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Machine à laver | Søren
##   Mer 20 Juin 2018 - 0:37
Afya Soubagamousso

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Afya Soubagamousso
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Comme tout être humain l’africaine a l’habitude de suer quand l’été pointe son nez. Comme beaucoup de Terraéen elle n’a pas assez de vêtements pour tenir plus d’une semaine sans lessive… Et si elle lave les rares pagnes qu’elle possède à la main de peur de les voir déteindre dans l’aspireur d’âme que se trouve être le tambour de la machine à laver, le jour de lessive revient avec une grande régularité. C’est toujours les mêmes gestes, le sac de tissu nourri au cours de la semaine finit sur son épaule où il pèse à peine. Elle prend la deuxième machine en partant du fond, pourquoi celle-ci ? Elle ne saurait le dire, l’habitude sans doute ? Cependant aujourd’hui elle est pleine, alors elle prend la troisième en partant du fond, c’est son deuxième choix.
Les vêtements sont jetés dans la gueule de la machine à laver, elle y ajoute de la lessive et de l’adoucissant suivant les conseils d’Ariana pour prendre soin de ses vêtements. Jusqu’à rencontrer l’espagnole il ne lui serait jamais venu à l’esprit de se plaindre de la rigidité de ses vêtements. Le pagne n’a jamais été tendre. La lessive lancée elle ne reste pas à la regarder nager derrière le hublot car elle sait qu’elle s’y laisserait aspirée. Elle se dépêche de retourner à son histoire, elle écrit l’histoire d’un petit cochon qui voulait être pilote d’avion, et dire qu’elle n’a jamais vu Porco Rosso.
Elle serait bien triste de se rendre compte que ce qu’elle imagine a déjà été imaginé et que ses créations ne sont que des redits de celles passées. Elle n’aimerait pas qu’on l’accuse de plagiat quand tout ce qu’elle lit et écrit sort de son esprit. Surtout quand elle ne peut même pas croire avoir été inspiré par une œuvre qu’elle ne connait pas. Le temps passe et elle doit retourner à sa lessive.
Comme d’habitude elle vide la deuxième machine à laver en partant du fond sans trop y faire attention. Elle ne se rend compte de son erreur qu’une fois retournée dans sa chambre quand elle commence à suspendre ses affaires sur son petit étendoir. Ses affaires ne sont pas les siennes, il y a erreur sur la marchandise, elle vide entièrement le sac sur son lit histoire de vérifier qu’il n’y ait pas deux lessives mélangées, niant un instant sa culpabilité ou le fait de s’être trompée. Elle finit par l’accepter, rangeant rapidement les vêtements elle redescend en courant à la laverie pour se rendre compte que son linge a disparu lui aussi. Elle reste un moment perplexe à attendre que l’homme revienne. Elle pense en effet qu’il s’agit d’un homme au vu des vêtements qu’elle a découvert.


La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons.
Ellana, l'Envol,Pierre Bottero
##   Dim 24 Juin 2018 - 1:25
Søren Westson

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Une jour comme un autre, je suis réveillé par un rayon de soleil qui filtre à travers le trou aménager dans le toit de ma cabane. Il n'existe pas de meilleur réveil matin qu'un petit bain d'UV en plein visage, foi de moi. Alors que je commence à m'activer pour me redresser de ma couche, je'entame rapidement la liste mentale de mes activités de la journée. Un coup d’œil vers mes sacs indique qu'un détour par la laverie est nécessaire, un autre de l'autre coté du petit espace m'apprend que je risque aussi de tomber à cours d'eau. Je trouve ça vachement ironique dans un endroit où certaines personnes peuvent en faire apparaître.

Et c'est tout. Me voilà un peu désœuvré et désorienté dans cette nouvelle vie qu'est la mienne. Il m'a fallut trois jours pour monter mon camp de manière décente, j'ai un fil-séchoir, un berceau de pierres pour accueillir mon feu de camp , un abri pour le bois, en bref, je me suis installé le temps que j'ai ma chambre. Le seul point noir est que la douche la plus proche se trouve littéralement de l'autre coté de l'institut, à coté des dortoirs.

Ma journée commence donc par une longue promenade, larguant mes affaires sales dans une des machines de laverie de l'institut avant de filer à la douche. Trois jours de toilettes sommaires étant ma limite mental en société. Il me reste encore une demi heure dans mon cycle, je vais donc manger un morceau à la cafétéria avant de venir récupérer mes affaires que je bourres dans mon sac sans trop réfléchir.

Mais peut-être que j'aurai dû, c'est ce que je me dis en commençant à étendre le linge humide, découvrant un attirail don je n'ai pas vraiment besoin. Dans la monotonie de ma matinée, j'ai dû me planter de machine, maintenant y a certainement une jeune femme qui doit chercher après ses affaires. Une rapide inspection des affaires ne m'apprend rien. Moi qui espérait y trouver une étiquette avec u nom ou autre, je n'ai d'autres choix que de retourner à la laverie et de commencer les recherches là bas. Et si jamais je fais chou blanc Bah je suppose que j'aurai qu'à laisser un mot.

Je fulmine tout de même un peu face à mon manque de bon sens . Pourquoi je ne regarde pas ce que je fais quand je sors mon linge de la machine par exemple, surtout que les sous-vêtements aurait vraiment dû me mettre la puce à l'oreille.

Arrivé sur place, une demoiselle à la peau d'ébène m'attend. Choisissant la familiarité comme méthode d'approche, je lui lance en arrivant.

"Bonjour mademoiselle! J'ai mis la main sur un lot de vêtements féminin dont je ne saurai quoi faire, ça vous intéresse?"

Accompagné d'un grand sourire qui se veut chaleureux ça ne peut que passer.
##   Dim 24 Juin 2018 - 18:48
Afya Soubagamousso

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Ne pas paniquer. C’est plus facile à dire qu’à faire mais le temps qu’elle revienne ses affaires ont disparu elles aussi. Elle se dit que c’est étrange de sentir son cœur s’accélérer de la sorte pour des vêtements, mais voilà… ce sont ses vêtements, un peu de la personnalité qu’elle s’est appropriée depuis qu’elle est arrivée à Terrae. Elle ne déplore même pas l’argent qu’elle a dépensé pour les acquérir, seulement le temps qu’elle a passé à les choisir, les entretenir, les aimer aussi ? Elle ne savait pas qu’on pouvait aimer des vêtements avant qu’Ariana ne lui apprenne, elle ne savait pas qu’on pouvait avoir peur de les perdre avant de les avoir perdus.
La jeune ivoirienne est bien désœuvrée au milieu des machines à laver. Elle pose le sac dont la lanière lui scie l’épaule sur l’une d’elle et après s’être négligemment massé elle se baisse pour regarder l’intérieur de chacune des machines. Elle pourrait s’être trompée ? Après tout si elle a pris le linge dans la mauvaise machine, il est fort à parier qu’elle ait oublié la machine dans laquelle elle avait mis ses propres affaires -même si à l’époque elles étaient encore sales…-
Elle a besoin de mouvement pour ne pas céder à la panique, si elle n’a plus de vêtements, comment va-t-elle faire ? Peut-être que sa voisine de chambre accepterait de lui en prêter quelques-uns -tu parles elles sera ravie de jouer à la poupée avec la belle africaine- mais cela ne la réconfortait que trop peu. Plus le nombre des machines vérifiées croissait et plus celui de machines à vérifier s’amenuisait moins elle arrivait à contrôler sa peur. Elle finit par s’asseoir sur les bancs de la salle totalement désœuvrée. Ses vêtements avaient bel et bien disparus. Au bout de quelques douloureuses minutes, elle se reprit s’en voulant d’ailleurs de sa réaction débile. Il lui suffit d’aller chercher un bout de papier, de laisser un mot avec son numéro de chambre et son nom, la personne qui avait ses vêtements devait être aussi embêtée qu’elle-même. Elle s’apprête à rejoindre à nouveau sa chambre pour trouver ledit papier quand un jeune homme l’aborde. Elle manque de lui sauter au cou pour le remercier… Il y a peu de chance qu’il parle d’autre-chose que de ses vêtements n’est-ce pas ?

« OH MERCI ! Je pense que ça pourrait être les miens ! Désolée j’ai embarqué les tiens du coup j’imagine par erreur… J’ai moi aussi un sac de vêtements d’homme qui pourrait t’intéresser ! »



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##   Lun 25 Juin 2018 - 1:48
Søren Westson

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La demoiselle semble un tantinet soulagée de m'entendre lui parler de ses affaires. Il y peu de chances que qui que ce soit d'autres ait participé à notre échange ou alors on va au devant d'énormes complications pour récupérer nos affaires, ou au moins l'un de nous deux. Je prie déjà pour que le cas échant, cela ne tombe pas sur moi. Ps que je souhaite malheur à ma compagne d'infortune, juste qu'une certaine Tonnerre dont je tairai le nom m'a déjà piqué un Tshirt, je vais finir par ne plus rien avoir à me mettre.

"Allez savoir si c'est pas moi qui me suis planté le premier. J'suis pas des masses attentif face à la routine. En plus, j'ai passé mon début de matinée à courir à gauche à droite, alors j'imagine que l'erreur d'inattention devait arriver tôt ou tard. Désolé que vous ayez dû en faire les frais."

Elle me renvoie la boutade, mais voilà, une question me traverse l'esprit là comme ça. A-t-on vraiment envie de déballer tout notre linge humide pour pratiquer l'échange des vêtements. Autant brisé le problème avant que le silence ne devienne gênant.

"Comment voulez-vous qu'on procède à l'échange des paquets? On échange nos sacs pour qu'on évite de déballer les affaires de l'autre plus qu'on ne l'a déjà fait ou on s'en tamponne ?"


En vrai j'aimerai autant éviter. Les gens ne sont jamais prêt pour les vannes sur mes caleçons. Et je les assumes pas des masses non plus genre un conserve de haricots aux saucisses, c'est un poil connoté.ou un quille de bowling dressées entre deux boules.. de bowling bandes de pervers! Enfin bref, j'ai pas trop envie de passer pour un lourd gratuitement parce que je rigole à ce genre de motifs....

Je pose mon sac de linge devant nous, sur une machine en lui présentant pour qu'elle puisse en confirmer le contenu.

"M'en voulez pas, j'ai pris sur moi de fouiller les affaires, vu que certaines personnes posent parfois des étiquettes à leur nom dessus."


Je vais me taire, je suis en train de rendre le truc beaucoup plus étrange que je ne l'aurai voulu. C'est vraiment pas un mal que j'aspire à rejoindre le club de Lys, ça me fera pas de mal niveau communication.
##   Dim 1 Juil 2018 - 0:20
Afya Soubagamousso

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Elle l’a tutoyé sans réfléchir et son vouvoiement actuelle la pousse à prendre un tantinet de recul. Elle réfléchit, lui indique-t-il par la présente qu’il souhaite qu’elle aussi le vouvoie. L’idée la traverse mais disparait rapidement alors que le soulagement l’envahit. Il s’agit bien de ses vêtements dont il parle n’est-ce pas ? Elle est trop occupée à réfléchir, est-ce elle ou lui qui s’est trompé le premier, elle est persuadée que c’est elle étant la première arrivée sur les lieux, mais elle n’en est pas certaine… Est-ce important ? Elle en doute, s’excuser sans arrêt pourrait d’ailleurs leur prendre une bonne partie de l’après-midi de manière infructueuse. Elle décida qu’elle n’avait pas envie de perdre son temps de la sorte.

« Il n’y a plus d’erreur à excuser vu qu’elle semble réparée. Avançons plutôt que de chercher à s’en attribuer le tort, d’accord ? »

Voilà une base posée, il avance donc leur histoire avec rapidité. Elle ne s’est pas posée la question, retrouver ses affaires étant le but, elle n’avait pas envisagé les modalités de l’affaire. Elle réfléchit, il est vrai qu’échanger leurs affaires ainsi risquerait de les faire se mélanger. Peut-être simplement devait-ils échanger leurs sacs ? Un regard sur celui du garçon lui appris qu’il était de meilleure facture que le cabas qu’elle utilisait à cet effet.
Alors qu’elle pèse les pours et les contres il lui apprend qu’il a regardé ses vêtements… Ce qui lui chaut peu il faut l’avouer.

« Qu’ils soient sur moi ou dans un sac, ils sont faits pour être vus… De toute manière j’ai aussi du regarder les tiens pour savoir que ce n’était pas mes habits… J’imagine que le plus simple serait de monter ensemble étendre nos linges sur le toit et de les récupérer quand ils seront secs ? »


Voilà donc où l’a mené sa réflexion, ce n’est pas tout à fait idiot… Car même si en temps normal elle préfère ne pas laisser ses vêtements sur le toit de peur de s’en faire voler elle peut faire pour une fois ce genre de concession ?

« Dis moi tu t’excuses tout le temps pour rien ? »
elle demande à tout hasard.

C’est étrange de sa part de reprocher cela à quelqu’un quand elle-même a appris à s’excuser pour un rien pour ne pas attirer l’attention. Désolée, est le mot qu’elle doit dire le plus souvent quand ses actions attirent l’attention d’inconnus.


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##   Lun 2 Juil 2018 - 2:34
Søren Westson

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L'excès de manières au première abord ne semble pas être la stratégie à employer avec la demoiselle, puisqu'elle relève les excuses dans lesquelles je me confonds pour appuyer sur leur absence de nécessité. Tourné comme cela, on croirait presque à un reproche. Presque.

"D'accord, pardon, vous savez, prudence est mère de sûreté, vous auriez pu être une demoiselle caractérielle. Me voilà bienheureux de tomber sur quelqu'un à l'attitude stoïque ."

Besoin vital de se justifier ou remarque pleine de sens, je ne sais pas trop pourquoi j'ai dit cela. Le problème de l'échange soumis, la jeune femme à la peau sombre prend un temps de réflexion, jaugeant tour à tour sac à dos et cabas. Mon mea culpa complémentaire est repoussé d'une phrase avant que la proposition de la demoiselle tombe. Toujours bien ancré dans le rôle du mec arrangeant, je lui répond donc immédiatement.

"Aucun problème."

Simple, synthétique, efficace. Ceci n'est pas dans mes habitudes. J'accuse, un sourcil dressé, la réflexion sur les excuses. Aussitôt, l'envie de me défendre me prend.

"Je m'excuse pas vraiment, c'est plus une forme de courtoisie dans le but de ménager mon auditeur. Je suppose. "

Un instant de réflexion s'impose alors que je me saisie du cabas et du sac pour prendre la direction du toit. Encombrant mais pas trop lourd.

"Ou alors j'essaie juste de me faire bien voir. Je suis pas ici depuis longtemps, j'ai pas envie de laisser une mauvaise impression aux gens. Du coup j’arrondis les angles comme je peux."

Hum des escaliers pour la forme ou l'ascenseur. Seul, il n'y aurait pas eu de question, mais par défaut, en accompagné, je favorise l'ascenseur. D'un coup de coude, j'appuie sur le bouton d'appel et c'et partie pour l'attente où il serait de bonne guerre d'entamer un semblant de conversation.

"Comment vous occupez vos journées ici?"

La question, d'un manque d'originalité notoire, est toute la créativité que je parviens à rassembler pour briser la glace.
##   Lun 2 Juil 2018 - 22:17
Afya Soubagamousso

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Elle caractérielle ? Elle donne cette impression ? C’est étrange, elle ne l’aurait pas cru. Peut-être qu’il généralise, elle n’en sait rien. La timide devrait pourtant comprendre ce genre d’attitude, elle qui s’excuse au moindre bruit, à la moindre interruption de pensées. La voilà qui prend une place qui n’est pas la sienne.
Il ressent encore le besoin de s’excuser, ce qui lui fait hausser un de ses fins sourcils. Quel besoin avait-il de le faire, mais il continue d’argumenter quand elle le met en défaut. Au final ils ne sont pas si semblables que cela, elle ne cherche nullement à se faire bien voir. Elle cherche à ne pas être vue, à se fondre dans le décors, et c’est bien pour cela qu’elle s’excuse. Elle s’excuse d’avoir attiré l’attention, d’avoir été présente, d’avoir dérangé. Elle s’excuserait presque d’exister si on la laissait faire, mais elle ne le fait pas.
Il se saisit des deux sacs et elle se voit obligée de glisser à son tour l’une de ses mains dans les anses pour s’en saisir et elle lève un peu l’avant-bras dans un geste non équivoque pour soulager le bras du garçon. Elle ne se permet pas de critiquer ses motivations, mais pour elle un varan reste un varan et ce n'est pas parce qu'il se montre poli que tu dois lui faire confiance.

« Je porte celui-ci. »
dit-elle en souriant.

Cela lui semble plus juste. Seule elle n’aurait pas pris l’ascenseur dans lequel elle se sent trop à l’étroit. La seule fois où elle y est entrée elle a eu tout du long l’impression d’être oppressée. Pourtant elle doit en reconnaitre la praticité de l’invention, quand ses courses sont trop lourdes elle les pose dedans, elle monte les étages en courant et l’appelle en haut. Les voilà qui entrent dans l’antre étroite. Parler lui semble un bon moyen de noyer sa crainte.

« Je travaille aux cuisines, et le reste du temps j’écris ou je m’entraine à voir l’avenir, mais c’est souvent compliqué, par exemple hier j’ai eu beau essayer de voir ce qui l’attendais aujourd’hui je ne voyais que du noir. J’aurais pu avoir une vision de mise en garde, mais non. Tu es là depuis longtemps ? »

Si elle avait pu se taire, entre le deuxième et le troisième étage voilà l’ascenseur qui s’arrête sans préavis, tout comme la lumière qui éclairait l’espace réduit. Afya est de nouveau tétanisée, le noir ne l’inquiète pas plus que ne le fait déjà l’espace exigüe. Elle ne se savait pas claustrophobe, elle ne savait pas avant de venir à Terrae que des pièces de métal pouvaient voler. La voilà qui serre le cabas contre elle en essayant de se réconforter en silence. Surtout ne pas montrer qu’elle est effrayée, si elle le montre, elle crée une ouverture.


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##   Ven 6 Juil 2018 - 2:40
Søren Westson

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Je suis interrompu dans mon élan par la jeune femme qui se saisi d'une des poignet de sac contenant mes vêtements, je ne sais quoi répondre face à son sourire et lui laisse donc le cabas, ponctuant le geste d'un haussement d'épaule.

j'appuie sur le bouton permettant de monter au dernier étage en écoutant la demoiselle, je ne peux m'empêcher de parcourir l'étroite cabine du regard, tombant finalement sur le panonceau indiquant les conditions d'usage de l'ascenseur qui indique entre autre la limite de poids. Non pas que ce détail m'inquiète particulièrement, mais je ne sais si c'est l'espace confiné, je ne n'affectionne pas trop, ou les propos de voyante extralucide qui m'inquiète, mais un malêtre m'étreint alors que nos sommes brutalement interrompu, plongé dans l'angoissante obscurité d'une coupure de courant. Je me tétanise un instant, essayant plus de garder mon calme dans un premier temps que de vraiment me soucier l'entité qui coexistait dans ces ténèbres qui, à mes yeux, pouvait bien paraître infinies.

Nos souffles seuls trahissait le silence. C'est en tâtonnant dans mon dos pour éprouver le mur derrière moi que je recule. Je veux sortir d'ici au plus vite. C'est un besoin urgent qui pousse mon corps à agir, l'inaction n'aurait pas pu contenir ma panique . En cherchant la porte de l'ascenseur j'effleure au passage la jeune femme, me faisant un frayeur que j'aurai bien pu anticiper mais dans ma hâte de m'éloigner, je fini par tomber sur l'objet de ma quête. Cherchant à l'aveugle à fente, je dégaine mon couteau de chasse pour le glisser dans l'interstice et me ménager assez d'espace pour glisser mes doigts entre les battants et forcer le passage, espérant trouver un espace suffisant pour sortir d'ici ou un peu d'air renouvelé car je trouve celui ci étouffant.
##   Ven 13 Juil 2018 - 8:24
Afya Soubagamousso

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Sa respiration, elle doit user de tous ses artifices pour ne pas montrer qu’elle s’accélère, ne pas montrer qu’elle a besoin d’air. Elle ne respire pas. Elle est en apnée, elle se contient, elle contient ces grandes goulées d’air bruyantes dont elle a besoin. Elle contient son besoin d’oxygène alors qu’elle sent sa tête lui tourner, elle respire peu et lentement. Elle ne veut pas montrer sa peur, et pourtant elle est terrorisée. L’espace réduit suspendu dans les airs, rien que cela la terrorise. Et si l’ascenseur s’arrêtait de flotter ? Il flotte bien, alors il pourrait s’arrêter et tomber. Il faut que tu respires Afya, vraiment.
L’homme, elle avait oublié sa présence, la frôle, et elle ne peut pas s’empêcher de sursauter. Elle fait un bond en arrière, rencontrant douloureusement la paroi métallique qui ceint l’espace. Les dernières goulées d’air emprisonnées dans son corps semblent s’en extraire sous le choc. Elle se voit obligée de devoir inspirer bruyamment pour ne pas suffoquer. Elle attend un instant ne sachant pas comment interpréter ce qui vient de se passer, ni les bruit qu’elle attend à présent. Des bruits de métal contre du métal. Des bruits terrifiants.
Elle essaie de se calmer mais elle n’y arrive définitivement pas, elle a peur et le dernier contact aussi involontaire qu’il eut été l’a affolée. Elle respire enfin, plus par instinct de survie que par envie de se faire remarquer. Elle prend son courage à deux mains, toujours plaquée contre la parois de l’ascenseur, elle ne se demande pas pourquoi cette fois elle a peur alors que pendant la White Day elle n’avait pas bronché, enfermée dans un placard au milieu d’une salle bondée, elle savait confusément qu’on pouvait lui venir en aide. Là ce n’était pas le cas ici. Elle rassemble son courage pour demander :

« Tu fais quoi ? »

Ces mots sortent difficilement, comme s’ils lui avaient été arrachés par sa volonté. Elle est forte Afya, certes apeurée, mais forte tout de même.


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##   Mer 18 Juil 2018 - 2:59
Søren Westson

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De la double porte de la cage d'ascenseur ou de mon couteau, je ne sais lequel des deux apprécie le moins le traitement que je leur impose alors que qu'une crissement métallique déchire le silence. Forçant autant que possible sur le manche, je parviens à entrouvrir légèrement le battant coulissant hors d'usage alors qu'une voix étranglée, une question à peine murmuré, me rappelle l'existence de la demoiselle.

"Je tente ma chance. Si ça se trouve, on peu se faufiler hors de l'ascenseur."

Même si l'absence de lumière dans l'espace ménagé pour tenter d'ouvrir ne me laisse pas grand chose d'autre que des espoirs déçu, je finis quand même d'ouvrir les protes sur un mur en béton d'un entresol de l'institut . Essoufflé et désappointé, je me laisse aller à m'asseoir sur le sol de la cabine. Déployant tout ce qu'il me reste d'idées, je sors mon téléphone de ma poche et le passe en lampe torche, histoire de mettre fin aux ténèbres qui nous entourent.

"Mais comme souvent, quand on compte sur la chance, le calcul s'avère défavorable."

Cet élan de d'optimisme vous est offert par la claustrofamily, fournisseur de malaise depuis la nuit des temps! Je reste interdit quelques instants, les yeux dans le vague, un peu ébloui par la lumière blanche de mon téléphone.

"Donc tu as prédit ça? Comment je me sens le jouet du destin d'un coup. Est-ce que tu peux également prédire quand on va pouvoir sortir de là? Ou alors ça marche pas comme ça et on va rester dans l'incertitude."

Incertitude. Un mot que l'on ne peux pas aimer quand on est bloqué dans une cage d'acier suspendue à plusieurs mètres au dessus du sol . Aled.
##   Mer 18 Juil 2018 - 22:14
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Inspire. Expire. Il faut qu’elle se calme. Inspire. Les bruits de métal ne sont pas terrifiants. Expire. La voix s’est tue, les ricochets métalliques non. Il ne s’interrompt pas, alors que la jeune femme reste bien sage dans le coin opposé bien sagement adossée à la paroi. Elle comprend l’intention, mais se demande si ce n’est pas risqué d’ouvrir ses portes. Pour elle qui n’a jamais vu d’ascenseur ailleurs qu’à Terrae elle ne peut que craindre qu’il soit autre que ce qu’il semble être. Et s’il n’était pas un assemblage de technologie mais seulement de magie ? Et si la pièce cessait d’exister pour se téléporter ?

« Tu es certain que ? »

Les mots sont aspirés, alors que l’homme semble renoncer. Après que la machine ait perdu la bataille. Elle soupire, presque rassurée. Rien de terrible ne s’est passé, elle ne comprend pas son trait d’humour, trop stressée pour y trouver goût de toute manière. La lumière du portable s’allume, trop faible pour lui piquer les yeux. Elle ne possède pas ce genre d’outil, elle envoie tout l’argent qu’elle gagne à sa sœur, alors même qu’elle pourrait économiser pour acheter ce genre d’appareil qui l’aiderait à la joindre. Elle a souvent pesé le pour et le contre, le contre gagnant encore malgré le manque grandissant. Combien de temps avant qu’elle ne cède ? Trop peu.
Elle se force à se détendre et à poser le sac à ses pieds, elle aurait pu penser un instant qu’il serait malaisant pour le garçon de voir ses affaires serrées par une inconnue comme ça, mais elle trouve juste qu’une position défensive de la sorte la met dans une situation de faiblesse. C’est instinctif.
Il n’a pas tort, elle doit le reconnaitre. Peut-elle prédire quand ils sortiront de là. Elle ferme les yeux et le noir se fait à nouveau. Alors elle essaie de voir, elle essaie d’avoir une vision. Ça y est ! Elle les voit sortir de l’ascenseur au dernier étage. Il est blanc comme un linge et elle lessivée. Elle cherche des indices sur la temporalité de l’évènement mais n’en trouve trop peu avant que la vision ne s’avapore…

« On va sortir d’ici et il fera encore bien jour… Désolée j’ai rien vu de plus… C’est compliqué les visions. Faut voir le détail utile… ça va ? »

Même terrorisée la jeune femme se rend bien compte qu’il n’est pas dans son état naturel.



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##   Mar 24 Juil 2018 - 5:02
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Je répond à sa question par un haussement d'épaule, me rappelant l'instant d'après que, dans le noir,  ça ne se voit pas. Elle doit pas être très familière avec les ascenseur pour croire qu'ouvrir la porte d manière forcée pourrait nuire à l'intégrité de la suspension dans le vide. Et j'ai  pourtant grandi dans les bois.

"Ça craint rien,  le mécanisme qui nous retient est, pour sa plus grande partie, au dessus de nous. Temps qu'aucun son bizarre ne provient de là haut, on est plutôt en sécurité. Après, doit aussi y avoir un système de frein dans les parois qui entourent l'ascenseur pour éviter la chute libre si les câbles lâchent."

Mais j'ai toujours soupçonné cette partie d'exister pour  rassurer plus que pour sa réelle efficacité. J'ai toujours un peu peur des ingénieurs et de leurs travaux. Ce qui était plus ou moins un sarcasme s'avère en réalité très sérieux.  C'est à la lumière de mon cellulaire que je vois la jeune femme se concentrer  pour annoncer quelques instants plus tard que nous allions sortir d'ici de jour. Chouette, plus qu'à espérer que ça soit aujourd'hui.

"La grande forme, je suis enfermé dans une boîte en acier avec une voyante, chose que je trouve quand même plutôt  flippante je l'avoue, le tout au dessus du vide et j'ai pas un fichu moyen de sortir d'ici. Tout baigne."

Pourquoi cette question m'a agacée? Aucune idée. J'ai un peu l'impression d'avoir passé mon angoisse sur elle, j'ai la gorge sèche, serrée, dans mon délire claustro, j'ai l'impression que l'air pèse abominablement lourd dans mes poumons. Une seule envie m'appelle, celle de retrouver mon abri de fortune pour n'en ressortir qu'à la nuit. Je ne sais pas si c'est par besoin de me justifier ou pour lui présenter une forme d'excuse qui se cache très bien, mais tout ce que je parviens à articuler c'est :

"Être dans l'impossibilité de faire quoi que ce soit me tue."

Et l'inactivité aussi. Les deux cumulés, comme maintenant. je me sens proie. Pour l'obscurité et ce monstre de câbles et d'acier qui nous avalé.

"Aller quoi? Un petit tonnerre qui a la flemme de prendre les escalier voudrait pas nous envoyer un peu de courant dans l'ascenseur,?  Un petit cadeau du destin? C'est trop cher?"

Cependant, si je trouve encore la force de me plaindre, c'est que je ne suis pas encore sur mes réserves de sanité mentale.. C'est déjà ça.

"Ou alors j'apprends à dépanner les ascenseur par moi-même. Je pense que c'est encore la meilleure stratégie. On n'est jamais mieux servi que par soi-même de toutes façons.."
##   Mer 25 Juil 2018 - 10:42
Afya Soubagamousso

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« On est à Terrae et ce qui a l’apparence de la normalité ne l’est pas systématiquement… »

Elle se doit de préciser sa pensée, car la logique ne s’applique pas ici. Elle sait que si magie rime avec technologie, les deux sciences n’ont pour seul point commun que la rigueur qu’elles imposent pour être apprises et les nombreux échecs qu’elles imposent. Elle aussi a senti le besoin de se justifier après qu’il ait si bien lu en elle, devinant ses craintes sans même qu’elle ne les formule. Les faisant d’ailleurs passablement croitre en cela qu’elle comprenait sans doute mieux la magie que ces systèmes de freins latéraux ou ces câbles supérieurs, tout ça était trop obscur et eut nécessité un schéma pour qu’elle le comprenne.

Il déverse sur elle ses craintes et son stress alors qu’elle avait eu la gentillesse de se rendre compte qu’il n’allait pas bien. Le mot voyante sonnant presque violemment entre ses lèvres, elle ne répondit rien parce qu’elle ne savait pas quoi dire. Ils étaient tout deux dans une situation de grande détresse psychologique enfermés dans cette caisse volante, mais ce coup-ci elle ne le connait pas assez pour avoir le courage de se dépasser et réussir à prendre sur elle pour le calmer. Alors elle se laisse glisser tout doucement le long de la paroi, même s’il semble s’excuser elle ne trouve rien à ajouter. Elle comprend, elle ressent peu ou prou la même chose. Le sol sans doute crasseux, l’accueille dans la pénombre et elle ramène ses genoux contre sa poitrine, la grande femme ne prend plus tellement de place.

« C’est pas risqué une surface métallique et du courant ? »

Voilà tout ce qu’il a réussi à lui tirer comme réflexion. Faut avouer qu’elle ne sait même pas exactement pourquoi elle l’a fait, elle l’a fait c’est tout. Un jour où elle s’entrainait dans la salle d’entrainement justement, un tonnerre avait essayé de lui expliquer qu’il avait manqué de l’électrocuter car l’eau était conductrice comme le métal. Elle avait pas compris directement, insensible qu’elle était à la physique, mais il lui avait expliqué que le métal et l’eau aidaient à la propagation de l’électricité et rendaient son contrôle plus facile ou difficile en fonction de ce qu’on voulait en faire.

« Peut-être qu’on devrait juste attendre que quelqu’un nous aide ? Tu ne peux pas appeler les secours avec ton téléphone ? »

Genre c’est carrément moins flippant que d’entendre un canif luter contre le fer de la porte.


La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons.
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##   Sam 28 Juil 2018 - 12:24
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je ne sais pas trop quoi comprendre de la réflexion de la jeune femme. Je suis peut-être un peu con ou trop préoccupé pour vraiment avoir envie de faire un effort de compréhension aussi je laisse glisser le propos sans répondre. De toutes façons, ma réaction a tôt d'imposer un silence gênant. Peut-être qu'avec un peu plus de clairvoyance de ma part, j'aurai pu penser à Lys et sa vitesse d'action pour me mettre un taquet dans la mouille ou l'autre crétin de Titan qui a fait l'erreur de me prendre pour un sac de couses. Là j'aurai peut-être pu envisager la normalité toute relative de Terrae.

D'une manière ou d'une autre, la question soulevée me tire un sourire, alors que je comprends que mon interlocutrice n'est juste pas familière la physique. La part de mon cerveau qui réfléchit encore me suggère que cela doit être d'avantage angoissant d'être bloqué dans un truc comme ça sans en comprendre le fonctionnement.

"En principe, oui. Mais cette boîte en acier est entourée d'une gaine qui nous protège de ce genre de désagréments. C'est sensé être super sécurisé. Parce que même le concepteur est d'accord sur le concept qu'une boite avec des gens dedans au bout d'un câble de base c'est dangereux. Alors ils ont bossé sur le truc."

Ce sourire que j'ai aux lèvres se transforme en ricanement amer lorsqu'elle me suggère l'idée d'appeler quelqu'un pour nous tirer de là. Premièrement, parce que dans ma connerie de panique j'y ai pas du tout pensé alors que ça devrait quand même être un réflexe de base. Dans un second temps parce que je n'ai pas de contacts utiles dans ce cas de figure. Je n'ai concrètement rencontré que Lys et Elwynn et dans aucun des deux cas, je n'ai pas pris de numéros. C'était pas vraiment une priorité.

"Si tu parles quelques mots de japonais, on peut tenter de contacter les secours japonais, mais sinon, j'ai personne à contacter."

Je sais pas pourquoi, sur ce coup, je trouve ça très futile d'avoir un portable. Savourant la saveur iodé de l'ironie de la situation, je me demande si il ne vaux pas mieux pour mon amour propre mis à mal depuis un peu trop longtemps à mon goût que j'amorce un changement de sujet.

"C'est régulier les coupures de courants dans le coin? Vu que je squattes la forêt pour ne pas dormir dans dortoirs, j'ai pas encore eu l'occasion d'en observer la fréquence. Si c'est courant, on peut s'attendre à une intervention rapide"

Je serai enclin à dire que les accidents doivent être réguliers. Il y a quand même pas mal d'incidents impliquant l'usage des pouvoirs dans Terrae. Mais le risque c'est que du coup, ils peuvent être occupé à autre chose. Bref le doute.

" Tu peux faire quoi en dehors de lire l'avenir?"

Il me semble que c'est de l'eau, mais entre ce qu'elle en a à dire sera plus enrichissant. Et puis ça meuble pour laisser un peu moins de place au stress.
##   Dim 29 Juil 2018 - 14:59
Afya Soubagamousso

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En général il ne faut pas utiliser des termes comme « censé » dans des situations dangereuses. Déjà c’est flippant. Ensuite c’est risqué. Tout simplement car effrayer quelqu’un en situation de stress c’est mal présumer des réactions débiles et dangereuse qu’il pourrait avoir. Heureusement Afya est trop stoïque pour avoir ce genre d’idées débiles qui la mettraient en danger. Elle est du genre à rester sur place et à ne pas bouger quand elle ne sait pas quoi faire, elle ne tente pas cinquante trucs inutiles pour se donner l’impression d’action.
Même là elle ne bouge pas, elle ne fait pas semblant d’avoir quelque-chose à faire, genre faire les cents pas dans cet espace réduit ne lui vient pas en tête. Heureusement, elle serait devenue folle et Soren aussi. Elle l’aurais d’ailleurs peut-être écrasé ne voyant pas ses longues jambes étalées sur le sol.
La sentence tombe et en fait c’était presque évident que son initiative se terminerait ainsi, parler japonais ? Elle dit bonjour, s’il vous plait et merci, c’est déjà beaucoup. Oh et elle sait lire les pictogramme guidant vers les toilettes aussi, ce qui est il faut l’avouer plutôt utile. Sorti de ça, faut avouer…

« Euh… sur internet on peut pas trouver des numéros de Terrae ? »

Elle a déjà entendu Selvi lui dire que si elle avait du mal à rendre un livre à la bibliothèque il suffisait qu’elle trouve le numéro sur internet et qu’elle les prévienne… Mais Afya n’ayant pas de téléphone, c’était bien compliqué, il lui était plus simple de se déplacer en personne pour prolonger son prêt que d’appeler pour le faire.

« C’est régulier, les tonnerres sont… Les tonnerres. »


Ils font sauter l’courant bien trop souvent, et pire un hiver il y en a une qui a fait sauter la chaudière électrique, et ils n’ont pas eu d’eau chaude pendant genre une semaine… Si encore il n’avait s’agit que de se laver s’eut été tolérable… Mais il n’y avait plus d’eau pour chauffer les radiateurs. Elle avait passé la semaine en hibernation sous trois couettes. Elle s’en était plutôt bien tiré finalement, elle ne s’était pas enrhumée comme certains.

« Je maitrise un peu l'eau, si tu as soif d'ailleurs n'hésites pas à demander. Enfin tu as raison, ils ne devraient pas tarder… Du coup, on devrait s’occuper. Tu habites dans la forêt actuellement ? Il n’y a pas d’animaux dangereux ? »


Quelques morphes rentrent parfois blessés de la forêt, du coup elle se pose la question…


La solitude n'est qu'un moyen pratique de fuir la foule et ses leurres, songeait-elle. Ce n'est pas la solitude que je recherche, mais de vrais compagnons.
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