C’est drôle -non pas vraiment-, mais Nicolas est presque mignon quand il sait plus quoi faire ; il maîtrise tout son corps, même son regard, mais la tourmente de ses sentiments est si puissante. Jérémy savait que Nico était un gamin plus tourmenté à l'intérieur que ce qu'il laissait voir, en sachant qu'il en montrait bien plus aujourd'hui qu'à l'époque du village… Il sourit. :

-Un partout. Balle au centre.

Jérémy se lève, récupère le bol et s’apprête à partir pour les nettoyer avant d’aller se dormir… La fatigue tombait sur ses paupières. :


-Arrête de bosser maintenant, et va te coucher.

Nicolas voit que Jérémy est sur le point de partir, ça le rassure quelque part, il avait besoin de relâcher la pression après cette conversation…. Mais je pose ma main sur la sienne avant qu’elle ne soulève le bol.

Jérémy pleure. Nicolas déteste le voir pleurer. Doucement, il pose ses doigts dans sa nuque et le rapproche de lui. Il pose son front sur son épaule, ses sanglots les secouant tous les deux. Nicolas semble dire quelque chose.

-Nico ?

-…Rien. Bonne nuit.

-Ok ? A demain.

Il sort... avant de revenir. :

-J'veux que tu sois au pieu quand je vais repasser.

-Mais ! Bordel de nouille, j'fais ce que je veux d'abord !

-Tu fais ce que tu veux... dans tes rêves. Au lit !