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[Fin Event] L'Eclipse Lunaire.
##   Lun 8 Juin 2020 - 17:11
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Elle s’étire, s’étend, se prélasse. Sauvage et droite à la fois, elle prend son temps, n’oublie aucun détail. Face à elle, sa fidèle Lune se peint de noir. On ne la distingue bientôt plus, et elle se perd dans la nuit. Fièrement, la Terre la protège de la chaleur du Soleil, elle lui ouvre ses bras, la contemple, silencieuse. Son ombre l’enlace, elle la berce ; elle a besoin de se retrouver, elle a besoin d’être réconfortée. Elle a besoin d’oublier ces derniers mois et cette agitation qui l’ont tourmentée.

Et puis, l’étreinte prend fin, lentement, délicatement. Petit à petit, la Lune retrouve sa lumière. Elle se détache de sa belle Terre, la regarde s’endormir avec bienveillance, soulagée, apaisée.

Sa vive couleur blanche attire le regard de certains curieux, qui sentent leurs paupières s’alourdir. La Lune a-t-elle déjà été si envoûtante ? Elle les hypnotise, les entraîne avec elle dans les bras délicieux de Morphée. La Nuit s’impose à Terrae, et le sommeil les emporte.

La Lune rayonne. La chaleur du Soleil l’appelle, et elle se livre tout entière à lui, répand son Amour sur la Terre tandis que lui ne cesse d’aller chercher son contact. La Nature danse cette réconciliation, et le temps semble comme s’arrêter.

Terrae s’endort, et les Éléments se réveillent. Avec volupté, ils viennent reconquérir leurs hôtes, s’emparent de leurs Rêves pour fêter leurs retrouvailles. Les Enfants de la Lune et du Soleil retrouvent leur affiliation, mais les astres sont joueurs ce soir, et certains Lunaires se découvrent en réalité une essence Solaire. Bien sûr, la Lune ne lâche rien, si le Soleil lui reprend quelques enfants, elle lui en reprendra aussi, car elle ne veut pas se sentir seule ; elle l’a trop été ces derniers mois.

Progressivement, les dégâts causés par leur précédente discorde disparaissent. Ils ne sont plus fâchés ; ils se sont souvenus qu’ils sont faits l’un pour l’autre, qu’ils n’ont toujours fait qu’un. Leur perfection réside dans leur complémentarité ; sans le jour, la nuit serait froide, et sans la nuit, le jour ardent.

Connaître profondément l’Autre, c’est apprendre à mieux se connaître Soi-même.


***

Avant de répondre à ce RP de groupe, nous vous invitons à venir lire les consignes > ici <

Encore une fois, nous vous remercions énormément pour votre participation à cet Event, que nous sommes terriblement fières d'avoir réussi à mener à son terme ! Donc voilà, MERCI.
##   Mar 9 Juin 2020 - 3:57
Elfie Numa

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L'Éclipse Lunaire
le temps d'un rêve
La lune... Elle disparaissait. J'écarquillai les yeux face à ce spectacle. Il y avait eu une éclipse solaire et maintenant il y en avait une lunaire ? Si ça se trouvait, cela signifiait que nous retrouverions nos pouvoirs grâce à cette dernière ! Je souris et poussai un soupir de soulagement. Enfin... Ils m'avaient manqué. Comme une partie de moi que je pourrais enfin retrouver.

Puis, l'orbe blanc réapparut peu à peu. Je l'observais à travers la fenêtre de ma chambre et je n'arrivais pas à en détacher les yeux. Je l'avais toujours trouvé magnifique et captivant, mais cette fois-ci, c'était différent. On aurait dit qu'un dialogue silencieux s'était ouvert entre nous et qu'il m'invitait à m'abandonner au sommeil. Je me sentis m'avachir sur ma chaise et mes paupières tombèrent doucement sans que je ne puisse les retenir.

Je me retrouvai dans un désert, étalée sur le sol. Je laissai le sable couler entre mes doigts et me redressai pour admirer les étoiles. Il n'y avait rien aux alentours excepté du sable à perte de vue... Je ne savais pas où je me trouvais... Et pourtant je n'avais pas peur. Je me sentais sereine. Je me levai et prit une grande respiration. L'air était frais. Alors que je tendais les bras de chaque côté de mon corps et les élevais au ciel, des éclairs jaillirent de mes doigts.

Un rire s'échappa de mes lèvres et je me mis à courir pieds nus dans le sable. Et comme il m'arrivait souvent dans le monde des rêves, je m'envolai dans les airs et commençai à admirer la vue qui s'offrait à moi, sans destination. Quelque chose attira alors mon attention du coin de l'oeil. Je pivotai légèrement et découvrit un magnifique lever de soleil. Le ciel prit une teinte orangée et je frissonnai pour une raison inconnue. Quel était donc ce sentiment étrange qui s'emparait de moi ?

Un vent se leva et souffla dans mes cheveux. Je me retournai et vis que la lune s'évanouissait petit à petit de l'autre côté, sous l'horizon. Je me mis à agiter la main, en guise d'au revoir à cette bonne amie. Je savais que même si je ne la voyais pas, elle était toujours là. Je reportai mon attention sur le soleil qui, en si peu de temps, s'était déjà hissé bien haut.

Je le fixai un moment. Normalement, c'était impossible de faire cela, mais je n'en souffrai pas. Le soleil était si radieux et le sable brillait de milles feux. J'avais l'impression de me tenir sur un tapis d'or.

Ce n'est que le début.

Je sursautai un peu à l'entente de cette voix. Elle ressemblait à la mienne, mais était plus grave et avait un effet de réverberation.

Le début de quoi..?
Tout est en constant changement. Tu étais, tu es et tu seras. Tout cela est toi.
Je... ne comprends pas.
Tu comprendras.

J'eus soudainement l'impression d'être aspirée. Le désert disparut de mon champ de vision et laissa place à l'obscurité. J'ouvris les yeux et les clignai plusieurs fois, déstabilisée. J'étais... dans ma chambre. Je compris que je venais de rêver. Cela me prit quelques secondes avant de me souvenir de l'éclipse qui s'était produite avant que je ne m'endorme. Aussitôt, je tentai de produire des éclairs avec mes mains. J'étais Tonnerre de nouveau.

Gimli ! Maman a retrouvé ses pouvoirs ! m'exclamai-je en me retournant vers mon lapin.

Je m'apprêtais à le retirer de sa cage pour le prendre dans mes bras quand je fus subitemment submergée par une vague d'émotions. Je me dirigeai d'instinct vers ma fenêtre et l'ouvrit. Tout le monde... Ils étaient tous rassurés. Je souris jusqu'aux oreilles à cause de cette immense joie collective que je ressentais. Tout à coup, je perçus de l'inquiétude. J'eus un sursaut quand la réalisation me frappa.

Je fermai les yeux et me concentrai dans le but de me téléporter. Rien, aucune réaction de la part de mon corps. Qu'est-ce que..? Je croyais que les choses étaient retournées à la normale mais... j'étais... Sensitive ?

Tout est en constant changement.

Je fermai ma fenêtre d'un coup, choquée. Ce rêve... ce n'était pas un rêve ordinaire. La lune était partie, laissant place au soleil...

Les effets de l'éclipse solaire n'étaient-ils donc pas terminés ? Mais je n'avais jamais fait de tels rêves au début des autres phases. J'étais perturbée. J'avais des questions. Et pourtant, au fond... je savais.
ft. des gens


[Elfie passe de Téléporteuse à Sensitive]

HRP:


[Fin Event] L'Eclipse Lunaire.  50703_s

+:


Dernière édition par Elfie Numa le Mar 16 Juin 2020 - 5:13, édité 1 fois
##   Mar 9 Juin 2020 - 17:44
Mira Delacorte

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Mira Delacorte
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Humeur : ... et tu es qui pour me poser cette question, au juste ?

Je venais de me réveiller, un rayon de soleil projetée directement dans ma rétine. La dernière vision dont je me souviens ? Une tempête. Le dernier bruit ? Celui du vent qui grondait. La dernière odeur ? Celle du bois brûlé. La dernière sensation ? L'impression que peu importait ce que je faisais, rien n'était en mon contrôle. Et pourtant, j'étais là, dans mon lit, à me réveiller doucement sous un filet de lumière qui avait glissé entre mes cils.  Battant deux-trois ces derniers, je me redresse et pose mes pieds nus sur un plancher froid et ciré. Je soupire, me relève et soupire à nouveau. Je déteste mes cauchemars.

J'avance dans le couloir en direction de la salle à manger, le parfum du déjeuner matinal réconforte mes narines tandis que j'arrange ma chevelure sans trop de conviction. Mon pas fait grincer le plancher du salon et j'aperçois un plateau d'argent surmonté où est posé une assiette sous une cloche, une tasse blanche et bleue et des couverts tout aussi brillants que leur support. A ma droite, j'entends un :

- Bonjour Madame.

Je l'ignore, ce n'est que l'un de mes domestiques, certainement celui qui a préparé le plateau que j'ai devant moi. La lumière brille fort dehors, elle perce les rideaux entre les arches et rebondit sur les planches polies du sol. Je soulève la cloche de l'assiette et emmène cette dernière au balcon, là où tape le soleil.

Dehors, le vent est doux, la température est légère, le climat est parfait. Mes vignes sont éclairées comme sous un immense projecteur qui les baigne de sa lumière tonifiante. Je pique un toast au plat et le repose sur la table en marbre à ma hanche, avec un regard droit mais fier, je constate que tout est à la place où il devrait être.

- Mira.
- Hortensia.
- Vous vous levez bien tôt.

Je la regarde, elle est encore habillée de son costume classique, jupe/corset à la vieille parisienne. Cela m'a toujours amusé que dans un milieu où la lignée paternelle est primordiale, ce soit deux femmes qui soient à la tête d'une de ces familles. Enfin, une seule en est à la tête, l'autre est le bras droit et la personne à qui je peux presque tout dire.

- Encore un cauchemar.
- J'ai cru comprendre qu'ils se faisaient de plus en plus fréquents.

Je n'avais aucune réponse à cette remarque.

- ... mais c'est fini maintenant.

Je sentis la présence d'Hortensia s'effacer, comme si elle n'avait été qu'une poignée de sable sur laquelle on aurait soufflé. Et pourtant, je continuais à l'écouter comme si elle n'était jamais partie.

- "Eduque l'enfant d’après la voie qu'il doit suivre. Même quand il sera vieux, il ne s'en écartera pas."
- Proverbes, 22.6
- Tu connais les leçons. Cela voudrait-il dire que tu les enfreint sciemment ?
- Je n'oublie jamais.
- Alors, tu as laissé ces petits esprits de ton nouveau refuge te débaucher ? Te tordre l'esprit ? Tu les as laissés t'écarter de ce que tu es.

Encore une fois, je n'avais rien à répondre, ces paroles ne m'affectaient pas de toute manière.

- Détestes-tu donc ton père à ce point ?
- J'admirais mon père. Jusqu'à ce qu'il cause la mort de ma mère de par son étroitesse d'esprit et sa négligence.
- Alors, tu veux être différente ?
- Je veux être meilleure.

Un rire résonna, la voix qui résonnait à mes oreilles n'était plus celle d'Hortensia, mais je n'arrivais pas à lui donner la moindre caractéristique humaine. Etait-ce celle d'un homme, d'une femme, d'un enfant ? Je n'en avais aucune idée.

- Tu te saoules avec eux, tu te drogues avec eux, tu sympathises avec eux, tu deviens faible parmi eux et tu le sais.
- Tout ça fait partie du plan.- expliquais-je - Personne ne me prend de haut, surtout pas ma propre conscience. Qui es-tu ?
- Je suis ce que tu n'as jamais connu mais qui ne t'a jamais vraiment quittée. Je suis ce qui dort en toi depuis bien trop longtemps et qui a hâte d'à nouveau se réveiller. Je suis le feu sous la braise, le pouvoir sous l'humaine, la femme sous l'enfant.
- Les flammes je les laisse au malin et à l'impur, ma conscience est propre et tu n'es rien d'autre qu'une fantaisie pour adolescents. Je n'ai pas d'intérêt pour le feu que tu me proposes.

Finissant mon toast d'une dernière grande bouchée, je marche vers le salon, tournant le dos à l'endroit d'où résonnait la voix pour la sentir se déplacer doucement juste à côté de moi. Elle copie mes pas, et lorsque je m'assois sur la chaise au bout de la table, elle me glisse un murmure qui m'envoie des frissons dans le dos.

- Et le pouvoir de manipuler autrui ? Le pouvoir d'imposer la contrainte ? Celui de faire faire ou de ne pas laisser faire. Celui qui force et tire les ficelles comme des marionnettes fidèles à leur fabricant ?

Je tourne la tête vers la voix, apercevant enfin un contour sur mon épaule, celui d'un renard lumineux. Il voit mon sourire intéressé et je vois la lueur de satisfaction dans ses pupilles incandescentes.

- Le pouvoir de jouer à Dieu.

Sa dernière parole résonne si profondément dans mon être que je l'entendis encore à mon réveil, dans ma chambre d'appartement, dans l'institut Terrae.  Ce matin, je me sens différente. Ce matin, j'ai enfin l'impression de m'être réveillée dans mon corps, et non celui d'une imposture.


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##   Mer 10 Juin 2020 - 16:48
Senri Yamada

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Senri Yamada
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Les pas de Senri résonnaient dans le couloir des eaux plongé dans la pénombre. Malgré l'absence de luminosité, ses yeux semblaient s'être habitués à l'obscurité. Errant sans réel but, il se pensait seul. Mais doucement, ses yeux distinguèrent une silhouette qui se dessinait au travers de l'obscurité. Elle ne bougeait pas. Parfaitement immobile, elle semblait l'attendre. Son ventre se tordait à mesure qu'il avançait vers elle, comme attiré.

Arrivé à seulement quelques mètres de cette silhouette Senri se figea. C'était un individu qui lui ressemblait en tout point. Les mêmes traits, le même visage. Il avait néanmoins l'air moins musclé. Sa silhouette était plus fine et effilée que celle de Senri, mais, la grande différence entre le tonnerre et cet étrange doppelgänger, se situait au niveau des épaules de l'autre.Où il n'y avait rien.

La stupeur laissa rapidement place à de l'incompréhension et à un soupçon de rage.

-C'est quoi cette blague ?

Senri avait craché ces mots avec amertume. L'autre décida de s'approcher, un sourire mauvais passa sur son visage.

-Une blague ? Sérieusement « Warrior Teleporteur », une blague ?

Sans que Senri ne puisse réagir davantage, le manchot bondit et propulsa son pied contre le visage de Senri qui fut éjecté à travers la fenêtre. Il s'écrasa contre un banc, le bois céda sous son poids tandis qu'une douleur innommable traversait tout son corps. Il se redressa douloureusement en pestant. Mais une chose n'allait pas... Il était dans la cour, et quand il leva les yeux vers les fenêtre, ce n'était plus celles de l’aile des eaux qu'il apercevait, mais celle des tonnerres.

Il n'eut pas plus de temps à consacrer à cette observation car déjà, son double sans bras sautait des fenêtres pour venir le trouver. Dans sa chute, il généra de l'emplacement de ses bras de longs arcs électrique qui vinrent serpenter sur le sol. Senri prit ses jambes à son cou, mais alors qu'il trébuchait sur une tondeuse à gazon, il s'écrasa contre le bitume de la cour. Celle-là même où il avait « affronté » Huo Zhang pour la première fois. Alors qu'il se relevait et se retournait, un puissant coup de pied dans le menton le fit décoller du sol. Et, tandis qu'il s'envolait, un éclair vint le frapper pour le projeter vers l'institut ; il en traversa les murs, pour atterrir avec violence sur le sol de la salle d'entraînement. L'adolescent tenta de rouler sur lui-même en poussant des râles de souffrance.

Une pression aussi subite que brutale l’aplatit au sol. Il sentit un genou se planter entre ses omoplates et y exercer une pression de plus en plus forte. Le garçon hurla de douleur, ses yeux se remplirent de larmes et sa voix se brisa en sanglot. Il avait l'impression que son dos allait se disloquer à chaque instant.

Bien que tout son corps lui procurait milles douelurs, que ses membres étaient paralysés par les multiples décharges qu'ils avaient subis, il ne voulait pas rester plus longtemps dans cette position. Il canalisa son énergie et en se concentrant sur la douleur, il se mit à bouger pour l'accentuer pour nourrir sa colère avec, et relâcha tout. Un faisceau d'électricité balaya la salle d'entraînement ainsi que le gymnase.

Pendant ce qui lui sembla une éternité, Senri fut projeté dans les airs, écrasé par la pression de l'air, il était tout bonnement incapable de bouger. Jusqu'à ce qu'il ne s'écrase contre la façade de la bibliothèque. Il tomba lourdement sur le sol, un douleur indicible s'insinua dans sa cage thoracique. Couché sur le ventre, il leva légèrement les yeux. Pour voir la silhouette du manchot se relever, la face fumante. Il n'était visiblement pas sortit indemne du déferlement d'électricité de Senri.

Il tituba jusqu'à l'adolescent, le visage tordu et déformé par une colère sourde.

-Je vais te crever, je vais te crever... Tu vas voir ce qu'il en coûte de me laisser de côté ! Tocard de merde !

Il lança son pied contre le visage de Senri qui cracha une gerbe de sang et une dent. La double retourna Senri du bout du pied pour lui écraser la cage thoracique. Pour Senri, c'en était déjà trop. Lentement, ses paupières se fermaient, la douleur se faisait plus floue. Lentement, il sombrait dans l'inconscience.

-Senri. Réveilles-toi.

En ouvrant ses lourdes paupières, Senri découvrit un nouvel environnement, il s'agissait de la salle de classe de langue. Tout près de lui, il y avait une silhouette, il la voyait correctement ; une lumière blanchâtre éclairé la pièce.

C'était un garçon, qui, encore une fois, lui était semblable en de nombreux points. Si ce n'est que ses traits semblaient plus calme, mais aussi inquiet. Ennuyés. Sa musculature était plus volumineuse que Senri, mais surtout, ces yeux n'avaient pas de pupilles, il n'y avait que du blanc. Le visage gonflé et contusionné, Senri arqua un sourcil.

-Tu... es quoi ?

Alors que son regard se précisait, il aperçut dans le fond de la classe, le manchot. Ligoté et visiblement endormie. Senri voulut se lever mais, la main de l'aveugle l'arrêta.

-Il ne te fera plus de mal. Je suis là pour vous protéger.
-Mais, qu'est-ce que c'est que ce bordel ?!

Alors que Senri semblait s'emporter, l'aveugle amena ses mains sur le visage de l'adolescent. Ce contact était étrangement agréable. Bien qu'étranger.

-Nous sommes toi, Senri. Mon nom est Bouclier, lui, derrière, c'est Epée. T'expliquer notre nature serait compliqué. Disons, qu'à nous trois, nous formons les pouvoirs de l'affinité Tonnerre. L'énergie de ton élément est comme inhérente à toi, mais celle de ton affiliation est... scindée. Nous sommes en fin de compte des versions de toi. Et aujourd'hui, tu dois choisir laquelle t'accompagneras.

Senri resta un moment interdit. Avant d'entrouvrir la bouche.

-Choisir... l'un de vous ?
-Oui. Nous somme tes pouvoirs de Sensitifs et de Téléporteur. L'éclipse nous a scindée et créée. À ton réveil, tu auras choisi l'un de nous. Et il t'accompagnera pendant un temps.
-Et... pour l'autre ?

Le visage de Bouclier se tend. Avant de, finalement, légèrement sourire.

-L'on se reverra. Nous serons toujours avec toi. Quoiqu'il arrive.

Sans vraiment comprendre, Senri se leva, Bouclier l'aida, en tâtonnant. Ils s'avancèrent vers Epée, qui s'éveilla lentement et reporta sur le duo un regard froid, mais il ne disait rien. Senri observa ses doubles un instant.

La chaleureuse aura qui se dégageait de Bouclier l'attirait indubitablement, mais il y avait comme une angoisse de l'inconnue, de l'insécurité qui s'emparait de Senri quand il posait son regard sur l'aveugle.

Tandis qu'il reportait son regard sur Epée. Il se sentait en colère, il voulait le repousser, l'éjecter, mais, il avait l'impression que sans Epée, il ne serait jamais complet.

Epée était ce quelque chose qu'il refusait d'affronter, qu'il avait peur d'assumer. Ce quelque chose était à sa merci.

Senri, eut pour la première fois, l'impression qu'il devait protéger quelque chose. Il se tourna vers Bouclier. Ce dernier secoua la tête négativement.

-Ne sois pas désolé, on se reverra. Mais pas tout de suite.

L'instant d'après, Senri et Epée étaient seuls. Senri posa un genou à terre et vint poser son front contre celui d'Epée. Ce dernier, dont le visage était tordu par la colère commença à s'adoucir quand Senri murmura quelques mots.

-On est pareil, toi et moi.

Epée, ferma les yeux en acquiesçant et déglutissant. Tandis que d'une même voix, ils reprirent ensemble.

-Nous sommes sensitifs.

Senri s'éveilla en sursaut, le corps tout poisseux de sueur, et le souffle court. Il examina rapidement son corps ; aucune trace de blessure. Il retomba en arrière en soupirant. C'était, un rêve ? Il leva sa main droite pour la contempler pendant un moment.

Une étincelle en jaillit.

La seconde d'après, Senri bondissait à travers sa chambre pour récupérer l'ensemble de ses cristaux. Il devait vérifier quelque chose.


[Fin Event] L'Eclipse Lunaire.  61192_s
l'art d'être un caïd:

Senri AU SUPER HEROS FAIT PAR LE MERVEILLEUX BITO:

Merci Zozo pour les images d'anniversaires de qualité <3
Merci Elfie et Zozo pour les avatars et signa <3
oikawa
##   Jeu 11 Juin 2020 - 23:15
Houston Carter

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Houston Carter
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J'ai cru que ça n'en finirait jamais.
Une semaine complète, plus que deux, voilà l'idée à laquelle j'essaye de m'accrocher. Mais une semaine c'est déjà. Beaucoup. Trop. Long. Une semaine où nos pouvoirs changent quasiment toutes les heures, de manière foutrement aléatoire, aucun point de repère possible, aucune possibilité tout court. Lorsque la nuit tombe sur la fin de cette première semaine de l'enfer, je serre les dents et essaye de faire passer mon envie de hurler -parce que je peux pas être sûr que le destin ne décidera pas que je deviendrai sonore juste à ce moment là.

Alors je respire juste, doucement, jusqu'à me sentir glisser vers le sommeil. Je n'essaye pas de lutter, de toutes façons c'est comme si mon corps tombait de fatigue, lui même lâche, alors qu'une parcelle de mon esprit se rebelle -elle se tait au moment où commence mon rêve.

Je suis en face d'un miroir. Je dirais bien mon miroir, mais je sais que je n'en ai pas dans ma chambre. D'ailleurs je suis dans ma chambre, mais ça n'est pas tout à fait ma chambre, c'est aussi une grande salle. Et je regarde dans ce miroir, qui est tantôt un miroir tantôt un simple reflet de moi -parce que les rêves ont cette particularité que les objets peuvent y avoir deux natures sans que cela ne soit choquant. Comme la chose reflétée, d'ailleurs. C'est moi, mais ça n'est jamais vraiment le même moi.

C'est le moi enfant. C'est le moi adulte, le moi adolescent, le moi roux, le moi au travail, le moi aux cheveux longs, celui aux cheveux courts, et même une version en costard (wtf ?). Je me regarde, tourne autour de mon reflet, il me sourit et il fait la gueule, il me regarde et m'évite. A un moment, il se retourne pour me regarder dans les yeux. Il me tend une main, doucement, comme si elle flottait. Toute la pièce est sombre, apaisante, tranquille. Je regarde la main, un peu médusé, avant de tendre la mienne vers lui-

_ Alors ça y est, tu abandonnes ?

Je sursaute, de même que mon reflet, qui se trouble et se retourne, sur ses gardes. Il y a quelqu'un au fond de la pièce. Je ne reconnais pas sa forme juste... Sa présence. Sa façon de marcher. Il brille, il brûle, j'ai envie de me cacher, son regard me transperce. Il me fixe, à travers mon reflet vacillant.

_ Si tu as la faiblesse de penser que changer de physique va t'aider à avancer, vas y je t'en prie, prends sa main ! C'est pas comme si tu avais déjà essayé, pas vrai ?!

La pièce est trop lumineuse avec lui à l'intérieur. Sa voix provoque un long frisson tout le long de mon dos, un frisson d'effroi, un frisson de peur, mais un frisson de vie. Tandis que la présence fantomatique en face de moi me semble vide, elle ne l'empêchera pas de passer.

_ Porte tes couilles et ramène toi.

Je serre les dents.
Parce que choisir la lumière, ça n'est pas naturel pour moi. Parce qu'il a raison. Ça n'a pas besoin d'être expliqué, je sais qu'il a raison. Je pousse mon reflet de merde et marche vers la forme lumineuse. Elle a tellement plus d'assurance qu'on dirait qu'elle pompe la mienne. Plus j'avance, plus je me sens faible, mais je continue, parce que merde, c'est un connard à me parler comme ça. Mais il a raison. Lui il ne tend pas sa main. Alors plus j'approche plus j'ai la rage. Plus il prend la confiance, je le sens.

Arrivé à sa hauteur, je fous mon poing dans sa gueule d'ange et me réveille en sursaut.

En sursaut mais étrangement apaisé.
Un sourire carnassier arrive sur mes lèvres.
Je vois à nouveau.



... :
##   Ven 12 Juin 2020 - 2:48
Huo Zhang

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Huo Zhang
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Humeur : Ca va, ça vient... Et quand ça vient, ça va très bien~

J'avoue quand j'ai réalisé un peu tardivement qu'on allait avoir une éclipse de Lune j'ai croisé les doigts. Je compte les jours depuis quelques temps. J'essaye de ne pas être envahissant mais Aoi est presque au terme et je suis tressé. Heureusement que ses pouvoirs sont bloqués pour éviter tout incident parce que la semaine qui vient de passer était un bon résumé de l'enfer sur terre.

Je me suis endormi sans vraiment le réaliser, blotti contre elle alors que j'ai tellement de mal à dormir en ce moment. Peut-être que j'aurais du y faire plus attention, qui sait.

Je ne réalise pas souvent que je rêve. J'ai des cauchemars plus souvent que je le voudrais même si ça va mieux. Le dragon qui ronronne roulé en boule sur mes genoux c'est nouveau par contre. Je souris doucement et le grattouille sous le menton.

— Tu m'as manqué.

Il ronronne de plus belle, vibre contre mon ventre. Je me sens redevenir entier, enfin moi-même après tous ces mois chaotiques. Ça ne réglera rien mais ça aidera.

— Est-ce que c'était censé être une leçon ? Comme quoi je devrais pas râler de ce que j'ai ou un truc du style ?
— Si tu voulais la facilité, tu n'aurais pas choisi un dragon comme symbole. Tu aurais juste pris un phénix et tu serais devenu Invisible.

Je ris doucement. Toujours à m'emmerder évidemment. Il a pas tort. J'espère que le petit bout qui va pas tarder à arriver sera moins crétin que moi de ce côté là. J'espère qu'il prendra un peu plus de sa mère et de sa détermination que de ma connerie mais on ne choisit pas.

La vibration s'intensifie, se propage à mon corps. Il y a un truc qui cloche. Il faut que je me… Réveille.

— Je suis réveillé, je suis réveillé.

J'ai pas failli tomber du lit quand elle m'a secoué c'est faux. Je baille. Il fait encore nuit, non ?

— Qu'est-ce qu'il se passe, Princesse ?


Merci à Camil pour l'avatar ♥
##   Ven 12 Juin 2020 - 13:39
Mitsuki Hojitake

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Mitsuki Hojitake
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Un sourire se dessine délicatement sur mes lèvres.

Hissée au sommet de ce pont, qui ne semble continuer à tenir debout que grâce à sa seule volonté, j'observe le monde qui m'entoure. A droite Paris, à gauche Tokyo. Devant Mexico, derrière Bali. Cette petite boule de lumière qui me fait face danse devant chacun des portails, changeant leur contenu à chaque fois qu'elle les quitte pour aller en taquiner un autre. Londres s'éveille face à New-York qui s'endort. Bombay vient chatouiller Pékin puis Sidney prend enfin le relais. Tunis vient jouer avec Djibouti et Rome s'empare du Caire.

La lueur vole alors vers moi et tournoie autour de mon nez. Un léger rire mutin, aux éclats de cristal, résonne dans les airs, puis le feu follet s'éloigne en direction du dernier portail qui s'est étendu face à moi, s'abreuvant de la puissance des trois autres.

Terrae verdoie. Elle est belle, grande, forte, elle est ancienne aussi ; ce n'est pas notre Terrae. Deux adolescents qui font du roller dans la cour attirent mon attention et je sens une douce chaleur se répandre dans mon corps en découvrant Papa et Maman adolescents.

L'image se dissipe lentement pour laisser notre Institut se réveiller délicatement grâce aux rayons du soleil. La luciole traverse le portail et va se poser sur son toit, avant de virevolter ici et là dans la cour, m'entraînant jusqu'à la forêt, puis le lac, où elle plonge avec une joie non-retenue.

Je tends une main devant moi pour caresser ce dernier portail aux contours tangibles qui m'ouvre les bras. Devant moi, la boule d'énergie sort de l'eau et se met à sautiller d'un rocher à l'autre. Elle se tourne finalement vers moi et ressort du portail pour foncer en ligne droite sur mon visage. Elle finit par se stopper à quelques centimètres de mes yeux, et un nouveau rire s'échappe d'elle. Elle effectue une délicate pirouette, avant de venir taper contre mon front.

-On se ressaisit ma jolie. On a encore plein d'aventures à vivre ensemble.


Légère, elle fait le tour de ma tête avant de piquer en direction de mon coeur. Mon corps se met à rayonner instantanément, empreint de toute sa puissance que je recouvre avec bonheur. Lorsque son énergie termine de s'éparpiller en moi, je ferme les yeux et inspire paisiblement.

Mes yeux s'ouvrent sur ma chambre qui a retrouvé quelques couleurs. Un éclat passe subtilement dans mes yeux, et je n'ai pas besoin de le voir pour le savoir.

Nous sommes à nouveau réunies.


[Fin Event] L'Eclipse Lunaire.  8e1h
##   Ven 12 Juin 2020 - 22:20
Ys Ochikawa

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Le poids de son corps l'entraine toujours un peu plus encore au fond de l'océan. Un chute sans fin où on ne peut ressentir ni froid, ni chaleur. Il n'y a aucun courant, pas même l'ombre d'une vie. Et cette descente parait interminable.
C'est le cas depuis quelques semaines maintenant. Sans pouvoir. Sans aucune force.
Et ses remords, ainsi que sa culpabilité l'entrainent toujours un peu plus loin de cette lumière qui émane à la surface. Ses yeux fixent continuellement cette lueur qui danse au dessus de lui sans jamais pouvoir l'atteindre.
Ce cauchemar devenu un rêve éveillé prend soudainement une toute autre tournure.

Une silhouette se dessine à la surface même. Une forme brillante, aveuglante qui flotte loin au dessus de lui. Cette forme qui est si proche de la lumière, et lui, si bas s'enfonçant toujours plus dans les ténébreux. Et malgré la distance qui les sépare, le jeune homme est certain: cette silhouette lui est familière.


"Connais-tu les limites de ta propre volonté?"
"Oui, il me semble."
"Du moins, je le pense."
"Je devrais pas être ici. Je devrais pas être si... faible."
"Je me suis battu pour cela."
"Je me bats encore."


L'esprit se torture. Un réflexe. Sa main se referme. Ses pupilles se dilatent.

"Ne m'abandonne pas."
"J'ai encore besoin de toi."
"Qu'importe le résultat."
"Les conséquences".


Les lèvres s'entrouvrent lentement alors qu'il ne cesse de quitter des yeux cette surface, cette ombre qui le surplombe.

"Mon seul but a toujours été le même."
"Protéger."
"Terrae."


Soudainement son corps cesse de chuter. Des mains le portent, l'obligent à remonter vers la surface. On le surélève et peu à peu, son visage s'illumine, retrouve son teint. Et enfin, il quitte cet océan sombre et calme…

C'est avec une grande inspiration qu'Ys ouvre les yeux. Il se redresse immédiatement, instinctivement, sur son lit. Automatiquement, sa main se glisse sur son torse et caresse inconsciemment l'emplacement de son tatouage. Sa Greffe.
Peu à peu, son esprit s'éveille et il réalise enfin.

Un fin sourire se dessine...


[Fin Event] L'Eclipse Lunaire.  00ba1e12
##   Dim 14 Juin 2020 - 1:50
Aoi Amazaki

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Cette nuit, j'ai rêvé du ciel.

Le soir magnifique, aux couleurs pourpre, bleu roi et orange ; pourtant, ce n'est pas la lune qui m'accueillait. Une immense étoile semblait me fixer, aimante et calme, aussi ronde que la Terre et le ventre sous ma robe. Ses rayons rendaient ce monde onirique étrange, et pourtant bien familier. Ma main posée sur mon ventre proéminent, j'avançai pas après pas, à la fois lourde et bien plus légère que je ne l'avais jamais été.

L'étoile m'appelait. Comme une vieille amie, mais quelque peu vexée qu'on l'ait mise à l'écart. Chaque pas augmentait davantage cette sensation atypique, celle que l'on ressent lorsqu'un pouvoir immense cherche à s'insinuer en vous. Le sceau qui m'entourait comme une protection se mit à briller ; d'abord scintillement, son éclat devenant plus puissant pas après pas tandis que les rayons du soleil l'entouraient.

—Allons, j'aurais aussi préféré rester en contact avec toi... souris-je, avançant tranquillement vers le sommet d'une colline, où l'on pouvait voir la mer bien au-delà. Je ne souhaitais pas bloquer mes pouvoirs, mais ils devenaient trop dangereux pour nous.

Un banc m'y attendait, plus compatissant que ce soleil ne l'était. Je m'y assis avec lenteur, essoufflée par le simple effort que la marche m'avait demandée. La lumière autour de moi se fit plus forte, plus intense ; et cette sensation de tiraillement et de compression dans ma cage thoracique ne me plaisait guère.

—S'il te plaît, attends encore un peu... Cette nuit n'est pas le bon moment, j'articulai, tandis qu'une vaste bourrasque faisait fléchir l'herbe et les fleurs de la colline, et trembler les arbres tout entiers.
—J'aimerais attendre. J'aimerais te laisser ce temps.

La barrière illuminait maintenant si fort qu'il me fallait me protéger les yeux. Des brèches s'y formaient, des craquelures ; la bouche sèche, je devais résister de toute mes forces pour ne pas y mettre un coup moi-même. Ressentir à nouveau cette énergie, cette force magnifique qui m'appartenait toute entière.

—Tout cela est plus fort que nous. Ce n'est pas grave... Ça va aller.

La peur me tordit les entrailles. Je savais exactement ce qui arriverait au moment où cette énergie me reviendrait ; ce moment où je serai enfin à nouveau entière. Le sablier s'écoulait, me permettant de souffler encore un peu ; étirant à l'infini chaque seconde, chaque craquelure, chaque lumière éclatante. Les yeux fermés, mâchoire contractée,

—Et si ça ne se passait pas bien ? chuchotai-je.
—Après tant d'années, on aurait pu penser que tu abandonnerais tes doutes constants sur le chemin.

"Mais tu sais qui je suis," me dis-je. "Je sais qui je suis."

—Avoir peur ne te rend pas incapable ; ça te rend plutôt humaine.

Je crus percevoir un sourire, d'un visage qui ressemblait au mien. Un souffle d'air, si attirant, si tentant. Si dangereux.

—Toujours de bon conseil.

Je tentais de m'en amuser, alors que ma respiration se faisait plus erratique.

—On n'a jamais été douées pour se conseiller nous-mêmes, rit l'Energie.

Malgré la situation, malgré tout ce que nous avions traversé, je laissai échapper un rire en même temps qu'une larme. Un sourire éclaira mes lèvres, mes yeux humides se posèrent sur la lumière éblouissante et pourtant si sereine. Comme une étoile que l'on pourrait observer sans en être aveuglé.

—Je suis contente que nous nous soyons retrouvées.

En face de moi, la lumière sembla sourire à nouveau. La barrière se fissura toute entière.

—Je serai là. Ce sera un moment merveilleux.

Une chaleur indescriptible m'envahit, lourde et rassurante, au point de m'en faire pleurer ; je pris une grande inspiration, comme s'il s'agissait de ma première goulée d'air. Ma main se posa sur la barrière en fin de vie.

—Viens, je suis prête.

Juste avant que la barrière ne se rompe, un éclat de lumière tourbillonnant attira mon attention. Une énergie bouillonnante, à côté de moi ; une autre vive comme un feu follet, prêt à s'ébattre, tout près de mon cœur.

Et puis le sceau éclata, et les rayons m'atteignirent en pleine poitrine. Le souffle du vent, chaque bruit, chaque son, chaque mouvement ; le sang qui pulsait, deux cœurs qui cognaient.

Les yeux fermés, je profitai un instant de cette félicitée — un instant qui durerait bien une éternité. Mon sourire se fit doux, comme pris dans une étreinte...



Et soudain, je me réveille. Le regard rivé sur le plafond, je respire fort. Le souffle d'Huo. Le battement du cœur du bébé. Les bruits a l'extérieur. Chaque objet dans la pièce. Le vent à l'extérieur.

Durant de longues secondes, j'essaie de m'habituer au flot d'informations que traite mon cerveau, au flot d'énergie qui déborde de mon corps comme une onde. Puis, je repose la tête contre l'oreiller, rassurée, mais trempée de sueur...

..... Trempée tout court, en fait.

—Oh non...

Je me redresse sur un coude, sur le côté, pour secouer Huo. Huo, c'est pas le moment de retrouver tes pouvoirs. Huo, s'il te plaît, réveille-toi. Abrège ton rêve. Réveille-toi. Réveille-toi. Il finit par ouvrir un œil, mais ça ne m'empêche pas de continuer de secouer son bras, histoire qu'il se réveille complètement, et plus vite que ça ! Je veux pas être toute seule à subir ce stress !!

—J'espère bien que tu es réveillé, je dis calmement, grimaçant au pic soudain de douleur alors que je roule vers l'extérieur du lit pour essayer de m'en extraire. Mon sceau a littéralement explosé, et je viens de perdre les eaux.

Je ne sais pas si j'ai envie de sourire, de lui dire "tu vas être papa" ou juste "laisse-moi prendre une douche rapide et fais-toi un café, t'en auras besoin. Ah et donne des calmants à ma mère, s'il te plaît."

Du coup, je fais les trois.



Je vole en #F54759


Dernière édition par Aoi Amazaki le Dim 17 Juil 2022 - 21:17, édité 1 fois
##   Dim 14 Juin 2020 - 12:26
Athéna

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Je me réveille dans un désert.
J'ouvre les yeux, j'aperçois le ciel, mais je ne me lève pas. Je suis si fatiguée... Je ne me pose même pas la question, je n'ai pas envie de me lever. Il fait encore nuit, en plus.

Puis je la sens.
La terre dans mon dos. Je la sens qui respire, qui frissonne. Je respire. Je frissonne avec elle. C'est comme vivre à nouveau. Je la sens à l'écoute, tout son intérêt tourné vers moi. Je la sens comme curieuse, ouverte, le désert entier devient mes poumons, ma fatigue est drainée, repoussée, puis c'est mon corps qui est manipulé. Je sens la terre se déformer, me relever doucement, je la sens me mettre assise et je ne résiste pas.

Le sol entier ondule, alors qu'une forme immense sort doucement sa tête. Une forme de pierre, et je sens ce qui me porte se solidifier- je comprends alors qu'il s'agit de sa main. Je suis entre les mains d'une créature immense, dont le haut du crâne est à peine révélé, qui me regarde de ses grands yeux curieux. Une créature de pierre, de cristaux, de terre, de végétaux, une créature de la vie. Mon cœur rate un battement, mais je me sens bizarrement en paix. Juste... Bouleversée. Je frissonne à nouveau alors qu'une partie de son visage s'effondre pour se reconstruire.
Je souffle.

_ Salut toi...

Le visage sort un peu plus, pour montrer un sourire, faisant onduler la terre telle de l'eau. out est si... Doux. Et empreint de force brute à la fois. Les rayons de la Lune se reflètent dans les pierres de ses yeux alors qu'elle m'approche d'elle. Je tends une main, frôle son visage.

_ Ça faisait longtemps...

Elle se recule et, le sol vibrant, une seconde main sort du sol pour m'attraper par les hanches. Je ne panique pas, je la regarde patiemment, alors que la terre recouvre mon bassin. Qu'elle pousse, qu'elle reconstitue le bas de mon corps que j'ai perdu. L'opération finie, elle me pose au sol. Je suis debout. Elle me regarde avant de me montrer un endroit du doigt. Je souris.

_ Je te suis.

Son visage s'enfouis à nouveau sous terre, et je me mets à courir. Je suis les ondulations, sens sa présence sous la terre, évite ses mains qui cherchent à jouer avec moi et qui pourraient me briser, tout cela n'est qu'un immense jeu auquel je me prête avec joie. Je cours. Je cours.
Faites que je ne me réveille pas tout de suite.


[Fin Event] L'Eclipse Lunaire.  ATHENA%20signa

Images de Awanqi
##   Dim 14 Juin 2020 - 22:39
Akira Buichi

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Akira Buichi
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Age : 33
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Humeur : Le calme avant la tempête

Dans cette chambre où l'obscurité est maître, Akira est assis sur le rebord d'un grand lit. Un long voile blanc avec de nombreux plis recouvre le matelas et la partie inférieure de son corps.

Il est nu et immobile. Seule sa respiration se fait entendre.

Quand soudain, le rouge de ses yeux s'illumine. C'est le reflet d'une braise qui scintille dans l'âtre de la cheminée qui se trouve en face du lit.

Une langue de feu surgit alors et les flammes naissent, la lumière avec.

Le drap derrière Akira se soulève lentement et laisse apparaître une silhouette. Une main se pose délicatement sur son épaule et glisse jusqu'à son torse, une autre sur ses abdominaux se faufile jusqu'à son entre-jambe.
Et tandis que ces mains caressent son corps saillant, des lèvres se déposent sur son cou.
C'est un homme au teint aussi halé que le bronze.

Je t'ai manqué ?

L'homme lui susurre ces mots avant de lui mordre doucement l'oreille.

Il n'y aucune réaction de la part du blond, pas de frisson, pas même un sourire...

Lâche-moi Taiyō.
Tu boude ? Aller viens et occupe-toi de moi un peu. Fait-il en se couchant sur le lit.

Akira ne bouge pas d'un millimètre...

Et là, il y a comme un rebond sur le matelas, quelqu'un les a rejoint sur le lit. Une main aussi froide que la glace se pose sur la joue d'Akira et lui force à tourner la tête.

C'est une femme, sa peau est aussi blanche que la neige.

Elle pose sa seconde main sur le visage d'Akira, le tire vers le sien et l'embrasse fougueusement.

La femme n'a pas besoin de parler pour inviter à Akira à se lever, elle l’entraîne avec elle pendant ce long baiser. Le drap tombe.

Je suis Tsuki. Dit-elle.

Elle est nue elle aussi, il sent ses formes généreuse contre son corps.

La main Tsuki se glisse alors dans celle d'Akira, ses doigts passent entre les siens et elle l'attire vers un autre lit dans la pièce.

Que fais-tu ! S'exlame Taiyō. Je t'ai servis ! Je t'ai caché lorsque tu en avais besoin !
Je n'ai plus besoin de me cacher. Répond Akira.

Tsuki pousse Akira sur son lit, le rejoint et fait ce qu'elle veut de lui.

A son réveil, Akira est de nouveau Feu, mais affilié à la Lune.

Spoiler:


Dernière édition par Akira Buichi le Mar 21 Juil 2020 - 15:34, édité 1 fois
##   Lun 15 Juin 2020 - 22:56
Logan Sinclair

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Logan Sinclair
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[Fin Event] L'Eclipse Lunaire.  U64o

l'éclipse lunaire

Que faisais-je debout sur le bord d'un pont ? Aucune idée. Je regardai autour de moi, déconcerté. Je reconnus ma ville natale, celle où j'avais vécu presque toute ma vie. Une minute, ce garage se trouvait tout près de... J'écarquillai les yeux et portai une attention particulière au pont sur lequel je me trouvais. C'était là où il avait sauté.

Quelques mèches roses volaient devant mon visage, guidées par le vent. Mon regard fut alors attiré vers l'eau en bas et j'eus une irrésistible envie de sauter. What the heck ?! Puis, mon téléphone vibra dans ma poche.

« Eh bah vas-y. »

Que..? Je connaissais ce message par coeur, seulement cette fois-ci, il m'apparaissait comme si c'était moi qui l'avait reçu, et pas celui qui l'avait envoyé. Cela ne faisait aucun sens. Qui plus est que je n'avais rien à faire à cet endroit. Je me mis à trembler et jetai mon téléphone devant moi, enragé. Je remarquai alors les vêtements que je portais et me mit à observer mes mains. Ce n'était pas les miennes, mais celle d'Edan.

Pourquoi sembles-tu si surpris ?

Je me retournai et me retrouvai face à face avec... moi. Le vrai moi. Cheveux roux, chapeau et pantalons noirs.

Tu es Edan depuis un moment déjà.

Il n'avait pas tort. Bien que je n'étais pas réellement lui. Lui, il était mort. Je n'étais qu'une copie, mais je faisais de mon mieux pour garder son essence en vie.

N'en as-tu pas marre ? Tu mens aux autres. Tu te mens à toi-même.

Qu'est-ce que ça pouvait bien faire ?

Je croyais que tu détestais les gens malhonnêtes.

Je fus d'abord surpris de ses paroles avant de me mettre à rire. Ma situation était tellement ironique que je ne pouvais pas m'en empêcher.

Tout ça n'est pas à propos de moi. Peu importe ce que Logan aime et n'aime pas. Il ne mérite pas d'exister.

Des images d'Edan commencèrent à défiler devant mes yeux. Notre rencontre, les fêtes auxquelles nous avions été, les choses que nous nous étions dites, que nous nous étions faites...

Peu importe de devoir berner tout le monde. Je continuerai. Que je sois Logan ou que je sois Han, je reste quelqu'un d'horrible. Je le sais. Il n'y a rien que je puisse y faire. Mais Han, il peut rendre les gens heureux comme Edan le faisait.

D'un mouvement de main, je fis mon clône avancer et me rejoindre sur le bord du pont. Et je le fis sauter. Quant à moi, je descendis. Au moment où je posai les pieds sur le sol, j'ouvris les yeux et voilà que j'étais dans ma chambre, à Terrae. Ça n'avait été qu'un rêve. Je ne me doutais pas de ce que cela avait changé.

Halloween


[Logan passe de Invisible à Marionnettiste]


❝I keep a record of the wreckage of my life, I gotta recognize the weapon in my mind, They talk shit but I love it every time.❞


Dans une autre réalité...:
##   Mar 16 Juin 2020 - 10:16
Tiago Marquez

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Tiago Marquez
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- "Hey Tiag' ! Ça fait un moment qu'on t'a pas vu ! Azy, vient faire une partie avec nous !"

Je me tiens debout, devant ce vieux terrain de basket sur lequel j'ai passé des centaines d'heures en étant gamin, des potes que je n'avais pas revu depuis des années en train de jouer. Il y a quelques trous dans le sol et les panneaux des paniers sont complètement tagués. Un coup d’œil circulaire et il n'y a aucun doute. Je suis de retour sous le soleil si doux qui veille sur les rues pourtant si pauvres de Cali. Les mèches de cheveux, toujours blanches, qui me passent devant les yeux attestent du vécu de ma vie récente. Mais je m'en fiche.

Un élan de chaleur typique du bienêtre m'envahit soudain alors que je reçoit le ballon en main et que je m'élance sur ce terrain, enchainant dribles et tirs sans penser à quoi que ce soit. Mais ce moment de bonheur ne dure pas longtemps. La légèreté que je ressens est subitement rompue par des bruits de moteurs pétaradants, des freins crissant sur les pavés, des tirs si caractéristiques de mitraillettes, qui laissent les corps de ces gars sans vie autour de moi, alors que je ne peux que reconnaitre ceux qui se montrent désormais face à moi.

- "Qu'est-ce que tu fous ? C'est pour ça que t'es revenu ? Jouer au basket ?!"

- "N... Non."

- "Deux ans que tu nous as abandonnés et tu crois pouvoir te pointer comme une fleur, faire comme si tout était revenu à la normale ?!"

- "J'vous ai pas abandonné ! C'est juste que..."

- "T'es parti quand le cartel avait le plus besoin d'un leader. D'un homme capable de reprendre les rênes. De virer ces arrivistes de ritals. Ce rôle te revenait. Au lieu de quoi, tu as préféré partir te la couler douce à l'autre bout du monde jouer aux apprentis sorciers entouré d'une bande de gamins utopistes !"


- "C'est faux ! Si je suis parti là-bas, c'est justement parce que ces pouvoirs sont bien plus puissants que n'importe quel flingue ! C'est seulement grâce à eux que je pourrais vous venger !"

Mon père se tient face à moi, entouré de mes deux frères, m'incendiant pendant que les deux autres me lancent des regards accusateurs. Je sais très bien qu'ils n'apprécient pas ces méthodes. Ce n'est pas ce qu'on m'a enseigné. La fête ne se fait qu'après la guerre. Voilà un principe bien ancré et il faut admettre que dernièrement, cet ordre, je l'ai un peu chamboulé.

- "Dans ce cas, ne l'oublie pas. Ne te laisse pas retourner le cerveau par ces fausses joies qu'ils te présentent dans ta prison dorée. Tu sais où est ta place. Tu as toujours été un enfant de la nuit avant tout Tiago. Ne nous oublie pas."

- "Non, jamais je ne pourrais vous..."

Je n'ai pas le temps de protester qu'une nouvelle dizaine d'hommes apparait comme parachutés, pointant leurs armes dans notre direction, ouvrant le feu sans nous laisser aucune chance de survie.

J'ouvre les yeux, haletant et trempé de sueur. Il me faut quelques secondes pour reconnaitre mon environnement. Je suis avachi dans le parc de Terrae, adossé au tronc d'un arbre, une bouteille de bière en main. J'étais venu observer cette nouvelle éclipse annoncée. Je jette un coup d’œil suspicieux à cette bouteille, mais je suis ici depuis suffisamment longtemps pour savoir que cette vision n'a rien à voir avec l'alcool.

D'ailleurs, je suis aussi parfaitement capable de me rendre compte que ce n'est pas une vision classique. Non, parce que l'énergie que je sens me parcourir de nouveau me redonne subitement le sourire. J'ai retrouvé mes pouvoirs d'origine. Aucun doute là-dessus, c'est bien la chaleur destructrice du feu qui s'agite dans mes veines. Et même si je détestais ce pouvoir de Marionnettiste que je n'arrivais pas à cerner, je n'aurais pu être plus heureux avec aucun autre pouvoir.


Hrp : Tiago reste donc feu lunaire !


I can't run with this weight on my back
I can't see 'cause I'm focused on the past
I can't breathe, I need to break free
From the anger that is constantly inside me

[Fin Event] L'Eclipse Lunaire.  Xw6m
Fighting myself, I always lose
[Linkin Park - Fighting Myself]

##   Jeu 18 Juin 2020 - 0:28
Addisson Queens

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Addisson Queens
Tonnerre au pouvoir lunaire
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Sans déconner je refais pas ça tous les jours. Non mais c'est un peu fun en vrai il faut se l'avouer mais surtout c'est méga trop fatiguant. Je meurs là. Tous les soirs je suis un tas et je douille le matin à me lever. Sans compter que les cours ont repris. Vous imaginez un peu l'angoisse là ? On est sensé quand même un minimum gérer si on veut valider notre année mais là avec tout ça comment voulez vous qu'on se concentre sérieusement !? Non sans dec j'espère que les profs seront indulgents parce que déjà qu'ils nous imposent des trucs de merde la moitié du temps si en plus ils sont pas un minimum gentil .. Pas cool quoi.

Bon du coup c'est en gromelant sur les cours et les profs que je finis par me rendre compte que je suis .. dans les putains de rues de New York. C'est sérieux ça ?! Attends .. C'est quoi le délire là.. Je regarde autour de moi. Y'a comme une double lecture. Deux calques. L'un avec la foule qu'on connait si bien l'autre avec genre .. personnes. Ambiance Walking Dead un peu tmtc. Et moi je suis entre les deux. Autant dire que je suis un putain de fantome dans la putain de ville de New York. C'est quoi cette vie j'vous jure.

Bon l'air de rien je hâte le pas vers le terter bien connu. La boulangerie mon gars. Autant le pain y est dégueux par contre y'a des bonbons de folie et ça, ça vaut tout l'or du monde. C'est pas un mensonge ! Je m'arrête devant les la vitrine. Je me sens triste. Non en fait je chiale carrément. J'y suis plus a New York. J'en suis même bien loin. Et la tune que j'avais pour m'acheter des trucs ici c'est ma mère qui me la filait quand j'avais réussi a me tenir plus d'une semaine sans remarque pour insolence. Sauf que ma mère maintenant elle est morte donc les bonbons c'est plus d'actualité.

Une main se pose sur mon épaule et je fais volte face. Je vois une meuf surement pas beaucoup plus agée que moi. Chais pas trop. Je grimace. Qu'est ce qu'elle vient foutre là elle ?!

-Tu sais, ta tristesse et ta colère. T'es pas obligé de les garder pour toi. Tu peux les communiquer aussi.

J'arque un sourcil. Oh putain cimer y'a un psy dans l'assistance.

-Ooooh tu m'en diras taaant ! C'est fou ça ! Mais non du coup. Je peux aussi les garder pour moi.


-Ou partir d'ici. En soit c'est cet endroit qui te fait cet effet non ?

Je sursaute et regarde un mec qui .. Putain mais c'est qui eux ?! La meuf le regarde trop mal. WTF ?! Mais j'ai rien demandé.

-Mais .. Mais vos gueules en fait ?! C'est quoi le délire là ?! Tss non mais je vous jure.

-Ah bah bravo tu l'as énervé !

-Attends c'est moi qui l'ai énervé ?! Qui c'est qui s'est jeté sur lui alors qu'il et-

-Scusez. Y'en a pas un de vous qui a quelques dollars a me dépaner ?

-Si tiens !
-Non moi tiens !
-......... Okeeeeeh ... Merciii ... Je .. Génial..

Je rentre me réfugier dans la boulangerie en espérant qu'en sortant les deux chelous soient plus là. Je prends quelques friandises. Ca fait bizarre. Wow .. C'est vraiment trop bizarre. Je paye le mec à la caisse. C'est toujours celui dont j'ai l'habitude. Il me faisait marer. Il a un drole de sourire mais il est cool et il est pas radin sur les bonbons. Il offrait toujours quelques grammes en plus. Preuve qu'il était pas dealeur il se serait trop fait enflé mdrr.

Bon par contre quand je sors les deux boloss sont toujours là à se créper le chignon. Je commence à bouffer mes victuailles en les regardant, perplexe.

-Vous êtes chelous hein.. J'espère que vous le savez.
-Oh eh ! C'est pas une façon de parler. Laisse plutot parler tes sentiments.
-Ouais allez j'aime pas lui donner raison mais que te dit ton coeur ?
-Mon coeur me dit que si vous me proposez de monter dans une voiture avec vous je tente pas. Y'a genre .. Un coup monté là c'est obligé.

ET FORCEMENT. JE SAIS PAS POURQUOI. Y'a une saloperie de voiture qui arrive. Les deux sont tout fier comme des ptits gardons et moi je me dis que mon heure est venue. Adieux monde cruel.

-Allez monte. Tu choisis la destination.


Pourquoi, je ne sais toujours pas, mais je monte dans la voiture entre eux deux. C'est l'angoisse.. La meuf me prend la main et me déblatère plein de trucs. Elle me gave si fort. Je me tourne vers le mec.

-Je veux partir, je souffle.

Il sourit et fait signe au chauffeur -POURQUOI IL A PAS DE TETE CE CHAUFFEUR ?!- de s'arrêter. On s'arrête et on est à la plage. J'ai pigé. C'est pas la réalité. La meuf nous regarde. Elle me sourit et me salut de la main.

-Bon Voyage Addison. Mais n'oublie pas rester sensible aussi. Ce n'est pas bon de se battre avec tout.

Et avant que je puisse dire quoi que ce soit je me prends une méga vague dans la gueule et me réveille en sursaut! WTF ! Je suis trempé qu'est ce que ?! Je regarde autour de moi. J'ai le bras emmélé dans ma paume de douche. Je .. Je me suis tp dans ma salle de bain.. Oh putain .. oh putain. Okay je chiale mais je suis juste heureux. Je crois que c'est fini. Je l'espère vraiment. Je .. On est libéré de tout ça.. Moi au pire j'ai pas connu avant .. Mais tous les autres.

-Putain c'est trop bien...

Bon par contre demain j'ai la crève.



[Fin Event] L'Eclipse Lunaire.  O7tr
+:
##   Sam 20 Juin 2020 - 22:04
Zola Jarvis

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Zola Jarvis
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Ça sent le sapin. Pas trop étonnant on est dans une immense forêt. Il y a des arbres partout. Impossible de voir autre chose de des arbres et autres plantes autour de soit. Enfin si là bas en regardant bien on voit un lapin qui se demande s'il n'y a pas quelqu'un dans le coin. Dans l’arbre là haut si on se penche un peu on peut distinguer un écureuil. Si l'on tend l'oreille on peu entendre un merle chanteur. On est en pleine nature. Il n'y a personne a proximité. Il n'y a qu'une âme qui ère par ici. C'est un grand brun. Il n'est pas méchant, juste très perdu mais aussi émerveillé par l'endroit où il se trouve. Il se sent presque chez lui. Il aime l'odeur de l'air, le bruit de ses pas et du monde qui l'entoure, la température et toute cette ambiance. C'est si paisible et fragile.

Il zone un peu. S’assoit au bord d'un ruisseau. Sourit devant le clapotis de l'eau. Il le longe tranquillement s'arrêtant parfois pour observer. Toujours plus. Au bout d'un moment il laissa ses chaussures derrière lui et mis les pieds dans l'eau, continuant son chemin. C'était frais et  doux. A force de marcher il arriva à une clairière au centre de laquelle trônait un immense arbre. Il était si imposant. Impossible de voir ce qui pouvait être derrière lui. C'était comme s'il ne pouvait pas aller plus loin, il fallait s'arrêter là. Mais Zola n'en avait pas fini. Il s'avança vers l'arbre et le regarda en souriant. Il lui lâcha quelques mots comme pour le saluer.

Il soupira et lui tourna le dos. Il revint un peu sur ses pas avec de refaire fasse à l'arbre. Un grande inspiration et il s'élança et tel un brave chamois il se retrouve agrippé à une des premières branches. Satisfait de sa figure il se permit de regardé le sol amusé et commença son exploration de ce nouveau monde dans les hauteurs. Il espérait ne pas trop déranger les oiseaux et autres bestioles dans sa quête. Si c'était le cas il s'excusait platement, c'était loin d'être son intention.

Et ce qui devait arriver arriva il finit par percer la cime de l'arbre. La vue était presque terrifiante. Il y avait de la foret presque à perte de vue. Loin perdue dans les nuages il y avait peut être de la pluie et de la mer. Un peu orage peut être .. Si c'était de l'orage il était trop loin pour dire quoi que ce soit à son sujet. Il ne s'en inquiéta pas mais il ne manqua pas de s'installer sur une branche confortablement pour le regarder évoluer. Il y avait vraiment une grande poésie et sensibilité à voir la nature grandir et se faire.

Il était là depuis trop ou pas assez de temps, impossible de dire. Il était bien et ne pensait plus trop. Il s'amusait avec les feuilles et les branches, le vent venait jouer lui aussi parfois. Il appréciait ce moment. Tout restait plutôt calme quand soudainement une voix lui parla. Elle semblait comme l'appeler. Il resta très calme et regarda autour de lui d'où pouvait bien parvenir ces paroles. Il regarda à droite puis à gauche . Rien. C'est quand il remit sa tête droite qu'il la vit. Impossible de la rater. Un être arbre immense. Là il fut surprit et impressionné. Impossible de ne pas l'être d'un autre coté. Il lui sourit et la salua poliment.

"Zola. A quoi penses-tu ?"

Il secoua lentement la tête et lui sourit.

-C'est très étrange de parler dans la tête des gens. Ca fait comme des chatouilles à l'esprit, je ne suis pas vraiment habitué.. Vous ne parlez pas ?  

Un silence s'installa après son intervention. Le brun pencha la tête sur le coté sans comprendre. C'est alors que deux immenses mains boisées se tendirent vers lui. Il regarda l'être fait de bois et lui sourit. Il s'approcha et grimpa habilement sur l'une de ses mains en remontant ainsi jusqu'à son épaule.

La créature commença a bouger et marcher lentement mais surement, dépassant tous les arbres et partant vers un horizon indéfinissable. Le garçon, quant à lui, était content. Il allait on ne sait où mais il y allait avec sureté.

-Au fait tu t'appelles comment ? Je peux t'appeler Nymph ? C'est trop planplan tu trouves ? Moi je trouve ça mignon .. Tu connais beaucoup de champignons ? Tu dois en voir pas mal par ici non ? Je trouve que c'est une espèce vraiment très intéressante moi. Et puis -


-Zola reste fier Titan mggl-



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