## Lun 29 Juil 2019 - 14:47 | ||
Merye Izet Messages : 32 Date d'inscription : 25/07/2019 Age : 31 | L'odeur enivrante des pétales de fleurs, portée par la brise si légère et à la fois doucement fraîche de cette fin de journée. Depuis quelques jours, seulement, la jeune égyptienne était venue fouler ces nouvelles terres, commençant par l'établissement de Terrae. Tout lui était alors inconnu, les bâtiments, les visages qui l'entourent, allant même jusqu'à ces petites choses du quotidien telles que la nourriture, les uniformes scolaires, les technologies, la magie... Oui, il était aisé de s'y perdre et de s'y confondre. Bien que ce renouveau soit, aux yeux de Merye une véritable opportunité, étant donné les faits qui ont pu se produire dans sa vie antérieure. Elle eut toutefois beaucoup de mal à suivre ses premiers jours de cours, il lui faudrait certainement du temps pour s'y faire... Après tout, c'est aussi la première fois qu'elle se voit scolarisée dans un établissement. Partant alors, avec un bel handicap comparé aux autres élèves. Élèves, qui se faisaient nombreux par ici, et ça non plus, il ne lui était pas habituel d'arpenter dans des lieux autant convoités. Au moins, ici, elle leur était égale, il n'y avait nullement question de richesse ou de pauvreté. Du moins, pour le moment, personne ne lui en a fait la remarque. Bref. Toujours est-il, que Merye cherchait tout de même ses repères, et parfois des petites choses lui rappelant son pays. Elle s'était penchée sur la discutions de deux élèves devant elle lors d'un cours, parlant d'un champ de fleur non loin de là. Les fleurs... Qu'importe le lieu où vous vous trouvez, elles sont toujours égales à elles-mêmes. Pour cette raison, une fois le cours terminé, elle s'empressa de retourner dans son dortoir, de remettre sa tenue lambda originaire de son pays, et de se laisser porter à l'extérieur de l'établissement. |
## Lun 29 Juil 2019 - 18:05 | ||
Arash Ilios Messages : 326 Date d'inscription : 20/09/2018 Age : 25 Humeur : Radiant tel le soleil ! | Il ne faut pas oublier de se souvenir pour pouvoir oublier… Nan, cette phrase n’avait pas vraiment de sens pour le coup. Soupirant alors que tu cherchais une belle citation sur l’oubli et les souvenirs, tu remarquas peu à peu que tu n’avais pas le talent de certains hommes pour te faire comprendre à l’aide d’une seule phrase courte. Ce genre de chose n’était pas simple, et tu parlais souvent trop. Tu croisas les bras en partant à ton aise vers le jardin de fleurs. C’était devenue ton petit coin, tu passais le soir et le matin, observant le couché et le lever du soleil. C’était là que tu avais rencontré Alice, une demoiselle douce et gentille … Une femme te rappelant quelqu’un d’autre… Si elle avait été là, tu n’aurais pas craqué sous la pression, nan. Avec ta très chère fleur du désert, tu aurais continué, tu aurais été de l’avant sans t’arrêter, avec elle tu te sentais bien … Pourtant, encore aujourd’hui, si tu la revoyais, tu ne sais pas comment tu te comporterais avec elle… Tu n’avais pas laissé un mot, tu n’avais rien laissé derrière toi, cherchant seulement à suivre ton rêve sans même penser aux personnes que tu laissais derrière toi… Si seulement tu avais eu le courage d’aller lui parler… Courageux n’est pas un terme que tu aimes être associé avec toi. Toi aussi tu avais peur, tu cachais tes peurs … Mais tu ne les affrontais pas pour autant. Depuis bientôt un an tu étais à Terrae, tu pensais vite comprendre l’origine de ton vide, mais tu étais toujours la case départ, mais tu avais un objectif au moins… Devenir roi, devenir le soleil de ceux qui voudront te suivre jusqu’au bout du monde. Elle rigolerait de toi si tu lui disais cela… Nan, elle ne rigolerait pas de toi… Avec elle, tu ne voulais pas savoir comment elle réagissait à l’avance… Tu voulais la laisser te surprendre. Quand tu as perdu ta mère, elle était la personne qui t’a réconforté et la seule personne à qui tu as montré tes larmes ... L’avoir lâché comme cela … Fuyard t’irait mieux que courageux pour le coup… Un roi lâche… Un vrai roi pour le coup, comme la plupart des vrais rois. Tu relevas le regard ne croyant pas ce que tes yeux te laissaient voir. Comme un retour vers le passé, tu avais l’impression d’être à nouveau un enfant trainé par ton grand frère. Tu sentais ton corps entièrement s’arrêter… Envelopper par la peur. Elle devait être en colère contre toi, elle devait aussi être triste, elle serait joyeuse de te revoir, elle te frapperait, elle sauterait dans tes bras… Peu importe ce que tu essayais d’imaginer, tu savais que tu ne pouvais pas prédire ce qu’elle allait faire… Mais toi, qu’allais-tu faire cette fois ? Fuir encore ? Feindre l’innocence ? C’est avec ton cœur serré et ta gorge noué que tu avanças le plus doucement vers elle. Tu voulais aller vers, tu voulais la prendre dans tes bras et la serrer contre toi, et seul dieu pouvait savoir à quel point tu avais mal en toi de l’avoir laissé derrière. Tu pensais ne plus en avoir le droit. Tes jambes étaient lourdes, te forçant à ne pas avancer, mais tu continuas. Car pour elle … Tu étais prêt à absolument tout… Tu t’approchas d’elle, cherchant quoi dire, quoi faire. C’est là que ton esprit eu un léger moment de lucidité… Elle cherchait quelque chose. Quoi ? Tu t’en fichais. Tu voulais faire qu’une chose, la soulever hors du sol, lui dire que ce n’était pas le rôle d’une femme de se salir les mains et chercher à sa place… Mais tu ne réussis à faire qu’une seule chose. Te mettre à genoux, et doucement chercher à travers l’herbe à côté d’elle, ta gorge ne te laissant que prononcer une chose et une chose seulement. « Désolé. » |
## Lun 29 Juil 2019 - 20:57 | ||
Merye Izet Messages : 32 Date d'inscription : 25/07/2019 Age : 31 | Ses mains continuèrent de tâtonner le sol, à la recherche de son bien le plus précieux. Elle se refusait de perdre, tout objet venant de lui... Il le lui avait offert lors de l'un de ses nombreux voyages, un de ceux qui fut des plus longs. La belle égyptienne n'était pourtant pas de ses femmes dites précieuses, souhaitant des parures et des ornements les plus extras... Et pourtant, à chaque fois il ne pouvait s’empêcher de lui ramener un souvenir. Pour elle, ils avaient toutefois une grande valeur, car il venait de lui, il lui venait du cœur. Perdre ce bracelet, c'est le perdre encore une fois, bien qu'elle ne l'ait retrouvé... Son roi. Roi... Bien qu'il ne le soit réellement, il est pourtant parvenu à conquérir une chose : son cœur. Merye se remémora ce jour, datant d'un mois seulement, où des garçons de son quartier ont tenté de le lui dérober. Oui, sa valeur faisait de lui objet de convoitise. Elle dut parvenir à fuir de leurs mains, après quelques bousculades, pour le sauver, et le protéger. Sa propre protection lui était à ce moment, bien égale. Qu'importe leurs propos, leurs chahuts, leurs railleries... Tant qu'ils ne touchaient pas à ce qui la rattachée à lui. Alors non, se serait bien trop stupide de le perdre ainsi ! Aussi bêtement dans un champs de fleurs... |
## Lun 29 Juil 2019 - 23:10 | ||
Arash Ilios Messages : 326 Date d'inscription : 20/09/2018 Age : 25 Humeur : Radiant tel le soleil ! | Passant tes mains de droite à gauche dans l’herbe, à la recherche de son bracelet… Le bracelet… Aussi loin que ta mémoire pouvait aller, tu ne te souvenais pas une seule fois ne pas l’avoir vu sans le bracelet après que tu lui avais offert. C’était lors de ton voyage en Moscou, qui fut prolongée lorsque tu fus obligé de repartir vers Dubaï avant d’aller en France. Pendant ce voyage-là aussi, tu voulais juste revenir vers elle et laisser tomber tes obligations, mais pourtant… Tu suivis ce que ton père t’avait demandé de faire et tu continuas sans rechigner. Tu te disais de nombreuses fois que tu la voyais trop souvent avec ce bracelet, et que tu pourrais lui offrir un meilleur, mais pourtant, elle ne pouvait pas avoir un meilleur regard. À chaque fois que tu la voyais fixer ce bracelet, tu ne pouvais plus la quitter du regard. Sa façon simple de regarder ce bijou t’apaisait d’une certaine façon. Tu ne savais pas dire pourquoi, mais ça te redonnait espoir, ça te rassurait, ça te calmait. La regarder te calmait. Mais maintenant, tu n’avais pas la force de lever le regard vers elle, convaincu que tu n’avais pas le droit. Ta main frôla la sienne, ce qui te crispa un moment avant de reprendre son mouvement fluide, cherchant après ce simple bijou qui pourtant … Qu’elle n’avait pourtant jamais lâché. Tu t’arrêtas de chercher, te tenant sur tes mains. Tu pouvais le sentir, l’entendre. Elle ne faisait plus de bruit, et avait arrêté de chercher. Son regard était posé vers toi. Elle te fixait, mais avec quel regard ? Est-ce qu’elle était dégoûtée ? Est-ce qu’elle attendait que tu lèves regard vers elle ? Alors que tu n’en avais pas la force. Sonnant comme une clochette dans ton cœur, tu te relevas tournant le regard vers elle. Elle n’avait pas seulement gardé tes cadeaux, mais ses souvenirs de toi aussi bien. Son regard n’était pas celle de colère, pas de haine ou de tristesse, nan. C’était le même qu’elle avait à chaque fois que tu revenais. Ce regard doux et heureux, calme et paisible, ravit de te revoir, mais cette fois au bord des larmes. Ton cœur se resserra avec force voyant son émotion, elle t’avait manqué cette émotion que tu lisais dans son regard, mais pourtant tu la détestais, tu ne voulais pas la rendre triste. Comme n’importe quel homme, tu refusais de voir des larmes couler sur le visage d’un être si précieux. Tu ouvris ta bouche doucement, cherchant à répondre à cette si douce phrase qu’elle te donnait. La première chose que tu disais quand tu la revoyais, cette fameuse phrase que tu sortais du fond de ton cœur. « Alors je resterais aussi longtemps qu’il faudra avec toi. » Immobile, les yeux qui commençaient à ton tour à piquer, tes yeux d’or devenaient doucement rouge et reflétant de mieux en mieux les rayons du soleil. Brillant doucement comme des perles. Tu restas immobile face à elle, assit sur tes genoux, la mâchoire serrer, le cœur transpercer de part en part de mille aiguilles et ta gorge sèche. Ses douces mains, ses mains douces et fragiles, que tu voulais protéger du mieux que tu pouvais, finirent par s’approcher d’une des tiennes l’autre de ton visage. Elle scruta ton visage, et toi le sien… Elle n’avait pas changé, son visage était toujours celui que tu aimais. Son visage était le même, et tu ne pouvais pas t’en passer. C’était le visage d’une demoiselle dont la pureté de son âme reflétait dans ses yeux. Un visage si simple et pourtant, un visage qui avait pris une place spéciale dans ton cœur, mais pas seulement son visage, son regard, et ses yeux… Nan, cette personne entière, ses qualités comme ses défauts… Tu aimais tout chez elle. Elle finit par venir dans tes bras, cachant son visage dans ton cou, et pleurant contre toi. Tu hésitas avant de finir par doucement remonter tes mains pour la prendre contre toi. Tes doigts s’accrochèrent d’abord avec force à elle avant de relâcher et de l’entourer du mieux que tu pouvais. Elle pleurait en silence, serrer contre toi… Que pouvais-tu lui dire ? Avec les gens tu savais quoi dire sans mal, mais avec elle, tu n’avais l’impression que ce n’était jamais bon. Sentant tes larmes couler doucement sur ton visage, tu pleurais toi aussi à ton tour. Tu inspiras difficilement avant de lui dire à elle et à toi-même.« Tu n’as pas le droit de pleurer ailleurs que dans ses bras… Car ils t’accueilleront toujours. Et ça peu importe la distance à laquelle tu es.» |
## Mar 30 Juil 2019 - 10:13 | ||
Merye Izet Messages : 32 Date d'inscription : 25/07/2019 Age : 31 | D'ordinaire, tout rapprochement envers le bel Égyptien avait ce don de troubler Merye, de la poser en état d'embarrassement. Non pas de manière péjorative, bien au contraire... À chacun de l'un de ses contacts, que l'une de ces mains puissent la frôler ou qu'elle se retrouve accolée à lui, ses joues en devenaient pourpre et embaumée par une couleur rosée. Son cœur s'emballait au travers de sa poitrine, bien qu'elle tentait de dissimuler au mieux tout ses signes de ses émois. Laissant paraître ses gestes envers lui, fluides et naturels. Mais à ce moment précis, son corps ne l'avait nullement trahi. Peut-être est-ce dû au fait, qu'elle attendait ce moment depuis bien trop longtemps... Qu'elle n'eut peur, que cela ne soit qu'un rêve parmi tant d'autres... Et qu'il fallait qu'elle profite de l’instant présent, avant de se réveiller. Alors oui, elle s'était empressée de s'étendre contre lui. Pour sentir son souffle chaud, sa peau caramel et bouillonnante, ses bras l'enlacer et la presser auprès de lui. Et sa voix... Sa voix réconfortante et rassurante. Les mots qu'il lui dicta lui soulagèrent le cœur... Rester auprès d'elle ? Aussi longtemps qu'il le faudra ? S'il savait, que si le choix lui revenait entièrement, elle souhaiterait que cela soit permanent ? Toutefois, Merye ne pouvait lui imposer une telle chose. Arash a toujours eu besoin de se complaire dans ses voyages, parfois bien trop longs. Merye restait à l'attendre, veillant le ciel jour et nuit sans trop savoir quand signera son retour. Mais la situation en était changée à présent, il ne devait pas en demeurer ainsi à Terrae ? |
## Mar 30 Juil 2019 - 15:07 | ||
Arash Ilios Messages : 326 Date d'inscription : 20/09/2018 Age : 25 Humeur : Radiant tel le soleil ! | Calme, pleurant silencieusement, enlacer dans ses bras, tu restais à l’abri prêt d’elle, le protégeant comme tu pouvais… Il était étrange de penser comme ça, mais tu te disais au fond que c’était de toi que tu devais la protéger. Tu le savais parfaitement, tu étais la raison de son mal, de ses mœurs, et pourtant, tu refusais de la lâcher, de la laisser repartir. Tu avais tes rêves, tu avais tes envies, tu avais ta propre volonté, mais trop souvent, tu ignorais les gens que tu laissais derrière. Certes, tu pensais qu’ils iront bien, qu’ils sauront se débrouiller et avancer sans toi, mais … quand tu la revoyais, à chaque fois, tu avais l’impression de payer le sacrifice de ton choix. Son visage … Voir des larmes couler sur ses douces joues et ses yeux embrumés par l’émotion, tu détestais la voir comme ça. Ton cœur se remplissait à chaque fois d’une seule émotion en voyant cela… Du regret. Regret de ne pas voir chaque lever et coucher de soleil en sa compagnie, vivre chaque moment de la journée avec son sourire radieux et sa timidité adorable, chaque émotion qu’elle dégageait t’apparaissait encore plus. Tu voulais être roi pour protéger les gens, être la lumière devant eux, éclairant leur chemin, chassant les ténèbres, mais si jamais tu n’y arrivais pas, si jamais tu n’avais pas l’étoffe d’un roi, tu le ferais pour elle. Tu ferais tout pour elle. En finissant ta propre réflexion, affirmant que tu ne devais pas pleurer ailleurs que dans ses bras, celle-ci se recula de toi, ne lâchant pourtant pas ta main. Elle passa doucement sa main sur ton visage pour ôter les larmes, et tu la regardas sans dire un mot, observant minutieusement son visage. Tu voulais sécher ses larmes, mais … dans le moment, sur l’instant, tu ne pouvais pas faire autre chose que rester immobile, souriant légèrement devant cette merveilleuse femme. Vos regards dévièrent alors en même temps vers un petit objet trainant entre vous deux. Merye s’exprima alors, montrant que comme tu l’avais pensé, elle ne lâchait pas ce bijou car elle avait toujours une partie de toi avec elle… C’était peut-être aussi pour cela que tu adorais la voir observer ce bracelet. N’importe qui le regarderait comme un objet de qualité, un bijou précieux et rare mais elle … Elle le regardait d’une autre façon. Comme si c’était un souvenir, un objet relier à ses émotions et non à la luxure. Tu ne dis alors rien, restant calme. Calmement, tu l’écoutas parler. Tu l’écoutas dire ce qu’elle avait au fond de son cœur, tu écoutais son cœur et ses émotions te parler. Elle était perdue. Là où toi tu sentais l’excitation de visiter un pays inconnu et de découvrir de nombreuses choses. Elle était perdue. Mais malgré cela, malgré la peine que tu lui donnais, et malgré le simple fait qu’elle pensait bien plus à toi qu’à elle-même. Elle voulait s’excuser. Trop était trop, tu ne pouvais pas la voir dans cet état plus longtemps. Ta main vient alors doucement prendre place sur sa joue, la poussant doucement vers toi qu’elle te regard. « Regarde-moi dans les yeux ma fleur du désert. » Fleur du désert … Un surnom que tu lui avais donné, tu n’as jamais pensé à sa logique, son origine, ou ce qu’il voulait dire… Car pour toi, ce petit surnom signifiait bien trop de choses. - « Merye, tu sais bien que je serais toujours à tes côtés… Peu importe ce qui peut m’arriver, à chaque fois que le soleil se lève et se couche, c’est vers toi que mes pensées vont. Vers toi, elle. Tu es celle qui me réconforta lorsqu’elle partit … Tu es toujours venu m’aider quand j’en avais besoin » Ta main reparti vers ton torse pour se mettre à plat.« Car tu as toujours été ici pour moi. »Ta main repartit alors sécher doucement ses larmes avant de venir à l’arrière de sa tête et la ramener très doucement vers toi. Tu fis de même, collant délicatement ton front contre le sien, le fixant droit dans les yeux. Tu restas un moment comme ça, rougissant légèrement en la fixant d’aussi prêt. Tu soufflas alors quelque chose, venant du fond de ton cœur, tremblant dans ta voix, priant que tes émotions iront vers elle. « Tu es aussi magnifique que le jour où je suis parti. » |
## Mer 31 Juil 2019 - 21:14 | ||
Merye Izet Messages : 32 Date d'inscription : 25/07/2019 Age : 31 | Sa main qui vint se poser sur sa joue, douce et chaude à son touché sur sa peau. Son visage se détourna vers son bien aimé, incitée par son regard qui fit chavirer les iris ébène de l'égyptienne. Ce surnom qu'il lui avait attribué, a toujours eu pour effet de la faire fléchir, dans le bon sens du terme ceci dit. Alors oui, elle accepta de plonger son regard dans le sien, lisant ainsi à travers lui. Un regard... qui lui avait manqué durant tout ce temps. Des pupilles dorés, égales à l'éclat du soleil. Elle ne pouvait penser qu'à lui lorsque cet astre lumineux éblouissait l’Égypte. Un regard, qu'elle n'avait trouvé dans aucun autre. |
## Jeu 1 Aoû 2019 - 15:15 | ||
Arash Ilios Messages : 326 Date d'inscription : 20/09/2018 Age : 25 Humeur : Radiant tel le soleil ! | Même si tu paraissais calme, et reposer, ton cœur lui, finissait enfin par ralentir. Au début, la retrouvaille le fit aller à pleine vitesse, et resta comme ça alors que la peur te prenait, peur d’être repoussé par elle, celle qui te causait de ressentir tant d’émotions différentes et uniques. Mais maintenant que tu as pu la prendre dans tes bras et la garder prêt de toi, ton cœur avait ralenti, mais continuait de battre avec force. En ton sein. Après lui avoir dit le fond de ta pensée, essayant de la rassurée du mieux que tu pouvais. Elle prononça alors ton nom très doucement, reprenant de la distance… Avais-tu fait quelque chose de mal ? Certainement. Est-ce que tu partiras en courant cette fois ? Nan, tu ne la fuiras jamais cette douce femme, plus jamais. Tu la fixas du regard, penchant la tête légèrement sur le côté, cherchant son regard.« Oui ? » Tu gardas la main qu’elle t’avait donnée, la regardant calmement. Tu pouvais le voir clairement, et le sentir en passant tes doigts sur la surface de sa paume et chacun de ses doigts. De nombreuses choses sont arrivées pendant que tu n’étais pas là… Des choses pour lequel tu aurais dû être présent. Mais tu étais là maintenant pour elle, et tu écouteras toutes les peines de son cœur, aussi longtemps que ça puisse durer, peu importe ce qui lui est arrivé, tu voulais l’écouter et comprendre ce qu’elle te dira. Vous étiez ensemble maintenant. Tu tournas le regard légèrement vers le soleil qui touchait enfin l’horizon, s’enfonçant rapidement dans l’obscurité. Au même moment, ta très chère te demande que tu lui racontes tout sur ce que tu avais vécu ici, tes rencontres, tes duels, tes discussions, disputes, découverte. Elle voulait découvrir les endroits les plus merveilleux. Tu affichas un petit sourire avant de te séparer de sa main pour te relever venir rapidement d’assoir à côté d’elle, à l’opposé du soleil qui se couchait.« Si tu veux voir quelque chose de magnifique, regarde cela. » À l’aide de ton pouce, tu tournas son regard vers le soleil qui embrassait l’horizon. La vue était merveilleuse encore une fois, le vent faisait volé de nombreuses pétales alors que le champ de fleurs semblait s’étendre jusqu’au soleil au loin, vers une sorte d’infini, une route de fleur qui ne semblait pas finir devant toi. Tes bras entourèrent l’entièreté du corps de ta fleur, la tenant contre toi, observant ce magnifique coucher de soleil. Ton posa ta joue contre le haut de sa tête l’utilisant égoïstement comme un repose tête. « Oh j’en ai vécu des choses, et les lieux le plus merveilleux que tu pourras voir ici est bien ce coucher de soleil. À chaque fois qu’il se couchait, je pensais encore à toi. J’ai appris aussi beaucoup de choses, j’ai rencontré une personne perdue comme moi … Ensuite une gamine à la personnalité assez unique. Une personne qui m’a lancé une clé à molette au visage par accident, une autre qui avait décidé de manger un repas de minuit, désolé je lui ai fait à manger. Tu sais que je ne peux pas refuser de nourrir quelque qui a faim. » Doucement, alors que le soleil se couchait, tu commençais à raconter avec joie et entrain tes nombreuses rencontres ici. Tu commençais alors à toi aussi brillé, briller de joie, illuminé de bonheur alors que tu pouvais enfin raconter ton voyage à celle qui tenait le plus à tes yeux. - « J’ai aussi fait un échange de coups avec un jeu homme suivant bien trop ses émotions, et aussi, avec une demoiselle qui me mit à terre sans mal. Je suis certain qu’elle aurait une chance contre mon frère. J’ai demandé à la directrice de me faire son apprenti pour … Maitriser quelque chose je te montrerais quand le soleil sera couché. J’ai rencontré alors une femme douce comme dans ce champ de fleurs, je suis certain que tu t’entendrais très bien avec elle. Ensuite j’ai dû éteindre un feu à côté d’un lac à cause d’un jeune qui pensait pouvoir s’amuser ahah. » Tu rigolas doucement alors que tu te souvenais bien de chaque moment, à travers toute l’année, sachant que tu pourrais enfin passer une année avec cette fois, ta douce à côté de toi. - « Quoi d’autre ? J’ai rencontré un enfant qui semblait porter encore la flamme innocence de la jeunesse dans son cœur. J’ai calmé un jeune homme qui semblait uniquement vouloir échanger à l’aide de ses poings. J’ai eu une belle discussion avec une femme qui certifiait être une reine. J’ai ensuite retrouvé une vieille amie ici, Lyne, je t’avais déjà parlé d’elle. J’ai ensuite discuté avec une personne vivant ici depuis longtemps, une personne très sage et pleine de bonté. J’ai aussi une surprise à te faire quand on rentrera mais je dois d’abord te montrer quelque chose. » Tu retiras ta tête de la sienne, tendant les mains devant toi, sur sa gauche et sa droite, attendant que les derniers rayons sur soleil partent pour de bon. Et une fois que le noir de la nuit commençait à s’installer, tu fis apparaitre en même temps, deux flammes, une dans chaque main. « Voilà ce qu’on apprend ici. Voilà ce que la directrice de cette école passe ses matinées à m’apprendre. » Tu souris, sans dire un mot, la laissant observer cette … magie que tu avais appris. |
## Dim 4 Aoû 2019 - 13:02 | ||
Merye Izet Messages : 32 Date d'inscription : 25/07/2019 Age : 31 | Se posant à ses côtés, leurs regards se tournèrent en harmonie vers le soleil se couchant au fin fond de ce paysage emplit de mille couleurs. Un tableau parfait, qui ne l'aurait pas était tout autant sans cette présence à ses cotés... Une journée s'achevant, mais un renouveau à venir dans la continuité de la jeune femme. Elle qui en se levant se matin, ne s'attendait nullement à retrouver son être cher... Un bonheur, qui ne pouvait être plus parfait. Si Merye avait admiré le lever du soleil seule, la voici pour son couché, blottit et lovée contre Arash. Sentant la pression de ses bras autour de son corps, un sentiment d'apaisement, de sécurité... Oui, il ne pouvait plus rien lui arriver à présent. Les douleurs passées, l'inconfort quotidien, tous ses troubles... Se sont envolés avec la brise du vent. L'une de ses mains, vint à se poser délicatement sur l'avant-bras du jeune homme, qui l'entouré. Elle ne pouvait avoir, meilleure égide contre le souffle parfois vivifiant du vent du soir. Appréciant ce moment, sa tête se posa sur l'épaule de son bienveillant, qui lui-même prit appuie sur le haut de sa tête. |
## Dim 4 Aoû 2019 - 15:01 | ||
Arash Ilios Messages : 326 Date d'inscription : 20/09/2018 Age : 25 Humeur : Radiant tel le soleil ! | Alors que tu racontais tes histoires, ta très chère deuxième part s’accrocha à ton bras tendrement, se laissant serrer entre tes bras. Et une fois que tu finis t’expliquer tes aventures assez rapidement, elle te répondit qu’elle serait ravie de les rencontrer… Tu inspiras, relevant le regard. « Je pense sincèrement … qu’ils méritent tous de te rencontrer… Certes, ils ont leur manie, leur problème, leur tic et défaut… Mais dire que je n’en ai pas serait injuste. La seule personne que je refuse de te laisser rencontrer seule est l’idiot qui a foutu le feu au lac... Il est gentil mais … J’ai pas envie qu’il essaye de te mettre le feu à toi aussi. »Tu rigolas légèrement à ta propre blague, préférant plaisanter avec lui, que parler de la femme que tu refusais de revoir ici… Une femme que tu n’hésiteras pas à bruler si elle s’approche de Merye. Hors de question qu’elle vienne l’infecter de ses paroles mensongères et manipulatrices. Une fois le soleil couché, de nouvelles flammes firent leur apparition dans le creux de tes mains. Restant calme et concentrer, tu fis de ton mieux pour garder des flammes les plus stables possible, au début, lorsque tu créais des flammes, elles étaient la plupart du temps instables, hors de contrôle, grandissant et s’éteignant sans que tu puisses rien faire. Maintenant, grâce à des longues heures d’entrainement intensif et de méditation, tu arrivais à faire apparaitre les flammes et les maintenir en place. Ce n’était pas facile, mais tu pouvais le faire… Cependant, si tu te comparais à Hideko … Tu pouvais sentir l’écart titanesque entre toi et elle … Un écart que tu voulais franchir. Si cet écart devait être représenté par un gouffre … Tu serais en face de la fosse des Mariannes. Tu ne perdais pas espoir, mais il fallait savoir être réaliste parfois … Cet écart ne pouvait pas être rattrapé en un seul bond. Essayant d’être un peu plus ancré dans la réalité que dans ton esprit, tu fixais les flammes calmement. Tu souhaitais vraiment pouvoir voir le visage de ta très chère lorsqu’elle regardait les flammes mais … Nan, tu ne voulais pas la regarder étrangement, tu savais parfaitement le regard qu’elle avait, son sourire, ses yeux s’instillant. Sa main vint doucement jouer avec le bout d’une flamme, te concentrant encore plus, tu essayas de rendre les flammes les plus inoffensives possibles, essayant de faire de ton mieux pour ne pas la brûler. Elle commença alors à te noyer sous les questions, son intérêt étant fort piqué et intéresser par l’étrange magie que tu utilisais. Néanmoins, elle s’arrêta pour s’excuser, comme à son habitude. Tu t’apprêtais à répondre à ses questions avec joie, lorsque tu sentis ses mains toucher les tiennes, mais leur dos, se coulant doucement contre les tiennes… Même si tes mains ont toujours été plus grandes que les siennes, tu adorais sentir ses mains se coller aux tiennes. Ça te rappelait de bon souvenir, comme la première fois que vous vous êtes tenu la main, même si c’était innocent vu que vous n’étiez que des enfants, toi… Oui, ça t’avait gêné d’une certaine manière, mais une gêne agréable. Sa voix … semblait différente, tu ne savais pas pourquoi. Il y avait de la peine, de la tristesse, mais aussi de la joie et du réconfort. Tu écoutas attentivement ce qu’elle disait. Quand quelqu’un t’expliquait quelque chose, tu cherchais souvent le sens caché, ou le véritable fond de leur pensée… Mais avec elle, tu ne voulais pas chercher. Nan, tu voulais entendre ce qu’elle te disait. Et répondre à ses peines. Ce qu’elle disait était clair, très clair, mais pourtant … Tu ne sais pas quelle sensation tu ressentais au fond de toi quand elle t’expliqua cela … Du regret ? Le regret d’être parti… Ce n’était pas la première fois que tu regrettais ton choix, mais tu arrivais toujours à repousser cette sensation, cette fois, avec elle, proche de toi, ton cœur regrettait mille fois ce simple choix. Tu aurais dû rester avec elle te criait ton cœur. Tu poussas un soupire. Éteignit une des flammes, apportant la seule qui restait dans ta main gauche devant elle, alors que l’autre venait doucement, tremblant presque caresser ses cheveux. Tu ne savais pas vraiment quoi dire. Encore une fois, face à elle, tu étais perdu. Sans mot, sans phrase classe, sans réplique parfaite. Avec elle, tu avais l’impression de perdre tes armes, et pourtant, tu adorais cette sensation. Car ce que tu lui disais dans cet état, était juste ce qu’il te passait par l’esprit. Une forme brute et simple de ta pensée. « Merci Merye, de ne pas m’avoir oublié, et de ne pas avoir perdu espoir en un homme comme moi… Je sais bien que je ne suis pas le plus grand homme sur cette terre, ni le meilleur, ni le plus fort… Ni le plus grand roi… Tout ce que je veux, c’est l’être dans tes yeux et dans ton cœur. » Tu inspiras difficilement avant de continuer, sentant une pression dans ta gorge.« Un roi dit au peuple ce qu’ils doivent faire, mais le peuple lui-même décide de quoi faire… Tu n’as pas à avoir ma permission. Après tout ce que tu as vécu. Tu as le droit d’être un peu plus … égoïste dans ce que tu me demandes. » Tu souris alors doucement relâchant tes épaules, laissant la flamme danser comme elle le voulait. « Tu es douce, gentille, aimable et certainement la femme avec le plus beau regard que j’ai pu voir de ma vie … Alors quand tu es avec moi, n’hésite pas à être un peu égoïste, en faire qu’à ta tête, et juste demander d’être gâtée. Je te choierai avec plaisir jusqu’à ce que ton cœur soi apaiser. Je te le promets. »Sans un mot de plus, tu enroulas ton bras libre autour d’elle, la serrant contre toi. Tu pouvais sentir ton propre cœur ralentir et s’apaiser. |
## Dim 4 Aoû 2019 - 17:51 | ||
Merye Izet Messages : 32 Date d'inscription : 25/07/2019 Age : 31 | L'astre lumineux de la nuit était à présent des mieux visible, scintillant parmi un voile obscur, moucheté d'étoiles chatoyantes. Merye n'avait pas pour habitude de rester veiller le soir, tout du moins de rester en extérieur. Lorsqu'elle se trouvait en bonne compagnie, telle qu'avec celle d'Arash ou voire même de son frère, elle se savait en sûreté. Autrement, elle s'évitait toutes escapades nocturnes pour éviter des malencontreux. A ce moment précis, rien ne venait à la faire frémir. Il n'y avait nul raison d'avoir peur d'un quelconque danger, pas avec lui. Les deux âmes sœur pourraient se trouver dans un endroit des plus lugubres, que la jeune égyptienne se garderait d'éprouver de l'angoisse. Peut-être, a t-elle tendance à bien trop se reposer sur les épaules du brun, mais il a toujours été comme tel. Depuis les gamins, nombreux turbulents, n'avaient osé s'approcher d'elle de peur que les deux frères Ilios n'en viennent à bout. Jamais pour autant, elle ne se servait d'eux pour cette raison, c'étaient ces amis, tout simplement. Amis... Si l'on veut pour le réel sentiment qu'elle éprouve pour Arash. Elle appréciait beaucoup Hez, mais son affection pour le plus jeune des frères était toute autre. Ils ont toujours passé bien plus de temps ensemble, et cela n'étant pas sans déplaire à la demoiselle. Alors le retrouver, et pouvoir savourer de nouveaux des moments ensembles, des coucher et des levés de soleil... Rien ne pouvait être plus beau. |
## Mar 6 Aoû 2019 - 19:51 | ||
Arash Ilios Messages : 326 Date d'inscription : 20/09/2018 Age : 25 Humeur : Radiant tel le soleil ! | « Je ne le sais que trop bien … mais tu sais comme un homme doit absolument être le meilleur pour se rassurer lui-même … Même moi, je ne peux pas sortir de ce cercle vicieux. »Elle avait raison, et tu le savais, tu n’avais pas besoin d’être un être absolu pour être dans son cœur, tu le savais même que trop bien… Cependant, tu voulais quand même être quelque chose. Tu avais son amour, tes sentiments pour elle, mais aussi des projets, et objectifs. Et jongler entre les deux est bien difficile, tu le sais que trop bien. Tu lui expliquas alors qu’après tout ce qu’elle avait vécu, elle avait le droit d’être pendant un moment avec toi, un enfant, demandant n’importe quoi. Tu te ferais un plaisir de répondre à ses demandes, et lui faire plaisir. Tu pouvais le sentir. Dans sa voix, et sa façon d’être… Lorsque tu es parti, quelque chose est arrivé. Tu ne savais pas dire quoi, et tu ne voulais pas la forcer à te le dire loin de là… Tu voulais juste la rassurer, et être à ses côtés. Tu ne sais pas ce que l’avenir te réservait, mais tu étais certain d’une chose, tu voulais passer le plus de temps avec elle. Elle commença timidement, ne sachant pas quoi demander. Tu regardas la flamme sans dire un mot, la gardant dans tes bras. Attendant ce qu’elle allait te demander. Tu étais prêt à tout, enfin … Tu t’attendais à tout dans la mesure du possible. Il se peut qu’elle sorte une chose impossible, mais tu avais confiance en elle, et tu n’attendais que sa réponse pour savoir ce qu’elle voulait. Elle finit alors par avouer sa volonté… Elle souhaitait rester avec toi, peu importe où tu iras. Tu inspiras, réfléchissant correctement à ta réponse… Ta réflexion fut par contre trop longue, et voilà que ta belle moitié essaye de changer de sujet de fuir. Tu la serras contre toi posant à nouveau ta tête contre la sienne. « Tu n’iras nulle par ma fleur du désert. Laisse-moi d’abord te répondre et un peu te parler de mes pouvoirs avant de te montrer la surprise. Alors … » Tu levas le regard vers le ciel, inspirant profondément avant de dire doucement à la personne qui était comme la chose la plus précieuse dans ce monde. « Je t’emmènerais partout. Des chutes du Niagara, au cœur du Sahara, du haut du mont Everest au plus profond des jungles amazoniennes… Mais je ne veux qu’une chose de toi alors … Si je peux vraiment partir seul… Ayant mes raisons … Je veux pouvoir partir seul… Sauf que là, maintenant, je veux profiter de ta présence. Comme là dit un homme sage. Hier est derrière, demain est un mystère, et aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle le présent. Et toi ma chère Merye, tu es le plus magnifique présent que le monde aurait pu me donner. » Tu te serras contre elle avait de te relever. L’aidant à se relever elle aussi en tendant ta main. « Vient, il va commencer à faire froid, et … Ma dernière surprise n’est pas ici. » Tu souris tranquillement en étant bien heureux de lui montrer ce nouveau petit cadeau que tu avais reçu … Si elle était là. |
## Mar 6 Aoû 2019 - 22:07 | ||
Merye Izet Messages : 32 Date d'inscription : 25/07/2019 Age : 31 | Les paroles de l’égyptien parviennent à embaumer le cœur de sa comparse. Oui, il avait trouvé les bons mots pour lui ôter tout ressentiment négatif... Il avait raison, il ne fallait nullement penser à demain, surtout dès à présent où ils venaient de se retrouver. Qui plus est, il lui fit cette promesse de l'emmener si possible avec lui... Et elle le croyait. Si au par avant, il ne pouvait la faire venir avec lui, car ses déplacements le plus souvent dus aux voyages d'affaires, mais aussi du fait que Merye ne pouvait laisser ses grands-parents seuls. Mais elle n'avait plus cette attache... Non, la seule qu'il pouvait lui rester, la ralliant à son histoire et à son passé, était Arash. Celui avec qui elle espérait aussi être liée à l'avenir, sans ne plus avoir à le perdre... Et si cela devait se refaire de nouveau ? Alors comme il en a été le cas pour cette nuit, ils se retrouveront. Ni la distance, ni le temps ne pouvaient entacher quoi que ce soit de ce lien si fort qui les unis. Arash, il était tout pour elle... Le cœur de Merye battait pour lui, alors si le siens venait à s'éteindre, elle le ressentirait. C'est peut-être pour cette raison, qu'elle a toujours été persuadée qu'il allait bien, et se trouvait quelque part à l'attendre. « Tu me ferais découvrir tout ça ? J'aimerais tellement pouvoir voir toutes ses choses... Ça doit être merveilleux. Mais la découverte de ces lieux aurait une saveur plus amère sans toi. Sans aller aussi loin, je suis déjà comblée par le fait de découvrir Terrae avec toi. » Son regard tourné vers le ciel, son esprit vagabonda sur les mille merveilles que l'on pouvait découvrir sur Terre. Bien que.. Si cela lui serait impossible... Le simple fait de rester aux cotés d'Arash, qu'importe où ils puissent se trouver, la satisferait. |
## Mar 6 Aoû 2019 - 23:19 | ||
Arash Ilios Messages : 326 Date d'inscription : 20/09/2018 Age : 25 Humeur : Radiant tel le soleil ! | Tu hochas de la tête, répondant affirmativement à sa première question. Bien sûr tu veux découvrir tout cela avec elle. Mais à l’intérieur de ce bonheur existant en toi, naquit une forme d’inquiétude. L’amour était quelque chose de spécial, unique, et merveilleux, mais aussi dangereux et tranchant. On pouvait se trancher en faisant un faux pas, ou blessant une personne … C’était comme une danse dans un champ de mines … Cependant, ce n’était pas cela qui t’inquiétait, loin de là… Nan… Tu avais peur que cet amour se transforme en une forme de chaine, que l’attirance devient de la fixation, que l’amour devient de la possession. Tu l’aimais et elle ressentait la même chose d’une certaine façon mais … Tu ne voulais pas voir une horreur apparaitre dans votre amour. Une saveur amère sans toi … Cette phrase te faisait plaisir, mais aussi t’inquiétait fortement. Tu ne dis rien, cherchant tes mots, et l’écoutant attentivement. Elle accepta ton choix. Tu gardas ton sourire alors que tu savais très bien que ça pourrait la blesser d’agir de la sorte… Tu serras les dents, pensant d’abord à une chose à la fois… Elle était avec toi maintenant dans le moment présent. Alors concentres-toi dessus, lorsque d’autres problème arriveront, tu les accepteras et les affronteras de face sans hésiter une seule seconde. Tu te relevas, l’invitant à te suivre pour partir, mais elle en décida autrement, te retenant pour placer sa main sur son torse, pour sentir sa chair fine, sa peau douce et son cœur battant à un rythme des plus intéressants… Cependant, à ce moment-là, tu ne pouvais pas sentir ton cœur battre au même rythme que le sien. Elle fixa son regard dans le tiens, refusant de te lâcher, et se mit alors à sourire, une sourire qui apaisa ton esprit. Tu fis gardas ta flamme dans sa main gauche, créant une lumière oranger dans la nuit noir, éclairant chacun la moitié de votre visage. Tu te mis à genoux face à elle, posant sa main sur son épaule. La fixant droit dans le regard. Aucun sourire, aucune joie, mais un calme absolu.« Merye Izet … Ma très chère, ton cœur ne bat et ne battra jamais pour moi. Tu le sais très bien, car il bat pour toi. Ton cœur t’appartient, à toi et uniquement ta toi. Comme ta vie. Vis ta vie comme tu le souhaites. Mange, boit, dort, lit, découvre, cuisine, travail. Fais ce qu’il te plaît, par pour moi mais pour toi car ta vie t’appartiendra toujours… Et depuis que je t’ai rencontré. J’ai décidé de vivre ma vie non pas pour toi, mais avec toi, ta main dans la mienne, l’un avec l’autre. Pas l’un pour l’autre. » Tu te relevas pour retirer ta main de son épaule, dégager son front de ses cheveux et y poser un baiser dessus. « Je sais que tu feras le bon choix, et que tu sauras mener ta vie comme tu le souhaites. Je n’ai pas décidé de partager ma vie avec n’importe qui après tout. » Tu repris sa main pour la tirer tranquillement, éclairant les ténèbres devant toi. Mais une idée horrible te traversa alors l’esprit. Un sourire mesquin se marqua sur ton visage alors que tu tournas la tête légèrement vers ta très chère. « Une autre ressource ? Aucune idée, cependant, j’ai un autre petit pouvoir bien amusant. Regard la main que tu tiens. » Sans lui dire, et avant même de lui demander de regarder, tu rendis cette main invisible alors que tu tenais sa main. Tu fixas alors le visage de la demoiselle, attendant sa réaction. |
## Mer 7 Aoû 2019 - 10:49 | ||
Merye Izet Messages : 32 Date d'inscription : 25/07/2019 Age : 31 | Le vide ressentit par Merye, et causant son arrivée ici, était encore tout récent. La jeune femme s'en trouva perdue, désorientée, et troublée de sa personne. Le fait d'avoir retrouvé celui qui faisait chavirer son cœur, lui permit toutefois de retrouver une partie d'elle-même... Oui, la jeune Égyptienne parviendra rapidement à redevenir celle qu'elle était, il fallait juste lui laisser un peu de temps. C'est tout de même chose non-aisée, que de se retrouver dans un lieu inconnu, avec des personnes différentes, et la magie existante... Un chamboulement que tous devaient avoir ressentit en arrivant ici. Alors oui, Arash avait raison. Il fallait qu'elle se fasse violence, et qu'elle redevienne cette demoiselle enjouée, débrouillarde, qui aime vivre et découvrir. Il ne faut pas oublier que durant plusieurs années, elle du travailler durement dans le champ de coton nuit et jour, pour gagner un peu d'argent, entretenir ses grands-parents et la maison, aider des enfants de son quartier... Et cela en comptant sur ses seules capacités, et en gardant sa joie de vivre. Oui, elle en était capable. Elle ne pouvait toujours compter sur lui, car qui plus est... Si elle de son coté voulait le soutenir pour quelconque évènement, il fallait qu'elle puisse être une épaule solide et confortante. |
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