Mon souffle est haletant, la nuit est totale et sans lune. Depuis ce fameux jours, cela a été le chaos, j'ai d'abord tenté d'aider Chris et les autres à calmer les élèves les plus jeunes. N'étant pas des idiots, moi et le gardien de la porte avons fini par comprendre les conséquences de tout ce foutoir, des inversion de capacités. Et nous avons commencé à finir nos phrases respectives, et même à être plus efficace en gagnant en vitesse de communications, mais l'urgence focalisait ce nouveau don. Les choses ont dégénéré durant l'après midi. Le soir fut encore pire. Un vacarme insupportable de milliers de pensées, un essaim en colère douloureux s'abattant sur ma psychée peut importe les médicaments ou mes efforts de concentrations.

Alors j'ai commencé à perdre raison. A demander du silence seul dans ma chambre en hurlant de douleur. Je n'ai tenu que 24 heures. Le soir venu, je me suis enfuit des bâtiments, un pantalon et un manteau kaki sur le dos je me suis enfoncé dans la forêt. j'ai atteint rapidement son coeur, je me suis prostré contre un arbre et ai profité d'une légère atténuation des voix dans ma tête. Mais ce n'était pas suffisant. Les voix ont fini par revenir, alors j'ai eu l'idée, de creuser, de creuser profond dans la terre et de m'y caché. Alors j'ai récupéré une pelle dans les potagers la même nuit. J'ai pris des bidons d'eau et des légumes et j'ai commencé à creuser.

Le temps est passé, depuis combien de temps est-ce que je creuse? Je ne sais pas, un jours, deux peut être, mais je continue, cela éloigne les voix dans ma tête. Je suis au final, alors que la nuit tombe à nouveau, le visage couvert de terre comme mes mains brunis par celle ci, suant et haletant. Je regarde autours de moi. je sent les griffes des pensées qui s'approche je m'apprête à redonner un coup de pelle pour continuer de creuser quand un rugissement retentit. Par les ancêtres. j'ai presque oublié où je suis, je ressort de mon trou et observe les environ obscurs. Rien... Je saisis un long bâton proche, il est sec, et bien solide, je passe une bonne heure à en effilé l’extrémité avec le tranchant de la pelle. Je suis alors accroupis dans les buissons, l'oreille à l'affût du moindre craquement de brindille. Les cheveux en bataille, une barbe sale comme mes vêtement... .

J'ai un mouvement de recule, surpris par les pensées qui me parviennent. Les panthères ne parle pas, mais pensent elles d'une manière si élaboré? Est il possible qu'un télépathe comprenne un animal si clairement?


"Comment connait tu mon prénom? Comment tu est arrivé ici? Tu t'est échappé d'un zoo?" je demande, perdu, incapable de me rappeler que je suis dans un institut où c'est possible de se changer physiquement en animal.

Je recule de quelques pas vers mon trou et ramasse une grande coupelle en aluminium, je la nettoie avec de l'eau et la remplis du précieux liquide et la pose entre moi et l'animal. Je n'ai guère prévu de tuer qui ou quoi ce soit si je ne suis pas forcé de le faire.

"Je ne te ferais pas de mal si tu ne m'attaque pas. C'est un bon marché je trouve. Bois, il faut boire." Je lui dis, espérant que l'animal me comprendra.

Je retourne dans ce trou qui devient de plus en plus profond, son bord atteint mes épaules à présent. Je laisse ma lance improvisé d'un côté et reprend la pelle pour reprendre mon oeuvre désespéré.

C'est alors que je creuse avec énergie de la peur, peur d'entendre à nouveau les plus terribles secret d'autrui, que la pelle se brise alors que je tape trop fortement sur une pierre dissimulé par la terre humide. Je suis pris de panique, je ressort d'un bond du trou pour fouiller dans les maigres effets matériel près de mon refuge, mais guère d'outils pour reprendre mon labeur. Je sens alors les chuchotements qui approchent, innombrable, incompréhensible parfois et parfois clairs et précis à en glacé le sang.

"NON! Que cela cesse! Par pitié!" Je cris en me tenant la tête de mes mains, à genoux dans la boue, misérable et seul avec un animal sauvage...

Désespoir:

Un poids se pose contre ma tête. Mon pouvoir nouveau et incontrôlable s'exerce à nouveau. Les pensée de la panthères me parviennent.


Je ne saisis pas, je rouvre les yeux, les yeux gris de l'animal me fixe, mais je n'ai pas de crainte, malgré que le fauve pourrait me trancher la gorge d'un simple coups de crocs.


Les images de cette après midi reviennent, c'étaient d'agréable souvenirs, et d'une certaines façon, ils me semblaient aussi comme une occasion manqué, de quoi? Je ne me rappel plus. Je me focalise sur les souvenirs, et les pensées de la panthères, comme une bouer dans un océans de pensées déchaîné, me maintiennent sur la bonne voie. J'arrive à me concentrer, à rassembler ma lucidité pour reconstituer mon esprit. Je pose ma main sur la tête de l'animal, et gratte derrière son oreille.

"Tu doit être un esprit bienveillant, merci... Comment connait tu ces souvenirs? Tu était là?" Je demande alors, apaisé, malgré des tremblements.

Mon esprit fonctionne à nouveau comme avant, pour un temps du moins. Alors il se pose une multitude de question. Comment une panthère à réussis à entré ici, pourquoi elle connait mon nom, et où était ce "ici?

Et soudain le bruit des pièces du puzzle pourrait presque ce faire entendre alors que j'ouvre de grand yeux.

"Afya?!" je demande étonné..

Les pensées volent, l'une après l'autre. Mais en me concentrant je remarque quelque chose de bien plus inquiétant. C'est comme ci deux esprits parlaient en même temps. Je fixe le grand fauve avec une légère curiosité... Parler par la pensée à une panthère, ouai, si j'étais encore en France je me ferais interner.

"De nous deux je me demande si je suis le plus souffrant... Ou peut être de nous trois si j'entends bien ce que je crois." Je lui réponds oralement en tapotant ma tempe de l'index. "Vous avez l'air d'être deux dans ce corps de panthères."

Je me relève en grognant, les muscles douloureux. Il apparaît que même si les pensées d'Afya/panthère sont chaotique à mon écoute, la présence de mon amie m'ancre dans l'instant présent et repousse les murmures, cela dit, les murmures sont pire la nuit.

"Je te, ou vous, remercie. Cela m'aide, d'avoir une amie près de moi. Je peut à nouveau me concentré sur une seule pensée. Mais je ne peut pas m'approcher de Terrae, déjà, je suis à la limite entre les murmures psychique des terraens et des Tokyoïtes, et même là j'en entends beaucoup trop. La nuit est pire, les gens ont aucun contrôle sur leurs pensées et ils repensent à leurs traumatismes les plus personnel. C'est égoïstes mais je ne veux pas les connaitre." J'explique à mon amie.

Bien sûr, j'ai aussi "entendu" bien d'autre choses venant d'Afya et de son alter ego, mais je ne préfère pas l'aborder, sans parler du fait que j'ai potentiellement mêlé certaines des miennes... Par mes ancêtres, j'en viens à douter de mes propres pensées.

"Mais tu à raison, je dois me reprendre. Rien ne s'arrangera si je continue d'essayer de creuser sans but, et je ne veut pas t'inquiéter, non cela jamais. Quel ami serait je si je ne suis pas capable de saisir la main tendu pour revenir à moi." Je murmure, fatigué mais étrangement bien plus lucide.

Je pourrais faire un feu, me laver dans le lac. J'ai déjà été dans bien plus complexe situation.

"En plus, avoir quelqu'un à qui parler occulte les murmures des autres... Alors je vais aller allumer un feu sur la berge du lac, me décrasser, laver mes vêtements et attendre que Tiago revienne avec un maître télépathe capable de m'aider à gérer ce pouvoir horrible."

Je parle, mais ma propre voix trahi une appréhension certaines. Chaque mouvement me terrifie, car il implique de passer à porté d'une personne en train de penser. Mais que dirait mon grand père en me voyant ainsi. Je me redresse et tourne ma tête vers le fauve/Afya.

"Tu m'accompagne?  Afya?... En y pensant, la panthère te va bien, étant donné que le traducteur te traduit par Ombre." je tente de faire de l'humour, mais j'ignore si je n'ai pas plus l'air de déliré.

Les cheminement psychique d'Afya sont... Déconcertant pour moi. Il faut dire que grand père et grand mère ont toujours été très pratique, bien sur ils ont leurs spiritualité mais elle même est très simple et logique en somme. Je m'agenouille sur la berge, près des vaguelettes qui viennent caresser la terre sur laquelle repose mes genoux.

"C'est assez étrange, je suis désolé, je n'arrive pas à ne pas capter ta psyché. Ta façon de raisonné en terme de "corps" est curieuse mais fascinante. Mais fait attention, des gens développe des seconde personnalité pour moins que cela." Je commente alors que je retire ma veste terreuse et mon t shirt pour profiter de l'air frais sur ma peau.

J'entends alors la mention de Tiago. Des pensées douce à son égard. Une d emes mains se sert et un sentiment que je met un certains temps à comprendre fuse dan sma tête, comme une ronce enserrant ma tête. De la... Jalousie? De la crainte? Crainte de quoi? De... NON!

J'ai dû parler à voix haute, j'entends l'écho de ma voix. je soupire de fatigue, je prélève le saphir aqueux du lac dans le creux de mes mains et le jette sur mon visage. Le froid me revigore et chasse mes pensées malsaine.

La suite des suggestion mentale d'Afya me fais rire nerveusement.

"Je vais me passé de la douche, haha. Je vais me laver comme cela pour le moment. Et j'aurais dû allumer le feu d'abord. Enfin. je suis bien trop dispersé avec tout ça."

Il y a un moment de silence. Un moment ou je me demande ce que je ferais si elle n'était pas arrivé même sous cette étrange forme. Dans un trou, comme un sauvage apeuré stupide. C'est presque rageant. Je tourne légèrement la tête en direction de mon ami, toujours agenouillé devant l'eau.

"Merci." .

Alors que je suis agenouillé près des vaguelettes, les pensées de Afya me parviennent. Des pensées qui me font monter le rouge au visage et me donne chaud sans délai. Je prend en coupe mes mains et capture le précieux liquide du lac, froid, pour asperger mon visage troublé par les pensées reçu. Je suis presque certains que de la vapeur ce forme au simple contact de l'eau avec mon visage.

Hélas dans l'état actuel de ma psyché, je ne suis pas aussi apte à contrôler mes pérégrination mentale et l'image d'Afya me revient. Même le froid liquide ne parvient pas à me ramener à moi alors que je passe celui ci sur la peau de mon cou, ma nuque, dans mes cheveux boueux.

Afya, qui se laisse aller dans l'eau, son visage, si près du miens cette après midi là, nos mains lié, cette sensation si agréable.

L'eau sillonne sur mon dos et mon torse, se frayant un chemin contre mes muscles et ma pilosité discrète. Je repense à cette douceur, celle de la joue d'Afya.

Je tourne la tête vers "Afya/panthère", ces deux grand yeux sont bien ceux de la douce jeune femme. Elle me tend de sa gueule qui pourrait m'arracher une main ma veste. je là remercie d'une grattouille derrière l'oreille. Et alors que j'enfile le côté droit du vêtement, je sens mes cicatrice me tirailler et instinctivement mes mains viennent caresser la chairs légèrement boursouflé.

Le bruit résonne dans mes souvenirs. La douleurs et la peur de ce moment. Mais le ronronnement rauque de mon amie me ramène vite et un sourire éclaire mon visage fatigué, pour le moment, les voix ne me parviennent plus. .

Le poids de la grosse tête de la panthère me sort de mes souvenirs. Je la regarde un instant avec incompréhension. Puis les pensée filent, se font plus net et compréhensible. Les émotions filtre à travers celle ci bien que moins intense.

"Je suis désolé... Ces cicatrices." Je les désigne des doigts. "Elles me rappellent le pire jours de ma vie."

Je pense un instant à ne pas en dire plus... Pour ne pas inquiété Afya. Mais je sais grâce à ce don temporaire j'espère, que c'est la pire des idées.

"Ont était en route vers ce qui devait être un village attaqué par des membres d'aqmi. Toute berzingue dans un transport vieillot, presque une section entière de soldat qui étaient encore trop peu expérimenté hormis le sergent et le lieutenant.

Au départ, une mine à exploser, mettant le transport hors jeu. Ont sort, le village est devant, les salopards nous canardent, y'a pas de couvert autre que le véhicule. Alors ont tirent et ont avancent comme à l'entrainement. Ils sont environ deux fois plus nombreux. Les tirs sifflent de toute part et je suis terrifié, cette fois ont a pas l'initiative, ont tente de la reprendre. Mes amis tombent, j'atteins le village et ont se bat encore. J'ai les veines qui palpite si vite qu'ont aurait dit qu'elle allaient sortirent de ma peau. Le lieutenant est touché, le sergent le traîne à l'abri et je commence à voir le charnier de civil au centre du village et je suis tétanisé... Et là un type sort de sa cachette et canarde vers moi, je tir mais les balles me touche. Je suis allongé au milieu d'une rue, jusqu'à ce que les renfort arrive en hélico...Ont a sauvé personne et ont y a laissé des frères. Une journée vraiment horrible."

Je pousse un soupir et me redresse, ce n'est pas en ce morfondant que je pourrais parvenir à faire quoique ce soit. Je fixe à nouveau les yeux de Afya/Panthère. J'ai renfilé ma veste mais j'ai l'air d'un étrange personnage, la veste encore ouverte, à peine plus propre et le visage digne d'un fou.

"Ca te dit un morceau de viande chaud? Parce que moi oui. Quand tu est là... Ca va, je réussis à tenir les voix loin de moi." J'ai un demi sourire. "Ca doit être un de tes super pouvoir, de garder les gens apaisé. Quand tu est là, je le suis toujours." J'admet en cachant un rougissement en débutant ma marche vers l'institut. .

Je tourne mon regard pour tomber dans le regard infinie de la jeune femme. Un sourire timide se dessine sur mon visage. Je répond à la pression de ses doigts dans ma main avec délicatesse.

"Avec toi, tout ira bien, tu est là. Alors j'irais bien." Je lui répond.

Je garde sa main dans la mienne, appréciant ce contact doux et réconfortant, et là guide vers l'institut, sans empressement. Même si nous ne parlons pas durant le court trajet, aucune voix, aucun murmure ne vient troubler mes propres pensées, pourtant bien las. Sous le ciel étoilé, rien que la paix, et une forme de sentiment d'être enfin, complet.

Néanmoins, mon état est plus, important que je le pensais, alors que nous entrons dans ma chambre, à peine me suis je assis sur mon propre lit, que l'attraction du sommeil me pousse vers elle. me voilà qui tombe avec douceur contre mon oreiller. je poussais un soupir d'aise. Oui, c'était mieux que la terre nu de la forêt. Afya est toujours là, je me suis décalé pour qu'elle s’assoit et je garde toujours sa main... Mais je ne vais pas tenir encore longtemps éveillé.

"Merci, Afya. D'être... Là."

Le sommeil m'a enlacé et je plonge dans un repos sans rêve ni pensées. .