. Tant pis. Tant mieux. Nath. Je. Nous. Nous ça veut dire quelque-chose. Nath je crois que j’suis vraiment en train de péter un plomb. J’crois que ce coup-ci c’est dans le bon sens du terme. J’arrête dire rire et je te fixe à nouveau, avec intensité. Je ne veux pas oublier tel que tu es aujourd’hui, je veux faire attention à tous les détails. Nath, je sais juste plus quoi dire. Est-ce que tu me comprends ? “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
## Sam 28 Avr 2018 - 19:30 | ||
Nathanaël Lancer Messages : 428 Date d'inscription : 05/08/2014 Age : 25 Emploi/loisirs : Jardinier/étudiant Humeur : ça va plutôt bien, merci | Ses lèvres... Nathanaël en avait rêvé tant de fois et elles étaient si douces, appuyées contre les siennes. Il goûtait leur saveur sucrée pour la deuxième fois, s'y abandonnait, se délectant de toutes ses nouvelles sensations ressenties, l'odeur de son parfum, la douceur de sa peau sous ses doigts. Les mains d'Ipiu se posèrent sur lui, s'accrochèrent à lui. Il vint poser celle qu'elle venait de lâcher, dans le dos de la Sensitive, en une douce caresse, une légère étreinte, s'approchant d'elle un peu plus. Il aurait aimé pouvoir la serrer contre lui, sentir son corps contre le sien, mais leur différence de taille et leur position respective dans cette pièce qui semblait ne plus exister ne leur facilitait pas la tâche. L'Anglais sentit la femme qu'il aimait s'agripper à son t-shirt, semblant en demander plus encore, le forçant à se pencher davantage, mais il ne ressentait pas l'inconfort, anesthésié par le bonheur qui irradiait chaque parcelle de son esprit, par l'agréable chaleur qui se répandait dans son corps. Il aimait cela, il aimait ce contact, sentir ses doigts contre lui, s'accrocher à lui, il aimait cette sorte de tension qui se créait et aurait voulu qu'elle ne le lâche pas. Le Terre la sentit sourire, l'embrasser plus fort et il y répondit avec vigueur et douceur, se laissant guider par moment, prenant l'initiative par d'autres. Il ne se rendait pas compte à quel point son cœur battait la chamade, tant il savourait l'instant. Ipiu lui donnait tant, l'aimait tant. Il était subjugué. C'était si bien, si... il n'y avait pas de mot. Il la sentit soudain s'approcher de lui, le forçant à reculer légèrement, sans troubler la danse de leurs lèvres. Sa main dans le dos de la Tonnerre glissa pour l'aider à se maintenir dans cette position, soulager ses bras. Il frissonna lorsqu'elle pinça doucement sa lèvre inférieure, la laissa faire, apprécia cette nouvelle sensation. Son amie s'éloigna finalement, se laissant retomber dans son fauteuil, rompant le contact de manière presque un peu brusque, mais douce à la fois. Nathanaël avait l'impression d'être un peu engourdi. Il avait ramené ses mains sur ses genoux, reprenant progressivement ses esprits. Il la vit rougir, sentant lui-même cette chaleur sur ses joues, mais cette fois-ci, ce n'était pas de la gêne. Il souriait, en écho au sourire de la jeune femme et parce qu'il se sentait bien, en allégresse. Elle joignit sa main à celle du Titan, lui offrant un contact doux, un lien qu'il accueillit comme un cadeau. Les mots de la Sensitive le firent d'abord sourire, dévoilant ses dents blanches, puis ses lèvres s'ouvrirent pour laisser s'échapper un rire, en écho à celui de son amie. Pas un petit rire comme ceux qu'il lâchait parfois, non, un vrai rire, un rire d'homme heureux. Peut-être la Tonnerre serait-elle surprise de découvrir pour la première fois à quoi ressemblait l'Anglais lorsqu'il riait vraiment, mais il ne s'en souciait pas. Il vivait, simplement. Une fois calmé, Nathanaël posa un regard doux sur la femme qu'il aimait, croisant l'intensité des deux iris posées sur lui. Il se pencha à nouveau vers elle, vint déposer ses lèvres sur son front, en profita pour emplir ses poumons de l'odeur de miel se dégageant des cheveux blonds de son amie, une odeur douce, agréable. Puis, se reculant à peine, il se contenta de murmurer. La prochaine fois, je te prendrai sur mes genoux. Il marqua une courte pause et souffla les mots suivants. Merci, Ipiu. Le Terre s'éloigna alors pour reprendre sa position initiale. Il joua un bref instant avec cette main dans la sienne, appréciant le moment, contemplant la beauté de la femme en face de lui, son Ipiu. C'était la première fois qu'il se permettait de penser ainsi et il savoura ce qu'il ressentit à cette pensée. Les silences n'avaient pas toujours besoin d'être comblés, il fallait savoir les apprécier à leur juste valeur. Cependant, l'Anglais finit par le rompre avec un naturel presque déconcertant, ne sachant pas qu'il y avait de bons mots à dire après avoir embrassé l'amour de sa vie. J'avais oublié, mais j'ai aussi un peu de chocolat noir pour manger avec les biscuits, si tu le souhaites. De sa main libre, il vint caresser la joue de la Tonnerre, un geste tendre. Nathanaël ne se comportait pas comme si rien n'était arrivé, mais pour lui, être en couple, ce n'était pas seulement s'embrasser, c'était continuer d'être meilleurs amis, c'était continuer de vivre comme avant... avec un peu plus d'affection témoignée, un nouveau champ de possibilité à découvrir, une nouvelle liberté. Merci Aa-chan <3 |
## Sam 28 Avr 2018 - 21:58 | ||
Ipiu Raspberry Messages : 3723 Date d'inscription : 11/07/2013 Age : 29 Emploi/loisirs : Euh... Ecrire ? Humeur : Vous connaissez le syndrome de la cocotte minute ? Bah voilà. sous pression et prête à exploser ! | La prochaine fois, ces mots me font frémir. Ses genoux ? Je souris alors que j’imagine cette sensation que cela doit être d’être tout contre lui. Je ne suis par certaine que ce soit plus ergonomique, mais maintenant qu’il en a parlé j’ai envie de connaître cette sensation. La prochaine fois. C’est étrange de se dire qu’il y aura une prochaine fois, c’est étrange et en même temps excitant, rien que d’y penser j’me surprends à sourire. Ok je vais juste me reprendre là maintenant. J’vais finir de niaiser. C’est pas évident quand il est comme ça si proche de moi… Si beau. Je t’ai pas vu grandir Nath, j’avais pas compris que je ne considérais plus comme un enfant. Pourtant c’était évident que des épaules c’étaient élargies, que ta voix avait changée. Ça j’l’avais remarqué, j’dois vraiment avoir un grain pour pas avoir compris. Merci à toi de m’avoir toujours poussé vers l’avant. De m’avoir toujours soutenu. D’être toi. Tu dis que tu n’es pas parfait, mais pour moi c’est faux. Ce sont tes défauts qui te rendent parfait, ce besoin que tu as de t’améliorer… Et ne le nions pas ce torse que j’ai touché tantôt. Seulement je ne le dirais pas, pas aujourd’hui. J’ai trop parlé. « Euh. Non merci, j’aime le gout de tes biscuits. » Ils ont le gout de tes lèvres. Je ne veux pas encore le recouvrir. J’en reprends un, pendant qu’on faisait nos andouilles on les avait un peu oublié, les verres sont restés posés sur la table de chevet, mais les biscuit eux aussi ont glissé sur les draps mettant des miettes un peu partout. Désolée Nath, ce soir ça va gratter. « Tu lisais quoi avant que j’arrive ? » Je sais ce qu’il est en train de faire, et je suis tout à fait d’accord avec ça. Au fond rien n’a changé, tout, tout a continué, héhé. Euh. Bref, on reste amis, on ne va pas changer notre manière de passer du temps à deux. Je sais aussi qu’on n’a pas envie de parler de demain. Pas maintenant, on aimerait juste que demain n’existe pas. Alors on va faire encore un peu semblant, un peu comme si tout était normal, puis j’rentrerais me coucher et j’dormirais comme une pierre en repensant à cette soirée et à notre… Nos baisers. J’me préoccuperais de demain quand j’y serais. J’ai encore le temps. “- A qui la nuit fait-elle peur ? - A ceux qui attendent le jour pour voir.” ― Pierre Bottero, Ellana |
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