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[Eclipse 3] Une impression de déjà vu ft. Tiago
##   Dim 5 Jan 2020 - 17:34
Simon Dietrich
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Une impression de déjà vu

[Janvier 2020] - Ft. Tiago

Le réveil avait été un peu difficile mais toujours plus agréable que les précédents. En effet, la migraine qui te poursuivait depuis plusieurs semaines – en fait pratiquement depuis ton arrivée à Terrae – et ta mauvaise humeur sous-jacente avait disparu. Et à ce jour, tu n’avais pas encore découvert quels étaient tes nouveaux pouvoirs, tu avais bien des flashes ici et là mais tu as l’impression qu’il ne s’agit que de rêves lorsque la réalité reprend ses droits.

Les cheveux encore humides malgré la fraîcheur tokyoïte et la bruine qui tombe, tu quittes tes quartiers pour rejoindre la salle commune. Tu n’es pas avide de monde mais tes sorties étant limitées comme celles de tous les étudiants, tu as besoin d’un espace de travail et d’un endroit surtout pour étaler tes livres. Tu en as reçu de ton domicile en milieu de semaine, pour ceux que tu n’as pas pris dans ta valise. Tu pensais pouvoir t’en passer mais tu apprécies d'avoir l’ensemble de tes outils de travail. Certains semblent usés jusqu’à la corde et d’autres ne jamais avoir été ouverts.

Et puis, bon, après avoir fui les gens à cause de tes capacités, tu es heureux de pouvoir parler aux autres. Retrouver le goût des échanges simples sans avoir les arrières pensés en fond sonore ou des pensées parasites qui arrivent et t’épuisent à petit feu. Le poids de ton sac est lourd sur ton épaule entre ton ordinateur et des notes et tu as l’impression d’avancer aux ralentis. Mais ça ne reste que des impressions que tu chasses bien vite. Tu sens ton mobile vibrer dans ta poche quand les actualités qui s’affichent font écho de ce qu’il se passe dans le monde et des capacités qui semblent être apparues. Tu le ranges aussitôt.

Tu comprends le trouble que ça provoque, la peur aussi et l’inquiétude. Et dans ce lieu presque en autarcie, tu ne te sens pourtant pas beaucoup plus serein. Mais à défaut d’avoir une quelconque emprise sur ce qui arrive, tu avances à ton rythme. Tu prends des nouvelles de tes proches et des gens que tu aimes quand les fuseaux décident d’avoir un peu de complaisance dans cette tour de Babel géante qu’est le monde.

Et tu te demandes toujours ce que tu fais ici avec le recul. Si ce n’était pas qu’un autre moyen de fuir ta réalité et ton passé. Tu en reviens toujours à ce point-là, sans réellement arriver à t’en détacher. Tu utilises pourtant les mêmes mécanismes de défenses qu’avant. Tes études, les autres. Tes chiffres complexes et ceux qui t’entourent. Cette carapace et ce calme apparent. Et ici tout comme ailleurs, n’est ce pas ce que vous faites tous ?

Tu prends le temps d’observer la pièce. Ici un groupe d’adolescents qui jouent aux cartes en riant, comme impassible à ce qu’il se trame dehors. Là, un couple qui oublies qu’ils ne sont pas seuls en s’embrassant à plein bouche. De l’autre côté, vers l’entrée il y a aussi des jeunes femmes qui semblent préparer un exposé ou un travail de groupe au vu de leur air concentré sur leur ordinateur. Et tu pourrais continuer longtemps. Faire le tour de chaque personne présente. De ce qu’elle t’inspire. De ce que tu en déduis, à tort ou à raison. C’est passionnant d’étudier les liens que les personnes ont les uns avec les autres, de la même manière que tu te passionnes pour les atomes et autres étoiles lointaines.

Ta jambe te rappelant à l’ordre par un fourmillement peu avenant, tu avises un espace libre. L’endroit manque un peu de luminosité mais tes yeux ne sont pas très fragiles et tu as parfois tendance à travailler dans l’obscurité, les machines ou autres ordinateurs comme uniques sources de lumière. Il y a juste à côté de toi un livre aux sonorités inconnues. Tu soupçonnes par simple déduction qu’il s’agit d’une langue hispanique mais tu ne pourrais pas en dire plus.

Mais tu n’as pas pu anticiper le flot d’images qui apparaissent sous tes yeux alors que tu reposais ce livre à son emplacement d’origine. Flashs lumineux qui se succèdent pendant quelques secondes toutes au plus. Comme si tu étais spectateur extérieur d’une scène que tu n’aurais jamais dû voir. Il y a même un effet rétro, où les couleurs te semblent comme atténuées. Il y a une personne. Elle est à son bureau. Il y a des livres ou des cahiers, tu ne discernes pas les détails. L’heure est tardive si ce n’est pas le milieu de la nuit. Tu trouves ses traits tirés. Il fait sombre.

Les souvenirs s’effacent aussi vite, te laissant une sensation de vertige et une impression que la pièce et tout ses occupants tournent. Tu cherches à l’aveugle dans ton sac ta bouteille pour chasser cette nausée soudaine et essayer de rassurer ton organisme que tu n’as pas bougé de la chaise sur laquelle tu t’es installé quelques minutes auparavant. Et malgré tes pieds bien ancré au sol, le brouhaha ambiant qui revient, tu mets de longues minutes à retrouver ton calme et chasser cette sensation de malaise. Tu constates même que tes mains tremblent légèrement lorsque tu reposes l’eau à côté de tes affaires et tu n’as aucun doute d’être encore plus pâle qu’en temps normal.

Tu as la brève impression de tomber quand tu te relèves pour essayer de voir si le propriétaire du livre est dans les parages mais tes jambes te portent bien, enfin, pas plus mal qu’en temps normal. Tu n’as pas son prénom puisqu’il n’est pas inscrit dans l’ouvrage mais tu as son visage en tête. Le reste, en revanche, est assez flou. Tu as des livres et des schémas du corps humain ? Plus tu y penses moins les images se font nettes et cette sensation désagréable de malaise revient de plus belle.

C’est bien beau de t’être levé mais tu n’as aucune garantie que cet inconnu soit encore dans les parages. Tu te sens presque bête, il pourrait tout simplement s’agir d’un mirage, d’un cumul de fatigue ou juste d’un effet secondaire de tes médicaments. Ce ne serait pas la première fois que tu as quelques hallucinations à cause de ses derniers mais elles étaient plus d’ordres oniriques et irréalistes. Là, le problème était que tout te semblait parfaitement réel, comme une scène d’un film ou un rêve beaucoup trop crédible.

Tu retouches le livre par mesure de précaution du bout des doigts, comme si tu allais te brûler mais rien ne se passe. Et tu te sens bien incapable d’expliquer ou d’analyser ce qui avait eu lieu. Et hors de question d’en parler, sous peine que l’on se questionne sur ta santé mentale surtout que tu en doutais de plus en plus au fil des semaines passer ici et des manifestations déroutantes de tes capacités et de celles des autres élèves.

Mais parmi les personnes présentes, un visage attire ton attention. C’est le même que dans ton rêve. Tu as décidé de le cataloguer ainsi car ça reste plus rassurant de rêver que d’avoir des visions et surtout plus communément accepté. D’un pas parfois un peu hésitant, tu laisses tes affaires pour lui rapporter ce qui lui appartient. Et si ce n’est pas là, tu n’auras qu’à dire que tu t’es trompé de personne et tu n’es plus à une bizarrerie près.

« Excuse-moi ? Demandes-tu d’une voix douce. Je crois que ce livre t'appartient.»

Tes mots sont accompagnés d’un sourire sincère et presque rassurant. Tu ne mords pas et tu ne viens pas le déranger dans son travail ou dans ce que tu estimes être des révisions pour des futilités.
Il n’y a rien de plus énervant.  
@feat Tiago Bonne lecture ! ♥
Awful
##   Lun 6 Jan 2020 - 8:37
Tiago Marquez

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J'suis là, j'suis plus là. J'suis là, j'suis plus là. Non, je ne suis pas redevenu invisible, mais je suis devenu un putain de téléporteur !! Et qu'est ce que c'est chiant !! Dans le genre pouvoir épuisant incontrôlable, je suis pas mal là !! En plus Tonnerre... On en parle de l'état des appareils électriques ? Comme si je n'avais pas dépensé assez de fric en remplacement du mobilier quand je suis passé initié Feu, on dirait bien que ça va recommencer. Genre, plus de téléphone. Génial... Quand est-ce que ça s'arrête ces conneries ?

Je suis déjà épuisé alors que je viens juste de me lever. Ok, je me lève relativement tôt ce matin et j'ai peut-être légèrement abusé hier soir (parce qu'il y en a marre de ces pouvoirs aléatoires !). Mais par chance, je ne bosse pas aujourd'hui. Donc c'est pas trop gênant. Et puis ce serait assez emmerdant de me retrouver dans la chambre du mauvais patients non stop. Ou en salle de pause parce que j'y penserais un peu trop souvent...

Du coup je fais un choix assez rare ces derniers temps. Bosser sur mes cours. Parce que depuis cette éclipse, autant dire depuis le début d'année scolaire, je n'ai pas eu beaucoup de répit pour me concentrer sur les cours. Déjà, je les suis par correspondance, ce qui enlève le problème du "non, plus personne ne sort de Terrae sans autorisation spéciale tant que ce problème n'est pas réglé !". Mais entre mes journées toujours aussi longues et la fatigue induite par ces pouvoirs non contrôlés (ou l'apprentissage de leur contrôle), les périodes révisions se font beaucoup trop rares.

Je prend le temps de passer par la douche à peine sorti du lit (on ne sait jamais, des fois qu'il y ait une nana sympa qui vienne à me distraire, faut toujours être près !), un thermos de café, vérification de l'état du paquet de clope dans ma poche, recherche d'un briquet valide (je m'étais super bien habitué à vivre sans depuis mon initiation...) et c'est parti. Passage rapide par la bibliothèque pour emprunter un pile de livres utiles (parce qu'il n'y a pas que le téléphone qui a morflé, le pc aussi a complètement grillé...), et je repars à l'institut, direction la salle commune. Parce que je n'aime pas bosser à la bibliothèque, trop de tête qui réussissent à me mettre rapidement sur les nerfs y trainent.

L'avantage de la salle commune, c'est qu'il n'y a pas trop de bruit mais un peu de vie quand même. Ça bouge, ça discute, ça flirt un peu même, une ambiance qui me va parfaitement ! Je débarque donc avec les bras surchargés, en mode "pauvre type des années 80", sans le moindre équipement électronique. J'ai même réussi à me démerder pour trouver un cahier et un stylo. Trop retro. Bref, à cette heure là, il y a encore pas mal de place, et je me décide donc à investir une table pour quatre personne à moi tout seul, étalant mes différents bouquins sans véritable ordre.

Et là, c'est parti pour plusieurs heures studieuses. A lire et recopier certains schémas importants qui me posent problème, notant certains termes un peu techniques. Et évidemment, il me faut de nombreuses pauses café-clope. Je dois facilement être à ma troisième pause quand je reviens m'assoir sur ma chaise initiale, mon attention commençant à chuter drastiquement, quand j'entends une voix étrangère beaucoup trop proche. Suffisamment proche pour que ce soit à moi qu'elle s'adresse en fait.

Relevant la tête de la feuille contenant de nombreux schémas faits à main levée, j'aperçois effectivement une tête totalement inconnue. Je prends quelques secondes à détailler le nouvel arrivant. Un type assez banal, sans rien d'exceptionnel en fait. Fatigué par cette session de travail pourtant loin d'être particulièrement longue, je repose mes yeux sur le bouquin qu'il me désigne.

- "Ah, ouais en effet c'est à moi. Merci."

Je répond d'une voix légèrement blasée, ne laissant pas grand doute sur mon état de vitalité actuelle, récupère le livre qui m'est rendu pour le poser négligemment sur un coin de table non encore envahit pour tout le bordel que j'ai réussi à mettre et me détourne de ce mec, dans l'espoir de me remettre à bosser. Il me faudra quelques secondes pour capter que c'est quand même chelou.

- "Ah, attend... Comment tu sais que c'est à moi ? J'ai dû le laisser là il y a genre... au moins une demi heure, quand je suis parti fumer y a un moment."

Ouais, j'ai beau ne pas être au top de ma forme, je suis sûr que ça fait un moment que je l'ai embarqué ce bouquin. Je devais avoir l'intention de le feuilleter sur le chemin vers l'extérieur, avant de le poser négligemment sur le coin d'un meuble en faisant demi tour pour récupérer mon briquet oublié. Et de sortir sans livre. Pourquoi il ne me l'a pas ramené direct s'il m'a vu sortir sans ?

- "Ou alors, c'est le genre de sujet auquel tu t'intéresses ?"


Pourtant, si je ne sais pas trop quelle langue il parle, je suis sûr que ce n'est pas de l'espagnol !


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##   Dim 12 Jan 2020 - 15:45
Simon Dietrich
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[Janvier 2020] - Ft. Tiago

Une fois l’ouvrage rendu à son propriétaire, visiblement dans un état de fatigue avancé et sûrement un peu las du travail qui s’accumule devant lui, tu ne peux t’empêcher de jeter un bref coup d’œil sur le contenu de ses études. Tu lis en diagonale les titres des chapitres ou polycopier, plus par curiosité que par réel intérêt pour le domaine. La santé, ce qui s’y rapproche et tout ça, tu as assez donné. Tu veilles donc à limiter tes escales à l’hôpital le plus possible et à éviter de tomber malade.

Bon, un bon rhume, une grippe ou une gastro n’étaient nullement influé par la méthode Coué que tu t’efforçais d’utiliser quand les premiers symptômes apparaissaient mais tu n’étais que rarement malade. Commençant à faire demi-tour, il t’interpelle. Peut-être à t’il envie de se changer les idées ou de parler ? Tu ne peux pas le deviner malgré son air blasé.

«Appelle ça comme tu préfères : une vision, un rêve ou un cauchemar, soupires-tu presque. J’ai décidé de pas trop me poser de question. Vu que ça change tous les mois ou presque et qu’on n’a pas de mode d’emploi.»

Qu’importe la raison d’un côté, il a son livre, il devrait s’en satisfaire. Mais il est vrai que vous ne vous connaissez point et qu’un parfait inconnu te rende un objet personnel peut poser question. Tu n’es pas un de ses stalkers ou autres personnes du même acabit au comportement inadapté qui n’avaient pour seule passion la vie des autres. Tu étais juste une âme charitable.

Ta voix ne sonne pourtant pas comme emplie de reproche comme on aurait pu s’attendre au choix de tes mots. Ce n’était qu’un simple constat. Une affirmation de ta part. Si d’autres avaient peut-être la possibilité d’apprivoiser leurs premières capacités, tu avais été jeté dans le grand bain sans la moindre préparation…

Tes vacances en famille, ce constat douloureux, ce déménagement à l’autre bout dans monde dans ce lieu dont tu ignores s’il s’agit d’un refuge, d’une manière de vous protéger ou bien à contrario un moyen de vous avoir sous surveillance constante. Tout s’est enchaîné sans le moindre temps mort et même si tu t’obstines à montrer que tout va bien, il y a certaines craintes en angoisses sous-jacentes. Tu as juste décidé de ne pas céder à la peur et à continuer de vivre, sans te demander de quoi sera fait le lendemain. Ayant conscience que tu te mets d’une certaine manière des œillères mais cela reste plus confortable pour toi tant que tu ne sais pas ce qu’il se passe à Terrae. Tant que tu ne trouves pas des repères et des personnes à qui accorder ta confiance.

Réajustant le poids de ton corps pour que la station immobile devienne moins désagréable pour ta jambe blessée, tu lui expliques que ça ne t’intéresse pas du tout. Tu ne rentres pas dans le détail et tu espères que la béquille à tes côtés coupera court à toute discussion sur le sujet. Tu n’y crois guère vu que c’est une amorce toute trouvée mais les gens pourraient faire preuve d’un peu d’originalité diantre !

« Tu t’en sors de ton côté ? Lui demandes-tu en lui désignant la table en fouillis. Ce n’est pas toujours simple de gérer la charge de travail. Encore plus quand on n’a pas nos enseignants à côté ou qu’ils ont des demandes hallucinantes, conclus-tu avec une lueur amusée dans le regard Ou que le réseau internent ne veut pas envoyer ton mail.»

Tu as opté pour faire diversion et anticiper, parlant sur la fin de ta propre vision des cours à distance qui t’ont sauvé la mise quelques années auparavant et même là encore. Tu ne sais pas s’il est concerné mais puisque même les études ne semblent pas être un passe-droit pour sortir de l’établissement, ça se pourrait.

Mais tu ne vas pas le déranger plus longtemps, il a son livre et vous avez visiblement tout deux du travail devant vous. Mais votre motivation semble, elle, proche de zéro. Discuter était beaucoup plus sympathique en fait, à y réfléchir. 
@feat Tiago J'espère que ma réponse te va ! o/
Awful
##   Lun 13 Jan 2020 - 21:13
Tiago Marquez

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Tiago Marquez
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Est-ce que j'ai été un peu trop agressif ? Ou incommodant ? Hum, j'ai pourtant essayé de faire un effort, mais il faut reconnaitre que je ne respire pas naturellement la sympathie. Encore moins quand je suis resté un certain temps le nez dans des bouquins, l'épuisement des jours précédents encore bien présent. Ironiquement, c'est aussi dans ces moments là que je peux me montrer le plus vivable.

En tout cas, le mec qui me fait désormais face n'a pas forcément l'air beaucoup plus enjoué que moi. Ni beaucoup plus à l'aise avec ses pouvoirs. Une vision donc ? Mouais, c'est clair que ça doit être assez relou comme pouvoir. Autant quand on se téléporte de façon intempestive il suffit de marcher un peu, autant ces pouvoirs passifs... Bah y rien à faire à part encaisser. Je me contente donc juste de hocher la tête et... C'est à cet instant que je remarque la cane qui l'accompagne et sa position verticale, qui trahit quelques difficultés à tenir debout à la seule aide de ses deux jambes.

Pourtant, il enchaine déjà sur tout autre chose. Laissant entendre qu'il n'est pas forcément fermé à une conversation. Une conversation qui porterait sur les difficultés à allier études et vie à Terrae. Ça, je ne peux qu'être d'accord, mais il y a quand même certaines priorités.

- Vas-y, prend une chaise et assied toi si tu veux qu'on cause. Reste pas planté debout."

La forme n'est peut-être pas encore au top, mais dans le fond, je n'suis pas trop mal non ? En même temps j'y peux rien si je déteste avoir à dire ce genre de chose. Parce que même en étant parfaitement valide, je ne me serais pas gêné pour me poser à côté de lui avant d'enchainer sur ce genre de questions. Alors le voir rester là à lutter contre l'inconfort manifeste que lui procure cette immobilité, forcément que ça m'gêne ! Bon par contre faut pas pousser, je suis pas un assistant pour handicapés hein, donc sa chaise j'suis sûr qu'il peut très bien se la tirer tout seul pour y poser son cul. Pas question que je me lève pour lui apporter une quelconque aide. Il a quand même l'air de maîtriser un minimum pour pouvoir s'en passer.

- "T'es aussi inscrit dans une université en dehors du Japon ?"

Ouais, je suis peut-être légèrement passé à côté de sa question initiale. Parce que dire que tout va bien alors que ce n'est pas le cas, ce n'est pas dans mes habitudes. Pas plus que de me plaindre à un inconnu.


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##   Sam 18 Jan 2020 - 15:38
Simon Dietrich
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[Janvier 2020] - Ft. Tiago

Un courant d’air froid te fait tourner la tête. Quelqu’un a encore oublié de fermer la porte ou bien le groom ne fait plus son office. Ne semblant pas être le seul dérangé par cette soudaine vague de fraîcheur dans la pièce surchauffée, tu vois une jeune femme refermer la porte. Tu as un bref moment d’absence quand tu revois cette scène réellement se dérouler sous tes yeux quelques secondes plus, toujours accompagné cette même sensation de vertige particulièrement désagréable. Tu clignes quelques fois des yeux pour dissiper le malaise. D’un œil extérieur, on pourrait juste dire que tu étais perdu dans tes pensées si ce n’était la pâleur de ton visage. Tu as comme l’impression d’être un bateau pendant quelques secondes et qu’une tempête fait rage dehors.

« C’est une bonne idée oui.»

Tirant une chaise proche pour t’installer confortablement dessus et éviter de voir le monde très très flou et mobile pendant de longues minutes, tu réfléchis à ce qu’il vient de se passer. Pourtant, il n’y a eu aucun contact physique avec la porte autrement qu’à ton entrée, tu ne connais ni la personne qui est entrée ni même. Tu poses en équilibre contre la table ta fidèle allier, reportant ton attention sur le blond. Tu l’avais presque oublié avec tout ça.

Tu tires ta jambe vers toi pour la replier avec un angle un peu plus habituel, laissant la béquille en appuie contre la table en bois devant vous. Tu n’es pas une personne très bavarde, juste suffisamment causante pour être polie et maintenir des discussions superficielles. Mais tu te vois mal décliner l’invitation pour autant surtout qu’il n’est pas de mauvaise compagnie quand bien même il ne répond pas à ta question. Tu ne t’en formalises pas pour autant, il n’a pas envie d’en parler, tu ne chercheras pas à en savoir plus. 

« Mon université est basée à München. » Tu prends le temps de lui indiquer que c’est en Allemagne car tu avais été surpris de voir le nombre de personnes lors de ton année de l’autre côté du globe qui ignoraient l’existence de ce pays. C’était pourtant une grande puissance économique, d’ordre mondial. Mais bon. Malgré le dépaysement et tout ce que tu avais appris aux USA, tu étais mieux chez toi. « C’est Munich, je crois ailleurs dans le monde, reprends-tu, conscient que la ville lui était peut être parfaitement inconnue. Ils ont un bon club de foot si jamais ça te parle. L’avantage de la physique, c’est qu’elle est universelle, qu’importe le coin où on se trouve. »

Tu espères ne pas le noyer sous les informations mais d’un côté, cela rendait plus légitime ta première question. Tu n’as aucune solution miracle à lui proposer hormis de pas lâché et de bien s’organiser. De passer du temps avec ses amis sur place, de se défouler aussi parfois. De ne pas oublier d’appeler ses proches ou sa famille restée au pays.

Et de croire en lui malgré les embûches. Tu avais choisi de partir aux Etats-Unis, tu n’as pas complètement eu le choix avec Terrae cette fois. Tous tes plans d’avenir ont été bouleversés et la situation actuelle avec l’éclipse n’arrangeait rient. Vous êtes bloqués ici.

« Quoi que même les étudiants de Terrae et de sa proche banlieue sont bloqués ici non ?  »

C’est une question purement rhétorique mais tu préfères la poser, te demandant ce qu’il va ajouter ensuite. Il a sous-entendu qu’il n’était pas d’ici non plus. Surement d’origine hispanophone au vu du livre mais tu n’as pas assez de connaissances pour en saisir les subtilités. Le domaine est plus clair puisque les autres documents ont tous le même thème récurent.

Tu désignes les distributeurs de boissons d’un signe de la tête. Tu as de nouveau la bouche sèche et ta bouteille est vide. Tu ne sais pas si tu as envie de quelque chose de frais ou au contraire de chaud et sucré.

« Tu veux un café ou quelque chose à boire ?  »

Pas égoïste pour un sou et pas non plus à quelques yens près, tu peux lui offrir une boisson. Et puis, ça te permettra de te dégourdir les jambes de manière discrète et te rassurer stupidement que le plancher n’est pas mouvant. Si ça continue, tu vas plus sortir de ton lit de peur d’avoir le mal de mer si jamais cela se reproduit à l’avenir. C’est complètement irrationnel mais après tout, tu trouves de moins en moins de sens à ce qui vous arrive et à toutes ses capacités qui vous tombent dessus selon le bon vouloir du ciel.
@feat Tiago Voilà la suite ! :3
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##   Mer 22 Jan 2020 - 10:52
Tiago Marquez

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Bien, au moins il accepte de se poser tranquillement sur une chaise. Bah ouais, j'aurais eu l'air de quoi moi sinon ? Et puis je crois qu'une petite pause ne me fera pas de mal de toute façon. Je commence à percevoir ce mal de crâne qui est à deux doigts de venir m'agresser. J'abandonne donc ces multiples écrits qui trônent sur la table, pour venir poser mes yeux sur celui qui vient de prendre place.

Il n'a pas l'air particulièrement à l'aise, mais pas non plus mal à l'aise pour autant. J'ai du mal à le cerner. Souvent, je sais au premier coup d’œil si j'ai envie de me comporter comme un enfoiré avec les autres, ou si je peux me montrer plutôt cool. Là, j'avoue que je suis toujours dans le flou. Il doit faire parti de ces types beaucoup trop calmes. Ceux-là me font souvent cette impression. Je l'écoute donc me répondre, m'affirmant ainsi étudier en dehors du Japon. Une ville qui m'est étrangère a priori.

- "Ah, ouais, j'avoue que le foot ça m'parle plus."


Bah, c'est une façon comme une autre de s'intéresser aux différents pays. Pas comme si l'Allemagne avait quoi que ce soit qui puisse m'intéresser. Mais je reste poli et écoute la suite. J'acquiesce lorsqu'il parle des soucis actuels niveau mobilité en dehors de Terrae. Bah, c'est pas comme si j'avais vraiment bougé depuis que je suis ici, mais de savoir que maintenant les autorisations sont encore plus difficiles à obtenir, ça ne me plait pas des masses. Enfin, c'est comme ça.

- "Mouais, ok, va pour un café ! Au point où j'en suis, ça n'peut pas m'faire de mal."

On ne va pas compter le nombre que j'ai pu prendre jusqu'à présent. Mais je ne vais pas refuser quand c'est gentiment proposé ! Et puis je crois que j'ai besoin de prendre de la distance avec ces cours. Dans tous les sens du terme. Je me redresse donc, remettant mon téléphone dans la poche de mon jean au passage, attendant que mon nouveau camarade de pause m'accompagne.

- "T'es sûr que ça va ? J'sais pas trop quelle couleur ont les allemands d'habitude, mais là t'as vraiment l'air pâle. Et pas bien. Si tu préfères rester assis, je vais chercher les boissons, ça m'dérange pas."

Nan, ce n'est pas dans mes habitudes de proposer de l'aide spontanément. Si je le fais, c'est que je crains vraiment qu'il ne puisse subitement perdre connaissance en chemin ou un truc du genre. Et ça m'ferait chier d'avoir à le ramasser. Parce que j'ai beau être un connard pour beaucoup, je ne suis pas encore au stade de laisser un type dans les vapes pour aller tranquillement fumer une clope. Après une légère pause, je me rapproche donc finalement de l'autre étudiant, toujours pas rassuré.


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