Le "cas Ngwenya"

Ce rp se passe avant l'event en Septembre Octobre

J'avoue avoir un peu pris mon temps pour m'occuper du "cas Ngwenya". Pas que j'avais la flemme ou que c'était vraiment compliqué une fois que j'avais tous les éléments en main. Non mon souci c'est que j'avais besoin de me préparer mentalement pour pas faire de connerie. Oh et aussi parce que j'ai un peu beaucoup de boulot.

Bref, j'ai repassé en vue tout ce que j'avais besoin de savoir. Le but de la discussion qu'on doit avoir est d'être direct et honnête avec lui. Lui expliquer qu'on connait ses liens avec le business familial de sa tante et que son attitude face aux télépathes nous inquiète. Peut-être insister sur le fait qu'on a pas vraiment envie de devoir le fliquer mais que ça doit marcher dans les deux sens.

Clairement je suis pas à l'aise avec les gens qui ont tendance à penser par dessus leurs pensées. Fin je suis quelqu'un de direct et bourrin, si on passe par des chemins détournés pour me parler souvent ça me rend suspect.

Mais bon j'ai dit que je m'y collais donc je m'y colle. J'ai laissé un message au Mozambicain de façon pas très subtil, un papier glissé sous sa porte. J'ai failli proposer la salle des master mais vu que ça risque de le rendre pas très jouasse j'ai opté pour un café au village.

Je me suis posé là en avance au cas où et j'ai attendu en envoyant deux trois mails sur mon téléphone. Faudra que je pense à passer voir Houston d'ailleurs quand j'aurais le temps. Il pourra surement m'en dire pas mal sur lui mais vu que j'avais pas envie de partir sur des à priori plus que nécessaire...

Je suis un peu nerveux je dois avouer mais bon, pas de raison que ça se passe mal. L'avantage c'est que quand il arrive c'est dur de le rater. Déjà, il est grand et ensuite son style vestimentaire passe pas inaperçu. Je sais reconnaitre un costume hors de pris quand j'en vois un. Pas mon style, je reste adepte du jean chemise et blouson en cuir mais j'ai côtoyé assez de mafieux dans ma vie pour reconnaitre du sur mesure. Classieux.

Je lui fais un petit signe de ma table pour me signaler et lui désigne la chaise en face de moi.

— Salut. C'est sympa de ta part d'être venu.

     Quelques dizaines de minutes plus tôt, à Maputo, Mozambique. En plein milieu de la matinée – là où, pour Atumane, l’action se passerait dans l’après-midi –, Rosalina et Miguel, la tante et le grand-père du susnommé, étaient en réunion de crise. Pour être précis, Miguel seulement était à Maputo, Rosalina elle était à Sochi, et avait interrompu sa discussion avec un oligarque russe pour entrer en visioconférence.
     « Tu as lu son message.
     – Oui, c’est bon. Tu en penses quoi, papa ? »
     Bien que les communications entre Atumane et sa famille fussent coupées pour des raisons de sécurité liées à la surveillance de Terrae, selon une procédure appelée ΓΕΛ, à prononcer guèl, il existait un canal d’extrême urgence. Par ce biais, Atumane avait informé le reste de la famille de la prochaine réunion, et les enjeux derrière avaient été très bien compris.
     « Tu crois qu’il arrivera à se débrouiller ?
     – Mm. De toutes façons, on ne peut rien faire contre. Et rien de plus que ce qu’on a déjà fait. »
     Évidemment, leur grande crainte était qu’ils essaient de découvrir la preuve de quelque activité illégale à travers lui, ce qui avait été annulé par la destruction systématique de toute une série de preuves et autres pièces à conviction potentielles, de la part d’Atumane lui-même et de la leur. Mais enfin, si les informations obtenues sous télépathies pouvaient être acceptées par un tribunal, qui saurait ce qui pouvait se passer. Curieusement, depuis quelques semaines, un donateur anonyme avait envoyé des fonds à un groupe de pression au parlement japonais qui voulait faire interdire l’intervention de pouvoirs terraens dans le système judiciaire, arguant de dépendance à un agent étranger, à des procédures non-réglementées et aux mains d’individus qui restaient des humains corruptibles, et ainsi de suite.
     « Tu t’inquiètes pour lui.
     – Un peu, que je m’inquiète pour lui !
     – Ce n’est pas toi qui m’avait fait lire des textes de ce vieux barbu grec…
     – C’est vaque, tous les Grecs étaient barbus.
     – Celui avec un nom rigolo…
     – Euh.
     – Épictète ! Voilà. Nous n’avons aucune prise sur ce qui va se passer. Inutile de s’inquiéter outre mesure. Ça ne changera rien. On aura tout le temps de s’inquiéter si on apprend que ça a échoué. Et tu as été tout à fait transparente avec cette Rapsberry. Ils savent que nous n’avons aucune intention de leur faire le moindre mal. Pourquoi craindre quoi que ce soit venant de leur part ? »
     Rosalina poussa un long soupir. Ce n’était pas pour rien que la période où Miguel avait fait ses armes s’appelait la Guerre Froide : on y apprenait à être très, très calme, et très, très patient.
     « Raconte-moi plutôt comment ça ce passe, de ton côté. Tu sais que j’aime toujours rester informé de ce qui ce passe chez nos amis soviétiques.
     – Russes, papa.
     – Oui, oh, oui, hein, hé. Est-ce que ce vieux brigand de Kamounov est encore en vie ?
     – Hé bien, oui, je l’ai vu hier.
     – Ah. Le salaud ! Est-ce que je t’avais raconté que, oh, c’était en 1976… »

     Pour Atumane, cela commença quand il trouva un papier glissé sous sa porte. Un papier. Glissé sous sa porte. En 2019. L’appeler sur son téléphone, ou lui laisser un message aurait été bien aussi. On se croyait dans une mafia sicilienne, ou un internat d’adolescent.
     En fait, ceci expliquait cela.
     Une rencontre, donc. Avec un master. Atumane avait – bien entendu – déjà constitué des dossiers similaires sur eux à ceux sur les télépathes, sensitifs et voyants qu’il avait déjà réuni, et les avait là aussi appris par cœur. Les craintes de Rosalina s’étaient donc avérées vraies, et le ΓΕΛ n’avait visiblement pas été de trop. Ce qui était particulièrement étonnant, c’était le lieu choisi. Le café, un lieu public, détendu. Ce n’était pas tellement dans les coutumes des masters que de donner de fausses espérances à leur cible, un faux sentiment de contrôle et de sécurité, pour ensuite l’assassiner en plein jour, ce que certains groupes terroristes avec qui il avait commercé pratiquaient bien plus volontiers.
     Contrairement donc à sa tante, et à son grand-père, qui passé son visage impassible n’en avait pas moins les mains qui tremblaient, Atumane s’y rendit sans appréhension particulière. Légalement, il était intouchable, il n’avait encore rien fait dans Terrae de préjudiciable, et ne pouvait sûrement pas être convoqué en raison d’une bêtise qu’aurait fait Rosalina, vu que jamais elle ne penserait à attaquer Terrae directement.

     Huo Zhang. Atumane le reconnut au premier coup d’œil. Originaire de Hong Kong, ancienne petite frappe, le genre de personne dont le patron de son patron de son patron achetait des armes à sa famille. Ce qui le rendait vraiment dangereux, selon Atumane, c’était ses pouvoirs, et pas ses facultés mentales ou sa personnalité. Il était en sus assez jeune, à peine trois dans de plus, donc pas particulièrement plus expérimenté que lui.
     Et habillé comme un sac.
     Un seul petit problème : il avait commencé en chinois, or Atumane ne comprenait pas cette langue, et refusait de s’équiper de la puce de traduction. En fait, à force de ne pas la porter, il l’avait même égarée quelque part dans ses affaires. Il lui aurait fallu une bonne heure pour la retrouver. Aussi, il répondit en anglais.
     « Bonjour, Huo. Je ne parle pas chinois, et je n’ai pas la puce. Ça va, tu arrives à me comprendre ? Je parle portugais et russe, sinon. »
     À tout hasard, il essaya aussi avec le peu de coréen qu’il connaissait – évidemment un dialecte du nord –, la langue la plus proche géographiquement sinon linguistiquement du chinois qu’il connaissait :
     « Pas puce, pas chinois, que anglais, russe, portugais. »
     Et latin, mais était-il utile de le préciser.
     Ce n’était même pas une tactique de sa part, mais ça aurait pu l’être : devoir déchiffrer des informations dans une langue étrangère était plus difficile que dans sa langue maternelle, et devoir parler dans une langue étrangère qu’on ne devait plus trop utiliser du fait d’un usage courant de la puce, et qui devait donc être quelque peu rouillée, était un effort mental assez important pour que quelques subtilités échappent à la lecture, et s’échappent de son propre discours. Pour quelqu’un comme Atumane qui voyait absolument tout comme une question de rapport de force, l’avantage de la langue étant en sa faveur, cela aurait été un bon début. Cependant, son esprit était ailleurs.

J'avoue m'être un peu renseigné sur le gars. Apparemment, il est du genre intelligent. En tout cas pour ce qui est du scolaire, il parle plusieurs langues et il a fait ses études à Oxford. Il touche aussi sa bille question armes à feu ce qui me met clairement pas en joie. J'ai toujours ces engins en horreur et ça changera surement jamais.

Je le salue en mandarin, histoire de tâter le terrain mais il n'a pas l'air de porter de puce traductrice. Ce qu'il me confirme et je hausse un sourcil devant sa tournure de phrase pour le moins condescendante. Il est au courant que justement si j'ai la puce je peux le comprendre quelle que soit la langue qu'il parle ?

— Je parle anglais, Atumane, je réponds simplement.

Peu d'accent de son côté, le mien le gênera peut-être un peu mais pas au point d'être incompréhensible. Avec le temps que je passe en diplomatie depuis quelques années, je commence à être rodé. Mon anglais était assez rouillé en arrivant à Terrae mais depuis je fais la majorité de mon boulot dans cette langue et je suis quasiment revenu à un niveau de bilinguisme courant.

— Assied toi, je demande poliment. Tu veux un café ?

En attendant sa réponse, je hèle le serveur qui passe pas loin. Moi j'en veux un de toute façon. Je doute carrément de réussir à le mettre à l'aise mais c'est pas pour autant que je vais pas essayer. J'attends que le serveur reparte avec notre commande pour engager la conversation.

— J'imagine que tu as une petite idée de pourquoi tu es là ?

Il y a des jours où je suis très content de l'immunité naturelle des Master aux niveaux inférieurs de télépathie et sensitivité. Devoir tenir une conversation du genre de celle qui s'annonce en maintenant des boucliers mentaux, ce serait épuisant.

     Pas de remarque sur son absence de puce, c’était bien le premier qu’il croisait à s’en abstenir. Tant mieux, Atumane n’aurait pas eu envie d’expliquer. Par ailleurs, n’ayant pour ainsi dire jamais utilisé ce gadget, il ne s’était jamais vraiment posé la question de son utilisation, et gardait ses habitudes de quand il était encore dans le vaste monde où personne n’utilisait de magie couramment, et où s’assurer qu’on était compris était aussi important que s’assurer qu’on comprenait soi-même.
     « Non, un colonel, plutôt. »
     Quand on a goûté à du café fait maison par un seigneur de guerre d’Afrique de l’Ouest, avec les grains venant de ses plantations personnelles, on ne peut plus s’habituer au goût de café occidental, et donc exporté au Japon. Trop sucré, trop lacté. Jamais il n’avait retrouvé cette amertume si particulière.
     « De toutes façons, tu vas me le dire, alors passons directement à cette étape. Pas que ça m’ennuie spécialement de discuter avec toi, mais on ne va pas non plus tourner autour du pot. »
     Par curiosité, Atumane tenta d’utiliser sa télépathie. Il n’avait jamais eu l’occasion de s’en servir contre un master. Effectivement, c’était complètement inutile. Autant essayer de lire un caillou.

Je hausse un sourcil à son choix de boisson mais ne commente pas. Il n'aime pas le café, peut-être. Ou bien il veut se la jouer. Ça a l'air d'être le genre à bien étaler ses goûts et son fric. Je retiens un soupire. Pas que j'ai un problème avec les gens qui en ont. Non, simplement avec ceux qui le montre un peu trop.

Je me relaxe un peu dans mon siège. Au moins il est direct. Je peux apprécier ça, j'ai pas spécialement envie de perdre mon temps non plus.

— J'y comptais pas.

Je tapote un rythme sur ma jambe du bout des doigts, légèrement nerveux.

— Tu vois, les autres Master et moi on a un petit soucis avec certains échos et expériences qu'on a eu par rapport à toi. Je préfère être honnête d’emblée : le business familial ne nous plait pas trop. Ton comportement nous parait suspect aussi. Le fait de bloquer de façon systématique tes pensées aux télépathes est suspect, comme le fait de faire des dossiers sur eux.

J'essaye de garder une attitude ouverte. Je suis pas là pour le menacer même si ça peut sembler le cas. Le mettre au courant du problème et c'est tout.

— On a pas spécialement envie de devoir te fliquer mais éthiquement, quelqu'un qui vient du milieux de la vente d'arme nous inspire pas trop confiance. Surtout quand on a l'impression que tu continuerais tes activités au sein de l'Institut si tu en avais la possibilité.

     Les gens qui ont des tocs. Insupportables. La seule chose de positive, quand on est face à quelqu’un de ce genre, c’est que ça dénote une faiblesse chez lui, et qu’on peut donc l’exploiter. C’est l’équivalent de se promener sur un champ de bataille avec une cible sur le dos.
     Hélas, Atumane n’était pas là pour jouer à ça. Il dut résister à ses envies d’attaquer, de chercher et exploiter la faille. Lui, bien sûr, restait tout à fait calme et détendu. Bien sûr, quelque télépathe expérimenté aurait pu deviner que c’était une technique, pas un état d’esprit sincère, mais quelle différence cela pouvait-il bien faire.
     Il embrayait directement sur le registre du trafic d’arme et, hé bien, des registres d’Atumane. Celui-ci ne sentant pas vraiment le besoin de se justifier, et n’ayant d’ailleurs pas été invité à le faire, il ne le fit pas. On n’était pas à son procès, et s’il commençait à se défendre, c’est qu’il devait se défendre de quelque chose. Le devait-il ? Sûrement. Devait-il le laisser paraître ? Non. Oh, non.
     Une autre chose qui l’incitait à ne pas entrer là dedans, c’était le fait que Huo avait prononcé le mot « éthique ». Il se plaçait sur un plan à des milliers de kilomètres de celui d’Atumane. Ce n’était pas une question d’éthique, mais d’intérêt. Il y avait certes l’argument du « si je ne vend pas cette caisse de missiles à Al-Qaïda, un autre le fera à ma place, c’est la demande qui conditionne l’existence de l’offre, pas l’inverse », qu’on pouvait enrober d’un « je donne du travail à tous ceux qui fabriquent ces armes, des familles entières de mon pays sont sorties de la misère grâce aux usines de mon grand-père », et saupoudré d’un peu de relativisme des valeurs : « on se plaint de mes activités parce que j’arme des terroristes, mais s’en plaindrait-on si on savait que j’arme aussi des personnes combattant contre des régimes oppresseurs, parce que ça aussi je le fais » et ainsi de suite. Toutefois, ces arguments pouvaient être écartés d’un revers de main par n’importe qui d’un tant soit peu consciencieux : la demande conditionne autant l’offre que l’inverse – et le marché des armes étant déjà saturé où qu’il soit, il fallait toujours penser à aider à la création d’un autre de temps en temps –, une économie légale, civile et responsable était toujours infiniment plus bénéfique qu’une économie ne l’étant pas et s’ils se souciaient vraiment des Mozambicains les Ngwenya investiraient dans les ponts et les routes plutôt que dans les armes, et pour des raisons évidentes, les agents du chaos et d’idéologies prônant la violence sont plus consommateurs d’armes que les combattants de la démocratie et de la paix, ce qui fait des premiers un marché privilégié. Mais quelle importance ? La profession d’Atumane n’obéissait pas à une logique qui prenait en considération l’éthique. Ces arguments n’avaient certes aucune valeur, mais les contre-arguments n’en avaient aucune non plus : ce serait comme tenter d’expliquer la Bible à un athée.

     Enfin bref. Atumane voulait continuer à faire parler Huo, qu’il révèle le vrai enjeu de leur discussion : mise en garde, conseil désintéressé, négociation ?
     « Je ne vois pas en quoi tout ceci est un problème. Quel rapport ma famille, ses activités et mes activités peuvent avoir avec Terrae, tant qu’il n’y a pas conflit entre eux et Terrae ? »

Je ne sais pas si c'est un truc que j'ai déjà formulé mais j'aime pas trop le type d'intelligence des Terres. J'aime bien Athéna qui est une fille chouette mais elle m'effraie parfois un peu dans sa sur analyse. Et lui il me regarde d'un air très calculateur que je n'aime mais alors pas du tout.

C'est froid et robotique un peu. J'ai l'impression de me faire disséquer, rien d'agréable. Surtout que de ce que j'en ai vu, il est pas le genre de mec à s'embarrasser d'éthiques. Il me rappelle Tao et ça me donne envie de vomir vaguement.

— C'est un problème parce que Terrae ne cautionne pas la vente d'arme. Si tu fais ça ici, ça nous pose un problème diplomatique.

Je me passe une main sur la nuque, retient un soupire fatigué. J'ai pas envie de me retrouver face à un mur ni de devoir argumenter. C'est pas pour ça que je suis là.

— Ta famille cherche à se faire du fric, ils peuvent vendre des armes, très bien, c'est pas notre problème. Ça le devient à partir du moment où toi tu es à Terrae et que ça risque d'interférer avec les affaires de l'Institut.

Je le regarde dans les yeux, tente de rester neutre.

— A partir du moment où tu essaye de dissimuler tes pensées ça veut dire que tu nous caches des choses. Je suis là parce qu'avec les autres Masters on n'a pas envie que tu te mettes en tête que tu peux faire ce que tu veux. Tu es à Terrae donc on te demande de respecter ses règles et tu le sais. Je joue cartes sur tables pour que tu saches qu'on va continuer de te surveiller tant que tu ne nous donne pas de raison de te faire confiance là dessus.

     Au moins, il clarifiait la position de Terrae sur les activités de sa famille. Pas leur problème, sauf si ça ce fait chez eux, auquel cas ça devient leur problème… Ils n’étaient en fait pas si différent de n’importe quel acteur international. Atumane aurait eu envie de l’asticoter là dessus, mais Huo lui donna un morceau bien plus intéressant.
     Il sourit.
     « Est-ce que tu es déjà allé en Corée du Nord ? Moi oui, à plusieurs reprises, c’est un endroit très charmant, il ne faut pas croire ce qu’en disent ses ennemis. C’est amusant, parce qu’on y tient à peu près la même rhétorique. Toi qui es un Chinois, cela doit aussi te rappeler quelque chose. « Si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez rien à cacher. » C’est la définition même de l’État policier. J’ai tout un tas de raisons de masquer mes pensées, ça s’appelle la vie privée… Et d’ailleurs, tu dois avoir beaucoup de bonnes raisons toi aussi. Mettons qu’on soit dans ce système de transparence totale que tu sembles décrire… ou vouloir. Quelle est ta position sexuelle préférée ? Tu devrais me répondre, et si je m’aperçois que tu mens, ce qui serait aisé vu que je suis télépathe, tu serais en quelque sorte fiché comme danger pour la société, vu que si tu mens pour cela, tu mentirais pour tout un tas d’autres choses. Tu te rends compte du caractère absurde de ce genre de rhétorique ? Je suis disposé à être honnête, mais certainement pas transparent, non. »
     Allez, promis, c’était la dernière fois qu’il faisait une diversion juste pour emmerder Huo et ne pas aborder de questions plus concrètes. Il fallait bien que la récréation s’arrête un moment ou un autre.

Est-ce que je devrais me vexer qu'il me prenne pour un con ? Genre vraiment ? Fin parce que là je sais pas s'il se paye ma tête ou s'il pense réellement que je suis débile. Bon je le laisse finir quand même son petit speech, histoire de savoir où il veut aller mais rien que la référence à la Chine me donne envie de l'étrangler.

— Déjà, première nuance, je suis pas juste Chinois, je suis Hong-Kongais. Donc tu seras gentil mais quand on a grandi dans un environnement différent, on ferme sa gueule au lieu de la ramener pour un argument rhétorique. Je sais ce que c'est un état policier, mes parents sont actuellement en train de le subir. Terrae n'a rien à voir avec ça et c'est pas ce qu'on veut non plus.

Calme, rester calme. S'énerver va juste lui donner raison.

— Ensuite, sache que la plupart des télépathes s'amusent pas à fouiller dans la tête des gens sans une bonne raison, mais si t'es parano, pas mon problème. De toute façon ça n'arrêterait pas un Master mais tu fais bien ce que tu veux. Ton honnêteté me suffit.

J'suis sympa, hein ? Non. J'ai envie de l'encastrer dans un mur mais je commence à avoir de l'expérience avec ce genre de comportement. A force de fréquenter le monde diplomatique et politique pour Terrae, j'ai l'habitude.

— Je vais essayer d'être plus clair. Que tu caches tes pensées aux télépathes c'est pas grave et à la limite on s'en fout. Je suis là parce qu'on a l'impression que tu nous caches tes intentions, notamment par rapport aux activités de ta tante. Le but en te parlant comme ça, c'est d'être honnête avec toi. On pourrait aussi te surveiller de loin, mais là le but c'est justement pas te fliquer. Donc, je te donne nos attentes et je t'explique la situation. Si tu penses que tu as des choses à te reprocher par rapport à ce que je t'ai dit, j'suis aussi disposé à t'écouter sans te juger.

     Touché.
     Appuyer… Ne pas appuyer… Difficile de choisir. Ceci mis à part, quand on s’est déjà fait menacer de mort par un chef de guerre islamiste au milieu de son désert et entouré de ses hommes lors d’une tractation commerciale houleuse, les petites piques d’un Chinois énervé, fût-il un demi-dieu, pesaient bien peu.
     Au moins, Huo était d’accord avec ce que voulait lui dire Atumane. Il ne pouvait juste pas le dire sans passer par tenter de lui montrer qu’il ne perdrait pas sa fierté dans le processus, et qu’il avait raison, quoi qu’il arrivait. Un raisonnement d’enfant, ou à tout le moins, certainement pas de diplomate, mais inutile d’être télépathe là encore pour deviner les pensées du master : il bouillait de colère. Et nul besoin d’être télépathe pour comprendre qu’Atumane s’en délectait.
     Mais le plaisir personnel et le business sont deux choses différentes. Et comme Huo avait mit ses sentiments de côté, la courtoisie requérait que son interlocuteur en fît autant.
     « Ces prolégomènes sont enfin finis, on peut passer aux choses intéressantes. »
     Oh, juste une dernière, pour la route.
     « De toutes manières, mon emploi auprès de ma très chère tante a cessé il y a quelques temps déjà. Par ailleurs, considérant le fait que mon métier requiert d’être sur le terrain, et que Terrae n’est pas un marché potentiel – enfin, vous saurez toujours qui contacter si un jour vous voulez déclencher une petite guerre, je ferai en sorte de vous faire avoir des tarifs préférentiels, mais passons –, il va de soi qu’il n’était pas voué à durer. Indifféremment de ce que vous en pensez, ce que vous voulez se réalise, si ce n’est pas merveilleux.
     » Oh, et à ce titre. J’aimerais rencontrer ma tante. Comme vous êtes si bien renseigné sur la situation, pourquoi ne pas m’accompagner ? Je suis sûr que vous vous entendrez très bien. Il faut tout de même que je l’informe, et aussi que je la voie, elle me manque, tout naturellement. »

Suite ?:

Je vois très bien que ce que je lui dit, il s'en fout. Mais au final, on est pas là pour ça. Ca me hérisse juste le poil qu'il se serve de ce genre d'argument juste pour prouver qu'il a raison. Ce mec a un égo… Pfiou, c'est à se demander ce qu'il fait chez les Terre. Le pire c'est que ses piques marchent sur moi. Il me provoque et ça me met en colère. Mais je suis quand même capable de mettre mes émotions de côté. On est pas là pour mon ego froissé, le sujet c'est lui.

Par contre il fait presque rire avec son vocabulaire et sa façon de parler. Je connais pas totalement son histoire mais il a l'air d'un gars qui place beaucoup d'importance à l'intellectuel académique. Au moins pour montrer sa supériorité. Tant pis pour lui.

— Si tu veux voir ta tante, je suppose qu'on peut organiser une rencontre. Je tiens pas spécialement à t'accompagner mais on peut en discuter.

Je suis pas chaud, mais alors pas du tout. Parce que je vois l'énergumène et si c'est sa tante qui l'a élevée, à mon avis elle est pire. Pas sûr que j'ai envie de me soumettre à ça. Puis si on doit lui assigner un Master, vaudrait mieux un télépathe peut-être. Keitaro serait plus approprié je pense. Niveau diplomatie il est aussi meilleur que moi.

— Si t'as d'autres questions à l'avenir, tu peux passer en salle des Master ou m'envoyer un mail. Et pour ta tante on verra si c'est possible et comment.

Je lui fait glisser ma carte de visite professionnelle sur la table avec mon adresse pro.

Hrp:

	## Ven 15 Nov 2019 - 17:22
Personnage ~ ► Âge : 31 ► Doubles-comptes ? : Sarika Kapoor ► Rencontres ♫♪ : • Amis : - Matheo, enfant de la Lune qui veille sur mes angoisses - Ipiu, co-rédactrice du tonnerre - Nico, petit frère de coeur - Misao, super pote qui a pas de coeur et aime bien me remettre à ma place... Pourquoi je suis ami avec déjà ? - Aaron. Ne demandez pas. Trop d'alcool impliqué dans cette histoire. • Elève : Hamilton, rousse marionnettiste, faut croire que c'est un trait caractéristique... • Connaissances : Bah plein de monde quoi vu que c'est juste des connaissances... Genre Elwynn, Jeremy, Ys, Mitsu et j'en oublie. • Je les aime pas : Allen, crétin de surprotecteur de mes deux • Famille : Aoi, ma Princesse et Fai (PNJ) mon petit dém- heu fils. Huo Zhang Messages : 1531 Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 33 Emploi/loisirs : Photographe, fouineur, emmerdeur Humeur : Ca va, ça vient... Et quand ça vient, ça va très bien~	Ce rp se passe avant l'event en Septembre Octobre J'avoue avoir un peu pris mon temps pour m'occuper du "cas Ngwenya". Pas que j'avais la flemme ou que c'était vraiment compliqué une fois que j'avais tous les éléments en main. Non mon souci c'est que j'avais besoin de me préparer mentalement pour pas faire de connerie. Oh et aussi parce que j'ai un peu beaucoup de boulot. Bref, j'ai repassé en vue tout ce que j'avais besoin de savoir. Le but de la discussion qu'on doit avoir est d'être direct et honnête avec lui. Lui expliquer qu'on connait ses liens avec le business familial de sa tante et que son attitude face aux télépathes nous inquiète. Peut-être insister sur le fait qu'on a pas vraiment envie de devoir le fliquer mais que ça doit marcher dans les deux sens. Clairement je suis pas à l'aise avec les gens qui ont tendance à penser par dessus leurs pensées. Fin je suis quelqu'un de direct et bourrin, si on passe par des chemins détournés pour me parler souvent ça me rend suspect. Mais bon j'ai dit que je m'y collais donc je m'y colle. J'ai laissé un message au Mozambicain de façon pas très subtil, un papier glissé sous sa porte. J'ai failli proposer la salle des master mais vu que ça risque de le rendre pas très jouasse j'ai opté pour un café au village. Je me suis posé là en avance au cas où et j'ai attendu en envoyant deux trois mails sur mon téléphone. Faudra que je pense à passer voir Houston d'ailleurs quand j'aurais le temps. Il pourra surement m'en dire pas mal sur lui mais vu que j'avais pas envie de partir sur des à priori plus que nécessaire... Je suis un peu nerveux je dois avouer mais bon, pas de raison que ça se passe mal. L'avantage c'est que quand il arrive c'est dur de le rater. Déjà, il est grand et ensuite son style vestimentaire passe pas inaperçu. Je sais reconnaitre un costume hors de pris quand j'en vois un. Pas mon style, je reste adepte du jean chemise et blouson en cuir mais j'ai côtoyé assez de mafieux dans ma vie pour reconnaitre du sur mesure. Classieux. Je lui fais un petit signe de ma table pour me signaler et lui désigne la chaise en face de moi. — Salut. C'est sympa de ta part d'être venu. Et entendre ton rire comme on entend la mer, s'arrêter, repartir en arrière Merci à Camil pour l'avatar ♥

	## Ven 15 Nov 2019 - 21:16
Personnage ~ ► Âge : 24 ans ► Doubles-comptes ? : ø ► Rencontres ♫♪ : Atumane Ngwenya Messages : 147 Date d'inscription : 07/04/2019 Emploi/loisirs : Circulez, y’a rien à voir.	Quelques dizaines de minutes plus tôt, à Maputo, Mozambique. En plein milieu de la matinée – là où, pour Atumane, l’action se passerait dans l’après-midi –, Rosalina et Miguel, la tante et le grand-père du susnommé, étaient en réunion de crise. Pour être précis, Miguel seulement était à Maputo, Rosalina elle était à Sochi, et avait interrompu sa discussion avec un oligarque russe pour entrer en visioconférence. « Tu as lu son message. – Oui, c’est bon. Tu en penses quoi, papa ? » Bien que les communications entre Atumane et sa famille fussent coupées pour des raisons de sécurité liées à la surveillance de Terrae, selon une procédure appelée ΓΕΛ, à prononcer guèl, il existait un canal d’extrême urgence. Par ce biais, Atumane avait informé le reste de la famille de la prochaine réunion, et les enjeux derrière avaient été très bien compris. « Tu crois qu’il arrivera à se débrouiller ? – Mm. De toutes façons, on ne peut rien faire contre. Et rien de plus que ce qu’on a déjà fait. » Évidemment, leur grande crainte était qu’ils essaient de découvrir la preuve de quelque activité illégale à travers lui, ce qui avait été annulé par la destruction systématique de toute une série de preuves et autres pièces à conviction potentielles, de la part d’Atumane lui-même et de la leur. Mais enfin, si les informations obtenues sous télépathies pouvaient être acceptées par un tribunal, qui saurait ce qui pouvait se passer. Curieusement, depuis quelques semaines, un donateur anonyme avait envoyé des fonds à un groupe de pression au parlement japonais qui voulait faire interdire l’intervention de pouvoirs terraens dans le système judiciaire, arguant de dépendance à un agent étranger, à des procédures non-réglementées et aux mains d’individus qui restaient des humains corruptibles, et ainsi de suite. « Tu t’inquiètes pour lui. – Un peu, que je m’inquiète pour lui ! – Ce n’est pas toi qui m’avait fait lire des textes de ce vieux barbu grec… – C’est vaque, tous les Grecs étaient barbus. – Celui avec un nom rigolo… – Euh. – Épictète ! Voilà. Nous n’avons aucune prise sur ce qui va se passer. Inutile de s’inquiéter outre mesure. Ça ne changera rien. On aura tout le temps de s’inquiéter si on apprend que ça a échoué. Et tu as été tout à fait transparente avec cette Rapsberry. Ils savent que nous n’avons aucune intention de leur faire le moindre mal. Pourquoi craindre quoi que ce soit venant de leur part ? » Rosalina poussa un long soupir. Ce n’était pas pour rien que la période où Miguel avait fait ses armes s’appelait la Guerre Froide : on y apprenait à être très, très calme, et très, très patient. « Raconte-moi plutôt comment ça ce passe, de ton côté. Tu sais que j’aime toujours rester informé de ce qui ce passe chez nos amis soviétiques. – Russes, papa. – Oui, oh, oui, hein, hé. Est-ce que ce vieux brigand de Kamounov est encore en vie ? – Hé bien, oui, je l’ai vu hier. – Ah. Le salaud ! Est-ce que je t’avais raconté que, oh, c’était en 1976… » Pour Atumane, cela commença quand il trouva un papier glissé sous sa porte. Un papier. Glissé sous sa porte. En 2019. L’appeler sur son téléphone, ou lui laisser un message aurait été bien aussi. On se croyait dans une mafia sicilienne, ou un internat d’adolescent. En fait, ceci expliquait cela. Une rencontre, donc. Avec un master. Atumane avait – bien entendu – déjà constitué des dossiers similaires sur eux à ceux sur les télépathes, sensitifs et voyants qu’il avait déjà réuni, et les avait là aussi appris par cœur. Les craintes de Rosalina s’étaient donc avérées vraies, et le ΓΕΛ n’avait visiblement pas été de trop. Ce qui était particulièrement étonnant, c’était le lieu choisi. Le café, un lieu public, détendu. Ce n’était pas tellement dans les coutumes des masters que de donner de fausses espérances à leur cible, un faux sentiment de contrôle et de sécurité, pour ensuite l’assassiner en plein jour, ce que certains groupes terroristes avec qui il avait commercé pratiquaient bien plus volontiers. Contrairement donc à sa tante, et à son grand-père, qui passé son visage impassible n’en avait pas moins les mains qui tremblaient, Atumane s’y rendit sans appréhension particulière. Légalement, il était intouchable, il n’avait encore rien fait dans Terrae de préjudiciable, et ne pouvait sûrement pas être convoqué en raison d’une bêtise qu’aurait fait Rosalina, vu que jamais elle ne penserait à attaquer Terrae directement. Huo Zhang. Atumane le reconnut au premier coup d’œil. Originaire de Hong Kong, ancienne petite frappe, le genre de personne dont le patron de son patron de son patron achetait des armes à sa famille. Ce qui le rendait vraiment dangereux, selon Atumane, c’était ses pouvoirs, et pas ses facultés mentales ou sa personnalité. Il était en sus assez jeune, à peine trois dans de plus, donc pas particulièrement plus expérimenté que lui. Et habillé comme un sac. Un seul petit problème : il avait commencé en chinois, or Atumane ne comprenait pas cette langue, et refusait de s’équiper de la puce de traduction. En fait, à force de ne pas la porter, il l’avait même égarée quelque part dans ses affaires. Il lui aurait fallu une bonne heure pour la retrouver. Aussi, il répondit en anglais. « Bonjour, Huo. Je ne parle pas chinois, et je n’ai pas la puce. Ça va, tu arrives à me comprendre ? Je parle portugais et russe, sinon. » À tout hasard, il essaya aussi avec le peu de coréen qu’il connaissait – évidemment un dialecte du nord –, la langue la plus proche géographiquement sinon linguistiquement du chinois qu’il connaissait : « Pas puce, pas chinois, que anglais, russe, portugais. » Et latin, mais était-il utile de le préciser. Ce n’était même pas une tactique de sa part, mais ça aurait pu l’être : devoir déchiffrer des informations dans une langue étrangère était plus difficile que dans sa langue maternelle, et devoir parler dans une langue étrangère qu’on ne devait plus trop utiliser du fait d’un usage courant de la puce, et qui devait donc être quelque peu rouillée, était un effort mental assez important pour que quelques subtilités échappent à la lecture, et s’échappent de son propre discours. Pour quelqu’un comme Atumane qui voyait absolument tout comme une question de rapport de force, l’avantage de la langue étant en sa faveur, cela aurait été un bon début. Cependant, son esprit était ailleurs. Atumane : color=#993399 et font=Yu Mincho Light, serif Atumane en neuf secondes:

	## Dim 17 Nov 2019 - 21:33
Personnage ~ ► Âge : 31 ► Doubles-comptes ? : Sarika Kapoor ► Rencontres ♫♪ : • Amis : - Matheo, enfant de la Lune qui veille sur mes angoisses - Ipiu, co-rédactrice du tonnerre - Nico, petit frère de coeur - Misao, super pote qui a pas de coeur et aime bien me remettre à ma place... Pourquoi je suis ami avec déjà ? - Aaron. Ne demandez pas. Trop d'alcool impliqué dans cette histoire. • Elève : Hamilton, rousse marionnettiste, faut croire que c'est un trait caractéristique... • Connaissances : Bah plein de monde quoi vu que c'est juste des connaissances... Genre Elwynn, Jeremy, Ys, Mitsu et j'en oublie. • Je les aime pas : Allen, crétin de surprotecteur de mes deux • Famille : Aoi, ma Princesse et Fai (PNJ) mon petit dém- heu fils. Huo Zhang Messages : 1531 Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 33 Emploi/loisirs : Photographe, fouineur, emmerdeur Humeur : Ca va, ça vient... Et quand ça vient, ça va très bien~	J'avoue m'être un peu renseigné sur le gars. Apparemment, il est du genre intelligent. En tout cas pour ce qui est du scolaire, il parle plusieurs langues et il a fait ses études à Oxford. Il touche aussi sa bille question armes à feu ce qui me met clairement pas en joie. J'ai toujours ces engins en horreur et ça changera surement jamais. Je le salue en mandarin, histoire de tâter le terrain mais il n'a pas l'air de porter de puce traductrice. Ce qu'il me confirme et je hausse un sourcil devant sa tournure de phrase pour le moins condescendante. Il est au courant que justement si j'ai la puce je peux le comprendre quelle que soit la langue qu'il parle ? — Je parle anglais, Atumane, je réponds simplement. Peu d'accent de son côté, le mien le gênera peut-être un peu mais pas au point d'être incompréhensible. Avec le temps que je passe en diplomatie depuis quelques années, je commence à être rodé. Mon anglais était assez rouillé en arrivant à Terrae mais depuis je fais la majorité de mon boulot dans cette langue et je suis quasiment revenu à un niveau de bilinguisme courant. — Assied toi, je demande poliment. Tu veux un café ? En attendant sa réponse, je hèle le serveur qui passe pas loin. Moi j'en veux un de toute façon. Je doute carrément de réussir à le mettre à l'aise mais c'est pas pour autant que je vais pas essayer. J'attends que le serveur reparte avec notre commande pour engager la conversation. — J'imagine que tu as une petite idée de pourquoi tu es là ? Il y a des jours où je suis très content de l'immunité naturelle des Master aux niveaux inférieurs de télépathie et sensitivité. Devoir tenir une conversation du genre de celle qui s'annonce en maintenant des boucliers mentaux, ce serait épuisant. Et entendre ton rire comme on entend la mer, s'arrêter, repartir en arrière Merci à Camil pour l'avatar ♥

	## Dim 17 Nov 2019 - 22:44
Personnage ~ ► Âge : 24 ans ► Doubles-comptes ? : ø ► Rencontres ♫♪ : Atumane Ngwenya Messages : 147 Date d'inscription : 07/04/2019 Emploi/loisirs : Circulez, y’a rien à voir.	Pas de remarque sur son absence de puce, c’était bien le premier qu’il croisait à s’en abstenir. Tant mieux, Atumane n’aurait pas eu envie d’expliquer. Par ailleurs, n’ayant pour ainsi dire jamais utilisé ce gadget, il ne s’était jamais vraiment posé la question de son utilisation, et gardait ses habitudes de quand il était encore dans le vaste monde où personne n’utilisait de magie couramment, et où s’assurer qu’on était compris était aussi important que s’assurer qu’on comprenait soi-même. « Non, un colonel, plutôt. » Quand on a goûté à du café fait maison par un seigneur de guerre d’Afrique de l’Ouest, avec les grains venant de ses plantations personnelles, on ne peut plus s’habituer au goût de café occidental, et donc exporté au Japon. Trop sucré, trop lacté. Jamais il n’avait retrouvé cette amertume si particulière. « De toutes façons, tu vas me le dire, alors passons directement à cette étape. Pas que ça m’ennuie spécialement de discuter avec toi, mais on ne va pas non plus tourner autour du pot. » Par curiosité, Atumane tenta d’utiliser sa télépathie. Il n’avait jamais eu l’occasion de s’en servir contre un master. Effectivement, c’était complètement inutile. Autant essayer de lire un caillou. Atumane : color=#993399 et font=Yu Mincho Light, serif Atumane en neuf secondes:

	## Lun 18 Nov 2019 - 17:06
Personnage ~ ► Âge : 31 ► Doubles-comptes ? : Sarika Kapoor ► Rencontres ♫♪ : • Amis : - Matheo, enfant de la Lune qui veille sur mes angoisses - Ipiu, co-rédactrice du tonnerre - Nico, petit frère de coeur - Misao, super pote qui a pas de coeur et aime bien me remettre à ma place... Pourquoi je suis ami avec déjà ? - Aaron. Ne demandez pas. Trop d'alcool impliqué dans cette histoire. • Elève : Hamilton, rousse marionnettiste, faut croire que c'est un trait caractéristique... • Connaissances : Bah plein de monde quoi vu que c'est juste des connaissances... Genre Elwynn, Jeremy, Ys, Mitsu et j'en oublie. • Je les aime pas : Allen, crétin de surprotecteur de mes deux • Famille : Aoi, ma Princesse et Fai (PNJ) mon petit dém- heu fils. Huo Zhang Messages : 1531 Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 33 Emploi/loisirs : Photographe, fouineur, emmerdeur Humeur : Ca va, ça vient... Et quand ça vient, ça va très bien~	Je hausse un sourcil à son choix de boisson mais ne commente pas. Il n'aime pas le café, peut-être. Ou bien il veut se la jouer. Ça a l'air d'être le genre à bien étaler ses goûts et son fric. Je retiens un soupire. Pas que j'ai un problème avec les gens qui en ont. Non, simplement avec ceux qui le montre un peu trop. Je me relaxe un peu dans mon siège. Au moins il est direct. Je peux apprécier ça, j'ai pas spécialement envie de perdre mon temps non plus. — J'y comptais pas. Je tapote un rythme sur ma jambe du bout des doigts, légèrement nerveux. — Tu vois, les autres Master et moi on a un petit soucis avec certains échos et expériences qu'on a eu par rapport à toi. Je préfère être honnête d’emblée : le business familial ne nous plait pas trop. Ton comportement nous parait suspect aussi. Le fait de bloquer de façon systématique tes pensées aux télépathes est suspect, comme le fait de faire des dossiers sur eux. J'essaye de garder une attitude ouverte. Je suis pas là pour le menacer même si ça peut sembler le cas. Le mettre au courant du problème et c'est tout. — On a pas spécialement envie de devoir te fliquer mais éthiquement, quelqu'un qui vient du milieux de la vente d'arme nous inspire pas trop confiance. Surtout quand on a l'impression que tu continuerais tes activités au sein de l'Institut si tu en avais la possibilité. Et entendre ton rire comme on entend la mer, s'arrêter, repartir en arrière Merci à Camil pour l'avatar ♥

	## Mar 19 Nov 2019 - 1:49
Personnage ~ ► Âge : 24 ans ► Doubles-comptes ? : ø ► Rencontres ♫♪ : Atumane Ngwenya Messages : 147 Date d'inscription : 07/04/2019 Emploi/loisirs : Circulez, y’a rien à voir.	Les gens qui ont des tocs. Insupportables. La seule chose de positive, quand on est face à quelqu’un de ce genre, c’est que ça dénote une faiblesse chez lui, et qu’on peut donc l’exploiter. C’est l’équivalent de se promener sur un champ de bataille avec une cible sur le dos. Hélas, Atumane n’était pas là pour jouer à ça. Il dut résister à ses envies d’attaquer, de chercher et exploiter la faille. Lui, bien sûr, restait tout à fait calme et détendu. Bien sûr, quelque télépathe expérimenté aurait pu deviner que c’était une technique, pas un état d’esprit sincère, mais quelle différence cela pouvait-il bien faire. Il embrayait directement sur le registre du trafic d’arme et, hé bien, des registres d’Atumane. Celui-ci ne sentant pas vraiment le besoin de se justifier, et n’ayant d’ailleurs pas été invité à le faire, il ne le fit pas. On n’était pas à son procès, et s’il commençait à se défendre, c’est qu’il devait se défendre de quelque chose. Le devait-il ? Sûrement. Devait-il le laisser paraître ? Non. Oh, non. Une autre chose qui l’incitait à ne pas entrer là dedans, c’était le fait que Huo avait prononcé le mot « éthique ». Il se plaçait sur un plan à des milliers de kilomètres de celui d’Atumane. Ce n’était pas une question d’éthique, mais d’intérêt. Il y avait certes l’argument du « si je ne vend pas cette caisse de missiles à Al-Qaïda, un autre le fera à ma place, c’est la demande qui conditionne l’existence de l’offre, pas l’inverse », qu’on pouvait enrober d’un « je donne du travail à tous ceux qui fabriquent ces armes, des familles entières de mon pays sont sorties de la misère grâce aux usines de mon grand-père », et saupoudré d’un peu de relativisme des valeurs : « on se plaint de mes activités parce que j’arme des terroristes, mais s’en plaindrait-on si on savait que j’arme aussi des personnes combattant contre des régimes oppresseurs, parce que ça aussi je le fais » et ainsi de suite. Toutefois, ces arguments pouvaient être écartés d’un revers de main par n’importe qui d’un tant soit peu consciencieux : la demande conditionne autant l’offre que l’inverse – et le marché des armes étant déjà saturé où qu’il soit, il fallait toujours penser à aider à la création d’un autre de temps en temps –, une économie légale, civile et responsable était toujours infiniment plus bénéfique qu’une économie ne l’étant pas et s’ils se souciaient vraiment des Mozambicains les Ngwenya investiraient dans les ponts et les routes plutôt que dans les armes, et pour des raisons évidentes, les agents du chaos et d’idéologies prônant la violence sont plus consommateurs d’armes que les combattants de la démocratie et de la paix, ce qui fait des premiers un marché privilégié. Mais quelle importance ? La profession d’Atumane n’obéissait pas à une logique qui prenait en considération l’éthique. Ces arguments n’avaient certes aucune valeur, mais les contre-arguments n’en avaient aucune non plus : ce serait comme tenter d’expliquer la Bible à un athée. Enfin bref. Atumane voulait continuer à faire parler Huo, qu’il révèle le vrai enjeu de leur discussion : mise en garde, conseil désintéressé, négociation ? « Je ne vois pas en quoi tout ceci est un problème. Quel rapport ma famille, ses activités et mes activités peuvent avoir avec Terrae, tant qu’il n’y a pas conflit entre eux et Terrae ? » Atumane : color=#993399 et font=Yu Mincho Light, serif Atumane en neuf secondes:

	## Dim 15 Déc 2019 - 17:46
Personnage ~ ► Âge : 31 ► Doubles-comptes ? : Sarika Kapoor ► Rencontres ♫♪ : • Amis : - Matheo, enfant de la Lune qui veille sur mes angoisses - Ipiu, co-rédactrice du tonnerre - Nico, petit frère de coeur - Misao, super pote qui a pas de coeur et aime bien me remettre à ma place... Pourquoi je suis ami avec déjà ? - Aaron. Ne demandez pas. Trop d'alcool impliqué dans cette histoire. • Elève : Hamilton, rousse marionnettiste, faut croire que c'est un trait caractéristique... • Connaissances : Bah plein de monde quoi vu que c'est juste des connaissances... Genre Elwynn, Jeremy, Ys, Mitsu et j'en oublie. • Je les aime pas : Allen, crétin de surprotecteur de mes deux • Famille : Aoi, ma Princesse et Fai (PNJ) mon petit dém- heu fils. Huo Zhang Messages : 1531 Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 33 Emploi/loisirs : Photographe, fouineur, emmerdeur Humeur : Ca va, ça vient... Et quand ça vient, ça va très bien~	Je ne sais pas si c'est un truc que j'ai déjà formulé mais j'aime pas trop le type d'intelligence des Terres. J'aime bien Athéna qui est une fille chouette mais elle m'effraie parfois un peu dans sa sur analyse. Et lui il me regarde d'un air très calculateur que je n'aime mais alors pas du tout. C'est froid et robotique un peu. J'ai l'impression de me faire disséquer, rien d'agréable. Surtout que de ce que j'en ai vu, il est pas le genre de mec à s'embarrasser d'éthiques. Il me rappelle Tao et ça me donne envie de vomir vaguement. — C'est un problème parce que Terrae ne cautionne pas la vente d'arme. Si tu fais ça ici, ça nous pose un problème diplomatique. Je me passe une main sur la nuque, retient un soupire fatigué. J'ai pas envie de me retrouver face à un mur ni de devoir argumenter. C'est pas pour ça que je suis là. — Ta famille cherche à se faire du fric, ils peuvent vendre des armes, très bien, c'est pas notre problème. Ça le devient à partir du moment où toi tu es à Terrae et que ça risque d'interférer avec les affaires de l'Institut. Je le regarde dans les yeux, tente de rester neutre. — A partir du moment où tu essaye de dissimuler tes pensées ça veut dire que tu nous caches des choses. Je suis là parce qu'avec les autres Masters on n'a pas envie que tu te mettes en tête que tu peux faire ce que tu veux. Tu es à Terrae donc on te demande de respecter ses règles et tu le sais. Je joue cartes sur tables pour que tu saches qu'on va continuer de te surveiller tant que tu ne nous donne pas de raison de te faire confiance là dessus. Et entendre ton rire comme on entend la mer, s'arrêter, repartir en arrière Merci à Camil pour l'avatar ♥

	## Ven 20 Déc 2019 - 10:36
Personnage ~ ► Âge : 24 ans ► Doubles-comptes ? : ø ► Rencontres ♫♪ : Atumane Ngwenya Messages : 147 Date d'inscription : 07/04/2019 Emploi/loisirs : Circulez, y’a rien à voir.	Au moins, il clarifiait la position de Terrae sur les activités de sa famille. Pas leur problème, sauf si ça ce fait chez eux, auquel cas ça devient leur problème… Ils n’étaient en fait pas si différent de n’importe quel acteur international. Atumane aurait eu envie de l’asticoter là dessus, mais Huo lui donna un morceau bien plus intéressant. Il sourit. « Est-ce que tu es déjà allé en Corée du Nord ? Moi oui, à plusieurs reprises, c’est un endroit très charmant, il ne faut pas croire ce qu’en disent ses ennemis. C’est amusant, parce qu’on y tient à peu près la même rhétorique. Toi qui es un Chinois, cela doit aussi te rappeler quelque chose. « Si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez rien à cacher. » C’est la définition même de l’État policier. J’ai tout un tas de raisons de masquer mes pensées, ça s’appelle la vie privée… Et d’ailleurs, tu dois avoir beaucoup de bonnes raisons toi aussi. Mettons qu’on soit dans ce système de transparence totale que tu sembles décrire… ou vouloir. Quelle est ta position sexuelle préférée ? Tu devrais me répondre, et si je m’aperçois que tu mens, ce qui serait aisé vu que je suis télépathe, tu serais en quelque sorte fiché comme danger pour la société, vu que si tu mens pour cela, tu mentirais pour tout un tas d’autres choses. Tu te rends compte du caractère absurde de ce genre de rhétorique ? Je suis disposé à être honnête, mais certainement pas transparent, non. » Allez, promis, c’était la dernière fois qu’il faisait une diversion juste pour emmerder Huo et ne pas aborder de questions plus concrètes. Il fallait bien que la récréation s’arrête un moment ou un autre. Atumane : color=#993399 et font=Yu Mincho Light, serif Atumane en neuf secondes:

	## Ven 7 Fév 2020 - 18:45
Personnage ~ ► Âge : 31 ► Doubles-comptes ? : Sarika Kapoor ► Rencontres ♫♪ : • Amis : - Matheo, enfant de la Lune qui veille sur mes angoisses - Ipiu, co-rédactrice du tonnerre - Nico, petit frère de coeur - Misao, super pote qui a pas de coeur et aime bien me remettre à ma place... Pourquoi je suis ami avec déjà ? - Aaron. Ne demandez pas. Trop d'alcool impliqué dans cette histoire. • Elève : Hamilton, rousse marionnettiste, faut croire que c'est un trait caractéristique... • Connaissances : Bah plein de monde quoi vu que c'est juste des connaissances... Genre Elwynn, Jeremy, Ys, Mitsu et j'en oublie. • Je les aime pas : Allen, crétin de surprotecteur de mes deux • Famille : Aoi, ma Princesse et Fai (PNJ) mon petit dém- heu fils. Huo Zhang Messages : 1531 Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 33 Emploi/loisirs : Photographe, fouineur, emmerdeur Humeur : Ca va, ça vient... Et quand ça vient, ça va très bien~	Est-ce que je devrais me vexer qu'il me prenne pour un con ? Genre vraiment ? Fin parce que là je sais pas s'il se paye ma tête ou s'il pense réellement que je suis débile. Bon je le laisse finir quand même son petit speech, histoire de savoir où il veut aller mais rien que la référence à la Chine me donne envie de l'étrangler. — Déjà, première nuance, je suis pas juste Chinois, je suis Hong-Kongais. Donc tu seras gentil mais quand on a grandi dans un environnement différent, on ferme sa gueule au lieu de la ramener pour un argument rhétorique. Je sais ce que c'est un état policier, mes parents sont actuellement en train de le subir. Terrae n'a rien à voir avec ça et c'est pas ce qu'on veut non plus. Calme, rester calme. S'énerver va juste lui donner raison. — Ensuite, sache que la plupart des télépathes s'amusent pas à fouiller dans la tête des gens sans une bonne raison, mais si t'es parano, pas mon problème. De toute façon ça n'arrêterait pas un Master mais tu fais bien ce que tu veux. Ton honnêteté me suffit. J'suis sympa, hein ? Non. J'ai envie de l'encastrer dans un mur mais je commence à avoir de l'expérience avec ce genre de comportement. A force de fréquenter le monde diplomatique et politique pour Terrae, j'ai l'habitude. — Je vais essayer d'être plus clair. Que tu caches tes pensées aux télépathes c'est pas grave et à la limite on s'en fout. Je suis là parce qu'on a l'impression que tu nous caches tes intentions, notamment par rapport aux activités de ta tante. Le but en te parlant comme ça, c'est d'être honnête avec toi. On pourrait aussi te surveiller de loin, mais là le but c'est justement pas te fliquer. Donc, je te donne nos attentes et je t'explique la situation. Si tu penses que tu as des choses à te reprocher par rapport à ce que je t'ai dit, j'suis aussi disposé à t'écouter sans te juger. Et entendre ton rire comme on entend la mer, s'arrêter, repartir en arrière Merci à Camil pour l'avatar ♥

	## Ven 7 Fév 2020 - 22:54
Personnage ~ ► Âge : 24 ans ► Doubles-comptes ? : ø ► Rencontres ♫♪ : Atumane Ngwenya Messages : 147 Date d'inscription : 07/04/2019 Emploi/loisirs : Circulez, y’a rien à voir.	Touché. Appuyer… Ne pas appuyer… Difficile de choisir. Ceci mis à part, quand on s’est déjà fait menacer de mort par un chef de guerre islamiste au milieu de son désert et entouré de ses hommes lors d’une tractation commerciale houleuse, les petites piques d’un Chinois énervé, fût-il un demi-dieu, pesaient bien peu. Au moins, Huo était d’accord avec ce que voulait lui dire Atumane. Il ne pouvait juste pas le dire sans passer par tenter de lui montrer qu’il ne perdrait pas sa fierté dans le processus, et qu’il avait raison, quoi qu’il arrivait. Un raisonnement d’enfant, ou à tout le moins, certainement pas de diplomate, mais inutile d’être télépathe là encore pour deviner les pensées du master : il bouillait de colère. Et nul besoin d’être télépathe pour comprendre qu’Atumane s’en délectait. Mais le plaisir personnel et le business sont deux choses différentes. Et comme Huo avait mit ses sentiments de côté, la courtoisie requérait que son interlocuteur en fît autant. « Ces prolégomènes sont enfin finis, on peut passer aux choses intéressantes. » Oh, juste une dernière, pour la route. « De toutes manières, mon emploi auprès de ma très chère tante a cessé il y a quelques temps déjà. Par ailleurs, considérant le fait que mon métier requiert d’être sur le terrain, et que Terrae n’est pas un marché potentiel – enfin, vous saurez toujours qui contacter si un jour vous voulez déclencher une petite guerre, je ferai en sorte de vous faire avoir des tarifs préférentiels, mais passons –, il va de soi qu’il n’était pas voué à durer. Indifféremment de ce que vous en pensez, ce que vous voulez se réalise, si ce n’est pas merveilleux. » Oh, et à ce titre. J’aimerais rencontrer ma tante. Comme vous êtes si bien renseigné sur la situation, pourquoi ne pas m’accompagner ? Je suis sûr que vous vous entendrez très bien. Il faut tout de même que je l’informe, et aussi que je la voie, elle me manque, tout naturellement. » Suite ?: Atumane : color=#993399 et font=Yu Mincho Light, serif Atumane en neuf secondes:

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	## Sam 8 Fév 2020 - 21:40
Personnage ~ ► Âge : 31 ► Doubles-comptes ? : Sarika Kapoor ► Rencontres ♫♪ : • Amis : - Matheo, enfant de la Lune qui veille sur mes angoisses - Ipiu, co-rédactrice du tonnerre - Nico, petit frère de coeur - Misao, super pote qui a pas de coeur et aime bien me remettre à ma place... Pourquoi je suis ami avec déjà ? - Aaron. Ne demandez pas. Trop d'alcool impliqué dans cette histoire. • Elève : Hamilton, rousse marionnettiste, faut croire que c'est un trait caractéristique... • Connaissances : Bah plein de monde quoi vu que c'est juste des connaissances... Genre Elwynn, Jeremy, Ys, Mitsu et j'en oublie. • Je les aime pas : Allen, crétin de surprotecteur de mes deux • Famille : Aoi, ma Princesse et Fai (PNJ) mon petit dém- heu fils. Huo Zhang Messages : 1531 Date d'inscription : 17/10/2012 Age : 33 Emploi/loisirs : Photographe, fouineur, emmerdeur Humeur : Ca va, ça vient... Et quand ça vient, ça va très bien~	Je vois très bien que ce que je lui dit, il s'en fout. Mais au final, on est pas là pour ça. Ca me hérisse juste le poil qu'il se serve de ce genre d'argument juste pour prouver qu'il a raison. Ce mec a un égo… Pfiou, c'est à se demander ce qu'il fait chez les Terre. Le pire c'est que ses piques marchent sur moi. Il me provoque et ça me met en colère. Mais je suis quand même capable de mettre mes émotions de côté. On est pas là pour mon ego froissé, le sujet c'est lui. Par contre il fait presque rire avec son vocabulaire et sa façon de parler. Je connais pas totalement son histoire mais il a l'air d'un gars qui place beaucoup d'importance à l'intellectuel académique. Au moins pour montrer sa supériorité. Tant pis pour lui. — Si tu veux voir ta tante, je suppose qu'on peut organiser une rencontre. Je tiens pas spécialement à t'accompagner mais on peut en discuter. Je suis pas chaud, mais alors pas du tout. Parce que je vois l'énergumène et si c'est sa tante qui l'a élevée, à mon avis elle est pire. Pas sûr que j'ai envie de me soumettre à ça. Puis si on doit lui assigner un Master, vaudrait mieux un télépathe peut-être. Keitaro serait plus approprié je pense. Niveau diplomatie il est aussi meilleur que moi. — Si t'as d'autres questions à l'avenir, tu peux passer en salle des Master ou m'envoyer un mail. Et pour ta tante on verra si c'est possible et comment. Je lui fait glisser ma carte de visite professionnelle sur la table avec mon adresse pro. Hrp: Et entendre ton rire comme on entend la mer, s'arrêter, repartir en arrière Merci à Camil pour l'avatar ♥

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